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2
Au cours de ce stage, j’ai eu l’opportunité d’intégrer la prestigieuse
Société Tunisienne d’Assurances et de Réassurances « La STAR ».
Le travail réalisé s’avère très enrichissant pour mon expérience professionnelle aussi bien
sur le plan technique que sur le plan humain.
Une bonne expérience qui m’a permis d’avoir une vision détaillée de l’activité de la
STAR et précisément la fonction d’audit interne, considérée comme étant un élément
obligatoire, nécessaire, incontournable pour la bonne gestion, et une exigence générale de
matière de gouvernance. C’est dans ce cadre que s’inscrit notre projet traitant de la
pratique de l’audit interne dans l’entreprise d’assurances.
Dans un premier temps, nous avons eu à découvrir la notion de l’assurance, le marché
tunisien, ses organes, ses activités techniques. Ainsi, nous avons fait la prise de
connaissance de la STAR leader du secteur d’assurances.
Ensuite, nous avons eu à comprendre la fonction d’audit interne, et de savoir le côté
méthodologie de cette activité, ainsi que, l’organisation d’une mission d’audit
tel qu’entreprise par la Direction Audit Interne de la STAR.
Enfin, dans la phase pratique de cette étude, nous avons procédé à une mission d’audit
du Département Sinistre Matériel Automobile et la formulation des recommandations
qui permettraient naturellement de garantir la sauvegarde du patrimoine, la maîtrise de
l'entreprise, l’amélioration de la qualité de l'information comptable et financière et
l'application des instructions de la Direction Générale.
Résumé
3
Remerciements
Je remercie ALLAH le tout puissant de m'avoir donné la force et le courage d'arriver là ;
A Monsieur LASSAAD ZARROUK le Président Directeur Général de la STAR, je
voudrais profiter de cette occasion pour vous présenter mes sincères remerciements pour
vous Monsieur le Directeur de m’avoir accepté au sein de votre entreprise pour effectuer
mon projet de fin d’étude.
Mes vifs remerciements à mon encadreur professionnel Madame KAOUTHER IFNI
OUERDIANNE de m’avoir bien accueilli au sein de la Direction Audit Interne.
J'exprime ma sincère gratitude et remerciements à mon encadreur universitaire Monsieur
MOEZ TAKTAK pour ses conseils précieux, son aide dans le cheminement de cette
étude.
Mes vifs remerciements et ma profond gratitude s’adresse à monsieur MOHAMED
LOUKIL pour son encadrement et ses orientations et ses conseils.
Mes vifs remerciements à toutes l’équipe d’audit et en particulier MONSIEUR
OTHMAN OUESLATI et Madame IMEN ROMDHAN qui m'ont apporté leurs
aides leurs conseils pour m’intégrer à la pratique approfondie du domaine d’audit.
Mes remerciements aux responsables de la Direction Ressources Humaines Madame
RADHIA KETATA et LEILA SAADI, pour l’accueil, de m’avoir orienté et avoir pris le
savoir de me placer à la Direction Audit Interne.
Mes plus chaleureux remerciements s’adressent à tous mes proches et plus
particulièrement mes frères SOFIEN et HENI pour leurs soutiens et leurs
encouragements constants et leurs précieux conseils durant la réalisation de ce travail.
4
Dédicace
Je dédie ce précieux travail à ma belle famille
A mes chers parents:
A mon père qui a toujours encouragé et soutenu moralement.
A ma mère qui a éclairé mon chemin et qui m’a encouragé et soutenu
toute au long de mes études
A mes sœurs Sameh& Sanaquim'onténormément supporté et qui n'ont
jamais cessé de me soutenir.
Je dédie ce travailà mongrand-père et grand-mère en priant Dieu le tout
puissant de vous procurer santé, miséricorde et longue vie.
AZOUZI MAROUENE
5
Sommaire
Résumé........................................................................................................................................ 2
Remerciements............................................................................................................................. 3
Dédicace....................................................................................................................................... 4
Sommaire..................................................................................................................................... 5
Présentation de la STAR................................................................................................................. 7
Introduction.................................................................................................................................12
Chapitre I : Marché Tunisien des Assurances..................................................................................14
I. Les entreprises d'assurances en Tunisie..............................................................................14
I.1 Présentations :...........................................................................................................14
I.2 Les institutions de régulation et structures d’appui........................................................15
I.3 Activité technique.......................................................................................................16
II. La STAR..........................................................................................................................19
II.1 Aperçu ......................................................................................................................19
II.2 Activité technique......................................................................................................20
II.3 La branche automobile...............................................................................................22
CHAPITRE II : Le contrôle des entreprises d’assurances....................................................................23
I. Contrôle propreà l’entreprise d’assurances........................................................................23
I.1 Audit interne..............................................................................................................24
I.2 Le Comité d’audit.......................................................................................................30
II. Contrôle légaux et réglementaire ......................................................................................31
II.1 Contrôle exercé par l’Etat ..........................................................................................31
II.2 Organes de contrôle..................................................................................................32
II.3 Contrôle légal exercé par les auditeurs externes..........................................................34
CHAPITRE III : Audit de la gestion des sinistres matériels automobiles..............................................35
6
I. Les techniqueset outilsde l’audit interne au sein du départementsinistrematériel
automobile ...................................................................................................................35
I.1 Le questionnaire de contrôle interne...........................................................................36
I.2 La grille de séparation des taches...............................................................................36
I.3 Le programme de vérification.....................................................................................37
I.4 Les recommandations................................................................................................37
I. Audit des procédures en vigueur au sein du département sinistre matériel ..........................37
I.1 Préambule de la mission d’audit :................................................................................38
II.2 Le Questionnaire de contrôle interne...........................................................................39
II.2 La grille de séparation des taches :..............................................................................43
II.3 Le Programme de vérification : ...................................................................................43
II.5 Les recommandations :...............................................................................................45
Conclusion...................................................................................................................................50
Liste des tableaux.........................................................................................................................52
Liste des schémas.........................................................................................................................52
Bibliographie ...............................................................................................................................53
Liste des abréviations...................................................................................................................54
7
Présentation de la STAR
 Siege social : square avenue de Paris -1000 Tunis
 Registre de commerce : B173391996
 Législation particulière applicable : loi n° 92-24 du 9 mars 1992 portant
promulgation du code des assurances et ses textes d’applications.
1. Historique
C’était en 1958, à l’aube de l’indépendance et à l’initiative des pouvoirs publics que fut la
création de la Société Tunisienne d’assurances et de Réassurances « la STAR ».
Elle est dédiée à l’assurance en Tunisie. Depuis 1958, c’est tout le capital humain et tout le
patrimoine national qu’elle préserve et que souvent elle reconstitue.
Elle reçoit en partage avec la Banque Central de Tunisie (BCT) et la société Tunisienne de
Banque (STB) la responsabilité de constituer un rêve :
 Collecter les ressources nécessaires au financement de l’économie naissante du
jeune Etat Tunisien.
 Favoriser l’avènement d’un marché organisé.
 Promouvoir le marché du courtage à celui de l’exportation directe.
La STAR, étoile porteuse d’une ambition nationale, est alors au cœur du dispositif de
l’économie Tunisienne, sa création relève d’un véritable plan de compagne et
s’accompagne de grandes mesures législatives et financières.
2.Les dates clés
En 1958
Création de la Société Tunisienne d'Assurances et de Réassurances avec un capital de
100.000 DT, divisé en 10.000 actions ordinaires de valeur nominal de 10 DT, répartit entre
8
l'Etat Tunisien 50%, les personnes physiques et morales tunisiennes 30% et quatre
entreprises d'assurances étrangères 20%.
En 1965
Inauguration du Siège Social de la STAR par le Président de la République Tunisienne.
En 1996
5 ème augmentation du capital pour atteindre 15.000.000 DT divisé en 1.500.000 actions de
10 DT le nominal entièrement libéré.
En 1997
En pleine phase d’expansion, la STAR consolide sa situation financière en accédant à la
Bourse et développe ainsi sa surface financière.
L’introduction s’est faite via une Offre Publique de Vente (OPV) portant sur 20% de son
capital soit 300.000 actions.
En 2004
Elaboration d'un Plan de Restructuration de la STAR sur la période 2004-2009. Ce plan
vise principalement l'absorption de l'insuffisance des provisions techniques, le renforcement
des fonds propres et par conséquent, une amélioration des ratios prudentiels.
Inauguration de deux nouveaux bâtiments administratifs de la STAR (Rue Hédi Nouira et
Rue Garibaldi).
En 2006
Le gouvernement Tunisien décide de lancer une procédure de recherche d'un partenaire
stratégique pour la STAR dans le cadre de sa privatisation et de sa recapitalisation.
En 2008
Groupama, retenu comme partenaire stratégique, acquiert 35% du capital et siège au
Conseil d'Administration (Signature d'un pacte d'actionnariat avec l'Etat Tunisien).
Augmentation du capital pour atteindre 23.076.930 DT, avec renforcement des fonds
propres portés de 32 MD à 163 MD.
3.Objet
9
La STAR est une société anonyme faisant appel public à l’épargne au capital de 23.076.930
DT composé de 2.307.693 actions de 10 DT chacune, dont le capital se reparti comme suit :
- L’Etat et société nationales 38.63 %
- Société étrangère (Groupama) 40.70 %
- Sociétés privées/personnes physiques 21.29 %
La STAR a pour objet l’assurance et la réassurance de tous les risques pouvant entraîner
tous dommages, tant corporels que matériels ou immatériels ainsi que tous les risques de
responsabilité civile, professionnelle ou autre.
4.Organisation de la STAR
La STAR est composée :
 D’un Conseil d’Administration
 D’un Président Directeur Général
 Des Directions sous la supervision du Président Directeur Général
- Direction Audit Interne
- Direction de l’Inspection et du Recouvrement
- Direction Centrale Juridique
- Direction Système d’Information
 Des Directions techniques sous la supervision du Directeur Général Adjoint
- Direction Centrale Automobile
- Direction Centrale Assurances de Personnes
- Direction Transport
- Direction des Risques d’Entreprises
- Direction des Risques IARD des particuliers et PME
- Direction Centrale Réassurances
- Direction Commerciale et Réseaux
 Des directions sous la supervision du Secrétaire Général
- Direction de la Comptabilité
10
- Direction Centrale Financière et Patrimoine
- Direction Centrale des Ressources Humaines
5.Les produits d’assurances
La STAR est une société multi branche. Elle pratique l’assurance et la réassurance dans ces
différentes branches.
 L’assurance de personnes
- Assurance de Groupe
- Assurance Vie
 L’assurance de dommages
- Branche Automobile
- Branche Incendie, Risque agricole et Risque divers des particuliers et PME
- Branche Transport (corps maritime, facultés et aviation)
6.Réseaux de distribution
La STAR est représentée sur tout le territoire de la République Tunisienne par un réseau
commercial composé de :
- 5 délégations régionales
- 12 succursales
- 1 bureau de souscription
- 140 agences d’assurances
- 23 sociétés de courtage.
7.Les missions réalisées durant le déroulement du stage
Mon stage effectué dans une entreprise d’assurance « la STAR » qui a été l’occasion
de me familiariser avec un système diffèrent des autres établissements financiers et de
travailler dans un nouvel environnement qui me permet d’assurer un bon apprentissage.
11
Cette expérience pratique d’environ trois mois a été l’occasion de passer des connaissances
théoriques à la réalité du métier de l’audit, malgré que la période est courte, mais, j’ai réussi
a collecté des connaissances pratique dans le domaine d’audit où j’ai assisté en tant
qu’observateur à la clôture de mission d’audit des sinistres matériels automobile sur lequel
j’ai focalisé mon projet de fin d’étude, ainsi, j’ai également participé à la mission d’audit de
service économat « fournitures et imprimés » où j’ai effectué les taches suivantes.
- Comprendre les différentes procédures effectuées par le service audité « service
économat » à travers une lecture de manuel de procédures.
- Sélectionner les articles de fourniture et des imprimés a audité, à travers un
échantillonnage, basé essentiellement sur le critère de la valeur de l’article.
- L’inventaire physique des articles sélectionnés.
- Participer à l’élaboration d’un questionnaire.
- Participer à la réunion provoquée par la Directrice de la Direction Audit Interne
dans le but de l’informer sur les objectifs à accomplir via un état de synthèse
rédigé par chaque membre de l’équipe d’audit.
- Vérifier le contenu formulé sur le bon de commande.
- Enregistrer tous les anomalies et les fraudes commis au niveau de service audité
dans un document appelé tableau synoptique et feuille frappée.
Mon stage professionnel au sein de l’entreprise STAR a été vraiment une occasion
d’apprendre la réalité du monde de l’entreprise d’assurances et une opportunité de découvrir
le secteurs d’assurances, ainsi, il m’a permis d’accéder à un terrain professionnel comme une
étape enrichissante de la vie d’un futur auditeur.
12
Introduction
L’activité d’assurance est qualifiée comme étant un secteur hautement complexe, cette
activité nécessite un savoir-faire et des règles déontologiques appropriées et comporte
des implications financières économiques et sociales d’une grande importance.
A ce titre, l’entreprise d’assurances est un organisme qui doit être géré et structuré
suivant des normes permettant d’une part d’assurer l’objet de sa création et d’autre part
d’assumer pleinement sa solidité et sa pérennité dans un contexte de plus en plus
contraignant, axé sur l’assainissement de la situation financière et l’actualisation du cadre
législatif et règlementaire. C’est dans ce cadre que s’inscrit l’objet de mon travail, relatif
au rôle pertinent de la fonction d’audit interne dans les entreprises d’assurances.
En effet, les deux objectifs annoncés ci-dessus (réalisation de l’objet de l’entreprise
d’assurances et sa pérennité) dépendent dans une grande proportion du degré
d’implication et de l’impact de cette activité dans l’entreprise d’assurances.
Ainsi, nous pouvons affirmer que l’instauration d’une entité d’Audit Interne au sein de
l’entreprise d’assurances constitue une décision fondamentale contribuant à renforcer le
système de pilotage dans le sens de gestion technique d’une part, et d’autre part le respect
des normes réglementaires et professionnelles instituées par le législateur.
Comme une première dénomination et non pas définition on peut dire que l’audit est un
métier et une fonction désormais à part entier dans un grand nombre d’entreprises :
- C’est une profession organisée par des règlements et des normes
internationales pour la pratique professionnelle de l’audit interne
- C’est un outil structuré, au service de la Direction Générale.
13
- C’est une fonction de contrôle qui s’oriente essentiellement vers un rôle de
conseil.
Après avoir décrit brièvement le champ de nos investigations et de notre réflexion
relative au sujet de ce projet, nous déclinons ci-après la démarche et le plan
d’encadrement des aspects qui sont étudiés suivant l’ordre de citation de la présente
introduction.
Ainsi, nous décrivons dans un premier chapitre l’objet du secteur d’assurances en Tunisie
et dans le deuxième chapitre nous étudions la spécificité de l’audit dans les entreprises
d’assurances, enfin, en troisième chapitre nous traitons un cas pratique d’une missions
d’audit de la branche Sinistres Matériels Automobiles.
14
Chapitre I : Marché Tunisien des Assurances
I. Les entreprises d'assurances en Tunisie
I.1 Présentations :
Sur le marché tunisien, il existe :
- L’entreprise vie et l’entreprise non vie ou multi branches (Automobile ; Groupe
maladie, Transport et maritime, Incendie, Grêle et mortalité de bétail, Risques
divers, Vie, Crédits).
- L’entreprise privée et l’entreprise publique.
- L’entreprise résidente et la non résidente (ou offshore).
- La société anonyme et la mutuelle.
*Leur statut est régi par le code des assurances
La société anonyme est commerciale. Elle doit disposer d’un capital social minimum de
10.000 DT (non Vie) et 3.000 DT (Vie) à titre de garantie financière ; elle doit disposer
d’un agrément administratif du Comité Général des Assurances « CGA » ; la vente de ses
produits se fait à travers un réseau d’intermédiaires qui est rémunéré à la commission.
Certaines règles prudentielles strictes édictées par le code des assurances doivent être
respectées en matière de marge de solvabilité, de provisions techniques et de placements
règlementés.
La mutuelle est civile. Elle dispose d’un fond d’établissement. Elle doit également respecter
les règles prudentielles du code des assurances. Les adhérents cotisent et peuvent être
représentés auprès du directoire par des délégués.
En Tunisie, le nombre des entreprises est composé de 22 entreprises d’assurances dont :
- 13 entreprises dans des branches multiples
15
- 6 entreprises spécialisées :
 3 entreprises spécialisées en assurances vie.
 1 en assurances crédit à l’export.
 1 entreprise spécialisée en assurances crédit.
 1 entreprise spécialisée en réassurance
- 4 mutuelles : ami, ctama, mae et mga.
- 4 entreprises d’assurances offshores
Les sociétés privées dominent le secteur des assurances en Tunisie puisque elles ont réalisés
en 2008 environ 59% en terme de chiffre d’affaire, contre 21.6% pour les sociétés
publiques avec une légère amélioration de 19% pour les mutuelles.
I.2 Les institutions de régulation et structures d’appui
Plusieurs institutions exercent dans le secteur des assurances en Tunisie comme instances
de régulation ou de promotion. La plus importantes de ces institutions est sans aucun doute
le « CGA », qui constitue une administration centrale émanant du Ministère des Finances,
qui a pour rôle de protéger les assurés, les bénéficiaires et toutes les autres tierces parties
intéressées à la bonne exécution des contrats d’assurances.
La Fédération Tunisienne des Sociétés d’Assurances « FTUSA », est un organisme chargé
d’étudier et de défendre les intérêts économiques et sociaux de la profession, de soumettre
et de présenter à l’autorité de tutelle toute question intéressant l’ensemble de la profession.
Le Bureau Central de Tarification (BCT) dont le rôle est de fixer la prime ou la cotisation
d’assurance dans laquelle l’entreprise d’assurances est tenue de couvrir la responsabilité
civile de fait de l’usage de véhicules terrestres à moteur.
Le Bureau Unifié Automobile Tunisien « BUAT » : association professionnelle entre les
entreprises d’assurances agréées pour pratiquer l’assurance de responsabilité civile du fait
de l’usage des véhicules terrestres à moteur.
16
I.3 Activité technique
I.3.1 Données clés du secteur
Primes émises Placements
Provisions techniques Sinistres Réglés
(*) « Les données chiffrées en MD »
I.3.2 Evolution de chiffre d’affaires par branche sur la période
La structure de marché reste inchangée, l’assurance auto occupe toujours la première place
des émissions totale avec 46.32% en 2009 contre 45.31% en 2008 et 44.71% en 2007, elle
0
200
400
600
800
1000
1200
2008 2009 2010
1120,357
1026,223
961,921
0 1000 2000 3000
2008
2009
2010
2005,227
2243,374
2494,765
0
100
200
300
400
500
600
700
2008 2009 2010
602,368
600,25
505,709
0 1000 2000 3000
2008
2009
2010
2282,718
2045,696
1820,791
17
Transport
6,34
Acceptation
0,9
vie
13,12
Risque divers
11,34
credit
0,93
Automobile
46,32
Groupe
14,08
Grele et
mortalité de
betail
0,90
Incendie
6,04
est suivie par la branche assurance Groupe maladie qui représente 14.08% en 2009 contre
13.88% en 2008 et 14.68 en 2007.
Les branches acceptation vie et risque agricoles GMB ont connu les taux de croissances les
plus élevés en 2009 avec respectivement 54.52% et 15.95%.
