Le présent guide évoque trois conseils permettant aux entrepreneurs, désireux de se lancer dans une activité particulière, d'obtenir des éclaircissements sur des aspects divers.
1. Je deviens
consultant
freelance
Les3
conseils
gagnants
pourvous
lancer.
En partenariat avec :
GUIDE PRATIQUE
#1 : Je fais de ma timidité un atout ….….….….….….….….….….….….… 3
#2 : J’apprends à défendre mon prix et mes marges ….….… 6
#3 : Je crée un site web qui sort du lot ….….….….….….….….….…. 11
BONUS:Jelancemonactivitéenrestantsalarié.….….….….….….… 19
2. 2
Vous avez une expertise et vous connaissez votre métier.
Mais pour le pratiquer en indépendant, vous devez en
apprendre un autre : celui de chef d’entreprise. Et dans
la foulée, devenir le premier commercial et promoteur
de votre activité. Le doute vous saisit ? Découvrez dans
ce guide les bonnes pratiques pour réussir.
Les auteurs de ce guide :
Arnaud Cielle, est le fondateur de
CA+, agence conseil en marketing et
développement commercial pour
les TPE et PME.
Il est l’auteur de Comment trouver
et fidéliser vos clients, 2ème
édition -
janvier 2014 et de Consultant, se
lancer, réussir et durer – septembre
2014 aux éditions Dunod. Il anime
également son blog « Patron
Vendeur », dédié au développement
commercial des petites entreprises.
Mark Lahore est rédacteur en
chef de Planète auto-entrepreneur
et fondateur de l’agence de
communication .../en Personne.
Il est également l’auteur de
Comment développer votre activité
avec votre réseau relationnel
aux éditions Dunod.
3. 3
Autant le reconnaître : lorsqu’il s’agit de faire le premier pas vers des
prospects, vous ressentez une certaine gêne, de la timidité… Devriez-vous
« vaincre » cette timidité et vous faire « soigner » ? Surtout pas ! Considérez
ce trait de votre personnalité comme un extraordinaire atout, qui va faire de
vous un excellent commercial…
Conseil #1 : Je fais de
ma timidité un atout.
4. 4
Pourquoi votre timidité sert votre talent commercial…
1. Parce que vous êtes beaucoup plus sensible
Votre timidité vous rend beaucoup plus sensible aux autres, à leurs sentiments.
Naturellement, vous allez ainsi percevoir de nombreux signaux envoyés par vos
prospects et pouvoir rapidement vous adapter.
De plus, vous savez tellement ce qu’être mal à l’aise signifie que vous avez à
cœur de tout faire pour votre interlocuteur se sente bien. Ce n’est pas un hasard
si de grands leaders sont… de grands timides ! Pour prendre un exemple fameux :
Abraham Lincoln, seizième Président des États-Unis.
2. Parce que vous êtes beaucoup plus à l’écoute.
Une personne timide adopte spontanément une posture d’écoute attentive et
respectueuse de la parole de l’autre. Or, 90% de l’acte de vente et de sa réussite
reposent sur la capacité du vendeur à écouter et comprendre les besoins de son
client. Autant dire que sur ce point, la timidité vous confère un atout de taille !
De plus, quelqu’un de timide a souvent besoin d’un temps de recul, de réflexion
avant de prendre la parole. Ce temps va parfois permettre à l’autre de reprendre
la parole et de vous apporter des éléments d’information complémentaires
précieux. Enfin, ce temps de réflexion avant de parler va donner plus de poids à
vos arguments.
Laissons aux plateaux de Télé Réalité l’apanage de la parole instantanée et
irréfléchie !
3. Parce que vous maîtrisez bien mieux votre argumentaire et votre produit.
Tous les timides sont arrivés à la même
conclusion : sans préparation, point de salut !
Vous avez donc à cœur de « bûcher » votre
argumentaire (sur ce sujet, lisez ou relisez
notre article). De la même façon, vous maîtrisez
parfaitement votre produit.
Par voie de conséquence, vous dégagez une
image de grand professionnalisme, qui sécurise
vos prospects.
Conseil #1 : Je fais de ma timidité un atout.
5. 5
4. Parce que vous préparez vos rendez-vous avec soin.
Quand on est timide, on a horreur de l’inconnu ! Hors de
question d’aller à la rencontre d’un prospect en se disant
« je verrai bien ».
Chacun de vos rendez-vous commerciaux est au contraire
extrêmement bien préparé. Vous utilisez avec dextérité les
réseaux sociaux pour vous renseigner sur votre interlocu-
teur et trouver des points communs qui vous aideront à
briser la glace en début de rendez-vous.
