1. 3-Les problèmes de la métropole :
A –L’immigration :
A Londres, le nombre d’habitants nés au nouveau Commonwealth : (Antilles, Afrique
anglophone, Inde, Pakistan), a augmentè de 37% entre 1971 et 1981, ajoutées au
résistants en provenance d’extrème-orient, ils représentent 13.2 de la population du
grand Londres en 1981, l’immigration étrangère semble s’être récemment stabilisée.
B –Ségrégation socio spatiale :
On a remarqué une décroissance démographique aussi bien dans l’Inner London
(depuis 1900 et surtout entre 1950 et 1970) que dans l’Outer London (depuis 1951,
mais plus modérément). En plus de 40 ans le centre a perdu près de 2 millions
d’habitants (8.6 millions en 1939 à 6.7 millions en 1981). Le déclin de sa population
s’est accentué dans la période 1971/1981 ; (-9.9% contre -6.9% pour 1961/1971) mais
l’examen des dernières statistiques montre un léger ralentissement des pertes.
Comme certains de ces quartiers n’ont pas encore été réhabilités ou rénovés leur
habitat souvent ancien, s’est dégradé et sert de refuge à une population pauvre, en
grande partie immigrée, car c’est la que les logements sont les moins chers.
C –Crise de logement :
On estimait en 1984 que 640000 logts (25% du parc totale étaient inconfortable et
140000 impropres à l’habitation, les logements sons salle de bain ni WC privatifs,
concentrés dans les boroughs de Inner London, représentent à cette date plus de 15%
du parc, ceci s’ajoute à l’occupation des logements vides par des squatteurs, c’est a
Londres que cette pratique est apparue le plus tôt, elle daterait en effet du lendemain
même de la guerre s’est aggravée à partir des années 70.
Tant de marque dans le logement que la construction des logements sociaux a du mal a
satisfaire.
D –Crise des transports :
La saturation des réseaux aux heurs de pointe ainsi les embouteillages qui paralysent la
circulation surtout dans le centre, font que les transports londoniens soient en crise
comme c’est cas dans toutes les métropoles.
E–Environnement :
L’environnement a Londres est menacé par deux formes de pollution ; pollution de
l’aire et de l’eau et le bruit des avions et des voitures, s’ajoute à ça les difficultés liées
a la gestion des déchets et l’évacuation des eaux usées.
F –chômage :
Le chaumage a triplé depuis 1978 (420000 demandeurs d’emplois en 1983 dans le
Grand Londres) et son taux atteint 2.5% dans certains Boroughs de l’Inner London.
Londres a perdu 1.5 millions d’emplois entre 1961 et 1982 et la chute des effectifs (de
4.4 à 2.5 millions) s’est beaucoup accentuée depuis 10 ans. La baisse de l’emploi
industrielle est la plus spectaculaire puisque de 1961 à1982 le grand Londres en perd
2. plus de la moitié (de 1.4 ???? à 650000) de plus dynamisme du secteur tertiaire ne
compense pas celui de l’industrie.
G –Misère et délinquance :
La misère engendre la délinquance, la drogue et la violence, c’est d’abord la petite
délinquance que touche surtout les jeunes. Elle est le résultat de la misère parce que,
face à une société de consommation qui les marque à une publicité envahissante qui
leur donne envie d’objets qu’ils n’ont pas les moyens d’acheter ces pauvres et enfants
de pauvres se sentent frustrés. Ils en tirent un sentiment d’injustice. Voler ces objets ou
l’argent qui leur permettra de les acheter, n’est donc pas à leurs yeux un délit. Ils n’y
cherchent pas une justification morale, mais n’en éprouve aucun sentiment de
culpabilité. Ce n’est pas seulement le principe des vases communiquant, c’est plus
encore une revanche sur cette société qui les marginalise. C’est pourquoi, ils
s’organisent en bondes dirigées par un chef.
H –La drogue :
La drogue entre pour une part croissante dans ce développement dans la délinquance et
ceci de plusieurs façons ; d’abord, elle constitue une alternative à la misère des jeunes
des taudis londoniens, au même temps une sauce d’argent pour se procurer les biens
dont ils ont envie ou pour nourrir leur famille.
