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Rédaction d’un court article de recherche prix goncourt- l’anomalie d’hervé le tellier

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Rédaction d’un court article de recherche prix goncourt- l’anomalie d’hervé le tellier

  1. 1. Rédaction d’un court article de recherche - Prix Goncourt - L’Anomalie d’Hervé Le Tellier Editions Gallimard 4 articles consacrés à la réception du roman (articles de presse, universitaires, etc.) 6000 – 8000 signes Intérêt pour le sujet, l’intrigue du roman Difficile d’évoquer « L’anomalie » et d’en résumer les grandes lignes sans « divulgâcher » (version française de « spoiler ») l’intrigue. Ce roman choral entremêle les récits d’une dizaine de personnages, aux identités et à la psyché ciselées, qui ont en commun un vol Paris-New York qui subit un mystérieux phénomène spatio-temporel. Notre perception de la réalité est-elle réelle ? Voilà une question centrale de ce roman qui joue avec les genres et les formes littéraires. Un roman qui aborde aussi des enjeux liés à l’identité : le racisme, l’homophobie, les violences sexuelles… Mais qui, malgré la dureté de certains sujets, ne manque jamais d’humour et d’ironie. https://www.lanouvellerepublique.fr/a-la-une/l-anomalie-d-herve-le-tellier-anatomie-d-un- succes-hors-normes Organisé comme un roman de romans, L'Anomalie commence par la présentation de plusieurs personnages, en autant de chapitres écrits selon les codes stylistiques de différents genres, du thriller au roman psychologique, de la littérature blanche au récit introspectif. Le lecteur comprend rapidement qu'un événement, « l'anomalie » d'un vol Paris-New York en mars 2021, est le lien entre tous ces personnages. Wikipédia "Il est une chose admirable qui surpasse toujours la connaissance, l'intelligence, et même le génie, c'est l'incompréhension." En juin 2021, un événement insensé bouleverse les vies de centaines d'hommes et de femmes, tous passagers d'un vol Paris-New York. Parmi eux : Blake, père de famille respectable et néanmoins tueur à gages ; Slimboy, pop star nigériane, las de vivre dans le mensonge ; Joanna, redoutable avocate rattrapée par ses failles ; ou encore Victor Miesel, écrivain confidentiel soudain devenu culte. Tous croyaient avoir une vie secrète. Nul n'imaginait à quel point c'était vrai. Roman virtuose où la logique rencontre le magique, L'anomalie explore cette part de nous-mêmes qui nous échappe.
  2. 2. Mesdames, Messieurs, vous allez traverser une zone de turbulence, veuillez regagner votre siège et attacher vos ceintures jusqu'à la fin du récit. Hervé Le Tellier propose ici un plan de vol des plus palpitant ! L'auteur bouscule le destin de ses personnages à bord du Boeing 787 pour le vol A006 d'Air France Paris-New York le 10 mars 2021. Pris dans un orage d'une violence inouïe, les passagers et le personnel de bord sont loin d’imaginer les conséquences de leur atterrissage mouvementé. Une anomalie qui bouleversera à jamais le monde entier. En juin 2021, un événement insensé bouleverse les vies de centaines d’hommes et de femmes, tous passagers d’un vol Paris - New York. Parmi eux : Blake, père de famille respectable et néanmoins tueur à gages ; Slimboy, pop star nigériane, las de vivre dans le mensonge ; Joanna, redoutable avocate rattrapée par ses failles ; ou encore Victor Miesel, écrivain confidentiel soudain devenu culte. Tous croyaient avoir une vie secrète. Nul n’imaginait à quel point c’était vrai. Néant Dans « L'Anomalie », Hervé Le Tellier joue à fond la carte de la fantaisie. Situé dans un futur immédiat, son roman imagine qu'un même vol d'Air France Paris-New York a atterri deux fois... Aussi efficace qu'un thriller ou une série télé d'anticipation, l'écrivain oulipien met en scène des personnages réels (Emmanuel Macron, Elton John) et inventés, des doubles et des fantômes. Il fait cohabiter le suspense, la science et la philosophie pour dire l'absurdité du monde. Les Echos Week-End, vendredi 27 novembre 2020 622 mots, Le dernier carré du Goncourt, PHILIPPE CHEVILLEY En mars 2021, un Boeing d'Air France reliant Paris à New York est pris dans une terrible tempête. Parmi les passagers se trouvent un tueur à gages, une redoutable avocate et un écrivain confidentiel, Victor Miesel, qui, peu de temps après, se suicide en laissant un manuscrit intitulé l'Anomalie. Trois mois plus tard, le même avion, transportant exactement les mêmes passagers, se pose sur une base du New Jersey. Le FBI mène l'enquête tandis que des scientifiques et philosophes réputés sont sommés d'expliquer cette étrange distorsion. l'Humanité, mardi 1 décembre 2020, p. 20, Prix littéraires : Hervé Le Tellier, un oulipien chez les Goncourt, Sophie Joubert Le problème, c'est le vol Air France 006 Paris-New York, qui traverse le 24 juin une tempête de grêle. Le Boeing se pose deux fois, avec le même pilote, il transporte exactement les mêmes personnes que le 10 mars, Lucie, André, Victor et les autres. Ils pensent qu'on est le 10 mars.