*Primes émises par branches sur la période « 2007. 2008. 2009 »
BRANCHE
2007 2008 2009
PRIMES
EMISES
structure
EN %
EVOL
%
PRIMES
EMISES
Structure
EN %
EVOL
%
PRIMES
EMISES
struct
ure
EN %
EVOL
%
Automobile 392 168 768 44,71 7 ,93 435 820 056 45 ,31 11, 13 475 335 709 46,32 9,07
GROUPE MALADIE 128 783 264 14,68 7, 12 133 526 110 13 ,88 3, 68 144 498 709 14,08 8,22
ACCIDENT DU Travail -31 655 - - -46 638 - - -45 586 - -
TRANSPORT 67 280 858 7,67 4 ,00 71 389 487 7 ,42 6, 11 65 061 395 6,34 -8,86
INCENDIE 64 997 562 7,41 3 ,56 59 464 123 6,18 -8,51 62 018 679 6,04 4,3
GMB 4 538 130 0,52 19 ,86 7 931 107 0 ,82 74, 77 9 195 782 0, 90 15,95
RISQUE DIVERS 111 901 392 12,76 17 ,08 127 896 710 13 ,30 14 ,29 116 330 577 11,34 -9,04
VIE 95 230 626 10,86 21 ,45 110 324 283 11 ,47 15 ,85 134 595 011 13,12 22
CREDIT 7 251 614 0,83 0 ,08 9 325 548 0 ,97 28, 60 9 514 241 0,93 2,02
TOTAL AD 872 120 559 99,43 9 ,60 955 630 786 99 ,35 9, 58 1 016 504 451 99,05 6,37
ACCEPTATION 4 993 512 0,57 -7 6 289 772 0 ,66 25, 96 9 718 932 0,95 54,52
TOTAL PRIMESEMISES 801 139 469 100 12, 5 961 920 558 100 100 1 026 223 383 100 6,68
I.3.3 Structure du portefeuille du marché par branche en 2009(en%)
18
1.3.4 Rapport prudentiel
A. Rapport sinistres aux primes (sinistralité)
La dotation à la provision pour sinistre à payer au 31/12/2009 a enregistré une
augmentation de 65% passant de 123 MD en 2008 à 204 MD en 2009.
Pour l’activité globale le rapport sinistres aux primes acquises (sinistralité) s’est déterminé
à un taux de Croissance de 12.69% en 2009 en passant de 66.85% en 2008 à 79.54% en
2009.
B. Taux de couverture et rentabilité :
Intitulé 2007 2008 2009
provision techniques 1 677 ,690 1 820 ,791 2 045 ,696
placement 1 645 ,093 2 005,23 2 243,37
Taux de couverture en % 98,06 110,13 109,66
Revenue financier 73,738 83,077 93,997
intitulé 2007 2008
variation en
%
2009
Variation
en %
Sinistres payés net de recours 462,205 505,709 9,41 600,25 18,69
Dotations à la provision pour sinistres à
payés
150,518 123,822 -17,74 204,792 65,39
Charges de sinistres 612,308 629,531 2,74 805,042 27,88
Primes acquises 864,308 941,697 8,95 1 012 ,160 7,48
Rapport sinistre aux primes acquises en% 70,89 66,85 -4,04 79,54 12,69
19
Taux de rendement en % 4,48 4,14 4,2
Concernant les provisions techniques qui totalisent en 2009 un montant de 2045.096 MD
contre 1820.791 en 2008 et 1677.690 en 2007 soit une augmentation de 12.35% par rapport
à 2008.
Concernant les placements ont atteint un plafond de 2045.096 MD au terme de l’année
2009 soit une progression de plus de 11% par rapport à 2008.
Le taux de couverture des engagements pour les provisions techniques qui s’établissent à
109.66 avec une légère diminution par rapport à 2008.
C. Taux de pénétration de l’assurance
Concernant le taux de pénétration de l’assurance Tunisienne dans l’économie (total des
primes émises par rapport au produit intérieur brut), c’est presque la même tendance qui a
été observée durant 2007et 2008, avec un léger recul en 2009.
Intitulé 2007 2008 2009
PIB prix courant
44,861 50,325 58,768
Primes émises
877,114 961,921 1 026,23
Taux de pénétration en % 1.96 1.91 1.75
Les résultats semble tout satisfaisant eu égard à la crise économique qui a affecté presque
toutes les branches, selon la lettre FTUSA et concernant la structure de portefeuille, malgré
l’amélioration de certaines branches jugées sous tension auparavant, la branche auto reste le
leader et occupe toujours la première place et reste la plus dominante avec une part de
46.32% suivie de la branche groupe maladie avec 14%.
II. La STAR
II.1 Aperçu
20
La STAR a pour objet l’assurance et la réassurance de tous les risques pouvant entrainer
tous les dommages, tant corporels que matériels ou immatériels, ainsi que, tous les risques
de responsabilités civiles professionnelles ou autres.
La STAR a pour but d’exercer l’industrie de l’assurance dans toutes les branches et faire
toutes sortes d’opérations de garanties et d’indemnités. Le capital de la société est repartir
entre l’Etat tunisien de 50%, personnes physiques et morales tunisiennes 30%,
4 entreprises d’assurances étrangers de 20%(avec la part majoritaire pour la société
GROUPAMA).
**L’impact d’évènement de janvier 2011
Le recensement des incidences directs, des émeutes et mouvements populaires qu’a vécu le
pays au début de l’année 2011 font ressortir ce qui suit :
- Des déclarations de sinistres en incendie et multirisques professionnelles, suite aux
émeutes et mouvements populaires, pour une valeur globale de 5MD. Toutefois,
la couverture en réassurance dont dispose la société lui permet d’être à l’abri de
tout risque menaçant la pérennité de son exploitation.
- Pour l’assurance automobile, et plus particulièrement les garanties incendie et vol,
le nombre des déclarations au courant du premier trimestre 2011 enregistre une
forte progression atteignant 294 dossiers contre 101 dossiers pour le premier
trimestre de 2010. Les experts ont été missionné pour évaluer les dégâts subis et
identifier les causes exactes des sinistres afin de vérifier leur imputabilité aux
évènements survenus.
II.2 Activité technique
II.2.1 Primes émises
L’année de 2010 a enregistré un accroissement de primes de 3156 MD, plus de 4%
atteignant 212.769 en 2010 contre 209.6130 en 2009.
En 2009, la STAR continue d’occuper le haut du palmarès du secteur en terme de primes
émises avec 20,4% de part de marché, enregistrant tout de même une légère décélération
par rapport l’exercice précédent (20,91%). Son concurrent immédiat détient 11,7% de part
de marché.
21
Concernant le marché automobile, la STAR a réussi à conserver sa part de marché (21,5%)
en 2009 malgré le nouveau regain d’intérêt de tout le marché à ce type de garantie (depuis
la promulgation de la loi 86-2005 relative à la barèmisation des indemnisations dues aux
préjudices corporels suite à un accident de la circulation).
Le taux de croissance de la branche automobile a atteint 8,8% en 2009 (+9% pour tout le
marché).
Pour les autres risques, la STAR œuvrant pour la pérennité et la solidité de son portefeuille,
n’épargne aucun effort pour renforcer progressivement sa position sur le marché, tout en
adoptant une démarche sûre et transparente.
*Primesémiseparbranche d’activité.
II.2.2 Structure de portefeuille par chiffre d’affaires (en 2010 en%)
La structure de portefeuille enregistre en 2010 une amélioration de la part de l’assurance
vie de 0.85 point pour se situer à 3.49% contre 2.64% en 2009.
Les affaires nouvelles représentent quant à eux 96.51% du portefeuille global dont 10.68%
pour les branches transport et aviation avec 7.92% en 2009 et 49.6% pour l’assurance
automobile avec 49.1% en 2009.
indicateur
2006 2007 2008 2009 2010
Marché STAR Marché STAR Marché STAR marché STAR STAR
PRIMES EMISES
NETTES 801 139 209 359 877 114 212 268 961 921 201 176
1 026
223 209 613 212 769
EVOLUTION EN % 12,50 3,50 9,50 1,40 9,70 -5,70 6,70 4,20 1,50
PART DE MARCHE 26,13% 24,20% 20,60% 20,40% Nd
PRIMES AUTOMOBILE
363 370 90 590 392 169 93 455 435 820 93 906 475 336 102 176 107 089
EVOLUTION EN % 14,20 -1,10 7,90 3,20 11,10 0,50 9,10 8,80 4,80
PART STAR 24,90% 23,80% 21,60% 21,50% Nd
PRIMES IARD 169 373 39 124 188 689 37 194 204 617 26 631 197 060 29 215 25 277
EVOLUTION EN % 18,10 24,90 11,40 -4,90 8,40 -28,40 -3,70 9,70 -13,50
PART STAR 23,10% 20% 13% 14,80% Nd
VIE 78 409 3 269 95 230 3 612 110 324 4 966 134 595 5 578 7 300
EVOLUTION EN % 23,30 8,70 21,40 10,50 15,80 37,50 22 12,30 30,90
PART STAR 4,20% 3,80% 4,50% 4,10% Nd
22
II.3 La branche automobile
En progression de 3.8% le chiffre d’affaire, atteint 106.8 MD contre 102.9 MD en 2009.
La prime moyenne par contrat de 1.4% s’est établir à 370 DT. Sa part dans la structure
d’affaire global est de 49.6% contre 49.089% en 2009. Les règlements de sinistre
augmentent en 2010 de 28.9% et atteignant 82.444 contre 63.964 due à une accélération de
cadence de règlement.
*Activité technique détaillée pour la branche automobile
ACTIVITE TECHNIQUEBRANCHE
AUTOMOBILE
E X E R C I C E EVOULUTION
%
2006 2007 2008 2009 2010
part du marché en % 43,91 43,96 46,82 49,08 49,6 Nd
chiffre d'affaire 93 755 95 182 94 515 102 930 106 834 3,8
charges de sinistres 108 418 94 042 72 569 82 296 95 581 16,1
les sinistres réglés 78 737 71 872 71 051 63 964 82 444 28,9
Provision pour sinistre à
payer P.S.A.P 216 974 236 685 236 233 252 465 262 946 4,1
variation des PPNA -1062 -318 2146 2245 2787 24,1
dotation aux provisions.
PSAP
27 574 20 359 -360 16 256 10 424 -35,9
S/P 118,30% 100,30% 79,1 82,30% 91,60%
Description graphique :
TRANSPORT
ET AVIATION
10.7
GROUPE
MALADIE
23.6
VIE ET AUTRE
4.1
AUTO
49.6
IADR
12.1
23
0
20000
40000
60000
80000
100000
120000
2006 2007 2008 2009 2010
2010
2009
2008
2007
2006
0
50,000
100,000
150,000
200,000
250,000
300,000
2006 2007 2008 2009 2010
Sinistre
reglé
reglement
sinistre
PSAP
Règlementsinistre -PSAP Chiffre d’affaire
CHAPITRE II : Le contrôle des entreprises
d’assurances
Compte tenu de la spécificité et de l’importance de l’opération d’assurances, les entreprises
opérantes dans ce secteur sont soumises –à l’instar des autres organismes – à une panoplie
de contrôle visant tous à préserver la capacité des entreprises d’assurances à réaliser leur
objet conformément à leur engagement et leurs statut.
Par ailleurs, et comme toute activité à forte flux de fonds et de nature diverse, les risques en
assurances sont particulièrement élevés. A ce sujet, le législateur a prévu un renforcement
des modalités de contrôle sur les entreprises d’assurances qui doivent obligatoirement
mettre en place une structure d’audit qui s’avère un intérêt primordial dans un
environnement de moins en moins favorable et sur des opérations à hautes risques et dont
les enjeux et les spécificités sont décrits par des règlementations (code des assurances et
normes comptable).
En sus des contrôles spécifiques institués par les Auditeurs internes, le législateur prévoit
un contrôle légal exercé par l’Etat..
I. Contrôle propre à l’entreprise d’assurances
Compte tenu de la spécificité des opérations d’assurances et la taille de l’entreprise, le
législateur a prévu un renforcement des modalités de contrôle par la mise en œuvre d’une
structure d’audit constituée comme étant une activité qui doit être intégré dans la structure de
24
l’organisation en vue d’assurer la fiabilité et l’exhaustivité de l’information par la vérification
à l’occasion de chaque intervention.
De même, avec l’évolution relativement récente de l’activité d’assurances et
le développement du concept de gouvernance, ont donné naissance à l’adoption d’une
structure appelée comité d’audit dans le cadre du renforcement du contrôle.
I.1 Audit interne
I.1.1 Définitions
* Selon la norme 27 du système comptable tunisien, Les entreprises d’assurances et /ou de
réassurances doivent mettre en place une structure d’audit interne ayant pour mission de
« procéder à l’examen et l’évaluation du caractère suffisant et de l’efficacité du système de
contrôle interne ainsi qu’à la proposition de recommandation pour son amélioration ».
La structure d’audit est normalement chargée d’examiner :
- La fiabilité et l’intégrité des informations financières et d’exploitations.
- Les systèmes mis en place afin de vérifier le respect des normes, plans, procédures,
lois et réglementations.
- La façon dont les ressources sont utilisées afin de s’assurer de leur utilisation
efficace et sans gaspillage.
- Les programmes de l’entreprise afin de s’assurer que la réalisation et les résultats
sont conformes aux objectifs et prévisions fixés.
* La Définition de l’audit interne en se réfèrent à l’IIA(1)
« L’audit interne est une activité indépendante et objective qui donne à une organisation
une assurance sur le degré de maitrise de ses opérations, lui apporte ses conseils pour les
améliorer, et contribue à créer de la valeur ajoutée. Il aide cette organisation à atteindre ses
objectifs en évaluant, par une approche systématique et méthodique, ses processus de
management des risques, de contrôle, et de gouvernement d’entreprises, et en faisant des
propositions pour renforcer leur efficacité ».
25
D’après les deux définitions précitées, on peut conclure que l’audit interne est un élément
essentiel du système de gestion de l’entreprise d’assurances, ayant pour finalités
l’amélioration constante du système du contrôle interne. C’est une fonction indépendante
d’appréciation, d’évaluation et de contrôle ponctuels et objectifs de l’ensemble des
activités, des fonctions, des procédures, et des systèmes de gestion. C’est une fonction qui
s’attache aussi à évaluer l’efficacité des contrôles dévolus aux responsables hiérarchiques.
Enfin, elle assiste les dirigeants en leur fournissent des analyses et des recommandations
visant l’amélioration de la gestion, des performances et de la qualité des services, voire en
leur permettant une meilleure maitrise de leur activité.
I.1.2 Principes fondamentaux de l’audit interne
Dans l’exécution de ses taches, la Direction d’Audit Interne applique les principes et
normes généralement admis qui sont propres à sa profession.
A. L’universalité
C’est la pénétration de la fonction d’Audit Interne à l’ensemble des activités et à toutes les
fonctions de l’entreprise. C’est aussi l’exercice de la fonction sous ses différents aspects :
Audit de conformité et de régularité, audit d’efficacité et audit stratégique ou de
management.
B. L’Indépendance
C’est une condition essentielle pour l’exercice de la fonction. Elle s’acquiert à travers le
rattachement de la fonction au niveau hiérarchique le plus élevé, et les pouvoirs les plus
étendus dont les auditeurs doivent être investis. Les auditeurs doivent dans ce cadre être
dégagés des taches opérationnelles de sortes qu’ils soient totalement indépendants des
activités et domaines audités.
C. L’Objectivité
Elle requiert de l’auditeur la réalisation de ses missions et la présentation de ses conclusions
en toute indépendance, honnêteté intellectuelle, loyauté et impartialité. Pour cela il ne doit
pas être dans une position où il est à la fois juge et partie. L’auditeur ne doit pas s’immiscer
directement dans l’organisation. Ce principe demeure respecté lorsque l’auditeur
recommande des dispositifs de contrôle pour les systèmes de gestion ou qu’il donne un avis
préalablement à la mise en place de certaines procédures.
26
D. La Compétence
Les auditeurs ne doivent s’engager que dans des travaux pour lesquels ils ont les
connaissances, le savoir-faire et l’expérience nécessaires. Les auditeurs doivent réaliser
leurs travaux d’audit interne dans le respect des normes pour la pratique professionnelle de
l’audit interne.
Les auditeurs internes doivent s’efforcer d’améliorer leurs compétences, l’efficacité et la
qualité de leurs travaux.
E. La périodicité
Elle marque le caractère ponctuel et discontinue de l’intervention des auditeurs sur la base
d’un programme ou plan d’audit annuel ou pluriannuel.
I.1.3 Le rattachement hiérarchique de la fonction d’audit
Compte tenu de l’importance et de la valeur ajoutée de la fonction de l’audit interne dans
toute organisation, notamment les entreprises d’assurances, une place privilégiée doit être
attribuée à l’audit interne dans l’organigramme de l’entreprise d’assurances. En outre,
l’attitude de la direction est primordiale aussi bien pour la mise en place du service d’audit
interne que pour son implication dans le contrôle du fonctionnement de l’entreprise et de
son développement.
A cet effet, le soutien qu’elle apporte à la fonction d’audit interne tant au niveau du
rattachement hiérarchique que de l’élaboration du programme annuel et de la prise en
compte des recommandations constituent un atout potentiel de sa réussite.
Le rattachement hiérarchique de la fonction d’audit interne constitue un élément primordial,
qui détermine le degré de la réussite ou de l’échec relatif de cette fonction dans
l’entreprise.
A. Le Rattachement à la Direction Générale
C’est le cas de la STAR. La fonction d’Audit Interne est rattachée au plus haut niveau de la
hiérarchie, pour lui permettre d’accomplir pleinement sa mission.
Afin de garantir son indépendance à l’égard des départements et services, la Direction
d’Audit Interne est rattachée à la Direction Générale et dépend directement du Président
27
Directeur Général.
En effet, pour réaliser l’objectif d’indépendance de l’audit interne vis-à-vis de l’ensemble
des Directions de l’entreprise, il est recommandé de le rattacher à la Direction Générale.
Cette option lui permettra de se prononcer en toute objectivité et donnera à ses entreprises
toute la crédibilité requise.
B. Le Rattachement au Conseil d’Administration ou au Comité d’Audit
Ce degré d’indépendance peut toutefois être encore élevé par le rattachement de l’audit
interne au « top management » de l’entreprise et ce, pour lui donner une indépendance
presque totale des dirigeants de l’entreprise. Cette tendance relativement récente fait partie
des nouveaux dispositifs visant à améliorer la gouvernance de l’entreprise.
Cette indépendance est encore favorisée lorsque le Conseil d’Administration intervient dans
la nomination et la révocation du Directeur d’Audit.
I.1.4 Méthode de travail
A. la Portée
Toute activité ou système automatisé qui en fournit le support, peut faire l’objet d’une
mission d’audit. L’audit interne couvre les domaines suivants :
- Les activités techniques
- Les systèmes d’informations de gestion
- Les activités financières et de trésorerie
- Toutes les autres activités y compris les ressources humaines et les fonctions
administratives.
B. La Méthodologie des Audits
Les audits opérationnels analysent si le système de contrôle interne est adapté à la maitrise
des risques d’entreprise.
Ils examinent les projets ou les processus d’entreprise, selon les critères :
- D’intégrité et de confidentialité des données
- De conformité du fonctionnement
- De contrôlabilité des processus
- D’efficacité et d’efficience du système de contrôle interne
28
C. La Mission de l’audit interne
Elles consistent à :
- Vérifier la conformité des procédures et textes de règlementations internes et des
lois, décrets et arrêtés se rapportant au fonctionnement de l’entreprise.
- S’assurer que les ressources et les actifs de la STAR sont dument enregistrés dans
ses livres et préservés comme il convient.
- S’assurer que les données financières, comptables et autres qui sont générées par
la STAR ou utilisés pour sa gestion sont exactes et fiables.
- S’assurer que l’intégrité, la fiabilité, la confidentialité et la disponibilité continue
des systèmes d’information sont garantis.
