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SimoMagri
23 de Mar de 2023
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  1. Dimensionnement d'un plancher métallique page 1/81 ROYAUME DU MAROC Secteur : CONSTRUCTION METALLIQUE Spécialité : TSBECM Niveau : TECHNICIEN SPECIALISE MODULE DIMENSIONNEMENT D’UN N° : 10 PLANCHER METALLIQUE Office de la Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail DIRECTION RECHERCHE ET INGENIERIE DE FORMATION OFPPT R RÉ ÉS SU UM MÉ É T TH HÉ ÉO OR RI IQ QU UE E & & G GU UI ID DE E D DE E T TR RA AV VA AU UX X P PR RA AT TI IQ QU UE ES S
  2. Dimensionnement d'un plancher métallique page 2/81 Document élaboré par : Nom et prénom EFP DR Mr BOUKLAH Abdelkarim ISTA SIDI MAAFA OUJDA ORIENTALE Révision linguistique Validation Les utilisateurs de ce document sont invités à communiquer à la DRIF toutes les remarques et suggestions afin de les prendre en considération pour l’enrichissement et l’amélioration de ce programme DRIF
  3. Dimensionnement d'un plancher métallique page 3/81 MODULE 10 : DIMENSIONNEMENT D’UN PLANCHER METALLIQUE CODE : THEORIE : 35 % 19 H DUREE : 55 HEURES TRAVAUX PRATIQUES : 60 % 33 H ÉVALUATION : 5 % 3 H OBJECTIF OPERATIONNEL DE PREMIER NIVEAU DE COMPORTEMENT COMPORTEMENT ATTENDU Pour démontrer sa compétence, le stagiaire doit être capable de dimensionner des planchers métallique selon les conditions, les critères et les précisions qui suivent. PRESENTATION Le module «DIMENSIONNEMENT D’UN PLANCHER METALLIQUE» est dispensé en deuxième semestre de la première année de formation. DESCIPTION A l’issu de ce module le stagiaire doit être capable de : - lire et décoder les plans et les catalogues relatifs aux différents planchers métalliques - modéliser des schémas mécaniques de la poutraison des planchers métalliques - déterminer les charges permanentes et les surcharges d’exploitation à partir des cahiers des charges - calculer les combinaisons de charges selon l’Eurocode 3 - dimensionner ou vérifier les profilés d’un plancher métallique à l’ELU et à l’ELS
  4. Dimensionnement d'un plancher métallique page 4/81 CONDITIONS D’ÉVALUATION · Travail individuel · À partir de : - Consignes et directives ; - Plans, croquis; - cahiers des charges - Questions et problèmes relatifs à des mises en situation · À l’aide de : - Normes ; - Documents techniques - Catalogues de fournisseurs des outils et outillages. - Abaques, diagrammes CRITERES GENERAUX DE PERFORMANCE · procédure méthodique d'élaboration des notes de calcul · précision et exactitude des calculs · respect des normes et règles en vigueur ·respect des cahiers des charges · argumentation et justification des réponses · respect des méthodes de résolution
  5. Dimensionnement d'un plancher métallique page 5/81 Objectifs Contenu 1. Définir la composition des différents planchers à ossature métallique - aire supérieure - une aire inférieure - ossature 2. Définir les types de charges -Les charges permanentes -les charges d’exploitation 3 . Identifier les hypothèses de calcul des charges sur un élément de plancher - distribution uniforme des charges sur toute la surface chargée - appuis simples pour toutes les liaisons entre éléments porteurs, - absence de continuité entre les travées successives des poutres, poutrelles et dalles. - poids propre des éléments porteurs et non porteurs 4. Connaitre le rôle structurel d'un plancher - report des charges d’un plancher vers les poteaux en passant par les poutres. - Dispositif pour assurer la transmission des efforts horizontaux - Dalles en béton armé - Planchers coulés en place – mise en oeuvre coffrage - Planchers à prédalles 5. Définir les critères de conception des planchers - concept de collaboration - Épaisseur du plancher - Flèches - bacs acier non collaborant - bacs acier collaborant - Connexion entre la tôle et le béton - Les planchers secs - Sécurité incendie 6. Connaitre les normes de conception et de dimensionnement - Notation et symboles - Eurocode 3 -ELU -ELS - Combinaison des charges - classification des sections - Vérification de la résistance des sections transversales de classe 1, 2 ou 3 - Différents types de sollicitations - Algorithme de vérification de la résistance des sections transversales -Flèches verticales - Flèches verticales maximales recommandées (EC3 4.2.2)
  6. Dimensionnement d'un plancher métallique page 6/81 Etude de cas industriels Thèmes 7. Dimensionner , vérifier et élaborer des notes de calcul pour des cas industriels 7.1 Dimensionnement et vérification des solives d'un plancher collaborant 7.2 Dimensionnement d'un plancher comportant une trémie 7.3 Dimensionnement d'un plancher support de réservoir 7.4 Dimensionnement du plancher métallique d’une structure porteuse
  7. Dimensionnement d'un plancher métallique page 7/81 Sommaire Titres Pages 1. Définitions 8 2. Charges 2.1 les charges permanentes 2.2 les charges d’exploitation 9 3. Hypothèses de calcul de charges sur un élément de plancher 11 4. Rôle structurel des planchers 4.1 Report des charges d’un plancher vers les poteaux en passant par les poutres 4.2 Dispositif pour assurer la transmission des efforts horizontaux 4.3 Dalles en béton armé 13 5. Les critères de conception des planchers 5.1 Illustration du concept de collaboration 5.2 Épaisseur du plancher 5.3 Flèches 5.3.1 Critère de flèche au montage et au coulage du béton 5.3.2 Critères de flèche en service 5.4 Les dalles sur bacs acier non collaborant 5.5 Les dalles avec bacs collaborants 5.6 Connexion entre la tôle et le béton 5.7 Les planchers secs 5.8 Sécurité incendie 16 6. Normes de conception et de dimensionnement 6.1 Notation et symboles 6.2 L’Eurocode 3 6.2.1 Introduction 6.2.2 Définition des états limites 6.2.2.1 États limites ultimes ELU 6.2.2.2 États limites de service ELS 6.2.3 Représentation des actions 6.2.4 Combinaisons d’actions 6.2.5 Classification des sections transversales 6.3Vérification de la résistance des sections transversales de classe 1, 2 ou 3. 6.3.1 Traction 6.3.2 Compression 6.3.3 Flexion 6.3.4 Sollicitations combinées 6.3.5 Effet de cisaillement 6.3.6 Algorithme de vérification de la résistance des sections transversales 6.3.7 Flèches verticales 6.3.8 Flèches verticales maximales recommandées 22
  8. Dimensionnement d'un plancher métallique page 8/81 7. Dimensionnent, vérification et élaboration des notes de calcul pour des cas industriels 7.1 Dimensionnement et vérification des solives d'un plancher collaborant 7.2 Dimensionnement d'un plancher comportant une trémie 7.3 Dimensionnement d'un plancher support de réservoir 7.4 Dimensionnement du plancher métallique d’une structure porteuse 31 32 37 52 67 8. Annexes 8.1 Tables des profilés 74
  9. Dimensionnement d'un plancher métallique page 9/81 1. Définition Plancher : Aire horizontale séparant deux étages successifs dans une construction. Un plancher à ossature métallique est composé en principe : - D’une aire supérieure formée de matériaux aptes à supporter les surcharges d’utilisation du local : parquet en bois, hourdis et chape en ciment, platelage métallique ou bacs nervurés remplis ou non de ciment. - D’une aire inférieure qui géométriquement constitue le plafond du local qu’il couvre. Lorsqu’il est formé de matériaux légers suspendus, il prend le nom de « plafond suspendu » ou encore de « faux plafond ». - D’une ossature située entre ces deux aires et destinée à supporter le poids propre de tous les composants et les surcharges transmises par l’aire supérieure. Sauf les cas de faibles portées, où des solives suffisent entre murs de soutènement rapprochés, une ossature de plancher et composée : - de solives, généralement en poutrelles métalliques, entretoisées si nécessaire ; - de poutres soit en poutrelles, soit en poutre reconstituées soudées PRS suivant les nécessités justifiées par les calculs de résistance ; - de chevêtres délimitants les différentes trémies à réserver dans un plancher (escaliers, ascenseurs, monte-charge, canalisation et conduits divers). ‘ Lexique de construction amétallique et de résistance des matériaux’ Figure 1 - Système de plancher léger en acier, comportant des profilés en C supportant un bac acier de section trapézoïdale 2. Charges Les charges à considérer dans le calcul d’un plancher sont : 2.1-les charges permanentes 2.2-les charges d’exploitation. Les charges permanentes sont, d’une part, le poids propre du plancher et d’autre part, les autres charges comme le revêtement de sol, la chape, l’étanchéité, l’isolation, les cloisons, les faux plafonds, parfois les faux planchers, et les équipements fixes. Ces derniers comprennent : — les équipements des ascenseurs et escaliers roulants ; — les équipements de chauffage, de ventilation et d’air conditionné ; — les équipements électriques ; — les tuyauteries, sans leur contenu ; — les réseaux de câbles et les gaines.
