3. 3
L’organisation est composée d’un ensemble d’acteurs qui ont des missions et des
tâches différentes. Ces personnes sont souvent confrontées à des problèmes
pour lesquels il faut trouver une solution. Tous ceux qui ont des responsabilités
de direction sont la plupart du temps occupés à prendre quotidiennement un
grand nombre de décisions diverses.
décisions
Les résultats
Efficaces Pertinents
4. 4
l’école de la décision
La décision est « l’acte par lequel quelqu’un décide ou se décide ». Ainsi le verbe
décider est :
Avoir la responsabilité du choix
Prendre une résolution
Choisir comme objectif quelque chose
Se prononcer sur quelque chose
Décider : est déterminer ce qu’on doit faire, se prononcer sur et trancher d’une manière
définitive, prendre un parti, une résolution.
Décision : c’est la qualité de quelqu’un qui n’hésite pas et qui prend nettement parti, qui
ne change pas de résolution.
5. 5
La théorie de la décision, qui consiste à l’étude formelle de la prise de décision et des
choix optimaux en répondant à des problèmes organisationnels, est née durant la
seconde guerre mondiale, de l’intérêt de certains chercheurs en mathématiques et en
statistiques pour la stratégie militaire, notamment les études menées par l’armé
britannique dans le cadre de l’installation des systèmes radars et les efforts de
décodage du code secret des communications allemandes
1940 : la recherche
opérationnelle (RO)
apparaît en
Angleterre et puis
aux USA à des fins
de recherches
militaires.
6. 6
L’indéniable succès de la RO à organiser les activités militaires des alliés
accréditera l’idée que la prise de décision est un phénomène qui peut être étudié de
façon scientifique, et donc Après la guerre, la recherche opérationnelle s'introduit
dans le monde des affaires, l'objectif étant d'organiser, produire, stocker et vendre
de façon optimale.
La programmation linéaire
La théorie des jeux
La théorie de la décision
7. La théorie
de la
décision
7
La théorie de la décision est une théorie
de mathématiques appliquées ayant pour objet
la prise de décision par une entité unique. (Les
questions liées à la décision collective relèvent
de la théorie du choix social.)
H. A. SIMON dans son livre publié en 1945 et intitulé : « Administrative Behavior » (Comportement
Administratif). Ce qui a marqué le début du développement d’une véritable « théorie administrative de la
décision »
8. la théorie
behavioriste
de décision
8
ne s’applique plus vraiment . Ainsi, il ne s’agit
plus de résoudre des problèmes par des
solutions mais de trouver des problèmes à des
solutions (tendance à aller vers des problèmes
auxquels on peut apporter des solutions).
Certains problèmes ne sont pas résolus et
"errent" d’une occasion de choix à une autre, ce
qui bloque le processus de décision
H. A. SIMON dans son livre publié en 1945 et intitulé : « Administrative Behavior » (Comportement Administratif).
Ce qui a marqué le début du développement d’une véritable « théorie administrative de la décision »
9. La théorie
comportementale
de la firme
9
CYERT et MARCH commencent leur théorie en
considérant la firme comme « un groupe de
participants aux demandes disparates », parce
qu’ils ont tous un intérêt au système et au
même temps sont soumis à une considérable
variété des contraintes internes et externes, et
ils s’adaptent partiellement à l’incertitude de
l’environnement. A partir de là, CYERT et
MARCH analyse tout processus de décision en
3 composantes : les objectifs ou les buts, les
attentes, et les choix de l’organisation.
En effet la théorie du comportement de l’entreprise repose sur l’idée qu’il y a quatre principes de base pour la
prise de décision à savoir :
Le quasi résolution des conflits
La volonté d’éviter l’incertitude
La recherche de la problématique
L’éducation de l’organisation.
10. Les typologies de décision
10
Classification selon l’incertitude ou le risque
Avant de prendre une décision, il convient d ’évaluer le risque au niveau de ses conséquences. Les résultats
dépendent souvent d’évènements survenant dans l’environnement.
