2. Evelyne AGUILEE
Conseillère pédagogique en arts visuels
Coordinatrice Ecole et cinéma Essonne 1
« PAS à PAS »
Films troisième trimestre (année 2013-2014)
Pierre et le loup, Suzie Templeton (2006)
Le loup blanc de Pierre-Luc Granjon (2006)
Cycle 3
Dans le catalogue des enfants de cinéma, ces films sont proposés pour les élèves de cycle 3 (à partir
de 8 ans).
Il existe de nombreuses pistes pédagogiques pour ces films. A vous de choisir les axes qui vous
paraissent les plus pertinents en fonction de la réception des films par vos élèves. Ces propositions
sont complémentaires des deux documents fournis par l'association Les enfants de cinéma : "Le
cahier de notes sur..." (outil pour l’enseignant) et la carte élève du film.
Préambule
Pierre et le loup est un film d’une durée de 33 minutes, Le loup blanc dure 8’. Ce programme est
donc d’une durée totale d’environ 41’.
Outre une thématique commune, la figure du loup, et une narration identique, le conte, ces deux
courts-métrages en couleurs, réalisés en 2006, partagent également un même procédé, le film
d’animation.
Ce qui les différencie permettra sans doute des comparaisons intéressantes. Dans le vaste champ de
l’animation :
- ils utilisent des techniques différentes : pour l’un, des marionnettes, des décors (animation en
volume, en trois dimensions), pour l’autre le papier découpé (animation plane, en deux
dimensions) ;
- pour l’un l’hyperréalisme, pour l’autre, le dessin stylisé, « naïf », pour être plus proche de
l’univers enfantin ;
- pour le premier, une réalisation pour accompagner une œuvre musicale préexistante, pour l’autre,
une musique créée pour la réalisation ;
- pour l’un, un film sans dialogue (muet mais sonore), pour l’autre un film dialogué.
Vous avez accès à la présentation de ces deux films par Denis Walgenwitz, réalisateur et président
de l’Afca (Association française du cinéma d’animation) en suivant le lien :
http://webtv.ac-versailles.fr/spip.php?article908
3. Evelyne AGUILEE
Conseillère pédagogique en arts visuels
Coordinatrice Ecole et cinéma Essonne 2
I/ LE FILM Pierre et le loup
1. L’affiche
http://www.enfants-de-cinema.com/2011/films/pierre-loup.html
2. Trois photos, en plus de celles des cartes postales distribuées aux enfants sur :
http://www.enfants-de-cinema.com/2011/films/pierre-loup.html
3. L’accès au Cahier de notes sur…téléchargeable sur :
http://site-image.eu/?page=film&id=431
4. La séquence vidéo donnant lieu à l’analyse de la séquence La capture du loup des Cahiers de
notes sur… :
http://site-image.eu/index.php?page=film&id=431&partie=decoupage
5. La bande annonce, deux extraits du film (la « danse » du canard sur la glace puis l’apparition
du loup) et des photos (dix photos pour Pierre et le Loup et deux pour Le loup blanc) sur :
http://www.lesfilmsdupreau.com/prog.php?code=pel#medias
A partir de ce lien, vous pouvez télécharger l’ensemble de ces ressources.
6. Le site de Suzie Templeton :
http://www.suzietempleton.com/
Sur ce site, vous pouvez voir deux autres court-métrages de cette réalisatrice : Stanley et Dog
Attention, Stanley et Dog ne sont pas forcément des films destinés aux élèves du 1er
degré !
Ce sont des films intéressants pour les enseignants afin de mieux cerner l’univers de Suzie
Templeton et de comprendre les problématiques qu’elle aborde dans ses films.