  3. 3. Ils n'ont aucune idée de ce qu'ils ont vécu pendant les cent six jours qui séparent mars de juin, ces journées pendant lesquelles sont advenus le succès, l'enchantement ou le désamour. Rassemblés dans un hangar par l'armée américaine (sauf un passager qui parvient à s'enfuir), ils vont se rencontrer. Et ce n'est pas du tout pareil que de se regarder dans la glace ou de s'imaginer avec un clone. Il y en a même un qui a du mal à se recon-naître : « Il n'est pas donné à tout le monde d'assister de loin à sa propre ruine, d'avoir pitié de soi sans pour autant s'apitoyer sur soi-même.». Est passé inaperçu sur ce vol Paris-New York un tueur à gages que nous voyons en action au début de l'Anomalie. « Il a vu tellement de films. On n'imagine pas ce que les tueurs à gages doivent aux scénaristes de Hollywood ». Ce n'est pas la seule allusion au cinéma et aux séries. Deux sympathiques scientifiques s'invitent dans l'intrigue. « La première fois qu'Adrian avait vu Meredith, il l'avait trouvée franchement laide.» La phrase détourne l'incipit d'Aurélien (« Tous les vols sereins se ressemblent » cite Anna Karénine). La littérature n'est jamais loin, mais c'est bien selon Rencontres du troisième type que se déroule une série de très officiels entretiens. Un des voyageurs se rebiffe : «J'ai vu vingt fois le film de Spielberg, je le connais par cœur : vous me posez les questions que François Truffaut pose à Richard Dreyfus, au mot près. Quel est l'abruti qui a rédigé ce questionnaire ?» L'abruti n'est autre qu'Adrian, jeune « probabiliste » du MIT. Avec sa coéquipière de l'époque, Tina, ils ont planché sur les failles du système de défense au lendemain du 11 septembre 2001. Il en est résulté un rapport phénoménal. « Surtout, Adrian et Tina recensent toutes les variables qui peuvent affecter le trafic aérien, ils leur attribuent des valeurs statistiques, ils spécifient tout ce qui peut causer une catastrophe - voire simplement perturber le flux - et surpassent les attentes du Pentagone » « Mérou ». Enfin, ils ajoutent le « Protocole 42 » : « cas n'obéissant à aucune situation étudiée », qui leur valent d'être convoqués vingt ans plus tard. Cette affaire aboutissant au plus haut sommet de l'Etat, Trump fait une apparition remarquée : « Le président américain reste bouche ouverte, présentant une forte ressemblance avec un gros mérou à perruque blonde.». La planète entière s'active : « Je n'ai pas envie d'appeler le Français, boude le Président.». Seul personnage à ne pas être embarrassé d'un moi surnuméraire, puisque l'Anomalie de Victør Miesel a été un best-seller posthume, Victor Miesel se pose la question qu'Hervé Le Tellier s'est donnée comme contrainte : « Trois personnages, sept, vingt ? Combien de récits simultanés un lecteur consentirait-il à suivre ?» ? Libération, samedi 24 octobre 2020 1042 mots, p. 40,41, LIVRES : L'ovni science d'Hervé Le Tellier « L’Anomalie », imbroglio de haut vol. Par Claire Devarrieux
  4. 4. Situé dans un futur immédiat, le nouveau roman d'Hervé Le Tellier imagine qu'un même vol d'Air France Paris-New York a atterri deux fois... Aussi efficace qu'un thriller ou une série télé d'anticipation, cet ovni littéraire vient de recevoir le prix Goncourt. Il faut imaginer qu'un même vol de la compagnie Air France, reliant Paris à New York, piloté par le commandant David Markle et contenant à son bord deux cent quarante-trois passagers, se pose deux fois. D'abord en mars puis en juin. Il convient de préciser que ledit Boeing 747, « bien lourd et bien pataud », n'a décollé qu'une fois et qu'il a traversé de sérieuses turbulences au-dessus de l'Atlantique. Parmi les voyageurs assis sur les fauteuils de l'AF006, on trouve des profils très différents. Blake possède quatre restaurants, il est marié, père de deux enfants et s'avère également un redoutable tueur à gages. Victor Miesel est un écrivain et traducteur, qui estime que l'espérance est le pire des maux. Est-ce une coïncidence si son septième roman, selon lui « du Jankélévitch sous LSD », porte le titre de celui que vous tenez entre les mains ? Lucie Bogaert est monteuse de cinéma, André Vannier, architecte, Joanna Wasserman, avocate. Quant à Slimboy, il n'est rien de moins que l'empereur de la pop africaine. Tous ont des secrets, des failles, des fêlures. Tous vont vivre une expérience pas toujours identique... Les Echos Week-End, dimanche 25 octobre 2020 : Prix Goncourt : « L'Anomalie » d'Hervé Le Tellier, ALEXANDRE FILLON L’Anomalie, publiée aux Editions Gallimard (lire La Croix du 22 octobre) ,joue avec les codes du roman autant qu'avec les limites du réel, avec une intrigue qui imagine le double atterrissage à New York d'un avion d'Air France avec le même équipage et les mêmes passagers, chacun - et le monde entier - étant bientôt confronté à ce dédoublement. Hervé Le Tellier juxtapose la trajectoire de plusieurs inconnus - les passagers de l'avion - apparemment éloignés les uns des autres et dont le lecteur devine la réunion contrainte ou accidentelle, laquelle ne sera pourtant pas le climax de son intrigue. Une ironie traverse l'histoire imaginée, dans laquelle certains pourront voir une forme de cynisme (à l'égard des croyances notamment), ce dont s'est défendu l'auteur durant l'échange avec le jury. Mise en abyme, encore, dans le choix d'un des personnages, Victor Miesel, écrivain lui-même, grand lecteur du Qohelet, dont il détourne toutefois quelque peu le revigorant message pour en retenir une anesthésiante fatalité. Ce personnage est lui-même l'auteur du roman L’Anomalie, dont un exergue figure au début du roman de Le Tellier (« Le vrai pessimiste sait qu'il est déjà trop tard pour l'être »), et
