1. ETUDE SUR LA DETECTION DES PWOMENES UROSPBTIAUX RARES
2. II,4, ANNEXE : comptes-rendus de v i s i t e s en France.
Ce volume contient l e s 47 comptes-rendus de v i s i t e s effec-tuées
en France sur l e thème vdétectionH,
Pour des misons d'encombrement, certaines annexes vol&-
neuses ont &té supprimées, l e s références correspondantes
étant a l o r s indiquées explicitement,
Les annexes c l a s s i f i é e s au niveau ttConfidentiel DéfenseN
sont regroupées dans l e volume no 2'. Il faut noter que l e s
infarncations présentées dans le volume c l a s s i f i é ne sont
pas de nature à modifier de façon sensible les conclusions
de c e t t e étude, t e l l e s qu'elles sont présentées dans l e s 5
volanres non classifiés.
3. Groupe dlEtude des
Phénomènes Aérospatiaux Non- identifiés ------------------
THÉME :
DETECTION
MOTS-CLÉS : SISMIQUE - EEIROMAGNETIQUE
OPTIQUE - cA_pTrrnl?S - 3mROLOGIE
COMPTE- RENDU DE VISITE N; : oO/ 0580 /
*
VISITE EFFECTUÉE PAR : WBWE~X&&~XX
NOM:
VISA :
L I E U : PARIS -DA*T E * 21.05.80
OBJET DE LA VISITE : Prise de contact
LABORATOIRE VISITE :
-NOM *
-VISA a
-NOM : Alain ESTERLE
VISA :
2, rue des Fossés St Marcel
75005 PARIS s
PERSONNES RENCONTREES - XNMXMX~ : Yves ROCCARD
DOCUMENT NO CT/GEPAN - 0083 DU : 10 JUIN 1982
DIFFUSION : F. LOUANGE
4. Yves ROCCARD est dubitatif quant aux OVNI et quant a leur détec-tion
possible.
Cependant, i l est prêt a nous aider a une implantation. Il y a
3 possi bi 1 i tés :
- privée : i l a une propriété abandonnée en Provence.
- universitaire : par un ancien élgve Professeur PARIS
V I qui entretient unestation sur le plateau de Valençole.
- le réseau C.E.A. qui se décompose en deux :
* réseau sismique (laboratoire de Détection et de géo-physique)
station en triangle (50 km de coté) dont une en
Provence.
* réseau électromagnétique en triangle plus quatrième
pour levée de doute. 11 y manque un repérage de turbu-lence
magnétique en haute atmosphère (barres de Selzer).
Elles donnent un repérage en azimut et distance 112
degrés. p.
Les deux domaines privilégies de detection selon Yves ROCCARD,
seraient l'électromagnétisme et l'optique.
Il a mis au point des flashmètres qui sont sensibles au centième
de luxe (1/50 de la luminosité de la pleine lune), visent l'ho-rizon
sur 360" avec une ouverture de 2 a 3" et repère des tirs
de MURUROA a 400 km (beau temps) (270 km (trés mauvais temps)).
11 serait intéressant d'adopter de tels flashmètres ou d'utiliser
des cellules (visible, infrarouge jusqu'a 10/ ") .
Deux tâches pourraient être soutenues par le GEPAN et confiées
au C.E.A..
- Mise au point d'une détection par barres de Selzer (cf.
haute atmosphère),
- étalonnage des flashmètres la nuit (bruit de fond dus
aux scintillement et fréquence 50 Hz des lumières).
5. ::roupe d'Etude des
Phénomènes Aérospatiaux Non-identifiés ------------------
MOTS-C& ; BALLON- RADAR - CAPTEUR -
. NUAGE - SIYULATION - ELECTRICITE
I ATMOSPHERIQUE - METEOROLOGIE I
COMPTE- RENDU DE VISITE !!= : O 1 1 18 1 /
VISITE EFFECTUEE PAR : 2$%wlXxmm:
-NOM : JJ. VELASCO
-VI*S A *
LIEU : MAGNY - TRAPPES D-ATE : 26.11.81
OBJET DE LA VISITE : Visite des installations et prise de contact
LABORATOIRE VISITE
ADRESSE :
-TEL, :
-NOM : B. ZAPPOLI
VISA :
-NOM A. ESTERLE a
VISA :
: E.E.R.M.
MAGNY-LES-HAMEAUX
Tél. :
STATION METE040LOGIQUE DE TRAPPES
Centre Technique et du ?latériel
DOCUMENT No CT/GEPAN - DU :
DIFFUSION :
6. Le Centre de MAGNY est un organe de 1 'Etablissement dlEtudes et Recherche de la
Météo. 11 s'occupe de prospective (physique des nuages et pluie artificiel le)
et d'instrumentation (capteurs). Le Centre de TRAPPES est plus appliqué, orienté
vers 1 ' instrumentation opérationnel le (dans les stations de mesures).
QUATRE SOUS-VISITES :
1.1. - PHYSIQUE DES NUAGES
11 s'agit de reproduire dans un tube les conditions se présentant 1 'intérieur
d' un nuage (densité des gouttes, diametres, phénomene de rupture ou d'accrétion).
On peut faire varier séparément des parametres physiques un a un.
1.2. - LIDAR
Emission laser accompagnée d'une mesure au télescope. Le laser provoque 2 diffu-sions
: RAYLEI GH et RAMAN. La deuxieme est beaucoup plus ténue mais plus spécifi-aue
des molécules, d'où la possibilité d'analyse des pollutions, distances de
Au passage
3000 m par
existe des
région par
etc.
nous avons appris les essais d'éclairage de la base de nuages jusqu'a
des projecteurs au Xénon 4 KW. Dans certaines petites stations, il
projecteurs 100 W très directifs (cf. projecteur HM1 utilisé dans la
sienne).
1.3. - RADAR
Il s'agit de radar doppler pour survei 1 ler les nuages (sensibles a des particules .
de 50 0 p ) . La détection dépend de 1 a tai 11 e et de 1 a densi té des gouttes.
1.4. - ELECTR ICITE ATMOSPHER IQUE
Deux types d' instruments :
- mesure du gradient de potentiel soit avec un instrument dép
(survei 11 ance Ariane) soit avec un instrument beaucoup pl us
zai nes de centimètres) mais beaucoup moins précis (biométéo
asthmatiques) ;
loyé sur 20 m
petit (di-
, étude des
7. - détection de décharge par reconnaissance des ondes électromagnétiques émises
par la décharge. Sensible jusqu'à 30 km, i l comptabilise les décharges ;
i l est non directionnel. 11 y a un réseau anglais de triangulation des
décharges, rien en France.
A noter aussi quelques engins volants téléguidés pour analyse météo : avions (2 à
3 m) di ri geables (Dynosaure , 8 m) e t peti tes fusées (O à 80 km d ' al ti tude) .
2.1. - EN STATION
Sept stations de bal lon-sondes avec 2 t i r s par jou r ; récupération (80 %) avec
prime (4.50 F puis Atlas Météo). Au total , 9000 bal ions par an (5600 en métro-pole).
A multiplier par deux pour les ballons avec mesures de vent simple.
(Fabricant : Mesura1 77500 Chal les). Le réflecteur radar est en papier aluminisé,
pyramide double de z 80 un de haut. Les tirs ont lieu normalement a 12 H et O H
TU + 45 mn. En fait, i l est fort possible que les t i r s soient faits avant (veilles
de nuit) .
2.2. - RADAR
Trois types de - MELODI - RODIN - OMERA
Le radar RODIN
des stations ;
radar (voir annexe 3 du doc. 31181) :
: 10 cm (très peu, tres cher)
: 5 cm (THOMSON, projet)
: 3.2 cm (actuel).
est actuellement a 1 'étude. 11 devrait équiper à 1 'avenir 1 'ensemble
i 1 faudra prévoir un réseau de transmission et d'enregistrement
pour traitement des données. Actuel lement trai tement à 1 'oei 1, en temps réel. L' image
étant numérisée, 1 'information est essentiel lement nuageuse (intégration sur le
temps et la distance pour faire ressortir les échos). Les avions sont ii peine repérës.
Problème général des images numérisées et traitées qui donnent une information de
pl us en pl us sélective.
8. Groupe d'Etude des
?hénomSnes Aérospatiaux Non-ident ------------------ i fiés
DETECTION
SATELLITE - TELEDETECTION - PREVI-SIONS
- CENTRE DOCUMENTAIRE
CONPTE- RENDU DE VISITE N' : O3 / * /
.
VISITE EFFECTUÉE PAR : ,4WiXX%]B);I, :
-YOM : A. ESTERLE : JJ. VELASCO 'N OM * B. ZAPPOLI
VISA : 1 VISA : 1 VISA :
I I
LIEU : BOULOGNE (METEO. NATIONALE) DATE : 27.11.51 (après-midi)
OBJET DE LA VISITE :
LABORATOIRE VISITE : DIRECTION DE LA METEOROLO-GIE
NATI-ONALE
ADRESSE : 77, rue de Sèvres
92106 BOULOGNE-BILLANCOURT
DIFFUSION :
9. Nous somnes accueillis par M. PERRIN De BRICHAMBAUT qui nous dit que la création
de moyens d'observation spatiaux par 1 'utilisation de satellites donne à la météo-rologie
un outi 1 supplémentaire dans la prévision météorologique.
Les images fournies toutes les 1/2 heures par le satel 1 i te européon METEOSAT,
transmises par la station de LANNION, peuvent étre confrontées aux données gérées
par le systeme de calcul informatique.
Actuellement il n'existe pas d'utilisation systématique de ces donnees que ce soit
dans un but de description (combinees aux autres informations) ou dans un but de
previ s ion ( i ncl usi on dans l es mode1 es) .
LISTE DES ANNEXES :
ANNEXE 1 - EXEMPLE DE REPRESENTATION GRAPHIQUE DES PRINCIPAUX ELEMENTS DES
OBSERVATIONS METEOROLOGIQUES EN SURFACE
ANNEXE 2 - LIAISONS TELEGRAPHIQUES S.M.M.
LIAISONS TELEPHONIQUES S.M.M.
RESEAU DE TRANSMISSION DE DONNEES ET DE FACSIMILE CODE S.M.M.
LIAISONS INTERNATIONALES
ANNEXE 3 - RADAR PANORAMIQUE 10 CM MELODI
RADAR PANORAMIQUE 3 CM POUR DETECTION DES PRECIPITATIONS
RADAR PANORAMIQUE 5 CM RODIN
RADAR METEOROLOGIQUE MOBILE "RAMO"
RADAR VENT "RAFIX"
RADAR VENT "ZEPHYR"
ANNEXE 4 - STATIONS METEOROLOGIQUES METROPOLITAINES
11. Appartenant au Département Système, ils t r a v a i l l e n t sur l a foudre,
sous l a responsabilité générale de M. BOULAY (Meudon) du Dgpartement
de Physique (Directeur : M. TAILLET).
L'ONERA étudie l a foudre du point de vue des foudroiementsd'avions,
sous contrat DRET. Ils sont en r e l a t i o n courante avec l e CNET (M.
HAMELIN - Lannion)) qui s ' i n t é r e s s e aux perturbations du réseau
hertzien e t des lignes téléphoniques a i n s i qu'a l'affaiblissement du
signal hertzien (avec l e CRPE : Centre de Recherche en Physique de
l'Environnement - CNET + CNRS).
Ils ont a i n s i participé ensemble au programme COPT (Convections Pro-fondes
Tropicales) en Côte d ' I v o i r e , sur deux thèmes : phénomènes
électriques (BOULAY) e t Physique de 1 ' atmosphère (WALDTEUFEL) . Le dé-pouillement
e t l e traitement des expériences e s t en cours.
1'ONERA coopère aussi avec l e s USA pour l e programme TRIP (Thunder-storm
Research Investigation Program). En France ils ont participé 3
l a campagne de Saint Priva.sen 1977 pour l a l o c a l i s a t i o n des décharges
d' é l e c t r i c i t é statique (réseau de moulins à champ (voir document 51281)
e t l a c a r a c t é r i s a t i o n des rayonnements électromagnétiques associés aux
é c l a i r s .
Enfin, 1'ONER.A étudie d'une manière générale l e foudroiement des ma-tériaux
e t l a diffusion des courants dans l e s solides. Ils u t i l i s e n t
aussi un Transal expgrimental basé au CEV de BRETIGNY.
Pour ce qui e s t des e f f e t s des eclairs sur l'environnement, ils peuvent
ê t r e de t r o i s types : - e f f e t de souffle (onde de choc) ; - champ magnétique induit par le courant de la décharge (10 3
100 kA) ; - rayonnement électromagnétique (maximum vers 100 MHz .
C e s t r o i s e f f e t s thermiques, magnétiques e t électromagnétiques pour-r
a i e n t peut- être ê t r e reconnus sur l e s végétaux environnants si les
études biochimiques ont é t é suffisamment développées dans ce sens.
Sinan, il f a u d r a i t l e s s u s c i t e r .
7 documents fournissent des informations sur ces aspects :
--- Documents généraux :
"Research on Artificially Triggered Lightning i n France"
(Fierro, Gary e t a l )
" Atmospheric and Radio Noise"
E.T. Pierce
"Lightning Phenomena ; Theory and Background"
J .E. Nanevicz
12. --- Rayonnements électromagn6tiques :
"Measurements of Electromagnetic Properties of Lightning with
10 Nanosecond Resolution"
C.E. Baum e t a l
"The s t r u c t u r e of Ligntning Radiation Field"
Philip Xrider et a l
"Pr6sentation du Phénomène"
ONERA RT 50/7154 PY
--- Effet de souffle :
"Thunder"
A.A. Few
Scientific American
A signaler aussi :
- il e x i s t e un système commercialisé américain pour repérer
l e s é c l a i r s 3 quelques dizaines de kilomètres (précision
quelques centaines de mètres). M. BOULAY d o i t être au courant.
- Le LDG (CEA-DAM) s ' e s t int6ress6 aux c a r a c t é r i s t i q u e s électro-magnétiques
des é c l a i r s pour l e s différencier de certains
autres phénomènes q u ' i l s essaient de détecter. Ils ont peut
ê t r e i n s t a l l é un réseau.
13. Groupe d'Etude des
hénomènes Aérospatiaux Non- identifiés
THÈME : -.