7. Quelques remarques sur la réalisation :
Pierre et le Loup est un film de commande. Ce sont le producteur du film, Hugh Welchman et le
chef d’orchestre, Mark Stephenson qui ont demandé à Suzie Templeton de réaliser ce film à partir
du conte musical de Sergueï Prokofiev. C’est un énorme projet : « Pierre et le loup, sa musique, ses
personnages ont habité Suzie Templeton pendant cinq ans. »1
A. Pierre et le Loup de Sergueï Prokofiev
A l’origine, Pierre et le Loup est un conte musical pour enfants, dont le compositeur russe Sergueï
Prokofiev (1891 - 1953) écrit le texte et compose la musique en 1936. Le but de l'œuvre est de faire
découvrir aux enfants certains instruments de l'orchestre. Tandis que le récitant parle, l'orchestre
ponctue le récit d'intermèdes musicaux où les différents protagonistes sont personnifiés par des
instruments.
- Pour retrouver le conte tel qu’il est raconté dans l’œuvre originale, consulter le dossier
pédagogique suivant, p. 5 et 6, en suivant le lien :
1
Les cahiers de notes sur…, p. 3
4. Evelyne AGUILEE
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http://www.ac-versailles.fr/public/upload/docs/application/pdf/2012-11/pierre_et_le_loup_precede_de_le_loup_blanc.pdf
Extrait :
« Un beau matin petit Pierre ouvrit la porte du jardin et s’en alla dans les grands prés verts. Sur la plus haute
branche d’un grand arbre, était perché un petit oiseau, ami de Pierre. « Tout est calme ici. » gazouillait-il
gaiement.
Un canard arriva bientôt en se dandinant, tout heureux que Pierre n’ait pas fermé la porte du jardin. Il en
profita pour aller faire un plongeon dans la mare, au milieu du pré. Apercevant le canard, le petit oiseau vint
se poser sur l’herbe tout près de lui.
« Mais quel genre d’oiseau es-tu donc, qui ne sais voler ? » dit-il en haussant les épaules.
A quoi le canard répondit : « Quel genre d’oiseau es-tu, qui ne sais nager ? »
Et il plongea dans la mare. Ils discutèrent longtemps, le canard nageant dans la mare, le petit oiseau
voltigeant au bord… »
- Vous avez également accès à la version intégrale de Pierre et le Loup, dite par Gérard Philippe
sur :
http://www.deezer.com/album/297132
B. Pierre et le Loup de Suzie Templeton.
Le Pierre et le Loup de Suzie Templeton est une libre adaptation de la version originale. La
réalisatrice porte sur cette œuvre un regard personnel, à la fois sur les personnages (Pierre est un
adolescent qui va grandir grâce à son expérience avec le loup), mais aussi sur la réalité représentée.
Dans son film, il n’y a pas d’intention didactique comme dans le projet de Prokoviev. Ce qui est
premier, c’est l’intention narrative et expressive. Suzie Templeton a donc réalisé son film à partir de
la seule version symphonique (sans parole) de l’œuvre. Ce film est une œuvre muette mais
néanmoins sonore. Le pouvoir narratif est porté par l’image, l’atmosphère par le bruitage de façon à
éviter que le film soit purement illustratif.
« Lorsqu’une histoire originale revit à travers un prisme nouveau, plus que de parler d’adaptation on dit alors
que l’histoire est revisitée.»2
8. Le langage cinématographique
« En partant d’un univers réaliste aliénant, la réalisatrice montre comment l’enfant trouve des alliés
dans sa révolte contre l’enfermement et la peur. »3
Cette atmosphère d’enfermement, dure, à laquelle Pierre veut échapper, est rendue par les couleurs
utilisées, essentiellement des nuances de bruns et de gris_ les rares couleurs plus éclatantes comme
le blouson rouge de Pierre, le ballon bleu s’opposent précisément à cet univers _, des cadrages et
des entrées de champs spécifiques. Tout le pouvoir de la narration est là.