  5. 5. dont le fantôme sombre plane jusqu'au bout dans une autre mise en abyme de plus en plus vertigineuse. La Croix, no. 41874, Culture, mardi 1 décembre 2020 748 mots, p. 20 : Virtuel mais bien réel, le Goncourt à Hervé Le Tellier, AUDRERIE Sabine Un roman monde, qui nous entraîne de la France aux Etats-Unis en passant par le Nigeria et l'Inde, sur les traces d'un avion inexplicablement atterri au même endroit à deux reprises, avec les mêmes passagers, à trois mois d'écart. Voici les personnages un tueur à gages porté sur le végétarisme, une star nigériane dissimulant son homosexualité, une avocate américaine fragile sous ses airs de « killeuse », un écrivain français habitué aux tirages confidentiels, dont le livre posthume, L'Anomalie, deviendra un immense best-seller... confrontés à leurs doubles. Les uns ont vécu trois mois de plus que les autres, laps de temps suffisant pour finir ou commencer une histoire d'amour, concevoir un enfant, écrire un livre, tomber gravement malade ou se suicider. Ainsi L'Anomalie flirte-t-il avec le thriller, le roman d'anticipation et la science-fiction, tout en lorgnant les séries télévisées par son orchestration très efficace du suspense : Hervé Le Tellier revendique volontiers s'être inspiré du principe des « arches narratives », qui permettent de construire l'intrigue en tirant plusieurs fils. Le Monde, Culture, mercredi 2 décembre 2020, p. 30 : Hervé Le Tellier, lauréat du prix Goncourt, Raphaëlle Leyris Avec ce titre, Hervé Le Tellier imagine une histoire qui ressemble à un épisode de la mythique série télé américaine Twilight Zone (en français, La Quatrième Dimension) ou, plus récemment, à la série anglaise Black Mirror. À trois mois d'intervalle, en 2011, un vol Air France à destination de New York se pose deux fois avec le même équipage et les mêmes 243 passagers. Une anomalie qui plonge les autorités américaines dans le plus bel embarras. Les agences de renseignements et le contre-espionnage s'agitent, l'armée prend les choses en main. Des scientifiques sont appelés à la rescousse ainsi que les principaux responsables religieux. Deux questions se posent. Comment une pareille histoire est-elle possible ? Et, surtout, que faire de ces 243 passagers de mars et de leurs doubles de juin ? À partir de là, l'auteur s'est amusé à créer des personnages bien typés, tous porteurs de secrets (un musicien nigérian, une avocate surdouée, un tueur à gages, un écrivain confidentiel devenu culte après la publication d'un roman intitulé L'Anomalie ...), et, pour chacun, a cherché un style
  6. 6. d'écriture différent. Tour de force du livre : chaque chapitre est comme un roman en soi. Un roman où l'amour, sous toutes ses formes, est au cœur du dispositif. L'amour et l'humour. Les pages où l'on voit un scientifique tenter d'expliquer à un président des États-Unis impatient et colérique (suivez mon regard !) la folle situation et s'en sortir finalement en citant Star Trek sont assez réjouissantes. Les situations sont folles mais les questions qu'elles posent, beaucoup moins. C'est toute la profondeur de ce livre étonnant : l'air de rien, en faisant danser les destins sur l'air du fantastique, Le Tellier nous conduit devant le miroir. En bousculant les frontières du réel, c'est la confrontation à soi-même qu'il explore. De manière jubilatoire, en passant l'essentiel au décapant de l'absurde et de l'ironie. » Le Figaro et vous, no. 23729, mardi 1 décembre 2020 916 mots, p. 34, Corty, Bruno L'Anomalie n'est pas bardé de principes d'écritures spécifiques, mais sa section « Remerciements » comprend nombre de camarades oulipiens, tels Paul Fournel, Clémentine Mélois (un personnage porte même le patronyme d'icelle) ou Jacques Roubaud. Ils ne sont cependant pas les seuls remerciés : longtemps journaliste scientifique, Hervé Le Tellier a interrogé beaucoup de personnes pour étayer son roman à la lisière de la science-fiction, qu'il s'agisse des pages sur l'aviation, de celles sur les approches religieuses de l'âme, de celles sur la médecine. Fragment L'Anomalie est sans conteste le plus long roman d'Hervé Le Tellier, adepte des formes brèves, entré en littérature avec des nouvelles (Sonates de bar, Seghers, 1991), et qui tint entre 2002 et 2015 un lapidaire billet quotidien dans la « Check-list » du Monde.fr. « Je n'ai rien contre l'idée du court, du fragment », confirme-t-il dans un euphémisme, citant encore parmi ses références en la matière le Journal de Jules Renard, ou Greguerias, de Ramon Gomez de la Serna (Cent pages, 2005). Lui a composé un livre entier d'aphorismes, Les amnésiques n'ont rien vécu d'inoubliable (Le Castor astral, 1997) on peut aussi citer les « points de vue » de Joconde jusqu'à cent (Le Castor astral, 1998 et 2019). Si L'Anomalie est partie d'une profonde « envie de roman », Hervé Le Tellier dit aussi : « Fondamentalement, j'ai toujours considéré que les gros romans étaient une somme de formes plus courtes à l'intérieur. » Et de citer (de nouveau) La Vie mode d'emploi, de Georges Perec, sous-titré « romans » au pluriel, ou les livres de Roberto Bolaño. Pour L'Anomalie, il a écrit « entre 30 000 et 40 000 signes » à propos de chacun de ses personnages. « J'ai conçu le livre de manière qu'on puisse le lire comme une succession de
  7. 7. nouvelles qui se tressent autour du même thème. » L'un de ses personnages, l'écrivain Victor Miesel, y signe du reste un livre, titré L'Anomalie, à partir d'aphorismes « du Jankélévitch sous LSD », juge son double. Le Monde des Livres, vendredi 16 octobre 2020 1304 mots, p. LIV3, Raphaëlle Leyris Intérêt pour l’auteur Hervé Le Tellier paye ses dettes littéraires rubis sur l'ongle. Il partage avec Jean Paulhan la certitude qu' « il n'y a en littérature qu'un sentiment absolument sot, c'est la peur d'être influencé » : c'est, dit-il, « à partir du petit monticule de nos lectures et de nos admirations que l'on peut gagner en autonomie » - et se sentir porté par suffisamment d'élan pour se lancer. Il détaille par exemple avoir cherché la « couleur » d'auteurs aimés pour écrire certains livres. Ainsi, parce qu'Eléctrico W (JC Lattès, 2011) se déroule à Lisbonne, il s'est imprégné des œuvres d'Antonio Lobo Antunes ou de Fernando Pessoa. « Çame ramenait à une sorte de lusitanisme, avant de revenir à ma propre écriture, très légèrement teintée de ce que j'avais lu. » Hervé Le Tellier a l'enthousiasme contagieux, et se montre disert quand il parle de ses sujets d'intérêt, de son goût des contraintes littéraires, ou des réflexions du philosophe suédois Nick Bostrom sur la possibilité que nous vivions dans une simulation elles irriguent L'Anomalie... Mais les yeux du mathématicien et astrophysicien (il possède des DEA dans ces deux matières) s'allument et son débit s'accélère quand on lui demande de parler de la place, tellement centrale, de l'amour dans ses livres. « C'est très simple : une fois obtenues des conditions matérielles d'existence décentes, le seul but de la vie, à mes yeux, c'est la plénitude amoureuse. » Le Monde des Livres, vendredi 16 octobre 2020 1304 mots, p. LIV3, Raphaëlle Leyris Commentaires lus dans la presse « On ne s'attend jamais à un prix comme le Goncourt. D'abord on n'écrit pas pour l'avoir, et puis on ne peut pas s'imaginer l'avoir », a déclaré le lauréat. Le Télégramme (Bretagne), mardi 1 décembre 2020 302 mots, p. 8IGE8, Les prix littéraires 2020 : France Le prix Goncourt pour Hervé Le Tellier Le roman d'Hervé Le Tellier à tout pour plaire : une intrigue folle, très cinématographique, des personnages mémorables et surtout, oui surtout, des rebondissements spectaculaires !
