SlideShare uma empresa Scribd logo
1 de 32
LES AL’‘WHEY’’OLES!
    Cas Clinique et Survol
CAS CLINIQUE
Homme 42 ans


ATCDs:
                               Labos
‣ DM I (LADA)
‣ DLPD                         ‣ FSC: GB 10,5∕ Hb 152 ∕ Plaq 248
HMA                            ‣ Créat∕Urée∕É+∕PTT∕INR: N
‣ Fièvre                       ‣ CrP169
‣ Perte de poids (60lbs)       ‣ AST∕ALT = N; PA 161 (↑)
‣ Toux sèche                   ‣ CEA 19
‣ Perruche à domicile x 4ans   ‣ Protéines Aviaires: ∅
‣ RDS s∕p                      ‣ Électrophorèse Protéines: N
Symptômes                      Microbio
‣ Fièvre                       ‣ Hémocs ∅
‣ Perte de poids (60lbs)       ‣ Cultures Expectos: H. Parainfluenzae
‣ Toux sèche
‣ RDS s∕p                      ‣ CMV∕VIH ∅
CAS CLINIQUE
Homme 42 ans                            LBA:
                                        ‣ Pneumocystis: ∅
                                        ‣ Mycobactéries: ∅
                                        ‣ Mycoses: ∅
RxPulmonaire:                           ‣ Culture: ∅
‣ Multiples opacités alvéolaires        ‣ Cytologie: Matériel Bénin
‣ Diffuses, 2 plages pulmonaires
                                         Pathologie:
                                         ‣ BTB:
                                           ‣ Matériel protéinacé éosinophilique alvéolaire PAS +
CT:                                        ‣ ↑Macrophages alvéolaires
‣ Opacités en verre dépoli                 ‣ Présence de silicate dans ces macrophages
‣ 2 lobes inférieurs, lobe moyen, lingula ‣ Cellules géantes +
‣ Patron ‘‘Pierre de Pavé’’                ‣ Muqueuse bronchique s∕p
‣ Adénopathies hilaires symmétriques ‣ Épaisissement léger et focal des septa alvéolaires
                                             ‣ 2nd hyperplasie pneumocyte II
                                           ‣ Discret infiltrat inflammatoire septal
PROTÉINOSE ALVÉOLAIRE




‘’Maladie pulmonaire diffuse caractérisée par l’accumulation
de matériel lipoprotéiné amorphe* dans les voies aériennes
              distales (notamment les alvéoles)’’


                                    *matériel Periodic acid-Schiff (PAS)-Positif
PROTÉINOSE ALVÉOLAIRE:
             GÉNÉRALITÉS



• Peu   d’inflammation

• Préservation   de l’architecture pulmonaire

• Matériel   Lipoprotéiné = Surfactant
PROTÉINOSE ALVÉOLAIRE:
           PHYSIOLOGIE

• Surfactant
  ‣ Rôle de ↓ de la surface de tension
  ‣ Composée notamment de phospholipides (DPPC)
  ‣ Synthèse rapid, turnover fréquent, nécessite donc...
• Macrophages Alvéolaires Type II
  ‣ Important mécanisme de défense au niveau alvéolaire
  ‣ Participent à la clairance du surfactant alvéolaire
PROTÉINOSE ALVÉOLAIRE:
               PATHOGÉNÈSE


•   Important rôle du récepteur GM-CSF
    ‣   Soit via ↓/ dysfonction GM-CSF/GM-CSFr
    ‣ ↓/dysfonction GM-CSF → ↓macrophages alvéolaires
    ‣ Dysfonction du traitement du surfactant dans les alvéoles


•   Dysfonction des macrophages
    ‣ Phagocytose et fusion phagolysosome inefficaces
    ‣ ↓ Migration en présence des stimulis chimioptaxiques
    ‣ Accumulation de macrophages alvéolaires décédés
PROTÉINOSE ALVÉOLAIRE:
            ÉTIOLOGIES


•3   formes:

      ➡Congénitale

      ➡Secondaire

      ➡Acquise
PROTÉINOSE ALVÉOLAIRE:
            ÉTIOLOGIES


•3   formes:
      ‣ Congénitale
         -   Mutations Génétiques
               ✓Récepteur    GM-CSF
               ✓Surfactant
         -   Défaut de transport des AA cationique
PROTÉINOSE ALVÉOLAIRE:
            ÉTIOLOGIES


•3   formes:

      ‣ Acquise

       -   Haute prévalence d’anticorps anti-GM-CSF

       -   Processus auto-immun humoral
PROTÉINOSE ALVÉOLAIRE:
            ÉTIOLOGIES


•3   formes:
      ‣ Secondaire
       -   Importante exposition aux poussières (LMC)
       -   Cancers hématologiques
       -   Post-allogreffe pour cancers myéloïdes
PROTÉINOSE ALVÉOLAIRE:
      ÉTIOLOGIES
   Congenital

   Mutations in surfactant

   Mutations in GM-CSF receptor

   Secondary

   Allogeneic bone marrow transplantation for myeloid malignancy

   Hematologic malignancy

   Infections (eg, Nocardia, Pneumocystis jirovecii, viral)

   Pneumoconioses

   Acute silica inhalation

   Aluminum dust inhalation

   Titanium inhalation

   Acquired

   Anti-GM-CSF antibodies
PROTÉINOSE ALVÉOLAIRE:
           ÉPIDÉMIOLOGIE




• 30-50   ans
•H   :F = 2 :1
PROTÉINOSE ALVÉOLAIRE:
      MANIFESTATIONS CLINIQUES
                               SYMPTÔMES


         1∕3 Asymptomatiques malgré infiltrat des
                   espaces alvéolaires
•   Autrement, apparition insidieuse de:
    ‣ Dyspnée à l’exertion (55-80%)
    ‣ Toux*
    ‣ Fatigue
    ‣ Perte de poids
    ‣ Association avec collagénose∕maladies tissus conjonctifs
    ‣ Risque ↑ de superinfections avec organismes opportunistes
PROTÉINOSE ALVÉOLAIRE:
    MANIFESTATIONS CLINIQUES
               EXAMEN PHYSIQUE ET LABOS

•   E∕P
    ‣   Souvent normal
    ‣   Clubbing (25%)
    ‣   Crépitants diffus
•   Labos
    ‣   Polyglobulie, ↑LDH et hypergammaglobulinémie
    ‣   Titre anti-GM-CSF ↑
    ‣   ↑ SP-A, SP-D
    ‣   KL-6
    ‣   Marqueurs tumoraux
        ‣   CEA, CA 19-9, SLX
PROTÉINOSE ALVÉOLAIRE:
            INVESTIGATIONS
                                 IMAGERIES: RXP


•   Rayon X Pulmonaire:
    ‣   Opacités alvéolaire bilatérales et symmétrique
    ‣   ‘‘Bat-Wing’’
    ‣   Centrale, dans les régions moyennes et basales des plages pulmonaire
    ‣   Bronchogrammes aériens rares
    ‣   Bandelette mince aux contours des diaphragmes et des rebords cardiaques
    ‣   Atélectasie segmentale
    ‣   Fibrose pulmonaire focale et diffuse (rare)
PROTÉINOSE ALVÉOLAIRE:
     INVESTIGATIONS
IMAGERIES: DISTRIBUTION ‘’BAT-WING’’
PROTÉINOSE ALVÉOLAIRE:
            INVESTIGATIONS
               IMAGERIES: TDHD, TFR ET GAZ