De la même façon, vous prenez du temps pour collecter
de l’information sur l’entreprise et son environnement.
Fort de cette collecte d’informations, vous réfléchissez aux
arguments qui feront mouche, à la façon de présenter votre
offre et aux premières idées a priori pertinentes pour le
prospect que vous allez rencontrer.
5. Parce que vous êtes bien plus attentif à votre
préparation mentale.
Vous savez bien que votre timidité ne se manifeste que
dans certains cas. Les situations dans lesquelles vous
ressentez une grande confiance en vous sont nombreuses,
qu’elles soient professionnelles, affectives ou encore liées
à la pratique de votre sport préféré.
Vous prenez donc soin, avant chaque rendez-vous
important, d’aller puiser dans le souvenir de ces situations
la ressource suffisante pour disposer de toute la confiance
en soi nécessaire.
Vous allez même plus loin : vous prenez régulièrement le
temps de recenser vos succès, pour avoir ainsi l’occasion
de parler de vous-même en bien.
Conseil #1 : Je fais de ma timidité un atout.
Retrouvez les conseils d’Arnaud Cielle dans les ouvrages Comment trouver et fidéliser vos clients et
Consultant, se lancer, réussir et durer.
Pour aller plus loin
6. 6
« Vous ne vous rendez pas compte ! Vous êtes beaucoup trop cher ! » Cette
affirmation, dans la bouche de votre prospect sonne comme une sentence.
D’autant qu’il ne vous laisse même pas le temps de répondre : « Sans une
remise d’au moins 30%, je ne pourrai jamais présenter votre proposition ! ».
Alors ! Quels sont les bons réflexes à adopter, en fonction du profil de votre
interlocuteur ?
Conseil #2 :
J’apprends
à défendre
mon prix
et mes
marges.
7. 7
Conseil #2 : J’apprends à défendre mon prix et mes marges.
L’objection du prix peut se révéler stressante
pour plusieurs raisons :
Traiter ce sujet indique clairement que la conclusion est proche. Votre prospect
est intéressé par votre offre puisqu’il en discute le prix ; vous êtes donc sur le
point de récolter les fruits de vos efforts ! La réaction de votre client peut être
ressentie comme une agression. Ne serait-il pas en train de remettre en cause
la qualité de votre prestation ? Certains peuvent ressentir une gêne profonde à
« parler d’argent ».
Ces difficultés posées, voyons tout de suite comment les dépasser.
Tout d’abord, acceptez l’opinion de votre client sur votre prix. Considérez son
avis comme légitime et compréhensible. Le prospect a bien le droit de vouloir
négocier. Vous-même, lorsque vous achetez une voiture par exemple, n’avez-
vous pas le réflexe de négocier une remise ?
Ensuite, vous devez comprendre les raisons pour lesquelles votre prospect discute
votre prix. N’hésitez pas à mettre les pieds dans le plat : « Monsieur Landru, j’ai
le sentiment que mon prix vous pose un problème. Qu’en est-il ? ».
travaux pratiques
1. Il peut tout simplement vouloir
négocier.
2. Il a un doute sur la qualité de
vos prestations.
3. Il a reçu une offre moins chère
d’un concurrent.
4. Il a un problème de budget.
5. Il a un doute sur les enjeux.
Lorsdevosprochains
rendez-vous,attachez-
vousàdétecterquelle
motivationpoussevotre
interlocuteuràdiscuter
duprix.
8. 8
5 portraits de prospects qui parlent du prix.
Il est essentiel que vous compreniez bien la position de votre prospect. En fonction de la situation dans laquelle il se
trouve, les réponses à apporter et les comportements à adopter ne sont pas du tout les mêmes.
Le négociateur : ne cédez pas à la pression !
Il n’a généralement pas de problème de budget pour acheter votre mission,
qui l’intéresse. Simplement, son référentiel de valeurs lui dicte de négocier.
Pour lui, un bon achat a forcément donné lieu à une négociation sur le prix.
Comment s’y prendre ?
Vous pouvez commencer par refuser. En accordant trop facilement une
remise à votre interlocuteur, vous allez le frustrer et l’inquiéter. Adoptez
la posture du « psychorigide » : « Il n’y a qu’un seul prix : vous êtes sûr
d’acheter au bon prix ! ». C’est simple, clair, honnête et même rassurant.
Attention cependant : vous sentez-vous capable ou en position d’aller
jusqu’à la rupture ?
