1. Les théories du montage de l’école soviétique
(D. Vertov, S. Eisenstein, A. Poudovkine, L. Koulechov…)
05.12.2012
BAC 1 - Cinéma
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2. L’EFFET KOULECHOV
“L’essence du cinéma doit être recherchée non pas dans les limites du
fragment filmé mais dans l’enchaînement de ces mêmes fragments” (Lev
Koulechov, 1920)
En 1922, Koulechov réalise une expérience : il juxtapose l’image d’un visage
neutre (celui de l’acteur russe Ivan Mosjoukine) avec 3 plans successifs,
chacun faisant naître un sentiment différent : l’appétit, la tristesse et le désir.
3.
4. Eisenstein --> le cinéma non pas comme représentation mais comme « discours
articulé »
-montage métrique
-montage rythmique
-montage tonal
-montage intellectuel
-montage des attractions
Pour Eisenstein : la collision de deux plans donne naissance à leur signification
dialectique. C’est le montage “à coup de poing”.
« de mon point de vue, le montage n’est pas une idée composée de fragments
mis à la suite, mais une idée qui naît du choc entre fragments indépendants »
Le Cuirassé Potemkine (S. Eisenstein, 1925) – visionné au cours
Octobre (S. Eisenstein, 1927)
5. Séq. des marches --> toute la violence ayant eu lieu à Odessa représentée,
condensée en un seul espace
(--> importance symbolique de la mutinerie d’Odessa (1905) dans la
construction du mythe de la révolution soviétique)
Montage de “conflit” :
innocence vs violence
individu (le peuple) vs masse (les soldats)
plongée vs contre-plongée
instinct maternel (féminin) vs discipline militaire (masculin)
…
6. Pour Dziga Vertov (pseudonyme de Denis Kaufman)
choc (rendre le montage transparent!)
collision entre deux images qui donne lieu à des INTERVALLES
Saisir la vie sur le vif
(importance sociale du cinéma documentaire --> la fiction est de la « ciné-nicotine »)
Ciné-œil
(seule l’objectivité de l’œil de la caméra peut saisir la vérité. Caméra supérieure à
l’oeil)
Kino-pravda
(vérité plus profonde qui est révélée grâce aux possibilités offertes par le ciné-oeil:
arrêt sur image, contrechamps, accéléres, ralentis… Restituer le réel de façon plus
complète mais aussi en dévoiler des images inacessibles à l’oeil humain)
7. L’homme à la caméra
(Dziga Vertov, 1929)
(nous n’avons pas eu le
temps de le visionner
cette année)
“Avis aux spectateurs, ce film a été tourné en URSS afin de reproduire des images
de la vie, sans aide de sous-titres, sans l’aide de scénario, sans l’aide du théâtre (un
film sans décors ni acteurs). Ce travail expérimental est destiné à la création d’un
véritable langage international du cinéma sur base de sa séparation complète avec
le langage du théâtre et de la littérature”.