7. Corpus de 60 articles et rapports ; 567
801 mots - 27 000 mots distincts.
Analyse lexical – occurrence simple
Ce que les spécialistes
écrivent…
Mots Academic Mots Business Mots Government
Technologies 1135 Services 1550 Technologies 1026
Data 792 Data 1030 Innovations 990
Informations 763 Systems 739 Services 885
Sensors 735 Government 660 Projects 681
Services 732 Energy 638 Business 635
Systems 661 ICT 619 Use 619
Network 618 Use 609 Grids 593
Use 570 Business 601 Applications 558
Environment 469 Solutions 593 Network 551
Projects 463 Technologies 591 Energy 539
Infrastructures 427 Informations 576 Communities 522
Social 423 Projects 538 Regions 482
Planning 423 Network 506 Public 480
Research 412 Management 481 Environment 469
Initiatives 385 Mobile 478 Data 442
Innovations 373 Infrastructures 467 Informations 439
Government 363 Public 461 Systems 435
ICT 356 Environment 398 Infrastructures 431
Communities 333 Open 363 Research 419
Applications 328 Buildings 363 Users 402
8. La « smart city » un projet appuyé sur
4 dimensions
8
ville numérique
ville intelligente
ville sensible
Ouvert
ville ouverte
14. 14
Une ville intelligente est une ville dans laquelle les
opérateurs urbains (citoyens, organisations, entreprises
privée, etc.) sont en capacité de développer et de
mobiliser leurs compétences spatiales (numériques) de
manière à gérer efficacement leur spatialité. En d’autres
termes, une Smart City est surtout une « Spatially
Enabled City », une « ville spatialement habilité ».
15. 15
Les concepts de Kuhn (2012) Les compétences spatiales de Lussault (2009)
Where, Location, Local, Scale,
Areas, Space, Place, Spatial
17. 17
ville numérique
Arrimer les modèles
• Digital Earth, IDG, bigdata, 3D
• La « ville numérique » c’est:
– Infrastructures multiples connectées (liées aux
différentes composantes de la ville : transport,
foncier, BIM, etc.) ;
– basées sur des plateformes technologiques
ouvertes et participatives,
– capables de répondre aux besoins de différents
publics (citoyens, entreprises privées,
organisations publiques, etc.).
Bonjour à toutes et tous, et un grand merci d ’ être parmi nous aujourd ’ hui. Les villes occupent aujourd ’ hui environ 2% de la surface planétaire, c ’ est assez peu. En revanche près de 50% de la population mondiale est urbaine; si l ’ on se fie aux dernières prévisions des Nations Unis, ce chiffre pourrait avoisiner les 80% d ’ ici 2050 et c ’ est l ’ équivalent de 7 villes de la taille de Manhattan qui pourraient être construites annuellement d ’ ici 2050. Les villes consomment 75 % de l ’ énergie totale consommée sur le planète; et elles sont responsables de près de 80% des rejets en Co2. Ces dynamiques urbains ne sont pas stables bien au contraire, à l ’ échelle planétaire elles croissent.
Avant tout, juste quelques mots à propos des débats et controverses qui se sont construits atour de cette question des villes intelligentes, des smart cities. Certains à juste titre reprochant au concept de n ’ être qu ’ un prétexte marketing orchestré par les géants des TI, lesquels y voient LE marché des 2) prochaines années et tentent d ’ imposer les Infrastructures technologiques numériques comme le socle des infrastructures urbaines modernes (ce qui n ’ est pas faux). La question du marketing territorial est aussi enjeux alors que les classement et prix internationaux se multiplient. Mais je crois que ce débat est surtout l ’ occasion de repenser sans doute d ’ une manière systémique la question de l ’ urbain et de l ’ urbanité.
