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LeTemps.ch | Bâle tend la main aux conjoints d’expats

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Bâle tend la main aux
conjoints d’expats
I M G A I N Vendredi 18 octobre 2013 Anne Fournier
MIRTO

LOGIN

SIS &
USE
RGOS
ÉIN
IFATCTRS
NRSRUUE
29.10.2013

Les réseaux de
transport doiv ent
J S I E 16:37
UTC
Affaire du lac de
Bienne: la défense
dem ande
2 P L E 16:20
E IIR
Selon Trav ail.Suisse,
les assureurs v ie
«détournent» l’argent
QETOSÀDDE
USIN
IIR
B R E A 14:29
EBRT
«La Suisse est bien
placée pour œuv rer à

Antonella Scanziani cherche désespérément un emploi, tandis que Peter
Nielsena suivi il y a dix ans son épouse engagée chez Novartis. (Roland
Schmid)

Bâle, où 60% des nouveaux arrivants sont hautement qualifiés,
veut davantage connaître les conjoints de ces migrants. Car pour
eux, les premières années en Suisse sont parfois difficiles et
source de spleen

«Est-il préférable d’apprendre le dialecte ou le bon
allemand?» Dans l’hôtel Union à Bâle ce jeudi matin, la
question est répétée à plusieurs reprises. Visiblement cela
panique les expats en terre alémanique.
Peter Nielsen n’hésite pas une seconde: «L’allemand vous sera
le plus utile. Il importe de ne pas vous contenter de l’anglais.»
En Suisse depuis 2002, ce quadragénaire danois est venu
parler de son expérience d’homme au foyer. Pas n’importe
quel homme au foyer: il représente le «spouse power», soit la
force des conjoints d’expatriés, nouvelle cible privilégiée des
bureaux d’intégration des grandes villes alémaniques.
Leur présence est devenue un thème depuis l’entrée en
vigueur de la libre circulation. Non seulement les expats –
dans ce cas les travailleurs étrangers hautement qualifiés –
app.letemps.ch/Page/Uuid/fdc1cf0a-3763-11e3-ab34-39d6e5fd1a5b/Bâle_tend_la_main_aux_conjoints_dexpats

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Les condam nations
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2 0% en 2 01 2
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TD
Les crèches fav orisent
l’égalité entre hom m es
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M N 28.10.2013
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Ce que nous av ons
m angé av ec Christian
Dussey
E P O N G 28.10.2013
SINAE
Le Conseil fédéral v eut
se doter d’un réseau
cry pté
LBECRUAIN
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28.10.2013

Le PS contraint à un
choix difficile entre
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CRSINDSE
HITA USY
28.10.2013

Là où se form ent les
JGSÉRNES
UE TAGR
28.10.2013

Médias suisses
bienv eillants av ec la

1/3
28/10/13

LeTemps.ch | Bâle tend la main aux conjoints d’expats

vivraient en vase clos, friands d’écoles privées, mais en plus
leurs conjoints, souvent diplômés, souffriraient d’un certain
spleen, voire de discrimination, faute d’occupation adéquate et
de soutien dans leur installation.
Ce jeudi, les autorités bâloises ont donc organisé une journée
de conférence et témoignages tout entière consacrée à ces
épouses ou époux: comment se présenter pour un emploi,
quels sont les avantages de l’école suisse, à quoi faut-il veiller
pour la reconnaissance des diplômes, où trouver un centre
culturel dans son quartier? Avec son tapis d’entreprises
pharmaceutiques, la ville rhénane compte quelque 19 700
travailleurs étrangers hautement qualifiés, soit 10% de la
population bâloise, en grande partie germanophones ou
anglophones. L’utilisation de la langue locale est encouragée
mais ce matin dans l’hôtel Union, l’anglais est tout puissant.
Il y a dix ans, Peter Nielsen a suivi son épouse engagée chez
Novartis. Les deux premières années sont difficiles. «J’officiais
surtout comme taxi pour les enfants.» Le plus important est
de se créer un réseau, continue-t-il. «Je l’ai tissé autour de
moi grâce à une rencontre hebdomadaire avec des personnes
dans la même situation. Je ne crois pas que les Suisses sont
plus fermés qu’ailleurs. C’est simplement difficile de faire sa
place quand vous ne savez pas si vous resterez plus de trois
ans.» Finalement, c’est son épouse qui l’encourage à trouver
un travail. «Je me suis engagé comme consultant dans des
entreprises pour les relations interculturelles.» Leurs enfants
n’ont jamais suivi l’école publique.
A Bâle, 60% des nouveaux arrivants sont hautement qualifiés;
et dans un tiers des cas, ce sont des hommes qui se retrouvent
dans le rôle d’accompagnateurs. Car le secteur des sciences de
la vie, fortement représenté, occupe de nombreuses
chercheuses. Longtemps, on a misé sur les démarches internes
de ces entreprises pour aider l’installation des nouveaux
venus, aussi pour les époux. Dans une étude publiée en 2012,
le sociologue Ueli Mäder constatait que les plus grands efforts
d’intégration des étrangers qualifiés se faisaient directement
dans les entreprises.