DETECTION
MOTS-CLÉS : METEORE - OPTIQUE -
CAMERA - METEORITE - MINERALOGIE
COiIPTE- RENDU DE VISITE : 1 1 / O i 82 /
'-ISA :
m: PARIS
-DATE 1 4 . 0 1 . 8 2 *
-VISA :
~BJET DE LA VISITE : Informations complémentaires sur les météorites I
.ABORATOIRE VISITE : Laboratoire de Minéralogie
I NO C.N,R,S, : 04-0286 des roches profondes et des
VISA :
-
météorites
61, rue Buffon
75005 PARIS
'ERSONNES RENCONTREES - : M, PELLAS
IIFFUSION :
i
,
14. M. PELLAS nous donne quelques renseignements s u r les m é t é o r i t e s :
ils s o n t s o i t en fer ( f e r r i t e s ) , soit rocheux ( c h o n d r i t e s ) . Les
f e r r i t e s r e p r é s e n t e n t 5 % d e s c h u t e s . Les c h o n d r i t e s peuvent être à
base de carbone (chondrites carbonnées) e t c o n t e n i r des molécules
orgûniques é l a b o r é e s e x t r a- t e r r e s t r e s . Les v i t e s s e s d ' a r r i v é e s o n t
v a r i a b l e s mais couramment de l ' o r d r e de 20 km/s. Les impacts se f o n t
à 200 km/h (60 m/s). Toutefois les t r è s massifs ne s o n t pratiquement
pas f r e i n é s par l'atmosphère ...
La d e n s i t é moyenne e s t d e 3.5. Il y a en Frr~~~Gc6- ec h u t e s r e c e n s é e s
jusqu'en 78, non é q u i r é p a r t i e s (absence en ~$:gion p a r i s i e n n e et dans
le Nord).
L e s t a i l l e s sont t r è s v a r i a b l e s , de même que l a d u r e t é . Il d o i t y
a v o i r un r a p p o r t 1/1000 e n t r e la masse au sol e t l a masse e n h a u t e
atmosphère. Il peut y a v o i r &tect.ion des grosses c h u t e s p a r les
séismographes (cratgre de S a i n t Séverin : 300 kg avec fragmentation
en une centaine d ' é l é m e n t s ) .
L'aspect des m é t é o r i t e s est couramment lisse, sombre, p o l i ( f u s i o n en
s u r f a c e ) . Il est p o s s i b l e de r e c o n s t i t u e r l ' h i s t o i r e des météorites
en a n a l y s a n t l e u r composition et l e u r s t r u c t u r e : durée d ' e x p o s i t i o n
aux r a d i a t i o n s cosmiques ( p l u s i e u r s m i l l i o n s d'années) ; durée de
l a t e n c e dans une masse p l u s importante, profondeur, etc. La spécificit6
des matériaux e x t r a- t e r r e s t r e s r é s u l t e de r é p a r t i t i o n s d i f f é r e n t e s
d ' i s o t r o p e s ( v o i r M. LORIN - Universite d'Orsay - Bât. 510 - Physique
des s o l i d e s ) .
Il est p o s s i b l e a u s s i de déterminer l a t r a j e c t o i r e d ' a r r i v é e e t a i n s i
dans c e r t a i n s cas, d ' é t a b l i r à rebours l ' o r i g i n e (par exemple ceux q u i
viennent des astéroïdes Apollo, en 20.000 années).
Encore f a u t- i l un réseau de d é t e c t i o n optique. De tels réseaux e x i s-t
e n t en :
- ALLEMAGNE : Pr. T. KIRSTEN
Max Plank I n s t i t u t für Kempsysik
Post Fach 103980
69 Fidelberg
RFA
- USA : P r o j e t PRAIRIE
- ANGLETERRE (en 78) : s ' a d r e s s e r au s e c r é t a i r e de l a Royal
Astronomical Society
- CANADA : Ian Halliday
Herzberg I n s t i t u t e of Astrophysics
National Research Council of Canada
OTTAWA - K1A OR6 CANADA
- TCHECOSLOVAQUIE : CEPLECHA
15. En France, selon M. PELLAS, c'est peut être auprès de 1'INAG que l ' o n
p o u r r a i t trouver le m e i l l e u r a c c u e i l à l ' i d é e de l ' i m p l a n t a t i o n d'un
réseau de caméras par exemple dans les o b s e r v a t o i r e s . C ' e s t a u s s i à
1'INAG que l ' o n p o u r r a i t trouver le ou les chercheurs q u i p r e n d r a i e n t
en charge les données et les c a l c u l s des t r a j e c t o i r e s .
M. PELLAS s i g n a l e a u s s i l e s c o l l e c t e s d e s ~aponaise t ~méricainsd ans
ltAntartique. Il n'y a pas d ' a c t i o n équivalente c ô t é f r a n ç a i s . On peut
cependant y ramasser aisément des m é t é o r i t e s jusqu'à l a d e r n i è r e
g l a c i a t i o n .
Enfin, M. PELLAS a évoqué les travaux du sociologue Ron Westrum s u r
la place des anomalies dans l a science e t les r é a c t i o n s s o c i a l e s aux
événements "impossibles" :
Department of Sociology
Eastern Michigan University
YPSILANTI
MICHIGAN 48197
USA.
16. 1 DETECTION
Groupe dlEtude des
- Phénomènes --A-ér-o-s-p-a-t-i-a-u-x- --N-o-n--i dentiffés I AVIATION CIVILE RADAR
COMPTE- RENDU DE VISITE. N- : 12 / 0482 /
; E'. LOUANGE
VISA : *>
w:
VISA :
: PARIS BATE : 22.04.82
LABORATOIRE mma : Aviation Civile
34, rue du Louvre
Am: 75001 PARIS
J
A4&%?&~~jf~$~xf:i ifi APPEL a DE :
w:
VISA :
DOCUMENT N" CT/GEPAN - DU ; I 1
DIFFUSION : l
17. Les responsaoilités de :!. Sansovini au s e i n de l'aviation
c i v i l e , e t sous la t u t e l l e du ainistGre des t r a n s p o r t s ,
concernent la s é c u r i t é d e s a é r o n e f s c i v i l s (avions e t hé-l
i c o p t è r e s ) . C'est donc un i n t e r l o c u t e u r t r è s q u a l i f i é
pour garler des équipements embarqués, e t en p a r t i c u l i e r
des r a d a r s nétéorologiques. C'est précisénent sur ces ra-d
â r s qu'a porté l ' e n t r e t i e n téléphonique, car ils sem-b
l a i e n t a p r i o r i pouvoir c o n s t i t u e r une source d'informa-t
i o n sur l e s phénomènes a é r i e n s r a r e s .
Les avions e t h é l i c o p t è r e s c i v i l s s o n t équipés de r a d a r s
météorologiques capables de d é t e c t e r l e s orages, m a i s il
ne s'agit que d'une aide au p i l o t e , qu'il u t i l i s e qumd
il l e d é s i r e , e t qui ne l a i s s e aucune t r a c e . Zn e f f e t , il
nt e s t prévu aucun d i s p o s i t i f dl enregistrement des données
. v i s u a l i s é e s s u r l'écran. Les s e u l e s exceptions s o n t cons-t
i t u é e s par 1ss prototypes, qui sont équipés alun système
d'enregistrement à bord, m a i s ne sont jamais plus que 5 * ou 6 e t ne volent que sporadiquement.
Your l e s p i l o t e s , ce moyen se s u f f i t à lui-même, e t il n'y
a pas de besoin supplémentaire d'information.
En conclusion, vue dans l'optique de l'étude en cours sur
l a d é t e c t i o n systématique des phénonènes r a r e s , c e t t e ca-t
é g o r i e de moyens e t dtutilisateurs présente peu alintérêt.
Il n'y a pas de besoin, e t l e s équi2etoents existants ne
sont pas conçus pour l a i s s e r des i n f o r a a t i o n s durables,
contraireaent aux i n s t a l l a t i o n s au s o l . Tout au plus peut-on
de~ander que l e s p i l o t e s q u i d é t e c t e n t par hasard un
Scho inexpliqué l e s i g n a l e n t au s o l ( c e q u i sz f a i t dSjà
de toute façon), n a i s c e l a relève olus du téaoignage f o r-t
u i t que UE l a d é t e c t i o n systénatique.
18. Groupe d' Etude des
Phénomènes -A--é-r-o-s-p-a-t-ia-u-x- -N--o-n-- identi f iés
DETECTION
r
MOTS-CLÉS :
ASTRONOME AMATEUR - ASTRONOMIE
COMPTE- RENDU DE VISTTE.. NP : 1 3 / O 48 2 /
VISITE EFFECTUÉE PAR : 1~~6lkxifix:~ t~i
: F. LOUANGE MM:
Nu:
VISA :
l VISA :
LIEU : PARIS DATE : 23.04.82
PBJET DE 1A VISITE : Prise de contact avec la S.A.F.
( S o c i é t é A s t r o n o m i q u e de F r a n c e )
ADRESSE : Studio P e r e t
126, rue du F a u b o u r g S t
7 5 0 1 0 PARIS I
PERSONNES RER: M. WESS LER (membre du comité de
rédaction)
- --
DOCUMENT N O CT/GEPAN -
DIFFUSION :
19. 1. Objet de l'entretien.
L'un des domaines d'investigation prévus a p r i o r i pour la
d é t e c t i o n systématique cies phknomènes aérospatiaux r a r e s
est c e l u i de l'astronomie d'amateurs. On peut en e f f e t
considérer l'ensemble des astronoaes amateurs comme un po-t
e n t i e l d'observation systématique du c i e l , e t s e dexander
si des procédures d'échange dlinforrnation (dans l e s deux
sens) s o n t envisageables e t s o u h a i t a b l e s , dans la mesure
où il e x i s t e des organes de coordination chez ces amateurs.
Il se trouve que N. ~eissler, qui a déjs eu a f f a i r e au GEPAN
i propos des réseaux de d i f f r a c t i o n , e s t depuis longtemps
(1463) membre du comité de ridaction de la revue "L'sstro-nomie",
que publie la Société Astrononique de France, l'une
des plus irnportantes s o c i é t é s d'astronoaes mateurs de Fran-ce.
Un premier contact a donc éth g r i s avec l u i , au cours
duquel il a d é c r i t sa vision des astronoms amateurs f r a n-ç
a i s e t de l a façon dont l e problèae de la d é t e c t i o n des
phénomènes r a r e s p o u r r a i t ê t r e abordé avec eux.
II. L e s astronomes amateurs en France.
M. Weissler estine qu'il d o i t y avoir de l ' o r d r e de 1OOOO
astronoines amateurs en France. Il e x i s t e une multitude de
clubs coamunaux, départementaux ou d ' e n t r e p r i s e s , t a n d i s
qu'au niveau n a t i o n a l quelques a s s o c i a t i o n s importantes se
partagent l e s e f f e c t i f s . Les deux plus importantes s o n t :
Société Astronoaique de France (SU)
3 rue Beethoven
75016 PARIS tél. : (1) 224 13 74
Association Française d1 Astronomie (AF4)
115 rue Charenton
75012 PAEiIS t é l . : (1) 628 38 61
Zn ce qui concerne la SM, e l l e compte scluelleaent environ
4?CO adhhrentç (ce nombre a v a i t asteint 650C du teaps Ca la
conquêta s-atiale) .
20. A t r a v e r s un noyau d'environ 150 personnes t r è s a c t i v e s ,
la SAF garde des l i e n s assez é t r o i t s avec l e s astronomes
professionnels.
Dans ces milieux, t o u t ce qui touche aux OVNIS déclenche
des r é a c t i o n s p a r t i c u l i è r e m e n t p a s s i o n n e l l e s , dans un sens
ou dans l ' a u t r e ( p l u s que chez l e s ~rofessionnelo). Les
phénomènes r a r e s n'intéressent que peu l'astronome ama-t
e u r moyen.
III. Les instruments.
Parni l e s membres de l a SAF, M. ~eisslere s t ime qu'on peut
recenser environ 2000 instrunents, dont la plupart sont fa-b
r i q u é s p a r l e s astronomes amateurs eux-mêmes. D'après M.
~eissler, l e s l u n e t t e s achetées t o u t e s f a i t e s (en m a j o r i t é
japonaises) sont de mauvaise q u a l i t é , a l o r s qu'au c o n t r a i r e
c e l l e s qui sont f a i t e s par l e s astronomes présentent une
t r è s grande cohérence e n t r e eux (normes imposées par la
SAFI, e t un niveau de q u a l i t é t o u t- à- fait professionnel.
L'instrument type (environ 1500 à la SAFI e s t un télescope
de 200 m fabriqué par son u t i l i s a t e u r , de type é q u a t o r i a l ,
c ' e s t- à- dire monté sur un support mobile qui s u i t l e mou-vexent
horaire. Environ 10 % des astronomes a a a t e u r s font
de l a photographie.
Ltinstru3ent é q u a t o r i a l d é c r i t srécédemnent n'est évidem-ment
pas apte à suivre un s a t e l l i t e ou une é t o i l e f i l a n t e ,
er la p r o b a b i l i t é qu'il d é t e c t e un phénomène f u g i t i f pa-r
a f t f a i b l e .
Par a i l l e u r s , il e x i s t e une ainorité d'astronomes qui ob-servznt
des nébuleuses à l'aide de télescopes de Schmidt
(priaaire sphérique e t c o r r e c t i o n par un? laxe asphérique).
Jes instruments ont un ckaap angulaire important, de lt3r-drs
de 20 a 30°, e t Y. ~eisslere s t ime leur nonbre en Fra-ce
à une centaine, y compris les jrofessionneio.
:4. Xeissler s i g n a l e l ' e x i s t e n c e d'un l i v r e qui sresente 1'
21. a s p e c t d e s o b j e t s s t e l l a i r e s observés A t r a v e r s tous l e s
instrunents (des jumelles courantes a u plus p i s s a n t té-lesco-
e). A p r é c i s e r ,
IV. Détection des phénomSnes r a r e s .
On peut a p r i o r i imaginer la c o n t r i b u t i o n d e s astronomes
amateurs à ce problème par deux approches complémentaires :
- Asynchrone : quand un astronome obsgrve un phénomè-ne
r a r e , il en transmet l ' i n f o r m a t i o n
par une procédure connue de tous.
- Synchrone : il e x i s t e une procédure permettant de
transmettre à un grand nombre d ' a s t r o-nomes
l a question :"avez-vous observé
t e l l e zone du c i e l à telie date Pen-d
a n t t e l i n t e r v a l l e de tem~s?" ,
Selon M. ~eiissler, il n ' e s t pas impossible de motiver l e s
astronomes amateurs pour ce type d ' a c t i o n s , n a i s il e s t
indispensable de f a i r e passer l e message "par en hautw,
c ' e s t- à- d i r e p a r l e s professionnels v i a la t ê t e des asso-c
i a t i o n s , sous peine de provoquer l e s r é a c t i o n s passion-n
e l l e s indiquées précédemment.
