1. “La Haine”
et la peur
dans les banlieues
Elena Gaviglio
Francese II
2. J : messieurs! C'est pour la télé.
H : arrête tes conneries!
J : bonjour, messieurs. Est-ce que vous avez
participé aux émeutes cette nuit? Vous avez
cassé quelque chose? Vous avez brûlé des
voitures?
S : on ressemble à des voyous pour vous, ou
quoi?
J : non. J’ai jamais dit ça.
V : à quoi on ressemble pour vous, madame?
H : pourquoi vous descendez pas de la voiture.
On est pas en Thoiry, ici.
J : on a du boulot. On est en retard...
V : du boulot? Comme quoi? Une histoire pour
foutre la merde? Vous êtes en trein de faire un
scoop? Enculé! Qu'est-ce que tu filmes? Fils de
pute!
J: ça va, ça va!
S : qu'est-ce qu'ils ont aujourd'hui?
V : c'est qui, cette pétasse?
C'est quoi, Thoiry?
H : un zoo qu'on visite en voiture.
3. Description Mouvements de la
Echelle des plans Angle de pris de vue Bande sonore
de l’image caméra
Les journalists
plan moyen contre-plongée fixe voix
filment
frontal
Les garçons parlent plan general fixe voix
profil de Vinz
frontal
Said se leve plan general fixe voix/bruit des pas
profil de Vinz
Said parle plan rapproché frontal fixe voix
Les autres arrivent plan rapproché frontal fixe voix/bruit des pas
La journaliste parle plan moyen contre-plongée fixe/zoom voix
Vinz parle plan rapproché frontal fixe voix
Vinz dans la caméra gros plan plongée fixe voix/voiture
La journaliste
plan americaine contre-plongée fixe voix
s’assied
Vinz tir un petit
gros plan frontal fixe voix
caillou
Les journailsts voix/voiture/bruit du
plan moyen contre-plongée panoramique
s’éloignent caillou
Les garçons parlent plan rapproché frontal fixe voix
Les garçons
plan general frontal fixe voix/musique
s’éloignent
Montage: interne
Couleur: noir et blanc
4. Noir et Blanc
• La Police et les
garçons de la
banlieue
• Un monde sans
couleur
5. banlieue: c’est partout la
mÊme chose?
• Sud-est: riche
(Versailles)
• Nord-ouest: pauvre
(Seine Saint Denis)
6.
7. Une incitation financière pour des jeunes profs du «93»
Laure Daussy (lefigaro.fr)
25/03/2009 | Mise à jour : 18:06
Les professeurs affectés pour la première fois dans un des 19 collèges sensibles de Seine-Saint-Denis se
verront offrir une indemnité de 2000 euros par an pendant trois ans. Les syndicats estiment que ce
dispositif ne constitue pas la réponse la plus appropriée.
Une aide de 2000 euros pour enseigner dans un collège sensible. C'est l'esprit de cette mesure, expérimentée par le
rectorat de Créteil, pour la rentrée prochaine. «Il ne s'agit pas à proprement parlé d'une prime», nuance le rectorat, contacté
par lefigaro.fr, mais d'une «indemnité pour le logement. C'est une politique d'aide aux débutants».
Sont concernés les enseignants affectés pour la première fois dans un des 19 collèges en difficulté de quatre villes de Seine-
Saint Denis : Pierrefite, Saint Denis, Stains et Villetaneuse. Les collèges ont été choisis non pas avec une approche
communale, mais «selon les lieux où le turn-over est le plus important », explique le rectorat. C'est-à-dire les lieux ou
plus d'un quart des professeurs demandent à partir chaque année. L'objectif affiché est donc de «stabiliser
le personnel enseignant.»
L'indemnité est donnée à certaines conditions : outre la première affectation dans le collège, l'enseignant doit s'engager à
rester trois ans dans le même collège, et résider en Seine Saint-Denis, puisque l'indemnité est censée être une aide au
logement.
«Mauvaise analyse du rectorat»
Qui sera concerné? Les professeurs qui enseigneront pour la première année, et qui demanderont à être affectés dans un
collège difficile. En effet, pour la première fois à la rentrée, suite à un accord passé entre le rectorat et les syndicats, les
professeurs qui commencent leur métier dans l'académie de Créteil ne seront pas affectés dans un collège classé difficile, sauf
s'ils en font la demande. L'aide de 2000 euros semble ainsi inciter ces jeunes profs à demander précisément des collèges
difficiles.
La mesure a immédiatement suscité une montée au créneau des syndicats, en premier lieu le FSU, première fédération
enseignante, qui s'insurge contre «une décision unilatérale, prise sans concertation». Le Sgen-CFDT reproche également au
rectorat de n'avoir pas ouvert le débat pour décider en partenariat de mesures plus appropriées.
Thierry Cadart, secrétaire général du Sgen-CFDT, contacté par lefigaro.fr, fustige une «mauvaise analyse de la part du
rectorat : la question indemnitaire n'est pas la priorité pour les jeunes profs en Seine-Saint-Denis, c'est la difficulté
pédagogique ».
8. c’est l’histoire d’un société qui tombe
...Jusqu’ici tout va bien...
...mais c’est pas la chute qui compte..
...c’est l’atterrissage...