  10. Dimensionnement d'un plancher métallique page 10/81 Les tableaux 1 et 2 donnent quelques valeurs indicatives des poids volumiques pour des matériaux et éléments de construction qui permettent d’évaluer le poids des charges permanentes dans le calcul du plancher. Éléments de construction. Données pour l’estimation des charges permanentes Éléments de construction Poids surfacique (kN/m2) Hourdis pleins au plâtre (par cm d’épaisseur) 0,14 Parquet chêne de 24 mm 0,12 Chape asphalte (par cm d’épaisseur) 0,22 Carrelage de 3 cm (y compris mortier) 0,65 Cloisons : 2 plaques de plâtre + isolant 0,5 à 0,75 Dalle béton armé (par cm d’épaisseur) 0 ,25 Tableau 1 - Éléments de construction .Données pour l’estimation des charges permanentes Tableau 2 - Poids volumiques des matériaux de construction
  11. Dimensionnement d'un plancher métallique page 11/81 Les charges d’exploitation des bâtiments sont celles issues l’occupation des locaux. Les valeurs à considérer dans le calcul doivent tenir compte : — de l’usage normal que les personnes font des locaux ; — des meubles et objets mobiles (cloisons mobiles, rangements, marchandises en conteneur, par exemple) ; — des véhicules ; — des événements rares prévus tels que concentrations personnes ou de mobilier, déplacement ou empilage d’objets susceptibles de se produire à l’occasion d’une réorganisation ou d’un aménagement des locaux. Pour déterminer les charges d’exploitation, il convient de classer les planchers en catégories en fonction de leur utilisation. Les surfaces des bâtiments résidentiels, sociaux, commerciaux ou administratifs seront classées selon leur usage spécifique, comme indiqué dans le tableau 3. Tableau 3 - Catégories de surfaces de bâtiments, selon l’Eurocode NF EN 1990-1-1 Tableau 4 - Exemples de charges d’exploitations 3. Hypothèses de calcul de charges sur un élément de plancher: Les hypothèses suivantes sont faites pour ce calcul : - charges uniformément distribuées sur toute la surface susceptible d’être chargée,
  12. Dimensionnement d'un plancher métallique page 12/81 - appuis simples pour toutes les liaisons entre éléments porteurs, - absence de continuité entre les travées successives des poutres, poutrelles et dalles. Quel que soit le matériau utilisé, il faudra bien séparer les charges permanentes et les charges variables. Cas d’une poutre en bois, en bois lamellé collé, en acier ou en béton armé préfabriqué : poutre secondaire : Les charges verticales appliquées sur une poutre qui ne porte aucune autre poutre sont : Pour les charges permanentes, - son poids propre g, charge linéique uniformément répartie exprimée en kN/m. Ce poids se calcule en multipliant le poids volumique du matériau de la poutre par la section de la poutre perpendiculaire à sa ligne moyenne. Il faut aussi tenir compte des poids des éléments non porteurs situés juste au-dessus de la poutre. - le poids de la dalle ou plancher et des éléments non porteurs supportés de chaque côté de la poutre qui est aussi une charge linéique uniformément répartie exprimée en kN/m. Ce poids se calcule : • soit à partir du poids surfacique du plancher multiplié par la longueur perpendiculaire à la poutre reprise par la poutre comme on le voit sur la figure en haut de la page 5 de ce cours, • soit à partir du poids volumique du matériau de la dalle ou du plancher multiplié par l’épaisseur de la dalle ou du plancher et la longueur perpendiculaire à la poutre reprise par la poutre. pour les charges variables, - les charges d’exploitation q appliquées sur la poutre et la dalle ou le plancher qui donnent des charges linéiques uniformément réparties exprimées en kN/m et qui se calculent à partir de leur poids surfacique multiplié par la longueur perpendiculaire à la poutre reprise par la poutre. - Ou les charges de neige s dans le cas des toitures qui sont des charges linéiques uniformément réparties exprimées en kN/m et qui se calculent en multipliant la surface horizontale de toiture par la charge de neige surfacique. Poutre principale : Les charges verticales appliquées sur une poutre portant d’autres poutres sont : Pour les charges permanentes, - son poids propre g, charge linéique uniformément répartie exprimée en kN/m. Ce poids se calcule en multipliant le poids volumique du matériau de la poutre par la section de la poutre perpendiculaire à sa ligne moyenne. Il faut aussi tenir compte des poids des éléments non porteurs situées juste au-dessus de la poutre. - les poids P apportés par les poutres secondaires, charges ponctuelles exprimées en kN, qui correspondent : .aux poids linéiques des poutres secondaires calculés au III - 1 – 1 multipliés par la demi longueur de chaque poutre secondaire. (+éléments non porteurs) .aux poids linéiques des dalles ou planchers calculés au III – 1 – 1 multipliés par la demi-longueur de chaque poutre secondaire. (+éléments non porteurs) Pour les charges variables, - les charges d’exploitation Q apportées par les poutres secondaires, charges ponctuelles exprimées en kN, et calculées à partir de la charge d’exploitation linéique calculée au III – 1 – 1 multiplié par la demi-longueur de chaque poutre secondaire appuyée sur cette poutre.
  13. Dimensionnement d'un plancher métallique page 13/81 - les charges d’exploitation q appliquées sur la surface du dessus de la poutre principale, en kN/m et calculées à partir de la charge d’exploitation du tableau multipliée par la largeur de la poutre. - Ou les charges de neige pour lesquelles on appliquera le même raisonnement que pour les charges d’exploitation. NB : On utilisera des lettres majuscules pour les charges ponctuelles comme G, Q, et des lettres minuscules pour des charges linéiques uniformément réparties comme g, q. 4. Rôle structurel des planchers 4.1 Report des charges d’un plancher vers les poteaux en passant par les poutres Les planchers ont pour rôle structurel de transmettre les charges et surcharges de fonctionnement du bâtiment aux éléments principaux de l’ossature. Ils participent aussi à la stabilité globale du bâtiment et peuvent assurer le contreventement horizontal. Pour garantir le fonctionnement du plancher comme un plan horizontal rigide capable de transmettre les efforts horizontaux vers les éléments de stabilité verticaux. Figure 2 - Schéma de report des charges d’un plancher vers les poteaux en passant par les poutres. 4.2 Dispositif pour assurer la transmission des efforts horizontaux On donne à la figure 3 quelques dispositions classiques pour assurer la transmission des efforts horizontaux entre la dalle et la poutrelle métallique.
  14. Dimensionnement d'un plancher métallique page 14/81 Figure 3 - Dispositif pour assurer la transmission des efforts horizontaux Les planchers doivent répondre à des cahiers des charges précisant : – les performances thermiques ; – les performances acoustiques ; – le degré de résistance au feu ; – le cheminement des réseaux et la position des installations techniques ; – les possibilités de fixation du faux-plafond ainsi que des installations techniques; – les modes de vibration en cas de charges dynamiques. On distingue dans les planchers la dalle et la poutraison (ou solivage). Figure 4 – Plancher avec dalle et poutraison La dalle peut être : – en béton armé ou précontraint ; – en béton coulé sur des bacs acier formant coffrage perdu ; – en béton coulé sur des bacs acier collaborants ; – en plancher sec composite acier/autre matériau (bois, plâtre...) ; – en dalle mixte acier-béton préfabriquée.
  15. Dimensionnement d'un plancher métallique page 15/81 4.3 Dalles en béton armé On distingue les dalles en béton armé coulées en place sur un coffrage, les dalles en béton coulées sur des prédalles, les dalles préfabriquées et les dalles alvéolaires précontraintes. Pour optimiser la dalle et les poutres, il est intéressant d’assurer une connexion entre ces deux éléments. Il existe plusieurs moyens pour assurer l’adhérence entre les poutres et la dalle. Lorsque la dalle et la structure métallique de support collaborent pour résister ensemble aux efforts, on parle de structure mixte. La mixité peut être assurée par : – des connecteurs. Ils accroissent les surfaces de contact entre les aciers et le béton ; – l’incorporation de l’aile haute du profilé dans la dalle ; – l’enrobage de la poutrelle et son incorporation dans la dalle en béton armé. Les dalles alvéolaires précontraintes se posent sur l’aile inférieure des poutres. Elles peuvent atteindre 12 m de portée. dalle reposant sur un profilé avec prédalle avec connecteurs et dalle dalle incorporant l’aile supérieure connecteurs de liaison de compression du profilé Bacs acier pour plancher collaborant posé sur des poutres alvéolaires. Planchers coulés en place – mise en oeuvre coffrage Figure 5 – Planchers métalliques avec dalles en béton
  16. Dimensionnement d'un plancher métallique page 16/81 Figure 6 – Planchers métalliques avec prédalles 5. Les critères de conception des planchers 5.1 Illustration du concept de collaboration Le plancher collaborant est un procédé de plancher qui relève de la construction mixte car il met en symbiose les caractéristiques intéressantes de l’acier et du béton. L’acier est un excellent matériau pour travailler en traction et le béton un excellent matériau pour une sollicitation en compression. Figure 6 –Illustration du concept de collaboration Lorsque le bac acier est muni de bossages, ceux-ci rendent solidaires la dalle béton et les bacs en acier qui participent ensemble à la résistance composite du plancher, on parle ainsi de planchers collaborants ou dalles mixtes. La conception d’un plancher collaborant comprend deux étapes distinctes qui sont la phase de montage et de coulage du béton puis la phase de service. Durant la phase de montage et de coulage du béton, le bac est utilisé comme coffrage autoportant et constitue une plate-forme de travail. Dans la phase de service, le bac est combiné structuralement avec le béton durci (action mixte) et remplace
  17. Dimensionnement d'un plancher métallique page 17/81 totalement ou en partie les armatures de traction de la dalle. Les bacs collaborants s’utilisent pour la construction de planchers dans des domaines aussi variés que les bureaux, le logement, les bâtiments industriels, les parkings, les hôpitaux et les constructions scolaires, tant dans la construction neuve que dans la réhabilitation. 5.2 Épaisseur du plancher Ce paramètre influe sur la hauteur d’étage utile dans le cas courant d’une limitation de hauteur d’immeuble ou de contrainte d’urbanisme. La hauteur du plancher est donc d’une importance majeure. En effet, pour des bâtiments courants à hauteur imposée de l’ordre de 35 à 40 m, on constate qu’un gain de 20 cm sur l’épaisseur du plancher peut permettre de réaliser un étage supplémentaire. La faible épaisseur des systèmes de planchers couramment utilisés pour des exigences de surcharges courantes de 2,5 à 10 kN/m2 permet de réduire au maximum l’encombrement des planchers. Exemple : dalles d’épaisseur 8 cm pour des portées jusqu’à 2,6 m et des surcharges jusqu’à 3,5 kN/m2. 5.3 Flèches 5.3.1 Critère de flèche au montage et au coulage du béton. La flèche au montage et au coulage du béton frais est limitée réglementairement. Eurocodes : L/180, L représentant la portée. L’effet d'augmentation du poids du béton dû à la flèche est pris en considération dans le calcul du poids du béton liquide lorsque la flèche est supérieure à 1/10 de la hauteur hors tout de la dalle. 5.3.2 Critères de flèche en service Sous charges normales. L’Eurocode 2 recommande de ne pas dépasser une flèche supérieure à L/250, L étant la portée, et de fixer des valeurs limites appropriées des flèches, en tenant compte de la nature de l’ouvrage, des finitions, des cloisons et accessoires, et de sa destination. La figure 6 ci-dessous donne les valeurs de flèches admissibles pour les planchers selon l’Eurocode 3. Figure 7 - valeurs de flèches admissibles pour les planchers selon l’Eurocode 3 5.4 Les dalles sur bacs acier non collaborant Les planchers non collaborants comportent des bacs en acier galvanisé formant coffrage pour la dalle en béton. Ils permettent : – d’assurer un coffrage efficace et étanche en supprimant les opérations de décoffrage ; – de constituer une plateforme de travail avant la mise en oeuvre du béton ; – d’éviter souvent la mise en place d’étais et ainsi de gagner du temps car en reprenant la charge de béton coulé en place ils ont une fonction structurelle. Le positionnement du bac par rapport à la poutre de support peut se faire de deux manières : – le bac peut être fixé sur la poutre en partie supérieure ; – le bac peut être incorporé dans la hauteur de la poutre, posé sur des cornières ou posé sur l’aile inférieure. Pour poser le bac sur des cornières, il convient que celles-ci débordent de la largeur de la semelle supérieure. Dans la pose sur l’aile inférieure, l’emploi d’une poutre à large semelle est une autre réponse à ce problème. Dalle pleine sur bac acier et solives bac acier posé sur la poutrelle,
  18. Dimensionnement d'un plancher métallique page 18/81 avec faux plafond suspendu au bac bac acier posé sur des cornières soudées sur l’âme de la poutre Cette solution permet de réduire la hauteur totale du plancher. Figure 8 - dalles sur bacs acier non collaborant 5.5 Les dalles avec bacs collaborants Bac acier avec connecteurs soudés au droit des solives. Plancher collaborant en cours de coulage avec étais provisoires. Ce type de dalle consiste à associer deux matériaux pour qu’ils participent ensemble, par leur « collaboration », à la résistance à la flexion. Ces planchers associent une dalle de compression en béton armé à des bacs nervurés en acier galvanisé travaillant en traction comme une armature. Pour éviter le glissement entre les nervures du profil en acier et le béton, les parois latérales des bacs sont embouties ou crantées. Bac acier collaborant de type Bac acier collaborant de type Cofrastra avec un profil d’ondes Cofraplus à profil trapézoïdal en queue d’aronde crantées pour ouvert muni de bossages solidariser l’acier et le béton. Figure 9 - dalles sur bacs acier non collaborant Si elles sont en acier, les solives peuvent être rendues solidaires de la dalle en béton par l’intermédiaire de connecteurs soudés ou cloués pour constituer une poutre mixte.