Non seulement les contextes urbains sont multiples et variés, mais la nature des solutions proposées l ’ est aussi… on assiste à une multiplication des acronymes et peu ou pas de consensus… mais un intérêt certain, pour la première fois de son histoire le prix TED est allé en 2012, non pas à une personne, mais à une idée… City 2.0…
Que disent les spécialistes du domaine lorsqu ’ ils écrivent à propose des « smart cities »? Quels sont les concepts sous-jacents? Les composantes importantes qui nous aideraient à mieux comprendre de quoi on parle? Pour répondre à cette question Boris Merisckay, Benogo Kamara et moi même avons réalisé une petite études à partir d ’ un corpus d ’ une soixantaine de documents récents (14 articles de journaux scientifiques de différents domaines, études et rapports réalisés par des entreprises privées (23) ou des organisations locales (23)). Un corpus de 567 801 mots (27 000 mots distincts). Nous nous sommes livrés à une petite analyse lexicale très simple (l ’ étude se poursuit actuellement). Le noyau (rouge) : réseau, social, infrastructure, environnement, usage, politique, norme, accès, partage, projet, initiative, système, aire L ’ écorce (verte), en particulier: information, technologies, collaboration, plateforme, acteurs, ouvert, public, données, espace, gestion, gouvernement, applications Mais, aussi des spécificités - Académique: capteurs, aménagement, localisation, gouvernance, connaissances, et évidemment recherche et université Collectivités : participation, innovation, utilisateurs, régions, grid Entreprises TI: mobile, solution, services, eau, transport, énergie, batiment
Je ne rentrerais pas ici dans le détail de l ’ analyse lexicométrique (en particulier les analyses en cours de coocurrence et de distance sémantique, etc…), mais les premiers résultats partiels mettent déjà en évidence que la Smart City demeure encore et surtout un projet en développement qui vise en particulier à: (1) exploiter de manière efficace une infrastructure basée sur les technologies de l ’ information et de la communication, les réseaux, les capteurs, et les données afin d ’ optimiser les opérations « routinières », ce que certains auteurs nomment le système d ’ exploitation (OS) de la ville ; ce que l ’ on peut nommer la ville numérique (digital city) (2) développer des modes de gouvernance ouvert favorisant la diffusion et l ’ accès aux services/données ouverts, basés sur la collaboration et le partenariat et visant à améliorer l ’ efficacité des services offerts à la population, en particulier dans les domaines de l ’ énergie, de l ’ eau et des transports; la ville ouverte en quelque sorte (open city) (3) construire les conditions d ’ émergence de formes de citoyenneté urbaine actives, fondées sur un engagement participatif de tous les acteurs; c ’ est la ville intelligence, le capital ou l ’ infrastructure social (intelligent city), (4) fabriquer des lieux urbains vivants et vivables dans un soucis d ’ innovation urbaine et en phase avec les sens urbaines, la ville vivante ou ville sensible (senseable city).
La ville intelligente se comprend donc comme une ville dans laquelle les technologies de l ’ information et de la communication se fondent avec les infrastructures urbaines traditionnelles, une ville dans laquelle le numérique devient véritablement consubstantiel à la matérialité urbaine de manière à ce que se construisent les conditions favorables à l ’ engagement de tous les opérateurs urbains dans des processus d ’ innovation sociale. Au fond si les villes sont de plus en plus intelligentes, en exploitant plus efficacement les infrastructures technologiques, c ’ est moins parce que ces dernières augmentent leur capacité à automatiser des fonctions de régulation routinière au service des personnes individuelles, des bâtiments, des systèmes de circulation et de transport. Mais bien parce que ces technologies, dans le jeu de recomposition sociale et spatiale auquel elles contribuent, participent d ’ une montée en puissance des capacités de compréhension, d ’ analyse et de planification de la ville de manière à en améliorer l'efficacité, l'équité et la qualité de vie pour ses citoyens, en temps réel, ou en tout cas dans des pas de temps compatibles avec les phénomènes ou la natures des services. Pas seulement parce que la technologie le permet mais parce qu ’ aujourd ’ hui tout va beaucoup plus vite. Une ville ne doit pas simplement son intelligence à son instrumentation lequel est le domaine des entreprises de TI qui fournissent le matériel et les logiciels détaillés pour constituer le système d'exploitation de la ville intelligente, mais bien plus à la façon dont cette instrumentation ouvre de nouvelles perspectives pour repenser les formes d'organisation sociale, les modes de gouvernance, mais aussi les processus de fabrication d'espaces urbains innovants.