- Examiner les procédures et modalités de tarification des produits et services
relevant de l’activité de l’entreprise et vérifier l’application des tarifs en vigueur.
- S’assurer que les opérations de la STAR ainsi que les diverses fonctions et
activités relatives aux domaines décrits au champ d’application, sont réalisées de
façon efficace et rentable.
D. Les Enquêtes
La Direction d’Audit Interne effectue les enquêtes au sujet d’erreurs, de plaintes tant
internes qu’externes, de situations de risques graves et de présomptions de fraudes ou de
vol, aux finis d’en établir les causes et les responsabilités.
Ces enquêtes se dérouleront dans le respect des dispositions relatives à la protection de la
vie privée et sous les réserves aux droits d’accès aux données et locaux concernés.
I.1.5 Organisationdu travail d’audit
A. Le Plan ou programme d’audit
La Direction Audit Interne prépare chaque année son programme d’intervention, touchant
les différents domaines d’activité de l’entreprise, fondé sur une analyse des risques et tenant
compte des besoins exprimés par les services. Ce programme est soumis à l’approbation de
la Direction Générale et du Comité d’Audit.
La Direction Audit Interne aura également à traiter sur la demande de la Direction
Générale, ou d’autres Direction et en dehors du programme préétabli, toutes questions et
affaires touchant les activités de l’entreprise.
B. Les Moyens
29
La Direction Audit Interne doit disposer du personnel nécessaire et avec les qualifications
requises pour accomplir les missions approuvées dans le plan annuel.
La Direction Audit Interne doit disposer de la technologie et de l’infrastructure nécessaire,
plus spécialement dans le domaine informatique, afin de pouvoir accomplir ses missions de
manière indépendante.
Pour la réalisation de certaines missions spécifiques, la Direction Audit Interne peut sur
autorisation de la Direction Générale faire appel et d’une manière ponctuelle à des
compétences internes ou à des experts spécialistes externes.
C. L’Ordre de mission
Les missions d’audit interne sont réalisées sur la base d’un ordre de mission signé par le
Monsieur le Président Directeur Général.
D. Le Déroulement des missions d’audit
Les missions d’audit sont préparées à partir des dossiers d’audit permanents, par thème et
par unité. Les auditeurs usent des canevas et check-lists d’audit durant le déroulement des
missions d’audit. Les feuilles de travail doivent être soigneusement établies et remplies
pour documenter les constatations d’audit.
Après chaque mission, la Direction Audit Interne adresse un projet de rapport d’audit
contenant les constatations, les avis, recommandations ou remarques, aux départements ou
services compétents.
L’unité auditée ou les départements ou services compétents doivent présenter leurs
observations matérialisant leurs réponses au projet de rapport d’audit concerné dans les
quinze jours pour ne pas retarder la diffusion du rapport définitif.
Les réponses de l’unité auditée ou les départements ou services concernés à propos des
recommandations ou remarques formulées, doivent être mentionnées dans le rapport d’audit
définitif, excepté en cas d’urgence.
- Le rapport d’audit contient une description des faits et constatations et une évaluation
du système de contrôle interne.
- Au besoin, le rapport est complété de recommandations visant à améliorer le contrôle
interne ou des remarques indiquant quelle action ou quelle donnée n’est pas correcte ou
30
n’est pas conforme aux directives. De la même manière, les recommandations peuvent
viser à améliorer la sécurité ou la performance des processus opérationnels.
- L’unité auditée établit un plan d’action, c’est-à-dire un programme fixant les dates de
réalisation de ces recommandations, en accord avec l’audit interne.
- L’unité auditée rend compte dans un délai ne dépassant pas un mois à la Direction
Générale et à la Direction Audit Interne, des suites réservées au rapport d’audit.
La Direction Audit Interne examine et apprécie les suites données dans le cadre de
ses actions de suivi.
E. Les Actions de suivi
Elles consistent à assurer un suivi rigoureux des recommandations faites à travers les
missions d’audit et veiller à ce que les suites nécessaires soient données par les différentes
unités concernés, en vue de remédier dans les meilleurs délais aux insuffisances et
faiblesses relevées.
- Une révision de toutes les recommandations doit être réalisée une fois par an.
- Un suivi du ou des rapports de certains organes de contrôle externes à l’entreprise.
F. Le Rapport annuel d’activité
La Direction Audit Interne élabore à la fin de chaque année son rapport d’activité qui
synthétise les constatations et recommandations issues des différents rapports des missions
d’audit, d’enquête et de suivi réalisés.
 Ce rapport d’activité est destiné à la Direction Générale et Comité d’Audit.
I.2 Le Comité d’audit
L’évolution relativement récente des principes de gestion des grandes entreprises ainsi que
l’apparition du concept de gouvernance d’entreprises « corporate gouvernance »,
Ont donné naissance à l’adoption d’une structure nouvelle appelé Comité d’Audit, ce comité
vient en application de la loi N° 2005-96 du 18 octobre 2005, relative au renforcement de la
sécurité des relations financières.
Le Comité d’Audit est l’une des innovations de la nouvelle loi sur la société anonyme
puisqu’elle permet au conseil d’administration de constituer des comités notamment
31
d’audit, pour le contrôle de la gestion et du suivi des audits internes et externes.
Le Comité d’Audit est composé au moins de 3 membres, désignés selon le cas par le
Conseil d’Administration ou le Conseil de Surveillance parmi leurs membres.
Le Comité d’Audit peut avoir parmi ses prérogatives :
- Identifier les risques stratégiques et opérationnels de l’entreprise d’assurances.
- Veiller au respect par la société de la mise en place de système de contrôle interne
performant permettant de favoriser l’efficience, l’efficacité, la protection des actifs de
la société, la fiabilité de l’information financière et le respect des dispositions légales et
règlementaires.
- Examiner le programme d’audit interne et les rapports produits par la fonction d’audit
interne.
- Agréer la désignation des auditeurs internes.
En résumé, le Comité d’Audit est chargé de s’assurer de l’existence d’un bon
environnement de contrôle interne au sein de l’entreprise, de la qualité et de la fiabilité de
l’information financière. A cet effet, il renforce le rôle de l’auditeur interne d’une manière
à promouvoir l’efficience, l’efficacité et la protection des actifs de l’entreprise.
II. Contrôle légaux et réglementaire
II.1 Contrôle exercé par l’Etat
En raison de l’importance du secteur d’assurances dont la spécificité a été énoncé
précédemment, il est nécessaire que l’Etat Tunisien contrôle régulièrement l’activité des
entreprises d’assurances, ce contrôle s’exerce dans l’intérêt des assurés et bénéficiaires du
contrat d’assurance. Il vise a évalué la capacité des entreprises a honoré leurs engagements
qu’elles sont contactés à l’égard des assurés et bénéficiaire de contrat. Ce contrôle est
confié à la direction des assurances rattachée au Ministre des Finances et de la
privatisation. Ce contrôle s’exerce notamment sur pièces et sur place par l’intermédiaire
d’un corps d’inspecteurs assermentés. Il intervient durant toute la vie d’une entreprise
d’assurances, depuis la constitution de dossier d’agrément jusqu’au la fin de la liquidation.
C’est ainsi le contrôle porte sur :
- La conformité des contrats d’assurances et tarifs avec les dispositions réglementaires
en vigueur.
32
- L’application du plan comptable des assurances et de la réglementation relative aux
provisions techniques et aux placements affectés à la représentation de ces provisions.
- La couverture des engagements réglementaires par des placements répondant aux
critères de sécurité, de rentabilité et de liquidité suivant des règles de dispersion et de
congruence réglementaire.
- La constitution d’une marge de solvabilité suffisante en sus de la couverture des
engagements réglementés par des placements admis en représentation des réserves
techniques. En effet, l’objectif de cette sécurité financière complémentaire est de
permettre à l’entreprise de faire face aux différents risques éventuels.
II.2 Organes de contrôle
II.2.1 Comité Généraldes assurances
Selon l’article 178 du code des assurances, le CGA « veille à la protection des droits des
assurés et des bénéficiaires des contrats d’assurances, à la solidité de l’assise financière des
entreprises d’assurances et de réassurances ainsi qu’à leur capacité a honoré leurs
engagements ».
Ce comité a un rôle de régulateur. Il a pour mission de contrôler les entreprises
d’assurances et de réassurances et des professions liées au secteur. Il supervise toutes les
questions d’ordre juridique et technique se rapportant aux opérations d’assurances et de
réassurances de la préparation des textes aux études touchant au développement et à
l’organisation du secteur. Il dispose du pouvoir d’accorder ou de retirer les agréments des
intermédiaires en assurances.
Selon l’Article 180 du code des assurances, le Comité coopère avec toutes les autorités
chargées de la tutelle et du contrôle du secteur financière. A cet effet, il peut proposer la
conclusion de convention avec ces autorités portant notamment sur :
- L’échange d’informations et d’expériences.
- L’organisation de programmes de formation.
- La réalisation d’opérations conjointes de contrôle
Le CGA peut, dans le cadre de l’exercice de ses missions, coopérer avec les établissements
et organismes étrangers homologués ou assumant des attributions équivalentes et conclure des
conventions avec eux après approbations des autorités compétentes.
33
Le comité peut également échanger des informations avec les autorités chargées de la
concurrence dans le cadre de leurs missions respectives. Les informations ainsi recueillies
sont couvertes par le secret professionnel.
II.2.2 Conseilnational des assurances
En se référant à l’article 93 du code des assurances, le Conseil National des Assurances est
une évolution du Conseil Supérieur des Assurances. Il est appelé à examiner et à émettre
son avis sur les questions dont il est saisi par le Ministre Des Finances et notamment celles
relatives à la situation du secteur et à son organisation, ainsi, qu’aux moyens à mettre en
œuvre pour améliorer l’activité d’assurances et développer le secteur pour qu’il assure
pleinement son rôle dans l’économie du pays.
Le Conseil National des Assurances est présidé par le Ministre Des Finances où la
composition et les régies de fonctionnement du Conseil National des Assurances sont fixées
par décret.
II.2.3 Commissionconsultative des assurances
Ce Conseil a pour mission d’examiner toutes questions relatives aux opérations d’assurances
et de réassurances qui lui sont soumises par avis de Ministre Des Finances.
La Commission Consultative des Assurances donne son avis sur toutes les questions saisies
par le Ministre Des Finances, et sur tous les projets de loi et textes réglementaires régissant les
conditions d’exercice, de gestion et commercialisation des opérations d’assurances.
La Commission Consultative d’Assurances instituée par l’article n° 94 du code des assurances
est composée comme suit :
- Un représentant du Ministère Des Finances : Président
- Un représentant du ministère de la justice : Membre
- Un représentant de l’association professionnelle des entreprises
d’assurances : Membre.
II.2.4 Commissionde l’attribution de la carte professionnelle
Une Commission chargée essentiellement de l’attribution de la carte professionnelle.
La carte professionnelle visée à l’article 70 du code des assurances est délivrée par le CGA
après avis de la commission de l’attribution de la carte professionnelle dont la composition
34
et les règles de fonctionnement sont fixées par la loi n° 92-2259 du 31/12/1992 elle est
composée comme suit :
- Un représentant du Ministère Des Finances : Président
- Deux représentants des entreprises d’assurances : Membre
- Deux représentants des agents d’assurances et des courtiers en assurances : Membre
- Un représentant des producteurs d’assurances sur la vie : Membre
II.3 Contrôle légal exercé par les auditeurs externes
Les entreprises d’assurances doivent faire auditer leurs comptes annuellement par des
auditeurs externes. Leurs missions consistent à certifier la sincérité et l’image fidèle des
états financiers avec une obligation supplémentaire qui consiste à assurer de leur cohérence
avec les informations publiées. Il y a lieu de préciser que ces auditeurs externes ne doivent
pas cumuler la fonction de commissaires aux comptes.
Toutefois, nous remarquons que, compte tenu de la réforme de la mission de commissariat
aux comptes instaurée par la loi 17/95 de 30 aout 1996. L’audit externe des entreprises
d’assurances parait faire double emploi avec les missions des commissaires aux comptes
dont la teneur de leur cahier des charges se trouve amplement étendue aux travaux relevant
des compétences habituelles des auditeurs externes. En effet, les commissaires aux comptes
et les auditeurs externes doivent d’une part donner l’assurance raisonnable sous forme de
certification que les comptes présentés rependent aux critères de régularités, de sincérités et
d’image fidèle, et d’autre part, vérifier la sincérité des informations publiées ou
communiquées.
Par conséquent, nous n’estimons que les contraintes de couts de ces interventions prévues
légalement (deux commissaires aux comptes et un audit externe), ainsi que, celle de la
disponibilité de l’interlocuteur interne de ces intervenants doit soulever un débat sur la
possibilité de réduire le nombre de ces trois interventions chargés de la même mission.
35
CHAPITRE III : Audit de la gestion des sinistres
matériels automobiles
Compte tenu d’une part du volume très important des opérations à traiter et d’autre part de
l’importance des risques recensés dans les différents départements, Le Directeur de l’Audit
Interne établit un plan d’intervention annuel ou pluriannuel et qui doit généralement
concerner l’ensemble des fonctions et départements de l’entreprise. Ce plan est établi en
retenant des critères de priorité devant déterminer la fréquence de ces missions et leur durée
d’intervention.
Ainsi, les modules spécifiques prioritaires à auditer fréquemment dans une entreprise
d’assurances sont généralement :
- Les départements logistiques.
- Les départements fonctionnels composés essentiellement :
* Le département de production.
* Le département des sinistre corporels et matériels, qui constitue l’objet de nos
investigation et de notre réflexion relative au sujet de ce projet nous déclinons ci-après
la démarche et le plan d’audit est plus précisément le département gestion des
sinistres matériels automobiles.
I. Les techniques et outils de l’audit interne au sein du
département sinistre matériel automobile
36
La méthodologie d’intervention de l’auditeur interne a fait l’objet d’une formalisation et de
normes professionnelles « décrites au niveau de chapitre II » afin de garantir l’efficacité et
la productivité de cette fonction au sein de l’entreprise. Cela se traduit par la conception
d’un certain nombre de « documents outils » spécifique à l’audit interne et largement
prônés par l’institut des auditeurs internes et dont nous exposons ci-après les procédures les
plus pertinentes.
I.1 le questionnairede contrôle interne
C’est l’un des outils essentiels pour la réalisation d’une mission d’audit interne. En effet,
l’élaboration du questionnaire de contrôle interne attire toute l’attention de l’auditeur. Car
la teneur de ce document va tester la maitrise ou non du fonctionnement de l’entreprise.
En effet, le contrôle interne est constitué par l’ensemble de mesures, moyens et méthodes
qui ont pour but d’assurer d’un côté la protection, la sauvegarde du patrimoine et la qualité
de l’information, d’autre part il nous permet, de vérifier l’application des instructions de la
Direction et de favoriser l’amélioration des performances.
Par conséquent, l’objectif final de la mise en exécution du questionnaire de contrôle interne
est de démontrer les forces et les faiblesses de l’organisation de l’entreprise, ainsi que le
degré de maitrise de gestion. A cet effet, le questionnaire de contrôle interne permet de
renseigner l’auditeur sur :
- La fiabilité et l’exhaustivité de l’information.
- La conformité avec les procédures, lois et réglementations.
- La protection du patrimoine.
- L’utilisation efficiente et efficace des ressources.
- La réalisation des objectifs fixés par les programmes de l’entreprise.
I.2 la grille de séparation des taches
37
L’élaboration des grilles de séparations des taches permet à l’auditeur interne de tester si
l’organisation de l’entreprise permet de sauvegarder son patrimoine et d’assurer sa
pérennité. L’objectif de cette grille est de détecter le cumul des fonctions incompatibles.
En effet, l’un des principes les plus connus de l’organisation c’est la séparation des quatre
fonctions.
- opérationnelles ou de décision
- de détention
- d’enregistrement ou comptables
- de contrôle
Par conséquent une quelconque atteinte à ces principes, produit inéluctablement des risques
concernant la sauvegarde du patrimoine de l’entreprise.
I.3 Le programmede vérification
Le programme de vérification est établi dans la phase de contrôle. Il permet à l’auditeur
interne de définir la démarche a effectué, les investigations à mener, les entretiens à
conduire, ainsi, Les travaux de contrôle à faire et les tests à effectuer via des
échantillonnages.
La mise en œuvre d’un programme de vérification ou (on l’appelle le programme d’audit
ou encore planning de réalisation), permet de vérifier les travaux à effectuer et leur
répartition suivant l’effectif disponible.
I.4 Les recommandations
C’est un rapport qui synthétise les constatations dégagées et les résultats des investigations
réalisées au moment du déroulement de la mission d’audit en vue de détecter les fraudes,
les erreurs et les anomalies qui pourront affecter le fonctionnement de l’operations. Aussi
dans le but de pallier aux insuffisances relevées, de détecter les actions ou les données
incorrecte ou n’est pas conforme aux directives, de la même manière il peut aussi viser à
améliorer la sécurité ou la performance des processus opérationnels.
I. Audit des procédures en vigueur au sein du département
sinistre matériel
L’intervention de l’audit interne au niveau du département Sinistres Matériels Automobile
a pour objet l’évaluation à travers les différents critères du degré d’efficience de cette
38
structure eu égard aux ressources humaines et aux compétences dans le domaine audité,
ainsi, au niveau des différentes procédures interrogées dans la mission d’audit, dans lequel
nous décrivons ci-après les procédures suivis et la démarche réellement effectuée au niveau
de notre mission.
I.1 Préambulede la mission d’audit :
Le point de départ de la mission d’audit c’est la réception de l’ordre de mission signé par le
Président Directeur Général. A ce moment-là, il y a une réunion provoquée par le Directeur
de l’Audit Interne pour partager les idées entre l’équipe chargée d’audit et pour fixer les
objectifs de notre mission. Afin de réaliser ces objectifs il y a une démarche a effectuée au
sein du département audité à l’aide des documents préparés par l’équipe chargée de la
mission, « document déjà présenté au niveau de la section 1 » et pour détecter les erreurs et
les fraudes au niveau de l’operations de gestion Sinistres Matériels Automobile, en ce qui
concerne à titre d’exemple les règlements erronés, les doubles règlements, les retards de
paiements des sinistres.
II.1.1 Fixations des objectifs :
L’objectif de notre mission est d’auditer les procédures des règlements sinistres matériels
pour la branche automobile, et ce, afin de :
- S’assurer de l’existence et de la bonne application de la procédure de règlements des
sinistres
- Vérifier que les dossiers ne peuvent être réglés qu’une seule fois
- S’assurer que le bénéficiaire du règlement n’est pas débiteur de la société
- S’assurer au moment de l’ouverture d’un dossier de la vérification au niveau de la
police de l’existence de la garantie
- S’assurer que toutes les pièces sont classées automatiquement dans les dossiers
concernés.
- S’assurer des bonnes applications du calcul des honoraires d’expert selon le barème
homologué par la FTUSA.
II.1.2 Démarche adoptée :
Afin de réaliser les objectifs précités nous avons adoptés la démarche suivant :
- Entretient avec le responsable
39
- Examen auprès de la direction automobile du dossier du 2009 -2010-2011
(septembre2011)
- Rapprochement entre la date d’accident et la date de validité de quittance
- Rapprochement du règlement des sinistres enregistrés en comptabilité avec le fichier
géré par la technique
- Examen de l’ordre séquentiel des sinistres
II.1.3 Identifications préalable des risques liés à la fonction
L’identification des risques au préalable suivant une enquête déjà présentée au niveau de
chapitre II « méthodologie des audits » qui semble une tache primordiale pour organiser la
mission et détecter au préalable les risques liés à l’activité auditée. L’identification des
risques peut être orientée dans les catégories suivantes :
- Les risques majeurs sont l’insuffisance ou l’excès des provisions pour sinistres à payer
- Les Règlements erronés ou double règlement des sinistres.