  19. Dimensionnement d'un plancher métallique page 19/81 Figure 10 - connecteurs soudés 5.6 Connexion entre la tôle et le béton Pour assurer la liaison acier-béton, la tôle nervurée doit être capable de transmettre le flux de cisaillement (l'effort rasant) à l'interface entre la tôle et le béton. Cette connexion mécanique peut être réalisée par un ou plusieurs des moyens suivants (figures ci dessous ) : par la forme rentrante des nervures (plus large à son sommet qu'à sa base), créant une liaison par frottement (figures a et b ) ; par des bossages pratiqués dans les âmes ou les ailes de la tôle (figure c ) ; par des ancrages disposés à l'extrémité des dalles, constitués de goujons soudés ou d'équerres clouées sur les poutres sous-jacentes (figures d et e ) ; par déformation des nervures (figure f ). En cas de connexion par goujons, ceux-ci peuvent être soudés soit préalablement en usine (auquel cas la tôle doit être pré percée), soit sur le chantier à travers la tôle. Les dalles mixtes peuvent être apparentées aussi bien à des dalles en béton armé qu'à des poutres mixtes acier- béton. Dans les dalles en béton armé, la connexion est obtenue par l'adhérence des armatures tendues dans le béton, due au profilage spécial des barres. Cette adhérence, contrôlée par des essais, est telle qu'elle correspond à la résistance à la traction des armatures. Les dalles en béton armé peuvent ainsi toujours développer leur pleine résistance à la flexion. Figure 11 - Types de connexion entre tôle nervurée et béton
  20. Dimensionnement d'un plancher métallique page 20/81 Une dalle collaborante peut aussi être posée sur des poutres simples (sans connecteurs). Le résultat est une économie de béton et d’acier donc, plus globalement de poids. La rapidité de montage est supérieure à celle des systèmes traditionnels. Les planchers collaborants sont très performants pour la flexibilité et le potentiel d’évolution du bâtiment. Les bacs collaborants sont généralement utilisés pour des portées entre solives variant de 2 m à 7 m avec une épaisseur de dalle variant dans un bâtiment courant de 8 à 30 cm. La largeur maximale des bacs est de 1 m. Les épaisseurs de tôle varient de 0,75 mm à 1 mm. Les portées du plancher lui-même peuvent atteindre 18 m, avec des épaisseurs de plancher de seulement 95 cm, faux plafond, dalle et faux plancher compris. Les bacs peuvent être posés et fixés : – sur la poutre ; – sur des cornières soudées sur l’âme de la poutre. Dans ce cas il convient de gruger l’aile supérieure pour permettre l’insertion du bac entre les âmes des poutres. Lors du coulage du béton, la rive du plancher est bordée par une costière en acier galvanisé, appelée « bande d’arrêt de coulage », de la hauteur du plancher collaborant pour contenir le béton au niveau fini du plancher à réaliser. Dans des locaux industriels ou tertiaires simples, la sous-face du bac acier simplement galvanisée ou prélaquée peut rester apparente. Pour répondre aux exigences acoustiques, thermiques ou de tenue au feu du plancher, il convient en général de lui associer d’autres matériaux. Ceux-ci assureront également un parement fini adapté aux locaux à traiter. Ils sont constitués essentiellement de : – laines minérales ; l’épaisseur de la laine varie en fonction de la nature des locaux superposés (isolation phonique) ; – plaque(s) de plâtre ; l’épaisseur de la ou des plaques de plâtre varie en fonction de la performance acoustique. Grâce à l’effet masse-ressort-masse associant la masse de la dalle en béton, un isolant et un plafond en plaques de plâtre, la capacité d’isolation acoustique peut atteindre 62 db(A), bien supérieure à une dalle classique en béton. Sans protection particulière, la résistance au feu des dalles collaborantes est de 30 minutes sans dispositions particulières. On peut facilement atteindre 120 minutes en disposant des armatures supplémentaires dans les creux des ondes des bacs. Avec une protection adaptée des structures, l’ensemble dalle + poutre atteint aussi cette résistance. Dans certaines conditions (acoustique, tenue au feu), le plenum (espace entre la laine et la sous-face du plancher) est utilisé pour faire circuler des gaines : – un chauffage électrique rayonnant peut être installé sous la forme d’un film dans lequel est intégré une résistance, inséré entre la plaque (de plâtre ou d’un autre matériau adapté) et la laine ; – un circuit d’eau (chaude ou froide) interposé également entre le faux plafond qui sera constitué de dalles minérales et la laine. Il peut servir à chauffer ou à rafraîchir les locaux situés sous le plafond ; – les réseaux électriques et informatiques ainsi que les gaines de ventilation.
  21. Dimensionnement d'un plancher métallique page 21/81 Figure 12 - dalles avec bacs collaborants 5.7 Les planchers secs En opposition avec les différents types de plancher présentés précédemment qui font appel au coulage d’une dalle en béton et comportent une phase humide, le plancher sec est réalisé par l’assemblage mécanique de matériaux industrialisés. Figure 10 - Plancher sec. Système INFRA+ Figure 13 - Plancher sec. Système IDES de VAN DAM BV
  22. Dimensionnement d'un plancher métallique page 22/81 Ses caractéristiques essentielles sont : – la légèreté : il est cinq fois moins lourd qu’une dalle de 20 cm en béton armé ; – l’assemblage mécanique de ses composants ; – les performances acoustiques obtenues, qui sont celles de la NRA (Nouvelle réglementation acoustique). Le plancher sec est constitué d’un bac métallique qui repose sur les poutres et qui assure seul la fonction portante. Les portées peuvent aller de 2 à 6 m. Dans le cas d’une portée de 6 m, la hauteur du bac est de 20 cm. Sur un plancher sec de type PCIS, on pose au-dessus du bac : – un résilient ; – un panneau de bois de particules solidarisé avec le bac en acier ; – deux plaques de plâtre ou un panneau de bois/ciment. Et en sous-face du bac : – une couche de laine minérale ; – une ou deux plaques de plâtre, ou une plaque de silicate de calcium. Aux avantages précédemment cités, il convient d’ajouter : – la rapidité de montage ; – l’absence d’étaiement freinant l’avancement du chantier ; – la flexibilité ; – l’autonomie thermique des locaux, puisque le plancher intègre un isolant. Dans un souci de cohérence et de logique, il conviendra d’utiliser les espaces creux et les interfaces des matériaux pour faire circuler des gaines techniques ou incorporer un film chauffant électrique. Il est néanmoins souvent nécessaire de prévoir un contreventement horizontal complémentaire, ce type de plancher ne pouvant pas généralement assurer cette fonction. 5.8 Sécurité incendie Pour procurer la résistance au feu, l’élément métallique peut être protégé soit directement par des produits projetés, soit par un sous-plafond (se reporter toujours aux procès-verbaux d’essais réglementaires). Le plénum (l'espace dans des bâtiments industriels entre la toiture et le faux-plafond) , dans des planchers de grandes dimensions, doit être recoupé par des cloisonnements évitant la propagation des fumées et des flammes. L’entretien ou la transformation des équipements qui occupent le plénum doit respecter ces parois, ou il convient de les rétablir en cas de détérioration après chaque intervention. Une solution intéressante consiste à ménager l’accès du plénum par le dessus du plancher. 6. Normes de conception et de dimensionnement 6.1 Notation et symboles On utilise la notation et les symboles dressés dans le tableau ci-dessous définitions symboles valeur de calcul de l’effort de traction valeur de calcul de la résistance plastique de la section transversale valeur de calcul du moment dans chaque section transversale moment fléchissant résistant de la section , pl Rd M aire de la section transversale A aire de cisaillement Av largeur de la section b limite élastique du matériau fy actions permanentes G charges d’exploitation Q rayon de congé r épaisseur de semelles tf épaisseur d’âme tw valeur de calcul de l’effort tranchant dans chaque section transversale VEd module de flexion élastique de la section Wel module de flexion plastique de la section Wpl
  23. Dimensionnement d'un plancher métallique page 23/81 du moment fléchissant ( ) M x effort tranchant ( ) V x inconnues à la liaison A A Y inconnue à la liaison B B Y coefficient partiel de sécurité portant sur la résistance mécanique du matériau caractérisée par sa limite élastique γM0 contre-flèche donnée à l’élément lors de fabrication δ0 flèche due aux charges permanentes immédiatement après la mise en charge δ1 flèche provoquée par les charges variables δ2 Flèche maxi δmax Tableau 4 - Notation et symboles La réalisation des structures métalliques s’effectue suivant des normes de conception qui permettent d’obtenir un ouvrage assurant la sécurité des personnes et des biens et bénéficiant d’une durabilité cohérente avec l’investissement consenti. Dans ce module nous nous intéressons au dimensionnement basé sur les normes structurales Eurocode 3 applicables aux structures métalliques constituées de poutres reliées entre elles par des assemblages par boulons ou par soudage. Ainsi, dans ce chapitre nous présentons les exigences relatives à la résistance mécanique des sections transversales et à la stabilité des éléments de ce type de structures. Nous nous limiterons aux profils laminés en double T de classe 1, 2 ou 3, l’utilisation des profils de classe 4 étant peu répandue encore au niveau industriel 6.2. L’Eurocode 3 6.2.1 Introduction Les Eurocodes constituent un ensemble intégré de normes européennes pour la conception des structures de bâtiments et ouvrages de Génie Civil. Ils ont une importance essentielle à la fois pour le secteur de la conception des ouvrages et pour l'industrie du bâtiment et des Travaux Publics. L’objet des Eurocodes est de codifier des méthodes communes de vérification des structures. L’application des Eurocodes favorise le respect des prescriptions de sécurité, de stabilité et de durabilité des constructions en service, ainsi que d’une sécurité au feu, dans la mesure où ils permettent de déterminer les performances des structures ou des éléments structuraux vis-à-vis de toutes ces exigences. 6.2.2 Définition des états limites Les états limites d’une structure sont des états idéalisés tels qu’en cas de dépassement, ladite structure ne satisfait plus à certaines exigences structurales ou fonctionnelles définies lors de son projet (EC3 2.2.1). La justification d’une structure consiste alors à s’assurer que de tels états ne peuvent pas être atteints ou dépassés avec une probabilité dont le niveau est, en général, fixé à partir de l’expérience. Ces états limites sont classés en deux familles : 6.2.2.1 États limites ultimes ELU Chaque état limite ultime est associé à une ruine ou un effondrement total ou partiel de la structure considérée qui met en cause la sécurité des personnes. Sur le plan pratique, les modes de ruine considérés sont : - la perte d’équilibre statique de la structure ou de l’une de ses parties, considérée comme un corps rigide, couvrant les phénomènes de renversement, de soulèvement et de glissement avec ou sans frottement ; la défaillance par déformation excessive, par transformation de la structure ou de l’une quelconque de ses parties en mécanisme, par rupture, par perte de stabilité. la défaillance due à la fatigue ou autres effets dépendant du temps. 6.2.2.2 États limites de service ELS Les états limites de service sont associés à des situations de la structure (ou de certaines de ses parties) rendant l’usage de la structure impossible dans le cadre des exigences définies lors de son projet (exigences de fonctionnement, de confort pour les usagers ou d’aspect). Ces états limites de service comprennent : les déformations affectant défavorablement l’exploitation de l’ouvrage ou provoquant des dommages aux