- Quelques exemples issus des Cahiers de notes sur…
La maison de Pierre est fermée sur l’extérieur. Le grand-père ne cesse de scruter l’horizon et
de colmater les brèches tandis que Pierre l’observe derrière la fenêtre :
2
http://www.ac-versailles.fr/public/upload/docs/application/pdf/2012-11/pierre_et_le_loup_precede_de_le_loup_blanc.pdf , p. 7
3
Cahier de notes sur… p. 7
5. Evelyne AGUILEE
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Pendant le générique, Pierre ferme les yeux. Le plan suivant nous entraîne dans une course
dans la forêt. On a ainsi accès au rêve de Pierre : être libre.
Le gros plan et l’entrée de champ violente du pied de Pierre, au tout premier plan du film
montre sa détermination à « briser le carcan dans lequel on l’a enfermé ».
Notons l’importance de la bande son pour rendre cet univers violent, dangereux et
inquiétant.
« Il faut attendre cinq minutes et quarante-cinq secondes pour entendre la musique de Prokofiev. Avant cela,
la bande son crée une ambiance sombre, faite de bruits, de craquements, de hurlements et de souffle
retenu. »4
9. La technique
Le film d’animation réalisé par Suzie Templeton est un film de marionnettes.
Pour vous aider à vous repérer dans les différentes techniques des films d’animation, vous pouvez
consulter un diaporama sur le blog école et cinéma91 :
http://ecoleetcinema91.blogspot.fr/search/label/Film%20d%27animation
4
Cahier de notes sur… p. 7
6. Evelyne AGUILEE
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10. Un dossier de presse passionnant !
Il vous est vivement conseillé de consulter le dossier de presse réalisé par Les films du préau sur :
http://www.lesfilmsdupreau.com/pdfs/dp/pel_dp.pdf
Outre de nombreuses images, vous y trouverez :
- la caractérisation des personnages et leur personnification instrumentale
Exemple :
« LE CANARD
C’est le gentil compagnon de Pierre. Il s’amuse comme un petit fou à patiner sur la glace, mais
malheureusement il est trop lent et se fait dévorer par le Loup. Le Canard est personnifié par le
hautbois. »
- l’histoire de la fabrication du film :
son adaptation expliqué par le producteur du film : « La narration de Prokofiev est très
émouvante quand elle est interprétée par un orchestre. En adaptant l’histoire sur le grand
écran, nous avons donc décidé très tôt de nous dispenser de narration. Cela évitait au film
d’être purement illustratif et permettait à la réalisatrice d’explorer l’extraordinaire richesse
dramatique de la partition…»
la construction des décors : « Toutes ces idées nous ont amenés à la construction d’un décor
d’animation encore jamais égalé. Le décor de la forêt mesure 22 mètres de long et 16
mètres de large sur 360 degrés. Il y a 1700 arbres et des milliers de buissons, plantes et
pierres ainsi qu’une voûte céleste étoilée… »
la fabrication des personnages : « Les corps des personnages sont faits en latex et à
l’intérieur, des rotules animent les armatures. Les personnages ont des dents miniatures et
une langue. Les cheveux et la fourrure (artificiels !) ont été implantés avec des pinces à
épiler, fibre par fibre, couche par couche. Il a fallu un mois entier au marionnettiste pour
couvrir de cette façon la fourrure de la marionnette du Loup…».
Pour rendre les personnages aussi réalistes que possible, aussi bien dans leur aspect que dans leur
mouvement, Suzie Templeton s’est inspirée de modèles vivants. Ainsi, la morphologie du canard du
film est celle du coureur indien :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Coureur_indien
7. Evelyne AGUILEE
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Il semble important de porter à la connaissance des élèves la façon dont les décors et les
marionnettes ont été réalisés étant donné l’ampleur du travail réalisé. Pour qu’ils visualisent mieux
ce dont il est question, consulter le making off et les commentaires dans les compléments du
DVD édité par arte-éditions :
la musique : « l’enregistrement de la musique a été analysé note par note et retranscrit
image par image sur un graphique musical. Ce graphique a permis à la réalisatrice et aux
animateurs de voir exactement quelle note de musique s’accordait avec quelle image, afin
que l’animation soit synchronisée à la musique…».