•   Tomodensitométrie HD
    ‣   Opacités homogènes en verre-dépoli
    ‣   ‘‘Crazy-Paving’’: Épaississement des structures INTRAlobulaires et des septa INTERlobulaire


•   TFR
    ‣   Patron restrictif
    ‣   Parfois ↓ DLCO isolée


‣   Gaz artériel
    ‣   Dégrés variables d’hypoxémie
    ‣   Alkalose respiratoire compensée
PROTÉINOSE ALVÉOLAIRE:
   INVESTIGATIONS
  IMAGERIES: CRAZY-PAVING
PROTÉINOSE ALVÉOLAIRE:
            INVESTIGATIONS
              LAVAGE BRONCHO-ALVÉOLAIRE



•   Lavage Broncho-Alvéolaire
    ‣   Apparence ‘‘laiteuse’’
    ‣   Macrophages remplis de matériel PAS-positif
    ‣   Corps éosinophiliques avec granules éosinophiliques
    ‣   Matériel protéiné PAS-positif
    ‣   Niveau ↑ SP-A
    ‣   Globule Papanicolaou + (???)
PROTÉINOSE ALVÉOLAIRE:
            INVESTIGATIONS
                                           BIOPSIE



•   Biopsie (Analyse Histologique)
    ‣   Architecture alvéolaire généralement préservée
        ✓   Épaississement des septa alvéolaires
    ‣   Peu ou pas d’infiltration de matériel inflammatoire
    ‣   Bronchioles terminales remplies de matériel lipoprotéiné PAS-Positif
        ✓   Macrophages bourrés diffus à travers ce fond de matériel lipoprotéiné
PROTÉINOSE ALVÉOLAIRE:
    DIAGNOSTIQUE
PROTÉINOSE ALVÉOLAIRE:
              TRAITEMENT




•   Selon sévérité:
    ‣   Asx, avec∕sans anomalies PHGY légères (légère ↓ DLCO, ↓ SaO2 à l’exercice)
    ‣   Sx légers à modérés (dyspnée*) et anomalies PHGY (nécessitant O2 tx à l’exercice)
    ‣   Sx modérés à sévère (dyspnée++*) et anomalies PHGY (nécessitant O2 tx au repos)
PROTÉINOSE ALVÉOLAIRE:
                  TRAITEMENT



•   Selon sévérité:
    ‣   Asx, avec∕sans anomalie PHGY légères (légère ↓ DLCO, ↓ SaO2 à l’exercice)
        ✓   ∅ traitement nécessaire, suivi périodique pour évaluation ∆ sx et imagerie)
    ‣   Sx légers à modérés (dyspnée*) et anomalies PHGY (nécessitant O2 tx à l’exercice)
    ‣   Sx modérés à sévère (dyspnée++*) et anomalies PHGY (nécessitant O2 tx au repos)
PROTÉINOSE ALVÉOLAIRE:
                  TRAITEMENT



•   Selon sévérité:
    ‣   Asx, avec∕sans anormalités physiologiques légères (légère ↓ DLCO, ↓ SaO2 à l’exercice)
    ‣   Sx légers à modérés (dyspnée*) et anormalités physiologiques (nécessitant
        O2 tx à l’exercice)
        ✓   O2 thérapie supplémentaire
    ‣   Sx modérés à sévère (dyspnée++*) et anormalités physiologiques (nécessitant O2 tx au repos)
PROTÉINOSE ALVÉOLAIRE:
                  TRAITEMENT


•   Selon sévérité:
    ‣   Asx, avec∕sans anormalités physiologiques légères (légère ↓ DLCO, ↓ SaO2 à l’exercice)
    ‣   Sx légers à modérés (dyspnée*) et anormalités physiologiques (nécessitant O2 tx à l’exercice)
    ‣   Sx modérés à sévère (dyspnée++*) et anormalités physiologiques
        (nécessitant O2 tx au repos)
        ✓   Tx indiqué avec méthodes de traitement connues, i.e.:
            ➡   Lavage Broncho-Alvéolaire thérapeutique ou...
            ➡   Plasmaphérèse, GM-CSF (Nébul vs. S∕C), Rituximab...
PROTÉINOSE ALVÉOLAIRE:
                 TRAITEMENTS
                                                          RITUXIMAB


Eur Respir J. 2011 Apr. 8. (Epub ahead of print)
An Open-Label Trial of Rituximab Therapy in Pulmonary Alveolar Proteinosis
Kavuru MS, Malur A, Marshall I, Barna BP, Meziane M, Huizar I, Dalrymple H, Karnekar R, Thomassen MJ.
Source

Critical Care and Sleep Medicine, East Carolina University, Greenville, NC.
Abstract
Rituximab, a monoclonal antibody directed against the B-lymphocyte antigen CD20, has shown promise in several autoimmune disorders. Pulmonary
Alveolar Proteinosis (PAP) is an autoimmune disorder characterized by autoantibodies to Granulocyte-Macrophage Colony Stimulating Factor (GM-
CSF). An open label proof-of-concept Phase II clinical trial was conducted in 10 PAP patients. Intervention consisted of two intravenous infusions of
rituximab (1000 mg), fifteen days apart. Bronchoalveolar lavage (BAL) and peripheral blood samples were collected. The primary outcome
was improvement in arterial blood oxygenation. Both Pa,O2 and A-a gradient on room air improved in 7/9 patients completing the study. Lung
function and HRCT scans, secondary outcomes, also improved. Peripheral blood CD19+ B-lymphocytes decreased from 15±2% to <0.05% (n=10)
fifteen days post therapy. This decrease persisted for 3 months in all patients; at six months CD19+ were detected in 4/7 patients (mean 5±2). Total
anti-GM-CSF IgG levels from baseline to 6 months were decreased in BAL fluids (n=8), but unchanged in sera (n=9). In this PAP cohort, (1) rituximab
was well-tolerated and effectively ameliorated lung disease; (2) reduction in anti-GM-CSF IgG levels in the lung correlated with disease changes
suggesting that disease pathogenesis is related to autoantibody levels in the target organ.
PMID: 21478218 [PubMed - as supplied by publisher]
PROTÉINOSE ALVÉOLAIRE:
                 TRAITEMENTS
                                                        RITUXIMAB


      Thorax. 2010 Nov;65(11):1025-6. Epub 2010 Sep 20.
Therapeutic effectiveness of rituximab in a patient with unresponsive autoimmune pulmonary alveolar
proteinosis.
Amital A, Dux S, Shitrit D, Shpilberg O, Kramer MR.
Source

