3. Effectif : 71
CONTACT 02 99 94 50 50
peggy.aunave@eu.agc.com
www.agc-aiv.fr
Fougères (35)
AIV
Le chef d’entreprise
Pierre Schneider
(AIV)
Pour maintenir son activité et pérenni-ser
ses emplois à Fougères, l’entreprise
AIV, filiale du groupe japonais AGC,
spécialisée dans la fabrication de verre,
souhaitait trouver des pistes de diversi-fication
et de croissance.
La CCI Saint-Malo Fougères qui
suivait l’entreprise l’a mis en
relation avec Marion Le Joly,
de Créativ, pour élaborer
des pistes de dévelop-pement.
« Deux pro-jets
ont été retenus,
explique la conseillère.
Pour le premier, il s’agit de
la conception de portes inno-vantes
pour les meubles frigo-rifiques
de vente dans les grandes
75
Le pourcentage des meubles froids
positifs qui doivent être fermés d’ici
2020. Soit 700 km de linéaires.
surfaces alimentaires. L’enjeu est de
taille puisque l’installation de ces portes
diminue de 20 % la consommation éner-gétique
annuelle des magasins. Cette
solution, qui a bénéficié d’une aide de
l’Ademe, devrait sortir début 2015. Le
deuxième projet consiste en la concep-tion,
la fabrication et la vente d’une
gamme de produits de décoration 100 %
verre. L’entreprise a démarré la phase de
commercialisation. »
La conseillère
Marion Le Joly
(Créativ)
Deux projets pour lesquels Marion
Le Joly a mené une réflexion stratégique
avec le dirigeant, tout en le mettant
en relation avec différentes compé-tences
du réseau (pôle Cristal, Arist…)
pour sécuriser leur développement.
« Cela a vraiment été un apport consi-dérable,
reconnaît Pierre Schneider, le
chef d’entreprise. Sans cela, je n’y aurais
jamais pensé. Marion nous a mis sur les
marchés en développement et à venir.
Ces deux projets vont entraîner la créa-tion
de huit à dix postes courant 2015.
Le virage que nous avons pris est vrai-ment
déterminant. »
D’où l’importance du
marché ciblé par
l’entreprise
AIV.
le coup de pouce
Aide financière de l’Ademe,
accordée dans le cadre du Pacte Électrique
Breton pour l’étude et l’acquisition
d’équipements concernant la conception,
le développement et l’industrialisation
de systèmes de fermeture innovants de
meubles frigorifiques de vente.
“Travailler en réseau, c’est donner
les meilleures chances de réussite
à un projet.”
Marion Le Joly
04 05
4. Effectif : 45
CONTACT 02 98 15 54 65
armen-industrie@orange.fr
www.armen-industrie.fr
GUICLAN (29)
Armen
Industrie
Le chef d’entreprise
Pascal Beyou
(ARMEN INDUSTRIE)
Ce sont deux innovations majeures que
l’entreprise Armen Industrie, basée à
Guiclan et spécialisée dans la menuise-rie
industrielle, a mises sur pied.
Dans le cadre de la réglementation
thermique 2020, à laquelle la société
se prépare, la PME a élaboré une
peinture à faible émissivité qui
limite la dilatation et amé-liore
les performances
thermiques des me-nuiseries.
Parallè-lement
à cette pre-mière
innovation, elle
a développé un procédé
de fabrication permettant
10 %
Le PVC couleurs ne représente, aujourd’hui,
de supprimer les opérations de
que 8 à 10 % des menuiseries PVC.
C’est donc un marché important
masquage grâce à un robot capable
qui s’offre à l’entreprise
de peindre les menuiseries. « Les deux
innovations sont liées mais bien dis-tinctes,
explique Emmanuel Remeur, de
la CCI de Morlaix, qui suit l’entreprise de-puis
2009. Elles ont fait l’objet d’impor-tants
financements BPI Région. Le nou-veau
procédé robotisé va entraîner une
profonde évolution au sein de l’entre-prise,
notamment en termes de compé-tences
et d’amélioration des conditions
de travail. »
Le conseiller
Emmanuel Remeur
(CI Morlaix)
Deux projets pour lesquels le
conseiller a monté et défendu les dos-siers
de financement et accompagné
le dirigeant dans différentes missions
(construction de nouveaux bâtiments,
analyse et explications techniques des
projets…). « D ès cet automne, tous nos
laquages seront réalisés avec nos nou-velles
peintures, confie Pascal Beyou.
Mais lancer de tels projets nécessite une
bonne trésorerie parce que les coûts
de développement sont importants. En
cela, l’expertise apportée par M. Re-meur
en termes de possibilités de finan-cements
a été très utile. »
Armen Industrie.
les coups de pouce
Financements BPI Région et aides
pour l’amélioration des conditions
de travail (Conseil Général du Finistère).
“Travailler en réseau, c’est instaurer
puis profiter d’une relation de confiance”
Emmanuel Remeur
06 07
5. Effectif : 10
CONTACT 02 96 58 00 58
cetjdurrmann@orange.fr
www.durrmann.com
PLéRIN (22)
C. et J.
Durrmann
Le chef d’entreprise
Jean Durrmann
(C. et J. Durrmann)
Podo-orthésistes installés à Saint-
Brieuc, spécialistes de l’appareillage du
pied pour les personnes handicapées,
Catherine et Jean Durrmann ont fait de
l’innovation leur métier.
Leur dernier projet, un compensa-teur
palliant les défaillances des
muscles élévateur du pied, est
le fruit d’un travail en ré-seau.
C’est en consultant
le Carnet de l’Innova-teur
que le Costar-moricain
a décidé de
contacter BDI, qui l’a
ensuite dirigé vers l’orga-nisme
ID2Santé (ex-CRIT San-té
Bretagne). Ses deux conseil-lères,
Jocelyne Golven et Céline
31
Comme le nombre de « bons innovations »
délivrés, sur l’année 2013-2014, à 23 PME
bretonnes. 10 PME bretonnes ont,
par ailleurs, servi d’expertes à
des entreprises allemandes,
Quéron, ont alors mutualisé leurs com-pétences
pour l’assister dans son projet.
« M. Durrmann recherchait une compé-tence
technique particulière, explique
Jocelyne Golven. C’est pourquoi nous
avons mobilisé, outre le réseau régional
et national, les partenaires du projet
européen IN2LifeSciences, dont l’objec-tif
est justement de fournir des solu-tions
aux PME au-delà des frontières
nationales. » Céline Quéron, chargée de
projets européens, ajoute : « Nous avons
travaillé avec un centre technique belge.