Précisément la fabrication d ’ espace urbain est le fruit des opérateurs sociaux (les citoyens, associations, les organisations et services, les entreprises…) lesquels élaborent, gèrent leur relation avec/dans l ’ espace ainsi que leur inter-relation mutuelle dans l ’ espace en développant un ensemble d ’ actions spatiales. C ’ est bien cet ensemble d ’ actions que nos collègues Jacques Lévis et Michel Lussault nomment la spatialité (individuelle ou collective). Pour mener à bien ces actions, les opérateurs en questions mobilisent des compétences spatiales (je vous renvoie aux ouvrages de mon ami Michel Lussault, qui d ’ ailleurs fut grand témoin des rencontres SIG la Lettre il y a quelques années), dont les cinq basiques suivantes : Compétences des métriques : gérer les déplacements, les distances Compétence de placement : trouver la « bonne » place Compétence scalaire : mettre en perspective, relativiser, comparer Compétence de découpage : délimiter les zones dans l ’ espace Compétence de franchissement : passer les barrières Compétence de localisation sociale, localiser les réalités sociales, jouer avec Mais le contexte d ’ exercice de ces compétences est en mutation profonde dans le contexte social et technologique actuel, dans la ville intelligente.
Précisément, ce contexte social et technologique des villes (des pays dits développés au moins) est caractérisé par le triple jeu de: la dématérialisation de la société, la société du numérique ; l ’ ère de la géolocalisation globale, mon espace personnel mis en scène et il relate du local une vision du global (Le développement du Geoweb et de la géolocalisation) ; et l ’ importance de la socialisation numérique (les médias et réseaux sociaux, la géocommunication).
Ces transformation ne sont pas sans conséquences sur les formes de spatialités évoquées plus haut… La dématérialisation des relations sociales et spatiales et la géocommunication en particulier sont à l ’ origine de formes spatialités numériques qui relèvent d ’ avantage des registres de l ’ inter-spatialité. On parle d ’ inter-spatialité lorsque les actions spatiales des individus ou des groupes mettent en interaction des espaces différents. On note trois cas de figures les plus courant: Les interfaces lorsque les interactions entres espaces sont assurées par le contacts de limites communes, et dans le cas par exemple d ’ hybridation entre épaississement numérique et matérialité urbaine les interfaces (cartographiques, mais pas seulement, l ’ écran d ’ un ordinateur, d ’ une tablette, d ’ un téléphone) s ’ imposent comme des composantes essentielles de la spatialité Les emboitements lesquels sont en général assurés par des changements (des sauts) d ’ échelle Mais la spatialité numérique est le plus souvent un cas de co-spatialité, le cas ou les interactions entre espaces sont assurées par des commutateurs, les cas ou deux espaces mis en relations occupent la même étendu, partage la même localisation, une forme particulière d ’ égalité spatiale. On dépasse l ’ hybridation, il y a consubstantialité entre numérique et matérialité, si bien que l ’ on assiste à un empilement d ’ espaces, une superposition temporelle de lieux occupant la même localisation par exemple. Nous avons tous des exemples concrets de ces situations. C ’ est le cas de ce couple distant physiquement mais dont l ’ interface (skype par exemple) crée une situation d ’ interspatalité. C ’ est le cas de Tom me demandant systématiquement lorsque nous échangions par face time d ’ allé sur Killian Court au prétexte qu ’ il aimait bien être là avec moi, alors qu ’ il était à la maison à Québec, un instant intense de co-spatialité.
