More than Just Lines on a Map: Best Practices for U.S Bike Routes
Analyse De Sites Aneliya Yotova
1. C4CEL
Analyse de sites
www.wimbledon.org
www.fft.fr/rolandgarros
Aneliya Yotova
L2 Lettres Modernes -
Communication
Université Sorbonne Nouvelle
2. Aneliya Yotova (étudiante étrangère)
C4CEL
M. O. Camard
Analyse comparé de sites internet*
Site institutionnel officiel de Wimbledon et Site institutionnel officiel de Roland Garros
http://www.wimbledon.org et http://www.fft.fr/rolandgarros
I. Analyse de site de Wimbledon
1. La page d’accueil
C’est un site institutionnel. La page d’accueil est riche : elle permet de s’informer sur le stade, sur le
tennis en général, sur les éditions précédentes du tournoi. La page d’accueil permet d’aller (via
images-pub) vers la boutique virtuelle de Wimbledon. Ce qu’on voit en premier, c’est une photo du
court Central de Wimbledon. Peu importe la nouvelle et le texte, c’est toujours une photo du stade
qui y est montrée. La nouvelle principale concerne l’état du stade, l’événement qui approche,
l’entretient du court Central, la mise en vente des billets pour le tournoi 2009. Le positif de cette
photo qui saute aux yeux tout de suite est qu’elle montre l’objet du site. Ce qu’on voit confirme les
attentes de l’internaute qui va sur cette page. La vocation du site est mise en relief. Le négatif est
peut-être la redondance des éléments qui renvoient au stade. Par contre, un visiteur habitué au site
peut facilement s’orienter sur la page d’accueil car sa composition est toujours identique.
Grâce à plusieurs éléments la vocation du site est facilement compréhensible. Le bandeau
institutionnel est composé du logo à gauche (position traditionnelle) et du texte « The official web
site WIMBLEDON ». Tout de suite on sait que le site est fiable, que l’information sur lui est forcement
vérifiée. Le logo est un lien vers le site événementiel de 2008. A mon avis, c’est un lien inattendu car
dans la plupart des cas, le logo renvoie à la page d’accueil du site actuel.
L’image du court Central met en avant une fonction émotive : le stade et l’image de marque de
Wimbledon sont l’objet et les buts principaux de ce site. Cependant, il ne faut pas oublier le but
lucratif. Il faut également que le site vende. Les 2 images-pub sur la page d’accueil sont des liens
directs vers la boutique de Wimbledon. Il y a aussi 2 ou 3 liens vers la page d’où on peut acheter en
ligne des billets pour le tournoi 2009.
2
3. Le public ciblé est tout d’abord tous ceux qui s’intéressent au tennis. Peu importe l’âge. Les mineurs
sont attirés par l’image publicitaire d’un nounours, les adultes par des images de joueurs de tennis,
les personnes âgées par l’aspect traditionnel du site, par l’image du court Central qui est presqu’un
lieu symbolique dans le monde du tennis. Tous les touristes à Londres sont un public potentiel du
site. Le centre Wimbledon est célèbre et son nom fait partie de la culture générale des visiteurs
(même s’ils ne s’intéressent pas particulièrement au tennis). Le stade a une longe histoire et est
connu partout dans le monde. Un musée est ouvert toute l’année. Les visiteurs de l’événement sont
eux-aussi un public visé par les créateurs du site. Si on souhaite visiter le tournoi, le site officiel de
Wimbledon est la première source de l’information. Cela est valable surtout pour les visiteurs
étrangers qui souvent ne savent pas où chercher des billets dans leurs pays.
Les éléments de navigation sont placés en haut (juste au-dessous du bandeau institutionnel) et à
gauche. C’est un rangement classique qui s’inscrit dans l’aspect global du site. A droite il y a un menu
(img. 1) qui renvoie vers des pages-clés du site. Chaque rubrique de ce menu a une image qui illustre
son contenu. Le menu est très commode parce qu’on peut aller rapidement sur des pages qui ne
sont pas facilement accessible dès le bar de navigation (ex. les pages Register, DVD, Archive).
Img. 1
L’auto publicité
Le menu à droite qui
L’auto publicité renvoie vers des pages
importantes, plus
difficilement
accessibles à partir du
bar de navigation.