- Le Retard de paiements des sinistres en cas de suivi d’un dossier relatif à la
Convention d’ Indemnisation Directe de l’Assuré « IDA (1) ».
- Le Calcul erroné des provisions techniques.
- Le non récupération des montants avancés en cas de suivi d’un dossier sinistre normal.
Considéré comme étant IDA.
- L’Insuffisances des informations mentionnées dans les dossiers de sinistres.
- La Discordance entre la date de réception du rapport de l’expert et la date d’édition de
la quittance de règlement.
II.2 Le Questionnaire de contrôle interne
L’objectif de ce contrôle est de :
- S’assurer de l’exhaustivité des enregistrements des sinistres
- les prestations résultant de sinistres survenus et seuls les provisions nécessaires sont
retranscrites dans les comptes
- les montants concernant ces opérations sont exacts
40
- le classement comptable et la présentation de l’ensemble des chiffres mesurant
ces opérations sont correctes
*Présentation du document « le questionnaire du contrôle interne » ci-dessous :
Question OUI NON AUTRE OBSERVATION
41
Les registres des sinistres sont – ils
régulièrement tenus ?
Le service inspection s’assure-t-il
de la transmission correcte des
déclarations ?
La possibilité de recours fait –elle
l’objet d’une définition précise et
donne-t-elle lieu à un
enregistrement spécifique ?
Les dossiers de sinistre sont-elles
correctement répertoriés et classés.
Si Oui :
Quelle critère qui a conduit à ce
genre de classement
L’ouverture du sinistre donne-t-
elle lieu à une vérification au
niveau de la police de l’existence
de la garantie sinistrée ?la mention
de cette vérification figure-t-elle
sur dossier ?
La saisie des données permettant
l’entrée du sinistre est-elle
effective après réception de la
déclaration ?fait –elle l’objet d’un
contrôle séquentiel.
Les guide et les barèmes
d’évaluations sont-ils mise à jour
régulièrement et correctement
appliqués.
Existe-t-il une définition précise
des compétences en matière
d’évaluations ?
Existe- t-il une procédure
permettant de vérifier que le
bénéficiaire du paiement n’est pas
débiteur de l’entreprise
d’assurance ?
Existe-il une procédure de contrôle
du bien-fondé des règlements ?
(rapprochement avec les pièces
justificatives ; quittances)
Les paiements de sinistres et les





o
o
o
o
o
o
Insuffisance des informations
retranscrites au niveau de registre
de sinistre
Avec certain retard entre la date
de survenance de l’évènement et
la date de déclaration
Absence d’un critère précis
« Via un logiciel informatique »
A travers le contrôle des comptes
42
Après l’élaboration du questionnaire pour évaluer le système de contrôle interne et détecter
par la suite les erreurs, les anomalies au sein des différentes procédures de la gestion de
sinistres, nous trouvons par la suite la tache de la préparation de la grille de séparation des
taches et le programme de vérification.
La grille de séparation des taches permet de détecter les cas de cumul de fonction
incompatibles.
Quant au programme de vérification, il regroupe toutes les démarches et les travaux que
l’auditeur doit exécuter pour s’assurer de la conformité des règlements et d’autre part
d’apprécier la gestion des dossiers de sinistres avec l’aspect administratif, judicaire,
financier.
A cet effet nous proposons :
recours encaissés sont-ils
systématiquement reportés sur
-Le dossier
-La fiche de l’inventaire permanant
Existe-il un rapprochement entre
les paiements enregistrés dans les
dossiers et les règlements
enregistrés en trésorerie ?
Existe-il une procédure spéciale
permettant d’identifier les cas
entrant dans le cadre d’un accord
professionnel ?
Existe-t-il un suivi des sommes à
payer ou des recours à encaisser ?
Existe-il un rapprochement
entre les pièces justificatives de
règlements des honoraires des
experts et l’état mensuel des
honoraires édités par le service
informatique.



o
o
.
Il existe quelque procédure qui
entre dans le cadre d’un accord
professionnel (I D A).
43
- Les modèles de grille de séparations des taches.
- Le programme de vérification.
II.2 La grille de séparation des taches :
L’organigramme du département sinistre matériel automobile est composé de quatre
services techniques :
- Service IDA : pour tous les dossiers sinistre matériels qui entre dans la convention
IDA indemnisation directe des assurés
- Service hors IDA : pour tous les dossiers qui entrent dans la convention hors IDA(2)
- Service sinistre facultatif : assurance tous risques.
- Service connexe.
F O N C T I O N PERSONNEL OU SERVICES
CONCERNES
Recensement et enregistrement des déclarations des
sinistres.
Se Section ouverture de dossier (Agent)
Vérification de l’existence de la garantie sinistrée Gestionnaire de sinistres pour chaque
service précité.
Contrôle des séquences d’enregistrement des déclarations
des sinistres.
Absent
Etude du dossier sinistré et établissement des pièces de
règlements.
Gestionnaire service IDA
Ordonnancement de l’indemnité à payer Gestionnaire service IDA
Contrôle de la régularité de l’ordonnancement de
l’indemnité à payer.
Un vérificateur et un financier
Le rapprochement entre les paiements enregistrés dans le
dossier et les règlements enregistrés en comptabilité.
Comptabilité
L’enregistrement et la relance des recours (PV de recours) Gestionnaire
L’évaluation des dossiers sinistrés Une évaluation automatique selon la
nature de dossiers
L’évaluation des dossiers sinistrés Une évaluation automatique selon la
nature de dossiers
Comptabilisation des règlements des prestations Service comptabilité
II.3 Le Programme de vérification :
44
vérification à effectuer REF N° FAIT
PAR(*)
Constations
I/ Sélectionner au hasard des dossiers
dans le registre des sinistres, l’état des
sinistres réglés et l’inventaire permanant
ainsi que :
- les archives
en suite vérifier :
- l’existence d’une garantie, de l’émission
d’une prime et de son encaissement.
- la conformité de l’état informatique avec
les pièces de dossier.
- les règlements des prestations.
III/ sélectionner au hasard,à partir de
dossiers
sélectionnés
XXX
Dossiers
recours(3)
XXXX
Dossiers n°
XXXX
 Accorder plus de
diligence en matière
d’archivage par la
mise en œuvre d’une
application
informatique pour
assurer le suivi et
l’identification des
dossiers
 Tous les dossiers
audités comportent la
garantie.
Discordance du montant porté
sur la quittance avec celui
porté sur l’état informatique
 accorder plus de
diligence au moment
du saisi informatique.
Un certain retard au niveau de
l’indemnisation des assurés.
 accélérer
l’indemnisation des
assurés afin de
préserver la bonne
réputation de la
STAR.
45
(*) La mission d’audit de Département de Sinistre Automobile est effectuée par tous les
membres de la Direction d’Audit Interne.
II.5 Les recommandations :
la comptabilité des prestations versés des
dossiers de sinistres et vérifier :
- les justifications des sommes réglées
(facture ; rapport d’expertise ; quittances).
- l’exécution des recours :
III/sélectionner à partir de dossier clôturés un
échantillon au hasard et vérifier que :
- toutes les prestations ont été versées
Dossiers Défense
(4)
XXXX
Dossiers recours
XXX
Absence des rapports
d’expertise, des factures de
réparation, des photos avant et
après réparation.
 Assurer une vérification
rigoureuse concernant les
pièces des dossiers.
 A travers des dossiers
de recours sélectionnés on a
remarqué que certaine
dossiers ne comporte pas la
pièce justificative qui justifie
que les dossiers sont
réellement transmis.
 garder une copie des
pièces constitutive des
dossiers recours avant de les
envoyés aux compagnies
adverses accompagnées
d’une décharge sur les
documents remis aux
compagnies adverse.
Les dossiers recours ne sont
pas tous réglés, une partie qui
a fait l’objet d’un recours
judicaire.
46
En exécution de la mission effectuée durant la période de stage. Nous avons participé à
l’audit de la branche Sinistre Matériel Automobile.
Les travaux ont touchés la Direction Automobile, la Direction Informatique et Financière.
Par ailleurs, nous avons soumis dans le présent rapport nos principales appréciations ainsi
que les résultats de nos tests fonctionnels.
*Système de contrôle interne :
Le fonctionnement actuel des unités dans le processus nous a permis de relever qu’il y a un
cumul des fonctions à travers la grille de séparations des taches dans lequel on trouve que la
tache de l’étude des dossiers de sinistres et l’ordonnancement de l’indemnités à payer effectué
par le même gestionnaire de service IDA, aussi, à travers la grille de séparation des taches on a
constaté l’absence d’une personne chargée de contrôle des séquences d’enregistrement des
déclarations des sinistres.
 Préciser la personne chargée de procéder au contrôle des séquences d’enregistrement
des déclarations des sinistres.
L’absence d’un critère objectif, spécifique pour que les dossiers soient correctement classés
 Il est nécessaire de mettre en œuvre des critères précis permettant de classer les
dossiers en indiquant les critères qui ont conduit à ce genre du classement.
 Retard au niveau de l’indemnisation des assurés.
D’après le questionnaire effectué et les dossiers sélectionnés, on a remarqué un certain
retard au niveau de l’indemnisation de l’assuré et une large discordance entre la date de
réception du rapport de l’expert par rapport à la date d’édition de la quittance de règlement.
Ainsi, le non application de l’article 4 du circulaire n° 14/2010 relative à l’indemnisation
des assurés entrant dans la convention IDA.
 Pour assurer la bonne réputation et la bonne image de l’entreprise, il est nécessaire
d’accélérer l’indemnisation des assurés et d’appliquer convenablement
la règlementation décrit ci-dessus.
* Recommandations générales
47
 Dossier IDA (recours).
L’examen des dossiers IDA recours nous a permis de constater que certaines dossiers
transférés à l’entreprise adverse ne laissent pas aucune pièces justificatives que les dossiers
sont réellement transmis, il y a lieu de fixer ce qui suit :
 Garder une copie de pièces constitutive des dossiers (factures de réparation
rapport d’expertise) avant de les envoyer aux entreprises adverses.
 La possibilité de recours doit faire l’objet d’une définition précise et d’un
enregistrement spécifique pour constituer une source d’information que le dossier
est réellement transmis.
 Le Registre de sinistre
Absence de certaines informations mentionnées au niveau du registre de sinistre.
 Selon la norme comptable relative au contrôle interne et à l’organisation
comptable dans les entreprises d’assurance et de réassurances « NORME N°
27 ».et conformément aux règlementations (Arrêté du ministre des finances et de
la privatisation n° 2241-04 relatif à la présentation des opérations d’assurance).
Les sinistres sont enregistrés dès qu’ils sont connus par :
o Exercice de survenance
o Contenu :
- La Date de l’opération
- La Date de réception des déclarations
- La Catégorie d’assurance
- Le nom du bénéficiaire
- La Reference du règlement (référence de moyen de paiements, Montant, la date du règlement)
- Le Montant du recours
- Observation.
 Date de déclaration des sinistres
48
Concernant la date de déclaration de sinistre, le non-respect du délai prévu par l’article 7
du code des assurances où l’assuré s’engage d’informer l’entreprise au plus tard dans un
délai ne dépasse pas cinq jours ouvrés, ce délai est ramené à deux jours en cas de vol.
Le délai commence à couvrir le lendemain du jour où il en a eu connaissance du sinistre.
 Il est nécessaire de respecter la date de déclaration de sinistre suivant l’article 7
susvisé de même l’assuré est soumis conventionnellement à fournir un état
détaillé et estimatif du dommage subis.
 L’enregistrement des déclarations et l’ouverture de dossier
D’après le questionnaire effectué, on a remarqué qu’après la réception de la déclaration qui
donne automatiquement une ouverture de dossier de sinistre, on a déjà remarqué qu’il y a
une certaine information dans les dossiers « recours, défense » qui n’ont pas mentionné
(voir questionnaire d’évaluation de système de contrôle interne).
 L’enregistrement des déclarations des sinistres doit être accompagné de
l’attribution d’un numéro séquentiel et de l’ouverture d’un dossier reprenant
toutes les données sur le sinistre et les conditions d’assurance.
 Le dossier de sinistre devrait mentionner automatiquement :
- Le Numéro et la date d’effet de contrat
- Le nom de l’assuré
- Le code de l’agent Le justificatif de paiement de la prime.
 Les dossiers IDA :
- La Facture de réparation
- Le Rapport d’expert
- La lettre IDA
*Recommandations spécifiques :
49
 L’évaluation des dossiers de sinistre
Après l’ouverture de dossier de sinistre suite à la réception de la déclaration, l’agent
procède à une première évaluation sur le dossier et sur le fichier informatique qu’il détient.
Cette évaluation sera corrigée en fonction des donnés du rapport de l’expert et d’autres
informations parvenues ultérieurement. Au niveau de la SATR l’évaluation des dossiers
sinistres est automatique via un logiciel informatique.
 Absence d’un critère objective d’évaluation à l’ouverture d’un dossier de sinistre
 Une définition précise en matière d’évaluation
 Identification d’une méthode pertinente d’évaluation.
- Évaluation dossier par dossier
- Cout moyen
- Cadence de règlement
- Méthode forfaitaire (la provision est déterminée de façon à dégager un résultat
technique nul).
 une précision de la personne chargée de procédure d’évaluation des dossiers de
sinistre
 Honoraire d’expert
L’examen des échantillons nous a permis de constater qu’il y a des règlements d’experts
qui ne sont pas conformes à la circulaire 14-2010 ou « les honoraires se calculent en
fonction de l’indemnisation de l’assuré (prorata) ».
 Cette situation peut affecter l’indépendance et l’éthique de travail de l’expert,
Il est recommandé de revérifier les honoraires octroyés aux experts suivant
la circulaire précitée.
50
Conclusion
L’audit interne est considérée comme une activité indépendante et obligatoire régie par la
loi n° « 2005-96 du 18 octobre 2005 relative au renforcement de la sécurité des relations
financières ». Compte tenu de la particularité du secteur d’assurances, l’instauration de
service d’audit interne est nécessaire non seulement pour une raison légale, mais aussi pour
mettre en œuvre une gestion saine et prudente et assurer un système de gouvernance
adéquat.
A côté du cadre réglementaire, la mise en œuvre d’une structure d’audit efficace dont le
rôle de détecter, d'identifier et d'évaluer le risque d'anomalies significatives, nécessite des
préalables relatifs à :
- L’indépendance de la fonction où la structure d’audit interne doit dépendre autant
que possible du plus haut niveau hiérarchique afin de prévenir les pressions venant
des responsables supérieurs.
- La compétence en matière d’audit où le sucée de contrôle dépend de l’aptitude et des
efforts du personnel.
- La méthodologie de contrôle qui constitue un élément primordial, puisque l’Audit
Interne est une activité fondamental d’évaluation, donc, il doit être appuyé par un
programme de travail.
Aussi pour que l’auditeur exerce son activité en toute impartialité et crédibilité, il est
nécessaire que la Direction de l’entreprise accorde sa confiance aux auditeurs internes et,
en vertu de ceci les soutenir dans leur action pour leur permettre de rendre les jugements
impartiaux et objectifs indispensables à la bonne conduite de leurs missions. Le soutien
constant et effectif de la Direction est Générale nécessaire pour assurer le bon
fonctionnement des taches au sein de l’organisation et pour que l’exécution efficace des
51
responsabilités de l’activité d’audit interne puisse être atteinte.
Pour assurer l’amélioration et le développement de l’activité d’audit, il est nécessaire de
mettre en œuvre des normes conformes et adaptées au contexte national inspirées par les
normes internationaux « IIA » qui constitue un référentiel commun pour les auditeurs et
pour favoriser l'amélioration des processus organisationnels et des opérations au sein de
l’entreprise.
52
Primes emise par branches sur la periode « 2007. 2008. 2009 »… ………………………17
Rapport sinistre aux primes « sinistralités »2007-2008…………………………………...18
Taux de couverture et rentabilité et rentabilité des placements sur la période 2007-2009..18
Taux de pénétration de l’assurance dans l’économie sur la période………………………19
Primes émise par branche d’activité(STAR)……………………………………………....21
Activité technique détaillé pour la branche automobile……………………………….......22
Liste des schémas
Données clé du marché tunisien des assurances :
- Primes émises …………………………………………………….……………….…16
- Placement………………………………………………………….………………...16
- Provision technique………………………………………………………………....16
- Sinistre Réglés…………………………………………………………...……….....16
Structure du portefeuille du marché par branche en 2009 :…………………..……………..17
Structure de portefeuille par chiffre d’affaire (STAR)……………….……………………….21
Description graphique :………………………………………………………………..........22
Liste des tableaux
53
Bibliographie
Ouvrages
- Théorie et pratique de l’audit interne COOPERS AND LYBRAND .les éditions
d’organisations paris 1994.
- La conduite d’une mission d’audit interne : Jacques Bernard, IFACI. Edition
d’organisation, 2000 Paris.
Séminaires
- Séminaire de Formation CIFEDsur: la conduite d’une missiond’audit, animé parMR Imed
Cheffi (Expert- Comptable –EnseignantUniversitaire)
- Séminaire de formationorganisé parATAI« associationtunisienne desauditeursinternes »
Textes règlementaires :
- La norme comptable N° 27
- Code des assurances
- Article 93et article 94 du code des assurances
- Décret n° 92-2258 du 31 décembre 1992, fixant la composition et les règles de
Fonctionnement du Conseil Supérieur des Assurances et de la Commission Consultative
des Assurances.
Décret N° 92-2259 du 31 décembre 1992.
- Les Structures des normes de l’IIA
Sites Internet
- Site officiel de FTUSA
- Site officiel de la compagnie STAR
- Site officiel de Wikipédia
- Site officiel de l’IFACI (Institut français de l'audit et du contrôle internes)
54
- Site officiel de l’IFAC (The International Federation of Accountants)
Liste des abréviations
(1)IIA : Etabli en 1941, l'Institute of Internal Auditors (IIA) ou Institut des Auditeurs
Internes est un institut dédié à l'établissement de standards professionnels d'audit interne. Il
regroupe des membres de 165 pays, directement ou via des Chapitres affiliés. L'IIA veut
être la voix de la profession (l'audit interne), son principal représentant et le défenseur de
ses intérêts, une autorité reconnue en la matière, ayant un rôle majeur de formation. Le
siège de l'IIA est à Altamonte Springs, Floride, États-Unis « WIKEPEDIA
(2)IDA : « indemnisation directe des assurés ».
Toute sinistres matériels survenu à une date donnée et conforme à la condition de
convention automobile du circulaire n°14-2010.
Les conditions d’application :
- Accident de la circulation : tels que définis par le code de la route
- Lieu de survenance du sinistre : territoire tunisien
- Collision entre deux véhicules terrestres à moteur « uniquement deux »
Ce qui concerne les dommages:
Dommage matériel uniquement « pas de dommages corporels »
Collision entre deux véhicules terrestres à moteur et deux seulement identifiés et assurés en
responsabilité civile auprès d’entreprises adhérentes.
Dommage subits par un véhicule à cause de jet de pierres et d’articles chargés (à
l’exception des dommages consécutif aux opérations de chargement du véhicule avec des
marchandises ou son déchargement)
Montant de l’indemnité allouée à l’assuré ne dépasse pas cinq mille dinars (5000D) en
prenant compte du pourcentage de responsabilité du responsable du sinistre et les
dommages matériels subits par le véhicule objet de l’assurance évalué par un expert de la
55
liste tenue par la FTUSA ou après remise d’une facture de réparation si la valeur des
dommages est inférieur ou égale à deux cents dinars 200 DT.