  8. 8. "Il est une chose admirable qui surpasse toujours la connaissance, l’intelligence, et même le génie, c’est l’incompréhension." « L’anomalie », un roman choral https://www.lanouvellerepublique.fr/a-la-une/l-anomalie-d-herve-le-tellier-anatomie-d-un- succes-hors-normes Informations sur l’auteur Bio express > Hervé Le Tellier est né à Paris le 21 avril 1957. Dès l’âge de 13 ans, il se met à écrire, principalement des histoires courtes et de la poésie. > Il est diplômé en mathématiques (deux DEA) mais exerce dans le journalisme après avoir été diplômé du Centre de formation des journalistes de Paris en 1983. Il écrit notamment sur les sciences et la gastronomie. > Il publie son premier ouvrage en 1991, « Sonates de bar », un recueil de nouvelles qui ont une thématique commune : les cocktails. > Dès 1992, il est coopté à l’Oulipo. Il est d’ailleurs l’auteur de « Esthétique de l’Oulipo » (Castor astral). > Il écrit des romans, des pièces de théâtre, de la poésie, des nouvelles. Et plébiscite le format court, notamment avec « Joconde jusqu’à cent » (Castor astral) et « La Chapelle Sextine » (L’Estuaire). > De 2002 à 2015, il publie des billets d’humeur dans la lettre d’information du journal Le Monde. > Jusqu’en 2018, il est l’un des participants réguliers de l’émission de France Culture « Les Papous dans la tête » qui met en scène des jeux et exercices d’écriture. > Parmi ses romans, on compte notamment « Assez parler d’amour » (J-C Lattès), « Eléctrico W » (J-CLattès) et, bien évidemment, « L’Anomalie » (Gallimard) traduit dans une quarantaine de langues. https://www.lanouvellerepublique.fr/a-la-une/l-anomalie-d-herve-le-tellier-anatomie-d-un- succes-hors-normes
  9. 9. Né en 1957, mathématicien de formation, il est d'abord journaliste, étudie la linguistique et se spécialise dans l'étude de la littérature à contraintes. Romancier, poète et auteur de théâtre, il entre en 1992 à l'Oulipo (Ouvroir de littérature potentielle, fondé par Queneau et Le Lionnais), dont il est le président depuis 2019, et auquel il a consacré un ouvrage de référence, Esthétique de l'Oulipo. Pilier de feu l'émission les Papous dans la tête, sur France Culture, cet amateur de canulars littéraires a créé avec le journaliste Frédéric Pagès les Amis de Jean-Baptiste Botul, un philosophe fictif qui a valu des déboires à Bernard-Henri Lévy, et a obtenu en 2013 le prix de l'humour noir pour sa traduction d'un auteur portugais inventé de toutes pièces, Jaime Montestrela. L’Humanité, mardi 1 décembre 2020, p. 20, Prix littéraires : Hervé Le Tellier, un oulipien chez les Goncourt, Sophie Joubert Depuis 1991, cet ancien professeur de mathématiques devenu journaliste scientifique puis chroniqueur à L'Événement du jeudi, à La Grosse Bertha (sous le pseudonyme de Docteur H), à la lettre électronique du Monde, a publié une trentaine d'ouvrages (poésie, récits érotiques, romans) essentiellement au Castor Astral, ces dernières années chez Lattès. Le Figaro et vous,, no. 23729, mardi 1 décembre 2020 916 mots, p. 34, Corty, Bruno Auteur depuis 1991 d'une trentaine d'ouvrages mais peu connu du grand public, l'écrivain a séduit la critique et les lecteurs avant de faire l'unanimité chez les jurés Goncourt. Le Figaro et vous, no. 23729, mardi 1 décembre 2020 916 mots, p. 34, Corty, Bruno Entré à l'Oulipo (Ouvroir de littérature potentielle) en 1992, invité (à rond de serviette) de l'émission « Des Papous dans la tête » (sur France Culture) jusqu'à sa disparition en 2017, c'est peu de dire qu'Hervé Le Tellier possède une approche ludique et collective de la littérature. Le Monde des Livres, vendredi 16 octobre 2020 1304 mots, p. LIV3, Raphaëlle Leyris Hervé Le Tellier est venu tardivement à l'écriture. Rencontre avec un auteur qui ne fait rien comme tout le monde. Avec ses sourcils souvent froncés et son air faussement bougon à la Jean-Pierre Bacri, Hervé Le Tellier en impose quand on le voit en photo. Les clichés sont trompeurs. Dans la vie, l'écrivain est souriant, charmant. Ses proches disent de lui qu'il est aussi « très drôle ». Le roi des blagues. Souvent potaches. L'auteur de « l'Anomalie » nous reçoit chez lui, en haut de la butte Montmartre dans un appartement où il règne un joyeux désordre. Des livres partout et un panorama sur la capitale d'un côté, sur le Sacré-Cœur de l'autre. Il a bien tenté quelques escapades dans le XII e arrondissement, ou dans le centre de la ville, mais il reste
  10. 10. attaché au XVIII e où il a grandi, un peu plus bas sur les grands boulevards. « Je n'aime pas quand c'est plat, j'aime les vues sur Paris. » Il confie avoir pris beaucoup de plaisir à rédiger « l'Anomalie », à « retrouver ses personnages au réveil ». « C'est un roman de divertissement transgénérationnel à la fois complexe et grand public que j'avais envie d'écrire depuis assez longtemps. » Le Goncourt n'a pas vraiment changé la vie de celui qui vivait déjà de sa plume, « un vrai luxe ». Hervé Le Tellier est aussi mathématicien. « L'écriture n'était pas ce à quoi ma mère me destinait », écrit-il dans un de ses romans. Il y a plus de cinquante ans, celle qui rêve de le voir intégrer Polytechnique impose à son surdoué de fils, bachelier à 15 ans, des études scientifiques. Ce sera maths sup à Louis-le-Grand, le nec plus ultra des lycées parisiens. « On a tracé ma voie. » Trop jeune, pas assez mûr sûrement, il ne supporte ni la pression ni la compétition et va préférer la fac où il obtiendra un doctorat en maths. L'ambiance universitaire sied mieux au jeune militant gauchiste qu'il est. S'il aime - toujours - les maths, l'écrit et la lecture l'accompagnent depuis l'enfance. « J'ai beaucoup lu pour résister à l'ennui familial. » La librairie de quartier « était un refuge ». Des récits d'aventures comme « le Club des cinq », « Bob Morane », Jules Verne, ou