3
4. Le zoning de la page est clair. On a déjà vu la composition du bandeau institutionnel. Le bar de
navigation sera commenté plus tard. Le menu à gauche (juste au-dessous du logo) est centré sur les
événements 2008 et 2009. La troisième partie de ce menu devrait être consacrée à The All England
Lawn Tennis Club (AELTC) – le club de tennis qui héberge Wimbledon (img. 1). Par ailleurs, il paraît
qu’il y a une erreur. Quand on click sur « About the AELTC », on s’attend à une page qui nous
renseigne sur AELTC. En effet, le lien renvoie vers le site événementiel de 2008. Cela peut être du à
une confusion de la part du webmaster car le vrai lien vers le site événementiel se trouve juste au-
dessus. En bas, il y a une zone intitulée « Latest Tennis News » (img. 1). Elle porte sur le tennis de la
semaine. Les liens sont vers des pages intérieures du site, mais tous les articles sont d’une source
extérieure : PA Sport. PA (The Press Association) est l’Agence Nationale de presse de Grand Bretagne,
fondée en 1868. Wimbledon.org très probablement paye pour ces articles, ce qui signifie que le but
du site est surtout de construire une bonne image de marque, une renommée, qui confirmeront la
conception du tournoi comme le plus prestigieux dans le monde du tennis.
Au-dessus il y a une zone dont le titre est « Wimbledon News » (img. 2). Ce sont des articles sur le
stade, sur les événements précédents, sur les billets, etc. On pourrait se demander ce que l’article
sur l’Open d’Australie 2009 fait là (img. 2). Bien qu’apparemment l’Open d’Australie n’ait rien à voir
avec Wimbledon, les 2 tournois font partie du Grand Chelem, donc la revue de l’un peut aider la
popularisation de l’autre. Le spectateur qui s’intéresse à l’un peut s’intéresser également à l’autre.
Les 4 tournois de Grand Chelem se complètent, leurs sites aussi. C’est pourquoi une telle information
est importante. Les liens dans la rubrique « Press releases » sont classés par ordre chronologique.
L’information est plutôt d’ordre statistique, il y a beaucoup de chiffres, de données sur les sponsors,
en gros c’est une information plus technique et plus précise. Elle peut attirer des sponsors, des
journalistes ce qui est toujours utile pour un événement.
Img. 2
La dernière rubrique est « Other News » et
rassemble des informations sur les
événements de tennis les plus importants
des dernières années.
L’image à gauche est une auto-publicité
(img. 1). La toile n’est pas choisie par
hasard. En 2008, la toile des joueurs prend
la 2e place dans les ventes des souvenirs,
celle des joueuses est en 3e. Il paraît que
c’est un produit qui attire l’acheteur. L’auto-
pub à droite attire l’œil, parce que le
nounours est sympa, c’est un cadeau plutôt
sentimental, qui séduit surtout le public
enfantin ou féminin du site. Les 2 pubs ne
gênent pas, les couleurs sont en harmonie
avec l’aspect global de la page d’accueil.
4
5. En conclusion, déjà sur la page d’accueil on a un large contenu informatif qui couvre le stade, le
tournoi Wimbledon mais aussi le monde du tennis. Une grande partie du texte sur la page est
transformée en liens vers des articles. La logique des rubriques est claire : les actualités sont en haut ;
les informations plus anciennes ou spécifiques sont en bas. La page d’accueil est une ouverture réelle
vers la marque Wimbledon et vers le monde du tennis.
2. Graphisme
L’ensemble du site est cohérent. Toutefois, certaines pages du site ont un graphisme différent. Si on
clique sur Débentures dans le bar de navigation, on va sur une page tout à fait différente. Cela peut
être expliqué par l’appartenance de cette page à un autre site (www.aetlc.com). A mon avis, ce serait
plus facile pour l’internaute si pareilles pages s’ouvraient dans une nouvelle fenêtre. Les pages
Museum et Shop ont une composition différente. Elle est due au caractère de ces pages, qui ne sont
pas informatives mais commerciales. Leur fonctionnement n’est pas explicitement lié à celui du site
de Wimbledon. Ces deux pages peuvent être utiles même détachées du reste du site. Les images sur
le site ont pour but d’illustrer le texte ou la page auxquels elles sont rattachées. On voit une image de
billet pour illustrer la mise en vente des billets, une image de bus pour illustrer l’accès au stade, etc.