Pulmonary Institute, Rabin Medical Center, Beilinson Campus, Petah Tiqwa 49100, Israel. aamital@netvision.net.il
Abstract
Pulmonary alveolar proteinosis (PAP) is a rare lung disease characterised by the accumulation of lung surfactant in the alveoli. In most cases it is an
autoimmune disease with antibodies directed against the growth factor granulocyte-macrophage colony stimulating factor (GM-CSF). Standard of
care consists of whole lung lavages in symptomatic patients. An alternative treatment is GM-CSF injections. The case history is reported of a patient
with PAP and severe dyspnoea and hypoxaemia. Whole lung lavages and GM-CSF initially resulted in partial remission. However, the patient's
condition deteriorated and her saturation during rest with high-flow oxygen treatment was 85%. The patient was treated with an anti-CD20 antibody
rituximab which resulted in dramatic improvement. Room air saturation increased to 98% with exercise and she no longer required supplemental
oxygen. The diffusion capacity for carbon monoxide increased from 27% to 48% of predicted and the chest x-rays improved. Rituximab may be
useful in the treatment of patients with unresponsive PAP.
PROTÉINOSE ALVÉOLAIRE:
                   TRAITEMENTS
                                                                  RITUXIMAB



       Eur Respir J. 2009 Jun;33(6):1503-6.
Rituximab therapy in autoimmune pulmonary alveolar proteinosis.
Borie R, Debray MP, Laine C, Aubier M, Crestani B.
Source

Service de Pneumologie A, Faculté de médecine Denis Diderot, Assistance Publique-Hôpitaux de Paris, Hôpital Bichat-Claude Bernard, Université Paris 7, Paris, France.
raphael.borie@bch.aphp.fr
Abstract
Idiopathic pulmonary alveolar proteinosis is presumed to be an autoimmune disorder that may lead to pulmonary insufficiency. However, steroids do not appear to be effective
and the standard of therapy is whole-lung lavage. We report the first case of successful therapy with rituximab, which addresses the pathogenic mechanism of pulmonary
alveolar proteinosis.
PROTÉINOSE ALVÉOLAIRE:
             PRONOSTIQUE




•   Suivi 24 patients sur 8,5 ans:
    •   6 décès, tous non-reliés à la maladie pulmonaire
    •   50% = Sx résiduels (dyspnée, toux...)
    •   À long terme, < 30% récidivent post LBA thérapeutique
PROTÉINOSE ALVÉOLAIRE:
      QUESTIONS
PROTÉINOSE ALVÉOLAIRE:
    BIBLIOGRAPHIE

Mais conteúdo relacionado

Semelhante a Protéinosis1

CAT dvt splenomegalie.pdf
CAT dvt splenomegalie.pdfCAT dvt splenomegalie.pdf
CAT dvt splenomegalie.pdfamdejuniorwawa
 
ECHINOCOCCOSE KYSTIQUE Dr BENLARIBI I H ACTUALITE 2024.pptx
ECHINOCOCCOSE KYSTIQUE Dr BENLARIBI I H ACTUALITE 2024.pptxECHINOCOCCOSE KYSTIQUE Dr BENLARIBI I H ACTUALITE 2024.pptx
ECHINOCOCCOSE KYSTIQUE Dr BENLARIBI I H ACTUALITE 2024.pptxIMANE HALIMA BENLARIBI
 
Sténose hypertrophique du pylore.pptx
Sténose hypertrophique du pylore.pptxSténose hypertrophique du pylore.pptx
Sténose hypertrophique du pylore.pptxcreepermanfilms26
 
Prise en charge de la drepanocytose chez l'enfant 2016
Prise en charge de la drepanocytose chez l'enfant 2016Prise en charge de la drepanocytose chez l'enfant 2016
Prise en charge de la drepanocytose chez l'enfant 2016Nouhoum L Traore
 
Cat devant une invagination intestinle aigue
Cat  devant une invagination intestinle   aigueCat  devant une invagination intestinle   aigue
Cat devant une invagination intestinle aigueHana Hanouna
 
Interprétation de l'hémogramme
Interprétation de l'hémogrammeInterprétation de l'hémogramme
Interprétation de l'hémogrammeDr Riyadh Essefi
 
Prise en charge de la crise drepanocytaire
Prise en charge de la crise drepanocytairePrise en charge de la crise drepanocytaire
Prise en charge de la crise drepanocytairelaamlove
 
Anesthésie th du 2014
Anesthésie th du 2014Anesthésie th du 2014
Anesthésie th du 2014mahfoudnass
 
PréSentation Medecine Interne.Key
PréSentation Medecine Interne.KeyPréSentation Medecine Interne.Key
PréSentation Medecine Interne.KeyPsycrow
 
Déshydratation aiguë du nourrissonpower point1
Déshydratation aiguë du nourrissonpower point1Déshydratation aiguë du nourrissonpower point1
Déshydratation aiguë du nourrissonpower point1Amel Ammar
 
Diabã¨te insipide central
Diabã¨te insipide centralDiabã¨te insipide central
Diabã¨te insipide centrallaamlove
 
Conduite à tenir devant une thrombopénie. Pr Hatem BELLAAJ
Conduite à tenir devant une thrombopénie. Pr Hatem BELLAAJConduite à tenir devant une thrombopénie. Pr Hatem BELLAAJ
Conduite à tenir devant une thrombopénie. Pr Hatem BELLAAJDr Riyadh Essefi
 
Hydrocéphalie
HydrocéphalieHydrocéphalie
Hydrocéphaliesemiogirl
 

Semelhante a Protéinosis1 (20)

CAT dvt splenomegalie.pdf
CAT dvt splenomegalie.pdfCAT dvt splenomegalie.pdf
CAT dvt splenomegalie.pdf
 
Abces du poumon
Abces du poumonAbces du poumon
Abces du poumon
 
le choc HUJ
le choc HUJle choc HUJ
le choc HUJ
 
ECHINOCOCCOSE KYSTIQUE Dr BENLARIBI I H ACTUALITE 2024.pptx
ECHINOCOCCOSE KYSTIQUE Dr BENLARIBI I H ACTUALITE 2024.pptxECHINOCOCCOSE KYSTIQUE Dr BENLARIBI I H ACTUALITE 2024.pptx
ECHINOCOCCOSE KYSTIQUE Dr BENLARIBI I H ACTUALITE 2024.pptx
 
Sténose hypertrophique du pylore.pptx
Sténose hypertrophique du pylore.pptxSténose hypertrophique du pylore.pptx
Sténose hypertrophique du pylore.pptx
 
Prise en charge de la drepanocytose chez l'enfant 2016
Prise en charge de la drepanocytose chez l'enfant 2016Prise en charge de la drepanocytose chez l'enfant 2016
Prise en charge de la drepanocytose chez l'enfant 2016
 
Cat devant une invagination intestinle aigue
Cat  devant une invagination intestinle   aigueCat  devant une invagination intestinle   aigue
Cat devant une invagination intestinle aigue
 
Interprétation de l'hémogramme
Interprétation de l'hémogrammeInterprétation de l'hémogramme
Interprétation de l'hémogramme
 
Prise en charge de la crise drepanocytaire
Prise en charge de la crise drepanocytairePrise en charge de la crise drepanocytaire
Prise en charge de la crise drepanocytaire
 
Anesthésie th du 2014
Anesthésie th du 2014Anesthésie th du 2014
Anesthésie th du 2014
 
La Ponction biopsie rénale
La Ponction biopsie rénaleLa Ponction biopsie rénale
La Ponction biopsie rénale
 