Selon cette optique, on distingue 3 types de décisions :
Décision certaine : Les résultats sont connus à l’avance, et le risque est nul.
il considère l’avenir comme certain et estime qu’à une décision donnée correspond
un seul résultat connu sans ambiguïté l’entreprise maîtrise toutes les variables qui
interviennent.
Décision aléatoire : L’entreprise arrive à connaître les différentes éventualités et à
associer une probabilité à chacune, donc le risque est mesuré par des probabilités
11. 11
Décision incertaine : L’entreprise n’arrive pas à maîtriser ou à probabilisé toutes les
variables, le risque ne peut être mesuré.
Classification selon l’objet
Par rapport à l’objet sur lequel porte la décision, on retrouve souvent une classification
fonctionnelle :
Décision de production
Décision d’approvisionnement
Décision technique
Décision commerciale
Décision financière
12. 12
Classification selon l’importance du problème traité :
C’est une classification des décisions selon le niveau du problème à traiter et a été introduite
par Igor ANSOFF en 1960, ce classement est devenu célèbre en distinguant trois trois
niveaux hiérarchiques de décisions qui doivent être prises dans une entreprise
On parle également du modèle pyramidal car elles sont classées sous la forme d’une
pyramide :
13. 13
Les décisions stratégiques :
concernent les décisions à long terme puisqu’elles conditionnent la manière dont
l’Entreprise va se positionner sur un marché de manière à retirer le maximum de profit
des ressources qu’elle mobilise.
Les décisions administratives ou tactique :
doivent alors permettre de définir comment les ressources de l’Entreprise doivent être
utilisées pour parvenir à réaliser les objectifs définis dans le cadre des décisions
stratégiques. Il s’agit alors d’organiser la collecte et l’affectation des ressources matérielles,
humaines, financières et technologiques au sein de l’Entreprise.
Les décisions opérationnelles:
sont à très court terme, s’appliquent dans le cadre de la gestion courante de l’Entreprise et
concernent l’utilisation optimale des ressources allouée dans le cadre du processus
productif de l’Entreprise (gestion des stocks, gestion de la production…).
14. 14
Les modèles de la prise de décision
Le modèle rationnel
Le modèle organisationnel / la rationalité limitée
Le modèle politique
Le modèle de la poubelle
15. Le
modèle
rationnel
15
Définition :
Modèle de prise de décision qui définit le comportement à
adopter afin de favoriser le résultat souhaité
Ses bases :
• Des buts et des objectifs
bien définis et acceptés
• Un examen des
alternatives et de leurs
conséquences
• Des informations complètes
concernant les points sur
lesquels il faut prendre une
décision
Les critiques :
• Ce mode ne prend pas en
compte le rôle de l’expérience
ou de l’intuition ( solutions
satisfaisantes )
• Non prise en compte de la
personnalité du décideur
• Les décisions sont souvent
collectives et reposent sur le
compromis entre les individus
16. 16
« Un agent recherche non pas l’action
qui donne le meilleur résultat dans des
conditions données, mais une action
qui conduit à un résultat de jugé
satisfaisante relativement à un certain
niveau d’aspiration »
Herbert Simon économiste et
sociologue américain
17. Le modéle
de la
rationnalité
limitée
• Il est difficile de
traiter l’incertitude
• L’ information
disponible est
imparfaite
• Les acteurs sont en
situations
d’interdependance
stratégique
Impossible aux
acteurs de maximiser
leur “utilité”
17
La décision ne sera pas
« parfaite », elle sera juste
satisfaisante
18. Le
modèle
politique
18
Ce modèle reconnait que les décideurs peuvent avoir leurs
propres projets, avec des besoins et des perceptions propres,
par conséquent, le processus de décision devient :
• Un cycle de marchandage et de négociation entre les
décideurs
• Basé sur des informations incomplètes, déformées ou
cachées par les décideurs pour réaliser leurs propres projets,
Les avantages :
• Une bonne présentation de
façon dont le monde réel
fonctionne
• Peut aider à résoudre des
conflits privés
Les inconvénients :
La bonne décision n’est pas
nécessairement celle qui sera
choisie par les décideurs et donc :
• Il est possible qu’elle ne fasse
que différer les conflits
• Le processus de décision peut
être confus
• Le processus de décision peut
être soumis à la pression des
intérets privés ( risque que les
informations fournies peuvent
être volontairement déformées
19. Le
modèle
de la
poubelle
▫ Le modèle de la poubelle est celui de
l’anarchie organisée : la prise de décision est
assimilée à une corbeille, dans laquelle les
décideurs se déchargent des questions, des
solutions et des problèmes au fur et à mesure
qu’ils apparaissent. Ils ne sont pas
nécessairement reliés les uns aux autres et
attendent d’être traités.