Le projet a ainsi fait l’objet d’un
« bon innovation européen » qui a
permis de financer la prestation et de
réaliser un prototype. L’objectif de ce
dispositif est de lever des barrières à
l’innovation en facilitant l’accès à des
experts d’autres pays européens. » Le
prototype en est maintenant à une se-conde
version et la sortie de la pré-série
est prévue à l’automne 2014. « Très pro-fessionnelles,
les conseillères ont bien
pris en charge les problèmes, reconnaît
le porteur de projet. Cette collaboration
a vraiment été un accélérateur. »
belges, danoises et
néerlandaises.
Les conseillères
Jocelyne Golven et Céline Quéron
(ID2Santé)
les coups de pouce
Bon innovation IN2lifeSciences
PRDI pour le financement d’un état de l’art
Prédiagnostic INPI
“Travailler en réseau, c’est profiter
de compétences extérieures
qu’on ne maîtrise pas soi-même.”
Jean Durrmann
08 09
6. Effectif : 2
CONTACT 02 96 76 58 59
yannick@cimacelevage.fr
www.cimcaelevage.fr
Ploufragan (22)
Cimac
élevage
Le chef d’entreprise
Yannick Hervé
(Cimac Élevage)
Une nouvelle réglementation française
prévoit l’exclusion de la chaîne alimen-taire
les animaux jugés non transpor-tables.
Les éleveurs doivent désormais les eu-thanasier
sur le site de l’élevage en
respectant les normes de bien-être
animal qui imposent une anes-thésie
préalable. Partant
de ce constat, et afin de
palier l’absence d’outil
adapté, l’entreprise
Cimac Élevage a ima-giné,
conçu et validé
une solution appelée Eu-thazen,
en partenariat avec
l’ANSES Ploufragan. Afin de me-ner
à bien son projet, Yannick Hervé,
30 %
de la production porcine en Bretagne
le chef d’entreprise, a pu compter sur
l’appui de Jean-Erik Blochet, du Zoopôle
de Ploufragan. « Cette nouvelle tech-nologie
douce a été plébiscitée lors du
dernier Salon international de Rennes
(Space) et a reçu la plus haute distinc-tion
du concours InnoveSpace, raconte
le conseiller. C’est vraiment l’histoire
d’une TPE qui s’est associée à un labora-toire,
via un programme collaboratif de
recherches, et qui a tout de suite obte-nu
des résultats. » un programme finan-cé,
en partie, par le Conseil Régional, qui
a pris en charge 80 % des coûts du labo-ratoire
et 50 % des coûts de l’entreprise.
Le conseiller
Jean-Erik Blochet
(Zoopôle Ploufragan)
« Le soutien que nous a offert
M. Blochet a été déterminant, recon-naît
Yannick Hervé. Il nous a apporté
sa connaissance des dossiers et nous a
orientés vers les bons interlocuteurs.
Quant à l’aide du conseil régional, sans
elle, nous n’aurions jamais pu réaliser
ce projet. » L’entreprise, qui commercia-lise
son produit en France depuis sep-tembre
2013, réfléchit déjà à une straté-gie
à l’international.
30 % des 4 000 salariés
sont des femmes.
le coup de pouce
Du Conseil Régional de Bretagne :
aide aux projets
collaboratifs de recherche
“Innover, c’est un état d’esprit,
c’est quelque chose qui ne se
décrète pas.”
Yannic k Herv é
10 11
8. LANNION (22)
Christophe Rochcongar
Effectif : 20
CONTACT 02 96 48 40 00
contact@emeraude-id.fr
www.emeraude-id.fr
Emeraude ID
Le chef d’entreprise
(EMERAUDE ID)
Eviter le brassage manuel, quasi quo-tidien,
des déchets et réduire jusqu’à
80 % leur volume, voilà ce que propose
le composteur développé par Emeraude
ID, en partenariat avec l’institut de
recherche Istrea.
Entrés en contact par l’intermé-diaire
de l’Association de déve-loppement
de l’économie
sociale et solidaire du
Trégor-Goëlo, Erwan
Bescond, de la tech-nopole
Anticipa et
Christophe Rochcongar
ont travaillé de concert
au développement de cette
100
Le nombre de repas par an et par personne
innovation. « La PRDI a permis
de réaliser un prototype avec l’en-treprise
Concept Automatisme Ouest
que représente la restauration
collective en France. D’où
l’importance du marché
de Plouagat, qui est intervenue en tant
que prestataire, explique Erwan Bes-cond.
Parallèlement, notre accompa-gnement
a consisté en l’identification
des différentes étapes du projet, du
potentiel clients et des études tech-nologiques
à mener. » « N otre concept
est destiné à tous les organismes pro-posant
de la restauration collective,
étaye Christophe Rochcongar. Le but
est vraiment de limiter les volumes
de déchets à récolter et de valori-ser
le triage et la qualité des repas. »
Le conseiller
Erwan Bescond
(Technopole Anticipa)
Le prototype étant maintenant réa-lisé,
les tests ont démarré et devraient
précéder la mise sur le marché du pro-duit,
dont le rayonnement ira, peut-être,
au-delà des frontières françaises.
visé par l’innovation
de Christophe
Rochcongar.
les coups de pouce
PRDI, réalisation d’un prototype
Prédiagnostic INPI
“ Innover, c’est apprendre. Apprendre des
choses nouvelles, des procédés nouveaux.
Travailler en réseau, c’est mobiliser
l’intelligence collective pour la réussite
d’un projet.”
Erwan Bescond
14 15
9. Effectif : 20
CONTACT 02 99 06 12 60
info@euromark.fr
www.euromark.fr
BéDéE (35)
EMK
Le chef d’entreprise
Olivier Le Hir
(EMK)
Spécialisée dans le machinisme agri-cole,
l’entreprise EMK fabrique, notam-ment,
une gamme de mélangeuses des-tinées
à l’alimentation des bovins.
Un secteur extrêmement concurren-tiel
dans lequel Olivier Le Hir, le chef
d’entreprise, a dû innover. « On
s’est aperçu, à un moment, que
notre gamme manquait de
standardisation, ce qui
pénalisait notre prix
de revient. C’est
pourquoi nous avons
décidé de reconcevoir
et réviser notre process
de production pour optimiser
notre fabrication. » C’est à ce mo-ment
qu’est intervenue Dominique
Capris, de la CCI Rennes. « Nous avons
monté un dossier PRDI pour financer
des études préalables et voir comment
améliorer la productivité et l’outillage
de fabrication, » explique la conseillère.