Etats de choc
Etats de chocEtats de choc
Etats de choc
 
Atb prophylaxie
Atb prophylaxieAtb prophylaxie
Atb prophylaxie
 
PréSentation Medecine Interne.Key
PréSentation Medecine Interne.KeyPréSentation Medecine Interne.Key
PréSentation Medecine Interne.Key
 
02 noyade
02 noyade02 noyade
02 noyade
 
Déshydratation aiguë du nourrissonpower point1
Déshydratation aiguë du nourrissonpower point1Déshydratation aiguë du nourrissonpower point1
Déshydratation aiguë du nourrissonpower point1
 
Diabã¨te insipide central
Diabã¨te insipide centralDiabã¨te insipide central
Diabã¨te insipide central
 
Conduite à tenir devant une thrombopénie. Pr Hatem BELLAAJ
Conduite à tenir devant une thrombopénie. Pr Hatem BELLAAJConduite à tenir devant une thrombopénie. Pr Hatem BELLAAJ
Conduite à tenir devant une thrombopénie. Pr Hatem BELLAAJ
 
Hydrocéphalie
HydrocéphalieHydrocéphalie
Hydrocéphalie
 
Support-0 (1).pdf
Support-0 (1).pdfSupport-0 (1).pdf
Support-0 (1).pdf
 

Protéinosis1

  • 1. LES AL’‘WHEY’’OLES! Cas Clinique et Survol
  • 2. CAS CLINIQUE Homme 42 ans ATCDs: Labos ‣ DM I (LADA) ‣ DLPD ‣ FSC: GB 10,5∕ Hb 152 ∕ Plaq 248 HMA ‣ Créat∕Urée∕É+∕PTT∕INR: N ‣ Fièvre ‣ CrP169 ‣ Perte de poids (60lbs) ‣ AST∕ALT = N; PA 161 (↑) ‣ Toux sèche ‣ CEA 19 ‣ Perruche à domicile x 4ans ‣ Protéines Aviaires: ∅ ‣ RDS s∕p ‣ Électrophorèse Protéines: N Symptômes Microbio ‣ Fièvre ‣ Hémocs ∅ ‣ Perte de poids (60lbs) ‣ Cultures Expectos: H. Parainfluenzae ‣ Toux sèche ‣ RDS s∕p ‣ CMV∕VIH ∅
  • 3. CAS CLINIQUE Homme 42 ans LBA: ‣ Pneumocystis: ∅ ‣ Mycobactéries: ∅ ‣ Mycoses: ∅ RxPulmonaire: ‣ Culture: ∅ ‣ Multiples opacités alvéolaires ‣ Cytologie: Matériel Bénin ‣ Diffuses, 2 plages pulmonaires Pathologie: ‣ BTB: ‣ Matériel protéinacé éosinophilique alvéolaire PAS + CT: ‣ ↑Macrophages alvéolaires ‣ Opacités en verre dépoli ‣ Présence de silicate dans ces macrophages ‣ 2 lobes inférieurs, lobe moyen, lingula ‣ Cellules géantes + ‣ Patron ‘‘Pierre de Pavé’’ ‣ Muqueuse bronchique s∕p ‣ Adénopathies hilaires symmétriques ‣ Épaisissement léger et focal des septa alvéolaires ‣ 2nd hyperplasie pneumocyte II ‣ Discret infiltrat inflammatoire septal
  • 4. PROTÉINOSE ALVÉOLAIRE ‘’Maladie pulmonaire diffuse caractérisée par l’accumulation de matériel lipoprotéiné amorphe* dans les voies aériennes distales (notamment les alvéoles)’’ *matériel Periodic acid-Schiff (PAS)-Positif
  • 5. PROTÉINOSE ALVÉOLAIRE: GÉNÉRALITÉS • Peu d’inflammation • Préservation de l’architecture pulmonaire • Matériel Lipoprotéiné = Surfactant
  • 6. PROTÉINOSE ALVÉOLAIRE: PHYSIOLOGIE • Surfactant ‣ Rôle de ↓ de la surface de tension ‣ Composée notamment de phospholipides (DPPC) ‣ Synthèse rapid, turnover fréquent, nécessite donc... • Macrophages Alvéolaires Type II ‣ Important mécanisme de défense au niveau alvéolaire ‣ Participent à la clairance du surfactant alvéolaire
  • 7. PROTÉINOSE ALVÉOLAIRE: PATHOGÉNÈSE • Important rôle du récepteur GM-CSF ‣ Soit via ↓/ dysfonction GM-CSF/GM-CSFr ‣ ↓/dysfonction GM-CSF → ↓macrophages alvéolaires ‣ Dysfonction du traitement du surfactant dans les alvéoles • Dysfonction des macrophages ‣ Phagocytose et fusion phagolysosome inefficaces ‣ ↓ Migration en présence des stimulis chimioptaxiques ‣ Accumulation de macrophages alvéolaires décédés
  • 8. PROTÉINOSE ALVÉOLAIRE: ÉTIOLOGIES •3 formes: ➡Congénitale ➡Secondaire ➡Acquise
  • 9. PROTÉINOSE ALVÉOLAIRE: ÉTIOLOGIES •3 formes: ‣ Congénitale - Mutations Génétiques ✓Récepteur GM-CSF ✓Surfactant - Défaut de transport des AA cationique
  • 10. PROTÉINOSE ALVÉOLAIRE: ÉTIOLOGIES •3 formes: ‣ Acquise - Haute prévalence d’anticorps anti-GM-CSF - Processus auto-immun humoral
  • 11. PROTÉINOSE ALVÉOLAIRE: ÉTIOLOGIES •3 formes: ‣ Secondaire - Importante exposition aux poussières (LMC) - Cancers hématologiques - Post-allogreffe pour cancers myéloïdes
  • 12. PROTÉINOSE ALVÉOLAIRE: ÉTIOLOGIES Congenital Mutations in surfactant Mutations in GM-CSF receptor Secondary Allogeneic bone marrow transplantation for myeloid malignancy Hematologic malignancy Infections (eg, Nocardia, Pneumocystis jirovecii, viral) Pneumoconioses Acute silica inhalation Aluminum dust inhalation Titanium inhalation Acquired Anti-GM-CSF antibodies
  • 13. PROTÉINOSE ALVÉOLAIRE: ÉPIDÉMIOLOGIE • 30-50 ans •H :F = 2 :1
  • 14. PROTÉINOSE ALVÉOLAIRE: MANIFESTATIONS CLINIQUES SYMPTÔMES 1∕3 Asymptomatiques malgré infiltrat des espaces alvéolaires • Autrement, apparition insidieuse de: ‣ Dyspnée à l’exertion (55-80%) ‣ Toux* ‣ Fatigue ‣ Perte de poids ‣ Association avec collagénose∕maladies tissus conjonctifs ‣ Risque ↑ de superinfections avec organismes opportunistes
  • 15. PROTÉINOSE ALVÉOLAIRE: MANIFESTATIONS CLINIQUES EXAMEN PHYSIQUE ET LABOS • E∕P ‣ Souvent normal ‣ Clubbing (25%) ‣ Crépitants diffus • Labos ‣ Polyglobulie, ↑LDH et hypergammaglobulinémie ‣ Titre anti-GM-CSF ↑ ‣ ↑ SP-A, SP-D ‣ KL-6 ‣ Marqueurs tumoraux ‣ CEA, CA 19-9, SLX
  • 16. PROTÉINOSE ALVÉOLAIRE: INVESTIGATIONS IMAGERIES: RXP • Rayon X Pulmonaire: ‣ Opacités alvéolaire bilatérales et symmétrique ‣ ‘‘Bat-Wing’’ ‣ Centrale, dans les régions moyennes et basales des plages pulmonaire ‣ Bronchogrammes aériens rares ‣ Bandelette mince aux contours des diaphragmes et des rebords cardiaques ‣ Atélectasie segmentale ‣ Fibrose pulmonaire focale et diffuse (rare)
  • 17. PROTÉINOSE ALVÉOLAIRE: INVESTIGATIONS IMAGERIES: DISTRIBUTION ‘’BAT-WING’’
  • 18. PROTÉINOSE ALVÉOLAIRE: INVESTIGATIONS IMAGERIES: TDHD, TFR ET GAZ • Tomodensitométrie HD ‣ Opacités homogènes en verre-dépoli ‣ ‘‘Crazy-Paving’’: Épaississement des structures INTRAlobulaires et des septa INTERlobulaire • TFR ‣ Patron restrictif ‣ Parfois ↓ DLCO isolée ‣ Gaz artériel ‣ Dégrés variables d’hypoxémie ‣ Alkalose respiratoire compensée
  • 19. PROTÉINOSE ALVÉOLAIRE: INVESTIGATIONS IMAGERIES: CRAZY-PAVING
  • 20. PROTÉINOSE ALVÉOLAIRE: INVESTIGATIONS LAVAGE BRONCHO-ALVÉOLAIRE • Lavage Broncho-Alvéolaire ‣ Apparence ‘‘laiteuse’’ ‣ Macrophages remplis de matériel PAS-positif ‣ Corps éosinophiliques avec granules éosinophiliques ‣ Matériel protéiné PAS-positif ‣ Niveau ↑ SP-A ‣ Globule Papanicolaou + (???)