le tournage : le film est réalisé en 25 images par seconde. « Il y a eu environ 420 plans dans
le film, chaque plan ayant une durée d’environ 100 images ou 4 secondes. En moyenne,
chaque plan a nécessité environ une demi-journée de préparation et une journée entière de
tournage. Cependant, il nous a fallu parfois une semaine entière pour plusieurs scènes très
difficiles… »
Vous pouvez faire calculer aux élèves le nombre approximatif d’images qu’a nécessité ce film…
11. Des référents culturels
- en arts plastiques, des référents puisés dans l’hyperréalisme :
Voici les images de deux œuvres5
de Duane Hanson (1925-1996)
L'hyperréalisme est un courant artistique américain des années 1950-1960. Les peintures ou les
sculptures hyperréalistes montrent des scènes de la vie courante, des portraits… C'est un réalisme
quasiment photographique. La sculpture hyperréaliste représente le plus souvent des êtres humains
dans leurs moindres détails, jusqu'au grain de la peau. »6
5
http://www.artfacts.net/fr/artiste/duane-hanson-20074/iuvres.html
6
http://fr.wikipedia.org/wiki/Hyperr%C3%A9alisme
8. Evelyne AGUILEE
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Vous pouvez aussi consulter la page consacrée à ce mouvement dans Les mouvements dans la
peinture, Patricia Fride-Carrassat, Isabelle Marcadé, Larousse (2010).
Un guide allant à l’essentiel
- des référents puisés dans l’illustration des albums de littérature :
Mario Ramos
II/ Des pistes pédagogiques
Avant le film
1. Comparaison des affiches (film, DVD)
Cette comparaison permet d’émettre des hypothèses sur le contenu du film, la situation, les personnages,
l’intrigue…
- Il existe plusieurs images pour ce film :
L’affiche du film La jaquette du DVD La jaquette du DVD
édité par arte-éditions édité par le Scéren-CNDP
9. Evelyne AGUILEE
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Coordinatrice Ecole et cinéma Essonne 8
Sur l’affiche du film, les deux univers du Loup et de Pierre (et de son ami le canard), d’égale
proportion, sont séparés par le titre. Les yeux et le regard de Pierre et du Loup sont reliés par leur
similitude : yeux bleus, globuleux, très écartés.
Les deux héros sont sur une même ligne verticale, ont la même taille, sont présentés en vue frontale.
Mais le loup, dans la partie haute de l’affiche, semble cependant dominer Pierre. L’impression de
domination du loup est renforcée par sa posture : il est prêt à l’attaque.
A noter également que dans le titre, PIERRE et le LOUP se partagent aussi l’affiche : même
typographie (police et taille de police), majuscule faisant perdre au syntagme « loup » sa dimension
générique. Cet équilibre est renforcé par la disposition et la taille de police des mots « ET LE ».
- Vous pouvez retrouver l’analyse de deux autres affiches du film en suivant le lien :
http://www.ia94.ac-creteil.fr/arts_visuels/ecoleetcinema/films2012-2013/pierre_loup.pdf
2. Travail autour de la technique cinématographique : film d’animation
- Recenser les films d’animation connus des élèves
- Les interroger sur les techniques qu’ils connaissent
Pour mettre les élèves en position de spectateur actif, on peut leur dire qu’ils devront essayer de
trouver la technique utilisée dans ces deux films d’animation. Comme pour tous les films
d’animation, un travail sur le mouvement, sur la photo est possible. Voir pour cela les PAS à PAS
du second trimestre 2014 (Princes et princesses, Les Aventures du Prince Ahmed), mis en ligne sur
le site de la DSDEN 91.