Si vous décidez de négocier vos prix, préparez-vous à l’avance, et décidez
du montant en dessous duquel vous refusez de descendre.
Obtenez systématiquement des compensations contre vos remises :
un volume de marché plus important, de meilleures conditions de paie-
ment, la possibilité de faire des visites sur ce chantier, une étude de cas…
N’arrondissez pas vos prix ! Une remise de 4,56 % apparaît comme le
résultat d’un calcul précis, après lequel il sera difficile de faire mieux.
Offrez plutôt de la quantité supplémentaire que des remises.
Prenons un exemple : vous achetez un scooter. Un an après, avez-vous le
souvenir du montant précis de la remise accordée par le concessionnaire ?
En revanche, le casque offert, vous vous en souvenez tous les jours.
Le sceptique : redoublez de précision.
Vos arguments n’ont pas été suffisants. Votre prospect estime que votre prix
n’est pas justifié au regard du niveau de qualité qu’il perçoit. À vous de puiser,
dans la préparation de votre argumentaire, de nouveaux éléments pour
convaincre. Prenez le temps de revenir, dans le détail, sur ce qui fait la qualité
de vos prestations.
1
2
Pour faciliter vos négociations,
vous pouvez élaborer un tarif
dégressif officiel.
Ce document, qui prend
généralement la forme d’un
tableau, décrit les conditions
selon lesquelles vous consentez
des remises. Un outil pertinent,
tant pour défendre vos marges
que pour sécuriser votre inter-
locuteur.
ASTUCE
Conseil #2 : J’apprends à défendre mon prix et mes marges.
9. 9
Le comparateur : donnez-lui des outils pour comparer… en votre faveur !
Votre prospect a en main l’offre d’un concurrent. De son point de vue,
vous êtes plus cher et il vous le fait savoir, avec plus ou moins de
délicatesse. Comment sortir de cette situation ?
Évitez le piège fatal : dire du mal de ce concurrent. L’expression « juge et
partie » n’est pas vaine ! Vous n’êtes pas objectif et votre prospect le sait.
Médire à propos de votre concurrent vous décrédibilisera instantanément.
De plus, votre interlocuteur sera tenté de défendre l’entreprise ou la
solution dont vous dites du mal. Restez bien concentré sur vos plus.
Vous pouvez construire avec votre client une grille d’évaluation, constituée
de critères factuels, vous permettant de mener une comparaison juste.
Vous pouvez même affiner cette comparaison, en donnant des coefficients
aux différents critères.
Vous pouvez interpeller votre prospect dans son propre univers.
Exempled’unentrepreneurquidéfendsapropositionpourvendredes
storesàunboulanger-pâtissier:
- Dans votre cas, Monsieur Dupont : peut-on trouver des gâteaux moins
chers que dans votre pâtisserie ?
- Biensûr!Maisilsn’ontrienàvoirentermesdegoûtetdequalité!Pourmes
gâteaux,jechoisislesmeilleursingrédients!Etjesuisunpâtissierreconnu!
- C’est exactement la même chose pour moi : je suis un expert reconnu…
J’ai l’impression que l’on se ressemble ! Qu’en pensez-vous ?
Pour rester dans le même exemple :
« Je comprends que vous trouviez mes prestations plus chères que
celles de mes concurrents, Monsieur Dupont. C’est une remarque
que j’entends assez souvent. En fait, les consultants, c’est comme les
voitures… Une Dacia est bien moins chère qu’une BMW… C’est à vous
de décider le niveau que vous recherchez en termes de fiabilité, de
confort au quotidien… »
Cette analogie sera d’autant plus efficace que vous connaîtrez la marque
de la voiture de votre prospect…
Enfin, il se peut que votre prospect souhaite en fait négocier.
Le concurrent lui sert de moyen de pression pour essayer de vous
faire baisser vos prix. Si vous avez décidé de ne pas accorder de remise,
il peut être efficace d’adopter un comportement très surprenant :
« Monsieur Dupont, j’ai le sentiment que seul le prix vous intéresse…
Dans ces conditions, je ne pense pas que nous allons travailler ensemble.