Alexandre Dumas. Puis, ado, il se tourne vers la science-fiction américaine avec « Demain les chiens », de Clifford D. Simak, ou « Des fleurs pour Algernon », de Daniel Keyes. De sa jeunesse, il a tout écrit dans le bouleversant « Toutes les familles heureuses ». Une période douloureuse mais lumineuse dans un monde « bordélique à mort ». Il y raconte, sans haine et même avec humour, sa relation ou plutôt sa non-relation avec une mère « folle » et « qui lui faisait peur » . De cette mère dont « il est la chose », il dit « qu'elle a toujours été persuadée que je ne l'aimais pas et a réussi à créer un rapport où je ne pouvais pas l'aimer ». Il pose ses maux avec pudeur. Il y a cette lettre d'amour qu'il lui écrit adulte et qu'elle lui renverra déchirée en mille petits bouts. Il y a aussi la perte de son premier grand amour qui, enceinte, se suicidera. Il a 20 ans. A la froideur de sa mère quand il lui annonce, il explique « qu'elle a perdu une rivale ». « Je suis un monstre [...] je suis de bric et de broc », écrit-il dans ce « livre drôle et sincère qui lui a fait du bien ». « Il m'a permis de mieux comprendre ma mère, d'être moins en colère contre elle. » Aujourd'hui, à 64 ans, il pose un regard ému, un brin fier, sur cet adolescent qui « s'est plutôt bien démerdé ». « Je n'ai plus de douleur. Ces questions ont été réglées avec la naissance de mon fils. » Avant de devenir écrivain, Hervé Le Tellier a été prof de maths puis journaliste dans
  11. 11. des magazines scientifiques. Admirateur de Romain Gary, de Raymond Queneau et d'Italo Calvino, il attend ses 35 ans pour écrire « Sonates de bar », un recueil de courts textes salué par la critique. Depuis, une soixantaine d'œuvres-collaborations comprises -, des romans, des essais, des nouvelles, des pièces de théâtre et des opéras, sont signées de sa plume. Aujourd'hui en France, Edition Principale, Culture, dimanche 2 mai 2021, De mathématicien à écrivain Place de son roman dans son œuvre Mathématicien de formation doublé d'un oulipien qui a plus d'un tour dans son sac, Hervé Le Tellier est un conteur d'une redoutable efficacité. L'auteur de « Moi et François Mitterrand » et de « Toutes les familles heureuses » surprend son monde en mélangeant habilement les genres et en parvenant à faire cohabiter dans ses pages le suspense, la science et la philosophie. Les Echos Week-End, dimanche 25 octobre 2020 : Prix Goncourt : « L'Anomalie » d'Hervé Le Tellier, ALEXANDRE FILLON Des livres aux titres souvent mémorables : Les amnésiques n'ont rien d’inoubliables, Joconde jusqu'à cent, Joconde sur votre indulgence , Guerre et plaies , La Chapelle Sextine ... On ne sera pas surpris d'apprendre que Le Tellier a intégré en 1992 l'Oulipo (Ouvroir de littérature potentielle), mouvement littéraire dont l'objectif est de jouer avec les contraintes linguistiques et d'en inventer de nouvelles. Le Figaro et vous, no. 23729, mardi 1 décembre 2020 916 mots, p. 34, Corty, Bruno Pour son premier roman, Le Voleur de nostalgie (Seghers, 1992), c'est chez Italo Calvino qu'il s'était baigné. L'ombre de ce dernier, fameux oulipien, plane aussi au-dessus de L'Anomalie, et plus particulièrement son Si par une nuit d'hiver, un voyageur (Seuil, 1981) : « C'est un roman magnifique et désenchanté, composé d'une succession de débuts de romans qu'il abandonne en cours de route. » Son œuvre en témoigne, en particulier la trilogie composée par Je m'attache très facilement (Mille et une nuits, Prix du roman d'amour 2007), Assez parlé d'amour (JC Lattès, 2009) et Eléctrico W (JC Lattès, 2011) : le premier parle du fantasme et de la manière dont « on projette quelque chose qui est en nous sur une personne qui n'a rien demandé », résume-t-il en citant la fameuse formule de Lacan : « Aimer, c'est donner ce qu'on n'a pas à quelqu'un qui n'en veut pas. » Assez parlé d'amour porte, lui, sur l'ambivalence du désir, à travers les deux femmes qui
  12. 12. y font l'expérience du coup de foudre. Et Eléctrico W « sur la jalousie, cette énorme fragilité, ce regret de ne pas être la bonne personne pour l'autre », à travers la quête d'une idylle de jeunesse. Ces trois thèmes se retrouvent « évidemment » dans L'Anomalie, ce roman qui, au fil de ses histoires de doubles, s'interroge sur ce qui fait l'essence d'un être autant que sur ce qui est essentiel à la vie, et ce qui peut s'avérer finalement accessoire ou superflu. « Et l'amour, vibre Hervé Le Tellier, c'est ce qui n'est pas négociable, ce qui ne peut pas être partagé. Même pour ses enfants, on peut accepter le principe de la garde alternée. Mais partager une personne qu'on aime ? C'est tout bonnement impossible, et c'est une chose qui n'en finit pas de me fasciner. » Le Monde des Livres, vendredi 16 octobre 2020 1304 mots, p. LIV3, Raphaëlle Leyris Trois ans après Toutes les familles heureuses (JC Lattès, 2017), récit personnel à la douleur sans pathos, lequel suivait l'hilarant Moi et François Mitterrand (JC Lattès, 2016), dont le narrateur ne cessait d'écrire à l'ancien président de la République, puis à son successeur, et cherchait à interpréter des réponses immuablement standards, Hervé Le Tellier surprend avec L'Anomalie. Le Monde des Livres, vendredi 16 octobre 2020 1304 mots, p. LIV3, Raphaëlle Leyris Aujourd'hui, à 64 ans, il pose un regard ému, un brin fier même, sur cet adolescent qui « s'est plutôt bien démerdé ». « Je n'ai plus de douleur. Ces questions ont été réglées avec la naissance de mon fils. » Avant de devenir écrivain, Hervé Le Tellier a été professeur de maths puis journaliste dans de nombreux magazines scientifiques. Admirateur de Romain Gary, Raymond Queneau et d'Italo Calvino, il attend ses 35 ans pour sauter le pas et écrire « Sonates de bar », un recueil de courts textes salué par la critique. Depuis, il a rattrapé le temps perdu. Une soixantaine d'œuvres - collaborations comprises -, des romans, des essais, des nouvelles, des pièces de théâtre et même des opéras, sont signées de sa plume. Le Parisien, Livres, dimanche 2 mai 2021 : Hervé Le Tellier : mathématicien, écrivain sur le tard... la trajectoire du Goncourt 2020 est une belle « Anomalie » Et ce n'est pas un prix Goncourt qui va réduire sa cadence. Parmi ses nombreux projets, il y a l'adaptation en série télé de « l'Anomalie ». Il aimerait bien être associé au scénario. Il travaille sur trois pièces de théâtre, une sur l'ambiguïté des amitiés, une autre sur la relation amoureuse à trois et une sur le rapport père-fils, un projet avec des membres de l'ex-troupe des Deschiens. Et son prochain roman ? « Je pense qu'il se déroulera à l'époque gréco-latine, au tout début du