3. Identification des personnages
- A partir d’extraits visibles sur internet (bande-annonce, par exemple) ou à partir d’autres
photogrammes, demander aux élèves d’identifier les personnages, de faire des hypothèses sur
l’intrigue.
- S’ils connaissent l’œuvre musicale, il est également intéressant d’y faire référence.
Après le film
1. Expression des émotions et des impressions
Les enfants ont besoin d’exprimer leurs ressentis (ce qu’ils ont aimé, ou non, ce qui leur a le plus
plu, ce qui leur a le plus déplu…) et d’en donner les raisons. Une fois ces impressions posées, les
mettre à distance devient plus aisé.
Ce recueil peut se faire oralement et/ou par écrit dans un cahier de cinéma (texte ou dessin).
L’accompagnement pédagogique consiste ensuite à les amener à comprendre comment s’y prennent
les réalisateurs pour susciter tel ou tel sentiment chez le spectateur.
2. Le langage cinématographique
L’analyse de la capture du loup du Cahier de notes sur…, p. 19 à 25, vous permettra d’aborder les
notions de plongée, contre-plongée, d’échelle de plans, de champ/contre-champ, du rapport
musique ou bruitage/ action et d’en déduire les effets recherchés.
10. Evelyne AGUILEE
Conseillère pédagogique en arts visuels
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3. Autres pistes de travail :
- Situer le film temporellement et géographiquement : la Russie contemporaine
- Revenir sur le tournant du film : c’est le moment où le canard se fait manger et où Pierre décide de
prendre sa vie en main.
- Revenir sur la fin du film et le sens à lui donner en comparaison avec la version de Serge
Prokofiev.
4. Les fiches pédagogiques des films du préau :
http://www.lesfilmsdupreau.com/pdfs/guides/pel_0.pdf
5. Des réalisations de classes auxquelles vous avez accès :
- soit par le blog ecole et cinéma national : http://ecoleetcinemanational.com/2013/04/03/autour-de-
pierre-et-le-loup/
« La coordination Éducation nationale du Gard élabore des dossiers de témoignages pédagogiques
qui mettent en lumière les travaux réalisés en classe autour des films programmés. Au premier
trimestre de l’année scolaire 2012/2013, Pierre et le loup et Le Loup blanc ont suscité de nombreux
projets autour de deux axes majeurs :
- la découverte de l’univers artistique et culturel de Suzie Templeton et Pierre Luc Granjon
- ce que les films racontent et comment ils les racontent. »
- soit directement à partir du site de l’inspection du Gard :
http://www.ac-montpellier.fr/apps/dsden30/ia30/dossiers/arts/ecolecine/
Suivre ensuite l’onglet pédagogie, puis films 2013-2014
6. Un dossier pédagogique très complet
- « Des pistes pédagogiques pour permettre aux élèves d’approfondir la découverte de l’univers
artistique et culturel de la cinéaste de ce film. » plus particulièrement intéressantes pour travailler
cadrage, plongée, contre-plongée :
http://www.ac-montpellier.fr/apps/dsden30/ia30/dossiers/arts/ecolecine/ressources/fmaurin_225.pdf
- Un deuxième dossier pédagogique plus particulièrement destinés à des élèves de cycle 2 mais
cependant intéressant pour, par exemple, la mise en lien personnages/ instruments :
http://www.ac-montpellier.fr/apps/dsden30/ia30/dossiers/arts/ecolecine/ressources/fmaurin_222.pdf
L’ensemble de ces deux dossiers vous permettent de revenir sur des scènes du film à partir de
photogrammes ou séries de photogrammes, d’aborder des apprentissages (activités langagières,
lexicales, syntaxiques, plastiques) autour des mots et expressions contenant le mot « loup ». Vous y
trouverez également des situations d’écriture de productions d’écrits individuelles.