Batty et al. (2012) plaident pour la formalisation d ’ une science des smart cities. Tout en reconnaissant l ’ importance que doivent y jouer les technologies de l ’ information et de la communication (ICT), ils précisent néanmoins que la capital humain est décisif pour l ’ intelligence des villes. Ce capital humain c ’ est l ’ intelligent city, the social infrastructure, celle qui représente la capacité à utiliser de manière efficiente les infrastructures physiques et informationnelles, la digital city en particulier. Compte tenu du caractère décisif de la dimension humaine d ’ une part et du rôle structurant des spatialités de l ’ autre, je vous propose l ’ hypothèse suivante : L ’ intelligence d ’ une ville se mesure essentiellement dans sa capacité à faire émerger les conditions favorables pour que les opérateurs urbains (citoyens, organisations, entreprises privée, etc.) s ’ engagent activement dans des dynamiques d ’ innovation socio-spatiales. Pour cela, il est essentiel que ces derniers soient en capacité de développer et de mobiliser des compétences spatiales (numériques) de manière à gérer efficacement leur spatialité. En d ’ autres termes, une Smart City est surtout une « Spatially Enabled City », une « ville spatialement habilité ».
La méta analyse que j ’ évoquais plus haut offre quelques signaux positifs. Il semble y avoir résonnance entre les concepts les concepts spatiaux de Where, Location, Local, Scale, Areas, Space, Place, Spatial qui émergent de manière centrale des trois groupes du corpus et d ’ une part les compétences spatiales de Michel Lussault, mais aussi avec certains des concepts spatiaux fondamentaux de Werner Kuhn (développés récemment dans un article de IJGIS). Cette résonnance ne peut bien entendu pas être interprétée comme une démonstration stricte de la validité de l ’ hypothèse énoncée. Ces concepts ne sont pas explicitement évoqués comme des compétences associées aux acteurs urbains, mais plutôt comme des variables déterminantes des dynamiques des Smart Cities et de leur capacité d ’ intelligence spatiale. En revanche, les citoyens sont considérés comme des embrayeurs de premier ordre des Smart Cities. Certains auteurs affirment qu ’ ils sont l ’ intelligence des villes. Si une ville intelligente (du latin « intelligentare « ) est une ville apte à comprendre (voir anticiper) les évènements qui se produisent sur son territoire et à y réagir de manière appropriée, dans un temps compatible avec l ’ événement, alors les citoyens sont appelés à jouer un rôle essentiel dans cette intelligence. Non seulement, parce que: leurs pratiques, leurs choix et stratégies spatiales en termes de mobilité, de consommation et de fabrication des espaces urbains (leur spatialité en somme) ; leur capacité à diminuer leur l ’ impact individuel, à mieux gérer leurs mobilités et leurs (géo)traces par exemple, sont fondamentaux dans la capacité d ’ innovation des urbanités hypermodernes (Marzlof). Mais également, parce que leur rôle souvent évoqué de capteurs actifs en fait les principaux opérateurs des dispositifs de sondage de la face cachée des lieux urbains et de captation du sens de ces lieux. Les citoyens (individus ou groupes) détiennent en effet les clés de l ’ intelligence urbaine et en sont les principaux moteurs de compétitivité. Pour ce faire les citoyens et avec eux l ’ ensemble des acteurs urbains doivent être en mesure de mobiliser les connaissances géospatiales. Ils doivent être conscients de leur localisation, des ordres de grandeurs de leur ville, des échelles et des relations (de causalité) qui peuvent exister, non seulement entre les évènements et composantes des structures géographiques de la ville, mais aussi entre leurs propres actions locales individuelles et les dynamiques urbaines globales. Ce citoyen spatialement habilité, c ’ est aussi et surtout un citoyen capable de prendre conscience que son engagement social dans la ville est indissociable d ’ une maitrise de son engagement spatial, et par conséquent d ’ une capacité à mobiliser les « outils technologiques » et les concepts informationnels de l ’ intelligence géospatiale.