L’image est fortement liée au contenu de la page. Elle est soit un message complémentaire, soit une
publicité. Le texte est lisible. La police est classique – Ariel, la couleur est noire sur fond blanc, les
textes-liens sont en bleu. Tous ces éléments sont connus par les internautes à partir des logiciels
qu’ils utilisent (Microsoft Word, etc.). Ce choix vise la simplicité pratique et l’aspect classique propres
au site. L’esprit pratique est souligné par l’option Font Size (img. 3) qui change la taille de la police. Il
y a tres peu d’icones sur le site. Quand on clique sur elles, on change le look du site ou son contenu
(changement de la langue selon le drapeau).
Img. 3 Les icônes
Ainsi, les plus graphiques sont la simplicité, la clarté, l’uniformité. Chaque page a la même structure
que la page d’accueil. Les publicités sont presque toujours les mêmes. Les images occupent toujours
une même zone de la page, les couleurs et la police sont toujours les mêmes. Cela nous amène à la
question de l’impression qu’on garde de l’entreprise. Wimbledon se montre comme une entreprise
(tournoi et marque) classique avec une longue tradition. Pas d’extravagances (pas de vidéo, ni de
5
6. flaches). C’est une marque bien enracinée, qui pourtant n’arrête pas à se développer (le site propose
un enregistrement pour les nouvelles autour de l’événement qui s’effectue via e-mails – img. 1).
3-4. Arborescence et Navigation
Dans le bar de navigation on a 9 rubriques, ce qui est un peu trop mais dans les capacités de
l’internaute quand même. Les titres des rubriques sont suffisamment clairs. Néanmoins, le problème
apparait quand on clique sur une rubrique. Souvent le titre de la page ne correspond pas au titre de
la rubrique ce qui peut créer une confusion (ex. rubrique Tickets – titre Spectators and Tickets,
rubrique Video – titre About Wimbledon, rubrique Juniors – titre Guide ; img. 4). Cette contradiction
ne permet pas à l’internaute d’être bien orienté. L’ordre des rubriques est bon bien que certaines
d’entre elles puissent être placées en bas de la page d’accueil. Je vise About Wimbledon et
Debentures, qui recueillent des informations institutionnelles pures. Le nombre des niveaux de
profondeur dépend de la page. Souvent le dernier niveau représente un document .pdf qui est
téléchargeable (ex. Page d’accueil > Tickets > Travel > Directions > Map of Wimbledon (PDF)) Parfois
on est renvoyée sur un autre site ou bien sur une autre rubrique. Il n’y a pas de rubriques qui
possèdent le même contenu. Par ailleurs, si dans Video et About Wimbledon le menu à gauche est le
même, c’est plutôt dû à une erreur technique qu’à un rubriquage mal construit.
Img. 4
Les rubriques correspondent à la vocation du site parce qu’elles mettent l’accent sur le stade et le
tennis. La logique éditoriale est d’insister sur une information réelle et actuelle. On peut apprendre
effectivement beaucoup de chose sur Wimbledon et sur le tennis en générale. Le but lucratif est
moins mis en relief : une information de très grande importance telle que la vente des billets pour
2009 ne saute pas tout de suite aux yeux. Au contraire, sur le site de Roland Garros une grande partie
de la page d’accueil est consacrée à la mise en vente des billets. Wimbledon privilégie les nouvelles
et l’actualité. Dès la page d’accueil on entre dans le vif du sujet : le court Central et on les tournois
qui ont lieu cette semaine. L’arborescence et l’hiérarchisation de l’information sur le site visent à
faire Wimbledon.org un site consultable chaque jour. Transformant son site à presqu’un portail sur
le tennis, Wimbledon augmente sa notoriété et son image de marque. Ainsi le rubriquage s’inscrit
bien dans la stratégie de communication.
6
7. Comme on l’a déjà vu, la navigation sur le site n’est pas facile. Les titres sont parfois trompeurs, il
manque des éléments destinés à nous aider dans l’orientation : L’URL est incomplet, le titre du site
est toujours le même, il n’y a pas un fil d’Ariane. Par contre, on dispose d’une vue globale des
différentes rubriques sur presque chaque page (sauf Debentures, Shop et Museum).