  • 21. PROTÉINOSE ALVÉOLAIRE: INVESTIGATIONS BIOPSIE • Biopsie (Analyse Histologique) ‣ Architecture alvéolaire généralement préservée ✓ Épaississement des septa alvéolaires ‣ Peu ou pas d’infiltration de matériel inflammatoire ‣ Bronchioles terminales remplies de matériel lipoprotéiné PAS-Positif ✓ Macrophages bourrés diffus à travers ce fond de matériel lipoprotéiné
  • 22. PROTÉINOSE ALVÉOLAIRE: DIAGNOSTIQUE
  • 23. PROTÉINOSE ALVÉOLAIRE: TRAITEMENT • Selon sévérité: ‣ Asx, avec∕sans anomalies PHGY légères (légère ↓ DLCO, ↓ SaO2 à l’exercice) ‣ Sx légers à modérés (dyspnée*) et anomalies PHGY (nécessitant O2 tx à l’exercice) ‣ Sx modérés à sévère (dyspnée++*) et anomalies PHGY (nécessitant O2 tx au repos)
  • 24. PROTÉINOSE ALVÉOLAIRE: TRAITEMENT • Selon sévérité: ‣ Asx, avec∕sans anomalie PHGY légères (légère ↓ DLCO, ↓ SaO2 à l’exercice) ✓ ∅ traitement nécessaire, suivi périodique pour évaluation ∆ sx et imagerie) ‣ Sx légers à modérés (dyspnée*) et anomalies PHGY (nécessitant O2 tx à l’exercice) ‣ Sx modérés à sévère (dyspnée++*) et anomalies PHGY (nécessitant O2 tx au repos)
  • 25. PROTÉINOSE ALVÉOLAIRE: TRAITEMENT • Selon sévérité: ‣ Asx, avec∕sans anormalités physiologiques légères (légère ↓ DLCO, ↓ SaO2 à l’exercice) ‣ Sx légers à modérés (dyspnée*) et anormalités physiologiques (nécessitant O2 tx à l’exercice) ✓ O2 thérapie supplémentaire ‣ Sx modérés à sévère (dyspnée++*) et anormalités physiologiques (nécessitant O2 tx au repos)
  • 26. PROTÉINOSE ALVÉOLAIRE: TRAITEMENT • Selon sévérité: ‣ Asx, avec∕sans anormalités physiologiques légères (légère ↓ DLCO, ↓ SaO2 à l’exercice) ‣ Sx légers à modérés (dyspnée*) et anormalités physiologiques (nécessitant O2 tx à l’exercice) ‣ Sx modérés à sévère (dyspnée++*) et anormalités physiologiques (nécessitant O2 tx au repos) ✓ Tx indiqué avec méthodes de traitement connues, i.e.: ➡ Lavage Broncho-Alvéolaire thérapeutique ou... ➡ Plasmaphérèse, GM-CSF (Nébul vs. S∕C), Rituximab...
  • 27. PROTÉINOSE ALVÉOLAIRE: TRAITEMENTS RITUXIMAB Eur Respir J. 2011 Apr. 8. (Epub ahead of print) An Open-Label Trial of Rituximab Therapy in Pulmonary Alveolar Proteinosis Kavuru MS, Malur A, Marshall I, Barna BP, Meziane M, Huizar I, Dalrymple H, Karnekar R, Thomassen MJ. Source Critical Care and Sleep Medicine, East Carolina University, Greenville, NC. Abstract Rituximab, a monoclonal antibody directed against the B-lymphocyte antigen CD20, has shown promise in several autoimmune disorders. Pulmonary Alveolar Proteinosis (PAP) is an autoimmune disorder characterized by autoantibodies to Granulocyte-Macrophage Colony Stimulating Factor (GM- CSF). An open label proof-of-concept Phase II clinical trial was conducted in 10 PAP patients. Intervention consisted of two intravenous infusions of rituximab (1000&emsp14;mg), fifteen days apart. Bronchoalveolar lavage (BAL) and peripheral blood samples were collected. The primary outcome was improvement in arterial blood oxygenation. Both Pa,O2 and A-a gradient on room air improved in 7/9 patients completing the study. Lung function and HRCT scans, secondary outcomes, also improved. Peripheral blood CD19+ B-lymphocytes decreased from 15±2% to <0.05% (n=10) fifteen days post therapy. This decrease persisted for 3 months in all patients; at six months CD19+ were detected in 4/7 patients (mean 5±2). Total anti-GM-CSF IgG levels from baseline to 6 months were decreased in BAL fluids (n=8), but unchanged in sera (n=9). In this PAP cohort, (1) rituximab was well-tolerated and effectively ameliorated lung disease; (2) reduction in anti-GM-CSF IgG levels in the lung correlated with disease changes suggesting that disease pathogenesis is related to autoantibody levels in the target organ. PMID: 21478218 [PubMed - as supplied by publisher]
  • 28. PROTÉINOSE ALVÉOLAIRE: TRAITEMENTS RITUXIMAB Thorax. 2010 Nov;65(11):1025-6. Epub 2010 Sep 20. Therapeutic effectiveness of rituximab in a patient with unresponsive autoimmune pulmonary alveolar proteinosis. Amital A, Dux S, Shitrit D, Shpilberg O, Kramer MR. Source Pulmonary Institute, Rabin Medical Center, Beilinson Campus, Petah Tiqwa 49100, Israel. aamital@netvision.net.il Abstract Pulmonary alveolar proteinosis (PAP) is a rare lung disease characterised by the accumulation of lung surfactant in the alveoli. In most cases it is an autoimmune disease with antibodies directed against the growth factor granulocyte-macrophage colony stimulating factor (GM-CSF). Standard of care consists of whole lung lavages in symptomatic patients. An alternative treatment is GM-CSF injections. The case history is reported of a patient with PAP and severe dyspnoea and hypoxaemia. Whole lung lavages and GM-CSF initially resulted in partial remission. However, the patient's condition deteriorated and her saturation during rest with high-flow oxygen treatment was 85%. The patient was treated with an anti-CD20 antibody rituximab which resulted in dramatic improvement. Room air saturation increased to 98% with exercise and she no longer required supplemental oxygen. The diffusion capacity for carbon monoxide increased from 27% to 48% of predicted and the chest x-rays improved. Rituximab may be useful in the treatment of patients with unresponsive PAP.
  • 29. PROTÉINOSE ALVÉOLAIRE: TRAITEMENTS RITUXIMAB Eur Respir J. 2009 Jun;33(6):1503-6. Rituximab therapy in autoimmune pulmonary alveolar proteinosis. Borie R, Debray MP, Laine C, Aubier M, Crestani B. Source Service de Pneumologie A, Faculté de médecine Denis Diderot, Assistance Publique-Hôpitaux de Paris, Hôpital Bichat-Claude Bernard, Université Paris 7, Paris, France. raphael.borie@bch.aphp.fr Abstract Idiopathic pulmonary alveolar proteinosis is presumed to be an autoimmune disorder that may lead to pulmonary insufficiency. However, steroids do not appear to be effective and the standard of therapy is whole-lung lavage. We report the first case of successful therapy with rituximab, which addresses the pathogenic mechanism of pulmonary alveolar proteinosis.
  • 30. PROTÉINOSE ALVÉOLAIRE: PRONOSTIQUE • Suivi 24 patients sur 8,5 ans: • 6 décès, tous non-reliés à la maladie pulmonaire • 50% = Sx résiduels (dyspnée, toux...) • À long terme, < 30% récidivent post LBA thérapeutique
  • 32. PROTÉINOSE ALVÉOLAIRE: BIBLIOGRAPHIE

