1. L’entreprise « Sivva » et les
bonnes pratiques..
Projet Structure organisationnelle
Élaboré par :
Mariem SELLAMI & Feryel ABIDI
Proposé par:
Dr. Fatma chichti
2. PLAN
Introduction
L’agence de veille : « Sivva »
Article: «Mise en place d'une structure
d'intelligence économique : bonnes pratiques et
points de vigilance »
Conclusion
4. Les entreprises et les institutions doivent acquérir de la
connaissance pour maintenir leur compétitivité,
être réactives face aux opportunités du marché et
surtout proactives afin d’anticiper les risques d’incertitude
liés à leurs secteurs d’activité sur le web.
6. I. PRÉSENTATION DE
L’ENTREPRISE
• Fondée à Bordeaux en 2012 par Loïc Smyrnoff-Bodin,
SIVVA (Stratégies Internet et Veille à Valeur
Ajoutée)est une agence spécialisée dans les
Systèmes de Veille sur mesure, la Veille Stratégique et
les processus d’Innovation.
• Mené par la volonté de contribuer activement au
développement économique, elle a pour objectif
de donner les clés aux jeunes entrepreneurs pour que
leur business décolle.
7. Les
accompagner
dans le succès
de leur
business
Offrir un
environnement
favorable
Faciliter leur
démarche
Innover
Ainsi, Sivva , propose aux entreprise des services variées :
8. • La veille stratégique peut à son tour être décomposée en plusieurs types de
services afin de s’adapter à chaque entreprises et en fonction de ces priorités. La
veille stratégique comprend, par exemple, la veille :
• Législative,
• Concurrentielle,
• Technologique,
• Commerciale.
• Veille en e-réputation ..
II. VEILLE STRATÉGIQUE
9. 1. Prestations de Consulting, Conseil et Formation dans la mise en place et la
Gestion de Systèmes de Veille (le détail de nos offres de formations sera bientôt
disponible en ligne).
2. Prestations de Développement Spécifique et/ou Mise en place
d’outils informatiques de gestion de l’information qui peuvent être accompagnées
de formations liées.
3. Prestations de Veille Stratégique « clés en main ». Une veille optimale consiste à
suivre et exploiter l’ensemble des informations stratégiques de l’entreprise. Elle
améliore la compétitivité de l’entreprise, assure sa pérennité, lui permet de capter de
nouveaux marchés, favorise l’innovation et la créativité …
10. • une fois par semaine un rapport vous sera fourni (suivant l’option choisie) sur les différentes
actions de vos concurrents (nouveau produits, changement de prix, action marketing, levée de
fonds, etc…)
• Cette veille vous permettra d’identifier vos concurrents, élargir et préciser vos informations grâce
à la possibilité d’effectuer une analyse financière de vos concurrents et par conséquence
améliorer votre performance.
Veille
Concurrentielle
• Une fois par semaine, un rapport permet à l’entreprise de connaître les différentes actions de ses
concurrents , les brevets, les nouvelles pistes technologiques, les nouvelles technologies utilisées
par les entreprises qui l’entourent, ou encore l’actualité d’une technologie ciblée, sa méthode
d’appropriation et le positionnement de l’entreprise face à celle-ci en détaillant les opportunités et
les menaces qu’elle représentent
Veille
Technologique
• Ce service de veille législative vous permettra de connaître l’ensemble toutes les actualités grâce
à un mail qui vous est envoyé quotidiennement telles, les lois, les actualités des conseils
régionaux…etc.
• Vous aurez également, la possibilité de suivre l’actualité autour d’une profession ou encore d’un
ordre professionnel.
Veille
Législative
11. • Les spécialistes réalisent une veille d’E-réputation en vue de suivre l’image de
l’entreprise en ligne.
• Ainsi, ils les alertent en cas de problème et les proposent des rapports détaillés cernant
le problèmes existants d’une part, et des solutions adaptées d’autre part.
1. Quels réseaux choisir ?
2. Comment se comporter (analyser votre écosystème digital, identifier vos
influenceurs ..)?