(3)Hors IDA : sont définis comme hors IDA les sinistres ci-dessus
- Les sinistres sans tiers identifiés.
- Les sinistres impliquant plus de 2 véhicules.
- Les sinistres impliquant des véhicules assurés à l'étranger.
- Compagnies n'ayant pas adhéré à la convention IDA.
(4)Dossiers recours Au titre de cette garantie, l'assureur s'engage à exercer à ses frais
toutes les actions judiciaires de nature à permettre l'obtention par l'assuré de la réparation
des préjudices corporels et/ou matériels qu'il a subis, L'assureur prend notamment en charge
au titre de cette garantie les frais de justice, les honoraires d'enquêtes, d'expertises, d'avocat,
et les frais de l'expertise médicale outre les amendes.
(4)Dossiers défense : C’est l’inverse de l’opération de recours où L’assuré a commis
une faute qui déclenche une responsabilité civile auto (assuré est fautif). A titre de cette de
garantie l'assureur prend en charge les frais de défense de l'assuré à concurrence d'une
somme généralement précisée aux conditions particulières.

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  • 1. 1
  • 2. 2 Au cours de ce stage, j’ai eu l’opportunité d’intégrer la prestigieuse Société Tunisienne d’Assurances et de Réassurances « La STAR ». Le travail réalisé s’avère très enrichissant pour mon expérience professionnelle aussi bien sur le plan technique que sur le plan humain. Une bonne expérience qui m’a permis d’avoir une vision détaillée de l’activité de la STAR et précisément la fonction d’audit interne, considérée comme étant un élément obligatoire, nécessaire, incontournable pour la bonne gestion, et une exigence générale de matière de gouvernance. C’est dans ce cadre que s’inscrit notre projet traitant de la pratique de l’audit interne dans l’entreprise d’assurances. Dans un premier temps, nous avons eu à découvrir la notion de l’assurance, le marché tunisien, ses organes, ses activités techniques. Ainsi, nous avons fait la prise de connaissance de la STAR leader du secteur d’assurances. Ensuite, nous avons eu à comprendre la fonction d’audit interne, et de savoir le côté méthodologie de cette activité, ainsi que, l’organisation d’une mission d’audit tel qu’entreprise par la Direction Audit Interne de la STAR. Enfin, dans la phase pratique de cette étude, nous avons procédé à une mission d’audit du Département Sinistre Matériel Automobile et la formulation des recommandations qui permettraient naturellement de garantir la sauvegarde du patrimoine, la maîtrise de l'entreprise, l’amélioration de la qualité de l'information comptable et financière et l'application des instructions de la Direction Générale. Résumé
  • 3. 3 Remerciements Je remercie ALLAH le tout puissant de m'avoir donné la force et le courage d'arriver là ; A Monsieur LASSAAD ZARROUK le Président Directeur Général de la STAR, je voudrais profiter de cette occasion pour vous présenter mes sincères remerciements pour vous Monsieur le Directeur de m’avoir accepté au sein de votre entreprise pour effectuer mon projet de fin d’étude. Mes vifs remerciements à mon encadreur professionnel Madame KAOUTHER IFNI OUERDIANNE de m’avoir bien accueilli au sein de la Direction Audit Interne. J'exprime ma sincère gratitude et remerciements à mon encadreur universitaire Monsieur MOEZ TAKTAK pour ses conseils précieux, son aide dans le cheminement de cette étude. Mes vifs remerciements et ma profond gratitude s’adresse à monsieur MOHAMED LOUKIL pour son encadrement et ses orientations et ses conseils. Mes vifs remerciements à toutes l’équipe d’audit et en particulier MONSIEUR OTHMAN OUESLATI et Madame IMEN ROMDHAN qui m'ont apporté leurs aides leurs conseils pour m’intégrer à la pratique approfondie du domaine d’audit. Mes remerciements aux responsables de la Direction Ressources Humaines Madame RADHIA KETATA et LEILA SAADI, pour l’accueil, de m’avoir orienté et avoir pris le savoir de me placer à la Direction Audit Interne. Mes plus chaleureux remerciements s’adressent à tous mes proches et plus particulièrement mes frères SOFIEN et HENI pour leurs soutiens et leurs encouragements constants et leurs précieux conseils durant la réalisation de ce travail.
  • 4. 4 Dédicace Je dédie ce précieux travail à ma belle famille A mes chers parents: A mon père qui a toujours encouragé et soutenu moralement. A ma mère qui a éclairé mon chemin et qui m’a encouragé et soutenu toute au long de mes études A mes sœurs Sameh& Sanaquim'onténormément supporté et qui n'ont jamais cessé de me soutenir. Je dédie ce travailà mongrand-père et grand-mère en priant Dieu le tout puissant de vous procurer santé, miséricorde et longue vie. AZOUZI MAROUENE
  • 5. 5 Sommaire Résumé........................................................................................................................................ 2 Remerciements............................................................................................................................. 3 Dédicace....................................................................................................................................... 4 Sommaire..................................................................................................................................... 5 Présentation de la STAR................................................................................................................. 7 Introduction.................................................................................................................................12 Chapitre I : Marché Tunisien des Assurances..................................................................................14 I. Les entreprises d'assurances en Tunisie..............................................................................14 I.1 Présentations :...........................................................................................................14 I.2 Les institutions de régulation et structures d’appui........................................................15 I.3 Activité technique.......................................................................................................16 II. La STAR..........................................................................................................................19 II.1 Aperçu ......................................................................................................................19 II.2 Activité technique......................................................................................................20 II.3 La branche automobile...............................................................................................22 CHAPITRE II : Le contrôle des entreprises d’assurances....................................................................23 I. Contrôle propreà l’entreprise d’assurances........................................................................23 I.1 Audit interne..............................................................................................................24 I.2 Le Comité d’audit.......................................................................................................30 II. Contrôle légaux et réglementaire ......................................................................................31 II.1 Contrôle exercé par l’Etat ..........................................................................................31 II.2 Organes de contrôle..................................................................................................32 II.3 Contrôle légal exercé par les auditeurs externes..........................................................34 CHAPITRE III : Audit de la gestion des sinistres matériels automobiles..............................................35
  • 6. 6 I. Les techniqueset outilsde l’audit interne au sein du départementsinistrematériel automobile ...................................................................................................................35 I.1 Le questionnaire de contrôle interne...........................................................................36 I.2 La grille de séparation des taches...............................................................................36 I.3 Le programme de vérification.....................................................................................37 I.4 Les recommandations................................................................................................37 I. Audit des procédures en vigueur au sein du département sinistre matériel ..........................37 I.1 Préambule de la mission d’audit :................................................................................38 II.2 Le Questionnaire de contrôle interne...........................................................................39 II.2 La grille de séparation des taches :..............................................................................43 II.3 Le Programme de vérification : ...................................................................................43 II.5 Les recommandations :...............................................................................................45 Conclusion...................................................................................................................................50 Liste des tableaux.........................................................................................................................52 Liste des schémas.........................................................................................................................52 Bibliographie ...............................................................................................................................53 Liste des abréviations...................................................................................................................54
  • 7. 7 Présentation de la STAR  Siege social : square avenue de Paris -1000 Tunis  Registre de commerce : B173391996  Législation particulière applicable : loi n° 92-24 du 9 mars 1992 portant promulgation du code des assurances et ses textes d’applications. 1. Historique C’était en 1958, à l’aube de l’indépendance et à l’initiative des pouvoirs publics que fut la création de la Société Tunisienne d’assurances et de Réassurances « la STAR ». Elle est dédiée à l’assurance en Tunisie. Depuis 1958, c’est tout le capital humain et tout le patrimoine national qu’elle préserve et que souvent elle reconstitue. Elle reçoit en partage avec la Banque Central de Tunisie (BCT) et la société Tunisienne de Banque (STB) la responsabilité de constituer un rêve :  Collecter les ressources nécessaires au financement de l’économie naissante du jeune Etat Tunisien.  Favoriser l’avènement d’un marché organisé.  Promouvoir le marché du courtage à celui de l’exportation directe. La STAR, étoile porteuse d’une ambition nationale, est alors au cœur du dispositif de l’économie Tunisienne, sa création relève d’un véritable plan de compagne et s’accompagne de grandes mesures législatives et financières. 2.Les dates clés En 1958 Création de la Société Tunisienne d'Assurances et de Réassurances avec un capital de 100.000 DT, divisé en 10.000 actions ordinaires de valeur nominal de 10 DT, répartit entre
  • 8. 8 l'Etat Tunisien 50%, les personnes physiques et morales tunisiennes 30% et quatre entreprises d'assurances étrangères 20%. En 1965 Inauguration du Siège Social de la STAR par le Président de la République Tunisienne. En 1996 5 ème augmentation du capital pour atteindre 15.000.000 DT divisé en 1.500.000 actions de 10 DT le nominal entièrement libéré. En 1997 En pleine phase d’expansion, la STAR consolide sa situation financière en accédant à la Bourse et développe ainsi sa surface financière. L’introduction s’est faite via une Offre Publique de Vente (OPV) portant sur 20% de son capital soit 300.000 actions. En 2004 Elaboration d'un Plan de Restructuration de la STAR sur la période 2004-2009. Ce plan vise principalement l'absorption de l'insuffisance des provisions techniques, le renforcement des fonds propres et par conséquent, une amélioration des ratios prudentiels. Inauguration de deux nouveaux bâtiments administratifs de la STAR (Rue Hédi Nouira et Rue Garibaldi). En 2006 Le gouvernement Tunisien décide de lancer une procédure de recherche d'un partenaire stratégique pour la STAR dans le cadre de sa privatisation et de sa recapitalisation. En 2008 Groupama, retenu comme partenaire stratégique, acquiert 35% du capital et siège au Conseil d'Administration (Signature d'un pacte d'actionnariat avec l'Etat Tunisien). Augmentation du capital pour atteindre 23.076.930 DT, avec renforcement des fonds propres portés de 32 MD à 163 MD. 3.Objet
  • 9. 9 La STAR est une société anonyme faisant appel public à l’épargne au capital de 23.076.930 DT composé de 2.307.693 actions de 10 DT chacune, dont le capital se reparti comme suit : - L’Etat et société nationales 38.63 % - Société étrangère (Groupama) 40.70 % - Sociétés privées/personnes physiques 21.29 % La STAR a pour objet l’assurance et la réassurance de tous les risques pouvant entraîner tous dommages, tant corporels que matériels ou immatériels ainsi que tous les risques de responsabilité civile, professionnelle ou autre. 4.Organisation de la STAR La STAR est composée :  D’un Conseil d’Administration  D’un Président Directeur Général  Des Directions sous la supervision du Président Directeur Général - Direction Audit Interne - Direction de l’Inspection et du Recouvrement - Direction Centrale Juridique - Direction Système d’Information  Des Directions techniques sous la supervision du Directeur Général Adjoint - Direction Centrale Automobile - Direction Centrale Assurances de Personnes - Direction Transport - Direction des Risques d’Entreprises - Direction des Risques IARD des particuliers et PME - Direction Centrale Réassurances - Direction Commerciale et Réseaux  Des directions sous la supervision du Secrétaire Général - Direction de la Comptabilité
  • 10. 10 - Direction Centrale Financière et Patrimoine - Direction Centrale des Ressources Humaines 5.Les produits d’assurances La STAR est une société multi branche. Elle pratique l’assurance et la réassurance dans ces différentes branches.  L’assurance de personnes - Assurance de Groupe - Assurance Vie  L’assurance de dommages - Branche Automobile - Branche Incendie, Risque agricole et Risque divers des particuliers et PME - Branche Transport (corps maritime, facultés et aviation) 6.Réseaux de distribution La STAR est représentée sur tout le territoire de la République Tunisienne par un réseau commercial composé de : - 5 délégations régionales - 12 succursales - 1 bureau de souscription - 140 agences d’assurances - 23 sociétés de courtage. 7.Les missions réalisées durant le déroulement du stage Mon stage effectué dans une entreprise d’assurance « la STAR » qui a été l’occasion de me familiariser avec un système diffèrent des autres établissements financiers et de travailler dans un nouvel environnement qui me permet d’assurer un bon apprentissage.
  • 11. 11 Cette expérience pratique d’environ trois mois a été l’occasion de passer des connaissances théoriques à la réalité du métier de l’audit, malgré que la période est courte, mais, j’ai réussi a collecté des connaissances pratique dans le domaine d’audit où j’ai assisté en tant qu’observateur à la clôture de mission d’audit des sinistres matériels automobile sur lequel j’ai focalisé mon projet de fin d’étude, ainsi, j’ai également participé à la mission d’audit de service économat « fournitures et imprimés » où j’ai effectué les taches suivantes. - Comprendre les différentes procédures effectuées par le service audité « service économat » à travers une lecture de manuel de procédures. - Sélectionner les articles de fourniture et des imprimés a audité, à travers un échantillonnage, basé essentiellement sur le critère de la valeur de l’article. - L’inventaire physique des articles sélectionnés. - Participer à l’élaboration d’un questionnaire. - Participer à la réunion provoquée par la Directrice de la Direction Audit Interne dans le but de l’informer sur les objectifs à accomplir via un état de synthèse rédigé par chaque membre de l’équipe d’audit. - Vérifier le contenu formulé sur le bon de commande. - Enregistrer tous les anomalies et les fraudes commis au niveau de service audité dans un document appelé tableau synoptique et feuille frappée. Mon stage professionnel au sein de l’entreprise STAR a été vraiment une occasion d’apprendre la réalité du monde de l’entreprise d’assurances et une opportunité de découvrir le secteurs d’assurances, ainsi, il m’a permis d’accéder à un terrain professionnel comme une étape enrichissante de la vie d’un futur auditeur.
  • 12. 12 Introduction L’activité d’assurance est qualifiée comme étant un secteur hautement complexe, cette activité nécessite un savoir-faire et des règles déontologiques appropriées et comporte des implications financières économiques et sociales d’une grande importance. A ce titre, l’entreprise d’assurances est un organisme qui doit être géré et structuré suivant des normes permettant d’une part d’assurer l’objet de sa création et d’autre part d’assumer pleinement sa solidité et sa pérennité dans un contexte de plus en plus contraignant, axé sur l’assainissement de la situation financière et l’actualisation du cadre législatif et règlementaire. C’est dans ce cadre que s’inscrit l’objet de mon travail, relatif au rôle pertinent de la fonction d’audit interne dans les entreprises d’assurances. En effet, les deux objectifs annoncés ci-dessus (réalisation de l’objet de l’entreprise d’assurances et sa pérennité) dépendent dans une grande proportion du degré d’implication et de l’impact de cette activité dans l’entreprise d’assurances. Ainsi, nous pouvons affirmer que l’instauration d’une entité d’Audit Interne au sein de l’entreprise d’assurances constitue une décision fondamentale contribuant à renforcer le système de pilotage dans le sens de gestion technique d’une part, et d’autre part le respect des normes réglementaires et professionnelles instituées par le législateur. Comme une première dénomination et non pas définition on peut dire que l’audit est un métier et une fonction désormais à part entier dans un grand nombre d’entreprises : - C’est une profession organisée par des règlements et des normes internationales pour la pratique professionnelle de l’audit interne - C’est un outil structuré, au service de la Direction Générale.
  • 13. 13 - C’est une fonction de contrôle qui s’oriente essentiellement vers un rôle de conseil. Après avoir décrit brièvement le champ de nos investigations et de notre réflexion relative au sujet de ce projet, nous déclinons ci-après la démarche et le plan d’encadrement des aspects qui sont étudiés suivant l’ordre de citation de la présente introduction. Ainsi, nous décrivons dans un premier chapitre l’objet du secteur d’assurances en Tunisie et dans le deuxième chapitre nous étudions la spécificité de l’audit dans les entreprises d’assurances, enfin, en troisième chapitre nous traitons un cas pratique d’une missions d’audit de la branche Sinistres Matériels Automobiles.
  • 14. 14 Chapitre I : Marché Tunisien des Assurances I. Les entreprises d'assurances en Tunisie I.1 Présentations : Sur le marché tunisien, il existe : - L’entreprise vie et l’entreprise non vie ou multi branches (Automobile ; Groupe maladie, Transport et maritime, Incendie, Grêle et mortalité de bétail, Risques divers, Vie, Crédits). - L’entreprise privée et l’entreprise publique. - L’entreprise résidente et la non résidente (ou offshore). - La société anonyme et la mutuelle. *Leur statut est régi par le code des assurances La société anonyme est commerciale. Elle doit disposer d’un capital social minimum de 10.000 DT (non Vie) et 3.000 DT (Vie) à titre de garantie financière ; elle doit disposer d’un agrément administratif du Comité Général des Assurances « CGA » ; la vente de ses produits se fait à travers un réseau d’intermédiaires qui est rémunéré à la commission. Certaines règles prudentielles strictes édictées par le code des assurances doivent être respectées en matière de marge de solvabilité, de provisions techniques et de placements règlementés. La mutuelle est civile. Elle dispose d’un fond d’établissement. Elle doit également respecter les règles prudentielles du code des assurances. Les adhérents cotisent et peuvent être représentés auprès du directoire par des délégués. En Tunisie, le nombre des entreprises est composé de 22 entreprises d’assurances dont : - 13 entreprises dans des branches multiples
  • 15. 15 - 6 entreprises spécialisées :  3 entreprises spécialisées en assurances vie.  1 en assurances crédit à l’export.  1 entreprise spécialisée en assurances crédit.  1 entreprise spécialisée en réassurance - 4 mutuelles : ami, ctama, mae et mga. - 4 entreprises d’assurances offshores Les sociétés privées dominent le secteur des assurances en Tunisie puisque elles ont réalisés en 2008 environ 59% en terme de chiffre d’affaire, contre 21.6% pour les sociétés publiques avec une légère amélioration de 19% pour les mutuelles. I.2 Les institutions de régulation et structures d’appui Plusieurs institutions exercent dans le secteur des assurances en Tunisie comme instances de régulation ou de promotion. La plus importantes de ces institutions est sans aucun doute le « CGA », qui constitue une administration centrale émanant du Ministère des Finances, qui a pour rôle de protéger les assurés, les bénéficiaires et toutes les autres tierces parties intéressées à la bonne exécution des contrats d’assurances. La Fédération Tunisienne des Sociétés d’Assurances « FTUSA », est un organisme chargé d’étudier et de défendre les intérêts économiques et sociaux de la profession, de soumettre et de présenter à l’autorité de tutelle toute question intéressant l’ensemble de la profession. Le Bureau Central de Tarification (BCT) dont le rôle est de fixer la prime ou la cotisation d’assurance dans laquelle l’entreprise d’assurances est tenue de couvrir la responsabilité civile de fait de l’usage de véhicules terrestres à moteur. Le Bureau Unifié Automobile Tunisien « BUAT » : association professionnelle entre les entreprises d’assurances agréées pour pratiquer l’assurance de responsabilité civile du fait de l’usage des véhicules terrestres à moteur.