En revanche, je vous donne mon accord pour que vous utilisiez ma
proposition : dites à mes concurrents que je vous ai accordé 35 % de
remise. Je suis sûr que vous obtiendrez 40 % ainsi ! »
L’intérêt de cette posture est d’envoyer à votre prospect le signal d’une
grande assurance, tant sur la qualité de vos produits que sur la justesse
de votre politique tarifaire. Dans le même esprit :
« Monsieur Pignon, si vous avez l’intime conviction, la certitude, que nos
deux offres sont en tous points exactement les mêmes et que seul le prix les
différencie… Je n’ai qu’un conseil à vous donner : foncez chez eux ! »
3
1. « Ça ne m’étonne pas qu’ils
soient moins chers ! Leur SAV
est injoignable ; ils l’ont ex-
ternalisé à un sous-traitant,
basé à l’autre bout du
monde, dont les collabora-
teurs ne connaissent rien au
produit. Je vous souhaite du
plaisir avec eux ! »
2. « Permettez-moi de vous rap-
peler un de nos points forts,
le SAV : nous l’assurons exclu-
sivement en interne. Ce sont
nos propres ingénieurs qui
vous répondent directement.
Ainsi, vous êtes toujours
sûr avec nous d’obtenir une
réponse fiable, très rapide-
ment. Qu’en pensez-vous ? »
travaux pratiques
Quelleestselonvousla
bonneformulationpour
contrerunconcurrent?
Conseil #2 : J’apprends à défendre mon prix et mes marges.
10. 10
Le fauché : trouvez les aménagements acceptables.
Tout convient à ce prospect : vous, votre solution, votre entreprise. Seul
problème : il n’a pas le budget suffisant. Vous disposez de trois solutions :
1. Proposer des conditions de paiement qui permettent d’étaler la
dépense ou encore une solution de financement.
2. Définir une nouvelle offre moins chère : vous offrez moins, c’est donc
moins cher.
3. Vous pouvez concevoir avec votre client une nouvelle façon de
travailler, dans laquelle vous le sollicitez plus. Un exemple concret :
le déménageur qui vous laisse remplir et préparer tous les cartons.
L’aquoiboniste : recréez le besoin.
« Tout ça pour quoi finalement ? » C’est sans doute la question que
se pose votre prospect. Nul doute qu’une telle réaction révèle que la
découverte des besoins et des enjeux n’a pas été correctement menée.
Ou bien votre interlocuteur est-il en train d’oublier ses enjeux, devant le
montant à investir. Charge à vous, à ce stade de la vente, de bien revenir
sur les enjeux qui sont les siens.
4
5
Conseil #2 : J’apprends à défendre mon prix et mes marges.
Retrouvez les conseils d’Arnaud Cielle dans les ouvrages Comment trouver et fidéliser vos clients et
Consultant, se lancer, réussir et durer.
Pour aller plus loin
11. 11
En tant que consultant votre site web, votre blog et les moyens que vous allez
développer pour créer du trafic sont des éléments déterminants pour vous
faire connaître et travailler votre réputation. Voici les 4 clés de votre réussite
pour vous rendre attractif sur le web.
Conseil #3 :
Je crée
un site web
qui sort
du lot.
1 : Je sais choisir mon nom de domaine
2 : J’utilise la plateforme de création la plus adaptée
3 : J’acquiers les bons réflexes pour être efficace
4 : Je soigne mon référencement dans les moteurs de recherche
12. 12
Voilà une tâche a priori simple et rapide et qui demande en
fait beaucoup de soin et de réflexion. Ceux qui ont des enfants
savent que choisir un prénom fait l’objet de longues discussions
et que chez les Renaud, par exemple, mieux vaut ne pas
appeler sa fille Mégane. Et bien pour votre site web, c’est
pareil. Les répercussions sont importantes et à long terme.
Soyez concis.
Vous avez envie que l’on retienne votre nom facilement ?
L’identité sur le web, c’est comme dans la vie : on se souvient du nom d’Anne
Lafleur et pour Paule-Marie Unlustempfindung, on se souvient… que son nom
est compliqué !
Soyez évocateur
Vous avez le choix entre ces 3 options :
Conseil #3 : Je crée un site web qui sort du lot.
Clé #1 : Je choisis mon nom de domaine.
1. Utiliser des mots-clés pertinents.
Ceux-ci sont en rapport avec votre
activité. Imaginez ce qu’un internaute
qui ne vous connaît pas taperait sur
Google pour trouver votre site.
C’est là que les choses se compliquent.
Si vous êtes consultant en ressources
humaines, vous serez tenté de déposer
rh.com. Le hic, c’est que sur les sites
d’enregistrement ce nom de domaine
est déjà pris.
2. Choisir un nom de marque.
Cette stratégie vous facilite les
démarches de dépôt. Vous êtes
toujours consultant RH et vous
décidez d’appeler votre entreprise
« Les vrais talents ». Divine surprise :
lesvraistalents.com est disponible.