  24. Dimensionnement d'un plancher métallique page 24/81 finitions ou superstructures (bardage, couverture, etc.) ; les vibrations pouvant incommoder les occupants, endommager le bâtiment ou limiter son efficacité fonctionnelle. 6.2.3. Représentation des actions Les actions sont, généralement, classées en actions permanentes, actions variables et actions accidentelles (EC3 2.2.2). Les actions permanentes (notées G) sont des actions dont la durée d’application est égale à la durée de vie de la structure ; elles peuvent être constantes ou connaître de faibles variations au cours du temps. Les actions variables (notées Q) sont des actions à occurrences discrètes plus ou moins ponctuelles dans le temps ou à caractères (intensité, direction, etc.) variables dans le temps et non monotones (neige, vent, température, houle par exemple). Les actions accidentelles (notées A) qui sont parfois de courte durée d’application et de caractère aléatoire (explosions, chocs, incendie par exemple). La valeur de calcul d’une action est obtenue en faisant le produit de sa valeur caractéristique par un coefficient partiel de sécurité, majorant variable selon l’action considérée. 6.2.4. Combinaisons d’actions Combinaisons de charges : Pour les états limites ultimes, on définit l'expression suivante: 1,35G +1,5Q Pour les états limites de service, on définit l'expression suivante: G +Q 6.2.5 Classification des sections transversales Le voilement local des parois d’une section est un phénomène d’instabilité géométrique analogue, dans son principe, à celui du flambement : à partir d’un certain niveau de contrainte, une paroi de la section fléchit brutalement. Cette contrainte critique dépend du rapport largeur sur épaisseur de la paroi, assimilable à un élancement. À la différence du flambement, cette instabilité n’affecte qu’une petite partie de l’élément. Le voilement local intervient sous l’effet des contraintes normales engendrées par l’effort normal ou le moment fléchissant dans les parois constituant la section de la poutre ou sous l’effet de contraintes de cisaillement engendrées par l’effort tranchant. L’Eurocode 3 fournit des critères sur l’élancement permettant de classer les sections. Il distingue quatre classes de section transversale selon leur comportement vis-à-vis de l’apparition du phénomène du voilement local (figure 12). Pour les sections de classe 1, le risque de voilement local ne gouverne pas le dimensionnement, c’est-à-dire que la contrainte critique de voilement pour ces sections est nettement supérieure à la limite élastique du matériau. Pour les sections de classe 2 et 3, cette conclusion doit être nuancée. Pour les sections de classe 4, le voilement local peut se produire pour des contraintes critiques inférieures à la limite élastique ; il intervient par conséquent dans le dimensionnement. Le comportement au voilement régit aussi la résistance maximale à la flexion. Ainsi, les sections de classe 1 et 2 peuvent développer leur moment plastique alors que les sections de classe 3 et 4 ne peuvent respectivement développer que leur moment élastique maximum et leur moment critique bien inférieur au moment élastique maximum. Nous n’envisagerons pas, l’utilisation des sections de classe 4 dont l’usage industriel, dans le domaine du bâtiment, est encore limité à des cas précis. Avant toute vérification, la classe de la section transversale du composant doit être déterminée
  25. Dimensionnement d'un plancher métallique page 25/81
  26. Dimensionnement d'un plancher métallique page 26/81 Tableau 5 - Classe des sections pour les profilés laminés Figure 14 - phénomène du voilement local
  27. Dimensionnement d'un plancher métallique page 27/81 6.3. Vérification de la résistance des sections transversales de classe 1, 2 ou 3. 6.3.1. Traction La valeur de calcul de l’effort de traction dans chaque section transversale doit satisfaire la condition suivante : où est valeur de calcul de la résistance plastique de la section transversale, A est l’aire de la section transversale, fy est la limite élastique du matériau et γM0 est le coefficient partiel de sécurité portant sur la résistance mécanique du matériau caractérisée par sa limite élastique. Ce coefficient peut actuellement être pris égal à 1 (antérieurement 1.15). 6.3.2. Compression La valeur de calcul de l’effort de compression dans chaque section transversale de classe 1, 2 ou 3 doit satisfaire la condition suivante: 6.3.3. Flexion La valeur de calcul du moment dans chaque section transversale doit satisfaire la condition suivante (EC3 5.4.5.2-1) : - pour les sections transversales de classe 1 ou 2 pour les sections transversales de classe 3 : où Wpl et Wel sont les modules de flexion plastique et élastique de la section. 6.3.4. Sollicitations combinées Les éléments d’un portique sont généralement sollicités par une combinaison de l’effort normal et de moment de flexion. Comme approximation plaçant en sécurité pour toutes les classes de section transversale, nous pouvons utiliser une sommation linéaire des rapports sollicitation/résistance propre à chaque sollicitation agissante. Ainsi, pour les sections de classe 1, 2 ou 3 soumises à une combinaison de , (y et z sont les axes principaux de la section) on peut utiliser le critère suivant : où sont les valeurs de la résistance dépendant de la classe de section transversale et comprenant toute réduction éventuelle pouvant résulter des effets de cisaillement. La valeur de la résistance de la section transversale à l’effort normal est donnée par l’expression (3.8) et celles de la résistance à la flexion par rapport aux axes principaux sont déterminées les expressions (3.10) et (3.11). 6.3.5. Effet de cisaillement La valeur de calcul VEd de l’effort tranchant dans chaque section transversale doit satisfaire la condition :
  28. Dimensionnement d'un plancher métallique page 28/81 . Lorsque l’effort tranchant est inférieur à la moitié de la résistance plastique au cisaillement, son effet sur le moment résistant peut être négligé. Dans le cas contraire, il convient de considérer un moment résistant réduit égal à la résistance de calcul de la section transversale déterminée en utilisant pour l’aire de cisaillement une limite d’élasticité réduite (1 − ρ) fy sans que cette résistance réduite soit supérieure à
  29. Dimensionnement d'un plancher métallique page 29/81 6.3.6. Algorithme de vérification de la résistance des sections transversales 6.3.7. Flèches verticales L’Eurocode distingue les différentes flèches suivantes (figure 3.5) : δ0 est le contre-flèche donnée à l’élément lors de fabrication, δ1 est la flèche due aux charges permanentes immédiatement après la mise en charge, δ2 est la flèche provoquée par les charges variables. δmax =δ1 + δ 2 − δ0
  30. Dimensionnement d'un plancher métallique page 30/81 Figure 15 - Flèches verticales à considérer 6.3.8. Flèches verticales maximales recommandées Le tableau 7 donne les valeurs limites recommandées pour δ2 et δ max dans quelques cas usuels avec L égale à la portée des poutre. Dans les bâtiments industriels, les flèches de poutres de plancher recevant des machines tournantes ou alternatives, doivent être inférieures à L /500. Tableau 6- Flèches verticales maximales recommandées (EC3 4.2.2) Elément d’ouvrage δ ma x δ 2 Toitures en général (accessible uniquement pour l’entretien) L/200 L/250 Toitures normalement accessibles L/250 L/300 Planchers en général (sans équipement particulier) L/250 L/300 Planchers et toitures supportant des matériaux Fragiles (cloisons en plâtre) L/250 L/350 Planchers supportant des poteaux L/400 L/500 Critère d’aspect du bâtiment L/250 -
  31. Dimensionnement d'un plancher métallique page 31/81 Etude de cas industriels 7. Dimensionnent, vérification et élaboration des notes de calcul pour des cas industriels
  32. Dimensionnement d'un plancher métallique page 32/81 7.1- Dimensionnement et vérification des solives d'un plancher collaborant On donne: Ci joint la vue en plan d’un plancher collaborant avec une zone en caillebotis (un caillebotis est une sorte de plancher à claire-voie formé de lames disposées en losanges ou en carré) On demande: avec les charges et surcharges données sur le plan Partie I. De vérifier à l’ELU et à l’ELS une solive courante (S15 par exemple) Méthodologie : a) Modélisation RDM de la solive • A partir d'une surcharge en partie courante du plancher (une personne par exemple), décrivez le cheminement de cette surcharge (c'est à dire comment est elle transmise aux fondations) • Mode d'application des charges. • Un mètre linéaire de solive reprend quelle surface de plancher? • Comment est fixée la solive sur la poutre principale? • Portée de la solive (en construction métallique les portées sont prises d'axe en axe) b) Déterminer les charges en distinguant G et Q c) Déterminer les combinaisons de charges ELU et ELS d) Comment est sollicitée la poutre ? e) A l'ELU pour les sollicitations identifiées: • déterminer la sollicitation maximale dans la poutre (utilisation de la RDM) • déterminer la sollicitation résistante (utilisation du règlement ) • conclure f) A l'ELS pour les sollicitations identifiées: • Déterminer la déformation maximale dans la poutre • Déterminer la déformation réglementaire maximale autorisée • Conclure g) Conclusion générale sur la solive S15 Partie II. De vérifier à l'ELU et à l'ELS la solive S02 UAP 270 On utilisera la même méthode que précédemment.(on vérifiera avec un UAP 250, l'UAP 270 n'étant pas sur le catalogue des profilés) On notera pour la détermination des charges que la trémie est bordée par 2 poutres T1 et T2 et que le sens de portée des caillebotis est conforme à la pose
  33. Dimensionnement d'un plancher métallique page 33/81 des plaques dessinées sur le plan ( Attention au mode de report des charges sur S02 ). A noter que la charge permanente et la surcharge ne sont pas les mêmes qu'en zone courante (voir plan) Note de calcul Partie I. Vérification d'une solive courante S15 ( par exemple) a) Modélisation Transmission des charges: Soit une surcharge entre S15 et S16 -La moitié de la surcharge est appliquée sur S15 -L'autre moitié de la surcharge est appliquée sur S16 -Les actions de S15 (ou 16) sur la poutre principale F2 sont des charges ponctuelles amenées par S15 et S16 (et d'autres) -Les actions des poutres F sur les poteaux P22,P23, P21… sont des charges ponctuelles transmises à leur tour aux fondations.