  • 16. 16 I.3 Activité technique I.3.1 Données clés du secteur Primes émises Placements Provisions techniques Sinistres Réglés (*) « Les données chiffrées en MD » I.3.2 Evolution de chiffre d’affaires par branche sur la période La structure de marché reste inchangée, l’assurance auto occupe toujours la première place des émissions totale avec 46.32% en 2009 contre 45.31% en 2008 et 44.71% en 2007, elle 0 200 400 600 800 1000 1200 2008 2009 2010 1120,357 1026,223 961,921 0 1000 2000 3000 2008 2009 2010 2005,227 2243,374 2494,765 0 100 200 300 400 500 600 700 2008 2009 2010 602,368 600,25 505,709 0 1000 2000 3000 2008 2009 2010 2282,718 2045,696 1820,791
  • 17. 17 Transport 6,34 Acceptation 0,9 vie 13,12 Risque divers 11,34 credit 0,93 Automobile 46,32 Groupe 14,08 Grele et mortalité de betail 0,90 Incendie 6,04 est suivie par la branche assurance Groupe maladie qui représente 14.08% en 2009 contre 13.88% en 2008 et 14.68 en 2007. Les branches acceptation vie et risque agricoles GMB ont connu les taux de croissances les plus élevés en 2009 avec respectivement 54.52% et 15.95%. *Primes émises par branches sur la période « 2007. 2008. 2009 » BRANCHE 2007 2008 2009 PRIMES EMISES structure EN % EVOL % PRIMES EMISES Structure EN % EVOL % PRIMES EMISES struct ure EN % EVOL % Automobile 392 168 768 44,71 7 ,93 435 820 056 45 ,31 11, 13 475 335 709 46,32 9,07 GROUPE MALADIE 128 783 264 14,68 7, 12 133 526 110 13 ,88 3, 68 144 498 709 14,08 8,22 ACCIDENT DU Travail -31 655 - - -46 638 - - -45 586 - - TRANSPORT 67 280 858 7,67 4 ,00 71 389 487 7 ,42 6, 11 65 061 395 6,34 -8,86 INCENDIE 64 997 562 7,41 3 ,56 59 464 123 6,18 -8,51 62 018 679 6,04 4,3 GMB 4 538 130 0,52 19 ,86 7 931 107 0 ,82 74, 77 9 195 782 0, 90 15,95 RISQUE DIVERS 111 901 392 12,76 17 ,08 127 896 710 13 ,30 14 ,29 116 330 577 11,34 -9,04 VIE 95 230 626 10,86 21 ,45 110 324 283 11 ,47 15 ,85 134 595 011 13,12 22 CREDIT 7 251 614 0,83 0 ,08 9 325 548 0 ,97 28, 60 9 514 241 0,93 2,02 TOTAL AD 872 120 559 99,43 9 ,60 955 630 786 99 ,35 9, 58 1 016 504 451 99,05 6,37 ACCEPTATION 4 993 512 0,57 -7 6 289 772 0 ,66 25, 96 9 718 932 0,95 54,52 TOTAL PRIMESEMISES 801 139 469 100 12, 5 961 920 558 100 100 1 026 223 383 100 6,68 I.3.3 Structure du portefeuille du marché par branche en 2009(en%)
  • 18. 18 1.3.4 Rapport prudentiel A. Rapport sinistres aux primes (sinistralité) La dotation à la provision pour sinistre à payer au 31/12/2009 a enregistré une augmentation de 65% passant de 123 MD en 2008 à 204 MD en 2009. Pour l’activité globale le rapport sinistres aux primes acquises (sinistralité) s’est déterminé à un taux de Croissance de 12.69% en 2009 en passant de 66.85% en 2008 à 79.54% en 2009. B. Taux de couverture et rentabilité : Intitulé 2007 2008 2009 provision techniques 1 677 ,690 1 820 ,791 2 045 ,696 placement 1 645 ,093 2 005,23 2 243,37 Taux de couverture en % 98,06 110,13 109,66 Revenue financier 73,738 83,077 93,997 intitulé 2007 2008 variation en % 2009 Variation en % Sinistres payés net de recours 462,205 505,709 9,41 600,25 18,69 Dotations à la provision pour sinistres à payés 150,518 123,822 -17,74 204,792 65,39 Charges de sinistres 612,308 629,531 2,74 805,042 27,88 Primes acquises 864,308 941,697 8,95 1 012 ,160 7,48 Rapport sinistre aux primes acquises en% 70,89 66,85 -4,04 79,54 12,69
  • 19. 19 Taux de rendement en % 4,48 4,14 4,2 Concernant les provisions techniques qui totalisent en 2009 un montant de 2045.096 MD contre 1820.791 en 2008 et 1677.690 en 2007 soit une augmentation de 12.35% par rapport à 2008. Concernant les placements ont atteint un plafond de 2045.096 MD au terme de l’année 2009 soit une progression de plus de 11% par rapport à 2008. Le taux de couverture des engagements pour les provisions techniques qui s’établissent à 109.66 avec une légère diminution par rapport à 2008. C. Taux de pénétration de l’assurance Concernant le taux de pénétration de l’assurance Tunisienne dans l’économie (total des primes émises par rapport au produit intérieur brut), c’est presque la même tendance qui a été observée durant 2007et 2008, avec un léger recul en 2009. Intitulé 2007 2008 2009 PIB prix courant 44,861 50,325 58,768 Primes émises 877,114 961,921 1 026,23 Taux de pénétration en % 1.96 1.91 1.75 Les résultats semble tout satisfaisant eu égard à la crise économique qui a affecté presque toutes les branches, selon la lettre FTUSA et concernant la structure de portefeuille, malgré l’amélioration de certaines branches jugées sous tension auparavant, la branche auto reste le leader et occupe toujours la première place et reste la plus dominante avec une part de 46.32% suivie de la branche groupe maladie avec 14%. II. La STAR II.1 Aperçu
  • 20. 20 La STAR a pour objet l’assurance et la réassurance de tous les risques pouvant entrainer tous les dommages, tant corporels que matériels ou immatériels, ainsi que, tous les risques de responsabilités civiles professionnelles ou autres. La STAR a pour but d’exercer l’industrie de l’assurance dans toutes les branches et faire toutes sortes d’opérations de garanties et d’indemnités. Le capital de la société est repartir entre l’Etat tunisien de 50%, personnes physiques et morales tunisiennes 30%, 4 entreprises d’assurances étrangers de 20%(avec la part majoritaire pour la société GROUPAMA). **L’impact d’évènement de janvier 2011 Le recensement des incidences directs, des émeutes et mouvements populaires qu’a vécu le pays au début de l’année 2011 font ressortir ce qui suit : - Des déclarations de sinistres en incendie et multirisques professionnelles, suite aux émeutes et mouvements populaires, pour une valeur globale de 5MD. Toutefois, la couverture en réassurance dont dispose la société lui permet d’être à l’abri de tout risque menaçant la pérennité de son exploitation. - Pour l’assurance automobile, et plus particulièrement les garanties incendie et vol, le nombre des déclarations au courant du premier trimestre 2011 enregistre une forte progression atteignant 294 dossiers contre 101 dossiers pour le premier trimestre de 2010. Les experts ont été missionné pour évaluer les dégâts subis et identifier les causes exactes des sinistres afin de vérifier leur imputabilité aux évènements survenus. II.2 Activité technique II.2.1 Primes émises L’année de 2010 a enregistré un accroissement de primes de 3156 MD, plus de 4% atteignant 212.769 en 2010 contre 209.6130 en 2009. En 2009, la STAR continue d’occuper le haut du palmarès du secteur en terme de primes émises avec 20,4% de part de marché, enregistrant tout de même une légère décélération par rapport l’exercice précédent (20,91%). Son concurrent immédiat détient 11,7% de part de marché.
  • 21. 21 Concernant le marché automobile, la STAR a réussi à conserver sa part de marché (21,5%) en 2009 malgré le nouveau regain d’intérêt de tout le marché à ce type de garantie (depuis la promulgation de la loi 86-2005 relative à la barèmisation des indemnisations dues aux préjudices corporels suite à un accident de la circulation). Le taux de croissance de la branche automobile a atteint 8,8% en 2009 (+9% pour tout le marché). Pour les autres risques, la STAR œuvrant pour la pérennité et la solidité de son portefeuille, n’épargne aucun effort pour renforcer progressivement sa position sur le marché, tout en adoptant une démarche sûre et transparente. *Primesémiseparbranche d’activité. II.2.2 Structure de portefeuille par chiffre d’affaires (en 2010 en%) La structure de portefeuille enregistre en 2010 une amélioration de la part de l’assurance vie de 0.85 point pour se situer à 3.49% contre 2.64% en 2009. Les affaires nouvelles représentent quant à eux 96.51% du portefeuille global dont 10.68% pour les branches transport et aviation avec 7.92% en 2009 et 49.6% pour l’assurance automobile avec 49.1% en 2009. indicateur 2006 2007 2008 2009 2010 Marché STAR Marché STAR Marché STAR marché STAR STAR PRIMES EMISES NETTES 801 139 209 359 877 114 212 268 961 921 201 176 1 026 223 209 613 212 769 EVOLUTION EN % 12,50 3,50 9,50 1,40 9,70 -5,70 6,70 4,20 1,50 PART DE MARCHE 26,13% 24,20% 20,60% 20,40% Nd PRIMES AUTOMOBILE 363 370 90 590 392 169 93 455 435 820 93 906 475 336 102 176 107 089 EVOLUTION EN % 14,20 -1,10 7,90 3,20 11,10 0,50 9,10 8,80 4,80 PART STAR 24,90% 23,80% 21,60% 21,50% Nd PRIMES IARD 169 373 39 124 188 689 37 194 204 617 26 631 197 060 29 215 25 277 EVOLUTION EN % 18,10 24,90 11,40 -4,90 8,40 -28,40 -3,70 9,70 -13,50 PART STAR 23,10% 20% 13% 14,80% Nd VIE 78 409 3 269 95 230 3 612 110 324 4 966 134 595 5 578 7 300 EVOLUTION EN % 23,30 8,70 21,40 10,50 15,80 37,50 22 12,30 30,90 PART STAR 4,20% 3,80% 4,50% 4,10% Nd
  • 22. 22 II.3 La branche automobile En progression de 3.8% le chiffre d’affaire, atteint 106.8 MD contre 102.9 MD en 2009. La prime moyenne par contrat de 1.4% s’est établir à 370 DT. Sa part dans la structure d’affaire global est de 49.6% contre 49.089% en 2009. Les règlements de sinistre augmentent en 2010 de 28.9% et atteignant 82.444 contre 63.964 due à une accélération de cadence de règlement. *Activité technique détaillée pour la branche automobile ACTIVITE TECHNIQUEBRANCHE AUTOMOBILE E X E R C I C E EVOULUTION % 2006 2007 2008 2009 2010 part du marché en % 43,91 43,96 46,82 49,08 49,6 Nd chiffre d'affaire 93 755 95 182 94 515 102 930 106 834 3,8 charges de sinistres 108 418 94 042 72 569 82 296 95 581 16,1 les sinistres réglés 78 737 71 872 71 051 63 964 82 444 28,9 Provision pour sinistre à payer P.S.A.P 216 974 236 685 236 233 252 465 262 946 4,1 variation des PPNA -1062 -318 2146 2245 2787 24,1 dotation aux provisions. PSAP 27 574 20 359 -360 16 256 10 424 -35,9 S/P 118,30% 100,30% 79,1 82,30% 91,60% Description graphique : TRANSPORT ET AVIATION 10.7 GROUPE MALADIE 23.6 VIE ET AUTRE 4.1 AUTO 49.6 IADR 12.1
  • 23. 23 0 20000 40000 60000 80000 100000 120000 2006 2007 2008 2009 2010 2010 2009 2008 2007 2006 0 50,000 100,000 150,000 200,000 250,000 300,000 2006 2007 2008 2009 2010 Sinistre reglé reglement sinistre PSAP Règlementsinistre -PSAP Chiffre d’affaire CHAPITRE II : Le contrôle des entreprises d’assurances Compte tenu de la spécificité et de l’importance de l’opération d’assurances, les entreprises opérantes dans ce secteur sont soumises –à l’instar des autres organismes – à une panoplie de contrôle visant tous à préserver la capacité des entreprises d’assurances à réaliser leur objet conformément à leur engagement et leurs statut. Par ailleurs, et comme toute activité à forte flux de fonds et de nature diverse, les risques en assurances sont particulièrement élevés. A ce sujet, le législateur a prévu un renforcement des modalités de contrôle sur les entreprises d’assurances qui doivent obligatoirement mettre en place une structure d’audit qui s’avère un intérêt primordial dans un environnement de moins en moins favorable et sur des opérations à hautes risques et dont les enjeux et les spécificités sont décrits par des règlementations (code des assurances et normes comptable). En sus des contrôles spécifiques institués par les Auditeurs internes, le législateur prévoit un contrôle légal exercé par l’Etat.. I. Contrôle propre à l’entreprise d’assurances Compte tenu de la spécificité des opérations d’assurances et la taille de l’entreprise, le législateur a prévu un renforcement des modalités de contrôle par la mise en œuvre d’une structure d’audit constituée comme étant une activité qui doit être intégré dans la structure de
  • 24. 24 l’organisation en vue d’assurer la fiabilité et l’exhaustivité de l’information par la vérification à l’occasion de chaque intervention. De même, avec l’évolution relativement récente de l’activité d’assurances et le développement du concept de gouvernance, ont donné naissance à l’adoption d’une structure appelée comité d’audit dans le cadre du renforcement du contrôle. I.1 Audit interne I.1.1 Définitions * Selon la norme 27 du système comptable tunisien, Les entreprises d’assurances et /ou de réassurances doivent mettre en place une structure d’audit interne ayant pour mission de « procéder à l’examen et l’évaluation du caractère suffisant et de l’efficacité du système de contrôle interne ainsi qu’à la proposition de recommandation pour son amélioration ». La structure d’audit est normalement chargée d’examiner : - La fiabilité et l’intégrité des informations financières et d’exploitations. - Les systèmes mis en place afin de vérifier le respect des normes, plans, procédures, lois et réglementations. - La façon dont les ressources sont utilisées afin de s’assurer de leur utilisation efficace et sans gaspillage. - Les programmes de l’entreprise afin de s’assurer que la réalisation et les résultats sont conformes aux objectifs et prévisions fixés. * La Définition de l’audit interne en se réfèrent à l’IIA(1) « L’audit interne est une activité indépendante et objective qui donne à une organisation une assurance sur le degré de maitrise de ses opérations, lui apporte ses conseils pour les améliorer, et contribue à créer de la valeur ajoutée. Il aide cette organisation à atteindre ses objectifs en évaluant, par une approche systématique et méthodique, ses processus de management des risques, de contrôle, et de gouvernement d’entreprises, et en faisant des propositions pour renforcer leur efficacité ».
  • 25. 25 D’après les deux définitions précitées, on peut conclure que l’audit interne est un élément essentiel du système de gestion de l’entreprise d’assurances, ayant pour finalités l’amélioration constante du système du contrôle interne. C’est une fonction indépendante d’appréciation, d’évaluation et de contrôle ponctuels et objectifs de l’ensemble des activités, des fonctions, des procédures, et des systèmes de gestion. C’est une fonction qui s’attache aussi à évaluer l’efficacité des contrôles dévolus aux responsables hiérarchiques. Enfin, elle assiste les dirigeants en leur fournissent des analyses et des recommandations visant l’amélioration de la gestion, des performances et de la qualité des services, voire en leur permettant une meilleure maitrise de leur activité. I.1.2 Principes fondamentaux de l’audit interne Dans l’exécution de ses taches, la Direction d’Audit Interne applique les principes et normes généralement admis qui sont propres à sa profession. A. L’universalité C’est la pénétration de la fonction d’Audit Interne à l’ensemble des activités et à toutes les fonctions de l’entreprise. C’est aussi l’exercice de la fonction sous ses différents aspects : Audit de conformité et de régularité, audit d’efficacité et audit stratégique ou de management. B. L’Indépendance C’est une condition essentielle pour l’exercice de la fonction. Elle s’acquiert à travers le rattachement de la fonction au niveau hiérarchique le plus élevé, et les pouvoirs les plus étendus dont les auditeurs doivent être investis. Les auditeurs doivent dans ce cadre être dégagés des taches opérationnelles de sortes qu’ils soient totalement indépendants des activités et domaines audités. C. L’Objectivité Elle requiert de l’auditeur la réalisation de ses missions et la présentation de ses conclusions en toute indépendance, honnêteté intellectuelle, loyauté et impartialité. Pour cela il ne doit pas être dans une position où il est à la fois juge et partie. L’auditeur ne doit pas s’immiscer directement dans l’organisation. Ce principe demeure respecté lorsque l’auditeur recommande des dispositifs de contrôle pour les systèmes de gestion ou qu’il donne un avis préalablement à la mise en place de certaines procédures.