3. Comment augmenter son chiffre d’affaires ?.
III. E-RÉPUTATION
12. IV. INTELLIGENCE
ÉCONOMIQUE
SECTORIELLE
• Les spécialistes de Sivva en IE
sectorielle élaborent un processus
itératif d’IE pour des organisations
de tous secteurs d’activité :
(textile, bâtiment, cosmétique, haut
technologie…)
13. • Il s’agit d’un outil de veille, ayant pour vocation de
fournir des résultats pertinents bien ciblés permettant
ainsi de :
1. L’agrégation en temps réel des données en
provenance d’Internet y compris, si l’option est
activée, des réseaux sociaux.
2. La gestion des informations. Organisée et claire,
les données sont catégorisés et archivés dans votre
espace personnel
3. La spécialisation. La gestion des options et des
sources d’information permet de générer une veille
spécialisé par métier (informatique, scientifique,
législative, médicale, commerciale, concurrentielle,
…)
1. SIVEILLE
https://www.youtube.com/channel/UC8
zRVUS-wYiQlldKM95SA2A
14. L’ARTICLE :
« MISE EN PLACE D'UNE STRUCTURE
D'INTELLIGENCE ÉCONOMIQUE :
BONNES PRATIQUES ET POINTS DE
VIGILANCE »
Renaud EPPSTEIN , Clément PAOLI
15. I. LE CONTEXTE
GÉNÉRALE
• Cet article est écrit dans le cadre d’une expérience menée au sein d’un groupe
français de l'industrie des services informatiques en vue de créer une structure
d'intelligence économique .
• Dans ce sens, la démarche adopté a été fondée sur le fait de tester l’application de
la norme expérimentale AFNOR afin d’en valider le contenu à la lumière de sa mise
en œuvre dans cette entreprise.
• Cependant, la norme AFNOR ne couvre pas les impacts organisationnels et
sociaux générés au sein de l'entreprise ; d’où la nécessité de proposer des règles
complémentaires qui vont faciliter l’application de cette dernière.
16. II. LA NORME AFNOR
• Dans un contexte économique mondialisé, les entreprises sont appelées à faire face
à un environnement concurrentielle de plus en plus turbulent.
• A cet effet, l’AFNOR (Association Française de Normalisation )a développé une
norme pour la réalisation de "Prestations de veille et prestations de mise en
place d'un système de veille".
17. • Ainsi, cette norme (baptisée XP X 50-053) a pour principaux objectifs de :
1. Faciliter la relation entre le prestataire interne ou externe à l'entreprise et
le client par une terminologie commune, un descriptif de l'offre, une
clarification des rôles ou des engagements respectifs.
2. Contribuer à une amélioration de la qualité des prestations
18. • La norme AFNOR propose une démarche de mise en place d'un système de veille
en 10 étapes.
-1-
Sensibilisation
2-
Prise de
connaissance de
la situation
-3-
Définition des
enjeux
-4-
Traduction en axes
de veille
-5-
Diagnostic de
l'organisation et
des pratiques
-6-
Recensement des
sources
-7-
Évaluation des
écarts
-8-
Recommandations
-9-
Mise en place
-10-
Accompagnement
19. 1ère étape :
Sensibilisation
Le prestataire informe et
explique les enjeux, la
démarche de mise en
place et les exigences de
la veille afin de susciter
l'adhésion des personnes
concernées.
2ème étape :
Prise de connaissance de
la situation
Lors de cette phase le
prestataire doit
comprendre les métiers,
les produits et services,
l'organisation et la
culture de l'organisme
bénéficiaire.
3ème étape :
Définition des enjeux
Le prestataire doit
appréhender
l'environnement et les
enjeux majeurs de
l'organisme à court,
moyen et long terme.
20. 4ème étape :
Traduction en axes de veille
A partir de l'ensemble des
informations recueillies dans
l'organisme, le prestataire
établit une typologie des
besoins en terme de veille et
propose un ensemble de
sources d'information
susceptibles de contenir des
éléments de réponse à ces
besoins.
5ème étape :
Diagnostic de l'organisation
et des pratiques
Le prestataire identifie,
recense et analyse les
processus informationnels et
décisionnels en vigueur
dans l'organisme.
6ème étape :
Recensement des sources
Parallèlement, le
prestataire dresse une
typologie des sources
d'information utilisées
dans ces processus.
21. 7ème étape :
Évaluation des écarts
• A partir de l'analyse de la
situation actuelle et des
axes de veille identifiés,
on évalue en terme de
moyens, de coûts et de
temps les changements
nécessaires.