Malheureusement, il n’y a pas de signes plastiques (changement de couleur, caractère gras) qui
signaleraient notre place sur le site. De plus, plusieurs liens qui nous renvoient vers un autre site
s’ouvrent dans la même fenêtre que la page de départ. Ainsi, on est complètement perdu, on n’a que
le Back du navigateur Web qui nous aide à nous retrouver. Tout de meme, grâce à la clarté des titres
des rubriques dans les menus, on peut rapidement trouver ce qu’on cherche. Ainsi, si on cherche
quelque chose précise, c’est facile de supposer sa place en se référant aux menus.
5. Liens
Les liens se comportent bien. Ce qui me gène c’est que la plupart s’ouvre dans la même fenêtre. Cela
perturbe la navigation sur le site, surtout quand on est renvoyé vers une page dont la composition
n’est pas identique. Les liens sont facilement trouvables : ils sont en bleu. Quand on va sur le texte-
lien avec la souris, la flèche se transforme en main, ce qui signifie que sous ce texte se cache un lien.
Le logo à gauche est également un lien qui renvoie vers le site événementiel de Wimbledon 2008.
C’est surprenant, mais c’est un bon moyen de faire l’internaute visiter ce site même s’il ne le
souhaite pas particulièrement. Les images-pubs sont des liens vers la boutique en ligne. C’est de
nouveau pratique pour l’utilisateur.
Souvent on a la possibilité d’accéder à une même page par plusieurs liens (images, rubriques,
menus, texte-lien). Ces liens ne portent pas toujours le même nom, mais on comprend facilement
que le webmaster vise une même page. Par exemple: Tickets > Buying tickets; Tickets > How to buy
Wimbledon tickets et Page d’accueil > Image de l’article “2009 Wimbledon tickets”: tous ces liens
indiquent la page : http://www.wimbledon.org/en_GB/about/tickets/tickets.html
6. Conclusion
Ce site permet de se renseigner sur le stade Wimbledon, les événements précédents et prochains.
On publie beaucoup d’articles sur le tennis mondial et sur les tournois qui ont lieu en ce moment. Le
site permet d’acheter des billets, des souvenirs de Wimbledon, de visiter le musée d’AELTC. Un
service en faveur de l’internaute est la possibilité de recevoir des mails informatifs. L’objectif du site
est de promouvoir une marque et pas uniquement un événement. L’information est surtout
pratique, journalistique et porte sur le stade, le tournoi et le tennis en général. Le propre de la
stratégie de communication est la simplicité, la clarté et l’ordre qui reflète l’esprit classique et
formel du tournoi. Wimbledon et AELTC se montrent des entreprises sérieuses et cherchent à guider
l’internaute pendant toute l’année et pas uniquement pendant la durée du tournoi.
7
8. II. Analyse du site de Roland Garros
C’est le site institutionnel officiel du tournoi de Grand Chelem Roland Garros. Il est hébergé dans un
répertoire du site de la Fédération Française de Tennis (FFT). Le fait que le site est hébergé sur un
autre site qui donne sur le tennis en France limite automatiquement son contenu. Toutes les
informations, concernant le tennis en général, les joueurs, les tournois de la semaine, seront publiées
sur le site de la FFT. C’est pourquoi le site se Roland Garros est beaucoup plus pauvre que celui de
Wimbledon. Il ne comporte que des informations sur le stade Roland Garros et l’événement lui-
même. C’est un site qui a pour objectif principal de nous vendre le tournoi et ses événements
annexes.