  34. Dimensionnement d'un plancher métallique page 34/81 fixation de la cornière sur l'âme de la solive et de la poutre (perçage avec jeu ) La fixation de la solive sur la poutre principale peut être assimilée à une articulation (seule l'âme est fixée, donc seul l'effort tranchant se transmet) Du fait du jeu des boulons, on peut aussi admettre que l'une d'entre elles joue le rôle d'appui simple en permettant la dilatation de la poutre (et en l'absence d'effort horizontal) La portée de la solive d'axe en axe est de 5.000 m Les charges appliquées sur la solive sont des charges uniformément réparties. Un mètre linéaire de solive reprend une surface de plancher de 2x1 m2 (surface d'influence d'une solive qui reprend un demi entre-axes de solive de part et d'autre) b) Charges Charges permanentes G Poids propre de l'IPE 270 361 N/ml Poids propre du plancher 2x3250 6500 N/ml G = 6861 N/ml x1.35 = 9262 N/ml Surcharges Q Exploitation 2x8000 16000 N/ml x1.5 = 24000 N/ml c) Combinaisons de charges ELS = 22861 N/ml ELU = 33262 N/ml d) Sollicitations La poutre est sollicitée en flexion simple e) ELU Moment fléchissant
  35. Dimensionnement d'un plancher métallique page 35/81 L'IPE est vérifié à l'effort tranchant Conclusion La solive sollicitée en flexion simple est vérifiée à l'ELU f) ELS Seules les déformations de flexion sont à prendre en compte, les déformations d'effort tranchant sont négligeables Calcul de la flèche due aux charges uniformes et est maximum à mi-portée Flèche réglementaire admissible: Planchers courants: L/250 D'où f/L= 15,3/5000 = 1/326 < 1/300 Conclusion La solive sollicitée en flexion simple est vérifiée à l'ELS g) Conclusion générale La solive S15 est vérifiée à l'ELU et à l'ELS
  36. Dimensionnement d'un plancher métallique page 36/81 Partie II. Solive S02 UAP 270 a. Détermination des charges La zone 1 est une charge uniformément répartie sur S02 La zone 2 est un charge uniformément répartie sur T1 et T2, T1 et T2 s'appuyant sur S02, transmettent une charge ponctuelle sur S02 (qui est l'opposée de la réaction d'appui de T1 et T2) Zone 1: charge uniforme: Charges permanentes G Poids propre de l'IPE 270 361 N/ml Poids propre du caillebotis 1x900 900 N/ml G = 1261 N/ml x1.35 = 1700 N/ml Surcharges Q Exploitation 1x10000 10000 N/ml x1.5 = 15000 N/ml Combinaisons de charges ELS = 11300 N/ml ELU = 16700 N/ml Zone 2: charge uniforme sur T1 et T2 Charges permanentes G Poids propre de l'IPE 270 350 N/ml Poids propre du caillebotis 1.25/2x900 562 N/ml G = 912 N/ml x1.35 = 1230 N/ml Surcharges Q Exploitation 1.25/2x10000 6250 N/ml x1.5 = 9375 N/ml Combinaisons de charges ELS = 7162 N/ml ELU = 10605 N/ml b. Vérifications ELU et ELS On utilisera le principe de superposition:
  37. Dimensionnement d'un plancher métallique page 37/81 En toute section de la poutre, à un abscisse x, l'effet de charges multiples est égal à la somme, dans cette section des effets dus à chacune des charges prises indépendamment. Conclusion La solive sollicitée en flexion simple est vérifiée à l'ELS c. Conclusion générale La solive S02 est vérifiée à l'ELU et à l'ELS
  38. Dimensionnement d'un plancher métallique page 38/81 7.2- Dimensionnement d'un plancher comportant une trémie Mise en situation On se propose de dimensionner un plancher métallique comportant une trémie L’étude porte sur: - les solives de rive (type S1) - les solives courantes (type S2) - les solives de la trémie (type S3) - les différents type de poutres (type P1;P2;P3 et P4) NB: un repérage adéquat facilite la tache Dossier technique • vue en plan du plancher métallique (poutraison) On donne: • L’acier utilisé pour la structure porteuse est de nuance S235 • Le poids propre du plancher :2000 N/m2 • La charge d’exploitation:3500 N/m2 • 8 charges concentrées intéressant les solives de la trémie comme indiqué sur le plan • Les calculs sont menés selon EC3 • les conditions de flèches sont: - Solives L/300 - Solives S3 L/400 - Poutres L/500 - Poutres P4 L/600
  39. Dimensionnement d'un plancher métallique page 39/81 Formulaires des flèches On demande: La modélisation et le dimensionnement de toutes les solives et les poteaux du plancher. NOTE DE CALCUL Dimensionnement de S1 Solive de rive S1 (surface de reprise 1mx la longueur de la solive) Charges Charges permanentes G Poids propre de l'IPE 180 188 N/ml Poids propre du plancher 1x2000 2000 N/ml G = 2188 N/ml x1.35 = 2954N/ml Surcharges Q Exploitation 1x3500 3500 N/ml x1.5 = 5250N/ml Combinaisons de charges ELS = 5688 N/ml ELU = 8204 N/ml Notation: RAsi réaction d'appui au point A sur Si i = 1 à 3 ELU Sollicitations La poutre est sollicitée en flexion simple
  40. Dimensionnement d'un plancher métallique page 40/81 Moment fléchissant Moment fléchissant maximal du aux charges appliquées Ed M à mi-portée est 2 2 8200 5 25625 8 8 Ed pl M Nm     Moment fléchissant résistant de la section IPE 180 , pl Rd M La section est de classe 1en flexion , 0 pl y pl Rd M W f M    3 3 166,4 10 pl W mm   2 235 / y f N mm  0 1 M   3 3 , 166,4 10 235 39104 10 39,104 1 pl Rd M Nmm KNm       Condition de résistance : (EC3 5.4.5.2-1) , 0 pl y Ed pl Rd M W f M M     Ed pl,Rd M = 25,625KNm < M = 39,104KNm Donc IPE180 est vérifié en flexion ELS Calcul de la flèche due aux charges uniformes f est maximum à mi-portée 4 4 12 max 5 4 5 5 5,688 5 10 16,7 384 384 2,1 10 1317 10 pl f mm EI           Flèche réglementaire admissible: Planchers courants: L/300 D'où 16,7 1 1 5000 299 300 f l    Conclusion La solive sollicitée en flexion simple est à peine vérifiée à l'ELS Conclusion générale La solive IPE 180 est vérifiée à l'ELU et à l'ELS Dimensionnement de S2 Solive S2 (surface de reprise 2m x la longueur de la solive) Charges Charges permanentes G Poids propre de l'IPE 220 262 N/ml Poids propre du plancher 2x2000 4000 N/ml G = 4262 N/ml x1.35 = 5754 N/ml Surcharges Q Exploitation 2x3500 7000 N/ml x1.5 = 10500N/ml Combinaisons de charges ELS = 11262 N/ml ELU = 16254 N/ml
  41. Dimensionnement d'un plancher métallique page 41/81 2 2 5 16254 40635 2 S S ELU ELU A B R R N     2 2 5 11262 28155 2 S S ELS ELS A B R R N     Sollicitations La poutre est sollicitée en flexion simple ELU Moment fléchissant Moment fléchissant maximal du aux charges appliquées Ed M à mi-portée est 2 2 16254 5 50793,75 8 8 Ed pl M Nm     Moment fléchissant résistant de la section IPE 220 , pl Rd M La section est de classe 1en flexion , 0 pl y pl Rd M W f M    3 3 285,4 10 pl W mm   2 235 / y f N mm  0 1 M   3 3 , 285,4 10 235 67069 10 67,069 1 pl Rd M Nmm KNm       Condition de résistance : (EC3 5.4.5.2-1) , 0 pl y Ed pl Rd M W f M M     Ed pl,Rd M = 50,793KNm < M = 67,069KNm Donc IPE220 est vérifié en flexion ELS Calcul de la flèche due aux charges uniformes f est maximum à mi-portée 4 4 12 max 5 4 5 5 11,262 5 10 15,7 384 384 2,1 10 2772 10 pl f mm EI           Flèche réglementaire admissible: Planchers courants: L/300 D'où 15,7 1 1 5000 318 300 f l    Conclusion
  42. Dimensionnement d'un plancher métallique page 42/81 La solive sollicitée en flexion simple est vérifiée à l'ELS Conclusion générale La solive S2 en IPE 220 est vérifiée à l'ELU et à l'ELS Dimensionnement de S3 Solive S3 (surface de reprise 1m x la longueur de la solive) Charges Charges permanentes G Poids propre de l'IPE estimé 1000 N/ml Poids propre du plancher 1x2000 4000 N/ml G = 5000 N/ml x1.35 = 6750N/ml Surcharges Q Exploitation 1x3500 3500 N/ml x1.5 = 5250N/ml Combinaisons de charges ELS = 8500 N/ml ELU = 12000 N/ml Charges concentrées 800000 100000 8 N   q sur chacun des 8 appuis de la trémie = 100000 N x1.5 = 150000 N ELS ELU 150000 ELU q N  100000 ELS q N  3 3 5 12000 150000 180000 2 S S ELU ELU A B R R N      3 3 5 8500 100000 121250 2 S S ELS ELS A B R R N      Sollicitations La poutre est sollicitée en flexion simple ELU Moment fléchissant Moment fléchissant maximal du aux charges appliquées
