1. MERCREDI 8 JUILLET 2009
75
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InoubliableInoubliable
StaplesCenter,
LosAngeles,
hiersoir.
Leconcerthommage
àMichaelJackson.
Pages 2 à 5
Clotilde, otage française en IranPage 6
(AP/LILLEUNIVERSI(AP/MARKJ.TERRILL.)
Feuvertàla
transformation
dela
Samaritaine
Cahier central
IDF
2. LE FAIT DU JOUR
2 M ER C R E D I 8 JU I L L E T 2 0 0 9
៑ Page 4 : l’émotion
des fans
៑ Page 5 : la cérémonie
à la télévision
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notre dossier
complet
Dans la salle, une intense ferveur
Los Angeles (Etats-Unis)
DE NOS CORRESPONDANTS
LS N’ONT PAS fermé l’œil de la
nuit. Des centaines de fans mu-
Inis du billet et du bracelet scellé
quidonnent accès au Staples Center,
salle de vingt mille places qui ac-
cueillait hier la cérémonie publique
en hommage à Michael Jackson, ont
veillé pour être sûrs de « ne pas
perdre ou ne pas se faire voler » les
fameux pass. Hier matin, au pied des
gratte-ciel du quartier des affaires de
la Cité des anges, c’était l’efferves-
cence des grands jours. Trois mille
journalistes accrédités venus du
monde entier ont dû franchir plu-
sieurs périmètres de sécurité, gardés
par quelque 3 200 policiers dé-
ployés, à pied, à vélo ou à cheval.
Seuls 17 500 fans ont pu pénétrer
dans l’enceinte du stade, quelques
milliers d’autres ayant eu la chance
d’entrer dans le Nokia Theater, juste
en face, pour une retransmission en
direct sur écran. « Nous n’y croyons
toujours pas, s’exclamaient Helen et
Cheryl, la quarantaine, venues spé-
cialement du pays de Galles. Une
chaîne de télé britannique vient de
nous donner deux places. » Les deux
amies tremblaient d’émotion et ne
retenaient que difficilement leurs
larmes en brandissant leur drapeau.
Une cérémonie millimétrée
A l’intérieur, où nous avons pu ren-
trer, plus que l’excitation, c’est une
ambiance de recueillement qui ré-
gnait avant la cérémonie. Les répéti-
tions ont commencé vers 8 heures
du matin. AEG, promoteur de la
tournée qui devait avoir lieu et pro-
priétaire des lieux, a organisé la céré-
monie « avec la même minutie que
pour les Oscars ou les Grammys »
relevait un commentateur. Dans la
matinée, la rumeur comme quoi la
dépouille du roi de la pop serait bien
présente sur scène a commencé à se
répandre. Au même moment, les
chaînes américaines du câble re-
transmettaient endirect du cimetière
de Forrest Lawn, un superbe parc
mémorial sur le versant nord descol-
lines de Hollywood : toute la famille
Jackson y était alors réunie depuis
huit heures du matin. Puis, effective-
ment, le cortège s’est lancé. Une
heure plus tard, le cercueil doré à l’or
fin était placé devant la scène.
Anecdotes
La salle, déjà dans la pénombre, s’est
alors éteinte. Nul hurlement ou de
cris comme dans les concerts de
rock, juste des applaudissements sa-
tisfaits et respectueux. Smokey Ro-
binson, de la Motown, a rendu hom-
mage en citant Diana Ross et Nelson
Mandela, qui n’ont pas pu venir. Un
gospel, Mariah Carey qui a entonné
un « I’ll be there » à donner des fris-
sons, et les discours se sont succédé
au pupitre sur le côté de la scène :
Queen Latifah, actrice et star R’n’B,
Berry Gordy, fondateur de la Mo-
town et qui a signé les Jackson Five
en 1968, le basketteur Magic John-
son… Tous y sont allés de leur anec-
dote joyeuse sur « Michael ».
Lorsque Stevie Wonder, seul au
piano, a célébré « la vie », quand Lio-
nel Richie, visiblement ému, s’est
lancé dans « Jesus is love » ou
lorsque Jenifer Hudson a attaqué un
« Will you be there » accompagnée
d’un chœur gospel, l’émotion a pris
les vingt mille spectateurs à la gorge.
Dans les clips projetés sur les écrans
géants, les pas de danse et de moon-
walk étaient salués par des ovations.
A coup sûr, ce « spectacle » d’un
genre particulier aura été un bel
hommage à la star.
Guillaume Serina
et Cécile Grégoriadès
TRELE ROI de
la pop n’est
pas suffisant.
Pour moi, c’est
«Ele plus grand
artiste de tous les temps. » En
quelques mots, hier soir, le Staples
Center de Los Angeles chavirait, se
levait instantanément, en entendant
la conclusion de Berry Gordy. Le pa-
tron du label Motown, qui a décou-
vert le petit Michael Jackson il y a
près de cinquante ans, portait ainsi
définitivement l’artiste au firmament
de la musique.