- Des exemples de projets de classe
http://www.ac-montpellier.fr/apps/dsden30/ia30/dossiers/arts/ecolecine/ressources/fmaurin_240.pdf
11. Evelyne AGUILEE
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7. En maîtrise de la langue
- Commune aux deux films, la figure archétypale du loup :
Consulter le « 4 pages » Enseigner la littérature du cycle 1 au cycle 3 - Le personnage : pourquoi
est-ce si important ? sur le site DSDEN 91 en suivant le lien :
http://www.ac-versailles.fr/public/upload/docs/application/pdf/2012-01/4p-mdl6-0108.pdf
- Des mises en réseau
Pour trouver un réseau d’œuvres, reportez-vous à la page introductive des Cahiers de notes sur…
http://www.enfants-de-cinema.com/2011/films/pierre-loup.html
« Quelques histoires de loup proches de Pierre et le Loup
Le loup dévorateur
Le petit chaperon rouge de Charles Perrault
L’Enfant qui criait au loup (conte traditionnel)
Le Loup et les sept chevreaux des frères Grimm
Le Loup et l’agneau de Jean de La Fontaine, Les Fables, I,10
La chèvre de monsieur Seguin d’Alphonse Daudet, in Les lettres de mon moulin, 1869
Les trois petits cochons (conte traditionnel)
➢ L’impossible domestication du loup
Le Loup et le chien de Jean de La Fontaine, Les Fables, I,5
Marlaguette de Marie Colmont, illustrations de Gerta Muller, les albums du Père Castor, éditions
Flammarion
Le Loup de Marcel Aymé, in Les Contes du chat perché (1934-1946)
Fantastique Mister Fox de Roald Dahl et sa belle adaptation en film d’animation par Wes Anderson
Croc-Blanc de Jack London, 1906 ».
8. Pistes plastiques
- Chagall pour la campagne russe, les maisons en bois Malévitch
Le violoniste-1911 Le bucheron-1912
12. Evelyne AGUILEE
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III/ Le film Le loup blanc
1. L’accès au Cahier de notes sur… téléchargeable sur :
http://site-image.eu/?page=film&id=431
2. La séquence vidéo donnant lieu à l’analyse de la séquence La mort du loup des Cahiers de
notes sur… :
http://site-image.eu/index.php?page=film&id=431&partie=decoupage
3. Des photogrammes supplémentaires sur :
http://www.enfants-de-cinema.com/2011/films/pierre-loup.html
et sur :
http://www.lesfilmsdupreau.com/prog.php?code=pel#medias
4. Le blog de Pierre Luc Granjon :
http://pierrelucgranjon.blogspot.fr/
Vous y trouvez
- ses dernières réalisations classées par année, ainsi que de très nombreux dessins ;
- un lien également vers les sociétés de production de films d’animation : Folimage, Les Décadres,
Sacrebleu production.
2. D’autres vidéos sur Pierre Luc Granjon ou sur ses réalisations :
https://www.google.fr/#q=fdessins+Pierre+luc+Granjoin&tbm=vid
3. La technique de réalisation :
- La vidéo d’une intervention de Pierre Luc Granjon devant un jeune public à l’espace cinéma
Besançon au cours de laquelle il explique comment on fait parler les personnages en animation sur :
http://vimeo.com/38178741
- Des informations sur le tournage avec des images du banc-titre et en particulier de la technique
utilisée (superposition de vitres) pour donner de la profondeur à l’image, même lorsqu’on utilise du
papier découpé.
http://infos-lagrossebete.blogspot.fr/search/label/Le%20tournage
Vous pouvez recouper ces informations sur le tournage avec ce qui est dit du travail de la
lumière dans le Cahier de notes sur… p. 28 :
« Comment s’est fait le travail de la lumière ?
- C’était un travail conséquent parce que c’est tourné sur le multiplane… »
13. Evelyne AGUILEE
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Vous pouvez aussi revoir l’interview de Lotte Reiniger qui explique son travail (voir Pas à
Pas Les aventures du Prince Ahmed).
- Le film d’animation réalisé par Granjon est la technique du papier découpé.