Affaire 5 suivre.
22. Groupe d' Etude des
Phénomènes -A--é-r-o-s-p-a-ti-a-u-x- -N--o-n-- identi fiés
DETECTION
MOTS-CLES : CAPTEUR -.NUAGE - RADAR
METEORE
COMPTE- RENDU DE VISITE !G : 14 / 0482/
-
l I
V LS ITE EFFECTUÉE PAR : axP?aLXm8E :
LABORATOIRE VISITE : C.R.P.E.
ADRESSE :
38/40 rue du Gal. Leclerc
9 2 13 1 ISSY-LES-MOULINEAUX
w:
VISA :
: F. LOUANGE
i
-P-DOCUMENT
N" CT/GEPAN - DU :
1
CIEU : ISSY-LES-MOULINEAUX DATE : 29.04.82
l
: A. ESTERLE
VISA :
23. Un rendez-vous a v a i t été p r i s au SRPE à Issy-les-IJIoulineaux
avec M. Barouch. Celui- ci é t a n t absent (mère décédée), des
collègues à l u i ont aimablement accepté de f a i r e une pré-s
e n t a t i o n des a c t i v i t é s au CRPE, e t de répondre aux ques-t
i o n s r e l a t i v e s à la d é t e c t i o n de phénomènes aérospaiciaux
r a r e s . Les informations i n t é r e s s a n t e s r e c u e i l l i e s s o n t r e-groupées
dans l e s paragraphes qui s u i v e n t , e t des e x t r a i t s
de documentations u t i l e s sont j o i n t s en annexe.
1. Le C.R.P.E.
Le Centre de Recherches en Physique de llSnvironnemeat
r e s t r e e t p l a n é t a i r e e s t un l a b o r a t o i r e commun au CNXT
ter-e
t
au ,ZWRS. Depuis 1/81 , il e s t implanté à St Xaur ( e t non
plus à Orléans) e t à Issy-les-Moulineaux. Son domaine d'é-tude
e s t l'atmosphère neutre e t i o n i s é e , décomposée en
t r o i s zones : l'atmosphère dense ( s i è g e des phénonènes mé-t
é o r o l o g i q u e s ) , la haute atmosphère neutre e t i o n i s é e , e t
la magnétosphère (entièrement i o n i s é e ) .
Yn ce qui concerne l e centre dlIssy-les-Xoulineaux, l e s 3
srincipaux v o l e t s dlactivitS sont :
- Haute e t moyenne atmosphère (780 Kz)
- Basse atmosphère e t propagation
- Ondes dans l e s plasmas nâturels (xagnétos2h5re).
L1 équipe "basse atmosphère" ne dispose que des apçarei 1s
suivancs :
- 2adars Doppler météorologiques (système ZONSARD) - Sondeurs acoustiques Doppler (ou sodars).
Les radars sont u t i l i s é s pour é t u d i e r l e s mouvenents des
nuages (exemple : campagne UC-T en e8te d'Ivoire), e t ne
p e r a e t t e n t pas l le n r e g i s t r e m e n t s y s t é a a t i q u e es aesures
brutes. Les sodars sont c e s t i n é s 2~ ll&tude des turbulences
nuageuses.
I l e x i s t e un 3rojet de radar ?Our sonder la s t r a t o s p h è r e
(10 5 50 KT), car il n'y a pas acti~ellement de détection
f a i t e depuis l e s o l sur c e t t e zone.
24. Par a i l l e u r s , de 1965 à 1980, la dynamique de la haute mé-sosphère
(80 à 110 Km) a pu ê t r e étudiée à l'aide de r a d a r s
mé t éor ique s , dont l e ~rinciped e fonct ionnement p a r a f t i n -
t é r e s s a n t du -oint de vue de la d é t e c t i o n des phénomènes
aérospatiaux r a r e s .
II. Les radars météoriques.
Il rsntre en pernanence de nombreuses néteorites dans llat-rnosohère,
m a i s la plupart ne sont pas observables à l'oeil
nu car l e u r nombre v a r i e en r a i s o n i n v e r s e de l e u r t a i l l e .
Ce phénomène peut se décomposer en un fond continu ( i s o t r o-pe)
e t des averses (venant d'une d i r e c t i o n ) . Observé depuis
la t e r r e dans une d i r e c t i o n donnée, il apparaft donc sous
une double modulation : - synchrone, due à la r o t a t i o n de l a t e r r e
- asynchrone, due aux averses.
Chaque météorite l a i s s e d e r r i è r e e l l e une traînée ionisée,
composée à la f o i s d'air i o n i s é e t de débris, qui se trouve
soumise à l ' a c t i o n du vent.
Un radar météorique u t i l i s e donc l e s météorites comme des
t r a c e u r s : de type Doppler, il mesure La v i t e s s e r a d i a l e
des trafnées qui se trouvent àans un plan prpendiculaire
a son axe de visée. Avec une mesure de distance co:nplérnen-t
a i r e , on peut a i n s i r e c o n s t i t u e r l e s mouvements des vents
à haute a l t i t u d e , l e s ondes de g r a v i t é , eic... .
Le ZRPZ a disposé de 2 r a d a r s de c e t y p e , émettant en con-t
i n u à 30 MHz, e t qui é t a i e n t les s e u l s en ?rance. L'un des
deux a écé t r a n s p o r t é + p l u s i e u r s e n d r o i t s , e t en p a r t i c u-l
i e r 5 ?orto-3ico. Avec une ouverture de 20°, ils dispo-s
a i e n t d'une puissance de l ' o r d r e de 4 IGV qui l e u r permet-t
a i t de d é t e c t e r 200 à 400 évènements/heure.
n &-es r î d a r s ne pernettent pas de garder traûe de tous l e s
échos apparaissant sur l e u r s écrans. in raison du grand
25. nombre dtévène.iients p r i s en compte, ils- procSdent à une
reconnaissance automatique (mini- ordinateur couplé) :
à t o u t écho d é t e c t é , on applique un c r i t è r e de forme cor-respondant
à la formation de la t r a î n é e e t & sa d i f f u s i o n
dans l'air ambiant ( v o i r t e x t e en annexz), a i n s i qu'une
discrimination de distance.
Les r a d a r s météoriques du C9P3 sont maintenant "à la casse''
e t l e s données accumulées pendant 15 ans s u f f i s e n t à a l i-menter
l e s études prévues dans ce domaine.
III. Actions -ossibles.
A p r i o r i , l e s u t i l i s a t e u r s de ces radars ne s ' i n t é r e s s e n t
pas aux météorites en elles-memes. Cependant, l'un des
chercheurs du SRTE, Monsieur Delcourt, s'est penché sur l e
problème de l'astronomie de p o s i t i o n à p a r t i r d'impacts de
météores. Etant l e s e u l à e n t r e t e n i r un l i e n avec l e s mé-téoritistes,
il devra &tre contacté pour f o u r n i r un com-plément
d'information sur l e s u t i l i s a t i o n s p o s s i b l e s des
radars météoriques.
La rrGtéorologir n'est pas du t o u t concernée par ces études,
qui touchent d e s t r a n c h e s d ' a l t i t u d e beaucoup t r o p é l e-vées
pour ses préoccupations.
La p o s s i b i l i t é d ' u t i l i s e r l e principe des radars nétéori-ques
pour des télécommunications de typ m i l i t a i r e a été
évoquée, mais aucune référence p r é c i s e n'a pu &tre fournie.
Zn ce qui concerne l ' é t r a n g e r , il e x i s t e des r a d a r s météo-riques
émettant en-continu ou en imoulsions (20 & 50 Hz),
en p a r t i c u l i e r aux U.S.A. (un radar d é t e c t a n t SOC0 à 8000
évènernents/Jour a é t é évoqué). Ils sont tous équipésde
noyens de rrconnaissance automatique. L'adresse d'un labo-r
a t o i r e de physique de llataosphSre utilisant un t e l r a c a r
a été donnée :
27. CENTRE NATIOhLU D'ETUDES
DES TEL ECOMhaUNfCATIOAS
CENTRE NAMAL DE LA
RECHERCHE SCIENTIFQUE
NOTE TECHNIQUE
CWE/ 105
rapport d'activité CRPE
pour l'année 1980
28. Le département HMA du CRPE a déjà depuis de nombreuses années acquis,
avec les radars météoriques, une compétence aussi bien théorique qu'expérimentale
dans l'étude de la dynamique de la mésosphère. L'année 1980 marque la fin de
l'engagement des chercheurs de HMA dans l'acquisition des données de ces radars. Le
savoir-faire et les connaissances théoriques acquises vont naturellement trouver leur
emploi dans le développement de moyens nouveaux d'investigation : la diffusion
incohérente dans la mésosphère (avec EISCAT et Saint-Santin), qui donnera accès à la
chimie e t à la dynamique de la région 60-80 kilomètres, et l'utilisation de radars
cohérents dans la stratosphère, dont le développement fait actuellement l'objet d'une
étude de faisabilité.
IV.1 DYNAMIQUE DE LA HAUTE MESOSPHERE : ETUDES PAR RADARS METEO-RIQUES
. L'utilisation du radar météorique à 2 émetteurs s'est poursuivie en 1980
avec 6 campagnes d'enregistrements d'une durée moyenne de 10 jours. Avec cette série
d'expériences s'achève définitivement l'exploitation de cet instrument. On dispose * maintenant d'un ensemble complet de mesures à toutes les époques de l'année qui vont
permettre la description affinée des mouvements de petite échelle (222).
Les expériences ont été coordonnées avec :
- des mesures optiques de lfémission nocturne de l'oxygène atomique à
557.7 nm. (223) réalisées dans l a même zone d'observation avec le photomètre installé
à Saint-Santin par M. Petitdidier (dans le cadre de la RCP 545) ;
- des mesures de vent en stratosphère et mésosphère effectuées à partir du
radar cohérent de SOUSY (RFA) par J. Rottger. L'objectif de ces mesures est de
valider les données de vent obtenues par le radar de SOUSY à partir des échos
météoriques qu'il reçoit (traités jusqu'ici comme des ;
- la campagne européenne "Energy Budget" qui a regroupé sous la respon-sabilité
de D. Offerman une somme de moyens au sol ou en vol (ballons, fusées)
considérable en novembre 1980.
Dans le même temps, l'exploitation des données du radar météorique du
CNET implanté a Porto Rico et qui fonctionne sous la responsabilité du Pr. Roper s'est
29. MONPAZIER
DECEMBER 1977
MARCH 1978
h JUNE 1978
FREOUENCY 1 CYCLES/DRY 1
PUERTO-RICO
DECEMBER 1977
JULY - AUG 1978
107 S 4 3 2 1-5
PERIOD (DRY 1
F. rigure ! (IV) : Spectres de puissance du vent zonal, moyennes sur toute la zone
Ç'âitirujes ~e~eoriquesp,o ur rrois des campagnes a e mesures qui ont eci lieu à
Vonpazier (UON) et Porto Rico (1 SOX) en 1977-1 975. S(f) représente la définition
spectrale.
30. poursuivie avec, en particulier, le traitement d'une série de mesures effectuées en
août 1980, coordonnées avec une expérience de mesure des vents mésosphériques à
partir du sondeur dlArecibo par une équipe dirigée par le Pr. S. Kato. La station a été
visitée en juillet 1980 par J.L. Fellous qui s'est assuré de la maintenance excellente de
l'appareillage. Toutes ces expériences coordonnées ont fourni des résultats intéressants
et pour chacune d'elles, des publications conjointes sont envisagées.
L'analyse des données acquises simultanément à basses et moyennes
latitudes (Monpazier, 45ON ; Porto Rico, 18ON) a permis de mettre en évidence les
variations latitudinales des mouvements organisés de différentes échelles : ondes
planétaires, marées, ondes de gravité. Les figures 1, 2, 3 présentent quelques-uns des
résultats les plus marquants. Des ondes planétaires de périodes 6 jours et 60 heures ont
pu ê t r e mises en évidence simultanément dans les deux stations en mars 1978 (figure 1)
et on a pu apprécier la variation de leur amplitude en fonction de la latitude (247).
L'observation des marées (figure 2) a montré une bonne concordance entre les
variations latitudinales observées et celles que prédit le modèle théorique de
R. Bernard, sauf en ce qui concerne la phase de la marée semi-diurne (205). Enfin, on a
pu montrer que le spectre d'énergie des ondes de périodes de deux à huit heures ne
varie pas d'une manière significative en fonction de la latitude (225).
IV.2 PHOTOCHIMIE DE LA MESOSPHERE : ETUDES PAR DIFFUSION INCOI3E-RENTE
On sait que l a région 60-80 km d'altitude est une zone de transition
importante dans l'atmosphère. Au-dessus, la neutralité globale du milieu ionisé est
assurée par l'existence des ions positifs et des électrons ; au-dessous, l'électro-neutralité
de l'atmosphère n'existe que par la présence d'ions négatifs. Ce sont ces
derniers qui prennent le relais des électrons pour assurer une continuité électrique du
sol à l'ionosphère, continuité dont l'importance (relations Soleil-Terre, variations
climatiques) commence seulement à ê t r e soupçonnée. Les ions négatifs sont formés'à
partir de chaînes de réaction photochimiques complexes qui sont étudiées en
laboratoire (notamment au CRPE). Cependant un grand nombre d'inconnues demeurent
quant au comportement réel de ces variations dans la mésosphère et la stratosphère
(conditions de pression, variations en température, rôle de la dynamique, etc.).
L'action de l'équipe "atmosphère moyenne" sur ce thème s'est développée
dans deux directions, en collaboration avec le C.E.P.H.A.G. (Grenoble) et l'Institut
d'Aéronomie (Bruxelles) :
31. l PUERIO-RICO 6-12 IO 22-12 1977
~nOHPAilER 6-12 10 22-12 1977
-
l PUERIO-RICO 31-6 10 13-6 1970 . 3'0
PHRSE IHR J
A
A
&
OhV - 2'as do
PHASE iHR l
-
PUERIO-RICO 23-8 10 3-9 1977
&PUERIO-RICO 24-7 TO 10-0 1918
inoNPnzIte 27-1 TO 10-8 1918
-. - 30
PHRSE IHRI
Figure 2 (IV) : Comparaison des paramètres de la marée semi-diurne à Porto Rico (triangles) et Monpazier (étoiles) au cours
de 5 campagnes de mesures. L'amplitude et la phase de l'oscillation semi-diurne du vent zona1 sqnt fnd@uées5(la phase
représente I'hetire locale di& maximum de vent vers l'est). Un modèle théorique utilisant les modes S2, S2, S2 et S2 est aussi
représeiité (trait continu pour 18"N et tireté pour 45"N).