L’image emphatique illustrait sou-
dain ce qui était en train de se passer
un peu partout dans le monde au
même instant, ces centaines de mil-
lions de téléspectateurs qui suivaient
la cérémonie digne d’une figure his-
torique. Mobilisation démesurée
pour les uns, amplement justifiée
pour les autres.
Il n’empêche. Les chaînes ont
bouleversé leurs programmes, les
fans se sont réunis parfois pour vivre
ensemble ce moment, notamment à
Paris, les stars sur place ont défilé
pour la plus grande d’entre elles. De
Mariah Carey en ouverture, à Brooke
Shields et ses souvenirs émus, en
passant par Usher, Lionel Richie ou
Magic Johnson, tous étaient là pour
un rassemblement, comme les ap-
préciait sans doute Jackson, lui qui
avait fédéré autour de lui l’Amérique
des années 1980 à l’époque de « We
are the World ».
Bouleversant
C’est le monde qui avait effective-
ment les yeux tournés vers Los An-
geles hier. D’abord sur ce cercueil
doré, orné de fleurs rouges, traver-
sant la ville dans une limousine,
avant d’être porté à l’intérieur de la
salle par les frères de la star. Jer-
maine, l’un des aînés, a même offert
l’un des moments d’émotion de la
soirée avec une reprise de « Smile »,
les larmes aux yeux, quelques mi-
nutes après la prestation boulever-
sante de Stevie Wonder. Deux des
temps forts d’une cérémonie solen-
nelle, achevée par un mot aussi dé-
chirant qu’embarrassant de la fille de
Michael, Paris, 11 ans, cachée
jusqu’à maintenant, s’adressant à lui
comme « le meilleur papa ». Un
show qui s’est terminé par des
chœurs sur « We are the World » et
« Heal the World », comme un ul-
time message consensuel du chan-
teur à ce monde qui le regardait une
dernière fois. Emmanuel Marolle
I 16 h 50 (heure française).
Départ des Jackson de la mai-
son familiale d’Encino pour le
cimetière de Forest Lawn.
I 17 h 18. Arrivée de la famille
à la chapelle funéraire.
I 18 h 19. Départ du corbillard
pour le Staples Center.
I 18 h 49. Arrivée du cortège
au Staples Center.
I 19 h 11. Début de la cérémo-
nie. Smokey Robinson lit une
lettre de Diana Ross et une
autre de Nelson Mandela.
I 19 h 40. Mariah Carey en-
tame « I’ll Be There ».
I 20 h 7. Stevie Wonder prend
la parole avant d’interpréter une
chanson écrite pour l’occasion,
« Never Dreamed You’d Leave
in a Summer ».
I 20 h 39. Brooke Shields
évoque son amitié avec Michael
Jackson, les larmes aux yeux.
I 21 h 24. « We Are the
World » est entonné par de mul-
tiples artistes.
I 21 h 39. Marlon Jackson
rend hommage à son frère. Pa-
ris, la fille de 11 ans de Michael
Jackson, lui succède sur scène.
I 21 h 47. Fin de la cérémonie.
HEURE PAR HEURE
L’adieu déchirant àDes centaines de millions de fans ont assisté hier à l’hommage funèbre le plus médiatisé de l’histoire.
Sur scène, les stars et les enfants du roi de la pop ont ému aux larmes.
ACTUALITES pages 2 à 15. SPORTS pages 16 à 25. SPORT HIPPIQUE pages 26 à 29. ANNONCES, CARNET pages 30 à 34. SPECTACLES-
TELEVISION pages 35 à 38. JEUX page 39. METEO page 40. LOTO page 15. INFORMATIONS DEPARTEMENTALES cahier central.
STAPLES CENTER, LOS ANGELES (ETATS-UNIS), HIER. La cérémonie d’hommage s’est ouverte
sur un Gospel. (REUTERS/MARK J. TERRILL.)
3. LE FAIT DU JOUR *
M E R C R E D I 8 J UI L L E T 2 0 0 9 3
Michael Jackson
Pour la première fois, le public a découvert le visage des enfants de la star : Prince Michael Junior, 12 ans
(à droite), Paris Katherine Michael, 11 ans (à gauche) et Prince Michael Junior II, 7 ans. (AP/M.J. TERRILL.)
Brooke
Shields, amie
d’enfance
de Michael
Jackson, n’a pu
retenir ses
larmes. (AP/M.J.
TERRILL.)
Sur scène, la petite Paris Katherine Michael a déclaré : « Il était le
meilleur père » avant d’éclater en sanglots. (AP/GABRIEL BOUYS.)