Mais vous ne favorisez pas votre
référencement naturel.
3. Faire la synthèse des 2 options
précédentes.
C’est souvent la solution la plus
appropriée. Par exemple, en
associant un mot-clé sur votre activité
et votre patronyme ou votre ville.
rh-duval.com ou rh-blois.com sont
des noms de domaines disponibles.
13. 13
Pensez à votre communication.
Dites-vous que vous allez beaucoup parler de votre site lors de rendez-vous ou
au téléphone.
1. Veillez donc à ce que sa prononciation soit facile et intuitive pour que
vous ne perdiez pas de temps à épeler.
2. Ne laissez aucune place à l’interprétation.
Exemple pour une consultante en mode, leconceptmode.com ne passe pas l’oral :
difficile à bien entendre et la dérision n’est pas loin (elle est c.. cette mode).
Enfin se pose la question des tirets : conseil-mode.com ou modeconseil.com ?
Faites sans tiret autant que possible ou limitez-vous à un seul.
Imaginez : votre activité décolle. Votre boîte se nomme : votre communication
clés en main… Vous faites votre pub à la radio… Vous avez 10 secondes,
malheureusement vous devez épeler votre site : votre tiret communication tiret
clé tiret en tiret main.com. Et voilà votre message est terminé. Au suivant !
REPORTE
Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing
do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore
aliqua. Ut enim ad minim veniam, quis nostrud exer
ullamco laboris nisi ut aliquip ex ea commodo con
Duis aute irure dolor in reprehenderit in voluptate v
cillum dolore eu fugiat nulla pariatur.
Tantpissivotresiteneseraprêt
quedansdeuxmois.Assurez-
vousauplusviteauprèsdevotre
fournisseurhébergeurquevotre
trouvailleestbiendisponibleavec
l’extensionquevoussouhaitez.
Nevouslafaitespaschiper!
Exemple:PaulDurantestconsul-
tantenRessourcesHumaines.Il
veutabsolumentutilisersonnom
proprepoursonnomdedomaine :
troptard,durant-consultant.com
existedéjà.
Anticipez pour réserver
votre nom de domaine.
ASTUCE
Quelle extension de domaine choisir ?
L’extension de domaine, c’est le suffixe de votre nom de domaine.
Exemple : placedesreseaux.com
Il en existe de plus en plus. Alors, que choisir ?
Pour une activité en auto-entrepreneur, les extensions les plus courantes sont
les plus indiquées.
Vous gagnez à être connu : choisissez des extensions simples à retenir.
Le .com est l’adresse web par excellence : que vos clients soient au coin de la
rue ou à l’autre bout du monde, ils la connaissent et l’apprécient.
Pour bien déterminer votre nom de domaine et éviter les déconvenues, vous
pouvez utiliser l’outil de recherche de noms de domaines de Verisign :
http://www.verisigninc.com/fr_FR/domain-names/online/creating-an-online-
presence/index.xhtml
Avant de lancer son site Web.
Chaque mois, recevez gratuitement la newsletter de Planète auto-entrepreneur, le portail pour réussir
en auto-entrepreneur.
Pour aller plus loin
Conseil #3 : Je crée un site web qui sort du lot.
14. 14
1
Aujourd’hui, grâce aux CMS, vous pouvez créer rapidement votre
site, sans connaissances de programmation particulières. CMS
signifie en anglais Content Management System. Il s’agit d’une
plateforme qui intègre toutes les fonctionnalités pour créer votre
site : ergonomie, mise en page, intégration du contenu sous
toutes ses formes : textes, photos, vidéo…
Clé #2 : J’utilise la plateforme de création la plus adaptée.
2
3
Préférez les leaders du marché.
Un CMS très largement utilisé fédère autour de lui une communauté
importante de développeurs qui vont mutualiser leurs efforts pour
faire constamment évoluer la plateforme. Au final, pour l’utilisateur,
c’est l’assurance de disposer de plus de fonctionnalités, de mises à
jour régulières, d’une meilleure ergonomie, bref que demain sera
encore meilleur qu’aujourd’hui.
Ne vous sentez pas obligé de payer !
Charité bien ordonnée… commence donc par les gratuits.
Wordpress, la plateforme de blogs et sites la plus utilisée dans
le monde, garde une longueur d’avance sur ses concurrents.
Viennent ensuite Drupal et Joomla. Vous trouverez sur ces
plateformes un grand nombre de modèles de sites prêts à
l’emploi et des modules permettant d’évoluer d’un simple blog à
des applications mobiles en passant par les sites d’e-commerce.