Un travail mené de concert avec l’insti-tut
Maupertuis, dont la mission est d’as-sister
les entreprises qui se lancent dans
des projets technologiques.
La conseillère
Dominique Capris
(CI Rennes)
« Sans la PRDI et l’assistance des
acteurs de la région, nous n’aurions
pas pu travailler comme nous le faisons
aujourd’hui, reconnaît Olivier Le Hir. Ce
projet nous a permis de gagner en prix
de revient et en temps de fabrication. Et
notre nouvelle gamme est commerciali-sée
depuis un an et demi. »
450
machines par an
le coup de pouce
PRDI pour l’étude
à l’amélioration de produit
“Innover, c’est rester compétitif.”
Olivier Le Hir
16 17
10. Effectif : x
CONTACT 02 99 12 79 09
contact@excense.fr
www.excense.fr
CESSON-SéVIGNé (35)
Excense
Le chef d’entreprise
Denis Tellier
(Excense)
Jeune entreprise Innovante, Excense
conçoit et développe des solutions
d’aide à la vente en face à face sur
grandes tablettes tactiles.
Les domaines visés sont la vente de
biens immobiliers, de produits finan-ciers
ou industriels. « N os solu-tions
favorisent le dialogue en
mode 360 entre les parties
prenantes d’un projet en
permettant la mani-pulation
et l’anno-tation
des contenus
produits », explique
Denis Tellier, co-fondateur
de la société. Excense propose
son logiciel en licence avec un ac-compagnant
à la mise en place dans
l’entreprise. Afin de protéger sa solu-tion,
les porteurs de projet se sont tour-nés
vers l’INPI. « Le but est de protéger
4
Le nombre d’entreprises
de manière adéquate cette technologie,
indique Isabelle Fages, leur conseillère,
qui a commencé par réaliser un prédia-gnostic
Propriété Industrielle de l’en-treprise.
Ma mission est d’informer les
fondateurs sur les différents outils de
protection qui existent et de les assister
notamment dans leur stratégie de pro-tection
des logiciels. »
La conseillère
Isabelle Fages
(INPI)
Lancée en septembre, l’entreprise
compte déjà parmi ses clients plusieurs
entreprises du CAC40 dans l’immobilier
et la finance et peut donc envisager la
suite avec optimisme.
du CAC 40
clientes d’Excense.
le coup de pouce
Prédiagnostic
Propriété Industrielle
“Travailler en réseau, c’est permettre
à de petites structures de travailler
avec des grands et de gagner en
crédibilité.”
Deni s Te llier
18 19
11. Effectif : 53
CONTACT 02 99 49 58 58
contact@geldelis.fr
www.geldelis.fr
TORCé (35)
Geldelis
La chef d’entreprise
Annie Saulnier
(Geldelis)
L’entreprise Geldelis, basée aux portes
de la Bretagne, près de Vitré, est une
PME spécialisée dans la fabrication de
produits élaborés frais et surgelés (piz-zas,
quiches, tartelettes...).
Depuis 2011, cette société dynamique
s’est lancée dans une stratégie
importante de développement
afin, notamment, de conti-nuer
à concurrencer de
grandes entreprises du
secteur. C’est dans
ce cadre qu’Annie
Saulnier, la dirigeante,
s’est tournée vers Flo-rence
Mayet, de la CCI Rennes.
« Nous nous sommes rencontrés
2
La stratégie de développement de
Geldelis, dans laquelle s’inscrit le
dispositif « Side », permet déjà
fin 2013, relate la conseillère. Le but,
à l’entreprise de profiter
pour l’entreprise, était de structurer
davantage son équipe dirigeante pour
porter les projets d’innovation et de
développement tout en renforçant son
savoir-faire artisanal de qualité. Elle a
ainsi pu profiter du dispositif « Side »,
programme d’accompagnement des
entreprises dans leur démarche d’inno-vation
piloté par BDI et bénéficiant d’un
financement Région-état-Europe (fonds
FEDER). »
La conseillère
Florence Mayet
(CI Rennes)
Pour Geldelis, l’innovation a
d’abord été organisationnelle et mé-thodologique.
« L’accompagnement
a permis d’apporter de la clarté et de
la performance dans notre démarche
d’innovation, tout en mettant en place
des équipes capables de travailler en
concertation, explique Annie Saulnier.
Il y a eu un vrai travail mené de concert
par Florence Mayet (CCI Rennes), Marion
Le Joly (Créativ) et Claire Sourget (BDI)
pour décrypter nos besoins et identifier
des consultants pertinents pour accom-pagner
l’entreprise. » Cette nouvelle
organisation d’entreprise sera sur pied
avant la fin de l’année.
d’une croissance à
deux chiffres.
le coup de pouce
Programme SIDE
“Innover c’est être dans une démarche
d’amélioration continue toujours orientée
client, pour être en phase avec son
marché.”
Annie Saulnier
20 21
12. Christophe Goasguen
Effectif : 4
CONTACT 02 98 34 01 08
christophe.goasguen@imex-cgi.fr
www.imex-cgi.fr
Brest (29)
IMEX TRADE
Le chef d’entreprise
(IMEX TRADE)
À l’heure du développement durable et
des énergies renouvelables, l’onduleur
conçu par Christophe Goasguen est un
produit très innovant.
Sabine Klein, du technopôle Brest Iroise,
qui accompagne le chef d’entreprise
depuis plusieurs mois, explique :
« destinée à la production
d’énergie renouvelable en
autoconsommation,
cette petite boîte
permet de libérer
un flux d’énergie
constant. Et d’optimiser
ainsi sa production. »
À l’appui d’une PRDI, vers la-quelle
s’est orientée Sabine Klein,
80
Le pourcentage du chiffre d’affaires
que devrait représenter l’export dans
l’innovation de Christophe Goasguen
a pu être protégée au titre de la proprié-té
intellectuelle. « Sans la PRDI, j’aurais
sans doute réalisé ce projet mais pas
avant un ou deux ans, explique le chef
d’entreprise. Cela a été un vrai coup de
pouce qui a accéléré l’envie d’aller au
bout. » L’accompagnement a consisté,
ensuite, à assister l’innovateur dans
le développement de l’entreprise et de
son produit.