33. -- UNIVERSI.TE'DE PARIS VI
présentée pour l'obtention
du diplôme de Docteur de 3e cycle
Spécialité : Physique
Mention : Géophysique
Par
M. Patrick ROBERT
ETUDE EXPERIMENTALE DE LA REPARTITION
)ES TRAINEES METEORIQUES DANS LA HAUTE ATMOSPHERE
ET ETUDE THEORIQUE DE L'INFLUENCE
DE LA DISTRIBUTION SPATIALE DES METEORES
tenue le 10 juin 1974 devant la Commission d'examen, composée de :
M.J.- BLAMONT Président
M. J. DELLOUE Examinateur
M. M. GLASS Examinateur
M. J.- DELCOURT Examinateur
M. J. CHAPRONT Examinateur
34. DOh'EITEES EXPERIMENTALES ET UTILISATION
-----------
1 - 1 - PRINCIPE DE FONCTIONNEKEhT D'UN RADAR METEORIQUE
La vaporisation dans l'atmosphère Terrestre des météorites
rapides qui y pénètrent produit, entre 80 et 100 kr! d'altitude, des
traînées fortement ionisées par rapport à l'air ambiant (densité linéique
de 1 'ordre de 1013 électrons/mètre) .
Suivant la taille de la météorite, ces traînées peuvent être
observées par des moyens photographiques (pour les gros corps de rayon
supérieur au mm et de masse supérieure à 20 mg) ou par des moyens radio-électriques
(pour les plus petits corps, ceux-ci étant les plus nombreux)
(Mac Kinley , 1966) .
Dans ce dernier cas, on utilise un radar météorique dont le .
principe est le suivant : (SPIZZICHINO, REVAK, 1966).
Une onde de fréquence convenâble pour se propager sans absorption
ni réflexion dans l'atmosphère et pour être réfléchie par les traînées,
est émise dans une direction donnée. L'onde réfléchie est détectée si,
d'une part, la puissance émise est suffisante, et si d'autre part l'orienta-tion
de la traînée est compatible avec la situation relative des stations
d'émission et de réception (Fig. 1-1).
Le signal reçu (écho météorique) est caractérisé par une montée
rapide qui correspond à la formation de la traînée ionisée et une descente
plus lente (fig. 1-2) qui correspond à la diffusion de l'ionisation dans
l'atmosphère ambiante. '
La durée de l'écho est courte, de l'ordre de quelques dixièmes
de seconde.
La localisation dans l'espace du point de réflexion spéculaire
de l'onde sur la traînée est effectuée à partir de la mesure de la distance
1
de ce point à la station d'observation,et de sa direction, obtenue p-r un
systèms de goniométrie (REVAH, Annales de Géophysique, 1969).
35. Dès sa formtion la traînée est entraînée, et éventuelleneri:
dGfom6e pay le vent Z l'altitude considérie, ce qui induit une variatioii
de fréquence par effet Dûppler entre l'onde émise et l'onde réfléchie.
La mesure de cette variation de fréquence, qui se traduit
expérimentalemnt par une mesure de différence de phase, entre l'onde
émise et l'onde reçue, fournit la composante radiale de la vitesse du
vent au point considéré.
Le traitement du signal reçu permet de détecter les échos
qui ont un rapport signal sur bruit suffisant (de l'ordre de 10 dB )
et de convertir, à l'aide d'un programme sur calculateur, les observations
brutes qui sont essentiellement des déphasages en données plus directement
utilisables, à savoir pour chaque écho :
- la localisation horizontale et l'altitude du point de réflexion.
- la composante zonale ou méridionale, en ce point, du vent supposé
horizontal.
De plus la mesure du temps de décroissance de l'écho fournit
une deuxième détermination de l'altitude. En effet, pour les traînées 1
dites sous-denses (densité linéique inférieure à 1014 électrons par mètre)
i
la puissance réfléchie décroit suivant une loi exponentielle du temps de la
forme
La constante de temps T est fonction de la longueur d'onde
utilisée et du coefficient de diffusion ambipolaire D de 1 ' ionisation dans
l'air, soit
y -est le demi angle de diffusion (fig. 1-1). .
Le coefficient D est une fonction empirique de l'attitude H
par l'intermédiaire d'un modèle de densité atmosphérique isotherme,
(l'atmosphère est en équilibre hydrostatique), soit :
loglO D = 0,067 H - 5,6
(GREENHOW et NEUFELD, 1955)
2
(H-est en km et D en m /S)
36. - FI^. 1-1 1
.
Orientation d'une traînée
détectée
Fome du signal reçu
Axes de tir des radars du
C. N. E. T.
Localisation des échos météoriques
37. La mesure expCrimcntale de la constante de terps, quand ellc
est possible, c'est-à-dire pour des échos ~~~s-densdeonst la décroissârce
n'est pas trop perturbée, permet donc une deuxième déternination de
l'altitude H.
Cette deuxième détermination (notée KD dans la suite) est, a
priori, moins précise puisqu'elle s'appuie sur un modèle d'atmosphère
isotherme. La première détermination de H, obtenue par goniométrie, est
entachée d'une erreur d'origine connue, de faible valeur (inférieure au
km), et' constitue la valeur de référence (FSVAH, 1966).
Plus loin, on constatera que les écarts HD-H sont petits
dans la majorité des cas ; ainsi cette valeur HD peut-elle servir à
détecter une erreur systématique sur la mesure de l'altitude par goniométrie.
1 - 2 - LES RADARS METEORIQUES DU C. N. E. T.
Le C.N.E.T. dispose d'un système de 2 radars météoriques,
explorant la même région de l'espace, mais dont les directions des axes de
visée sont perpendiculaires, afin de mesurer les composantes zonales et
v-méridionales
du vent au-dessus de la région dijonnaise.
Le radar de GARCHY, en senlice depuis 1965, tire vers l'Est
avec un angle de site de 45".
Celui de PARAY LE MONIAL, mis en service seulement en 1971,
tire vers le Nord, à un site de 45' également.
Leurs coordonnées sont respectivement :
(46, 26 N, 4, 07 E) pour GARCHY et
!
(45, 36 N, 4, 97 E) pour PARAY.
La distance entre l'émetteur et le récepteur est faible
(de l'ordre de 30 km en 1966, et de 2 km en 1970), devant la distance
moyenne à la traînée (de 1,'ordre de 130 km) ; en conséquence les stations
d'émission et de réception peuvent être considérées comme confondues en
une station unique (fig. 1-3 et 4).
La puissance émise en ondes entretenues, pour chaque radar,
est de l'ordre de 4 KW et on peut détecter des puissances réfléchies
jusqu'à 10-16 W (- 130 dBm), ce qui correspond au niveau du bruit naturel.
On ne considère lors du dépouillement que les échos ayant un
rapport signal sur bruit supérieur à 10 dB, ce qui correspond, en présence
. -
uniquement de bruit naturel, à des niveaux supérieurs à - 120 dBn.
38. Cela pemet d'avoir une précisi02 pour un rapport Signa! sur
bruit de 20 d5, de 0,7' sur les angles, de 503 m sur la distanc2 et de
0,7 m/s sur la vitesse Doppler.
1 - 3 - DONNEES EXYERIFfENTALES TIREES DES ECHDS I.IETEORIQUYS
Dans le cas du radar de GARChT on dispose des nombreuses
campagnes d'enregistrement effectuées depuis sa mise en service.
Chaque campagne, d'une durée de trois à dix jours d'enregistre-ment
continu (soit de l'ordre de 75 à 250 heure.^, exceptionnellement
davantage) fournit suivant la saison 100 à 500 échos par jour, dont 50 à
80 % environ avec une mesure de HD.
Dans le cas du radar de PARAY-le-MONUL, on dispose seulement
d'une campagne de 3 jours (72 h) dont on vient d'achever le dépouillement,
une autre étant actuellement en cours de dépouillernent.
Celle-ci a fourni environ 500 échos, dont 400 avec une mesure
de HD. Ces dernières son! essentielles car l'étalonnage relatif à la
localisation dans l'espace n'étant pas encore effectué à l'époque, on
ne dispose pour cette campagne que de l'altitude HD.
1. - 4 - TRAITEMENT ET UTILISATION DES DONYEES
' . 4 - 1 Utilisation générale pour 1 'é.tude de la dynamique de l'atmosphère
Les informations contenues dans les échos météoriques ont
été jusqu'ici principalement utilisées pour l'étude des mouvements de
l'atmosphère dans la gamme des altitudes explorées par le radar (80 -
Il0 km), par SPIZZICHINO ( 3L ), REVAH ( If ), GLASS ( ), FELLOUS ( * )
et MASSEBELJF ( Z ) (Thèses et publications du groupe radar météorique
du CEET, 1965 à 1973).
Dans cette zone d'altitude, le vent est supposé horizontal,
et la mesure de la vitesse radiale permet de déterminer une composante
horizontale v (x, y, H, t) selon une direction proche de l'Est (radar de
i
GARCHY) et du Nord (PARAY LE MO1:IkL) .
39. Groupe dlEtude des
Phénomènes -A--é-r-o-s-p-a-t-ia-u-x- -N--o-n-- identi f i é s
1 DETECTION 1 1 ~~~~" : ""RE DOCüMENTAIRE - 1 ELECTRICITE ATAOSPHERIQUE - RMAR -
COMPTE- RENDU DE VISITE.' NE : 15 0482
VIS ITE EFFECTUÉE PAR : 4i6'&k&* :
I I
: 1 F. LOUANGE : A. ESTERLE I
/- 1 VISA:
VISA : 6.
LIEU : PARIS DATE: 29.04.82
*
JET DE IA VISITE : Discussion sur l a détection
ADRESSE :
51, Boulevard Latour-Maubo
75007 PARIS
DOCUMENT No CT/GEPAN ' - DU :
DIFFUSION :
40. Ygnsieur Darzens occupe depuis 5 mois l e poste de chef du
3AST. A ce t i t r e , un rendez-vous a v a i t ét& p r i s avec l u i ,
à l a f o i s pour mieux connaftre l e fonctionnement de ce bu-reau,
e t pour d i s c u t e r d e s v o i e s d ' i n v e s t i g a t i o n p o s s i b l e s
en matière de d é t e c t i o n de phenomènes a é r o s p a t i a u x r a r e s .
Les d i f f é r e n t s points abordés, a i n s i que l e s personnes qui
se sont j o i n t e s à la conversation dans l ' a p r è s- midi, soct
-résentés de façon regroupée dans l e s paragraphes qui s u i-vent.
Le S.G.D.N. ( s e c r é t a r i a t Générzl de l a Défense Nationale)
e s t un organisme i n t e r m i n i s t i r i e l , dépendant du Premier
Yinistre, dont la vocation e s t la p r o t e c t i o n civile,
Le Bureau des A f f a i r e s S c i e n t i f i q u e s e t Techniques e f f e c t u e
une " v e i l l e technique" dans tous l e s domaines pouvant &tre
concernés par l a défense, Une grande p a r t i e de son t r a v a i l
c o n s i s t e donc à e n t r e t e n i r des r e l a t i o n s avzc des labora-t
o i r e s u n i v e r s i t a i r e s , i n d u s t r i e l s e t é t a t i q u e s , e t à r e-censer
l e s travaux s c i e n t i f i q u e s e f f e c t u é s dans l e s domai-nes
d ' i n t é r ê t . Le BAST é d i t e un b u l l e t i n aensuel ( v e i l l e
s c i e n t i f i q u e ) e t des notes p a r t i c u l i è r e s sur des s u j e t s
ponctuels. 11 e f f e c t u e égalment d r s tr2vaux à l a d2nande
des a i n i s t ères.
Le BAS,? comporte actuellement 7 s e c t i o n s :
- ST1 : Physique générale ( o p t i q u e , é l e c t r o n i q u e )
- ST2 : Chimie, Matériaux - ST3 : Science du globe (aarinv), Science de l ' i n-génieur
(robotique)
- ST4 : Biologie
- STS : Informatique, Télé~atiqur
41. - 5T50 : Télécoamunications, Détection é l e c t r o n i q u e
( r a d a r s ) - ST6 : Physique lourde ( fusion e t énergie d i r i g é e )
La s e c t i o n 36, en l a personne de Xadame 3agnère, c o l l a-bore
déjà avec l e GEPAN dans l e domaine de la 3HD.
II. Foudre en boule.
Une étude s u r la foudre en boule a v a i t é t é menée au BAST,
e t une note préoarée sous forme n a n u s c r i t e ( p a r Pi. Chovalon
ou N. Cazor ?), m a i s pas é d i t é e . 14. Darzens n'étant p a s a u
courant propose d'en envoyer une photocopie au GZPAN dans
la aesure où ce manuscrit e s t l i s i b l e .
Dans l e cadre d e s é t u d e s menées par llONZRA sur la foudre,
X. T a i l l é e s t p r é s e n t é comme une personne à c o n s u l t e r c a r
très renseignée sur la foudre en boule (déji rencontrée par
M. Zappoli).
:vlonsieur Delcroix, d i r e c t e u r de SuplFlec e t d i r e c t e u r d'un
l a b o r a t o i r e de shysique des olasaas, a également t r a v a i l l é
sur l a f o u d r e e n Soule. A c o n t a c t e r éventuellement.
III. Détection n u c l é a i r e .
Il semole qu'un réseau de d é t e c t i o n n u c l é a i r e , fondé sur
des aoyens optiques, e x i s t e au moins à llécat de pojet.
L ' LL -, A t r a v a i l l e s u r c e s u j e t , a i n s i peiit-être que l e LDG,
une des d i f f i c u l t é s c o n s i s t a n t à différvncisr un orage d'
une explosion n u c l é a i r e . La d i s c r i m i n a t i o n des é c l a i r s l u-nineux
se f a i t s u r la v a r i a t i o n d ' i n t e n s i t é . Le L3G a u r a i t
abordé i1a s p e c t sismiqus, t a n d i s que 1' ETCA a u r a i t écudié
la Gdt5ction sous l e s angles Qlectronagnétique e t optique.
::es informations vagues r2stent 4 v é r i f i e r e t 5 prhciser.