Reste que ces plateformes très complètes demandent un
minimum d’acculturation technique pour bâtir un site
personnalisé et peuvent donc rebuter les néophytes.
Priorité à la simplicité.
Les plateformes payantes, telles que 11 ou Wix, proposent
des packs à partir de 5€/mois selon le niveau de fonctionnalités
souhaité. Elles sont sans doute moins évolutives que les
précédentes mais ont pour elles deux atouts majeurs :
D’abord la simplicité : très didactiques, elles sont conçues
pour accompagner pas-à-pas les débutants. L’intégration de
vos contenus est très intuitive.
Ensuite, elles sont prêtes-à-l’emploi avec des modèles de sites
nombreux et très bien désignés : vous testez, vous choisissez et
quelques heures suffisent pour monter votre site. Idéal pour des
sites vitrines et statiques et si vous n’avez pas de temps à perdre
en tâtonnements pour intégrer des fonctionnalités.
CMS
Quel CMS pour quel site Web ?
Chaque mois, recevez gratuitement la newsletter de Planète auto-entrepreneur, le portail pour réussir
en auto-entrepreneur.
Pour aller plus loin
Conseil #3 : Je crée un site web qui sort du lot.
15. 15
Être accessible facilement,
donner envie de visiter votre
site, appeler l’internaute
à l’action, déclencher des
ventes : votre home page
est un concentré d’expertises
web. Suivez-nous pas-à-pas
pour en faire la plus
attractive des vitrines.
Les 3 règles d’or du design.
L’internaute est pressé. Votre page d’accueil va faire partie d’un ensemble de
pages qu’il va consulter avant d’arrêter son choix. Si au premier coup d’œil,
il est perdu : adieu prospect !
Des textes qui accrochent.
Allez à l’essentiel. Une idée par phrase. Des paragraphes courts. Sans jamais
perdre de vue l’objectif : donner envie d’en savoir plus !
Et les titres ! Ils sont essentiels ! Passez du temps à trouver la formule concise,
mémorisable et avant tout qui vend un bénéfice à votre lecteur.
1. Tout ce qui est important à savoir doit être visible sans avoir à scroller.
2. De la simplicité avant toute chose.
Trop de sites ont tendance à vouloir tout mettre sur leur page d’accueil. Ce n’est
plus un accueil, c’est un guet-apens ! De plus, soignez l’ergonomie : plus votre
page va être chargée et plus elle va être longue à s’afficher.
3. Soignez votre identité.
Aller sur votre site doit être une expérience. Choisissez avec soin votre palette
de couleurs car elles parlent aux émotions. Elles seront bien sûr en accord avec
votre logo.
Clé #3 : Home Page : soignez votre vitrine.
Conseil #3 : Je crée un site web qui sort du lot.
16. 16
Lesliensverslesautrespagespourunenavigationfluide.
Votre page d’accueil, c’est à la fois une piste d’atterrissage et une gare de tri.
Elle est faite pour guider au plus vite l’internaute vers ce qui l’intéresse
précisément. Cela commence bien sûr par le menu, mais chaque fin de
paragraphe doit se clore par un lien « pour en savoir plus ».
Mettez également en valeur
le rubricage de votre page.
Témoignages clients, hit-parade
de vos produits, événements…
Évidemment l’idéal pour
fluidifier la navigation, c’est
d’intégrer dès la page d’accueil
un moteur de recherche interne
au site. Google propose un
module que vous pourrez
exploiter vous-même.
Important : sur votre page
d’accueil, jamais de lien
pointant vers d’autres sites.
Vous imaginez un magasin de
chaussures qui inscrirait sur sa
vitrine : « Et si vous cherchez
des gants, voyez donc mon
confrère au 110 de la rue » ?
Évasion garantie (surtout s’il
vend aussi des chaussures).
Définissez une couleur
unique pour identifier
vos liens.
ASTUCE
Comment optimiser vos boutons d’action ?
Chaque mois, recevez gratuitement la newsletter de Planète auto-entrepreneur, le portail pour réussir
en auto-entrepreneur.
Pour aller plus loin
Conseil #3 : Je crée un site web qui sort du lot.
17. 17
Clé #4 : Je soigne mon référencement dans les moteurs de recherche.
Que signifie « être bien
référencé sur Google » ? Et
bien, lorsqu’un internaute
tape une requête sur Google,
c’est l’une de vos pages qui
apparaîtra dans les premiers
résultats affichés par le
moteur de recherche.
