1. Les hamsters
J'étais chez moi, toute seule avec les hamsters de mon père.
J'allais dans ma chambre pour m'amuser un peu, lorsque j'entendis
des voix. J'avais tellement peur que j'eus l'impression que les murs
de ma chambre se rapprochaient.
Cela faisait au moins cinq minutes que je ne bougeais plus.
L'obscurité était tombée, je ne voyais déjà plus le beau jardin de
ma voisine. Je me dirigeais vers le bureau sombre de mon père. La
boîte des hamsters était ouverte et je réentendis les voix. J'étais
effrayée alors je suis montée sur une chaise et j'ai criée, je ne me
croyais même pas capable de pouvoir crier aussi fort. La voisine
m'a entendu, elle se précipita à la porte d'entrée, par chance elle
était ouverte. Elle arriva dans la pièce où je me trouvais, elle me
demanda si j'allais bien, lorsqu'elle aperçut quelque chose. Elle
poussa un cri et partie en courant.
Je me demandais ce qu'il venait de se
passer. J'avais mal au ventre et très
froid. J'hésitais à ouvrir les yeux. Je
couru dans ma chambre. Sur mon lit
se trouvait un des hamsters, quand je
le pris, je remarquais qu'il avait une
sorte de morsure sur son cou et il
semblait perdre ses poils. J'avais très
peur donc je le mis dans une petite boîte que je venais de trouver,
lorsque j'aperçus une hombre. Mon cœur commença à battre de
plus en plus fort. Des gouttes de sueur dégoulinaient sur mon front.
Je pris mon courage à deux mains, saisie une lampe de poche et
allai dans le couloir.
2. Je distinguais une créature chauve et visqueuse, avec de grandes
dents. A ce moment là, je compris que je n'étais plus seule dans la
maison. Il y avait peut-être deux, trois même quatre créature
comme celle-ci. Tout de même je restais calme. Mon hamster
devenait de plus en plus chauve. J'entendais toujours des
grognements. J'étais fatiguée, j'eus l'idée de sortir la boîte de la
pièce et de fermé ma porte à clef pour pouvoir me reposer.
Le jour s'était levé, et j'avais dormi. Je constatai que je n'avais
pas de morsure et toujours des cheveux. J'ouvris la porte, le
hamster étais toujours dans sa boîte et avait retrouvé ses poils.
L'autre courait à côté de lui. Je commençais à croire que mon
imagination m'avait joué des tours. J'entrai dans la cuisine et je
découvrais plein de bouteilles vides d'alcool sur le sol. Mon père
se trouvait à côté de celles-ci. Il avait un regard noir. Je me disais
que j'allai être punie pendant au moins trois mois. Il me parlait de
beaucoup de chose mais je ne l'écoutais pas car l'important était
que l'histoire que j'avais inventée la veille n’existait pas.