8ème étape :
Recommandations
• Le prestataire prescrit ses
recommandations en
terme de sources
d'informations, d'outils, de
méthodes et
d'organisation
nécessaires à
l'accomplissement des
objectifs fixés par les
axes de veille identifiés.
9ème étape :
Mise en place
• Le prestataire aide au
déploiement du système
de veille proposé.
22. 10ème étape :
Accompagnement
Le prestataire apporte son soutien à la mise en
œuvre concrète et opérationnelle, ainsi qu'à
l'évolution du système proposé sur des thématiques
de l'organisme.
23. III. LES BONNES
PRATIQUES
• Ils ont été créer en vue de combler les carences marquées dans l'application du processus
décrit dans la norme .
• Ainsi, ces "bonnes pratiques" visent à préciser certaines conditions de la mise en œuvre
opérationnelle du processus de création d'une structure d'intelligence économique pour la
mener à bien.
• En outre ces dernières mettent l’accent sur :
1. Les fonctions et attributs d'une structure d'intelligence économique
2. Les principaux freins au développement de cette structure
3. L'importance du système d'information dans un dispositif d'intelligence économique
4. Les moyens nécessaires à sa mise en œuvre
24. LA 1ÈRE ÉTAPE : LA
SENSIBILISATION
Un ciblage
pertinent
Un projet
partagé
Un
changement
accompagné
1. Une étude approfondie de la problématique de l'entreprise,
de ses réels et principaux enjeux, des axes de veille à
développer est à conduire en parallèle.
2. L’implication de l'ensemble des structures opérationnelles
concernées : la direction marketing, le service recherche et
développement, la direction commerciale, la direction de la
communication, qui sont déterminantes pour le succès et le
développement du dispositif.
3. La nécessité de prévoir et mettre en place un
"accompagnement" au changement, de prendre la mesure
des effets possibles et de prévenir les éventuels
dysfonctionnements et/ou résistances engendrés par ces
changements.
25. • Interpréter convenablement l'organigramme de l'entreprise et, au-delà des fonctions,
• Identifier les personnes investies d'un vrai pouvoir de décision ou d'influence
identifier les acteurs qui pourraient s'avérer bloquants.
Une bonne
appréhension de
l'organigramme
fonctionnel réel
• Cette phase permet d'appréhender la réalité de l'infrastructure de communication
existante (Intranet) et de vérifier que des pratiques d'intelligence économique
pourront correctement être diffusées et appliquées.
Une vérification
du potentiel du
système de
communication
en place
• La "prise de connaissance de la situation" a pour enjeu la justesse du diagnostic à
poser en phase suivante et, à ce titre, influence directement la réussite l'opération.
Un diagnostic erroné ou incomplet conduit en à de mauvaises préconisations.
Quelle que soit donc la durée de cette tâche, il convient de la mener jusqu'à ce que
l'analyse semble complète.
Une analyse
menée à son
terme
LA 2ÈME ÉTAPE :
PRISE DE CONNAISSANCE DE LA
SITUATION
26. 3ÈME ET 4ÈME ÉTAPES :
DÉFINITION DES ENJEUX ET
TRADUCTION EN AXES DE VEILLE
Une communication interne méthodique
• Il faut que la cellule de veille soit prévenue des évolutions
de l'entreprise dans laquelle elle intervient pour qu’elle
anticiper les nouveaux besoins et de répondre aux nouvelles
attentes.
• Une structure de veille mène donc, en permanence, des
actions de communication interne pour rappeler à chacun
l'importance de la circulation de l'information dans le
processus adopté, et, parallèlement, doit s'efforcer de se
constituer un réseau relationnel informel performant en
interne.
Une mutualisation de l'information
• Il est du ressort de la structure d'intelligence
économique d'organiser un fonctionnement
centralisateur de capitalisation et de
mutualisation de l'information.
• Son rôle est donc de donner aux entités
opérationnelles les moyens d'une réelle
gestion des ressources documentaires.
27. •Il est nécessaire, lorsqu'on définit les
contours d'une solution logicielle qui
semble adaptée, de proposer une
phase de test et de validation sur des
problématiques concrètes de chacun
des acteurs, afin de valider par un
déploiement progressif la solution mise
en œuvre.
•Le veilleur est là pour structurer,
homogénéiser, décupler, les facultés de veille
des experts afin que ceux-ci puissent se
consacrer à l'analyse de l'information.