La conseillère
Sabine Klein
(Technopôle Brest Iroise)
« Notamment en vue d’une levée de
fonds auprès d’investisseurs pour aug-menter
les fonds propres, poursuit la
conseillère. Le produit a un tel potentiel
que l’entreprise sera amenée à se déve-lopper
rapidement. » « Nous sommes en
phase de commercialisation, poursuit
Christophe Goasguen. On vise les distri-buteurs
et les grossistes. On vise aussi
l’international. »
la commercialisation
de l’onduleur.
le coup de pouce
PRDI , Financement
d’un 1er dépôt de brevet
“Innover, c’est savoir se remettre
en question et oser le décloisonnement
des murs.”
Sabine Klein
22 23
13. Effectif : 1
CONTACT 06 70 00 46 48
pascal.rueff@orange.fr
Plouëc du Trieux (22)
L’Agence
du Verbe
Le chef d’entreprise
Pascal Rueff
(Agence du Verbe)
Pascal Rueff, ancien ingénieur du son
et Laurent Feichter, expert en électro-nique,
forment un duo extrêmement
complémentaire.
à la recherche d’une solution leur per-mettant
de diffuser des créations
sonores en audio 3D, notamment
dans le cadre d’un spectacle, les
deux experts ont vu leur pro-jet
se concrétiser grâce à
l’aide d’Estelle Kera-val,
de la technopole
Anticipa.
Car une fois la connexion
établie, tout est allé très vite.
« Nos échanges ont amené Pas-cal
à réfléchir un peu plus à la ma-nière
d’industrialiser son savoir-faire
6
entre la signature de la PRDI
et ses recherches en matière de son 3D,
poursuit Estelle. À partir de là, l’orienta-tion
vers la PRDI s’est imposée. Elle a vé-ritablement
servi de déclencheur pour
professionnaliser le projet et aller plus
loin dans l’innovation. »
Une collaboration qui a débouché sur
la création et le développement d’un
« démonstrateur », permettant ainsi de
franchir une marche en termes de qua-lité
de distribution.
La conseillère
Estelle Keraval
(Technopole Anticipa)
« Aujourd’hui, nous n’avons plus
de limites pour transmettre à un grand
nombre d’auditeurs un signal en pleine
qualité. Il suffira d’additionner les dé-monstrateurs,
se réjouit Pascal Rueff. Or,
sans la PRDI, nous aurions difficilement
pu financer l’intégralité de ce projet. On
a vraiment bénéficié d’un accompagne-ment
sérieux et efficace. »
D’autres projets devraient d’ailleurs
suivre, Laurent Feichter souhaitant dé-velopper
des produits dans le monde de
l’audio.
Le nombre de mois
et la réception
du démonstrateur.
le coup de pouce
PRDI, Développement
d’un réseau d’amplificateurs
“Travailler en réseau, c’est développer
de nouvelles idées grâce à la synergie
des compétences.”
Estelle Kerava l
24 25
14. Effectif : 50
CONTACT 02 98 96 46 36
lcs.logistic@wanadoo.fr
www.lcs-logistique.com
Mellac (29)
LCS
Le chef d’entreprise
Philippe Trousset
(LCS)
Spécialisée dans le conditionnement à
façon, la société LCS souhaitait conce-voir
une machine capable de répondre
à la variété des demandes de ses clients
et de suppléer les salariés dans les
tâches particulièrement pénibles.
Pour mener à bien ce projet, Phi-lippe
Trousset, le chef d’entre-prise,
s’est tourné vers Breiz-pack,
avec qui il avait
déjà collaboré. « Le
but était d’obtenir
une machine qui,
par exemple, gérerait
l’orientation des boîtes de
conserve ou des verrines pour
constituer des lots promotion-nels
sous film rétractable neutre
5 à 15
En pourcentage, la baisse des tarifs
ou imprimé et les superposer si néces-saire,
explique Thierry Varlet. Or, ce type
d’équipement n’existait pas. » La PRDI a
permis la conception et la réalisation
d’une machine qui est maintenant opé-rationnelle.
« Elle est d’ailleurs très bien
acceptée par les salariés car elle réduit
la pénibilité, poursuit le conseiller, qui
connaissait parfaitement le contexte
dans lequel évolue l’entreprise et ac-compagne
régulièrement son dirigeant.
Le conseiller
Thierry Varlet
(Breizpack)
Un nouvel équipement qui pour-rait,
en outre, amener l’entreprise à em-baucher
dans les années à venir. « Même
si nous sommes encore dans une phase
d’optimisation, la machine fonctionne
très bien et répond à nos attentes,
indique Philippe Trousset. La PRDI, et
plus généralement l’accompagnement
de M. Varlet, ont été importants. D’ail-leurs,
si ce réseau existe depuis autant
de temps, c’est bien qu’il est légitime et
performant. Pour les entreprises comme
la nôtre, qui souffrent toujours de ne pas
être suffisamment connues, c’est une
vraie valeur ajoutée. »
que devrait entraîné
le nouvel équipement
de l’entreprise LCS.
le coup de pouce
PRDI pour le financement
de la conception et de la réalisation
d’une machine
“Innover c’est devancer
les attentes de ses clients.”
Pilippe Tro usset
26 27
15. Les chefs d’entreprises
Gaëlla Hangouët
et Aurélien Soyer
(Mac Immobilier)
Effectif : 8
CONTACT 02 99 45 42 22
www.mac-mobilier.fr
TINTéNIAC (35)
Mac
Immobilier
L’entreprise Mac Mobilier est spécia-lisée
dans la fabrication et la création
de chaises, de jardinières ou encore de
claustrats à structure métallique.
Dirigée par Gaëlla Hangouët et son
frère Aurélien Soyer, l’entreprise
est en recherche permanente
d’innovations. Seule société,
pour des raisons de brevet
technique, à souder les
pieds de chaises alu-minium
au lieu de
mettre des boulons
comme le font leurs
concurrents, les deux chefs
d’entreprise souhaitaient
automatiser cette tâche parti-culièrement
complexe et réalisée,
80 %
La PRDI a permis à Gaëlla Hangouët
et Aurélien Soyer de financer 80 %
jusqu’alors, manuellement. « L es ser-vice
créations de la CCI les ont orientés
du montant de la facture
vers moi, explique Morgane Pennec. Le
fait de confier une telle soudure à une
machine était véritablement innovant.
La PRDI a servi de levier financier pour
que l’entreprise aille au bout de son pro-jet.