  13. 13. christianisme, et traitera donc de la religion... » Lui qui « ne comprend pas la croyance » risque encore de nous surprendre. Aujourd'hui en France, Edition Principale, Culture, dimanche 2 mai 2021 Mention de son éditeur + info sur l’éditeur Les éditions Gallimard, appelées jusqu’en 1919 les éditions de la Nouvelle Revue française et jusqu’en 1961 la librairie Gallimard, sont un groupe d'édition français. La maison d'édition est fondée par Gaston Gallimard en 1911. Le groupe Gallimard est actuellement dirigé par Antoine Gallimard5. Wikipédia Enfin, la victoire d'Hervé Le Tellier est aussi celle de Karina Hocine, l'éditrice qui a publié chez Lattès quatre de ses livres entre 2009 et 2017, avant de l'emmener chez Gallimard, où elle occupe depuis 2019 le poste de secrétaire générale. Le bras droit d'Antoine Gallimard n'aura donc pas attendu longtemps avant d'offrir à la maison de la rue Sébastien-Bottin son troisième Goncourt en dix ans. Rester au chiffre deux, alors qu'Actes Sud a remporté quatre fois le trophée, c'eût été... une anomalie ! Le Figaro et vous, no. 23729, mardi 1 décembre 2020 916 mots, p. 34, Corty, Bruno Côté maisons d’édition, Gallimard est le grand vainqueur des Goncourt, 38fois lauréat, devant Grasset (17) et Albin Michel (11). « Sud-Ouest » et vous, mercredi 3 novembre 2021, p. 41, Le Goncourt, un dopeur de ventes, Isabelle de Montvert-Chaussy Réception du roman À sa sortie, le roman a été sélectionné pour les Prix Goncourt, Prix Renaudot, Prix Médicis, Prix décembre, Prix du roman Fnac et Prix Wepler1. Il obtient le Prix Goncourt le 30 novembre 2020. Ce roman oulipien est structuré autour de trois parties, Aussi noir que le ciel, La vie est un songe dit-on, et La chanson du néant, trois extraits de poèmes de Raymond Queneau. Il pose, in fine, plusieurs questions sur la réalité du monde et la fiction. Wikipédia
  14. 14. En couronnant à la quasi-unanimité Hervé Le Tellier, 63 ans, les académiciens Goncourt ont choisi de sortir des sentiers battus Le Figaro et vous, no. 23729, mardi 1 décembre 2020 916 mots, p. 34, Corty, Bruno Comme l'écrivait Arnaud de La Grange dans Le Figaro littéraire du 1er octobre, « Le Tellier tente tout, ose tout. C'est l'une des prouesses de ce livre ambitieux : il saute d'un genre littéraire à un autre, passant du polar au roman intimiste, du registre de l'humour à celui de l'émotion. Surtout, ce membre de l'Oulipo dispose en virtuose des mots. Certaines phrases semblent le fruit du croisement d'un aphorisme de Vauvenargues avec un dialogue de Michel Audiard. Ainsi, ce constat qu’« en additionnant les obscurités individuelles, on obtient rarement une lumière collective » . Ou ce commentaire quand un homme met fin à ses jours : « Il voulait sans doute mourir. C'est la principale raison d'un suicide ». Le Figaro et vous,, no. 23729, mardi 1 décembre 2020 916 mots, p. 34, Corty, Bruno Il a construit un roman à la fois grand public et littéraire, bourré de clins d'œil à de grandes œuvres, et dopé à la malice et à la fantaisie que connaissent à l'auteur les anciens auditeurs de l'émission « Des Papous dans la tête » (France Culture) Un livre incontestable Ce huitième roman est sans conteste le plus long de l'écrivain, adepte des formes brèves et des contraintes sous-jacentes car ainsi sont les oulipiens, et Hervé Le Tellier n'a pas manqué de rendre hommage à deux de leurs saints patrons : Italo Calvino et Raymond Queneau, ancien juré Goncourt. Faisant valser les personnages sans que le lecteur ne s’y perde jamais, mêlant suspense, drôlerie et mélancolie, c'est le texte ambitieux et addictif d'un auteur en pleine maîtrise de ses moyens que couronne le Goncourt. Le Monde, Culture, mercredi 2 décembre 2020, p. 30 : Hervé Le Tellier, lauréat du prix Goncourt, Raphaëlle Leyris Les frontières du réel n'auront jamais été aussi sollicitées, dans l'univers des prix littéraires, que cet automne, et jusqu'au choix des Goncourt, couronnant cette année un roman qui se joue avec humour des dimensions de l'espace et du temps. Les jurys ont été contraints de se frotter, crise sanitaire oblige, à l'exercice nouveau de la proclamation virtuelle. Après les académiciens, qui ont remis jeudi 26 novembre via la plateforme Teams leur grand prix du roman à Étienne de Montety, c'était au tour des jurés du Goncourt (puis du Renaudot, lire ci-dessous) de faire leur