J R 28.10.2013
UA
Pour rebondir,
Porrentruy élit un
m aire dans la tradition
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27.10.2013

La peur des grandes
oreilles et du
J R 27.10.2013
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Porrentruy reste à
droite, le PDC PierreArnauld Fueg est élu
DMIGSLRA
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26.10.2013

Le PS confirm e sa
m enace contre la libre
VTTO D 2
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N V M R 26.10.2013
OEBE
Les socialistes div isés
sur l’augm entation de
G N V 26.10.2013
EÈE
Luc Barthassat, le
pay san qui dérange

M D A 26.10.2013
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Eric Hoesli, le point de
non-retour av ec
Tam edia
P T I O N 26.10.2013
ARMIE
Dans Lausanne, à la
chasse aux trésors Art
nouv eau

Aujourd’hui, la responsable du service d’intégration de Bâle,
Nicole von Jacobs, voudrait surtout que ces arrivants
connaissent les opportunités de la région. «Nous voulons
profiter de ces forces de travail, souvent insoupçonnées. Mais
app.letemps.ch/Page/Uuid/fdc1cf0a-3763-11e3-ab34-39d6e5fd1a5b/Bâle_tend_la_main_aux_conjoints_dexpats

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notre principe d’intégration «encourager et exiger» prévaut
aussi pour ces arrivants, notamment au niveau de la langue»,
insiste-t-elle pour couper court aux critiques sur certains
privilèges. Elle continue: «Notre action reste modeste au vu de
ce qui est fait pour les travailleurs peu qualifiés: nous leur
consacrons plus de soixante journées comme celle-ci.»
Dans la salle comble, Antonella prend des notes avec
application. Depuis trois ans, cette Milanaise cherche
désespérément un emploi. Cette informaticienne est venue à
Bâle il y a dix ans pour accompagner son époux engagé dans
une banque. «J’ai voulu reprendre contact avec le travail une
fois nos enfants plus indépendants. J’ai de la peine dans mon
secteur, même si la langue n’est pas un obstacle, je crois.
J’espère trouver ici des tremplins.» Comme beaucoup d’autres
personnes rencontrées ce jeudi, elle s’investit dans des œuvres
de bénévolat ou pour accompagner les enfants inscrits à l’école
internationale de Reinach. «Dans l’entreprise de mon mari,
plusieurs employés sont partis, car leurs partenaires
n’arrivaient pas à nouer des contacts. Peut-être que les
employeurs redoutent des départs rapides. Cela doit être pris
au sérieux.»
Des organisations se sont créées. Pour Margaret Oertig,
Ecossaise d’origine, épouse d’un Suisse et auteure de plusieurs
ouvrages de conseils pour les expats, l’école est un vecteur
essentiel aussi pour une meilleure insertion des conjoints. Le
service d’intégration bâlois assure l’avoir compris. Des séances
d’information sont organisées dans les entreprises comme
Novartis, pour vanter les vertus de l’école publique. «L’une
des chances de Bâle à ce niveau est d’avoir choisi le système
d’horaire continu. Cela plaît», juge Margaret Oertig.