L’étude a été réalisée par la société
Fronius, qui est intervenue comme pres-tataire.
Après quelques semaines de
recherche, les essais sont concluants. »
« S ans la PRDI, nous aurions vraiment
été pénalisés financièrement, précise
Gaëlla Hangouët.
La conseillère
Morgane Pennec
(CI Saint-Malo-Fougères)
Or, cette innovation va nous per-mettre
d’améliorer les conditions de
travail de nos salariés et de rester, tech-niquement,
à la pointe. Pour une entre-prise
comme la nôtre, c’est quelque
chose de crucial si l’on veut continuer
à lutter face à nos concurrents. » Outre
le montage du dossier PRDI, Morgane
Pennec a, notamment, accompagné les
chefs d’entreprise dans la recherche
de centres techniques pour le dévelop-pement
de nouveaux produits. « C’est
tout l’intérêt d’être sur le terrain et de
connaître les entreprises », confie la
conseillère.
du prestataire.
le coup de pouce
PRDI, pour le financement
d’une étude de faisabilité
“Innover, c’est l’opportunité
d’avoir une longueur d’avance
sur les concurrents.”
Gaëlla Hango uët
28 29
16. Jean-Philippe Le Goff
Effectif : 12
CONTACT 02 97 60 00 10
jp@legoffsarl.fr
www.maxicargo.com
Plumelin (56)
MAXICARGO
Le chef d’entreprise
(MAXICARGO)
La collaboration entre Jean-Philippe Le
Goff, créateur de l’entreprise Maxicargo
et Éric Perchais, de Bpifrance, a porté
ses fruits.
La société compte, aujourd’hui, une
dizaine de personnes et dispose d’im-portantes
perspectives de déve-loppement.
Né d’un concept
innovant de remorque pro-fessionnelle
plus facile à
manoeuvrer et mieux
sécurisée, per-mettant
un gain de
temps et des économies
substantielles, Maxicargo
a bénéficié d’une PRDI en 2008
puis d’une aide à l’innovation et
2017
L’objectif de Maxicargo : l’Europe
avec un marché potentiel de 100 000
d’un prêt d’amorçage. « La PRDI a
véhicules carrossés neufs/an,
ce qui peut représenter,
pour eux, un volume
d’abord permis de déposer le brevet
rapidement, explique Éric Perchais.
Avec des gains en matière de consom-mation,
de main-d’oeuvre ou encore de
sécurité, ce produit innovant répond à
des enjeux de société. C’est pourquoi
le potentiel est aussi important. » « Ces
aides ont été décisives pour notre entre-prise,
confirme Jean-Philippe Le Goff.
Elles ont contribué à financer nos tra-vaux
de développement et ont représen-té
un ballon d’oxygène pour poursuivre
les innovations et le développement de
nouveaux produits. »
Le conseiller
Éric Perchais
(Bpifrance)
La société est, d’ailleurs, en passe
de décrocher de gros marchés et pré-pare
son ouverture sur l’Europe. « Notre
force, au-delà du fait que nos véhicules
sont difficilement imitables, réside dans
la multiplicité des activités auxquelles
nous nous adressons, qui vont du BTP
au transport, en passant par la blan-chisserie,
le dépannage automobile, les
entreprises d’isolation, les couvreurs,
etc., poursuit le chef d’entreprise. On
s’adapte en permanence aux besoins
des clients et aujourd’hui, nous ven-dons
des produits clé en main. »
potentiel de 5 000
véhicules/
an.
les coups de pouce
PRDI 2008
dépôt d’un 1er brevet
BPI 2009
avance remboursable
BPI 2013
prêt à taux 0 innovation
BPI 2013
prêt d’amorçage
“Travailler en réseau,
c’est un signe d’ouverture d’esprit
qui est gage de réussite.”
Éric Perchai s
30 31
17. Effectif : 2
CONTACT 06 09 55 69 71
manes.gael@minimalist-editions.fr
www.minimalist-editions.fr
Brest (29)
Minimalist
Le chef d’entreprise
Gaël Manès
(minimalist)
Il n’y a pas d’âge pour innover. Gaël
Manès n’a que 24 ans lorsqu’il décide de
présenter son projet à la CCI de Brest.
Il fait la connaissance de Julie Martet
et Dominique Chamoux, ses deux
futurs conseillers. « L’idée de conce-voir
du mobilier multifonctions
permettant, notamment, un
gain de place dans les petits
logements, lui trottait
dans la tête, explique
Dominique. Il sa-vait
ce qu’il voulait,
c’était très clair pour
lui. » Créateur, au départ,
d’une entreprise individuelle
(qui deviendra, en juin 2013, une
SARL), le designer profite de la PRDI
24
Soit l’âge de Gaël Manès
lorsqu’il est venu présenter
pour lancer sa marque « Minimalist
Editions » et déposer un brevet en fai-sant
appel à un cabinet de conseils en
propriété industrielle.
« De la validation et la protection
du projet au développement commer-cial
en France et à l’international des
produits, en passant par la recherche de
locaux, la participation à des salons ou
différentes mises en relation, notre col-laboration
avec Gaël a duré plus de deux
ans », enchaîne Julie Martet. Un accom-pagnement
fructueux puisque le jeune
chef d’entreprise a commencé à vendre
sa première collection. « Mes produits
sont made in Bretagne, précise Gaël Ma-nès.
Je fais travailler des artisans et des
industriels locaux. Ma prochaine collec-tion
s’inspirera d’ailleurs de la région. »
son projet à la CCI,
voilà deux ans.
le coup de pouce
PRDI, Recherche d’antériorités
et dépôt d’un premier brevet français
Les conseillers
Julie Martet
et Dominique Chamoux
(CI Brest)
“Travailler en réseau, c’est la possibilité
d’avoir des informations clés
et d’aller à l’essentiel.”
Gaël MANES
32 33
18. Effectif : 6
CONTACT 06 42 73 47 10
contact@myalis.fr
www.myalis.fr
Trégueux (22)
Myalis
Le chef d’entreprise
Alain Guéguen
(Myalis)
Myalis est spécialisée dans la vente en
ligne de produits cosmétiques haut de
gamme à prix compétitifs.