  43. Dimensionnement d'un plancher métallique page 43/81 Ed M à mi-portée est 2 (2,5) 180 2,5 12 150 1 262,5K 2 Ed M Nm        Vérifions IPE 400 Moment fléchissant résistant de la section IPE 400 , pl Rd M La section est de classe 1en flexion , 0 pl y pl Rd M W f M    3 3 1307 10 pl W mm   2 235 / y f N mm  0 1 M   3 3 , 1307 10 235 307145 10 307,145 1 pl Rd M Nmm KNm       Condition de résistance : (EC3 5.4.5.2-1) , 0 pl y Ed pl Rd M W f M M     Ed pl,Rd M = 262,5KNm < M = 307,145KNm Donc IPE400 est vérifié en flexion ELS Calcul de la flèche due aux charges appliquées sur S3 f est maximum à mi-portée max max max 1 2 f f f   (Principe de superposition) 2 max 1 (3 4 ) 6 Pa l a EI f   Avec : a=1,5m l=5m P=100KN 2 12 5 4 max 1 100 1,5 (3 5 4 1,5) 10 6,95 6 2,1 10 23130 10 mm f            4 4 12 2max 5 4 5 5 8,5 5 10 1,4 384 384 2,1 10 23130 10 pl f mm EI           max max max 1 2 6,95 1,4 8,35mm f f f      Flèche réglementaire admissible: Solive S3 chevêtre : L/400 D'où 8,35 1 1 5000 598 300 f l    Conclusion La solive sollicitée en flexion simple est vérifiée à l'ELS Conclusion générale La solive S3 en IPE 400 est vérifiée à l'ELU et à l'ELS Dimensionnement de P1 Charges Charges permanentes G Poids propre de l'IPE estimé 400 N/ml G = 400 N/ml x1.35 = 540N/ml Combinaisons de charges
  44. Dimensionnement d'un plancher métallique page 44/81 ELS = 400 N/ml ELU = 540 N/ml Charges exercées sur P1 : voir schéma mécanique ci-dessous 2 S ELU A R =40635 N au point x =2m et au point x=4m ELU 1 1 6 540 40635 42255 2 P P A B R R N      Sollicitations La poutre est sollicitée en flexion simple Moment fléchissant Moment fléchissant maximal du aux charges appliquées Ed M à mi-portée est 2 3 42,255 3 0,540 40,635 1 83,7K 2 Ed M Nm        Vérifions l’IPE 300 Moment fléchissant résistant de la section IPE 300 , pl Rd M La section est de classe 1en flexion , 0 pl y pl Rd M W f M    3 3 628,4 10 pl W mm   2 235 / y f N mm  0 1 M   3 3 , 628,4 10 235 147674 10 147,674 1 pl Rd M Nmm KNm       Condition de résistance : (EC3 5.4.5.2-1) , 0 pl y Ed pl Rd M W f M M     Ed pl,Rd M = 83,7KNm < M = 147,674KNm Donc IPE 300 est vérifié en flexion ELS Calcul de la flèche due aux charges appliquées sur P1 f est maximum à mi-portée max max max 1 2 f f f   (Principe de superposition) 2 max 1 (3 4 ) 6 Pa l a EI f   Avec : a=2m l=6m P=28,155 KN
  45. Dimensionnement d'un plancher métallique page 45/81 2 12 5 4 max 1 28,155 2 (3 6 4 2) 10 10,69 6 2,1 10 8356 10 mm f            4 4 12 2max 5 4 5 5 0,40 6 10 0,28 384 384 2,1 10 8356 10 pl f mm EI           max max max 1 2 10,69 0,28 11mm f f f      Flèche réglementaire admissible: Poutre P1 chevêtre : L/500 D'où 11 1 1 6000 545 500 f l    Conclusion La poutre P1 sollicitée en flexion simple est vérifiée à l'ELS Conclusion générale La poutre P1 en IPE 300 est vérifiée à l'ELU et à l'ELS Dimensionnement de P2 Charges Charges permanentes G Poids propre de l'IPE estimé 600 N/ml G = 600 N/ml x1.35 = 810N/ml ELS ELU Charges exercées sur P2 : voir schéma mécanique ci-dessous 2x 2 S ELU A R =2x40635 N =81270 N au point x =2m et au point x=4m ELU 2 2 6 810 81270 83700 2 P P A B R R N      Sollicitations La poutre est sollicitée en flexion simple Moment fléchissant Moment fléchissant maximal du aux charges appliquées Ed M à mi-portée est 2 3 83,7 3 0,810 81,270 1 166,185K 2 Ed M Nm        Vérifions l’IPE 360 Moment fléchissant résistant de la section IPE 360 , pl Rd M
  46. Dimensionnement d'un plancher métallique page 46/81 La section est de classe 1en flexion , 0 pl y pl Rd M W f M    3 3 1019 10 pl W mm   2 235 / y f N mm  0 1 M   3 3 , 1019 10 235 239465 10 239,465 1 pl Rd M Nmm KNm       Condition de résistance : (EC3 5.4.5.2-1) , 0 pl y Ed pl Rd M W f M M     Ed pl,Rd M =166,185KNm < M = 239,465KNm Donc IPE 360 est vérifié en flexion ELS Calcul de la flèche due aux charges appliquées sur P2 f est maximum à mi-portée max max max 1 2 f f f   (Principe de superposition) 2 max 1 (3 4 ) 6 Pa l a EI f   Avec : a=2m l=6m P=56,31 KN 2 12 5 4 max 1 56,31 2 (3 6 4 2) 10 11 6 2,1 10 16270 10 mm f            4 4 12 2max 5 4 5 5 0,60 6 10 0,3 384 384 2,1 10 16270 10 pl f mm EI           max max max 1 2 11 0,3 11,3mm f f f      Flèche réglementaire admissible: Poutre P2: L/500 D'où 11,3 1 1 6000 530 500 f l    Conclusion La poutre P2 sollicitée en flexion simple est vérifiée à l'ELS Conclusion générale La poutre P2 en IPE 360 est vérifiée à l'ELU et à l'ELS Dimensionnement de P3 Charges Charges permanentes G Poids propre de l'IPE estimé 700 N/ml G = 700 N/ml x1.35 = 945N/ml ELS ELU Charges exercées sur P3 : voir schéma mécanique ci-dessous 2 S ELU A R =40635 N au point x =2m, au point x=4m et au point x=6m
  47. Dimensionnement d'un plancher métallique page 47/81 3 3 8 3 945 40635 64732,5 2 2 P P A B R R N       Sollicitations La poutre est sollicitée en flexion simple ELU Moment fléchissant Moment fléchissant maximal du aux charges appliquées Ed M à mi-portée est 2 4 64,733 4 0,945 40,635, 2 170,1K 2 Ed M Nm        Vérifions l’IPE 400 Moment fléchissant résistant de la section IPE 360 , pl Rd M La section est de classe 1en flexion , 0 pl y pl Rd M W f M    3 3 1307 10 pl W mm   2 235 / y f N mm  0 1 M   3 3 , 1307 10 235 307145 10 307,145 1 pl Rd M Nmm KNm       Condition de résistance : (EC3 5.4.5.2-1) , 0 pl y Ed pl Rd M W f M M     Ed pl,Rd M =170,1KNm < M = 307,145KNm Donc IPE 400 est vérifié en flexion ELS Calcul de la flèche due aux charges appliquées sur P3 f est maximum à mi-portée max max max max 1 2 3 f f f f    (Principe de superposition) 2 max 1 (3 4 ) 6 Pa l a EI f   Avec : a=2m l=8m P=28,155 KN 2 12 5 4 max 1 28,155 2 (3 8 4 2) 10 6 6 2,1 10 23130 10 mm f           
  48. Dimensionnement d'un plancher métallique page 48/81 3 max 2 48 Pl EI f  3 12 5 4 max 2 28,155 8 10 6,18mm 48 2,1 10 23130 10 f         4 3max 5 384 pl f EI  à négliger devant les 2 autres flèches max max max 1 2 6 6,18 12mm f f f      Flèche réglementaire admissible: Poutre P3: L/500 D'où 12 1 1 8000 667 500 f l    Conclusion La poutre P3 sollicitée en flexion simple est vérifiée à l'ELS Conclusion générale La poutre P3 en IPE 400 est vérifiée à l'ELU et à l'ELS Remarque : Il parait que P3 en IPE 400 est surdimensionnée, on vérifie une section plus petite ex : IPE 360 Vérifions l’IPE 360 Moment fléchissant résistant de la section IPE 360 , pl Rd M La section est de classe 1en flexion , 0 pl y pl Rd M W f M    3 3 1019 10 pl W mm   2 235 / y f N mm  0 1 M   3 3 , 1019 10 235 239465 10 239,465 1 pl Rd M Nmm KNm       Condition de résistance : (EC3 5.4.5.2-1) , 0 pl y Ed pl Rd M W f M M     Ed pl,Rd M =170,1KNm < M = 239,465KNm Donc IPE 360 est vérifié en flexion Calcul de la flèche due aux charges appliquées sur P3 f est maximum à mi-portée max max max max 1 2 3 f f f f    (Principe de superposition) 2 max 1 (3 4 ) 6 Pa l a EI f   Avec : a=2m l=8m P=28,155 KN 2 12 5 4 max 1 28,155 2 (3 8 4 2) 10 8,53 6 2,1 10 23130 10 mm f           
  49. Dimensionnement d'un plancher métallique page 49/81 3 max 2 48 Pl EI f  3 12 5 4 max 2 28,155 8 10 8,78mm 48 2,1 10 16270 10 f         4 3max 5 384 pl f EI  à négliger devant les 2 autre flèches max max max 1 2 8,78 8,53 17,3mm f f f      Flèche réglementaire admissible: Poutre P3: L/500 D'où 17,3 1 1 8000 462 500 f l    Conclusion La poutre P2 sollicitée en flexion simple n’est pas vérifiée à l'ELS Conclusion générale La poutre P3 en IPE 360 n’est vérifiée : choisir une section plus grande (IPE 400) Donc L’IPE 400 qu’on a dimensionné précédemment n’était pas surdimensionnée. Dimensionnement de P4 Charges Charges permanentes G Poids propre estimé HE 600 B 2120 N/ml G = 2120 N/ml x1.35 = 2862N/ml ELS ELU Charges exercées sur P4 : voir schéma mécanique ci-dessous 2 S ELU A R =40635 N au point x =2m et au point x=6m 3 S ELU A R =180000 N au point x =2m et au point x=6m 2 S ELU A R =40635 N au point x =4m (à mi portée) 150000 ELU q N  au point x =3m et au point x=5m
  50. Dimensionnement d'un plancher métallique page 50/81 ELU 4 4 8 40635 2862 40635 180000 150000 402400,5 2 2 P P A B R R N         Sollicitations La poutre est sollicitée en flexion simple Moment fléchissant Moment fléchissant maximal du aux charges appliquées Ed M à mi-portée est : 2 4 402,4 4 2,862 (40,635 180) 2 150 1 997,37K 2 Ed M Nm           Vérifions l’HE 600 B Moment fléchissant résistant de la section HE 600 B , pl Rd M La section est de classe 1en flexion , 0 pl y pl Rd M W f M    3 3 6425 10 pl W mm   2 235 / y f N mm  0 1 M   3 3 , 6425 10 235 1509875 10 1509,875 1 pl Rd M Nmm KNm       Condition de résistance : (EC3 5.4.5.2-1) , 0 pl y Ed pl Rd M W f M M     Ed pl,Rd M = 997,37KNm < M =1509,875KNm Donc HE 600 B est vérifié en flexion Calcul de la flèche due aux charges appliquées sur P3 f est maximum à mi-portée max max max max max 1 2 3 4 f f f f f     (Principe de superposition) max 1 f : flèche due à 2 S ELS A R + 3 S ELS A R appliquées symétriquement en x=2m et x=6m max 2 f : flèche due à ELS q appliquées symétriquement en x=3m et x=5m max 3 f : flèche due à 2 S ELS A R appliquée en x=4m