© 2013 LE TEMPS SA

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  • 1. 28/10/13 LeTemps.ch | Bâle tend la main aux conjoints d’expats ACCUEIL MENU RECHERCHE Bâle tend la main aux conjoints d’expats I M G A I N Vendredi 18 octobre 2013 Anne Fournier MIRTO LOGIN SIS & USE RGOS ÉIN IFATCTRS NRSRUUE 29.10.2013 Les réseaux de transport doiv ent J S I E 16:37 UTC Affaire du lac de Bienne: la défense dem ande 2 P L E 16:20 E IIR Selon Trav ail.Suisse, les assureurs v ie «détournent» l’argent QETOSÀDDE USIN IIR B R E A 14:29 EBRT «La Suisse est bien placée pour œuv rer à Antonella Scanziani cherche désespérément un emploi, tandis que Peter Nielsena suivi il y a dix ans son épouse engagée chez Novartis. (Roland Schmid) Bâle, où 60% des nouveaux arrivants sont hautement qualifiés, veut davantage connaître les conjoints de ces migrants. Car pour eux, les premières années en Suisse sont parfois difficiles et source de spleen «Est-il préférable d’apprendre le dialecte ou le bon allemand?» Dans l’hôtel Union à Bâle ce jeudi matin, la question est répétée à plusieurs reprises. Visiblement cela panique les expats en terre alémanique. Peter Nielsen n’hésite pas une seconde: «L’allemand vous sera le plus utile. Il importe de ne pas vous contenter de l’anglais.» En Suisse depuis 2002, ce quadragénaire danois est venu parler de son expérience d’homme au foyer. Pas n’importe quel homme au foyer: il représente le «spouse power», soit la force des conjoints d’expatriés, nouvelle cible privilégiée des bureaux d’intégration des grandes villes alémaniques. Leur présence est devenue un thème depuis l’entrée en vigueur de la libre circulation. Non seulement les expats – dans ce cas les travailleurs étrangers hautement qualifiés – app.letemps.ch/Page/Uuid/fdc1cf0a-3763-11e3-ab34-39d6e5fd1a5b/Bâle_tend_la_main_aux_conjoints_dexpats S A I T Q E 11:58 TTSIUS Les condam nations pour v ol en hausse de 2 0% en 2 01 2 É U E 11:32 TD Les crèches fav orisent l’égalité entre hom m es et fem m es M N 28.10.2013 EU Ce que nous av ons m angé av ec Christian Dussey E P O N G 28.10.2013 SINAE Le Conseil fédéral v eut se doter d’un réseau cry pté LBECRUAIN IR ICLTO 28.10.2013 Le PS contraint à un choix difficile entre DJUE AE ÉENR VC CRSINDSE HITA USY 28.10.2013 Là où se form ent les JGSÉRNES UE TAGR 28.10.2013 Médias suisses bienv eillants av ec la 1/3
  • 2. 28/10/13 LeTemps.ch | Bâle tend la main aux conjoints d’expats vivraient en vase clos, friands d’écoles privées, mais en plus leurs conjoints, souvent diplômés, souffriraient d’un certain spleen, voire de discrimination, faute d’occupation adéquate et de soutien dans leur installation. Ce jeudi, les autorités bâloises ont donc organisé une journée de conférence et témoignages tout entière consacrée à ces épouses ou époux: comment se présenter pour un emploi, quels sont les avantages de l’école suisse, à quoi faut-il veiller pour la reconnaissance des diplômes, où trouver un centre culturel dans son quartier? Avec son tapis d’entreprises pharmaceutiques, la ville rhénane compte quelque 19 700 travailleurs étrangers hautement qualifiés, soit 10% de la population bâloise, en grande partie germanophones ou anglophones. L’utilisation de la langue locale est encouragée mais ce matin dans l’hôtel Union, l’anglais est tout puissant. Il y a dix ans, Peter Nielsen a suivi son épouse engagée chez Novartis. Les deux premières années sont difficiles. «J’officiais surtout comme taxi pour les enfants.» Le plus important est de se créer un réseau, continue-t-il. «Je l’ai tissé autour de moi grâce à une rencontre hebdomadaire avec des personnes dans la même situation. Je ne crois pas que les Suisses sont plus fermés qu’ailleurs. C’est simplement difficile de faire sa place quand vous ne savez pas si vous resterez