Revue "Radioactif n°17" Juin 2014 Interview menée par Sonia BELKACEM (Secrétaire Générale de l’UNIR). Propos recueillis auprès du Professeur Jean–Michel BARTOLI (radiologue interventionnel, président de la FRI et chef de service de radiologie - Hôpital de la TIMONE - Assistance Publique - Hôpitaux de Marseille). La radiologie interventionnelle est devenue incontournable dans la prise en charge quotidienne des patients. Cependant, malgré des atouts indéniables, elle reste confrontée à des difficultés organisationnelles, socio-économiques et relationnelles non négligeables. Nous faisons le point avec le Pr Jean–Michel Bartoli sur cette problématique qui demeure un enjeu majeur de santé publique. 1. SB : Les demandes d’actes en RI sont en augmentation constante et ce n’est un secret pour personne… A quel volume d’actes correspondent les gestes pratiqués en RI sur le territoire français ? JMB : En 2010, le nombre d’actes de radiologie interventionnelle à visée diagnostique (ponctions, cyto-ponctions) et le nombre d’actes à visée thérapeutique (angioplastie, ablathermie percutanée…) a été évalué à 540 000 gestes sur le territoire français. Depuis cette période, l’activité est en augmentation constante. Dans les enquêtes menées par la SFICV (hors Neuro-radiologie interventionnelle), le nombre d’embolisations recueilli est passé de 11 000 à 19 000 en 3 ans. De plus, nous assistons à une augmentation exponentielle de la mise en place des accès veineux (picc-line, chambre implantable…). Ces quelques actes emblématiques attestent du développement considérable et de la poursuite de l’expansion de la radiologie interventionnelle reseauprosante.fr