L’entreprise créée début 2013 a profité
de l’appui de Nicolas Perrot, de la CCI
22, pour lancer son projet. « La vente
directe de tels produits aux parti-culiers
n’existait pas, explique
le conseiller. Alain Guéguen,
le chef d’entreprise, m’a
contacté pour me faire
part de sa volonté
de pénétrer ce mar-ché
et de recruter, à
cette fin, des salariés en
CDI au lieu de faire appel à
des vendeurs indépendants. Il y
40
D’ici un an, le projet de la société
Myalis pourrait donner lieu à une
avait bien une innovation à double
quarantaine d’embauches.
titre, la première étant liée au circuit de
distribution et l’autre au modèle écono-mique.
»
Parallèlement à l’accompagnement de
la société et à différentes mises en rela-tion
vers d’autres entreprises, Nicolas
Perrot a travaillé sur le montage d’un
dossier PRDI. Celle-ci a permis de finan-cer
une étude, via la société Loesys, sur
la faisabilité technico-économique du
projet et de valider le modèle écono-mique.
Le conseiller
Nicolas Perrot
(CI 22)
« J’ai pu compter sur un dirigeant
organisé et très à l’écoute, poursuit le
conseiller. Un climat de confiance s’est
installé et aujourd’hui, le projet est
lancé. » « N otre nouvelle plate-forme
sera mise en place fin 2014, voire début
2015, ajoute Alain Guéguen. Nos colla-borateurs
disposeront d’une tablette
pour expliquer nos produits et passer
les commandes. Aujourd’hui, créer une
entreprise sans s’appuyer sur les tech-nologies
du web est impossible. »
le coup de pouce
PRDI, Étude de faisabilité
technico-économique
“Innover, c’est une obligation
mais c’est aussi un état d’esprit
et une remise en cause permanente.”
Alain Guéguen
34 35
19. Effectif : 1
CONTACT 02 30 99 50 25
contact@nautic-innovation.com
www.nautic-innovation.fr
LOCTUDY (29)
Nautic
Innovation
Le chef d’entreprise
Gérard Le Buzit
(Nautic Innovation)
Spécialisée dans les techniques de pro-tection
et de traitement des structures
immergées, la société Nautic Innova-tion
a mis sur pied un produit novateur
appelé « pare-fouling » (2 brevets).
Ce dispositif de confinement, qui
prend la forme d’une « enveloppe »
pour bateau, permet d’empê-cher
les organismes aqua-tiques
de se fixer sur la
coque des navires ou
sur d’autres objets
immergés station-naires
(pendant l’hiver-nage
pour les bateaux).
« L ’intérêt de ce produit est
qu’il peut être aussi une solution
intermédiaire dans le cadre de la
20 000
Chaque année, ce sont
20 000 tonnes de peintures
anti-fouling qui sont utilisées
directive biocides qui vise à limiter les
intrants chimiques dans le milieu marin,
explique Rachel Portal-Sellin, de la tech-nopole
Quimper-Cornouaille. Le pare-fouling
permet, en effet, d’éviter que les
peintures anti-fouling ne soient directe-ment
au contact de l’eau. » Et d’augmen-ter
ainsi leur durée de vie.
Initié par Gérard Le Buzit, le chef d’en-treprise,
qui s’était rendu à la techno-pole
pour présenter son produit, le pro-jet
a donné lieu à une PRDI à l’automne
dernier. « Celle-ci a financé une étude de
marché, réalisée par Cédric Rocher,
La conseillère
Rachel Portal-Sellin
(Technopole Quimper-Cornouaille)
qui a permis, notamment, de
conforter la démarche d’innovation
engagée par l’entreprise et d’approfon-dir
la stratégie de développement »,
poursuit la conseillère. Déjà présent sur
le marché de l’offshore, la société sou-haiterait,
maintenant, pénétrer celui du
nautisme. « Il s’agit, désormais, de trou-ver
une structure partenaire, une petite
entreprise par exemple, pour consoli-der
ce savoir-faire et prendre en charge
l’aspect business et commercial, indique
Gérard Le Buzit. Car mon ambition est
vraiment de monter un projet d’avenir
grâce à un produit véritablement inno-vant.
La collaboration avec la techno-pole
m’a déjà permis de rencontrer un
certain nombre de personnes et repré-sente
un soutien non négligeable. »
en France.
le coup de pouce
PRDI pour le financement
d’une étude de marché
“Innover c’est mettre sur le marché
un produit qui n’existait pas”
Gérard Le Buzit
36 37
20. Effectif : 2
CONTACT 09 82 35 63 71
brieg@mimigwastell.com
www.mimigwastel.com
Cesson Sévigné (35)
NEVENTI
Le chef d’entreprise
Brieg Olivier
(NEVENTI)
Confectionner des gâteaux de haute pâ-tisserie
capables de se conserver trente
jours, tel est le défi que s’était lancé
Brieg Olivier, créateur de l’entreprise
« Mimi Gwastell ».
Et c’est tout naturellement qu’il s’est
tourné vers Blandine Lagain, de
Breizpack, pour l’épauler dans
son projet. « B rieg et moi
avions déjà travaillé en-semble
par le passé,
explique sa conseil-lère.
La relation
de confiance existait
déjà. » Une confiance réci-proque
et une proximité qui
vont permettre d’avancer très
vite. « B rieg avait une idée précise
5
comme le nombre de jours
entre le dépôt de la demande
de PRDI et la réponse officielle.
de ce qu’il voulait, poursuit Blandine.
Il souhaitait vraiment faire du qualita-tif.
Je l’ai d’abord orienté vers des four-nisseurs
locaux, qui pouvaient l’aider
à développer une certaine originalité,
notamment dans les emballages. Il fal-lait
une adéquation entre le contenu et
le contenant. »
La conseillère
Blandine Lagain
(Breizpack)
Ce n’est qu’ensuite que le finance-ment
s’est imposé. « I l y avait un gros
travail de recherche sur les formula-tions
des gâteaux et l’industrialisation
de certains ingrédients pour maintenir
cette dimension qualitative. Or, la PRDI
répondait parfaitement à ce besoin. Car
c’est en cela que résidait l’innovation.
Elle lui a d’ailleurs donné beaucoup plus
de confiance dans le développement
de son entreprise. » Des propos corro-borés
par Brieg Olivier : « L’apport a été
double. Au-delà du résultat immédiat et
des produits innovants qui en sont nés,
la PRDI et la réactivité de Blandine nous
ont permis d’affiner notre méthode de
développement et de structurer notre
stratégie d’innovation. »
le coup de pouce
PRDI, Recherche
mise au point de produit
“Travailler en réseau, c’est s’appuyer
sur une relation de confiance
et de proximité.”