42. I V . D é t e c t i o n r a d a r e t oytique.
Le s u j e t des réseaux Se s u r v e i l l a n c e a é r i e n n e Fztr r a d a r s
é t a n t abordé, M. Darzens a f a i t v e n i r ;JI. Wachtel (poste
34 044), s p é c i a l i s t e de c e t t e q u e s t i o n . L e s r a d a r s mili-tairrs
p r é s e n t e n t l ' a v a n t a g e s u r les c i v i l s de s i g n a l e r
systématiquenent t o u t e s l e s anoaalies d é c e l é e s . Les ra-d
a r s météorologiques d é t e c t e n t le ''coeur d' eau" e t l e s
o r a g e s , mais ne donnent l i e u 5 aucun e n r e g i s t r e m e n t de
données.
Dans l e doaaine o p t i q u e , des caméras sont u t i l i s é e s pour
o b s e r v e r d e s s a t e l l i t e s , en p a r t i c u l i e r au GRGS (Groupe
de gecherche en Giodésie S p a t i a l e ) . Aux U.S.A., l e GBDSS
e f f e c t u e une s u r v e i l l a n c e de ltes?ace : en se fonciant s u r
des c i b l e s r a d a r , ce système peraet de s u i v r e e n p a r t i c u-l
i e r l e s s a t e l l i t e s r u s s e s ( l a chute de COS:vIOS 954 a ain-si
PU 3 t r e s u i v i e ) .
Les t r a v a u x concernant le rnétéotron (poduction de p l u i e
a r t i f i c i e l l e par chauffage) s'appuient s u r une caméra
2~sft ér. oour o b s e r v e r l e s nouveaents d e s nuages . Voir
Y. Dessens (Cleraont-~errand).
V. P o s s i b i l i t é s de c o n t a c t s .
Coame l'a f a i t remarquer l e Colonel Yuyaux , Agalenent
p r é s e n t , l e BAST e s t en c o n t a c t permanent avec t o u s l e s
ministsres, e t offrs donc des p o s s i b i l i t é s inthressantes
pour l e s p r i s e s de c o n t a c t avec dr nouvzaux s e r v i c e s 4ta-t
i q u e s ou organismes.
43. 1 DETECTION
Groupe d8Etode des
1 Phénomènes Aérospatiaux Non-identi fies AVIATION CIVILE
COMPTE- RENDU DE VISITE.. ~i : 1 81 O 5 8 2 /
W*miT#5xffi~ : APPEL m DE :
NOM: F. LOUANGE Mu:
VISA : -e7,
NpEl:
1 VISA:
PARIS
DJET : Prise de contact
LABORATOIRE Wwa : Aviation Civile
3, avenue de Friedland
ADRESSE : 75003 PARIS
TEL* : (1) 563.19.00
PERSONNES EHgg&!$R&f - CONTACTEES : y. DURIEUX
DOCUMENT N" CT/GEPAN - DU :
J
DIFFUSION : I
44. ?onsieur Durieux sa trouve aux Ztats-Majors de la naviga-t
i o n a i r i e n n e , donc, corme il l e r e c o n n a i t , a s s e z l o i n du
"ter~ain". Il me rap-elle l e s accords en vigueur avec le
GFPAN, s e l o n l e s q u e l s t o u t e information concernant la dé-t
e c t i o n par un p i l o t e ou un contr8leur du t r a f i c a é r i e n
d'un phénomène non- i d e n t i f i é e s t transmise automatique-ment.
Les a c t i v i t é s de l ' a v i a t i o n c i v i l e se décomposent en deux
groupes :
- SCTA (service du Contrale du T r a f i c Aérien) :
ensemble des personnels o p é r a t i o n n e l s
- STNA (service Technique de l a Navigation A-é
r i e n n e ) : développement des matkriels
e t des 6quipemants (au s o l ) .
Il e s t logique de c o n t a c t e r en preqier l e STNA, a f i n de
recensEr l e s moyens techniques dcnt ils d i s p o s e n t , avant
d'aborder ëventuellement plus t a r d l e s procédures o p é r a t i-o
n n e l l e s a s s o c i é e s . M. Durieux f o u r n i t 2 p o i n t s de contact
au STNA :
- M. Janton, i n g é n i e u r en chef - M. Colaïtis, de l ' é q u i p e radar
246 rue Lecourbe
75015 P~IS téi.: 828 40 20
M. Durieux s'est i n t é r e s s é à la foudre au s e i n du STNA, en
r a i s o n de s e s e f f e t s d s s t r u c t i f s s u r l e s équi9eaents au s o l
( b a l i s e s , s t a t i o n s dlénission/réception), qui se r é v é l a i e n t
t r è s cobteux. ~ujourdh'u i , il ne s e f a i t p l u s r i e n dans c e
domaine.
Par a i l l e u r s , l a c o n s t r u c t i o n des a é r o n e f s n ' é t a n t ?as de la
r e s p o n s a b i l i t é de llaviacion c i v i l s , l e foudroienent de ceux-c
i nl?st p a s é t u d i é . A cet égard, :4. Durieux s i g n a l e qütil
f a u d r a i t c o n t a c t e r :
- l10F3A - l e 3p2, qui est un jeu llhoaologue nilitaire
Cu STNN.
45. Groupe d'Etude des
Ihénornènes Aérospatiaux Non-identi fiés
1 DETECTION l
MOTS-CLÉS : ELECTRICITE ATYOSPHERIQUE
I NUAGE - CAPTEUR
COMPTE- RENDU DE VlSlTE N" : 20, 0582 /
VI S ITE EFFECTUE€ PAR : BRRR ~X~XR: B -
LIEU : UPS/TOULOUSE -DATE : 06.05.82
OBJET DE LA VISITE : Prise de contact - Etude des possibilités de
collaboration
-NOM **
-V I*S A
: A. ESTERLE
VISA :
ADRESSE :
-NO*M * A. PICHEL
-8 VISA a
LABORATOIRE VISITE : Labo. de Physique de
NO C.N.R.S. :
l'Atmosphère
118, route de Narbonne 1
31400 TOULOUSE
PERSONNES RENCONTREES - W- : M. PICCA poste 545
DOCUMENT NO CT/GEPAN - DU :
DIFFUSION :
46. Après présentation du GEPAN au Professeur PICCA (chargé de cours
A 1'UPS et Directeur du labo de Physique de 1'~tmosphère au sein
de l'Université), sont évoqués les thèmes de recherches suscepti-bles
d'entraîner une collaboration entre le labo et le GEPAN dans
le cadre d'une orientation à l'échelle régionale.
Le Professeur PICCA souligne la spécificité de son labo en matière
de physique des nuages et électricité atmosphérique. (Une campa-gne
de mesure sur les nuages a été effectuée.) Il pr4cise Pqale-ment
que la foudre en boule ne peut pas être expl iyuze ?n pliysi-que
actuellement. Des mesures du champ électrique atmosphérique
(initialisation des éclairs) sont faites en collaboration avec
1'ONERA (Boulay). M. CHAUZY a participé à une campagne en Afrique
dans le cadre d'une thèse qu'il prépare A ce sujet. (Modélisation
des nuages convectifs) : Programme COPT en Côte d'Ivoire, cf.
visite 100182.
En ce qui concerne l'étude des plasmas, M. PICCA conseille de voir
M. Benoît CATIN, plus spécialisé, et qui mène des études fondamen-tales
sur le sujet.
DETECTION ENVIRONNEMENT AEROSPATIAL
Le Pr. PICCA signale que les appareils qui détectent la foudre
sont actuellement peu nombreux en France et que leur installation
A une grande échelle au plan national serait trop coûteuse. Par
contre, il se montre intéressé par un appareil qui comptabilise-rait
les coups de foudre. Le GEPAN lui explique que l'étude et
le développement de tels systèmes de détection de phénomènes
rares pourraient être envisagés d'ici un an ou deux (en colla-boration
avec les labos intéressés et sous proposition commune).
A noter que ce type d'appareil fonctionne déja A l'étranger
notamment aux USA.
En ce qui concerne le rayonnement atmosphérique (optique, appa-rence)
M. PICCA nous indique le nom de son collègue qui s'occupe
plus spécialement de ce domaine : M. SAPORTE.
Une collaboration avec le GEPAN intéresserait le Pr. PICCA,
notamment dans le cadre d'un correspondant du GEPAN dans le labo-ratoire
associé qui est en train de se monter et qui comporterait :
- le labo de Physique de l'Atmosphère du Pr. PICCA,
- Le labo de Physique des Aérosols du Pr. FONTAN,
- Le Centre de Recherches Atmosphériques Henri DESSENS
(MM. SAUVAGEOT - DESSENS).
47. ACT 1 ON
1. Le GEPAN se mettra en contact avec le Centre de Recherches
Atmosph6riques.
CAMPISTROUS par Lannemezan
Tél. : (62) 98.04.24
2. Le GEPAN va préparer des propositions concrètes en liaison
avec la Direction du CNES et les labos rencontrés.
3. Le GEPAN se propose de' recontacter M. PICCA et pourra être
amené a lui demander conseil ou une appréciation dans le
cadre d'une éventuelle enquête nécessitant la spécialisation
du labo. (Grêle) .
48. Groupe d' Etude des
Phénomènes- -A-e-r-o-s-p-a-t-ia--u-x- -N-o-n-- ident if i é s I
THÈME :
DETECTION
MOTS-CLÉS : RADAR - YETEORE
COMPTE- RENDU DE VISITE- ~9 : 23/ 0582 /
Ma! . F. LOUANGE
VISA :&+
LIEU : PARIS . DATE : 06 .OS .82
PBJF.T PEXPSBXXBZlCREJ : Prise de contact et questions complémentaires sur
le radar météorique (Cf. CRV No 14/0482)
ADRESSE :
38/40 Av. Gal. Leclerc
92131 ISSY-LES-MOULINEAUX
Pp: M. DELCOURT
i J
f *
DOCUMENT N" CT/GEPAN - DU :
*
t 1
DIFFUSION :
49. Xonsieur DFLCOUZT, dont l e nom avait é t é c i t é à -lusieurs
rrprises l o r s de la v i s i t e au GRPE du 29/04/82, a p p a r t i e n t
au groupe "Ondes dans l e s Plasmas Naturels1' dlIssy-les-Xou-lineaux.
Il mène cependant des travaux t r è s en marge de ceux
des a u t r e s chercheurs de son groupe. S ' i n t é r e s s a n t a l'as-tronomie
des a é t é o r e s , il e s t s p é c i a l i s t e des r a d a r s "bista-t
i q u e su (communication e n t r e 2 -oints d i s t i n c t s en u t i l i-sant
la r é f l e x i o n s u r l e s trafnées i o n i s é e s créeas par l e s
r e n t r é e s de météores dans l a haute ataosphtke). Au cours de
l ' e n t r e t i e n , il a précisé l e s p o i n t s s u i v a n t s :
1. 4adars météoriques.
Les r a d a r s a é t é o r i q u e s (mono ou b i s t a t i q u e s ) ne peuvent dé-t
e c t e r l e s 2étéoriies elles-qêaes que si e l l e s ont une t a i l l e
i a p o r t a n t e . 3n e f f e t , l e radar t r a v a i l l a n t sur une c e r t a i n e
dynamique de puissance, il faut considérer l e s s e c t i û n s e f-f
i c a c e s r e s p e c t i v e s des trdnées i o n i s é e s ct d e s c o r p s :
un niétdore ltcourantll a un diamètre de l ' o r d r e du rnilli.nètre,
et crée une trdnée de plusieürs d i z a i n e s de kilomètres de
long (composée essentiellement des aolScules du corps) !
LES r a d a r s métSoriques t e l s que ceux q u ' a v a i t l e SRP3 pour
l'étude aes vents à t r è s haute a l t i t u d e comportent des cri-tares
Ue r e j e t dlSchos t r è s sévGres. 2n e f f e t , l e but n'é-t
a n t pa s d ' o b t e n i r de notxbreux é chos , e t l'a~~areillagcoem -
portant c e r t a i n e s lacunes, l e s e f f o r t s tendent à s é l e c t i o n-ner
l e s échos l e s plus llpropreslt.
II. Coamunications Far r a c a r s b i s t a t i q u e s .
I l y a une t r e n t a i n e d'annéss slétâient àévelcp;és dos sys-csrnes
nilitair2s a e connunicatiûn par réflexi~nd 'onde s s u r
des t r a î n é e s de météores. Les messages é t a i e n t transmis par
courtes impulsions, correspondant à la d é t e c t i o n de trafnées.
50. Après a v o i r é t é t o t a l e n e n t abanaonnée, il semble que c e t t e
technique a i t récemment soulevé à nouveau l ' i n t é r ê t des ai-l
i t a i r e s .
sans l e dmaine de l ' a s t r o n o m i e des méthores, ce type de
r a d a r s e s t Ggalement u t i l i s é , e t X. Delcourt, par exemple,
a travaillk avec une l i a i s o n é t a b l i e e n t r e la Hollande st
l e sud de l a France, P l u s i e u r s pays ont également nené ce
type de travaux (URSS, USA, UK, ~ustralie), m a i s 14. Del-cour:
qui a sardé tous l e s c o n t a c t s pense que s e u l s l e s
3usses Les poursuivent encore a u j o u r d ' h u i .
Il sentionne une énorme i n s t a l l a t i o n a a é r i c a i n e d e s t i n é e à
calanfer l e s t r a j e c t o i r e s de rnktéores, à l ' a i d e de 2 stati-o
n s r e s p e c t i v e n e n t iaplantées à :ambridge ( p r è s de Boston)
e t à Havana (Ohio); s e l o n l u i , aucun r é s u l t a t i n t é r e s s a n t
n'a pu Être obtenu, e t l e s expérimentations ont cessé.
D'une façon g é n é r a l e , il se9ble que ce type de r a d a r s o i t
en voie de dissarition, Par a i l l e u r s , c e r t a i n s sacellites
sont équipés de compteurs d'impacts de météores.
Il f a u t n o t e r que dans l e s r a d a r s bistatiques, l e s crité-r
e s ue r e j e t d'échos sont beaucou- moins sévéres que ceux
d~rsa d a r s aétéoriques a o n o s t a t i q u e s ; i l s s o n t donc p l u s
a p t e s à d é t e c t e r d ' é v e n t u e l s phénoaènes imprévus.
III. .?4étéores e t mét6orites.
Dans une c e r t a i n e nesure, on peut considkrer l e s rnét6ores
corne une notion continue (chuts iervlanenr;e), e t l e s rieté-o
r i t e s comae une notion aljatoirr (périoce non prédictible).
3ans l e jreaier cas, on a a f f a i r e à des poussi&res d'origine
cométairz, t a n d i s que les :nétéorites ont une o r i g i n e p l u s
souvent sst éroïdale.