  15. 15. annonce lundi 30 novembre, via la plateforme vidéo Zoom. Le président du jury, Didier Decoin, a ainsi désigné, à 12h30, l'heureux lauréat 2020 : Hervé Le Tellier. La Croix, no. 41874, Culture, mardi 1 décembre 2020 748 mots, p. 20 : Virtuel mais bien réel, le Goncourt à Hervé Le Tellier, AUDRERIE Sabine Une formule numérique à tous égards reposants pour le spectateur. Pas de foire d'empoigne de journalistes, chez Drouant, pas de meutes de cameramen et photographes, pas de jurés poussés du coude, pas de chutes dans l'escalier ni de badauds massés place Gaillon, pour probablement la première fois de l'histoire du prix. Ainsi jurés et lauréat - chacun devant la caméra de son ordinateur depuis son salon ou son bureau - ont-ils pu, avec un plaisir visible malgré le distanciel, parler littérature - pour la première fois de l'histoire du prix ? Chacun a dit sa joie et motivé son choix, Hervé Le Tellier détaillant en réponse les moteurs et ressorts de son livre. Dans la lignée de Calvino, Le Tellier explore une littérature des possibles qui ne s'interdit aucune audace. Un Goncourt jouissif et diablement intelligent. L’Humanité, mardi 1 décembre 2020, p. 20, Prix littéraires : Hervé Le Tellier, un oulipien chez les Goncourt, Sophie Joubert Répercussion du prix reçu sur les ventes Un prix Goncourt remis par visioconférence (« Gardez bien vos micros éteints ! »), sans la cérémonie annuelle au restaurant parisien Drouant avec sa traditionnelle bousculade de journalistes et de caméras, ses serveurs en surchauffe, et son lauréat, ému, qui fend la foule pour rejoindre le jury à l'étage, est-il un « vrai » prix Goncourt ? Après l'annonce faite sur la plate-forme Zoom par le président de l'académie Goncourt, Didier Decoin, Hervé Le Tellier est apparu dans les locaux des éditions Gallimard, pour un échange avec les huit des dix jurés connectés, qui n'ont pas mégoté l'expression de leur enthousiasme à l'égard de L'Anomalie. D'ordinaire, l'annonce de ce prix est suivie, toujours chez Drouant, par celle du Renaudot. Trois de ses jurés, Georges-Olivier Chateaureynaud, Dominique Bona (unique femme de l'assemblée) et Patrick Besson ont ainsi été invités à rejoindre le Zoom des Goncourt pour leur propre proclamation. Le Monde, Culture, mercredi 2 décembre 2020, p. 30 : Hervé Le Tellier, lauréat du prix Goncourt, Raphaëlle Leyris
  16. 16. « On a vécu un étrange Goncourt », a confié Didier Decoin, expliquant n'avoir jamais envisagé de l'annuler, mais rêvé « d’une version pontificale, où nous serions apparus aux fenêtres du restaurant Drouant pour une annonce Urbi et orbi, à la ville et au monde. À garder pour 2021 ». Ce prix décerné au lendemain de la réouverture des commerces, et dont l'annonce avait été suspendue précisément pendant le reconfinement et la fermeture des librairies, tombe à point nommé pour le secteur. Les jurés présents s'accordaient sur le caractère positif de l’ouvrage ; « c’est un livre qui rend heureux, un bonheur de lecture, et ce n'est pas si fréquent » , se réjouissait notamment Didier Decoin. « Nous vivons une époque peu réjouissante, et il va enchanter beaucoup de monde », soulignait Tahar Ben Jelloun. Et Didier Decoin de conclure en forme d’invitation : « Puisqu'on ne peut pas aller au restaurant, allons en librairie faire provision de livres ! » La Croix, no. 41874, Culture, mardi 1 décembre 2020 748 mots, p. 20 : Virtuel mais bien réel, le Goncourt à Hervé Le Tellier, AUDRERIE Sabine « L'Anomalie », qui pourrait servir de matière à une série télévisée, a déjà été achetée par plusieurs éditeurs étrangers. Les Echos Week-End, dimanche 25 octobre 2020 : Prix Goncourt : « L'Anomalie » d'Hervé Le Tellier, ALEXANDRE FILLON Il était le grand favori. Sans surprise, Hervé Le Tellier a obtenu le Goncourt à l'issue d'une délibération par visioconférence, situation sanitaire oblige. Publié par Gallimard, l'Anomalie l'a emporté avec huit voix contre deux pour l'Historiographe du royaume (Grasset), de Maël Renouard. Paru le 20 août, également finaliste du Médicis et du Renaudot, le roman figure depuis plusieurs semaines dans les listes des meilleures ventes de fiction, les droits de traduction ont été achetés par six pays et une adaptation en série télévisée est en cours. Une reconnaissance publique et critique amplement méritée pour ce livre qui allie l'humour et le suspense, sans rien céder sur l'exigence formelle et le travail de la langue, terrain de jeu de prédilection de l'oulipien Hervé Le Tellier. L’Humanité, mardi 1 décembre 2020, p. 20, Prix littéraires : Hervé Le Tellier, un oulipien chez les Goncourt, Sophie Joubert Il avait été tiré à 2000 exemplaires et était épuisé. Avec le succès de L’Anomalie, on sait d'avance qu'il y aura une plus grande demande du public, plus d'intérêt aussi.
  17. 17. La Provence, INFO GENERALES, dimanche 10 octobre 2021 383 mots, p. FOCUS, "L'HERBIER DES VILLES", PAR HERVÉ LE TELLIER Des objets du quotidien magnifiés, Aurélie Féris Avec les menaces de pénurie de papier, y aura-t-il assez de Goncourt sous les sapins de Noël ? En 2020, L'Anomalie (« Blanche », Gallimard), d'Hervé Le Tellier, avait été imprimé à 700 000 exemplaires en trois semaines, rappelle Pascal Lenoir, directeur de la production du groupe Madrigall (maison mère de Gallimard, Flammarion...) et président de la commission environnement et fabrication du Syndicat national de l'édition (SNE). Le Goncourt comme tous les autres prix littéraires seront, selon lui, bel et bien dans les librairies. Et en quantité suffisante. « Les papetiers et les imprimeurs connaissent tous la date d'annonce des prix, la liste des finalistes, tous les éditeurs utilisent le même papier pour ces ouvrages. Ils auront du stock », prévoit-il. Le Monde, Économie, mercredi 3 novembre2021 907 mots, p. ECO16, Economie & Entreprise Actu, Très fortes tensions dans le secteur du papier, Les hausses de prix et l'allongement des délais d'approvisionnement perturbent notamment la fabrication des journaux, Nicole Vulser Tiré à 5000exemplaires par Gallimard, « L’Anomalie » a en quelques mois dépassé le million de ventes en France. Un record qui approche celui de l’indétrônable « L’Amant », de Marguerite Duras, 1,63million. Hervé LeTellier, l’heureux auteur de « L’Anomalie », figure aussi dans la très courue liste des 100meilleurs ouvrages de l’année du magazine professionnel américain « Publishers Weekly », à la deuxième place dans la catégorie Mystères. Avec l’auteure jeunesse Marie