Blandine LAGAIN
38 39
21. Effectif : 1
CONTACT 06 61 16 99 33
bpat2029@gmail.com
HENVIC (29)
Patrick
BRIANT
Le chef d’entreprise
Patrick Briant
Fabriquer une machine capable d’élimi-ner
les rejets de l’artichaut sans faire
appel à une main d’oeuvre de plus en
plus en rare, l’idée trottait dans la tête
de Patrick Briant depuis de longues an-nées.
Après avoir esquissé des plans et
précisé son projet, le produc-teur
de légumes a décidé,
début 2012, de se tourner
vers Christophe Bazi-net,
du centre Vege-nov.
« Après avoir
aidé Patrick à formaliser
son projet, je l’ai mis en re-lation
avec Jean-Lou Kerboas,
qui travaille dans le machinisme
900
d’artichauts en Bretagne susceptibles
agricole, explique le conseiller.
c’est le nombre de producteurs
Entre eux, le courant est passé tout de
suite. »
Ce n’est qu’à l’issue de cette première
étape que la question du financement
fut abordée. « La PRDI s’imposait dans la
mesure où il s’agissait de développer un
prototype, poursuit Christophe Bazinet.
Il y avait bien une innovation. » Un choix
judicieux puisqu’après douze mois de
travail, le prototype fonctionnait. « La
PRDI nous a vraiment sécurisé, moi
comme le constructeur, confie Patrick
Briant. Ce fut un élément déclencheur. »
Le conseiller
Christophe Bazinet
(Vegenov)
Travaillant de concert sous la hou-lette
de leur conseiller, les deux hommes
ont réussi à mettre sur pied, après plu-sieurs
essais, une machine se fixant der-rière
le tracteur et offrant l’avantage de
limiter le coût de main-d’oeuvre, tout
en réduisant la pénibilité. « Heureu-sement
que Christophe m’a conseillé
de ne pas construire ma machine tout
seul, indique l’exploitant agricole. Car
l’expertise et le savoir-faire de Jean-Lou
ont vraiment été décisifs. » Un accord
sera d’ailleurs établi entre les deux col-laborateurs
de manière à ce que Patrick
Briant puisse profiter, d’une part, des
évolutions futures de la machine, mais
également des éventuelles retombées
économiques.
d’être inétressés par ce
prototype innovant.
le coup de pouce
PRDI , Réalisation
d’un prototype
“Travailler en réseau, c’est mutualiser
les compétences pour limiter la prise
de risques.”
Patric k Brian t
40 41
23. www.tbdesign.fr
LOUDéAC (22)
Annie et Joseph Thoonsen
Effectif : 3
CONTACT 02 96 28 92 85
annie-tbdesign@orange.fr
TB Design
Les chefs d’entreprise
(Tb design)
Créée en 2010, l’entreprise TB Design
est spécialisée dans l’habitat social éco-énergétique
pour le maintien à domi-cile.
Une société que connaissait Anne-Cécile
Broussard, en charge de l’économie
des seniors à Côtes-d’Armor Déve-loppement.
Annie et Joseph
Thoonsen, les deux chefs
d’entreprise, ont dévelop-pé
un concept inédit
d’habitat destiné
aux personnes à mo-bilité
réduite qui peut
être relié à une maison déjà
existante ou installé dans un
28
Comme le nombre de m2 du « ModuLib »,
qui comprend, notamment, une salle
jardin. Le but étant de retarder
l’hébergement de la personne au
de bain adaptée, une chambre
adaptée et des ouvertures
sein d’un établissement spécialisé et
de rompre avec une certaine solitude.
Pour mener à bien leur projet, ils ont pu
s’appuyer sur les compétences d’Anne-
Cécile Broussard. « E lle nous a permis
de faire des réunions avec les différents
acteurs du département, explique la
codirigeante. Elle nous a vraiment ap-puyé
au niveau de la communication. »
La conseillère a également travaillé au
montage du dossier ARPI, qui a permis
de financer les études de conception,
et a développé l’aspect réseau, faisant
tester le module par des professionnels
de la santé.
La conseillère
Anne-Cécile Broussard
(Côtes-d’Armor Développement)
« Les gens veulent maintenant vieil-lir
à domicile, c’est un fait qui entraîne
beaucoup de besoins, indique la conseil-lère.
L’innovation de TB Design répond
à cette attente. En outre, elle offre des
performances énergétiques très inté-ressantes
en étant parfaitement auto-nome
et en phase avec les exigences du
développement durable. » La version
définitive du « ModuLib » est en cours de
réalisation et le carnet de commande de
TB Design devrait rapidement se remplir.
qui peuvent laisser
sortir un lit.
“Innover, c’est mettre en adéquation
l’humain, les techniques et le monde
qui nous entoure.
Il faut être sans cesse en veille.”
Annie Thoon sen
le coup de pouce
Du Conseil Régional de Bretagne :
Aide ARPI, pour le financement
d’études de conception
44 45
24. Effectif : 1
CONTACT 06 80 63 56 56
contact@tekxia.com
SAINT-MALO (35)
Tekxia
Le chef d’entreprise
Jean-Claude Menon
(Tekxia)
Tekxia a mis au point un système de
vidéo surveillance autonome fonc-tionnant
à l’énergie solaire pour lutter
contre le vol dans les exploitations agri-coles.
Depuis plusieurs années, ce marché
se développe fortement. Composé
de quatre caméras et d’une uni-té
de traitement, MOBIPRO-TEC
permet de surveiller
champs, troupeaux ou
encore matériels.
« Nous avons ac-cueilli
le dirigeant, Jean-
Claude Menon, à la techno-pole
de Saint-Malo avec mon
collègue Michel Gad, raconte Mi-chel
Tillon. Il avait cette idée en tête
12
Le pourcentage de croissance par an
du vol dans les exploitations
depuis plusieurs années. Notre accom-pagnement
a consisté à l’aider à mieux
structurer son projet, à l’intégrer au ré-seau
technopôle et à trouver des finan-cements.
La PRDI a permis la rédaction
d’un premier brevet qui concernait tout
l’aspect mécanique du système, dont la
spécificité est de pouvoir être installé
en quelques minutes par l’utilisateur. »
Jean-Claude Menon espère pouvoir com-mencer
à commercialiser son système
début 2015.