9' aprgs -4. Delcourt, l e pro j e t anéricain ?2WI3I? ((:~iddle
Yest: rst t o u j o u r s o+rationnel, mais n'a pernis jusqulà
gressnt de récupérsr, par t r a j e c t o g r a p h i e , qu'environ 3
~ét5orites, A v é r i f i e r .
51. ?-Ionsieur Delcourt svnble i n t é r e s s é Far l'idée d'une détec-cion
systAnati-ue des phénomènes aéros3atiaux r a r e s , e t il
-rhcise qu'il ne sounaite pas particuliSrernent r e s t r e i n d r e
son champ de recherche aux seuls nétéores.
Il e s t convenu qu'un deuxième contact s e r a p r i s avec l u i ,
lorsque l e d o s s i e r "météorite" aura progressé au cours de
11enqu5te.
52. Groupe d4Etude des
Phénomènes -M--r-o-s-p-a--ti-a-u-x-- N--o-n-- identi fiés
DETECTION
MOTS-CLÉS : AEROSOL -. NUAGE
COMPTE- RENDU DE VTSKE ~9 : 24 / 0582 /
: F. LOUANGE
JJ@J : PARIS
9s- : Prise de contact
ADRESSE :
282, Bd. Saint-Germain
75007 PARIS 1
PERSONNES - CONTACTEES : M. SOMMERIA
DOCUMENT NO CT/GEPAN - DU : I
,
DIFFUSION :
53. IndGpendamrnent des 7 s e c t e u r s s c i e n t i f i q u e s dont r e l è v e n t
s e s d i f f é r e n t s l a b o r a t o i r e s , l e C.N.2.S. mène p l u s i e u r s
programmes i n t e r d i s c i p l i n a i r e s . Parxi ceux-ci, l e PIREN
(programme I n t e r d i s c i p l i n a i r e de Recherche sur ltEnviron-nement),
d i r i g é par Nonsieur X. AUBgY, praissait i n t é-r
e s s a n t 5 contacter au t i t r e de l'enquête sur la détection.
3ne première conversation téléphonique avec une personne
àu ?IR'N a perds de savoir qu'il s ' a g i s s a i t d'une dizai-ne
de groupes "ad hocvv concernés par l ' é t u d e de d i f f é r e n t s
mécanismes de ltenvironnenent humain. Chaque groupe e s t
c o n s t i t u é de 10 à 15 personnes, e t d i s t r i b u e des c r é d i t s
à des l a b o r a t o i r e s . Parmi l e s thèmes d ' é t u d e d e s groupes
du PIRZN ( l a s a n t é , ltvau, l e s déchets, . . .), un seul pou-v
a i t éventuellement avoir un rapport avec la d é t e c t i o n des
phénomènes aérospatiaux r a r e s : l'environnement âtaoswhé-rique
régional.
Un second contact téléphonique a docc &té p r i s avec l e
responsable du groupe Tnvironnement atmosphérique régio-nal"
: Y. G i l l e s SOMMERIA.
Il en e s t r e s s o r t i qu'en f a i t l e s principaux aécanismes
de l'environnement é t u d i é s é t a i e n t :
- l e b r o u i l l a r d e t l e gel - les émanations d'oxyde d'azote - l e s cycles de c e r t a i n s constituants chini-ques
(par exemple ltozone).
Ces études ne mettant en jeu aucun équi-ement de d é t e c t i o n
p a r t i c u l i e r , X. Sommeria a p l u t ô t suggkré de contacter l e
CRPZ et 1' ONZRA.
Il n'y a donc pas l i e u de poursuivre l e s c o n t a c t s avec l e
PI REY.
54. Groupe d' Etude des
Phénomènes Aérospatiaux Non-i denti fiés
----------O-------
DETECTION
MOTS-CLES : RADAR - OPTIQUE -
SATELLITE - CAPTEUR
COMPTE- RENDU DE VISITE N- : 27/ 0582 /
-
VISITE EFFECTUÉE PAR :
: A. ESTERLE
VISA : VISA : VISA :
: TOULOUSE DATE : 10.05.82
QBJET DE LA : Enquête detection : projet de collaboration
LABORATOIRE VISITE : CNES (CST)
DTI/MS
ADRESSE :
PERSONNES RENCONTRÉES - GrQ- : ,y. CARROU
DOCUMENT NO CT/GEPAN - DU : 28 MAI 1982 .
55. J'expose a CARROU l e t r a v a i l entrepris par l e GEPAN de recensement des systèmes de
détection présents e t futurs. Il commence par m'exprimer son i n t é r ê t pour l e t r a i t e-ment
de données qui seraient obtenues sur les chutes de météorites. Une t e l l e détection
optique conduirait à des mesures en azimut e t s i t e s et, s ' i l y a plusieurs stations,
l e u r traitement s'appuierait sur les mêmes l o g i c i e l s que les calculs de t r a j e c t o i r e
de s a t e l l i t e (GIN). Le seul probleme de principe s e r a i t d'obtenir les données numé-risées,
c'est- a- dire une détection magnétique par CCD.
Pour ce qui est des détections de s a t e l l i t e s , les systèmes en vigueur en France sont':
de deux types :
- Radar (primaire) 5 GHz par écho de peau. Il s ' a g i t de radar m i l i t a i r e e t d'un
radar a Kourou. La portée est de 500 3 600 km.
- Bande S (secondaire avec répondeur) 2 GHz à Prétoria, Toulouse (AuSSAGUEL) e t
Kourou. Il s ' a g i t du réseau CNES en cours d'élaboration qui devrait fonctionner
jusqu'en 1990 ( v o i r Revue de Projet RESEAU 2 GHz)
Ces cieux systèmes ont en commun cies lobes é t r o i t s (1 2O) e t n'ont de sens que s i
l ' o n connaTt l a t r a j e c t o i r e cherchée avec une assez bonne précision.
En France, au GRGS du CERGA de GRASSE ont été développées des études de détection
optique de s a t e l l i t e s . Bar1 i e r é t a i t dans l e coup ; prendre contact avec l u i .
Aux USA, les systèmes radar portent jusqu'à 3 4000 km. Actuellement, se développe
un projet de détection optique fondé sur 3 télescopes é t r o i t s corrélés avec des plus
importants qui permettrpnt -de détecter entre 3000 km e t 1 ' o r b i t e géostationnaire
( v o i r A r t i c l e dans l e No 829 d ' A i r e t Cosmos du 11.10.80).
A l ' a v e n i r , l e CNES prévoit 2 stations en o r b i t e géostationnaire assurant une v i s i-b
i l i té de plus de 95 % de tous les s a t e l l i t e s . Les USA prévoient un réseau de t r o i s
stations en géostationnaire avec détection permanente de tous les satel 1 i t e s
(pro j e t TDRSS : Tracki ng Data Re1 ay System Satel 1 i tes).
Tous ces projets sont avec répondeur sur l e s s a t e l l i t e s .
56. Groupe d' Étude des
Phénomènes Aérospatiaux Non-identi fiés
--------O---------
THEME :
DETECTION
MOTS-CLÉS : ACOUSTIQUE .- RADAR -
IONOSPHE3E - ELECTRICITE ATXûSPHE-RIQUE
APPEL 8 DE :
: PARIS
Prise de contact
MBORATOIRE 'SrFsm : CmHAG
ADRESSE :
E.N.S. d1Electroni-q ue et de
Génie Physique
BP 46
NO C,N,RaS, : 07-0093
38042 SAINT-MARTIN-D'HERES
TEL, : (76) 44.82.45
PERSONNES CONTACTÉES : X. LACOULW
IOCUMENT NO CT/GEPAN - DU : .
I I F F U S I O N :
57. Le >encre d'itudes des Phknomènes Aléatoires e t Géophysiques
de Grenoble, installe dans l e s locaux de l'ENSI dlElectro-tecnnique
e t de Génie Physique sur l e campus u n i v e r s i t a i r e ,
e s t d i r i g é par l e orofesseur J.L. LACCUt4E. Ses a c t i v i t é s con-cernent
l e traitement du s i g n a l , en p a r t i c u l i e r dans deux
grands domaines d1 applicatio,n :
- l1a c o u s t i q u e sous-marine ( e n r e l a t i o n avec l a Mailnine
Nationale) ,
- la géophysique externe (environnement de la t e r r e ) .
7L7 n ce q u i concerne l a géophys ique, un groupe du CYPHAG tra-v
a i l l e avec la sonde ionosphérique 54 en Suède, et deux a u t r e s
a c t i v i t é s sont i n t é r e s s a n t e s 4 ?rendre en compte pour le pro-blèxe
de la d é t e c t i o n :
- Les sondeurs incohhrents du Cm : il s'agit de r a d a r s
à srande distance (,Io0 ~rn) qui émettent de t r è s f o r t e s
impulsions aux environs de 1GHz (fréquence qui t r a v e r s e
l'atmosphère). La t r è s f a i b l e p a r t i e de l ' é n e r g i e énise
qui e s t r é t r o d i f f u s é e f o u r n i t des i n f o r a a t i o n s s u r l e s
couches i o n i s é e s . De ce f a i t , l e s o b j e t s "étrangers"
(avions, . . .) sont t r è s genants, même lorsqu8 ils se
trouvent dans l e s lobes sscondaires du diagramae de ray-onnement.
L ' o b j e c t i f de c e t t e a c t i v i t é n'est en aucun
c a s d ' é t u d i e r ce qui ss passe dans l e s basses couches
de l'atmosphère.
L'équipe du CRET, i n s t a l l é e au C.R.P.Z., e s t d i r i g é e
2ar !dl. PAUER, t a n d i s que l e CEPHAG e s t reyrésentk par
Y. G. L3mUNE e t deux autrss chercheurs.
- L'étude des ondes électromagnétiques à tr&s basse f r é-quence
(1 Hz e t au-dessous). Des campagnes de aesures
sont e f f e c t u é e s , pour obsrrver l e s b r u i t s de la aagné-tosphère
: les déformations du chmps aagnétique ont
des s i g n a t u r e s p a r t i c u l i è r e s .
58. ne sont ?as ciétectables dans ces gammes de t r è s basses fré-quences.
Zn revanche, la gamme du KiloHertz est t r è s favora-ble
la d é t e c t i o n des orages, pour l a raison suivante :
Dans une gamme qui s ' é t e n d de quelques KHz à 20-30 KHz, la
t e r r e e t la basse ionosphère se comportent comme deux con-ducteurs,
e t forment une s o r t e de guide d'ondes spnérique.
Toute émission d'un point quelconque du g7~be dans c e t t e gamme
e s t donc reçue partout. Un é c l a i r d'orage forme une bonne an-tenne,
e t ;4. Lacoume a f a i t dans l e passé de la goniométrie
2our l o c a l i s e r un foyer orageux d i s t a n t de 2000 ii 3000 Km.
La marine u t i l i s e c e t t e gamme pour l a communication e t l e po-sitionnement.
Î4. Lacouae c o n s e i l l e de se mettre en rayoort avec l e s per-sonnes
suivantes :
- Y. DILLOUZ, au l a b o r a t o i r e de physique de llexos~hère
de l ' u n i v e r s i t é de S a r i s V I ,
- Mlle CORCUFF, au LPHA (Laboratoire de Physique de la
Yaute Atmosphère) de l ' u n i v e r s i t é de P o i t i e r s .
59. Groupe' d' Etude des
Phthomènes Adrospatiaux Non-identifigs
----------------O-i
THÉM~ :
DETECTIOM
MINERALOGIE
COMPTE- RENDU DE VISITE N= : 291 0582 /
VISITE EFFECTUEE PAR : MRE~X~XRA:
w:
Nppl : F. LOUANGE w:
l.ud: ORSAY DATE : 11.05.82
rri.
OBJET DE !A VISITE : compléments sur les météorites et leur étude,
première approche de la définition du besoin en
détection systématique
LABORATOIRE VISITE : Groupe Pluridisciplinaire
ADRESSE :
N' C,N,RaSL :
d'analyse ionique
Laboratoire de physique des 1.
solides
Université de Paris-Sud
1TÉL '
91405 ORSAY
(6) 941.53.62
PERSONNES RENCONTREES - : M. LORIN
DOCUMENT NO CT/GEPAN - DU : la
DIFFUSION :
60. Au cours d'une journée passés à Orsay, Xonsirur LORIS s'est
rncntré t r è s i n t é r e s s é p a r l a perspctive dv nise en ~lacrd'
un systène de detection, e t a ex~liquéu n g r a n d nonbr e de
p o i n t s qui sont regroupés e t exsosés dans l e s l i g n e s q u i
s u i v e n t .
1. Analyse ionique.
N. Lorin a montre e t d é c r i t l ' a n a l y s e u r i o n i q u e dont il d i s-pose
pour e f f e c t u e r s e s mesures i s o t o p i q u e s . Il s'agit d'un
aodele IWS 3f comaercialisé par VA;vfE,CA et amélioré l o c a l e-aent.
Le fonctionnement de c e t a p p a r e i l , i l l u s t r é par l e
schéma c i- dessous, e s t fondé s u r l e bombaïderent de l ' é c h a n-t
i l l o n 5 a n a l y s e r _Dar un f l u x d'ions prl::!dires; des i o n s s e-c
o n d a i r e s s o n t f o c a l i s é s e t d é t e c t é s en mêae teans qu'une i-mage
coaplète de l a s u r f a c e de l14chantillon. C e l u i- ci d o i t
se p r é s e n t e r sous la forae d'une s u r f a c e p o l i e d ' e n v i r o n 1SOx
-
-- - ------ mini' inferirut;,~
secteur dCttc hvr
opkqut 4 Cltchctorli~ue (multipl;c&ur d'
t ronsftrt C ltctton< )
Les i o n s critxaireç o n t une hnergio cinétiqu~t o t a l e ds l'or-d
r r de 5 à 1C KeV.
IJfoptiqur de t-ansf2rt se corri.pnrtr corne un zooni i4glablr qui
penet d ' i s o l e r aans la c i b l e un détnil de Zr.
L'aimant se comportz comze un f i l t r e en r i g i d i t é 2agnGtique.
Le s e c t e u r électrostatiqu2 s e compor te c,~m:~uen f i l t r e e n 6-
n e r g i e , e t per~etd ' a t t e i n d r e une excellsnte r é s o l u t i o n e n
masse, de l ' o r d r e de 1/500@ en r e l a t i f .
L ' i n s t a l l a t i o n du laboratoirr d= M. Larin con- orte Jn cilota-g3
en chaap Alzctria-ue, e t vst la s-ulc i rSaliszr Ir contr3-
l e du chazp 2lrrtrique !i 13. surfacz de 1'Schantillon.