Notas do Editor

  1. \n
  2. \n
  3. \n
  4. \n
  5. - La mat&amp;#xE9;riel lipoprot&amp;#xE9;in&amp;#xE9; en question = surfactant, qui est un phospholipide et des apoprot&amp;#xE9;ines du surfactant. Donc pourrait sembler un peu faux de nommer la maladie la &amp;#x2018;&amp;#x2018;prot&amp;#xE9;inose alv&amp;#xE9;olaire&amp;#x2019;&amp;#x2019;, &amp;#xE9;tant donn&amp;#xE9; la pr&amp;#xE9;dominance de phospholipides dans les infiltrations. \n
  6. - Synth&amp;#xE8;se par &amp;#xE9;pith&amp;#xE9;liocyte II\n
  7. - La dysfonction ou la baisse du GM-CSF m&amp;#xE8;ne &amp;#xE0; une baisse progressive des macrophages alv&amp;#xE9;olaires, menant &amp;#xE0; une dysfonction du traitement du surfactant alv&amp;#xE9;olaire. Le peu de macrophages restant sont accabl&amp;#xE9; par l&amp;#x2019;accumulation de mat&amp;#xE9;riel alv&amp;#xE9;olaire riche en surfactant, menant &amp;#xE0; une dysfonction des macrophage avec une phagocytose et une fusion de phagolysosomes inefficace. L&amp;#x2019;accumulation de macrophages d&amp;#xE9;c&amp;#xE9;d&amp;#xE9; contribue &amp;#xE9;galement &amp;#xE0; l&amp;#x2019;accumulation chronique du mat&amp;#xE9;riel lipoprot&amp;#xE9;inique amorphe.\n\n- On voit &amp;#xE9;galement une baisse de la migration in-vitro chez les macrophages pr&amp;#xE9;lev&amp;#xE9; pr&amp;#xE9; et post lavage broncho-alv&amp;#xE9;olaire th&amp;#xE9;rapeutique\n
  8. \n
  9. - Surtout pr&amp;#xE9;sentes dans la p&amp;#xE9;riode n&amp;#xE9;onatale\n- D&amp;#xE9;faut de transport = Intol&amp;#xE9;rance &amp;#xE0; la prot&amp;#xE9;ine lysurinique \n
  10. - La plus commune, pr&amp;#xE9;sentation &amp;#xE0; l&amp;#x2019;&amp;#xE2;ge adulte\n- Haute pr&amp;#xE9;valence d&amp;#x2019;autoanticorps anti-GM-CSF, laissant supposer un processus auto-immun qui pourrait expliquer la dysfonction du GM-CSF et causant la dysfonction macrophages et du retrait du surfactant des alv&amp;#xE9;oles pr&amp;#xE9;cedemment expliqu&amp;#xE9;e\n- 223 adultes avec PAP, 90% avaient des auto-anticorps. Le 10% restant avait une maladie reconnues comme &amp;#xE9;tant associ&amp;#xE9;e &amp;#xE0; la PA.\n
  11. - Pr&amp;#xE9;sente &amp;#xE0; l&amp;#x2019;&amp;#xE2;ge adulte\n- Poussi&amp;#xE8;res = Silice, aluminium, titanium, indium-tin oxide\n- D&amp;#xE9;ficience relative en macrophages, que l&amp;#x2019;on peut facilement expliquer avec certains cancers de la moelle myelo-invasifs ou post-allogreffe. LMC puet &amp;#xEA;tre expliqu&amp;#xE9;e soit par l&amp;#x2019;induction de processus auto-immun au GM-CSF ou post allogreffe.\n- L&amp;#x2019;exposition aux poussi&amp;#xE8;re, elle, est plus difficile &amp;#xE0; expliquer. On peut supposer un lien direct de toxicit&amp;#xE9; sur les macrophages des poussi&amp;#xE8;res inspirer. Int&amp;#xE9;ressement, un cas de PA secondaire &amp;#xE0; l&amp;#x2019;exposition &amp;#xE0; l&amp;#x2019;indium-tin oxide &amp;#xE0; d&amp;#xE9;montr&amp;#xE9; un niveau assez important d&amp;#x2019;auto-anticorps au GM-CSF, laissant suppos&amp;#xE9; que ces expositions peuvent &amp;#xE9;galement causer la PA via l&amp;#x2019;induction de processus autoimmuns. \n\n
  12. \n
  13. - \n
  14. - Toux habituellement non-productive, mais expectoration de mat&amp;#xE9;riel g&amp;#xE9;latineux &amp;#x2018;&amp;#x2018;mottoneux&amp;#x2019;&amp;#x2019; possible \n- Collag&amp;#xE9;nose &amp;#x2215; maladies tissus conjonctifs: an&amp;#xE9;mie h&amp;#xE9;molytiques, PMR, colite ulc&amp;#xE9;reuse et granulomatose de Wegner.\n- 2nd &amp;#xE0; la dysfonction des neutrophils. Organismes opportunistes = NOTAMMENT le Nocardia. Les mycobact&amp;#xE9;ries et certains mycoses opportunistes\n
  15. - Cr&amp;#xE9;pitants: peuvent &amp;#xEA;tre absent malgr&amp;#xE9; infiltrats alv&amp;#xE9;olaires\n\n- Typiquement polyglobulie, LDH et hypergammaglobulin&amp;#xE9;mie, mais des niveaux &amp;#xE9;lev&amp;#xE9;s de prot&amp;#xE9;ines du surfactants (SP-A et SP-D) et la pr&amp;#xE9;sence de marqueurs tumoraux CEA, CA 19-9 et SLX sont aussi d&amp;#xE9;crits dans les LBA et le s&amp;#xE9;rum des patients atteints de PA\n\n- Les trouvailles en rouges sont reconnus comme &amp;#xE9;tant des marqeurs s&amp;#xE9;riques de s&amp;#xE9;v&amp;#xE9;rit&amp;#xE9; de la maladie, notamment le CEA et le KL-6.\n\n- Higher levels of KL-6 in both the BAL fluid and blood correlated significantly with higher serum LDH levels, lower PaO2, and a higher alveolar-arterial oxygen gradient \n
