Discours presidente du college des femmes de la CPF
1. MOT DE LA PRESIDENTE DU COLLEGE DES FEMMES DE
LA CPF
Monsieur le Président du ROPPA,
Monsieur le Président d’honneur du ROPPA,
Madame la Présidente du Collège régional des femmes,
Mesdames les Présidentes de collèges nationaux des
plateformes du ROPPA,
Messieurs les Présidents et représentants de collèges des
jeunes,
Mesdames et messieurs,
Chers Participantes et participants,
2. C’est avec un immense plaisir et une grande joie que je
prends la parole pour vous souhaiter la bienvenue comme
l’avait fait avant moi le président de la CPF.
Je commencerai mes propos par nous souhaiter une bonne
journée des femmes, comme vous le savez, cette réunion
des femmes se tient le 08 mars qui a été déclarée journée
internationale de la femme.
Je pense que toutes les journées de l’année, sont des
journées de la femme, mais comme une journée nous a
été dédiée spécifiquement, nous n’allons pas refuser
l’honneur.
Les femmes représentent la moitié de la population rurale,
elles consacrent 80 % de leur temps dans les activités
agricoles et ménagères et assurent environ 100 % de la
3. transformation des produits. Cependant, nous connaissons
toutes et tous les difficultés auxquelles nous femmes
rurales sommes confrontées.
Admettre ce rôle économique et social de la femme est
fondamental, le soutenir et le faire soutenir par nos
hommes n’est pas uniquement une question morale, ni un
combat entre hommes et femmes, mais un combat pour le
bien être de la famille, la stabilité de la famille, de la
société et du monde, donc de l’humanité.
La question des femmes dans le débat agricole doit se
poser de sorte qu’il n’y ait pas de choc culturel ou de
durcissement de la position des hommes craignant pour
leur place. Notre inclusion dans les décisions, le partage
des revenus tirés de l’agriculture est non seulement une
source d’indépendance mais permet également de juger le
retour positif sur investissement. En supportant et en
4. améliorant nos moyens de production, en exploitant nos
potentiels, en nous facilitant l’accès aux terres et en
incluant nos besoins, nous pouvons parvenir à de
meilleures conditions de vie en milieu rural et réduire la
pauvreté.
Nous appuyer, nous fournir des supports ne nie pas le
respect que nous aurons toujours à l’endroit de nos
hommes.
Si le rôle des femmes dans l’agriculture familiale est
indéniable et de plus en plus admis par tous, il faut passer
aux actes afin de faire éclore l’énorme potentiel des
femmes en matière d’initiatives économiques porteuses. A
n’en pas douter, en Afrique de l’Ouest, la sécurité
alimentaire repose sur les épaules de la femme. Et
puisqu’on attend beaucoup de nous, ce serait justice que
de nous apporter en amont, davantage d’appuis en termes
5. de capacités, d’équipements, d’accès au foncier, d’accès
aux crédits à long terme, aux semences de qualités et à la
technologie.
L’Agriculture familiale africaine se développera lorsque le
mot femme ne sera plus mis dans les documents
uniquement pour obtenir des financements mais pour en
faire bénéficier aux femmes, en passant de la théorie à la
pratique.
Pour ne pas faire long, je vais m’arrêter sur ces mots et
dire que « petit à petit, l’oiseau fait son nid », nous
continuerons à nous battre et à demander le soutien de
nos hommes.
Je vous remercie.