61. II. Métiorites.
Zn examinant l e d o s s i e r ( t e x t e e t photos) sur la chute présu-mée
d'une météorite près de Xadrid en J u i l l e t 1079, N. Lorin
a apporte un c e r t a i n nombre de précisigns sur l e s aspects ha-b
i t u e l s de ces o b j e t s .
Zn géneral, une météorite e s t f r o i d e , e t ?eut aême Ztre recou-v
e r t e de givre. En e f f e t , la température d ' é q u i l i b r e d'une
p i e r r e à une u n i t é astronomique (=150x10~ Km = distance terre-s
o l e i l ) e s t de l ' o r d r e de OO,. Dans l e cas d'un f e r , plus r a r e ,
b
e l l e e s t d'environ 100°CB La t r a v e r s é e de 11atmosph6re e s t très
rapide, e t il se forne un cône de plasma à l ' a v a n t t a n d i s que
l ' a r r i è r e r e s t e f r o i d . S i la s u r f a c e e x t e r n e 21 l ' a v a n t s'é-chauffe,
c e l a est t r o p bref pour gagner l e coeur de la météo-r
i t e , ce qui a pu ê t r e v é r i f i é en analysant la thermolumines-cence
des o b j e t s e t en constatant q u ' e l l e é t a i t r e s t é e nomi-nale
dans l e coeur.
j. facc uric'ic
Par a i l l e u r s , on constate yarfois que l ' a v a n t de la mét6orite
a é t é ablaté : l e s ~iézoglyptesq ue l'on y v o i t , q u i o n t l ' a p -
parence de t r a c e s de d o i g t s , sont das marques de fusion. C'est
3ar exeaple l e cas de la méteorite de Yashington Sounty, e t de
celle de St Séverin, trouvée en 1966 dans l e s :harentes : 1'
avant a v a i t été for t ement ablaté (objr~o assS dc 40C Kg dans
l'espace 270 Kg au s o l ) , m a i s l'arriér5 n ' a v a i t pratiquement
-as été alt6ré e t prtait encore l e message de l ' i n t e r a c t i o n
du rayonnement cosmique s o l a i r e . 3n 1969, on a trouve à Puebli-to
de Allende (?lexique) l e s r e s t e s d'un objet qui itait passé
de 4 tonnes à 2 tonnes su s o l , m a i s dont üns prtie é t a i t r e s-t
é e quasiaect i n t a c t e .
Le cas de Xadrid, 06 des t r a c e s de fusion du 301 ont &té t r o u-v
é e s , p o u r r a i t cor r e spondr e s o i t a une ai th ri^? f~rr5us9e
s o i t ii l'exclosion de l ' o b j e t au contact d'une p i e r r e ( l e
rappori; 1/4 e n t r e la profondrur du cSne e t San diamStre e s t
carsctiristique d'une ex-:losion).
62. D'une façon générale, l e s 2atériaux d'origine e x t r a t e r r e s t r e
authentique sont r a r e s . Le noabre des o b j e t s e n t r a n t dans 1'
atmosph2ro v a r i e en l/Xn où M e s t la masse de l ' o b j e t e t n un
exnosant aon; l a valeur e s t de l ' o r d r e de 1.5 à 2, Des Studes
sur ce point se sont appuyées sur l'observatisn des nicrocra-tSres
de la surface lunairs.
Les s c i e n t i f i q u e s slinteressent à la poussière i n t e r p l a n é t a i-r
e , dont une grande p a r t i e e s t d ' o r i g i n e cornétaire e t porte
des e f f e t s t r è s marqués du rayonnenent cosaique sur l e s i s o-to-
es r a r e s . Ils itudient a u s s i l e s o b j e t s glus voluaineux
que sont 15s nétéorites, dont l e s o r b i t e s sont souvent pro-ches
de c e l l e s des astiroïdes (sans que l'on puisse r é e l l e-ment
démontrer qul e l l e s en proviennent ), On uistingue -lu-s
i e u r s pooulations d i s t i n c t e s de météorites, une grande par-t
i e dlczxtre e l l e s étant de type carboné (coarne l ' a s t é r o ï d e
Cér+s, de 1000 Kn de diamètre),
III. Points de contact.
k l a l i s t e de l a b o r a t o i r e s f r a n ç a i s fournie dans sa l e t t r e ae
Yars 82 (en annexe), X. Lorin ajoute l e suivant :
Laboratoire René Bernas
Centre de spectrométrie de nasse
Universici d'Orsay (3ât. 108)
9lli06 OXSAY
qui vsx essentiell?ment axé sur l e s problZaes n u c l é a i r e s , n a i s
s' i n t érosse a u s s i a aes questions dl as~ro?hysique. :a 2arti-culier
, :I. Xichel ?4AURIi;TTE, ancien élhe de 1' américain Walter,
étudie I1interaztion solide/~articules de basse énergie !de 1'
ordre du KeV) .
Xonsivur J.F. BI32ING f a i t de l a spectrosco~ie dsns 1' irfra-rouge,
e t e s t concerné Lar l e pro j e t "J01ilC" qut 2-nuie l e C?ES,
e't qui perrettra de c o l l e c t e r des poussi&res Cans l e s sssaims
de aitéores à p a r t i r de la s t a t i o n soviétique 3::-LIOUT. Il e x i s-t
e a u s s i des pro2ets pour u t i l i s e r àes avion; (les ballons
63. senblent poser des problèmes techniques).
L'adresse en Allemagne présentée dans l e compte-rendu No 110182
e s t erronnée, e t il faut l i r e :
Prof. T. RIgSTTN
Max Plank I n s t i t u t für Kernphysik
Postfach 103990
69 Heidelberg (R.F.A.)
Le d i r e c t e u r de c e t i n s t i t u t , que conndt M. Lorin e t qui e s t
l e chef de T. Kirsten, e s t l e Professeur LECHTIG. Il e s t t r è s
engagé dans l e domaine s p a t i a l , e t enfise a u t r e s dans l e p r o j e t
GIOTTO. S p é c i a l i s t e de la poussière, il dispose d'un LAMA (spec-tromètre
de masse à l a s e r ) .
Y. Lorin c i t e également l e s noms des s c i e n t i f i q u e s s u i v a n t s :
- Y. CZEZUCHA (~chécoslovaquie), qui a é t u d i é la météo-r
i t e de Pribram (1959),
- M. Mc CROSKY (USA), qui a l o c a l i s é (prairie) e t é t u d i é
la météorite de Lost City (1970) e t celie de I n n i s f r e e
(1979), - M. REVELLE (Canada;), qui' étudie les i n t e r a c t i o n s des m6-
tjorites sur Itatmosphère, e t sait Stablir une r e l a t i o n
e n t r e l e pnénomène lumineux (météore) e t la nature de
la météorite. - M. WETHERILL (USA), que connaît M. Lorin, dont l e s &tu-des
portent sur l e s t r a j e c t o i r e s e t l e s heures d1arri-vée
des nétéoreû e t m6tGorites. !4. George 'Jrtherill e s t
à la Carnegie I n s t i t u t i o n (Xashington D.C. ) , e t semble
b é n é f i c i e r de c o n t a c t s personnels avzc l e s m i l i t a i r e s .
Il a donc t r è s probablement des renssignements sur les
systèmes ootiques perfectionnés dont ceux-ci disposent.
2uelqueç grands srojets concernant ltétuàe des nitéores et mé-tgorites
ont égalenenr 9té évoqués 9ar '4. Lorin :
- Colllcte de poussi&rrs irtsrplanétsires (dans l e s aver-s
e s ) , à l1a i d e d1a v i o n s U 2 v o l a n t à 2CCCOm ( a l t i t u d e
corresnondant 21. la linitr e n t r e deux régines d? cnute).
:$ p r o j e t e s t i s s u de ltüniversit& de Saint Louis, où
64. l e Professeur 2. WALT::R e t M r . 3ROWXLXE disposent d'un
personnel nombreux e t aobile. Une campagne de v o l s a-v
a i t déjs eu l i e u , mais l e s r e s t r i c t i o n s de c r é d i t de
la NASA rend la re-rise de c e t t e a c t i v i t é t r è s onéreuse
assez i n c e r t a i n e .
- Le p r o j e t P R A I R E a permis de f a i r e des ktudeç t r è s po-s
i t i v e s s u r l e s météores. Par exemple, des paradoxes
comme c e l u i de la masse lumineuse des météores (rapport
aasse/lumière émise) ont PU 8tre expliqués. L'aspect de
t r a j e c t o g r a p h i e des chutes de m é t é o r i t e s n'est qu'une
p a r t i e de ce ~rojet.
- Le srojet ASTZREX, qui va ê t r e représenti à ltZSA, con-s
i s t e à envoyer une sonde au-delà de Nars, pour é t u d i e r
2 ou 3 a s t é r o ï d e s . L'etude de la caméra e t de l'imagerie
e s t menée par Y. CBUKLLI3R.
IV. Detection.
Uns première discussion a eu lizu sur la formulation des be-s
o i n s e n m a t i è r e de détection. M. Lorin s'est engagé à fournir
d e s v a l e u r s numériques pour l e s paramètrvs diaensionnants s u i-v
a n t s ( v a l e u r s souhaitées, sans aucune c o n t r a i n t e ) :
. Fourchette d'altitudes observées, . Angle s o l i d e c'observation, . Seuil d ' i n t e n s i t é lumineuse vue du sol, en fonction ae
l a l~ngueur dl onde, . "aille angulaire du phénomène observé, en fonction de l a
longueur d'onde, . Vitesse angulaire naximale ( d i s t r i b u t i o n ) , . Durée du phénomène, . ?réquence d'occurrence du ohénom2nz ( d i s t r i b u t i o n ) , . P r é c i s i o n r e q u i s e sur l a djt-erninati.cn du ~oida'i~n-oact
au s o l .
65. qaelques questions complémentaires devront également stre exa-minées
par 14. Lorin :
. y a-t-il un besoin -de données de type spectrophotomé-t
r i q ü e ? . p u t- on u t i l i s e r des données r a d a r s u r l e s t r a î n é e s i o-n
i s é e s (cf. CSPE), de tyye aloedo en fonction de la lon-gueur
d1 onde ? . est-il souhaitable da r e c u e i l l i r des données àr type
sisrnologique ?(aux USA, on a pu detecter la chute d'une
mStéorite de lg à l ' a i d e d'un nicrobarographe).
, saurait-on t r a i t e r des données r e l a t i v e s aux sons émis
par la najoritk des météorites qui toabent au s o l ?
Pl. Lo r i n semble a ~rioritr ès mot ivé p a r l'idée d'un dissosi-t
i f ltintslligentn, fondé sur un traitement en tsaps r é e l d ' i-mages
de type video.
3n ce qui concerne l e s types de phénomenes lu,ni.neux s u s c e p t i-b
l e s d'être d é t e c t é s , il c i t e l e s nuages ~noctil~centsqu~e~ ,
c e r t a i n s astronomes étudient dans l e s hautes couches ds llat-aosphère.
Dans un t o u t a u t r e ordre dl i à é e s , à propos d'analyse de corps
v o l a t i l e s du type "cheveux dl angesq1, M. Lorin d i t qu'une ana-lyse
ionique n ' e s t pas impossible (en quclques hsures), mais
que des r4sultats s e r a i e n t obtenus plus Iacilrnrnt e t plus ra-pidvt~
rnt en mode comptage (dans une e n c e i n t e ) , à l'zide d'un
LXIA. Pour ce tyje de problème, à p a r t l'Allemagne, il con-s
e i l l e de consulter l e Professeur NEYX?, chimiste de Xetz,
66. UNIVERSITE DE PARIS-SUC
CENTRE D'ORSAY
LABORATOIRE DE PH'?S13UE DES SOLIDES
ASSOCIE AU C.N.X.S. (LA. No 2)
BATIMENT 510 31.105 ORSAY
. _._- ----- - Xon-identif iés
TELEPXONE : dd ddh/ Jddd / 9 41 5 3 52 ,' Monsieur A. ESTERLE
iELEX FACORS 692'166 F Groupe dlEtude des Phénomznes Bérospa tïaux
, . -- , ~~pAii l C18e,n tarvee nXuaet ioEndaolu adrd'E tBuedleisn Sp a t i a l e s
3i055-Toulouse Vrdex
, -.
Cher Mons ieur ,
Je communique aujouc2'hui par l e même courriez à Xlle Keller
les références de quelques ouvrages e t périodiques dans iesquels paraissmc
?es travaux effectués sur 12s météorites , e t #-Llune manière plus général: sur
les Échantillons extra- t e r r e s t r e s . J'en p r o f i t e pour vous communiquer l a
l i s t e des laboratoires ou formatiens de recherche qui, à ;na connaissance, scn
activement engagées, en France, drns des études analytiques de matière axtra-terres
t r e .
+ Labora toire de Minéralogie-Cris tallogrzphie
UnLversité Pierre e t %rie Curie
4 , place Jussleu 75230- Bris Cedex 5
Mme M. ChrFstophe Xichel-Lévy
~é trograpnle e t mineralogie des cétéorites
+ Laboratoire de Mineralogie
Nuséum Nat ional d'~itso i r e Na tur e l l e
61, rue de Buffon
75005-Par i s
M. P. Pellas
Effets d ' i r r a d i a t i o n e t h i s t o i r e cherxique des météorites
+ Groupe P;urTdiscip linaire d 'Anrlpe Ionique
Laboratoi~e de Physique des Solides
Université de Paris-Sud
M. J.C. Lorin
Effets isotopiques dans les mé Gori tes
+ Centre d 'Etudes Nucléaires de BorUeau:r-Grsdignan
Univers i té de Bordeaux-Gradignaa
Le Haut-Vi, oneau
33 i7O-Gradignan
Xi'$. G. Sinonoff e t S. Régnier
Ef f e t s d' irradia~ione t niesure d'âges d' expos i t ion au rayonnement cos:.:ique
par spec trornétrie de gaz rares
+ Centre des Faibles Radioactivités
La'cora toira xxixte CXRS-CEA
B.P. n02
91-Gif -sur-Yve t te
:?M. y. Yokohama e t J.L. Reyss
Corn? tage à bas niveau de r a d i o a c t i v i t é s à v i e c s u r t c
1:. G. Valadas
Mesure de thermoluminescence induite 2ar irrzdia tion
67. + I n s t i t u t de Physique du Globe
5, rue Descfrtes
6 7084-S trasbourg Cedex
1.1. H.X. Wes tphal
Yesure de propriétés magné tiques e t de paléointensité
+ Laboratoire de Géochimie-Cosicsrhimie
Université Paris VI1
4, place Jussieu
75230-Paris Cedex 5
Y. C. Allègre
Da t a tions U-Pb, Pb-Pb, Rb-Sr
Je r e s t e à v o t r e d i s p o s i t i o n cour vous fournir un tableau des groupes
actuellement engagés dans ce donaine d'étude en Europe avec des techniques
complémentaires. J'espère que vous avez pu trouver les appuis nécessair2s
pour monter ce réseau de surveillance photographique du c i e l dont il a étÊ
question lors de l a réunion du 21 janvier dernier. Les domées fournies 2ar
un t e l réseau de détection i n t é r e s s e n t plusieurs d i s c i p l i n e s , a u s s i j e
souhaite vivenent que vous r é u s i s s i e z à fairê aboutir ce p r o j e t .