Idéalement, donc, on devrait
dire « mon site Internet est
bien référencé sur telle et
telle expressions que tapent
les internautes ».
Ces expressions sont
appelées abusivement
« mots-clés » puisqu’elles
peuvent contenir plusieurs
mots.
déterminez les mots-clés pertinents.
Saufvotrerespect,nousnesommespasCoca-Cola:peud’internautestapentlenom
denossociétés.Vousdevezdoncfaireensortequelespagesdevotresitesoientdans
lespremiersrésultatslorsquelesinternautesexprimentsurGoogleuneenvie,une
question,uneproblématiqueouundésirauxquelsvousêtescapablederépondre.
Votre première mission aujourd’hui : faire une liste de toutes les expressions
clés qui expriment les besoins ou les envies qu’ont les internautes qui achètent
vos produits ou services.
Vous devez ensuite vérifier que ces mots-clés sont régulièrement recherchés
par les internautes. Qui veut en effet apparaître dans les premiers résultats
lorsqu’on tape un mot-clé… que personne ne tape ?
Pour cela, voici deux techniques simples et gratuites :
1. Commencez par taper votre mot-clé dans Google : si vous voyez
automatiquement ressortir l’expression à laquelle vous pensez, c’est
probablement que d’autres internautes font cette recherche régulièrement.
2. Déterminez le volume de recherche mensuel sur Google Adwords :
l’outil qui permet de faire de la publicité sur Google peut être utilisé
de façon détournée pour connaître combien de fois, chaque mois, une
expression est recherchée dans une zone géographique et dans une
langue précises… et vous suggérer d’autres idées de mots-clés à utiliser.
Rendez-vous sur Google Adwords pour suivre ces étapes :
Découvrez les mots-clés recherchés par vos prospects
internautes..
travaux pratiques
Conseil #3 : Je crée un site web qui sort du lot.
18. 18
Soyez actif et régulier
pour être remarqué.
Etablissez votre calendrier de
communication sur Internet.
Ecrivez ce que vous allez faire,
quand et où.
Par exemple, voici une liste de
tâches que vous pouvez
programmer et sélectionner :
•Publierunarticledevotreblogsur
unréseausocialoùvousêtesactif.
•Aimer2publicationsdevoscontacts.
•Commenterunepublicationd’un
membreduréseauquevousne
connaissezpasencore.
•Relayerunarticled’unpartenairesur
unréseausocialoùvousêtesactifen
lecitant.
•Demanderparemailàundevos
contactsderelayerunarticledevotre
blogsurunréseausocialqu’ilutilise.
• Ecrire un article de blog qui
répond à une question des
internautes que vous voulez
attirer sur votre site, optimisé
sur un mot-clé intéressant.
• Commenter 5 articles de
blogs que vous suivez en tant
qu’expert.
• Proposer à un partenaire,
un fournisseur, un client de publi-
er sur son blog un article que vous
écrivez, qui répond à une question
que se posent les internautes avec
un lien vers votre site.
Chaque jour,
de 8:30 à 9:00
Chaque semaine,
le vendredi de 15:30 à 17:00
Chaque mois,
lepremiermercredide14:00à16:00
Mettre en place des objectifs réalistes pour son SEO.
Chaque mois, recevez gratuitement la newsletter de Planète auto-entrepreneur, le portail pour réussir
en auto-entrepreneur.
Pour aller plus loin
Conseil #3 : Je crée un site web qui sort du lot.
19. 19
Le régime de l’auto-entrepreneur facilite véritablement la création d’une
activité indépendante en restant salarié. Et c’est l’occasion pour vous de
tester votre projet et votre marché. Mais avant de vous lancer, vous devez
vérifier deux points essentiels qui pourraient bloquer vos ambitions !
bonus :
Je deviens
consultant
freelance
en restant
salarié.
Ce que vous devez absolument savoir avant de vous lancer
20. 20
BONUS : Je deviens consultant freelance en restant salarié.
Le régime de l’auto-
entrepreneur facilite
véritablement la création
d’une activité indépendante
en restant salarié. Et c’est
l’occasion pour vous de
tester votre projet et votre
marché. Mais avant de vous
lancer, vous devez vérifier
deux points essentiels qui
pourraient bloquer vos
ambitions !
1
2
Votre obligation de loyauté vis-à-vis de votre employeur :
Vous devrez informer votre employeur quelle que soit l’activité
que vous créez et quels que soient vos clients. Son autorisation
est d’autant plus nécessaire si vous envisagez de vendre vos
prestations ou vos produits à ses clients.