  • 26. 26 D. La Compétence Les auditeurs ne doivent s’engager que dans des travaux pour lesquels ils ont les connaissances, le savoir-faire et l’expérience nécessaires. Les auditeurs doivent réaliser leurs travaux d’audit interne dans le respect des normes pour la pratique professionnelle de l’audit interne. Les auditeurs internes doivent s’efforcer d’améliorer leurs compétences, l’efficacité et la qualité de leurs travaux. E. La périodicité Elle marque le caractère ponctuel et discontinue de l’intervention des auditeurs sur la base d’un programme ou plan d’audit annuel ou pluriannuel. I.1.3 Le rattachement hiérarchique de la fonction d’audit Compte tenu de l’importance et de la valeur ajoutée de la fonction de l’audit interne dans toute organisation, notamment les entreprises d’assurances, une place privilégiée doit être attribuée à l’audit interne dans l’organigramme de l’entreprise d’assurances. En outre, l’attitude de la direction est primordiale aussi bien pour la mise en place du service d’audit interne que pour son implication dans le contrôle du fonctionnement de l’entreprise et de son développement. A cet effet, le soutien qu’elle apporte à la fonction d’audit interne tant au niveau du rattachement hiérarchique que de l’élaboration du programme annuel et de la prise en compte des recommandations constituent un atout potentiel de sa réussite. Le rattachement hiérarchique de la fonction d’audit interne constitue un élément primordial, qui détermine le degré de la réussite ou de l’échec relatif de cette fonction dans l’entreprise. A. Le Rattachement à la Direction Générale C’est le cas de la STAR. La fonction d’Audit Interne est rattachée au plus haut niveau de la hiérarchie, pour lui permettre d’accomplir pleinement sa mission. Afin de garantir son indépendance à l’égard des départements et services, la Direction d’Audit Interne est rattachée à la Direction Générale et dépend directement du Président
  • 27. 27 Directeur Général. En effet, pour réaliser l’objectif d’indépendance de l’audit interne vis-à-vis de l’ensemble des Directions de l’entreprise, il est recommandé de le rattacher à la Direction Générale. Cette option lui permettra de se prononcer en toute objectivité et donnera à ses entreprises toute la crédibilité requise. B. Le Rattachement au Conseil d’Administration ou au Comité d’Audit Ce degré d’indépendance peut toutefois être encore élevé par le rattachement de l’audit interne au « top management » de l’entreprise et ce, pour lui donner une indépendance presque totale des dirigeants de l’entreprise. Cette tendance relativement récente fait partie des nouveaux dispositifs visant à améliorer la gouvernance de l’entreprise. Cette indépendance est encore favorisée lorsque le Conseil d’Administration intervient dans la nomination et la révocation du Directeur d’Audit. I.1.4 Méthode de travail A. la Portée Toute activité ou système automatisé qui en fournit le support, peut faire l’objet d’une mission d’audit. L’audit interne couvre les domaines suivants : - Les activités techniques - Les systèmes d’informations de gestion - Les activités financières et de trésorerie - Toutes les autres activités y compris les ressources humaines et les fonctions administratives. B. La Méthodologie des Audits Les audits opérationnels analysent si le système de contrôle interne est adapté à la maitrise des risques d’entreprise. Ils examinent les projets ou les processus d’entreprise, selon les critères : - D’intégrité et de confidentialité des données - De conformité du fonctionnement - De contrôlabilité des processus - D’efficacité et d’efficience du système de contrôle interne
  • 28. 28 C. La Mission de l’audit interne Elles consistent à : - Vérifier la conformité des procédures et textes de règlementations internes et des lois, décrets et arrêtés se rapportant au fonctionnement de l’entreprise. - S’assurer que les ressources et les actifs de la STAR sont dument enregistrés dans ses livres et préservés comme il convient. - S’assurer que les données financières, comptables et autres qui sont générées par la STAR ou utilisés pour sa gestion sont exactes et fiables. - S’assurer que l’intégrité, la fiabilité, la confidentialité et la disponibilité continue des systèmes d’information sont garantis. - Examiner les procédures et modalités de tarification des produits et services relevant de l’activité de l’entreprise et vérifier l’application des tarifs en vigueur. - S’assurer que les opérations de la STAR ainsi que les diverses fonctions et activités relatives aux domaines décrits au champ d’application, sont réalisées de façon efficace et rentable. D. Les Enquêtes La Direction d’Audit Interne effectue les enquêtes au sujet d’erreurs, de plaintes tant internes qu’externes, de situations de risques graves et de présomptions de fraudes ou de vol, aux finis d’en établir les causes et les responsabilités. Ces enquêtes se dérouleront dans le respect des dispositions relatives à la protection de la vie privée et sous les réserves aux droits d’accès aux données et locaux concernés. I.1.5 Organisationdu travail d’audit A. Le Plan ou programme d’audit La Direction Audit Interne prépare chaque année son programme d’intervention, touchant les différents domaines d’activité de l’entreprise, fondé sur une analyse des risques et tenant compte des besoins exprimés par les services. Ce programme est soumis à l’approbation de la Direction Générale et du Comité d’Audit. La Direction Audit Interne aura également à traiter sur la demande de la Direction Générale, ou d’autres Direction et en dehors du programme préétabli, toutes questions et affaires touchant les activités de l’entreprise. B. Les Moyens
  • 29. 29 La Direction Audit Interne doit disposer du personnel nécessaire et avec les qualifications requises pour accomplir les missions approuvées dans le plan annuel. La Direction Audit Interne doit disposer de la technologie et de l’infrastructure nécessaire, plus spécialement dans le domaine informatique, afin de pouvoir accomplir ses missions de manière indépendante. Pour la réalisation de certaines missions spécifiques, la Direction Audit Interne peut sur autorisation de la Direction Générale faire appel et d’une manière ponctuelle à des compétences internes ou à des experts spécialistes externes. C. L’Ordre de mission Les missions d’audit interne sont réalisées sur la base d’un ordre de mission signé par le Monsieur le Président Directeur Général. D. Le Déroulement des missions d’audit Les missions d’audit sont préparées à partir des dossiers d’audit permanents, par thème et par unité. Les auditeurs usent des canevas et check-lists d’audit durant le déroulement des missions d’audit. Les feuilles de travail doivent être soigneusement établies et remplies pour documenter les constatations d’audit. Après chaque mission, la Direction Audit Interne adresse un projet de rapport d’audit contenant les constatations, les avis, recommandations ou remarques, aux départements ou services compétents. L’unité auditée ou les départements ou services compétents doivent présenter leurs observations matérialisant leurs réponses au projet de rapport d’audit concerné dans les quinze jours pour ne pas retarder la diffusion du rapport définitif. Les réponses de l’unité auditée ou les départements ou services concernés à propos des recommandations ou remarques formulées, doivent être mentionnées dans le rapport d’audit définitif, excepté en cas d’urgence. - Le rapport d’audit contient une description des faits et constatations et une évaluation du système de contrôle interne. - Au besoin, le rapport est complété de recommandations visant à améliorer le contrôle interne ou des remarques indiquant quelle action ou quelle donnée n’est pas correcte ou
  • 30. 30 n’est pas conforme aux directives. De la même manière, les recommandations peuvent viser à améliorer la sécurité ou la performance des processus opérationnels. - L’unité auditée établit un plan d’action, c’est-à-dire un programme fixant les dates de réalisation de ces recommandations, en accord avec l’audit interne. - L’unité auditée rend compte dans un délai ne dépassant pas un mois à la Direction Générale et à la Direction Audit Interne, des suites réservées au rapport d’audit. La Direction Audit Interne examine et apprécie les suites données dans le cadre de ses actions de suivi. E. Les Actions de suivi Elles consistent à assurer un suivi rigoureux des recommandations faites à travers les missions d’audit et veiller à ce que les suites nécessaires soient données par les différentes unités concernés, en vue de remédier dans les meilleurs délais aux insuffisances et faiblesses relevées. - Une révision de toutes les recommandations doit être réalisée une fois par an. - Un suivi du ou des rapports de certains organes de contrôle externes à l’entreprise. F. Le Rapport annuel d’activité La Direction Audit Interne élabore à la fin de chaque année son rapport d’activité qui synthétise les constatations et recommandations issues des différents rapports des missions d’audit, d’enquête et de suivi réalisés.  Ce rapport d’activité est destiné à la Direction Générale et Comité d’Audit. I.2 Le Comité d’audit L’évolution relativement récente des principes de gestion des grandes entreprises ainsi que l’apparition du concept de gouvernance d’entreprises « corporate gouvernance », Ont donné naissance à l’adoption d’une structure nouvelle appelé Comité d’Audit, ce comité vient en application de la loi N° 2005-96 du 18 octobre 2005, relative au renforcement de la sécurité des relations financières. Le Comité d’Audit est l’une des innovations de la nouvelle loi sur la société anonyme puisqu’elle permet au conseil d’administration de constituer des comités notamment
  • 31. 31 d’audit, pour le contrôle de la gestion et du suivi des audits internes et externes. Le Comité d’Audit est composé au moins de 3 membres, désignés selon le cas par le Conseil d’Administration ou le Conseil de Surveillance parmi leurs membres. Le Comité d’Audit peut avoir parmi ses prérogatives : - Identifier les risques stratégiques et opérationnels de l’entreprise d’assurances. - Veiller au respect par la société de la mise en place de système de contrôle interne performant permettant de favoriser l’efficience, l’efficacité, la protection des actifs de la société, la fiabilité de l’information financière et le respect des dispositions légales et règlementaires. - Examiner le programme d’audit interne et les rapports produits par la fonction d’audit interne. - Agréer la désignation des auditeurs internes. En résumé, le Comité d’Audit est chargé de s’assurer de l’existence d’un bon environnement de contrôle interne au sein de l’entreprise, de la qualité et de la fiabilité de l’information financière. A cet effet, il renforce le rôle de l’auditeur interne d’une manière à promouvoir l’efficience, l’efficacité et la protection des actifs de l’entreprise. II. Contrôle légaux et réglementaire II.1 Contrôle exercé par l’Etat En raison de l’importance du secteur d’assurances dont la spécificité a été énoncé précédemment, il est nécessaire que l’Etat Tunisien contrôle régulièrement l’activité des entreprises d’assurances, ce contrôle s’exerce dans l’intérêt des assurés et bénéficiaires du contrat d’assurance. Il vise a évalué la capacité des entreprises a honoré leurs engagements qu’elles sont contactés à l’égard des assurés et bénéficiaire de contrat. Ce contrôle est confié à la direction des assurances rattachée au Ministre des Finances et de la privatisation. Ce contrôle s’exerce notamment sur pièces et sur place par l’intermédiaire d’un corps d’inspecteurs assermentés. Il intervient durant toute la vie d’une entreprise d’assurances, depuis la constitution de dossier d’agrément jusqu’au la fin de la liquidation. C’est ainsi le contrôle porte sur : - La conformité des contrats d’assurances et tarifs avec les dispositions réglementaires en vigueur.
  • 32. 32 - L’application du plan comptable des assurances et de la réglementation relative aux provisions techniques et aux placements affectés à la représentation de ces provisions. - La couverture des engagements réglementaires par des placements répondant aux critères de sécurité, de rentabilité et de liquidité suivant des règles de dispersion et de congruence réglementaire. - La constitution d’une marge de solvabilité suffisante en sus de la couverture des engagements réglementés par des placements admis en représentation des réserves techniques. En effet, l’objectif de cette sécurité financière complémentaire est de permettre à l’entreprise de faire face aux différents risques éventuels. II.2 Organes de contrôle II.2.1 Comité Généraldes assurances Selon l’article 178 du code des assurances, le CGA « veille à la protection des droits des assurés et des bénéficiaires des contrats d’assurances, à la solidité de l’assise financière des entreprises d’assurances et de réassurances ainsi qu’à leur capacité a honoré leurs engagements ». Ce comité a un rôle de régulateur. Il a pour mission de contrôler les entreprises d’assurances et de réassurances et des professions liées au secteur. Il supervise toutes les questions d’ordre juridique et technique se rapportant aux opérations d’assurances et de réassurances de la préparation des textes aux études touchant au développement et à l’organisation du secteur. Il dispose du pouvoir d’accorder ou de retirer les agréments des intermédiaires en assurances. Selon l’Article 180 du code des assurances, le Comité coopère avec toutes les autorités chargées de la tutelle et du contrôle du secteur financière. A cet effet, il peut proposer la conclusion de convention avec ces autorités portant notamment sur : - L’échange d’informations et d’expériences. - L’organisation de programmes de formation. - La réalisation d’opérations conjointes de contrôle Le CGA peut, dans le cadre de l’exercice de ses missions, coopérer avec les établissements et organismes étrangers homologués ou assumant des attributions équivalentes et conclure des conventions avec eux après approbations des autorités compétentes.
  • 33. 33 Le comité peut également échanger des informations avec les autorités chargées de la concurrence dans le cadre de leurs missions respectives. Les informations ainsi recueillies sont couvertes par le secret professionnel. II.2.2 Conseilnational des assurances En se référant à l’article 93 du code des assurances, le Conseil National des Assurances est une évolution du Conseil Supérieur des Assurances. Il est appelé à examiner et à émettre son avis sur les questions dont il est saisi par le Ministre Des Finances et notamment celles relatives à la situation du secteur et à son organisation, ainsi, qu’aux moyens à mettre en œuvre pour améliorer l’activité d’assurances et développer le secteur pour qu’il assure pleinement son rôle dans l’économie du pays. Le Conseil National des Assurances est présidé par le Ministre Des Finances où la composition et les régies de fonctionnement du Conseil National des Assurances sont fixées par décret. II.2.3 Commissionconsultative des assurances Ce Conseil a pour mission d’examiner toutes questions relatives aux opérations d’assurances et de réassurances qui lui sont soumises par avis de Ministre Des Finances. La Commission Consultative des Assurances donne son avis sur toutes les questions saisies par le Ministre Des Finances, et sur tous les projets de loi et textes réglementaires régissant les conditions d’exercice, de gestion et commercialisation des opérations d’assurances. La Commission Consultative d’Assurances instituée par l’article n° 94 du code des assurances est composée comme suit : - Un représentant du Ministère Des Finances : Président - Un représentant du ministère de la justice : Membre - Un représentant de l’association professionnelle des entreprises d’assurances : Membre. II.2.4 Commissionde l’attribution de la carte professionnelle Une Commission chargée essentiellement de l’attribution de la carte professionnelle. La carte professionnelle visée à l’article 70 du code des assurances est délivrée par le CGA après avis de la commission de l’attribution de la carte professionnelle dont la composition
  • 34. 34 et les règles de fonctionnement sont fixées par la loi n° 92-2259 du 31/12/1992 elle est composée comme suit : - Un représentant du Ministère Des Finances : Président - Deux représentants des entreprises d’assurances : Membre - Deux représentants des agents d’assurances et des courtiers en assurances : Membre - Un représentant des producteurs d’assurances sur la vie : Membre II.3 Contrôle légal exercé par les auditeurs externes Les entreprises d’assurances doivent faire auditer leurs comptes annuellement par des auditeurs externes. Leurs missions consistent à certifier la sincérité et l’image fidèle des états financiers avec une obligation supplémentaire qui consiste à assurer de leur cohérence avec les informations publiées. Il y a lieu de préciser que ces auditeurs externes ne doivent pas cumuler la fonction de commissaires aux comptes. Toutefois, nous remarquons que, compte tenu de la réforme de la mission de commissariat aux comptes instaurée par la loi 17/95 de 30 aout 1996. L’audit externe des entreprises d’assurances parait faire double emploi avec les missions des commissaires aux comptes dont la teneur de leur cahier des charges se trouve amplement étendue aux travaux relevant des compétences habituelles des auditeurs externes. En effet, les commissaires aux comptes et les auditeurs externes doivent d’une part donner l’assurance raisonnable sous forme de certification que les comptes présentés rependent aux critères de régularités, de sincérités et d’image fidèle, et d’autre part, vérifier la sincérité des informations publiées ou communiquées. Par conséquent, nous n’estimons que les contraintes de couts de ces interventions prévues légalement (deux commissaires aux comptes et un audit externe), ainsi que, celle de la disponibilité de l’interlocuteur interne de ces intervenants doit soulever un débat sur la possibilité de réduire le nombre de ces trois interventions chargés de la même mission.
  • 35. 35 CHAPITRE III : Audit de la gestion des sinistres matériels automobiles Compte tenu d’une part du volume très important des opérations à traiter et d’autre part de l’importance des risques recensés dans les différents départements, Le Directeur de l’Audit Interne établit un plan d’intervention annuel ou pluriannuel et qui doit généralement concerner l’ensemble des fonctions et départements de l’entreprise. Ce plan est établi en retenant des critères de priorité devant déterminer la fréquence de ces missions et leur durée d’intervention. Ainsi, les modules spécifiques prioritaires à auditer fréquemment dans une entreprise d’assurances sont généralement : - Les départements logistiques. - Les départements fonctionnels composés essentiellement : * Le département de production. * Le département des sinistre corporels et matériels, qui constitue l’objet de nos investigation et de notre réflexion relative au sujet de ce projet nous déclinons ci-après la démarche et le plan d’audit est plus précisément le département gestion des sinistres matériels automobiles. I. Les techniques et outils de l’audit interne au sein du département sinistre matériel automobile
  • 36. 36 La méthodologie d’intervention de l’auditeur interne a fait l’objet d’une formalisation et de normes professionnelles « décrites au niveau de chapitre II » afin de garantir l’efficacité et la productivité de cette fonction au sein de l’entreprise. Cela se traduit par la conception d’un certain nombre de « documents outils » spécifique à l’audit interne et largement prônés par l’institut des auditeurs internes et dont nous exposons ci-après les procédures les plus pertinentes. I.1 le questionnairede contrôle interne C’est l’un des outils essentiels pour la réalisation d’une mission d’audit interne. En effet, l’élaboration du questionnaire de contrôle interne attire toute l’attention de l’auditeur. Car la teneur de ce document va tester la maitrise ou non du fonctionnement de l’entreprise. En effet, le contrôle interne est constitué par l’ensemble de mesures, moyens et méthodes qui ont pour but d’assurer d’un côté la protection, la sauvegarde du patrimoine et la qualité de l’information, d’autre part il nous permet, de vérifier l’application des instructions de la Direction et de favoriser l’amélioration des performances. Par conséquent, l’objectif final de la mise en exécution du questionnaire de contrôle interne est de démontrer les forces et les faiblesses de l’organisation de l’entreprise, ainsi que le degré de maitrise de gestion. A cet effet, le questionnaire de contrôle interne permet de renseigner l’auditeur sur : - La fiabilité et l’exhaustivité de l’information. - La conformité avec les procédures, lois et réglementations. - La protection du patrimoine. - L’utilisation efficiente et efficace des ressources. - La réalisation des objectifs fixés par les programmes de l’entreprise. I.2 la grille de séparation des taches
  • 37. 37 L’élaboration des grilles de séparations des taches permet à l’auditeur interne de tester si l’organisation de l’entreprise permet de sauvegarder son patrimoine et d’assurer sa pérennité. L’objectif de cette grille est de détecter le cumul des fonctions incompatibles. En effet, l’un des principes les plus connus de l’organisation c’est la séparation des quatre fonctions. - opérationnelles ou de décision - de détention - d’enregistrement ou comptables - de contrôle Par conséquent une quelconque atteinte à ces principes, produit inéluctablement des risques concernant la sauvegarde du patrimoine de l’entreprise. I.3 Le programmede vérification Le programme de vérification est établi dans la phase de contrôle. Il permet à l’auditeur interne de définir la démarche a effectué, les investigations à mener, les entretiens à conduire, ainsi, Les travaux de contrôle à faire et les tests à effectuer via des échantillonnages. La mise en œuvre d’un programme de vérification ou (on l’appelle le programme d’audit ou encore planning de réalisation), permet de vérifier les travaux à effectuer et leur répartition suivant l’effectif disponible. I.4 Les recommandations C’est un rapport qui synthétise les constatations dégagées et les résultats des investigations réalisées au moment du déroulement de la mission d’audit en vue de détecter les fraudes, les erreurs et les anomalies qui pourront affecter le fonctionnement de l’operations. Aussi dans le but de pallier aux insuffisances relevées, de détecter les actions ou les données incorrecte ou n’est pas conforme aux directives, de la même manière il peut aussi viser à améliorer la sécurité ou la performance des processus opérationnels. I. Audit des procédures en vigueur au sein du département sinistre matériel L’intervention de l’audit interne au niveau du département Sinistres Matériels Automobile a pour objet l’évaluation à travers les différents critères du degré d’efficience de cette
  • 38. 38 structure eu égard aux ressources humaines et aux compétences dans le domaine audité, ainsi, au niveau des différentes procédures interrogées dans la mission d’audit, dans lequel nous décrivons ci-après les procédures suivis et la démarche réellement effectuée au niveau de notre mission. I.1 Préambulede la mission d’audit : Le point de départ de la mission d’audit c’est la réception de l’ordre de mission signé par le Président Directeur Général. A ce moment-là, il y a une réunion provoquée par le Directeur de l’Audit Interne pour partager les idées entre l’équipe chargée d’audit et pour fixer les objectifs de notre mission. Afin de réaliser ces objectifs il y a une démarche a effectuée au sein du département audité à l’aide des documents préparés par l’équipe chargée de la mission, « document déjà présenté au niveau de la section 1 » et pour détecter les erreurs et les fraudes au niveau de l’operations de gestion Sinistres Matériels Automobile, en ce qui concerne à titre d’exemple les règlements erronés, les doubles règlements, les retards de paiements des sinistres. II.1.1 Fixations des objectifs : L’objectif de notre mission est d’auditer les procédures des règlements sinistres matériels pour la branche automobile, et ce, afin de : - S’assurer de l’existence et de la bonne application de la procédure de règlements des sinistres - Vérifier que les dossiers ne peuvent être réglés qu’une seule fois - S’assurer que le bénéficiaire du règlement n’est pas débiteur de la société - S’assurer au moment de l’ouverture d’un dossier de la vérification au niveau de la police de l’existence de la garantie - S’assurer que toutes les pièces sont classées automatiquement dans les dossiers concernés. - S’assurer des bonnes applications du calcul des honoraires d’expert selon le barème homologué par la FTUSA. II.1.2 Démarche adoptée : Afin de réaliser les objectifs précités nous avons adoptés la démarche suivant : - Entretient avec le responsable
  • 39. 39 - Examen auprès de la direction automobile du dossier du 2009 -2010-2011 (septembre2011) - Rapprochement entre la date d’accident et la date de validité de quittance - Rapprochement du règlement des sinistres enregistrés en comptabilité avec le fichier géré par la technique - Examen de l’ordre séquentiel des sinistres II.1.3 Identifications préalable des risques liés à la fonction L’identification des risques au préalable suivant une enquête déjà présentée au niveau de chapitre II « méthodologie des audits » qui semble une tache primordiale pour organiser la mission et détecter au préalable les risques liés à l’activité auditée. L’identification des risques peut être orientée dans les catégories suivantes : - Les risques majeurs sont l’insuffisance ou l’excès des provisions pour sinistres à payer - Les Règlements erronés ou double règlement des sinistres. - Le Retard de paiements des sinistres en cas de suivi d’un dossier relatif à la Convention d’ Indemnisation Directe de l’Assuré « IDA (1) ». - Le Calcul erroné des provisions techniques. - Le non récupération des montants avancés en cas de suivi d’un dossier sinistre normal. Considéré comme étant IDA. - L’Insuffisances des informations mentionnées dans les dossiers de sinistres. - La Discordance entre la date de réception du rapport de l’expert et la date d’édition de la quittance de règlement. II.2 Le Questionnaire de contrôle interne L’objectif de ce contrôle est de : - S’assurer de l’exhaustivité des enregistrements des sinistres - les prestations résultant de sinistres survenus et seuls les provisions nécessaires sont retranscrites dans les comptes - les montants concernant ces opérations sont exacts
  • 40. 40 - le classement comptable et la présentation de l’ensemble des chiffres mesurant ces opérations sont correctes *Présentation du document « le questionnaire du contrôle interne » ci-dessous : Question OUI NON AUTRE OBSERVATION
  • 41. 41 Les registres des sinistres sont – ils régulièrement tenus ? Le service inspection s’assure-t-il de la transmission correcte des déclarations ? La possibilité de recours fait –elle l’objet d’une définition précise et donne-t-elle lieu à un enregistrement spécifique ? Les dossiers de sinistre sont-elles correctement répertoriés et classés. Si Oui : Quelle critère qui a conduit à ce genre de classement L’ouverture du sinistre donne-t- elle lieu à une vérification au niveau de la police de l’existence de la garantie sinistrée ?la mention de cette vérification figure-t-elle sur dossier ? La saisie des données permettant l’entrée du sinistre est-elle effective après réception de la déclaration ?fait –elle l’objet d’un contrôle séquentiel. Les guide et les barèmes d’évaluations sont-ils mise à jour régulièrement et correctement appliqués. Existe-t-il une définition précise des compétences en matière d’évaluations ? Existe- t-il une procédure permettant de vérifier que le bénéficiaire du paiement n’est pas débiteur de l’entreprise d’assurance ? Existe-il une procédure de contrôle du bien-fondé des règlements ? (rapprochement avec les pièces justificatives ; quittances) Les paiements de sinistres et les      o o o o o o Insuffisance des informations retranscrites au niveau de registre de sinistre Avec certain retard entre la date de survenance de l’évènement et la date de déclaration Absence d’un critère précis « Via un logiciel informatique » A travers le contrôle des comptes
  • 42. 42 Après l’élaboration du questionnaire pour évaluer le système de contrôle interne et détecter par la suite les erreurs, les anomalies au sein des différentes procédures de la gestion de sinistres, nous trouvons par la suite la tache de la préparation de la grille de séparation des taches et le programme de vérification. La grille de séparation des taches permet de détecter les cas de cumul de fonction incompatibles. Quant au programme de vérification, il regroupe toutes les démarches et les travaux que l’auditeur doit exécuter pour s’assurer de la conformité des règlements et d’autre part d’apprécier la gestion des dossiers de sinistres avec l’aspect administratif, judicaire, financier. A cet effet nous proposons : recours encaissés sont-ils systématiquement reportés sur -Le dossier -La fiche de l’inventaire permanant Existe-il un rapprochement entre les paiements enregistrés dans les dossiers et les règlements enregistrés en trésorerie ? Existe-il une procédure spéciale permettant d’identifier les cas entrant dans le cadre d’un accord professionnel ? Existe-t-il un suivi des sommes à payer ou des recours à encaisser ? Existe-il un rapprochement entre les pièces justificatives de règlements des honoraires des experts et l’état mensuel des honoraires édités par le service informatique.    o o . Il existe quelque procédure qui entre dans le cadre d’un accord professionnel (I D A).