1. Page d’accueil
La page d’accueil nous introduit dans le vif du sujet. Elle nous présente le tournoi grâce aux images,
au texte introductif et aux liens. Dès le début on remarque la visée lucrative. Nous sommes tout de
suite renvoyés sur la page Billetterie. La page d’accueil nous permet aussi d’aller très rapidement sur
le site événementiel de Roland Garros 2008. Le rappel de l’événement, le retour à un passé qui fait
peut-être part des souvenirs de l’internaute est une garantie pour l’événement à l’approche. La
composition de la page est harmonieuse, les zones sont toutes presque de la même taille. Le centre
de la page est réservé aux textes. Cette zone clé que le regard privilégie traditionnellement comporte
un court résumé du tournoi 2008. Le choix de la position est bon parce que l’internaute est
presqu’obligé de lire ce texte. Les 2 côtés sont réservés aux images et aux liens. Malgré tout, il me
semble que le regard est orienté vers la zone à droite où les 3 mots Billetterie 2009, Ticketing et
Entradas sautent aux yeux. Le caractère gras et la couleur des mots les distinguent de tout autre
texte. Le grand objectif du site est de faire l’internaute commander des billets. Le public du site
coïncide avec le public du site de Wimbledon. Les deux sites se complètent, les visiteurs de l’un
généralement s’intéressent aussi à l’autre. Les 2 sites ne sont pas concurrents. Par ailleurs, le site de
Roland Garros est beaucoup plus utile à un visiteur du tournoi qu’à un fan du tennis. La page
d’accueil introduit l’internaute dans le stade Roland Garros. Les images et les rubriques (Restaurant,
Séminaires, Musée, Accès au stade, Collection RG) guident l’internaute dans la découverte du lieu.
Par tous les moyens on essaye de faire venir l’internaute sur place. C’est notamment la vocation du
site.
Les éléments de navigation sont placés au-dessous du bandeau institutionnel interactif. Le bar de
navigation comporte 12 rubriques. Les plus importantes sont dédoublées en bas à gauche et à droite.
La page est redondante mais logique étant donné la stratégie du site : monter tout ce qu’on peut
vendre. Les doublets de gauche (Collection RG, Boutique, Tenniseum) sont des liens commerciaux.
Cette disposition suit le sens de la lecture occidentale : de gauche à droite. Le bandeau institutionnel
8
9. occupe environ 1/5 de la page entière. C’est la seule animation sur le site institutionnel. Elle est
douce et rappelle les vainqueurs de l’événement 2008. Elle participe à la création de l’image de
marque de Roland Garros, parce que les deux joueurs sont uns des plus aimés par le public.
L’image à gauche éveille la curiosité de l’internaute. En fait, elle représente un petit modèle de la
page d’accueil du site événementiel 2008. A mon avis, ce serait mieux si elle était un lien. Tout de
même, ainsi, le site serait encore plus redondant. C’est pourquoi peut-être le webmaster a préféré
montrer une image simple.
En conclusion on peut dire que sur la page d’accueil il y a deux axes principaux : un retour vers
Roland Garros 2008 et un renvoie vers la Billetterie de 2009. Ces axes utilisent tous les moyens
communicatifs : visuels et linguistiques, ce qui crée l’impression de redondance. La page d’accueil de
Roland Garros se limite à des informations internes du tournoi. Elle est très compacte et très ciblée.
2. Graphisme
La totalité du site est graphiquement cohérente. La couleur, la composition, la police sont les mêmes
partout et sont en assonance avec les couleurs principales de RG (orange et marron). On voit bien
que toutes les pages appartiennent à un même site. Le bandeau institutionnel et la pub à droite sont
toujours présents, ce qui contribue à l’équilibre. Le rôle des images est pareil à celui sur le site de
Wimbledon. Les images illustrent le texte et aident le lecteur à s’orienter sur le site. Elles attirent
l’œil, suscitent l’intérêt, vendent (je vise l’image auto-publicitaire qui apparaît a chaque page). Les
textes sont lisibles, mais les couleurs proches des lettres et du fond peuvent entraver la lecture
(surtout si l’internaute est fatiguée ou est une personne âgée). Un fait curieux est que sur la Version
anglaise (img. 5) du site on trouve un slideshow avec les moments emblématiques du tournoi 2008.
Ce changement absolu vise à « apprivoiser » l’internaute étranger qui probablement connaît moins
bien RG qu’un internaute français. Comme sur le site de Wimbledon, les icones font défaut. On ne
trouve que le triangle jaune, signifiant « play », « avancer » devant Billetterie 2009 et les differents
drapeaux nationaux. Pas de problème avec leur compréhension.