  51. Dimensionnement d'un plancher métallique page 51/81 max 4 f : flèche due à ELS G poids propre de l’ HE 600 B 2 28155 S ELS A R N  3 121250 S ELS A R N  100000 ELS q N  2120 ELS G N  2 max 1 (3 4 ) 6 Pa l a EI f   Avec : a=2m l=8m P=28155+121250=123405 N 2 12 5 4 max 1 123,405 2 (3 8 4 2) 10 3,7 6 2,1 10 171000 10 mm f            2 12 5 4 max 2 100 3 (3 8 4 3) 10 5 6 2,1 10 171000 10 mm f            3 max 3 48 Pl EI f  3 12 5 4 max 3 28,155 8 10 6,18mm 48 2,1 10 23130 10 f         4 3max 5 384 pl f EI  à négliger devant les 3 autres flèches max max max max 1 2 3 3,7 5 6,18 15mm f f f f        Flèche réglementaire admissible: Poutre P4: L/600 D'où 15 1 1 8000 533 500 f l    Conclusion La poutre P4 sollicitée en flexion simple est vérifiée à l'ELS Conclusion générale La poutre P4 en HE 600 B est vérifiée à l'ELU et à l'ELS
  52. Dimensionnement d'un plancher métallique page 52/81 7.3-Dimensionnement d'un plancher industriel support de réservoir On donne: La structure métallique défini ci-dessous supportant un réservoir d'engrais liquide qui s'appuie en 4 points (a, b, c, d), ainsi qu'un plancher collaborant servant de zone de travail (zone A E F D) L'ensemble s'appuyant sur 4 poteaux situés en A B C D Composition du plancher: 4 solives I.P.E 200 supportant le plancher collaborant ( poids propre:224 N/ml) Poutre EF supportant les solives et le réservoir en a (I.P.E R 600 ; poids propre :1440 N/ml) Poutre AD et BC IPE 6OO Poutre AB et CD : Les charges que doivent supporter ces 2 poutres étant très importantes, aucun profilé du commerce ne convient. On a donc été amené à réaliser un profilé (par soudure) dont le schéma est le suivant :
  53. Dimensionnement d'un plancher métallique page 53/81 Zone A E F D : Plancher collaborant reposant sur les solives et sur une partie des poutres AB et DC Reservoir: Poids propre = 100 kN Charges d'exploitation = 700 kN On demande: a/ Déterminer la charge total /ml à prendre en compte pour le calcul d'une solive b/ Donner le moment fléchissant maxi sur la solive. c/ Vérifier que l' I.P.E 200 convient (fy = 235 MPa) d/ Etablir le schéma mécanique de la poutre EF en précisant les valeurs et les positions de toutes les charges qu'elle doit supporter (y compris le poids propre) e/ Donner l'extremum de M(x) sur la poutre EF f/ Déterminer l'I.P.E qui convient pour la poutre BC (fy = 235 MPa) g/ Déterminer les équations de V(x) et M(x) le long de AB h/ Tracer les graphes correspondants en précisant les valeurs particulières. i/ Tracer le diagramme de Navier sur la section la plus sollicitée j/ Calculer la contrainte maxi de cisaillement longitudinale. a) Charges Charges permanentes G Poids propre de l'IPE 200 224 N/ml Poids propre du plancher 1,5x1900 2850 N/ml G = 3074 N/ml x1.35 = 4150 N/ml Surcharges Q Exploitation 1,5x8000 12000 N/ml x1.5 = 18000 N/ml b) moment fléchissant
  54. Dimensionnement d'un plancher métallique page 54/81 ELU = 22150 N/ml c) Vérification de l' I.P.E 200 Sollicitations La poutre est sollicitée en flexion simple ELU Moment fléchissant Moment fléchissant maximal du aux charges appliquées Ed M à mi-portée est 2 2 22,150 4 44,3 8 8 Ed pl M KNm     Moment fléchissant résistant de la section IPE 200 , pl Rd M La section est de classe 1en flexion , 0 pl y pl Rd M W f M    3 220,6 pl W cm  2 235 / y f N mm  0 1 M   3 3 , 220,6 10 235 51841 10 51,841 1 pl Rd M Nmm KNm       Condition de résistance : (EC3 5.4.5.2-1) , 0 pl y Ed pl Rd M W f M M     Ed pl,Rd M = 44,30KNm < M = 51,84KNm
  55. Dimensionnement d'un plancher métallique page 55/81 Donc IPE200 est vérifié en flexion Effort tranchant L’effort tranchant maximal du aux charges appliquées Ed V 2 Ed pl V  22,150 4 44,3 2 Ed V KN    Effort tranchant résistant de la section IPE 200 (résistance plastique au cisaillement de la section) , 0 ( / 3) / pl Rd v y M V A f   Avec formule simplifiée : 2 1,04 1,04 200 5,6 1164,8 v w A h t mm        2 235 / y f N mm  0 1 M   , 1164,8 (235 / 3) /1 158041,57N 158KN pl Rd V     Ed pl,Rd V = 44,3KN < V = 158KN L'IPE 200 est vérifié à l'effort tranchant Conclusion La solive en IPE 200 sollicitée en flexion simple est vérifiée à l'ELU ELS Seules les déformations de flexion sont à prendre en compte, les déformations d'effort tranchant sont négligeable car 2 pl,Rd Ed V V <
  56. Dimensionnement d'un plancher métallique page 56/81 Calcul de la flèche due aux charges uniformes et est maximum à mi-portée 4 4 12 max 5 4 5 5 15,074 4 10 12,25 384 384 2,1 10 1943 10 pl f mm EI           Flèche réglementaire admissible: Planchers courants: L/300 D'où 12,25 1 1 4000 326 300 f l    Conclusion La solive sollicitée en flexion simple est vérifiée à l'ELS Conclusion générale La solive IPE 200 est vérifiée à l'ELU et à l'ELS d) Etude de la poutre EF Schéma mécanique: CHARGES F : effort concentré exercé par les 4 solives sur la poutre EF F = 30,148KN x1,35 = 44,3 KN ELS ELU p : poids propre de la poutre EF p = 1,44 KN x1,35 = 1,94 KN ELS ELU A R : effort concentré exercé par le réservoir
  57. Dimensionnement d'un plancher métallique page 57/81 permanente A R = 100/4 =25KN x1,35 = 33,75 KN ELS ELU Surcharge d’exploitation 700/4 = 175 KN 175x1,5 = 262,5 KN A R =25+175=200 KN A R =33,75+262,5=296,25 KN ELS ELU VERIFICATION DE LA SOLIVE A ELU Moment fléchissant Par symétrie on a 2 2 A     E F R + 4 F+p l 296,25 + 4 44,3+1,94 7,5 R = R = = = 244KN Mmax Par raison de symétrie moment fléchissant maximal du aux charges appliquées est Ed M à mi-portée 2 /2 (3,75) 3,75 0,75 2,25 2 l E M R F F p         l/2 3,75 M = M = 768,46KNm Moment fléchissant résistant de la section IPE R 600 , pl Rd M La section est de classe 1en flexion , 0 pl y pl Rd M W f M    3 3628 pl W cm  2 235 / y f N mm  0 1 M   3 3 pl,Rd 3628×10 ×235 M = = 852580×10 Nmm = 852,580KNm 1 Condition de résistance : (EC3 5.4.5.2-1) pl y Ed pl,Rd M0 W × f M < M =γ Ed pl,Rd M = 768,46KNm < M = 852,58KNm Donc IPE R 600 est vérifié en flexion Effort tranchant L’effort tranchant maximal du aux charges appliquées Ed V 244 Ed V KN  Effort tranchant résistant de la section IPE R 600 (résistance plastique au cisaillement de la section) , 0 ( / 3) / pl Rd v y M V A f   Avec formule simplifiée : 2 1,04 1,04 608 14 8852,48 v w A h t mm        2 235 / y f N mm  0 1 M  
  58. Dimensionnement d'un plancher métallique page 58/81 , 8852,48 (235 / 3) /1 1201080N 1200KN pl Rd V     Ed pl,Rd V = 244KN < V = 1200KN L'IPE 200 est vérifié à l'effort tranchant Conclusion La solive en IPE R 600 sollicitée en flexion simple est vérifiée à l'ELU VERIFICATION DE LA SOLIVE A L’ ELS Seules les déformations de flexion sont à prendre en compte, les déformations d'effort tranchant sont négligeable car 2 pl,Rd Ed V V < Calcul de la flèche due aux charges uniformes et est maximum à mi-portée On utilise le principe de superposition et le formulaire ci-dessous max max max max max 1 2 3 4 f f f f f     Avec : 2 max 1 (3 4 ) 6 Pa l a EI f   a=1,5m l=7,5 P=F=30,15KN 2 12 5 4 max 1 30,15 1,5 (3 7,5 4 1,5) 10 0,8 6 2,1 10 110307 10 mm f            2 max 2 (3 4 ) 6 Pa l a EI f   a=3m l=7,5
  59. Dimensionnement d'un plancher métallique page 59/81 P=F=30,15KN 2 12 5 4 max 2 30,15 3 (3 7,5 4 3) 10 2,05 6 2,1 10 110307 10 mm f            3 max 3 48 Pl EI f  P=RA=200KN 3 12 5 4 max 3 200 7,5 10 7,57 48 2,1 10 110307 10 mm f         4 4max 5 384 pl f EI  p= 1,44KN/ml 4 12 4max 5 4 5 1,44 7,5 10 0,26 384 2,1 10 110307 10 f mm          max max max max max 1 4 2 3 = 0,80+2,05+7,57+0,26 =10,68mm f = f +f +f +f Flèche réglementaire admissible: Planchers courants: L/300 D'où f 10,68 1 1 = = < l 7500 702 300 Conclusion La solive sollicitée en flexion simple est vérifiée à l'ELS Conclusion générale La solive IPE R 600 est vérifiée à l'ELU et à l'ELS
  60. Dimensionnement d'un plancher métallique page 60/81 Etude de AB Schéma mécanique