  16. - Typiquement, opacit&amp;#xE9;s alv&amp;#xE9;olaires bilat&amp;#xE9;rales et symm&amp;#xE9;trique en distribution &amp;#x2018;&amp;#x2018;batwing&amp;#x2019;&amp;#x2019; dans les r&amp;#xE9;gions moyenne et basales des plages pulmonaires\n\n- Des patrons nodulaires, asym&amp;#xE9;triques et unilat&amp;#xE9;raux sont cependant &amp;#xE9;galement possibles\n\n- Bronchogrammes a&amp;#xE9;riens rares, malgr&amp;#xE9; distribution alv&amp;#xE9;olaire \n\n- Bandelette mince aux contours des diaphragmes et des rebords cardiaques d&amp;#xE9;montrant un sparing des alv&amp;#xE9;oles directement adjacentes &amp;#xE0; ces structures.\n\n- At&amp;#xE9;lectasie segmentale secondaire &amp;#xE0; l&amp;#x2019;obstruction bronchilaire par le mat&amp;#xE9;riel lipoprot&amp;#xE9;in&amp;#xE9;\n\n- \n\n\n
  17. \n\n
  18. - Crazy paving plus pr&amp;#xE9;sent dans les PA auto-immunes (acquises) et les opacit&amp;#xE9;s en verre-d&amp;#xE9;poli sont plus pr&amp;#xE9;sentes dans les PA secondaires\n\n-Crazy-paving is not specific for PAP and can also be observed in patients with the acute respiratory distress syndrome, lipoid pneumonia, acute interstitial pneumonia, drug-related hypersensitivity reactions, and diffuse alveolar damage superimposed on usual interstitial pneumonitis\n\n- Baisse de la DLCO est parfois isol&amp;#xE9;e, et hors de proportion avec la baisse des volumes pulmonaires (plus abaiss&amp;#xE9;e). Elle peut r&amp;#xE9;sulter en hypox&amp;#xE9;mie, notmament &amp;#xE0; l&amp;#x2019;exercice. On se rappelle qu&amp;#x2019;une baisse de la DLCO est rarement assez importante pour causer une hypox&amp;#xE9;mie seul, mais avec une augmentation du d&amp;#xE9;bit cardiaque et une baisse du temps de transit, elle peut causer des hypox&amp;#xE9;mies.\n\n- TFR souvent utilis&amp;#xE9;s pour &amp;#xE9;valuer la s&amp;#xE9;v&amp;#xE9;rit&amp;#xE9; de la maladie et le degr&amp;#xE9; d&amp;#x2019;incapacit&amp;#xE9; du patient\n
  19. - Crazy paving plus pr&amp;#xE9;sent dans les PA auto-immunes (acquises) et les opacit&amp;#xE9;s en verre-d&amp;#xE9;poli sont plus pr&amp;#xE9;sentes dans les PA secondaires\n\n-Crazy-paving is not specific for PAP and can also be observed in patients with the acute respiratory distress syndrome, lipoid pneumonia, acute interstitial pneumonia, drug-related hypersensitivity reactions, and diffuse alveolar damage superimposed on usual interstitial pneumonitis\n\n- Baisse de la DLCO est parfois isol&amp;#xE9;e, et hors de proportion avec la baisse des volumes pulmonaires (plus abaiss&amp;#xE9;e). Elle peut r&amp;#xE9;sulter en hypox&amp;#xE9;mie, notmament &amp;#xE0; l&amp;#x2019;exercice. On se rappelle qu&amp;#x2019;une baisse de la DLCO est rarement assez importante pour causer une hypox&amp;#xE9;mie seul, mais avec une augmentation du d&amp;#xE9;bit cardiaque et une baisse du temps de transit, elle peut causer des hypox&amp;#xE9;mies.\n\n- \n
  20. - Lors du lavage broncho-alv&amp;#xE9;olaire, on effectue &amp;#xE9;galement les cultures pour les diff&amp;#xE9;rentes bact&amp;#xE9;ries et mycoses opportunistes mentionn&amp;#xE9;s plus haut.\n
  21. - Architecture alv&amp;#xE9;olaire g&amp;#xE9;n&amp;#xE9;ralement pr&amp;#xE9;serv&amp;#xE9;e, avec &amp;#xE9;paississement des septa alv&amp;#xE9;olaires\n- Peu ou pas d&amp;#x2019;infiltration de mat&amp;#xE9;riel inflammatoire r&amp;#xE9;actif. Uniquement pr&amp;#xE9;sents sont des macrophages bourr&amp;#xE9;s sur fond du mat&amp;#xE9;riel lipoprot&amp;#xE9;in&amp;#xE9; PAS-positif. Parfois, des cellules g&amp;#xE9;antes peuvent donc &amp;#xE9;tre pr&amp;#xE9;sentes.\n\n\n\n\n
  22. \n
  23. - Haut taux de r&amp;#xE9;mission spontan&amp;#xE9;. Chez asymptomatiques, uniquemment 8% s&amp;#x2019;empirent au follow-up, le reste demeurent soit stable, soit am&amp;#xE9;lioration, tandis que chez les symptomatiques, 25% s&amp;#x2019;empirent.\n- Pour &amp;#xE9;tablir le risque-b&amp;#xE9;n&amp;#xE9;fice des diff&amp;#xE9;rents traitements par rapport &amp;#xE0; la condition m&amp;#xE9;dicale, on a divis&amp;#xE9; la PA en 3 cat&amp;#xE9;gories de s&amp;#xE9;v&amp;#xE9;rit&amp;#xE9;. \n Selon s&amp;#xE9;v&amp;#xE9;rit&amp;#xE9;:\n Asx, avec&amp;#x2215;sans anormalit&amp;#xE9;s physiologiques l&amp;#xE9;g&amp;#xE8;res (l&amp;#xE9;g&amp;#xE8;re &amp;#x2193; DLCO, &amp;#x2193; SaO2 &amp;#xE0; l&amp;#x2019;exercice) \n Sx l&amp;#xE9;gers &amp;#xE0; mod&amp;#xE9;r&amp;#xE9;s (dyspn&amp;#xE9;e* (&amp;#xE0; l&amp;#x2019;effort mod&amp;#xE9;r&amp;#xE9;)) et anormalit&amp;#xE9;s physiologiques (n&amp;#xE9;cessitant O2 tx &amp;#xE0; l&amp;#x2019;exercice)\n Sx mod&amp;#xE9;r&amp;#xE9;s &amp;#xE0; s&amp;#xE9;v&amp;#xE8;re (dyspn&amp;#xE9;e++* (&amp;#xE0; l&amp;#x2019;effort l&amp;#xE9;ger ou au repos)) et anormalit&amp;#xE9;s physiologiques (n&amp;#xE9;cessitant O2 tx au repos)\n\n\n