I –Criminalité :
Selon un rapport de Scotland Yard, le nombre de crimes avec usage d’une arme à feu a
augmenté de près de 90% à Londres. Ce rapport du 19 décembre 2001 révèle que le
nombre de meurtres a augmenté de 87% durant les 8 premiers mois de l’année 2000
par rapport à la même période de l’année précédente. En plus, le nombre d’attaques à
main armée a augmenté de 53%, passant de 445 durant les 8 premiers mois de 2000à
667 durant la même période en 2001.
Il y a quelques années, le gouvernement Blair a désarmé le peuple anglais, le laissant
ainsi sans défense. Le risque pour un agresseur de devenir victime lui-même lors de
ses agissements criminels est tombé pratiquement à zéro. Tout simplement parce que
le citoyen honnête ne peut plus obtenir un moyen de défense. Les chiffres de Londres
le prouvent, le désarmement du peuple invite les criminels à des attaques toujours plus
meurtrières.
Pour les citoyens honnêtes, ce désarmement est une catastrophe.
4-La réorganisation de la structure de la ville :
La masse de la métropole en cause, son évolution anarchique, séculaire, accélérée
depuis le milieu du 19eme siècle, nous pousse à se poser la question : comment
réorganiser la structure de ce monstre urbain et guider éventuellement à l’avenir les
grandes lignes de son développement ?
Deux problèmes de structure ressortent :
1-la congestion des centres ;
2-la distorsion de plus en plus grande entre le lieu de résidence et le pole d’emploi.
a- Les migrations quotidiennes :
Pour lutter contre les inconvénients de ces migrations quotidiennes, trois
solutions sont possibles :
3. _ installer des résidences plus nombreuses auprès des grands foyers d’emplois
actuels (construction en hauteur).
_ décentraliser une partie des emplois et des centres d’attraction dans les lieux
de résidences.
_ améliorer le réseau de transport.
b- Monocentrisme ou polycentrisme ? :
L’agglomération étudiée a cherché à imaginer des solutions à l’excédent de
centralisation. Diverses solutions ont été pu être proposées qui toutes offrent des
avantages et des inconvénients, mais toutes également ont pour but de rapprocher la
résidence, l’emploi et les services nécessaires à la vie de la population sous forme
d’une poly nucléarisation des agglomération. On peut citer parmi ces solutions très
diverses et malgré les formules officielles, sauvent empiriques que systématique
adoptée les villes nouvelles, les expanded towns, les sub-centres, la sectorisation de
l’agglomération, les pôles secondaires.
c- Pour une nouvelle politique des transports :
Comme on l’a déjà plusieurs fois mentionné, il est nécessaire de pratiquer et
spécialement en matière de transports, ces liens permanents entre les déverses parties
de l’agglomération sans lesquels l’ensemble ne serait que juxtaposition- une politique
globale.
Un programme particulièrement étudié prévoit pour le métro une augmentation de
50% des places assises, un accroissement de la fréquence jusqu’à 40 rame/h
(actuellement 32). L’extension des lignes surtout vers la banlieue nord-ouest : pour le
chemin de fer on comptera 2/3 de places assises et 4/5 en grande banlieue.
On remarque également l’importance des mesures prises pour diminuer la circulation
dans le centre : non seulement le développement du métro et des autobus permettra
d’avoir davantage de transports collectifs mais dans certain cas mesures draconiennes
sont adoptées : par exemple à Londres depuis 1968, on a entendu la zone de limitation
de stationnement de 8 à 40000 miles carrés.
4. Conclusion :
A travers les pages précédentes, apparaît absolument la nécessité de ne pas abandonner
les grandes métropoles à elles-mêmes. Dangereuse par les déséquilibres nationaux que
peut créer leur croissance désordonnée. Elles le sont aussi par les problèmes
économiques et sociaux dont elles sont le siège. Il importe donc de les protéger en
quelque sorte contre elles-mêmes et pour cela plusieurs solutions ont été proposées.
Pour obtenir de bons résultats, l’improvisation quotidienne est la pire des méthodes ;
une conception urbanistique à long terme soigneusement réfléchie même si elle doit
être progressivement infléchie ou transformée est rigoureusement indispensable. Mais
il faut aussi résister au piège de la comptabilité économique étroite et voir à coté des
coûts et des revenus calculables.
Le rôle incontestable des grandes capitales internationales dans l’évolution du monde
moderne.