19
Définition
20. Objectifs
▫ Mettre en commun des problèmes et
des solutions au fur mesure de leur
apparition
▫ Rechercher dans la poubelle les
couples problème/solution qui s’y
trouvent
20
Le modèle a introduit les notions :
La décision est le
résultat de choix
aléatoires dans un
contexte d’ambiguité
L’anarchie organisée
21. 21
Ambiguïté
Ambiguïté omniprésente dans les organisations :
• Ambiguïté d’intention : les objectifs des organisations sont plus ou
moins clairs et cohérents
• Ambiguïté de compréhension : éléments liés à la cognition
• Ambiguïté de l’histoire : le passé est difficile à établir avec précision
et à interpréter
• Ambiguïté de l’organisation : les individus concernés changent dans
les degrés d’attentions qu’ils prêtent à différentes décisions. La
participation au processus décisionnel est changeante et incertaine.
22. 22
Anarchie Organisée
Les anarchies organisées caractérisent les organisations qui
répondent aux trois critères suivants :
• L’incertitude de leurs préférences : l’organisation fonctionne à partir
d’une grande variété de préférences ( objectifs ) mal définies et
peu cohérentes entre elles
• Une technologie floue : l’entreprise fonctionne avec des
procédures non stabilisées et non comprises par ses propres
membres, en précédant par tâtonnement, et invente de facon
pragmatique sous la pression de la nécessité
• Une participation fluctuante : le degré d’engagement des individus
fluctue. Ils participent de façon intermittente aux différentes prises
de décision
23. Comment
marche la
prise de
décision dans
ce modèle ?
Dans ce cadre théorique, solutions,
problèmes, participants et choix se
côtoient sans logique ni hiérarchie,
comme des déchets en vrac dans une
poubelle.
Des « solutions » possibles rencontrent
(par hasard, par occasion, par proximité
des problèmes en attente de traitement
ou de visibilité.
Les décisions sont alors prises ou
émergent sans réelle logique et les
résultats peuvent être surprenants.
25. 25
Problème déjà existant Solution Rationnelle
Problème
Solution déjà existante
à la recherche d’une
à la recherche d’un
Modèle Classique de prise de décision
Modèle de la poubelle
26. 26
Les étapes du modèle de la Poubelle
1.Remplir
la
poubelle 2.L’infusion
des
problèmes
et des
solutions 3.Analyse
du
contenu
de la
Poubelle
4.Prise
de
décision
28. 28
Les solutions attendent
que les problèmes
correspondants émergent, les
questions attendent la bonne
réponse. L'infusion sera
terminée lorsqu’un couple
problème/solution peut être
créé.
2.L’infusion des problèmes
et des solutions
29. 29
La coïncidence entre un
problème et une solution
se présente à un moment
donné, imprévu ou lors
de réunions dont le but
n'est que d'analyser le
contenu de la poubelle.
3. Analyse du contenu de
la Poubelle
30. 30
Celle-ci se prend donc par
inadvertance ou en déplaçant
un problème pour qu'il
coïncide avec une solution,
mais rarement au cours
d'un processus de résolution
de problème planifié et
délibéré.
4.Prise de décision
31. 31
Avantage principal de ce modèle :
Le mérite de ce modèle
est de ne pas surestimé
la rationalité des
décideurs.
Limite principale de ce modèle :
Ce modèle a de fortes
chances de conduire à
l’échec.