Img. 5
La version
en anglais
Le slideshow
à la place de
la Billetterie
9
10. Les plus grands plus graphiques sont l’équilibre et la composition cohérente. L’aspect du site est joli,
les couleurs sont vives, chaudes, ce qui fait le site accueillant. Sur chaque page a au moins une
image, ce qui contribue aussi à l’aspect sympa du site. On reste avec une impression positive de
Roland Garros. Le site presente l’événement comme un show ou un spectacle. Le divertissement est
garanti. On comprend qu’il s’agit d’un grand événement sportif qui a un début et une fin. Il manque
cette idée de permanence qui est soulignée sur le site de Wimbledon par le renouvèlement presque
quotidien des articles sur le stade et sur le tennis. L’accent de RG est mis sur les 2 semaines - passées
ou à venir (les 2 axes que j’ai mentionnés). Malgré le slogan « Un stade ouvert toute l’année » on
reste très fidele au tournoi.
3. Arborescence
Les titres des rubriques sont clairs. La plupart entre eux renvoient aux pages que nous attendons. La
rubrique News dans le bar de navigation donne sur une liste de nouvelles qui ne sont pas du tout
actuelles (la dernière datant du 10 juillet 2008). Cette énumération ne correspond pas tout à fait à ce
que nous entendons sous le titre News. La différence entre cette liste et les vraies nouvelles qu’on
trouve sur le site de Wimbledon est évidente. L’ongle de vue que les créateurs des 2 sites portent sur
le tennis et les tournois est très différent. Wimbledon se présente comme un événement parmi les
autres, quant à RG, il se comporte comme un spectacle singulier, qui se suffit à lui-même. Il y a en
moyenne 2 niveaux d’arborescence, ce qui fait le site simple. Il y a beaucoup de documents .pdf qui
s’ouvrent dans une nouvelle fenêtre. C’est utile pour l’utilisateur du site qui peut les télécharger, les
imprimer et les garder (ex. Séminaire, Palmarès, Accès au stade). Les rubriques répondent à la
problématique du site. Comme l’objectif principal est de vendre l’événement, le stade et ses
annexes, on trouve d’abord les rubriques Musée, Restaurant, Séminaires, Collection RG, Mini-tennis
(img 6). Ces titres n’ont rien à voir avec le sport en question. Cependant elles promeuvent le stade
comme un lieu de détente, de business, de visite. La visée lucrative est mise en relief. Ainsi,
l’approche de Wimbledon qui présentait le stade comme un lieu symbolique du tennis transparait
dans le choix de ses rubriques – News, Tickets, Debentures, About Wimbledon. Voilà, comment un
même élément peut orienter la lecture du site dans des sens complètement differents.
Img. 6
Les informations sur le site sont claires et suffisantes. Sur la page du restaurant par exemple on a une
courte synthèse du lieu et des informations pratiques. Le contenu utile est mis en bas pour que
l’internaute soit presque forcé à lire la présentation du restaurant qui vient en premier. On rencontre
assez souvent cette stratégie sur le site (Musée, Séminaires – l’info pratique est à gauche). Peut-être
l’information importante peut être encore plus mise en valeur – police plus grande, mais cela peut
nuire à l’harmonie du site.
La logique éditoriale est de faire le site intéressant, vif et complet. Sa simplicité n’empêche pas sa
richesse (bien sûr je vise une richesse de l’information sur le stade et ses différentes performances,
pas une richesse informative « large » telle que celle sur le site de Wimbledon). Dans la rubrique
10
11. Palmarès par exemple il y a une longe liste de fichiers .pdf qui retracent l’histoire du tournoi pendant
les années. La boutique et les pages qui présentent le stade sont aussi assez complets.
4. Navigation
L’utilisateur n’est pas facilité, la navigation est difficile. Il manque un fil d’Ariane, des onglets, aucun
outil n’est mis en place pour distinguer la rubrique active des autres dont la vue globale est toujours
présente. Tout au moins, le titre de la rubrique sur laquelle on clique correspond au titre du texte
face auquel on se retrouve (sauf Séminaires – Recevoir dans un lieu mythique). Il me semble que les
outils de navigation ne sont pas une priorité ni pour le site de Wimbledon, ni pour celui de Roland
Garros. La simplicité et la clarté de ce dernier est le seul avantage qui peut aider la navigation.