Je vous p r i e de ciclre, cher Monsieur, à l'assurance de ma
cordiale considération.
/'
-J.C. -LORIN
68. Groupe dlEtude des
Phénomènes Aerospatiaux Non-identi fies
THEME :
DETECTIOM
1 CAMERA
COMPTE- RENDU DE VISITE N- : 30 / 0582 /
VISITE EFFECTUÉE PAR : l#M?wlX&- :
MM:
VISA :
UBORATOIRE VISITE : C-N-R-S-Service
d'Aéronomie
ADRESSE : Fort de Verrieres - BP 3 1[]
91370 VERRIERES-LE-BUISSON
(rencontre effectuée A PARIS)
-TEL, : (6) 920.10.60
Ma:
VISA :
: F. LOUANGE
VISA :
/
NO C.N,R,S, : 00-3501
DOCUMENT No CT/GEPAN - DU : l
D I F F U S I O N :
69. Au cours d'un e n t r e t i e n de deux heures à P a r i s , N. AIXZDIEU
a p r i s connaissance de ltenqu$te e c t r e p r i s e par l e OEPAN,
passé en revue l e s a c t i v i t é s du Service dlAéronomia ( i l e s t
aembre du c o n s e i l du l a b o r a t o i r e ) e t l e s équipeaents suscey-t
i b l e s de p r é s e n t e r un in~ér&pto ur l a d é t e c t i o n de pnéno-mènes
aérospatiaux r a r e s , tt commnt é 1' annuaire du SERS
dans la m&me optique.
L1inpression globale e s t qu'il n'y a pas de l i e n évident en-t
r e l e s a c t i v i t é s de Verrigres-le-3uisson e t l e s u j e t d.e 1'
eoquête. Les paragraphes s u i v a n t s reproduisent l e s inforaa-t
i û n s f o u r n i e s l e s ?lus significativsç.
1. Pctivitis du Service dlAéronomie.
Dans l e domaine de la cliaatologie, l e Service n'est doté d1
auFun équipenent sarticulier.
(h
L'étude de la s t r a t o s p h è r e (10 à 45 Km dlaltitudr) met en jeu
des photomètres embarqués dans aes n a c e l l e s pointées vers l e
s o l e i l , e t dont l e s tmps de rhponse s o n t a s s e z l e n t s . Zn
c o l l a b o r a t i o n avec llInstitut d'Aéronomie S p a t i a l e de Belgi-que
( Y . ACXE~~IAN)d, e s n a c e l l e s r emp l i e s d1a ppar5ils 9hot0
s o n t làcn~esd ans l e but de a e s u r e r 12 trdns~arenced a llat-nosphère.
L'équipe chargS2 des ballons e s t martre dloeuvre de la Wont-golfiAre
I n f r a ?ougefl (XR), qui e s t un véhicule c:p.ble de
rester lu sieurs mois en a l t i t u d e (en descenaant la n u i t , e t
en remontant l e jour porté par lléchauffenenc), e t dont la
preniSre campagns dlutilisation e s t prévue rn 1923.
?n ~atibred ê LIDAR ( l a s e r qui é c l a i r e l'atnosoh3re, coupl é à
un télescooc qui aesure l e spctrr de l a lumière r&Sroaiflu-sée),
il. Aiaedieu pense que llétablissemen~d u i?.X.;.I. 5 Ma-gny-
les-Fameaux est nieux &qui?& , disposant dl%ngins mobiles
( v o i r :I4. LOITIGZ? e t F'IfAW ) .
70. Ces mesures de luminescence du c i e l dans l ' i n f r a r o u g e permet-ted
de suivre 114mission nocturne du r a d i c a l OH, qui s'accu-nule
dans l e s zones de pression de la mésosoère ("oades de OH").
Zlles mettent en jeu des a-pareils photographiques munis d1ob-jectifs
e t dlamoU.ficateurs de b r i l l a n c e , dont l e coat e s t
f a i b l e . A ce propos, X. Aimeàieu précise que 14. :DRSE, respon-ssble
de ces mesures, e s t l'un des s p é c i a l i s t e s l@s plus cox-pétents
ae France (avec M. COUTCHMI à Meudon) en photographie
astronomique dans l ' i n f r a r o u g e . M. Hersé e s t impliqué dans une
expérience prévue pour Spacelab.
Il existe un p r o j e t PIRAXIG, àiaquel participe X. Hersé sous la
d i r e c t i o n de Xadame LZVASSEUR-RZGOUR, qui c o n s i s t e en un pho-tcmètre
eabarqué sur l e vol SALIOUT f ranco-soviétique .
Monsieur P i e r r e CONIES, du Service dlAéronomis, e s t l e clus
grand s p é c i a l i s t e nondial de la s-ectrornétrie par transforma-tion.
de Fourier ( v o i r llintzrférornètre de ;4ichelson modifié
par P. Connes). Il porte un i n t é r ê t tout p a r t i c u l i e r à la r e-cherche
de c i v i l i s a t i o n s e x t r a t e r r e s t r e s .
II. Revue des l a b o r a t o i r e s du CNRS.
;SI. Aimedivu, qui connaPt de nombreuses personnes dans l e s dif-férsn",
llaboratoires du 32S, a feuillrté e t commenté l'annu-a
i r s du SB3S. Ln particulisr, il a r--1rv4 l e s nom s u i v a n t s :
- J. LABLY3IZ, du ,:entre dss Faibles ladioactivités (où 1'
on étudie .entre a u t r e s llérniçslon de rscion par la tsrre)
zst prSscnté cornce une Fersonne t r è s ouverte 5 l a d i s-cussion.
- X. DZLLOUE, prof2sseur i P a r i s 6 e t r -s-onsable dluce
s t a t i o n ataosphérique près de .;anosque, sr s:+rait in~é-r3ss5,
avec :I. GABNIYR, aux évènexcnts 2- Valensole.
- Yme LETTGBLI, responsa'ole du l a b o r a t o i r e dlo?tiqu~ atmos-pnériqur
Ur Yillvneuvs d'Ascq, disposa ds moÿ+ns de dé-t
e c t i o n radiométriques q u i p3uvent prjsentsr un Lnt&ïst.
71. 1 DETECTION
Groupe d8Etude des
Phénomènes- -A-g-r-o-s-p-a-t-ia-u--x- -N-o-n-- identi ffé s
MOTS-CLÉS : -~TEOROLOGEE- CAPTEUR -
TELEDETECTION - NUAGE - RAI>=
VISITE EFFECTUEE PAR : m?&dxgfi :
I I
: F. LOUANGE
VISA : 4. x
: PARIS
NOM : A. ESTERLE
VISA :
OBJETVISITE : Nouvelle organisation de 1'ERM .
LABORATOIRE VISITE : Service Central de la
Météorologie Nationale
ADRESSE : 2, Avenue Rapp
75016 PARIS
wkl:
VISA :
DOCUMENT N" CT/GEPAN - DU :
DIFFUSION :
72. Yonsieur Andr4 t r a v a i l l e à 1' 3.R0i4. (~tablissenent dt études
e t Recherches de l a ~ét5orologFe), e t d o i t prendre la d i r e c-t
i o n du nouvel é t a b l i s s e m e n t de Toulouse des Se'tembre pro-
Après s'être f a i t p r é s e n t e r l e s a c t i v i t é s p r é s e n t e s e t f u t u-r
e s du YIPAN, M. André a e x p l i q u é e n quoi c o n s i s t a i t la r é o r-g
a n i s a t i o n de ltE.R.M., e t f a i t un invuntaire des a c t i v i t é s
des d i f f ércnts i t a b l i s s e m e n t s .
1. Réorganisation de 1' 6.R.M.
Lt 6t ablissement d'études e t rechercnes de 12 métSoroioçie na-t
i o n a l e eaploie environ jCO personnes renarties Uans d i v e r s
c e n t r e s : B r e s t , Lannion, P a r i s , Grenoble, B i s c a r r o s s e , ...,
e t prochaine~ent Toulouse. Les thèmes de recherche e t l e s O-r
i e n t a t i o n s sont d i s c u t é s au niveau c e n t r a l , s o i t de llY.R.M.
s o i t de la Météorologie Nationale, selon l'importance du sujet.
Le but p r i n c i p a l de la r é o r g a n i s a t i o n en cours est de nâllier
l'actuel foisonnement des études, en a s s o c i a n t l e p l u s étroi-tnmnnt
3ossibls :
- l e s d4veloppsaents instru~entaux,
- l e s études experi:nentalrs,, - l e s études thaoriqucs da aodélisâtion.
La fucur établisseaent dt I'oulouse eanloiers znviron 100 Fer-s
o n n e s , dont une grzinde ~artizv i e n d r a de Xagny-l~s-Hame~ux.
7n e f f e t , une f r a c t i o n d2s activitGs de I.Iagny s<?ra transfkrée
avec l e s -rr~onnulç concernKs Zi Toulous:.
3ans l e cadre de crtte r é o r g a n i s a t i o n ,il e s t prévu de c r i e r
à Toulous2 un oursau chargé de f a i r e I'interface entre les
rechercnss yropres de lt2.R.X. e t l'enviroznernent r6giona1,
et 4ventueli3rrnt n a t i o n a l dans une Gta2e ultSrieure. La ser-sonne
chlrgSe de cptte mise en ?lac? sst X. BESS310ULIN.
73. II. A c t i v i t é s de 1' établisseaent de Toulouse.
Les activltis prévues pour Seulouse se c l a s s e n t dans 3 domaines.
11 s'agit de r é a l i s e r , sur une é c h e l l e r é d u i t e (1 à 2 d'4-
paisseur e t que lque s i(or ou crn~ainesd e Km de d i s t a n c e horizon-t2le)
une étude expirimentale e t une nodélisation numérique des
écoulment s météorologiques. On analyse a i n s i de maiiière t r è s
f i n e l ' i n f l u e n c e d'un r e l i e f l o c a l (exemple : l e m i s t r a l ) , gen-dant
des périodrs b i e n p r é c i s e s .
L'utilisatim de sondeurs acoustiques ùCDAR se fait en coopéra-t
i o n (mise en comaun de moyens) avec l e CRPZ e t 1s l a b o r a t o i r e
àe aét9orologie ynysique de Clermont-Ferrmd. A l'aide d'un SO-D
A I t r i p l e , on é t a b l i t des p r o f i l s de vent, tandis que des sta-t
i o n s a o b i l e s de radiosondage mesurznt l a pression, la tempéra-t
u r e , l'humidité, ... Aucun LIDAR n'est encore disponible.
Un réseau PATAC de s t a t i o n s météorologiques automatiques au s o l
e s t en cours dv dévelopoernent dans l e sud-ouest ( o b j e c t i f : 84
ou 85). Il s' a g i t d1 améliorer la prévision l o c a l e en r e s s e r r a n t
l e 3aillage : ces s t a t i o n s seront réguli&reaent espac4es de 10
Kn, e t fourniront de façon automatisée l e s mesures traditionnel-l?
s (teapéruture, pression,...). Ce p r o j e t dh~end du s e r v i c e aé-téorologijne
m é t r o p o l i t a i n , et il e s t d i r i g é par :.Io VA,?! SEUXDEB
35ZK du centre abtéorologique r é g i o n a l d=: Bordsaux.
Les ~roblimer aboraés i c i sont asspz sernbiablvs à czux de la aé-teorologie
dynaniqud, mais au niveau olanGtairz, e t donc à une
. . trSs grande ichelle (en eapce e t en tsm-s : varlac-3ns saison-niGr9s).
Il s'y rsttacne lt4tude des t r a n s f e r t s de ragonn~ment
par l a stratos-hGre. Des mesures i n s i t u germettsnt l e suivl des
mol~cuiea ds type J O , NZy, Oj, ...
74. Pais X. GIRA~D) permettent d ' é t u d i e r 13s v a r i a t i o n s de la pho-tochinie
en Î o n c t i o n de l a l a t i t u d e . ?our c e l a , un avion vole
d'un p31a à l'autre 5 une a l t i t u d e de 10 5 12 K;n.
Ce s e c t e u r d ' a c t i v i t é a pour o b j e c t i f de gronouvoir de aeilleurs
i n s t r u m e n t s , a u s s i bien pour l e s réseaux de s t a t i o n s que Tour
l e s études de p r é v i s i o n . Cn y trouve en p a r t i c u l i e r :
- aes c a p t e u r s du rayonnement
- des s t a t i o n s automatiques - des bouées équipées (océans) - des s y s t èmes i n t e r a c t i f s (manipulation d'images satelli-taires
ou de raodèles nuneriques)
X. André indique que l e s images de METZOSAT ne sont pas t r è s U-t
i l i s é e s , nais q u ' i l e x i s t e un s y s t Sme de trsit2ment dl images
i n t e r a c t i f Boulogne dont Ir res-onsablr sst X. CAYLA ( t é l é p h o-ne
: 604 91 51).
III. A c t i v i t é s des a u t r e s csntres.
L? bentrr dd 3rvst e s t s p é c i a l i s é en m&téorologie maritime, ce-l
u i ds Srenool~ dms l'étude de 12 neicr. Maris rst élaborée
l a prochaine v e r s i o n de xodèle n6~Sorologique (sn coopération
avec l e GAW).
n Ln c5 qui concerne Nagny-les-Ha~eaux, il reste, après r é o r g a n i-s
a t i o n , 3 domaines d ' a c t i v i t é . 7;rtains autr2û d~aainess o n t
transf &ris 3. Toulouse, t a n d i s que dl a u t r e s sont g-ogressive~~unt
abanàoncbs ivxeaple : b a l l o n s Winosaur?"). Les 3 aowines sant :
11 e s t -rejeté dliaglanter un rés5au 3A2A2 couvrônt t o u t e
l a ?rance, e t gernettant de r é a l i s e r cies animLions (co?vns
avec Ics i la-33 satellitaires).
11 existe un ~rojeti r Cévelo?-ement de LI2ARs -lus sou-