L ’ intelligence géospatiale combine les concepts fondamentaux de l ’ information géographique avec les capacités offertes par les outils de géolocalisation et d ’ analyse spatiale de manière à mettre à jour des relations entre des personnes, des objets ou encore des phénomènes basées sur leur position géographique. L ’ objectif consiste à détecter de nouvelles opportunités et par ricochet à prendre des décision plus éclairées (plus pertinentes). Un autre objectif important de l ’ intelligence géospatiale est de permettre la représentation d ’ information suivant une large variété de dimensions, et ainsi ouvrir la possibilité de découvrir des tendances ou des développer des modèles non anticipés. L ’ intelligence géospatiale offre donc non seulement un appui au développement et à la mise en opération du concept de ville intelligente, mais également un support d ’ habilitation spatiale pour l ’ ensemble des opérateurs urbains.
L ’ intelligence géospatialel constitue un support assez direct à cette dimension de la ville intelligente. Déjà investit par les grand jouer de la géomatique… C ’ est même sans doute aujourd ’ hui le principal champ d ’ application de fournir non seulement des composantes de l ’ infrastructure technologique de la ville intelligente (capteurs, applications webs et mobiles (y compris pour l ’ analyse et la visualiation des big data…) ; mais aussi de l ’ infrastructure informationnelle (à travers le concepts d ’ infrastructure de données géospatiales: normes, mécanismes d ’ interopérabiltés, etc par exemple, certains travaux portent d ’ ailleurs sur ce thème particulier) La transposition du concept de digital earth (modèle 3d) à celui du digital city est en cours et les acteurs du monde géospatiales y jouent déjà un rôle majeur (mais il ne sont pas seuls)…
Le rôle de l ’ intelligence géospatiale dans cette dimension de la ville intelligente est lui aussi assez explicite. En particulier en ce qui concerne les dimensions participative et transparente. Participation: Géocollaboration, SIG participatif, Geoweb Transparence : Cartographie dynamique, multimédia, analyse spatiale… Diffusion, accès (plateformes d ’ échanges), qualification, métadonnées, interface mobile Coopération: IDG, normes
Le crowdsourcing et les VGI, incluant les location-based social network, s ’ imposent aujourd ’ hui comme des sources de données géospatiales de première importance pour prendre le pouls d ’ une ville. Les citoyens urbains connectés, véritables capteurs actifs, ont la capacité de contribuer encore plus efficacement à l ’ intelligence spatiale des villes ; ils ont le potentiel de véritablement contribuer à une science citoyenne de la ville. Pour ce faire, l ’ intelligence géospatiales offrent en particulier trois types de supports potentiels. La conception de solutions technologiques portables de géolocalisation centrées sur l ’ individu et associant des interfaces à l ’ utilisateur plus conviviales pour favoriser la prise en main des technologies de captation. Des méthodes de validation et de qualification des VGI permettant d ’ en assurer la cohérence et l ’ intégration harmonieuse dans les SDI municipales par exemple et le plateformes de partage.. Des approches pédagogiques pour accroître le compétences spatiales des citoyens et les doter de capacités avancées de spatial thinking leur permettant non seulement de collecter et de diffuser des données géospatiales, mais aussi de participer à leur analyse et d ’ apprendre.
Une Smart city est aussi un tissu urbain vivant en reconstruction permanente (capable de s ’ adapter aux changements). Cette dimension live cityde la smart city, le Oxford Programme for the Future of Cities parle même de flexible city, trouve elle aussi un point d ’ appui efficace sur l ’ intelligence géospatiale et en particulier sur le Geodesign. Carl Steinitz (Harvard Graduate School of Design) considère que le geodesign c ’ est la « Geography by design ». En fait le geodesign n ’ est pas nouveau sur le plan des concepts, mais s ’ inscrit dans une dymanique relancer el 2008 par le NCGI suivi depuis 2010 par les Geodesign summits. Mike Flaxman (MIT) définit le Geodesign comme un ensemble de techniques et de technologies supports pour l ’ aménagement suivant un processus intégré, incluant la conception de projet, l ’ analyse, les spécification de design, la participation et collaboration, la création, les simulations et évaluation. L ’ idée est d ’ associer méthode de conception et de planification ; la création de propositions de design avec des simulations d'impact informées par des contextes géographiques