6. Les composantes du Projet Le Projet d’agglomération franco-valdo-genevois 8 volets thématiques La Coopération métropolitaine (Etat français) Programme d’agglomération (Confédération suisse)
8. Les 3 chantiers identifiés Axes Accessibilité Promotion économique du territoire Culture Axes 10 p asserelles identifiées à ce jour avec Rhônes-Alpes Axes Sensibiliser Mobiliser Rassembler Chantier 1 Le renforcement de la cohérence métropolitaine de l’espace franco-valdo-genevois Chantier 2 Les coopérations avec les autres métropoles Chantier 3 La communication et la participation
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13. Composition du Comité de pilotage politique Côté français : L’Association régionale de coopération (ARC) L’État français La région Rhône-Alpes Le Conseil général de l’Ain Le Conseil général de la Haute-Savoie Côté suisse : Le canton de Genève La canton de Vaud La Région de Nyon La Ville de Nyon La Ville de Genève L’Association des communes genevoises (ACG)
Notas do Editor
L’agglomération franco-valdo-genevoise est composée de 186 communes urbaines, périurbaines et rurales - 45 genevoises, 32 vaudoises et 109 françaises - où résident près de 730’000 habitants (dont 440 000 sur le canton de GE) et 350 000 emplois.
Voici un schémas qui montre rapidement l’importante augmentation de la population, ainsi que celle du nombre d’emplois dans le bassin FVG. -prévisions 2020: presque 200’000 nouveaux habitants. Sur les vingt dernières années, un tiers de la croissance démographique de la zone d’influence de Genève s’explique par son expansion géographique
Une candidature atypique car: Une frontière nationale; La ville centre sur territoire suisse 730 000 habitants étalés sur un grand territoire administrativement très morcelé Dans les dernières décennies, c’est la rapidité du développement et les contraintes de l’espace genevois, qui ont influé sur la perméabilité de la frontière, en intégrant de nombreux espaces périphériques dans une même dynamique, que l’on peut appeler « métropolitaine ». C’est une chance pour le territoire, mais elle est également porteuse de vrais risques, devant lesquels les outils traditionnels de coopération semblent dépassés. Donc, notre structure porteuse, le projet d’agglo, vise à organiser, à soutenir, à coordonner cette intégration, et donc s’est doté d’une structure spécifique de travail et de consultation élargie de tous les partenaires publics. Je vous en présente brièvement l’organisation, puisque c’est cette structure, le projet d’agglo, qui s’est portée candidate pour la coopération métropolitaine, et qui a la charge de mener à bien cette tâche.
Donc, nous avons un organe politique , qui est le comité de pilotage politique, présidé par le président de l’ARC (actuellement Mr Blanc) et le Conseiller d’État à la tête du Département du territoire du canton de Ge (actuellement Mr Cramer). Dans cet organe sont représentés tous les partenaires politique du projet Un organe consultatif et orientatif , le Comité de projet, dans lequel siègent les représentants techniques des partenaires politiques . Sa mission est d’assurer le suivi régulier du projet d’agglomération, d’être force de proposition et de pré-validation. Un organe exécutif , l’équipe de projet, composée aujourd’hui de 6 personnes: une chef de projet française, un chef de projet suisse, une assistante, trois chargés de mission (projet d’agglo, communication, coopération métropolitaine) et. L’équipe de projet assure le suivi quotidien et donne les impulsions nécessaires pour que le processus, d’ordre très politique, trouve sa dynamique. A la rentrée un petit déjeuner spécifique reprendra en détail le projet d’agglo et son organisation Le travail est fait en consultation permanente avec les autres institutions concernées par le projet et notamment: le CRFG en ce qui concerne les réflexions et les coopérations transfrontalières, Nos réflexions au sein du Projet d’agglo. sont très imbriquées dans les grand projets transfrontaliers (CEVA, rectangle d’or, étoile-gare d’Annemasse).
En Suisse , le projet d'agglomération doit démontrer que l'urbanisation et les transports sont coordonnés et que leurs effets négatifs sur l'environnement ont été réduits. Le but est de garantir des structures urbaines susceptibles de réduire autant que possible les flux de trafic et de permettre une desserte efficace pour les transports publics. En France , l'enjeu est d'établir une stratégie de développement cohérente, à l'échelle réelle de l’agglomération, de renforcer la solidarité entre les différentes composantes du territoire, de maîtriser les conséquences de l'étalement urbain dans une logique de développement durable et d'amélioration de la qualité de vie. Le Projet d’agglomération est la structure porteuse de la démarche de coopération métropolitaine, mise en place par l’Etat français.
C’est au travers de la coopération métropolitaine que nous positionnons le territoire de l’agglomération dans la scène nationale et internationale . C’est un travail particulièrement délicat, d’autant plus que l’agglomération en elle-même est en constitution, il y a donc beaucoup de vases communicants. En matière de coopération métropolitaine: 1.fonctions supérieures de ce territoire (rayonnement et sa visibilité, son attractivité économique, son rayonnement culturel) et, en lignes générales, l’émergence de cette identité métropolitaine et de 2. renforcer les liens de ce territoire avec les autres métropoles. Nous sommes pour l’instant dans une logique binationale (France-Suisse), où il s’agit surtout pour les territoires français de tirer partie du rayonnement genevois, et dans une logique Rhône-alpienne, au travers des liens que le FVG pourrait tisser dans les prochaines années avec cette Région. Mais nous sommes conscients que nous ne sommes pas encore constitués, organisés, ni gouvernés comme une métropole, et nous devons veiller particulièrement à que cette nouvelle dynamique prenne racine profondément. Il s’agit pour nous d’un processus, très jeune, et nous faisons face à divers défis dûs à cette jeunesse comme par exemple le besoin de s’organiser et d’identifier tous les partenaires, de mieux fédérer tous les partenaires à leurs différents niveaux administatifs autour de cette ambition métropolitiane, et d’identifier les lacunes à combler pour pouvoir réellement fonctionner comme une métropole.