! « Michael, je
t’aime », a lâché
un Stevie Wonder
très ému, avant
de s’asseoir au
piano pour
interpréter
« Never Dreamed
You’d Leave in a
Summer ».
(REUTERS/KEVORKS
DJANSEZIAN.)
LOS ANGELES (ETATS-UNIS), HIER. Les frères Jackson, Randy, Marlon, Jackie, Jermaine et Tito (avec des cravates jaunes) ont porté le cercueil de leur frère. (AP/WALLY SKALIJ.)
4. LE FAIT DU JOUR *
4 M E R C R ED I 8 J U I L L E T 2 0 0 9
Vidéo : à Paris,
l’émotion submerge
les fans
Les fans français bouleversés
DANS LE MONDE
« Pour moi,
c’est Dieu »
RAFAEL, 34 ans,
fan rouennais
Rouen (Seine-Maritime)
DE NOTRE CORRESPONDANT
N GRAND POSTER avec
U le portrait du chanteur
trône en bonne place avec ces
quelques mots : « Hommage au
king Michael Jackson ». A ses
pieds, sur les quais de Seine de
Rouen, au chevet de la majes-
tueuse cathédrale, les fans sont
là. Est-ce la concurrence de la
retransmission de la cérémonie
en direct de Los Angeles à la té-
lévision, ou bien les résultats du
bac ? A 21 heures, ils sont deux
cents environ, entourant un po-
dium sur lequel les danseurs
s’en donnent à cœur joie. Tel
Kanji, qui lance : « On danse
pour lui ce soir, il est à la base
d’un style révolutionnaire, il a su
faire vivre ses clips d’une façon
incroyable,il nous fait voyager. Il
est inimitable. » Rafael, 34 ans,
est tout aussi enthousiaste :
« Michael Jackson, c’est Dieu
pour moi. Depuis mes 8 ans, je
danse sur ses chansons. Je
continue et cela n’est pas près
de s’arrêter. Avant lui, il n’y avait
personne, après lui il n’y aura
personne. »
Annie, 49 ans, semble émue :
« C’était ma jeunesse, il nous a
fait rêver. Il avait une drôle de
vie, mais c’est quand même ini-
maginable qu’il soit parti… »
Pas complètement : jusqu’à
23 h 30, les titres de Michael
Jackson ont résonné…
Jacques Hardouin
« Je ne pouvais pas vivre ça seul chez moi »
SOFIAN, 22 ans, est Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis)
LS SE SOUVIENDRONT tou-
jours de cette triste soirée du
I7 juillet 2009. Plus de deux
cents fans de Michael Jackson, en
majorité des jeunes, se sont retrou-
vés hier vers 19 heures, au Dog Star,
un bar de la rue La Boétie, à Paris
(VIIIe
), pour assister en direct aux ob-
sèques télévisées de leur idole. « Je
ne voulais pas vivre ce moment his-
torique tout seul chez moi, confiait
Sofian, 22 ans, venu de Rosny-sous-
Bois (Seine-Saint-Denis). Je suis un
peu dégoûté qu’il n’y ait pas eu un
bel hommage à Paris pour celui que
je considère comme un dieu de la
musique. »
Quand débuta la cérémonie du
Staples Center, retransmise sur les
grands écrans de l’établissement, un
grand silence se fit. L’émotion de ces
fans, qui pour la plupart reconnais-
saient qu’ils n’avaient jamais eu l’oc-
casion de voir Michael Jackson sur
scène, monta d’un cran lorsque Ma-
riah Carey attaqua les premières me-
sures de « I’ll Be There ». Applaudis-
sements nourris pour la chanteuse.
Mais aussi des larmes, pour ces
filles et garçons qui tentaient de ca-
cher leurs yeux sous des lunettes
sombres. « J’avais mes places pour
aller voir Michael à Londres, le
16 juillet, regrettait David. Et là, j’as-
siste à ses funérailles. J’ai tout tenté
pour lui rendre un hommage ce soir
au Palace. Ophélie Winter et d’autres
devaient y participer. Hélas, absolu-
ment personne ne nous a aidés. »
Alain Grasset
AU BAR LE DOGSTAR, PARIS (VIIIe
), HIER. Des fans français se sont réunis pour suivre l’hommage à Michael Jackson retransmis à la télé.
(LP/OLIVIER LEJEUNE.)
Comme de nombreux autres admirateurs à travers le monde, les Américains ont suivi la cérémonie
à la télévision. Ces jeunes femmes l’ont fait devant Neverland, la résidence de Michael Jackson.
(AP/MICHAEL A MARIANT.)
(AFP/MIKECLARKE).
(AP/LEFTERISPITARAKIS.)
(AP/PERVEZMASIH.)
HONGKONG (CHINE).
LONDRES (ROYAUME-UNI). HYDERABAD (INDE).
LOS OLIVOS (ETATS-UNIS).