  24. - Haut taux de r&amp;#xE9;mission spontan&amp;#xE9;. Chez asymptomatiques, uniquemment 8% s&amp;#x2019;empirent au follow-up, le reste demeurent soit stable, soit am&amp;#xE9;lioration, tandis que chez les symptomatiques, 25% s&amp;#x2019;empirent.\n- Pour &amp;#xE9;tablir le risque-b&amp;#xE9;n&amp;#xE9;fice des diff&amp;#xE9;rents traitements par rapport &amp;#xE0; la condition m&amp;#xE9;dicale, on a divis&amp;#xE9; la PA en 3 cat&amp;#xE9;gories de s&amp;#xE9;v&amp;#xE9;rit&amp;#xE9;. \n Selon s&amp;#xE9;v&amp;#xE9;rit&amp;#xE9;:\n Asx, avec&amp;#x2215;sans anormalit&amp;#xE9;s physiologiques l&amp;#xE9;g&amp;#xE8;res (l&amp;#xE9;g&amp;#xE8;re &amp;#x2193; DLCO, &amp;#x2193; SaO2 &amp;#xE0; l&amp;#x2019;exercice) \n Sx l&amp;#xE9;gers &amp;#xE0; mod&amp;#xE9;r&amp;#xE9;s (dyspn&amp;#xE9;e* (&amp;#xE0; l&amp;#x2019;effort mod&amp;#xE9;r&amp;#xE9;)) et anormalit&amp;#xE9;s physiologiques (n&amp;#xE9;cessitant O2 tx &amp;#xE0; l&amp;#x2019;exercice)\n Sx mod&amp;#xE9;r&amp;#xE9;s &amp;#xE0; s&amp;#xE9;v&amp;#xE8;re (dyspn&amp;#xE9;e++* (&amp;#xE0; l&amp;#x2019;effort l&amp;#xE9;ger ou au repos)) et anormalit&amp;#xE9;s physiologiques (n&amp;#xE9;cessitant O2 tx au repos)\n\n\n
  25. - Haut taux de r&amp;#xE9;mission spontan&amp;#xE9;. Chez asymptomatiques, uniquemment 8% s&amp;#x2019;empirent au follow-up, le reste demeurent soit stable, soit am&amp;#xE9;lioration, tandis que chez les symptomatiques, 25% s&amp;#x2019;empirent.\n- Pour &amp;#xE9;tablir le risque-b&amp;#xE9;n&amp;#xE9;fice des diff&amp;#xE9;rents traitements par rapport &amp;#xE0; la condition m&amp;#xE9;dicale, on a divis&amp;#xE9; la PA en 3 cat&amp;#xE9;gories de s&amp;#xE9;v&amp;#xE9;rit&amp;#xE9;. \n Selon s&amp;#xE9;v&amp;#xE9;rit&amp;#xE9;:\n Asx, avec&amp;#x2215;sans anormalit&amp;#xE9;s physiologiques l&amp;#xE9;g&amp;#xE8;res (l&amp;#xE9;g&amp;#xE8;re &amp;#x2193; DLCO, &amp;#x2193; SaO2 &amp;#xE0; l&amp;#x2019;exercice) \n Sx l&amp;#xE9;gers &amp;#xE0; mod&amp;#xE9;r&amp;#xE9;s (dyspn&amp;#xE9;e* (&amp;#xE0; l&amp;#x2019;effort mod&amp;#xE9;r&amp;#xE9;)) et anormalit&amp;#xE9;s physiologiques (n&amp;#xE9;cessitant O2 tx &amp;#xE0; l&amp;#x2019;exercice)\n Sx mod&amp;#xE9;r&amp;#xE9;s &amp;#xE0; s&amp;#xE9;v&amp;#xE8;re (dyspn&amp;#xE9;e++* (&amp;#xE0; l&amp;#x2019;effort l&amp;#xE9;ger ou au repos)) et anormalit&amp;#xE9;s physiologiques (n&amp;#xE9;cessitant O2 tx au repos)\n\n\n
  26. -LBA th&amp;#xE9;rapeutique, th&amp;#xE9;rapie primaire, meilleure r&amp;#xE9;ponse que les autres traitements. Indications pr&amp;#xE9;cises. Tube endotrach&amp;#xE9;al double-lumi&amp;#xE8;re. Ventilation d&amp;#x2019;un poumon et lavage+clapping autrepoumon. 10-15 lavages par poumon. \n- Complications: tube endotrach&amp;#xE9;al mal positionn&amp;#xE9;, salin dans le poumon ventil&amp;#xE9;, hydropneumothorax. \n- 30-40% requierent un seul lavage, sans r&amp;#xE9;cidives. Les autres vont r&amp;#xE9;p&amp;#xE9;ter les lavages aux 6-12 mois. \n- GM-CSF en s&amp;#xE9;rique ou en n&amp;#xE9;bulizer sont parfois utilis&amp;#xE9;. Le dernier demeure exp&amp;#xE9;rimental. Ceci s&amp;#x2019;explique probablement par le fait que la r&amp;#xE9;ponse au GM-CSF est moindre chez ces personnes. 48% on effets symptomatiques et radiologiques b&amp;#xE9;n&amp;#xE9;fiques avec traitements GM-CSF\n
  27. \n
  28. \n
  29. \n
  30. - 6 d&amp;#xE9;c&amp;#xE8;s tous non reli&amp;#xE9;s &amp;#xE0; la maladie pulmonaire\n- mais probl&amp;#xE8;mes d&amp;#x2019;&amp;#xE9;change gazeux r&amp;#xE9;siduels &amp;#xE9;taient pr&amp;#xE9;sents malgr&amp;#xE9; la non-r&amp;#xE9;cidive de la PA.\n
  31. \n
  32. - 6 d&amp;#xE9;c&amp;#xE8;s tous non reli&amp;#xE9;s &amp;#xE0; la maladie pulmonaire\n- mais probl&amp;#xE8;mes d&amp;#x2019;&amp;#xE9;change gazeux r&amp;#xE9;siduels &amp;#xE9;taient pr&amp;#xE9;sents malgr&amp;#xE9; la non-r&amp;#xE9;cidive de la PA.\n