•Il faut ainsi évaluer les pratiques existantes de
veille afin que le processus proposé (à l'aide
des outils et des méthodes mis en œuvre)
prenne en compte les changements et que les
répercutions soient les plus faibles possibles
dans les pratiques de l'expert.
•Il est parfois nécessaire de conduire une
longue enquête auprès de nombreux
intervenants pour relever des besoins qui,
pris individuellement, ne semblent pas
prioritaires à chaque entité mais qui sont
dans les faits redondants et donc
essentiels en fin de compte.
• Il est important, lors de la phase
de sensibilisation, de présenter
et de valoriser l'outil de veille
comme vecteur de "promotion"
pour les bénéficiaires
-1-
Une juste
appréciation des
besoins
-2-
Un recoupement
systématique des
informations
-4-
Une phase de
test individuelle
puis collective
-3-
Une évolution
sans révolution
5ÈME, 6ÈME ET 7ÈME ÉTAPE :
RECENSEMENT DE L'EXISTANT ET
ÉTUDE DES BESOINS
•Il est important, lors de la phase de
sensibilisation, de présenter et de valoriser l'outil
de veille comme vecteur de "promotion" pour les
bénéficiaires
•Il est parfois nécessaire de conduire une longue
enquête auprès de nombreux intervenants pour
relever des besoins qui, pris individuellement, ne
semblent pas prioritaires à chaque entité mais qui
sont dans les faits redondants et donc essentiels en
fin de compte.
•Il est nécessaire, lorsqu'on définit les contours
d'une solution logicielle qui semble adaptée, de
proposer une phase de test et de validation sur des
problématiques concrètes de chacun des acteurs,
afin de valider par un déploiement progressif la
solution mise en œuvre.
•Le veilleur est là pour structurer, homogénéiser,
décupler, les facultés de veille des experts afin
que ceux-ci puissent se consacrer à l'analyse de
l'information.
•Il faut ainsi évaluer les pratiques existantes de
veille afin que le processus proposé (à l'aide des
outils et des méthodes mis en œuvre) prenne en
compte les changements et que les répercutions
soient les plus faibles possibles dans les
pratiques de l'expert.
28. 8ÈME ÉTAPE : RECOMMANDATIONS
• A ce stade, il faut indiquer dans quel environnement la structure doit opérer.
• Ainsi, il faut préciser les différentes modalités de mise en œuvre, et pour cela clarifier
quelques points tels :
La cellule de veille opère-t-elle de manière centralisée ou dispose-t-elle de plusieurs
antennes ?
A qui rapporte cette structure de veille dans l'organigramme et qui en assure la tutelle
?
29. • Cette donnée procède d'un choix, délivre un message et positionne la structure dans
l'organigramme en clarifiant ses objectifs et missions
(a-t-elle pour vocation d'analyser de l'information, de mutualiser les ressources
informationnelles de l'entreprise, de piloter en partie le système d'information, de préserver
et de sécuriser le patrimoine informationnel… ? )
• Cette phase est par conséquence fondamentale quant au rôle et statut de la structure de
veille dans l'organisme.
30. 9ÈME ET 10ÈME ÉTAPE :
MISE EN PLACE ET
ACCOMPAGNEMENT
Une
présence
marquée et
remarquée
Une structure
productive
Une entité
partagée et
ouverte
Cette structure doit exister et être visible dans le dispositif
informationnel de l'entreprise : faire communiquer d’une façon claire et
précise ses objectifs, ces moyens et les résultats procurés.
Cette communication a pour objectif de montrer la compétence et la mise au
service de l'intérêt collectif de cette structure.
Puisqu'il est difficile d'estimer la valeur produite par une structure de veille,
il faut que celle-ci puisse facturer certains de ses services (traitement de
thématiques, création de dossiers de synthèse, formation interne aux
nouveaux médias de communication / aux sources d'information / à
Internet).
un outil de pilotage à différents niveaux de l'entreprise.
Elle propose ses services et met ses outils et ses compétences à la
disposition de l'ensemble des directions potentiellement intéressées
(directions marketing, structures de R&D..)
32. La veille est une assurance pour l'entreprise, elle lui permet
de gagner de l'argent et surtout de ne pas en perdre.
"L'ignorance coûte plus chère que l'information"
J.F.KENNEDY.