  • 43. 43 - Les modèles de grille de séparations des taches. - Le programme de vérification. II.2 La grille de séparation des taches : L’organigramme du département sinistre matériel automobile est composé de quatre services techniques : - Service IDA : pour tous les dossiers sinistre matériels qui entre dans la convention IDA indemnisation directe des assurés - Service hors IDA : pour tous les dossiers qui entrent dans la convention hors IDA(2) - Service sinistre facultatif : assurance tous risques. - Service connexe. F O N C T I O N PERSONNEL OU SERVICES CONCERNES Recensement et enregistrement des déclarations des sinistres. Se Section ouverture de dossier (Agent) Vérification de l’existence de la garantie sinistrée Gestionnaire de sinistres pour chaque service précité. Contrôle des séquences d’enregistrement des déclarations des sinistres. Absent Etude du dossier sinistré et établissement des pièces de règlements. Gestionnaire service IDA Ordonnancement de l’indemnité à payer Gestionnaire service IDA Contrôle de la régularité de l’ordonnancement de l’indemnité à payer. Un vérificateur et un financier Le rapprochement entre les paiements enregistrés dans le dossier et les règlements enregistrés en comptabilité. Comptabilité L’enregistrement et la relance des recours (PV de recours) Gestionnaire L’évaluation des dossiers sinistrés Une évaluation automatique selon la nature de dossiers L’évaluation des dossiers sinistrés Une évaluation automatique selon la nature de dossiers Comptabilisation des règlements des prestations Service comptabilité II.3 Le Programme de vérification :
  • 44. 44 vérification à effectuer REF N° FAIT PAR(*) Constations I/ Sélectionner au hasard des dossiers dans le registre des sinistres, l’état des sinistres réglés et l’inventaire permanant ainsi que : - les archives en suite vérifier : - l’existence d’une garantie, de l’émission d’une prime et de son encaissement. - la conformité de l’état informatique avec les pièces de dossier. - les règlements des prestations. III/ sélectionner au hasard,à partir de dossiers sélectionnés XXX Dossiers recours(3) XXXX Dossiers n° XXXX  Accorder plus de diligence en matière d’archivage par la mise en œuvre d’une application informatique pour assurer le suivi et l’identification des dossiers  Tous les dossiers audités comportent la garantie. Discordance du montant porté sur la quittance avec celui porté sur l’état informatique  accorder plus de diligence au moment du saisi informatique. Un certain retard au niveau de l’indemnisation des assurés.  accélérer l’indemnisation des assurés afin de préserver la bonne réputation de la STAR.
  • 45. 45 (*) La mission d’audit de Département de Sinistre Automobile est effectuée par tous les membres de la Direction d’Audit Interne. II.5 Les recommandations : la comptabilité des prestations versés des dossiers de sinistres et vérifier : - les justifications des sommes réglées (facture ; rapport d’expertise ; quittances). - l’exécution des recours : III/sélectionner à partir de dossier clôturés un échantillon au hasard et vérifier que : - toutes les prestations ont été versées Dossiers Défense (4) XXXX Dossiers recours XXX Absence des rapports d’expertise, des factures de réparation, des photos avant et après réparation.  Assurer une vérification rigoureuse concernant les pièces des dossiers.  A travers des dossiers de recours sélectionnés on a remarqué que certaine dossiers ne comporte pas la pièce justificative qui justifie que les dossiers sont réellement transmis.  garder une copie des pièces constitutive des dossiers recours avant de les envoyés aux compagnies adverses accompagnées d’une décharge sur les documents remis aux compagnies adverse. Les dossiers recours ne sont pas tous réglés, une partie qui a fait l’objet d’un recours judicaire.
  • 46. 46 En exécution de la mission effectuée durant la période de stage. Nous avons participé à l’audit de la branche Sinistre Matériel Automobile. Les travaux ont touchés la Direction Automobile, la Direction Informatique et Financière. Par ailleurs, nous avons soumis dans le présent rapport nos principales appréciations ainsi que les résultats de nos tests fonctionnels. *Système de contrôle interne : Le fonctionnement actuel des unités dans le processus nous a permis de relever qu’il y a un cumul des fonctions à travers la grille de séparations des taches dans lequel on trouve que la tache de l’étude des dossiers de sinistres et l’ordonnancement de l’indemnités à payer effectué par le même gestionnaire de service IDA, aussi, à travers la grille de séparation des taches on a constaté l’absence d’une personne chargée de contrôle des séquences d’enregistrement des déclarations des sinistres.  Préciser la personne chargée de procéder au contrôle des séquences d’enregistrement des déclarations des sinistres. L’absence d’un critère objectif, spécifique pour que les dossiers soient correctement classés  Il est nécessaire de mettre en œuvre des critères précis permettant de classer les dossiers en indiquant les critères qui ont conduit à ce genre du classement.  Retard au niveau de l’indemnisation des assurés. D’après le questionnaire effectué et les dossiers sélectionnés, on a remarqué un certain retard au niveau de l’indemnisation de l’assuré et une large discordance entre la date de réception du rapport de l’expert par rapport à la date d’édition de la quittance de règlement. Ainsi, le non application de l’article 4 du circulaire n° 14/2010 relative à l’indemnisation des assurés entrant dans la convention IDA.  Pour assurer la bonne réputation et la bonne image de l’entreprise, il est nécessaire d’accélérer l’indemnisation des assurés et d’appliquer convenablement la règlementation décrit ci-dessus. * Recommandations générales
  • 47. 47  Dossier IDA (recours). L’examen des dossiers IDA recours nous a permis de constater que certaines dossiers transférés à l’entreprise adverse ne laissent pas aucune pièces justificatives que les dossiers sont réellement transmis, il y a lieu de fixer ce qui suit :  Garder une copie de pièces constitutive des dossiers (factures de réparation rapport d’expertise) avant de les envoyer aux entreprises adverses.  La possibilité de recours doit faire l’objet d’une définition précise et d’un enregistrement spécifique pour constituer une source d’information que le dossier est réellement transmis.  Le Registre de sinistre Absence de certaines informations mentionnées au niveau du registre de sinistre.  Selon la norme comptable relative au contrôle interne et à l’organisation comptable dans les entreprises d’assurance et de réassurances « NORME N° 27 ».et conformément aux règlementations (Arrêté du ministre des finances et de la privatisation n° 2241-04 relatif à la présentation des opérations d’assurance). Les sinistres sont enregistrés dès qu’ils sont connus par : o Exercice de survenance o Contenu : - La Date de l’opération - La Date de réception des déclarations - La Catégorie d’assurance - Le nom du bénéficiaire - La Reference du règlement (référence de moyen de paiements, Montant, la date du règlement) - Le Montant du recours - Observation.  Date de déclaration des sinistres
  • 48. 48 Concernant la date de déclaration de sinistre, le non-respect du délai prévu par l’article 7 du code des assurances où l’assuré s’engage d’informer l’entreprise au plus tard dans un délai ne dépasse pas cinq jours ouvrés, ce délai est ramené à deux jours en cas de vol. Le délai commence à couvrir le lendemain du jour où il en a eu connaissance du sinistre.  Il est nécessaire de respecter la date de déclaration de sinistre suivant l’article 7 susvisé de même l’assuré est soumis conventionnellement à fournir un état détaillé et estimatif du dommage subis.  L’enregistrement des déclarations et l’ouverture de dossier D’après le questionnaire effectué, on a remarqué qu’après la réception de la déclaration qui donne automatiquement une ouverture de dossier de sinistre, on a déjà remarqué qu’il y a une certaine information dans les dossiers « recours, défense » qui n’ont pas mentionné (voir questionnaire d’évaluation de système de contrôle interne).  L’enregistrement des déclarations des sinistres doit être accompagné de l’attribution d’un numéro séquentiel et de l’ouverture d’un dossier reprenant toutes les données sur le sinistre et les conditions d’assurance.  Le dossier de sinistre devrait mentionner automatiquement : - Le Numéro et la date d’effet de contrat - Le nom de l’assuré - Le code de l’agent Le justificatif de paiement de la prime.  Les dossiers IDA : - La Facture de réparation - Le Rapport d’expert - La lettre IDA *Recommandations spécifiques :
  • 49. 49  L’évaluation des dossiers de sinistre Après l’ouverture de dossier de sinistre suite à la réception de la déclaration, l’agent procède à une première évaluation sur le dossier et sur le fichier informatique qu’il détient. Cette évaluation sera corrigée en fonction des donnés du rapport de l’expert et d’autres informations parvenues ultérieurement. Au niveau de la SATR l’évaluation des dossiers sinistres est automatique via un logiciel informatique.  Absence d’un critère objective d’évaluation à l’ouverture d’un dossier de sinistre  Une définition précise en matière d’évaluation  Identification d’une méthode pertinente d’évaluation. - Évaluation dossier par dossier - Cout moyen - Cadence de règlement - Méthode forfaitaire (la provision est déterminée de façon à dégager un résultat technique nul).  une précision de la personne chargée de procédure d’évaluation des dossiers de sinistre  Honoraire d’expert L’examen des échantillons nous a permis de constater qu’il y a des règlements d’experts qui ne sont pas conformes à la circulaire 14-2010 ou « les honoraires se calculent en fonction de l’indemnisation de l’assuré (prorata) ».  Cette situation peut affecter l’indépendance et l’éthique de travail de l’expert, Il est recommandé de revérifier les honoraires octroyés aux experts suivant la circulaire précitée.
  • 50. 50 Conclusion L’audit interne est considérée comme une activité indépendante et obligatoire régie par la loi n° « 2005-96 du 18 octobre 2005 relative au renforcement de la sécurité des relations financières ». Compte tenu de la particularité du secteur d’assurances, l’instauration de service d’audit interne est nécessaire non seulement pour une raison légale, mais aussi pour mettre en œuvre une gestion saine et prudente et assurer un système de gouvernance adéquat. A côté du cadre réglementaire, la mise en œuvre d’une structure d’audit efficace dont le rôle de détecter, d'identifier et d'évaluer le risque d'anomalies significatives, nécessite des préalables relatifs à : - L’indépendance de la fonction où la structure d’audit interne doit dépendre autant que possible du plus haut niveau hiérarchique afin de prévenir les pressions venant des responsables supérieurs. - La compétence en matière d’audit où le sucée de contrôle dépend de l’aptitude et des efforts du personnel. - La méthodologie de contrôle qui constitue un élément primordial, puisque l’Audit Interne est une activité fondamental d’évaluation, donc, il doit être appuyé par un programme de travail. Aussi pour que l’auditeur exerce son activité en toute impartialité et crédibilité, il est nécessaire que la Direction de l’entreprise accorde sa confiance aux auditeurs internes et, en vertu de ceci les soutenir dans leur action pour leur permettre de rendre les jugements impartiaux et objectifs indispensables à la bonne conduite de leurs missions. Le soutien constant et effectif de la Direction est Générale nécessaire pour assurer le bon fonctionnement des taches au sein de l’organisation et pour que l’exécution efficace des
  • 51. 51 responsabilités de l’activité d’audit interne puisse être atteinte. Pour assurer l’amélioration et le développement de l’activité d’audit, il est nécessaire de mettre en œuvre des normes conformes et adaptées au contexte national inspirées par les normes internationaux « IIA » qui constitue un référentiel commun pour les auditeurs et pour favoriser l'amélioration des processus organisationnels et des opérations au sein de l’entreprise.
  • 52. 52 Primes emise par branches sur la periode « 2007. 2008. 2009 »… ………………………17 Rapport sinistre aux primes « sinistralités »2007-2008…………………………………...18 Taux de couverture et rentabilité et rentabilité des placements sur la période 2007-2009..18 Taux de pénétration de l’assurance dans l’économie sur la période………………………19 Primes émise par branche d’activité(STAR)……………………………………………....21 Activité technique détaillé pour la branche automobile……………………………….......22 Liste des schémas Données clé du marché tunisien des assurances : - Primes émises …………………………………………………….……………….…16 - Placement………………………………………………………….………………...16 - Provision technique………………………………………………………………....16 - Sinistre Réglés…………………………………………………………...……….....16 Structure du portefeuille du marché par branche en 2009 :…………………..……………..17 Structure de portefeuille par chiffre d’affaire (STAR)……………….……………………….21 Description graphique :………………………………………………………………..........22 Liste des tableaux
  • 53. 53 Bibliographie Ouvrages - Théorie et pratique de l’audit interne COOPERS AND LYBRAND .les éditions d’organisations paris 1994. - La conduite d’une mission d’audit interne : Jacques Bernard, IFACI. Edition d’organisation, 2000 Paris. Séminaires - Séminaire de Formation CIFEDsur: la conduite d’une missiond’audit, animé parMR Imed Cheffi (Expert- Comptable –EnseignantUniversitaire) - Séminaire de formationorganisé parATAI« associationtunisienne desauditeursinternes » Textes règlementaires : - La norme comptable N° 27 - Code des assurances - Article 93et article 94 du code des assurances - Décret n° 92-2258 du 31 décembre 1992, fixant la composition et les règles de Fonctionnement du Conseil Supérieur des Assurances et de la Commission Consultative des Assurances. Décret N° 92-2259 du 31 décembre 1992. - Les Structures des normes de l’IIA Sites Internet - Site officiel de FTUSA - Site officiel de la compagnie STAR - Site officiel de Wikipédia - Site officiel de l’IFACI (Institut français de l'audit et du contrôle internes)
  • 54. 54 - Site officiel de l’IFAC (The International Federation of Accountants) Liste des abréviations (1)IIA : Etabli en 1941, l'Institute of Internal Auditors (IIA) ou Institut des Auditeurs Internes est un institut dédié à l'établissement de standards professionnels d'audit interne. Il regroupe des membres de 165 pays, directement ou via des Chapitres affiliés. L'IIA veut être la voix de la profession (l'audit interne), son principal représentant et le défenseur de ses intérêts, une autorité reconnue en la matière, ayant un rôle majeur de formation. Le siège de l'IIA est à Altamonte Springs, Floride, États-Unis « WIKEPEDIA (2)IDA : « indemnisation directe des assurés ». Toute sinistres matériels survenu à une date donnée et conforme à la condition de convention automobile du circulaire n°14-2010. Les conditions d’application : - Accident de la circulation : tels que définis par le code de la route - Lieu de survenance du sinistre : territoire tunisien - Collision entre deux véhicules terrestres à moteur « uniquement deux » Ce qui concerne les dommages: Dommage matériel uniquement « pas de dommages corporels » Collision entre deux véhicules terrestres à moteur et deux seulement identifiés et assurés en responsabilité civile auprès d’entreprises adhérentes. Dommage subits par un véhicule à cause de jet de pierres et d’articles chargés (à l’exception des dommages consécutif aux opérations de chargement du véhicule avec des marchandises ou son déchargement) Montant de l’indemnité allouée à l’assuré ne dépasse pas cinq mille dinars (5000D) en prenant compte du pourcentage de responsabilité du responsable du sinistre et les dommages matériels subits par le véhicule objet de l’assurance évalué par un expert de la
  • 55. 55 liste tenue par la FTUSA ou après remise d’une facture de réparation si la valeur des dommages est inférieur ou égale à deux cents dinars 200 DT. (3)Hors IDA : sont définis comme hors IDA les sinistres ci-dessus - Les sinistres sans tiers identifiés. - Les sinistres impliquant plus de 2 véhicules. - Les sinistres impliquant des véhicules assurés à l'étranger. - Compagnies n'ayant pas adhéré à la convention IDA. (4)Dossiers recours Au titre de cette garantie, l'assureur s'engage à exercer à ses frais toutes les actions judiciaires de nature à permettre l'obtention par l'assuré de la réparation des préjudices corporels et/ou matériels qu'il a subis, L'assureur prend notamment en charge au titre de cette garantie les frais de justice, les honoraires d'enquêtes, d'expertises, d'avocat, et les frais de l'expertise médicale outre les amendes. (4)Dossiers défense : C’est l’inverse de l’opération de recours où L’assuré a commis une faute qui déclenche une responsabilité civile auto (assuré est fautif). A titre de cette de garantie l'assureur prend en charge les frais de défense de l'assuré à concurrence d'une somme généralement précisée aux conditions particulières.