Le calvaire d'Aziza, 7 ans, dans une briquetterie en Afghanistan !
Les petits forçats du coton en asie centrale
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8. Le coton est l’une des principales sources de revenu
pour les élites du pays après le gaz et l’or. Son prix
n’a jamais été aussi élevé qu’aujourd’hui. Mais cela
ne fait pas le bonheur des enfants ouzbeks.
9. Tous les jours, les enfants partent avec leur classe à 7 heures du matin pour aller sur les champs
et ramasser du coton jusqu’en début de soirée. Les enfants doivent rapporter dix kilos de coton
par jour. Pour les écoliers plus âgés, c’est encore pire : les professeurs retiennent purement et
simplement leurs salaires et ceux qui n’arrivent pas à tenir le rythme sont battus.
10. Comme les champs de coton sont défoliés avant la
récolte au moyen de produits chimiques, la santé des
cueilleurs et cueilleuses est également menacée. Les
élèves et étudiants sont exposés aux inhalations des
résidus de pesticides, et ce, pour un salaire de misère.
11. Avec les risques de maladie que comporte un travail
dans des champs saturés de pesticides, et des
conditions d’hygiène inquiétantes : un reportage de
la BBC, en novembre 2009, faisait état d’enfants
contraints d’utiliser des canaux d’irrigation pour
boire et se laver.
12. Les universités et les administrations sont également fermées
la récolte de coton.
Plusieurs organisations rapportent également des actes d’humiliation ou des châtiments corporels
infligés aux élèves qui refusent d’aller travailler dans les champs.
13. La récolte forcée du coton prive les
jeunes Ouzbeks d’un tiers de leur
cursus scolaire et de leur droit à
l’éducation. Ces enfants sont privés
d’école durant cette période et
certains ne regagnent pas les salles de
classe parce qu’ils tombent malades
ou qu’ils sont tout simplement
épuisés par la récolte.
14. La production de coton est particulièrement
néfaste pour l’environnement. Autour de la mer
d’Aral, le taux de chômage atteint les 70%. Une
militante ouzbèke des droits de l’homme qui a
connu les prisons du régime, parle d’accidents du
travail et de conditions sanitaires déplorables.
15. Bien évidemment des entreprises
européennes tirent profit du travail
des enfants, notons par exemple le
groupe suisse Reinhart ou bien encore
la société Otto Stadtlander l’un des
principaux acteurs européens du
secteur dont le chiffre d’affaires
dépasse les cent millions d’euros.
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18. Les avantages économiques de ce
système sont connus. L’utilisation
de cette main d’œuvre bon
marché, par le gouvernement, qui
refuse de leur payer un salaire
décent. L’état leur impose des
quotas de récolte comme au temps
de l’Union soviétique ce qui permet
de maintenir des coûts de
production extrêmement bas.
19. Le pays se livre ni plus ni moins à
de "l’esclavagisme d’enfants". Les
questions sur le travail forcé des
enfants ne sont jamais prises au
sérieux.