Dorléans, ils sont les seuls Français retenus. Le Goncourt, selon l’institut GFK, est de loin le prix qui suscite le plus d’enthousiasme en multipliant par cinq, en moyenne, les ventes. Seule exception à cette primauté, « La Vérité sur l’affaire Harry Quebert », couronné par l’Académie française et le Goncourt des lycéens en 2012 : 1,6million d’exemplaires. Dans la hiérarchie des meilleurs vendeurs, on trouve donc le Goncourt, très loin en tête, puis Renaudot, Goncourt des lycéens, Femina, Fnac, Académie française. L’enjeu est crucial : 80% des ventes de livres en grand format se réalisent entre août et décembre. Et pour chaque titre, 80% des ventes se font dans l’année qui suit la parution. Ensuite, place aux versions poches. Lorsque Pierre Lemaître a obtenu le Goncourt2013 avec « Au revoir là-haut », le million d’exemplaires a été rapidement frôlé, et bénéficiant de la lumière des
  18. 18. commémorations de la Grande Guerre, la vie de l’ouvrage s’est prolongée l’année suivante. En 2015, le Livre de poche en annonçait un premier tirage étourdissant de 240000exemplaires. L’autre paramètre qui dope les ventes, ce sont les doublons, contre lesquels le président du Goncourt, Didier Decoin, s’est insurgé la semaine dernière, estimant qu’un auteur ne devrait obtenir qu’un seul de ces prix d’automne, dans « l’intérêt des libraires ». En 1995, Makine a reçu le Goncourt, le Goncourt des lycéens et le Médicis pour « Le Testament français ». En 2006, c’est le doublé pour Jonathan Littell, avec « Les Bienveillantes » : Goncourt et Grand prix du roman de l’Académie française. L’ouvrage était déjà en tête des ventes un mois avant les prix. « Sud-Ouest » et vous, mercredi 3 novembre 2021, p. 41, Le Goncourt, un dopeur de ventes, Isabelle de Montvert-Chaussy Le 4 janvier 2021, le roman atteint un tirage de 820 000 exemplaires5. Au cours d’un « café littéraire » organisé par le centre littéraire Escales des lettres le 16 avril 2021, en ligne, Hervé Le Tellier annonce que l'adaptation du roman en série télévisée est en cours9. Le 6 mai 2021, le tirage d'un million d'exemplaires est déclaré par les éditions Gallimard et GfK ; ce chiffre constitue un seuil rarement atteint pour un roman lauréat du Goncourt10. Wikipédia Perception de l’auteur par le public Publié chez Gallimard, une maison d'édition souvent récompensée, « L'Anomalie » d'Hervé Le Tellier, bâti comme un savant jeu de construction et au suspense haletant, a déjà convaincu un large public. Un roman sur un événement difficilement explicable que l'on va s'acharner à s'expliquer. Le Télégramme (Bretagne), mardi 1 décembre 2020 302 mots, p. 8IGE8, Les prix littéraires 2020 : France Le prix Goncourt pour Hervé Le Tellier Avec un tel CV, il ne faut pas s’attendre à un plat soporifique. Hervé Le Tellier s’amuse, et nous, lecteurs, on jubile. Ouest-France, Livres, dimanche 8 novembre 2020 391 mots, p. Magazine Loire-Atlantique, Un vol Paris-New York pas du tout normal, Anne KIESEL. La Première dame y a lu une dictée, "La gymnastique des mots", écrite pour l'occasion par Hervé Le Tellier, le prix Goncourt de l'année 2020 pour son ouvrage "L'Anomalie".
  19. 19. "Les adolescents, les enfants sont les plus facile à mobiliser et ils vont jusqu'au bout des choses, ils sont concernés. C'est donc un plaisir", a déclaré Brigitte Macron à nos confrères de BFMTV à l'issue de cette dictée. L'épouse d'Emmanuel Macron a lu ce lundi 18 octobre une dictée écrite pour l'occasion par Hervé Le Tellier, prix Goncourt 2020 pour son ouvrage "L'Anomalie". HuffPost – France, Actualités, lundi 18 octobre 2021, Brigitte Macron a lu la dictée d'Ela à des élèves de Boissy-Saint-Léger Bibliographie 1. « Sud-Ouest » et vous, mercredi 3 novembre 2021, p. 41, Le Goncourt,un dopeur de ventes, Isabelle de Montvert-Chaussy 2. Aujourd'hui en France, Edition Principale, Culture, dimanche 2 mai 2021, De mathématicien à écrivain 3. https://www.lanouvellerepublique.fr/a-la-une/l-anomalie-d-herve-le-tellier-anatomie-d- un-succes-hors-normes 4. HuffPost – France, Actualités, lundi 18 octobre 2021, Brigitte Macron a lu la dictée d'Ela à des élèves de Boissy-Saint-Léger 5. La Croix, no. 41874, Culture, mardi 1 décembre 2020 748 mots, p. 20 : Virtuel mais bien réel, le Goncourt à Hervé Le Tellier, AUDRERIE Sabine 6. La Provence, INFO GENERALES, dimanche 10 octobre 2021 383 mots, p. FOCUS, "L'HERBIER DES VILLES", PARHERVÉ LE TELLIER Des objets du quotidien magnifiés, Aurélie Féris 7. Le Figaro et vous,, no. 23729, mardi 1 décembre 2020 916 mots, p. 34, Corty, Bruno 8. Le Monde des Livres, vendredi 16 octobre 2020 1304 mots, p. LIV3, Raphaëlle Leyris 9. Le Monde, Culture, mercredi 2 décembre 2020, p. 30 : Hervé Le Tellier, lauréat du prix Goncourt, Raphaëlle Leyris 10. Le Monde, Économie, mercredi 3 novembre 2021 907 mots, p. ECO16, Economie & Entreprise Actu, Très fortes tensions dans le secteur du papier, Les hausses de prix et l'allongement des délais d'approvisionnement perturbent notamment la fabrication des journaux, Nicole Vulser 11. Le Parisien, Livres, dimanche 2 mai 2021 : Hervé Le Tellier : mathématicien, écrivain sur le tard... la trajectoire du Goncourt 2020 est une belle « Anomalie »
  20. 20. 12. Le Télégramme (Bretagne), mardi 1 décembre 2020 302 mots, p. 8IGE8, Les prix littéraires 2020 : France Le prix Goncourt pour Hervé Le Tellier 13. Les Echos Week-End, dimanche 25 octobre 2020 : Prix Goncourt : « L'Anomalie » d'Hervé Le Tellier, ALEXANDRE FILLON 14. L’Humanité, mardi 1 décembre 2020, p. 20, Prix littéraires : Hervé Le Tellier, un oulipien chez les Goncourt, Sophie Joubert 15. Libération, samedi 24 octobre 2020 1042 mots, p. 40,41, LIVRES : L'ovni science d'Hervé Le Tellier « L’Anomalie », imbroglio de haut vol. Par Claire Devarrieux 16. Wikipédia

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