Le conseiller
Michel Tillon
(Rennes Atalante)
« C’est vraiment constructif de pou-voir
compter, comme c’est le cas avec
Michel, sur un conseiller qui va apporter
un oeil critique, reconnaît le lauréat du
prix « Coup de coeur », du Concours Éton-nants
créateurs. Il sait aussi me remettre
en question. Quand vous êtes seul et que
vous démarrez, peu de gens sont dispo-sés
à discuter d’un produit qui n’existe
pas. Pour le montage des dossiers, ses
conseils sont également très précieux. »
agricoles.
“Travailler en réseau, c’est identifier
les bons partenaires en fonction
des besoins de l’entreprise.”
Miche l Ti llon
les coups de pouce
PRDI pour le financement
d’un dépôt de 1er brevet
Prix « coup de coeur »
du concours Étonnants créateurs 2013
46 47
25. Effectif : 8
CONTACT 02 90 56 63 36
contact@telecomsante.fr
www.telecomsante.fr
rennes (35)
Télécom
Santé
Les chefs d’entreprise
Mathieu Mallédant
et Sébastien Duré
Offrir aux patients hospitalisés un bou-quet
de services multimédias grâce à
une tablette installée au bout du lit,
c’est le pari qu’est en passe de réussir
la société Télécom Santé grâce à l’appui
et l’accompagnement des acteurs de la
région.
« Je suis entré en contact avec
Matthieu Mallédant et
Sébastien Duré, les créa-teurs
de l’entreprise,
par l’intermédiaire
de la technopole
de Rennes, explique
Emmanuel Denoue, de Bpi-france.
Ils ont d’abord obtenu
une PRDI, en 2012, qui leur a per-mis
de comprendre et d’analyser le
1,2
En millions d’euros, le chiffre d’affaires
réalisé grâce aux différents supports
qui ont considérablement
fonctionnement du marché. Ensuite,
grâce à une aide à la faisabilité, un prêt
d’amorçage et une aide régionale aux
projets innovants pour financer une ex-périmentation
à la maternité de Saint-
Brieuc, puis une aide à l’innovation
de Bpifrance, ils ont pu entreprendre
des travaux technologiques plus coû-teux.
» Destinées à supplanter les télé-visions
dans les chambres d’hôpital, ces
tablettes, qui permettent également
au personnel de consulter les dossiers
médicaux des patients, sont aujourd’hui
en cours de commercialisation. L’entre-prise,
qui comptera bientôt une dizaine
de salariés, commence à signer ses pre-miers
contrats.
Le conseiller
Emmanuel Denoue
(Bpifrance)
« Nous avons des clients dans la ré-gion
et maintenant en France, indique
Matthieu Mallédant. Et notre dernière
levée de fonds vise à développer nos
ventes à l’export. L’accompagnement
dont nous avons pu bénéficier nous a
permis d’arriver plus vite sur les mar-chés.
Grâce à nos démonstrateurs mo-biles,
financés avec l’aide à la faisabilité,
nous pouvons proposer aux établisse-ments
des essais très facilement… En
tant que start up, nous avons pu jouer
sur notre réactivité et faire bonne figure
devant certains clients. C’est crucial,
car on n’a jamais deux fois l’occasion de
faire une première belle impression. »
d’aide à l’innovation
raccourcis les délais
de vente.
“Travailler en réseau, c’est échanger
avec les structures d’accompagnement
et inciter les chefs d’entreprises
à collaborer.”
Emmanuel Denoue
les coups de pouce
PRDI : étude économique
Aide Région Bretagne :
expérimentation
BPI : aide à la faisabilité
BPI : aide au développement
BPI : prêt à l’amorçage
en accompagnement de la levée des fonds
48 49
27. Effectif : 5
CONTACT 06 68 96 00 65
toutenvelorennes@gmail.com
www.toutenvelo.fr
RENNES (35)
Toutenvélo
Le chef d’entreprise
Jérôme Ravard
(Toutenvélo)
Toutenvélo se veut une alternative au
transport motorisé. L’entreprise pro-pose
des prestations comme : la livrai-son
de colis, le déménagement ou en-core
la course rapide.
Ses livreurs effectuent les trajets sans
assistance électrique, les salariés
n’utilisant que leur vélo et la
force de leurs mollets. Paral-lèlement
à son activité de
transport éco-respon-sable,
la société s’est
lancée sur un autre
créneau, celui de la
conception et de la vente
de remorques. Un projet pour
lequel le gérant associé de la
0 €
Soit le prix de la prestation facturée
à l’entreprise. Celle-ci est prise en
SCOP a pu profiter de l’assistance de
charge conjointement par la
Léa Floury, juriste à la CCI Bretagne et
Entreprise Europe Ouest, composante
du réseau de soutien aux entreprises
de la commission européenne. « J’ai pris
contact avec Toutenvélo via Créativ, qui
connaissait l’entreprise, pour réaliser un
check-up N&R (cf définition ci-contre),
explique la conseillère. Après un pre-mier
entretien en janvier dernier, je leur
ai adressé un rapport détaillé concer-nant
les normes et réglementations
applicables à leur remorque innovante
qui a permis de sécuriser le lancement
de leur produit. »
La conseillère
Léa Floury
(CI Bretagne, Entreprise Europe Ouest)
Aujourd’hui, Jérôme Ravard, l’un
des créateurs de l’entreprise, et son
équipe ont commencé à commerciali-ser
leurs remorques auprès de profes-sionnels
et particuliers. « L’assistance
de Mme Floury a été d’un grand secours,
reconnaît l’innovateur. Cela nous a vrai-ment
sécurisés sur le plan juridique. »
Le projet devrait également profiter
d’une protection industrielle, via Chris-tian
Petton, de l’Arist, qui réalisera « un
prédiagnostic propriété industrielle »,
prestation conçue et gérée par l’Inpi, et
prendra ainsi le relais de Léa Floury.
CCI et la commission
européenne.
“Innover, c’est réaliser quelque chose
de nouveau qui doit permettre
de faire gagner des parts
de marché aux entreprises.”
Léa Floury
les coups de pouce
Check Up N&R
soutenu par Entreprise Europe Network
(EEN) et la CCI Bretagne
52 53
29. Les partenaires du réseau
Conseil régional de Bretagne
BPI France
Direccte Bretagne
Centres techniques / Critt
Technopoles
INPI Bretagne
Chambres de commerces et d’industrie territoriales de Bretagne
Chambres de métiers et de l’artisanat de Bretagne
Chambres d’agriculture de Bretagne
Pôles de compétitivité
Plates-formes technologiques
Universités, écoles d’ingénieurs, lycées techniques et laboratoires de recherches
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