Votre contrat de travail :
Vérifiez si votre contrat de travail contient des clauses limitant
votre capacité à créer une activité indépendante en parallèle
de votre activité de salarié. Si tel est le cas, le contrat peut être
rompu.
21. 21
Votre protection sociale : vous êtes affilié à une seconde caisse
d’assurance-maladie.
Dès réception de votre numéro de SIREN, vous êtes affilié au RSI. Le régime
social des indépendants à qui vous versez obligatoirement des cotisations
sociales, même si vous êtes déjà couvert au titre de votre activité salariée.
Vos cotisations sociales sont alors calculées sur la base du chiffre d’affaires
réalisé en auto-entrepreneur.
Cette affiliation n’a pas d’impact sur votre protection santé. Vous restez en
effet rattaché au régime général de la sécurité sociale au titre de votre activité
principale (votre activité salariée).
C’est donc la CPAM (Caisse Primaire d’Assurance Maladie) qui vous verse :
• les remboursements de vos frais médicaux,
• vos prestations sociales,
• les indemnités journalières en cas d’arrêt maladie, dues au titre de
votre activité salariée.
Impôts sur le revenu : deux cas de figure.
Même si vous restez salarié,
en créant une activité
en auto-entrepreneur,
vous devenez également
indépendant. Sans être
un véritable changement
de statut professionnel,
cette double activité a
des incidences sur votre
protection santé et
l’imposition de vos revenus.
Créer une activité d’auto-entrepreneur en restant salarié,
qu’est-ce que ça change pour vous ?
Les cotisations sociales que vous versez au RSI ne vous ouvrent
pas de droits supplémentaires pour le remboursement de vos
frais médicaux (médicaments, consultations, hospitalisations).
1- Vous avez choisi le prélèvement fiscal libératoire :
Dans ce cas, c’est très simple. Vous avez une somme à déclarer et à payer
chaque trimestre.
Découvrez comment calculer votre impôt sur le revenu.
2-Sansprélèvementfiscallibératoire:
Vous êtes soumis au régime fiscal de la micro-entreprise et déclarez votre chiffre
d’affaires sur votre déclaration annuelle de revenus. Vous indiquez donc dans la
même déclaration :
• d’un côté, vos revenus salariés (catégorie « traitements et salaires »),
• puis vos revenus d’auto-entrepreneur dans la catégorie des « Bénéfices
industriels ou commerciaux » (BIC) ou des « Bénéfices non commerciaux »
(BNC) selon votre activité.
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en auto-entrepreneur.
Pour aller plus loin
22. 22
FAQ sur vos relations employeur-employé
Mon employeur me propose des missions supplémentaires à mon
contrat de travail en auto-entrepreneur, est-ce autorisé ?
Non. Travailler pour une même entreprise, en tant que salarié ET en
tant qu’indépendant est contraire au droit du travail. La relation salariée
prime et les missions qui pourraient vous être confiées via un contrat de
prestation doivent être intégrées à votre plan de travail habituel de salarié
de l’entreprise.
Puis-je facturer des missions en auto-entrepreneur à l’entreprise dont
je suis salarié ?
Que la proposition de mission en auto-entrepreneur vienne de vous ou
de votre employeur, ce « double emploi » est contraire au droit du travail.
La situation pourrait d’ailleurs être comprise par l’Urssaf comme une
tentative de fraude et d’heures supplémentaires maquillées.
Je risque d’être licencié pour raisons économiques. Mon employeur
pourrait-il me facturer des missions en auto-entrepreneur après mon
départ de l’entreprise ?
Même si vous n’êtes plus salarié de l’entreprise, cette situation est très
risquée pour votre employeur. Car les missions confiées remettent en
question le licenciement économique. Une situation qui pourrait se
conclure aux prud’hommes.
Je me lance en auto-entrepreneur avec un seul client, cette situation
est-elle risquée pour moi ?
Non, c’est votre client qui est dans une position délicate ! Un indépendant
n’ayant qu’un seul client peut en effet demander à ce que son contrat de
prestation soit requalifié en contrat de travail par l’Urssaf.
Ai-je le droit d’exercer la même activité en auto-entrepreneur et en
tant que salarié ?
Oui, toutefois si vous devez être en relation, voire même signer des contrats
avec des clients de votre entreprise, vous devez impérativement obtenir
l’autorisation de votre employeur. Car vous devez respecter l’obligation de
loyauté qu’implique la signature de votre contrat de travail.
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