plus de trois ans.» Finalement, c’est son épouse qui l’encourage à trouver un travail. «Je me suis engagé comme consultant dans des entreprises pour les relations interculturelles.» Leurs enfants n’ont jamais suivi l’école publique. A Bâle, 60% des nouveaux arrivants sont hautement qualifiés; et dans un tiers des cas, ce sont des hommes qui se retrouvent dans le rôle d’accompagnateurs. Car le secteur des sciences de la vie, fortement représenté, occupe de nombreuses chercheuses. Longtemps, on a misé sur les démarches internes de ces entreprises pour aider l’installation des nouveaux venus, aussi pour les époux. Dans une étude publiée en 2012, le sociologue Ueli Mäder constatait que les plus grands efforts d’intégration des étrangers qualifiés se faisaient directement dans les entreprises. J R 28.10.2013 UA Pour rebondir, Porrentruy élit un m aire dans la tradition QETOSÀDDE USIN IIR B R E A 28.10.2013 EBRT «C’est grâce à m es activ ités au sein de la RVED PES EU E RSE 27.10.2013 La peur des grandes oreilles et du J R 27.10.2013 UA Porrentruy reste à droite, le PDC PierreArnauld Fueg est élu DMIGSLRA UPN AAIL 26.10.2013 Le PS confirm e sa m enace contre la libre VTTO D 2 OAIN U 4 N V M R 26.10.2013 OEBE Les socialistes div isés sur l’augm entation de G N V 26.10.2013 EÈE Luc Barthassat, le pay san qui dérange M D A 26.10.2013 ÉIS Eric Hoesli, le point de non-retour av ec Tam edia P T I O N 26.10.2013 ARMIE Dans Lausanne, à la chasse aux trésors Art nouv eau Aujourd’hui, la responsable du service d’intégration de Bâle, Nicole von Jacobs, voudrait surtout que ces arrivants connaissent les opportunités de la région. «Nous voulons profiter de ces forces de travail, souvent insoupçonnées. Mais app.letemps.ch/Page/Uuid/fdc1cf0a-3763-11e3-ab34-39d6e5fd1a5b/Bâle_tend_la_main_aux_conjoints_dexpats 2/3
  • 3. 28/10/13 LeTemps.ch | Bâle tend la main aux conjoints d’expats notre principe d’intégration «encourager et exiger» prévaut aussi pour ces arrivants, notamment au niveau de la langue», insiste-t-elle pour couper court aux critiques sur certains privilèges. Elle continue: «Notre action reste modeste au vu de ce qui est fait pour les travailleurs peu qualifiés: nous leur consacrons plus de soixante journées comme celle-ci.» Dans la salle comble, Antonella prend des notes avec application. Depuis trois ans, cette Milanaise cherche désespérément un emploi. Cette informaticienne est venue à Bâle il y a dix ans pour accompagner son époux engagé dans une banque. «J’ai voulu reprendre contact avec le travail une fois nos enfants plus indépendants. J’ai de la peine dans mon secteur, même si la langue n’est pas un obstacle, je crois. J’espère trouver ici des tremplins.» Comme beaucoup d’autres personnes rencontrées ce jeudi, elle s’investit dans des œuvres de bénévolat ou pour accompagner les enfants inscrits à l’école internationale de Reinach. «Dans l’entreprise de mon mari, plusieurs employés sont partis, car leurs partenaires n’arrivaient pas à nouer des contacts. Peut-être que les employeurs redoutent des départs rapides. Cela doit être pris au sérieux.» Des organisations se sont créées. Pour Margaret Oertig, Ecossaise d’origine, épouse d’un Suisse et auteure de plusieurs ouvrages de conseils pour les expats, l’école est un vecteur essentiel aussi pour une meilleure insertion des conjoints. Le service d’intégration bâlois assure l’avoir compris. Des séances d’information sont organisées dans les entreprises comme Novartis, pour vanter les vertus de l’école publique. «L’une des chances de Bâle à ce niveau est d’avoir choisi le système d’horaire continu. Cela plaît», juge Margaret Oertig. © 2013 LE TEMPS SA app.letemps.ch/Page/Uuid/fdc1cf0a-3763-11e3-ab34-39d6e5fd1a5b/Bâle_tend_la_main_aux_conjoints_dexpats VERS LE HAUT 3/3