L’ordre des rubriques est un point intéressant. Il reflète la stratégie communicationnelle de RG. Les 5
rubriques au-dessus contiennent un élément lucratif (Musée ; Restaurant ; Séminaires ; Collection
RG ; Mini-tennis). Leur existence invite à un achat, à une visite payante. Comme je l’ai déjà suggéré
Roland Garros se presente comme un lieu de détente, de divertissement, de business. Certaines
rubriques n’ont rien à voir avec le sport. Ainsi, on essaye de vendre un nom connu, réputé et l’utiliser
à d’autres fins que le tennis. Le stade peut être transformé en un business salon. Les 6 rubriques au-
dessous sont focalisées sur l’événement. On y retrouve des informations pratiques : comment
accéder au stade, comment acheter des billets, etc. C’est intéressant de noter que les News occupent
la dernière place à l’inverse du site de Wimbledon. C’est peut-être parce que ce sont de « faux »
news comme on l’avait déjà remarqué. Il ne concerne que le RG.
Or, on va facilement là où on voudrait. L’information sur le site est bonne et elle est bien placée.
C’est facile d’y accéder et même de la sauvegarder sur le disque dur. Les informations pratiques sont
souvent proposées sous la forme de .pdf téléchargeables.
5. Liens
Le comportement des liens est régulier. On les retrouve un peu difficilement. A la difference de
Wimbledon, ici les liens ne se distinguent pas du texte. Ils ont la même couleur et le même caractère.
Quand on passe au-dessus avec la souris la couleur du texte-lien change en blanc et la flèche se
transforme en main. Sur la page d’accueil presque toutes les images sont également des liens. Parfois
différents liens du type iconique (images) ou linguistique indiquent une même page. Cela n’empêche
pas le bon fonctionnement du site. En créant plusieurs liens vers une même page les créateurs
attirent l’attention de l’internaute sur cette page particulière : par ex. la Billetterie.
6. Conclusion
Le site de Roland Garros permet de s’informer, d’acheter en ligne, de télécharger, d’aller sur d’autres
sites. Son objectif est surtout de présenter Roland Garros comme un événement majeur qui
entraine beaucoup d’autres « événements » (ou services). C’est un stade qui a son image propre et
11
12. cherche à attacher le spectateur au lieu (pas tellement au site) à travers plusieurs manifestations.
Roland Garros n’est pas qu’un simple lieu de tennis, c’est un lieu de détente, de divertissement, de
travail. Le but lucratif n’est pas négligeable. Le site de RG invite le visiteur d’agir, d’acheter, de
réserver, d’aller visiter. En mettant en avant les différentes transformations du stade, on cherche à
faire du Roland Garros un lieu plus ouvert, plus universel. Wimbledon au contraire est beaucoup
plus ancré dans la tradition sportive. Ses créateurs adoptent une focalisation interne au monde du
tennis.
Ainsi, on peut constater 2 approches complètement différentes pour la réalisation de 2 sites d’un
même type – site institutionnel d’un événement de Grand Chelem. Wimbledon met en avant l’image
de marque, la présentation du tournoi comme un symbole du tennis. Son aspect classique, formel,
très strict est en assonance avec l’image que l’internaute a du tournoi. On essaye de fidéliser
l’internaute au site, qui est chaque jour renouvelé et dont les informations sont fiables.
Roland Garros met en avant une stratégie de « faire venir l’internaute sur place ». Le site est
beaucoup plus vif et attrayant. Il promeut l’événement qui approche par tous les moyens - images,
flaches rétrospectives, textes, etc. Il met en avant une visée lucrative en montrant le stade comme
un lieu commercial, culturel, un lieu de détente ou de business. Les informations sur le site ne
changent presque pas. L’objectif est de fidéliser l’internaute au stade, au lieu et pas au site.
*Cette analyse de sites date du mois de mars. Les nouveautés qui sont apportées aux sites ne sont
pas analysées. Certains éléments de l’analyse peuvent ne plus être valables. Sur le site de Wimbledon
par exemple plusieurs erreurs que j’ai décrites dans mon analyse sont déjà corrigées. Sur le site de
Roland Garros, on a la mise en place du site événementiel de 2009 qui n’existait pas au moment de
l’élaboration de cette analyse.
12