Pour vous aider à vous repérer dans les différentes techniques des films d’animation, vous pouvez
consulter un diaporama sur le blog école et cinéma91 :
http://ecoleetcinema91.blogspot.fr/search/label/Film%20d%27animation
4. Des influences artistiques ? En tous cas, de possibles mises en réseau plastiques :
Patate horreur de Les personnages torturés et
Caroline Grégoire couturés de Tim Burton
- Des mises en réseau en littérature
Pour les mises en réseau autour de la thématique du loup, voir ci-dessus p. 10
Une mise en lien supplémentaire avec Loup Noir d’Antoine Guilloppé :
Comme le loup du court métrage Le loup blanc, le Loup Noir d’Antoine Guilloppé devient blanc
quand il se lie d’amitié avec le héros de l’album.
IV/ Des pistes pédagogiques
1. Un dossier pédagogique
Il existe un dossier pédagogique avec des fiches élèves et professeur, émanant du Ministère des
Affaires Etrangères sur :
http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/IMG/pdf/06_Leloupblanc_fiche.pdf
Le niveau A2 correspond à ce qui est attendu pour des élèves de cycle 3.
14. Evelyne AGUILEE
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- Ce dossier est plus particulièrement intéressant pour la retranscription des dialogues du film. En
effet, il permet un travail sur la relation texte/image quand celle-ci évite la simple illustration.
Il présente également un intérêt quant aux retours sur le film qui sont proposés autour des
thématiques suivantes : comparaison du chien et du loup, caractère des personnages.
- Il offre la possibilité de reconstruire, en partie, le storyboard (cartes-sons à associer aux cartes-
histoire) et donc d’aborder cette étape indispensable dans la réalisation d’un film d’animation.
- Un travail en maîtrise de la langue autour des expressions contenant le mot « loup » : « avoir une
faim de loup » etc.
- Enfin, dans le domaine de la compréhension, sont proposées deux questions importantes pour
avoir accès au sens à donner à cette histoire :
- Pourquoi le loup est-il blanc ?
- Que faut-il comprendre de la dernière phrase du film : « Il nous faut des têtes de lapin. »
Un exemple de réponses d’enfants à la deuxième question sur la dernière diapositive d’un
diaporama accessible en suivant le lien :
http://ecoleetcinemanational.files.wordpress.com/2013/04/pierre-et-le-loup.pdf
NB. Les autres diapositives de ce même diaporama donnent des exemples de réalisations d’élèves
autour du film Pierre et le Loup.
2. Du point de vue plastique :
Toutes les images du film semblent recouvertes d’un voile qui assombrit les personnages : même le
lapin est gris. La mise en couleurs des décors, quant à elle, consiste en une série d’aplats crayonnés.
Cette technique du crayon de couleur suscite l’impression d’être face à une matière rêche, chargée.
Le corps et les visages des personnages sont dépeints à travers des expressions et des traits à la fois
simplifiés et austères puisque les visages sont déformés et la carnation des protagonistes
particulièrement diaphane.
A partir de ce qui est dit de l’esthétique de ce film, une piste plastique semble possible
autour du dessin stylisé.
Le dessin stylisé :
Déformation anatomique, détails croqués par quelques coups de crayon. En art plastique, c’est
représenter un objet en régularisant, simplifiant ses formes, en le réduisant à ses caractères les plus
typiques ou en lui donnant une configuration schématique, conventionnelle, à des fins décoratives,
esthétiques. Par analogie, c’est faire ressortir les lignes principales de quelque chose en estompant
les détails.
Une autre piste serait un travail de comparaison des effets produits selon les médiums
utilisés : crayons de couleur, pastels, aquarelle, gouache etc.
Enfin une dernière piste pourrait s’articuler autour de l’expressivité du visage dans un dessin
simplifié : travail de la forme des yeux et de la bouche, la question étant : comment rendre
effrayant, sympathique ?