Chez l'enfant voyageur, les mousiques sont d'abord responsable de nuisance. Ainsi la surinfection d'une piqûre d'arthropode est l'une des principales dermotosese pédiatriques vues au retour d'un séjour au milieu tropical, lesquelles constituent le premier motif de consultation après un voyage. Mais le moustique est surtout un vecteur, capable de transmettre un certain nombre de maladies infectueuses dont le paludisme, qui représente la principale menace infectieuse pour le voyageur qui se rend sous les tropiques (2), la dengue et le Chikungunya. La prévention personnelle antivectorielle (PPAV) est donc essentielle. Elle repose sur plusieurs mesures dont les plus improtantes sont la moustiquaire imprégnée d'insecticides, la protection vestimentaire avec le prot de vêtement imprégnés d'insecticides et les répusifs cutanés. Ces mesures ont récemment fait l'objet de recommandation pour la pratique clinique. ces recommandations ont été intégrées par le haut conseil de la Santé Publique (HCSP) aux recommandations sanitaires aux voyageurs, document actualisé chaque année en France. Seule l'utilisation des répulsifs chez l'enfant sera évoquée ici. reseauprosante.fr