C’est pour cela que nous avons définis trois chantiers de travail bien spécifiques. Le premier chantier est celui qui cherche à renforcer la cohérence de la métropole, cad du territoire FVG. Ce chantier s’occupe particulièrement des fonctions supérieures dans ce territoire. Il s’agit de l’accessibilité, de la promo éco, de l’innovation scientifique et ses liens avec l’industrie, de la culture. Dans ce chantier nous sommes centré sur le territoire de l’agglomération, et cherchons à la hisser vers un rayonnement et une visibilité acrue. Le deuxième chantier se préoccupe des liens entre ce territoire et les autres métropoles. Nous ne sommes plus dans le découpage géographique politique du projet d’agglomération, mais dans des interactions à des niveaux plus larges. Les questions qui se posent pour nous alors sont: quels liens avec le reste de RA? Avec le reste de la Suisse ? Avec la RUL par exemple, avec Lausanne, ou avec le sillon alpin et le réseau des villes ? Le troisième axe finalement est celui de la communication et de la participation. Il s’agit d’un chantier transversal présent dans tout le projet d’agglomération, et qui vise à sensibiliser nos partenaires ainsi que la population sur ce territoire en devenir et ses enjeux, il cherche à mobiliser les esprits autour de cette thématique et des dynamiques nouvelles, et il cherche à rassembler, à créer un sentiment d’appartenance à l’ensemble du territoire. Et puisque nous parlons de communication, petite explications sur notre logo qui intrigue beaucoup de monde…..
Le chantier 1 a été élaboré en consultation auprès des acteurs de la métropole, qui nous ont fait part des questions qui demandaient à être étudiées de plus près parce qu’il s’agissait de questions pour lesquelles ils manquaient d’information, ou soit parce qu’il s’agissait de sujets clefs pour le devenir métropolitain. Les études que nous proposons concernent donc les thématiques suivantes: Accessibilité et transports: étudier les articulations à créer aux entrées du territoire ( P+R - rupture de charge). Les conditions cadres et la promotion économique : les choix de localisation tant des entreprises comme des ONG est sous-tendu par une analyse d’ «avantages comparatifs », dont les décideurs du franco-valdo-genevois n’ont pas une image complète à ce jour. Autrement dit, ce territoire, et notamment sa partie française, n’a pas encore tous les éléments de compréhension en main pour développer une politique d’accueil efficace des entreprises et des ONG. Il est nécessaire aujourd’hui, d’une part, d’effectuer une mise à jour des informations et d’en réaliser une synthèse sous la forme d’un outil clair et facile d’utilisation d’autre part d’étudier les conditions d’accueil induites pour le personnel des entreprises et les ONG, D’autre part, il s’agit d’identifier comment répartir les futures implantations d’entreprises et d’ONG sur le territoire français de la métropole, selon quels critères, et en fonction de quelles infrastructures existantes ou à créer. En partie, Cet aspect est déjà sur route, puisque le CRFG, suite à toutes ces impulsions, a re-ouvert un groupe de travail « Accueil d’activités internationales » qui a pour mission d’étudier comment pourra s’organiser l’implantation des ONG sur territoire français, en complémentarité des implantations en Suisse, et selon quels critères, et comment pourra-t-on s’entraider en la matière.
Depuis Septembre 2005, et à l’initiative du Conseil Régional RA, se sont tenues 3 réunions avec la RUL, le Sillon Alpin et le Réseau des villes, qui ont permis d’identifier des coopération probables entre ces différents territoires, avec à peu près 10 thématiques. Ces identifications demandent aujourd’hui encore à être valider politiquement, puis à trouver une organisation de travail. Juste à titre d’exemple, voyez que nous abordons des sujets tels la complémentarité entre à développer entre les aéroports, ou bien encore les coopérations existantes entre les établissement universitaires….
Accessibilité et transports: Lancer une réflexion sur le cadencement, sur le développement de nouvelles grandes lignes inter-urbaines, voir une reflexion sur les TER Étudier les complémentarités possibles entre aéroports St Exupéry et Cointrin. Une autre thématique importante est sans doute celle de l’innovation et des relations entre l’innovation technique et scientifique, l’essaimage d’entreprises et, en lignes générales, comment lier de façon efficace les capacités de recherche que nous avons dans ce territoire avec une dynamique entrepreunariale, ainsi que comment favoriser la création d’entreprises et de starts-up dans ce territoire, toujours en liens avec les compétences scientifique que nous avons et les dynamiques nouvelles que nous pouvons créer (pôles de compétitivités – micro et nanotechnologies – médecine nucléaires) avec les deux départements de Ain et HS ainsi que le reste de RA – nous sommes là déjà dans un cadre géographique plus large.