  61. Dimensionnement d'un plancher métallique page 61/81 R F : effort concentré exercé par le réservoir permanente R F = 100/4 =25KN x1,35 = 33,75 KN ELS EL Surcharge d’exploitation 700/4 = 175 KN/ml 175x1,5 = 262,5 KN/ml R F =25+175=200 KN R F =33,75+262,5=296,25 KN ELS ELU Charges permanentes G Poids propre du PRS :p1 1516 N/ml x1.35 = 2046,6 N/ml Poids propre du plancher :p2 0,75x1900 1425 N/ml x1.35 = 1923,75 N/ml G = 2941 N/ml x1.35 = 3970 N/ml Surcharges Q Exploitation :q 0,75x8000 6000 N/ml x1.5 = 9000 N/ml Combinaisons de charges ELS = 8941 N/ml ELU = 12970 N/ml p : poids propre de la poutre AB p = 1,516 KN/ml x1,35 = 2,0466 KN/ml ELS ELU Récapitulation ELS=200,00KN RELU=296,25KN F ELS=165,60KN EELU=244,00KN F ELS=1,516KN/m 1ELU=2,046KN/m p ELS=1,425KN/m 2ELU=2,924KN/m p ELS=6KN/m ELU=9KN/m q ELU 2) Calcul des réactions A B R etR (1) / 0 proj ox    296,25 244 10,92 4 2,05 14 A B R R        620,83 A B R R KN   (2) / 0 M A    2 2 14 4 14 2,05 10,92 244 4 296,25 5,7 0 2 2 B R            B R = 210,9KN A R = 612,63 - 210,9 = 401,71KN 3) Equations de ( ) V x et de ( ) M x (3zones) 0 4 x   1 2 ( ) ( ) A V x R p p x     ( ) 12,97 401,71 V x x    
  62. Dimensionnement d'un plancher métallique page 62/81 (0) 401,71 V KN  (4) 349,83 V KN  2 1 2 ( ) ( ) 2 A x M x R x p p      2 ( ) 401,71 12,97 2 x M x x     (0) 0 M  (4) 1503,08 M KNm  4 5,7 x   2 1 2 ( ) 4 ( ) ( 2) ( 4) ( 5,7) 2 A E R x M x R x p p q x F x F x               2 1 ( ) 4 ( ) A E V x R p q p x F        ( ) 401,71 4 (1,92 9) 2,05 E V x x F        ( ) 114,03 2,05 V x x    (4) 105,83 V KN  (5,7) 102,35 V KN  2 1 2 ( ) 4 ( ) ( 2) ( 4) 2 A E x M x R x p p q x F x             2 ( ) 1,025 114,03 1063,36 M x x x       (4) 1503,08 M KNm  (5,7) 1680,03 M KNm  5,7 14 x   2 1 ( ) 4 ( ) A E R V x R p q p x F F         (14) 0 M KNm  ( ) 182,22 2,05 V x x     (5,7) 193,905 V KN   (14) 210,9 V KN   2 1 2 ( ) 4 ( ) ( 2) ( 4) ( 5,7) 2 A E R x M x R x p p q x F x F x               2 ( ) 1,025 182,22 2752 M x x x       (5,7) 1680,03 M KNm  max M = 1680KNm (14) 0 M KNm  Graphes de ( ) V x et de ( ) M x
  63. Dimensionnement d'un plancher métallique page 63/81 VERIFICATION DU PROFILE RECONSTITUE AB ELU Moment fléchissant résistant de la section du profilé reconstitué AB , el Rd M Condition de résistance M0 el y Ed el,Rd W ×f M <M = Calcul du moment d’inertie du Profilé Reconstitué Soudé Gy I Pour des raisons de clarté, le dessin n’est pas à l’échelle, et il est coté en centimètre Il faut tout d’abord déterminer les moment d’inerties de chacune des surfaces élémentaires (1) (2) (3) par
  64. Dimensionnement d'un plancher métallique page 64/81 rapport à leur propre axe de symétrie G1y1 G2y2 G3y3   3 1 4 G1y1 50 1 I 4,167cm 12      3 2 4 G2y2 (118) 0,8 I 109535,47cm 12        3 3 1 4 G3y3 G1y1 50 1 I I 4,167cm 12     Ensuite on détermine l’inertie de (1) (2) et (3) par rapport à Gy     1 1 2 2 4 1 1 1 1 4,167 1 50 (59,5) 177016,667 Gy G y I I S d cm             2 2 4 2 2 5,035 Gy G y I I cm       3 1 4 177016,667 Gy Gy I I cm         1 2 3 4 Gy= Gy Gy Gy I I + I + I = 2×177016,667 +109535,47 = 463568,80cm Gy 3 el y I 463569 W = 7726,15cm v 60    7726,15 235 1815,64KNm 1     el y el,Rd W ×f M = M0 max 1680 M KNm  max el,Rd M = 1680KNm < M = 1815,64KNm Donc le Profilé Reconstitué Soudé est vérifié ELS ELS=200,00KN RELU=296,25KN F ELS=165,60KN EELU=244,00KN F ELS=1,516KN/m 1ELU=2,046KN/m p ELS=1,425KN/m 2ELU=2,924KN/m p ELS=6KN/m ELU=9KN/m q Calcul des réactions A B R etR (1) / 0 proj ox    2 1 ( ) 4 14 A B E R R R F F p q p         165,6 200 (1,425 6) 4 1,516 14 A B R R         416,52 A B R R KN   (2) / 0 M A    2 2 14 4 14 1,516 7,425 165,6 4 200 5,7 0 2 2 B R            B R =143,60KN A R = 416,52 -143,60 = 272,93KN
  65. Dimensionnement d'un plancher métallique page 65/81 Calcul de la flèche " ( ) M x y E I    Dans la zone 4 5,7 x   Avec : 2 1 2 ( ) 4 ( ) ( 2) ( 4) ( 5,7) 2 A E R x M x R x p p q x F x F x               2 ( ) 0,758 122,37 1861,8 M x x x       " ( ) E I y M x     " 2 0,758 122,37 1861,8 E I y x x        ' 3 2 1 0,758 122,37 1861,8 3 2 E I y x x x C          4 3 2 1 2 0,758 122,37 1861,8 12 6 2 E I y x x x C x C            Détermination de 1 C et 2 C ' (5,7) 1 0 8577,57 y C    (14) 2 0 3979,93 y C    max (5,7) 28,55 i y y mm   La flèche maximale de la poutre AB est max 28,55 f mm  Flèche réglementaire admissible: Planchers courants: L/300 D'où max f 28,55 1 1 = = < l 14000 490 300 Conclusion La poutre AB sollicitée en flexion simple est vérifiée à l'ELS Conclusion générale La poutre en Profilé Reconstitué Soudé PRS est vérifiée à L’ELU et à l'ELS Dimensionnement de la poutre BC
  66. Dimensionnement d'un plancher métallique page 66/81 2 C A B F R R   200 296,25 ELS KN C ELU KN F   ELU 296,25 148,125KN 2 A B R R    max 7,5 555,469KNm 4 C F M    , 0 pl y pl Rd M W f M    Condition de résistance max , 0 pl y pl Rd M W f M M     6 3 3 max 0 555,469 1 10 2364 10 mm 235 M pl y M W f         Choix du profilé (Tables des profilés) Un IPE A 550 convient ELS 3 max 48 i F l f EI   3 3 9 max 5 4 296,25 10 (7,5) 10 21,7 48 2 10 59980 10 i f mm          21 1 1 7500 357 300 f l    Conclusion La poutre BC sollicitée en flexion simple est vérifiée à l'ELS Conclusion générale La poutre BC est vérifiée à L’ELU et à l'ELS
  67. Dimensionnement d'un plancher métallique page 67/81 7.4-Dimensionnement du plancher métallique d’une structure porteuse Mise en situation On se propose d’installer le séparateur d’huile à un niveau de 3m , sur une structure porteuse indépendante située à l’intérieur d’un bâtiment L’étude porte sur cette structure porteuse Cette structure porteuse se compose de : - 4 poteaux en IPE 330 , articulés en pieds - 2 poutres en IPE 330 encastrées sur les poteaux - 2 solives de rive en IPE 220 , articulées sur les poteaux - 2 solives courantes en IPE 270 , articulées sur les poteaux - 2 croix se Saint André en cornières de 40x40x4 - Un plancher collaborant avec une dalle en béton d’épaisseur 10 cm Dossier technique • Perspective d’ensemble • Plan d’ensemble On donne: • L’acier utilisé pour la structure porteuse est de nuance S235 • Le poids volumique du béton :2200 Kg/m3 • Le poids propre du séparateur d’huile :1500 Kg • La charge d’exploitation du séparateur d’huile (mise en eau) :1416 Kg • La charge d’exploitation pour la circulation sur la structure porteuse : 2500 N/m2 On demande: Etude d’une solive courante Les solives courantes sont modélisées par une poutre horizontale AB de longueur 6,000m articulée en A et reposant sur appui simple en B. La longueur de reprise de ces solives est de 2,600m 1- Calculer la charge permanente du béton, répartie sur une solive courante en KN/m et faire un schéma mécanique. 2- Le séparateur d’huile repose au milieu des solives courantes, sur une longueur de 1,050m. Calculer la charge permanente du séparateur d’huile, répartie sur une solive courante en KN/m, en faire un schéma mécanique. 3- Calculer la charge d’exploitation du séparateur d’huile, répartie sur une solive courante en KN/m et faire un schéma mécanique. 4- Calculer la charge d’exploitation de la circulation sur la structure porteuse, répartie sur une solive courante en KN/m, et faire un schéma mécanique. 5- Pour la vérification d’une solive courante à l’ELU , la combinaison des charges correspondant à : 1,35 1,5 ELU G Q q q q     . 5-1 Faire un schéma mécanique 5-2 Calculer les inconnues aux liaisons A et B que l’on note A Y et B Y . 6- Tracer le diagramme de l’effort tranchant ( ) x V en indiquant les valeurs particulières 7- Tracer le diagramme de l’effort tranchant ( ) x M en indiquant les valeurs particulières 8- vérifier la solive courante à l’ELU selon EC3 9- Pour la vérification d’une solive courante à l’ELS , la combinaison des charges correspondant à : ELS G Q q q q   .
  68. Dimensionnement d'un plancher métallique page 68/81 9-1 Faire un schéma mécanique et calculer les flèches maxi en utilisant le formulaire des valeurs littérales des flèches maxi. 9-2 Vérifier la solive courante à l’ELS . la valeur de la flèche admissible 300 adm l f  4 max 5 384 i q l f E I      3 2 3 max (8 4 ) 384 i q c f l l c c E I          10- Formuler un commentaire, proposer des solutions Perspective d’ensemble de la structure porteuse
  69. Dimensionnement d'un plancher métallique page 69/81 Structure porteuse ensemble Séparateur d’huile Note de calcul ETUDE D’UNE SOLIVE COURANTE 0 - IPE 270 : Poids propre (charge permanente) g1
  70. Dimensionnement d'un plancher métallique page 70/81 Schéma mécanique 1- Béton : Charge permanente g2 g2 = 22000 x 0,1 x 2,6 = 5720 N/m Schéma mécanique 2- Séparateur : Charge permanente g3   3 15000 g = = 7143 N / m 2 x1,05 Schéma mécanique 3- Séparateur : Charge d'exploitation q3   3 14160 q = = 6743 N / m 2 x1,05 Schéma mécanique 4- Circulation : Charge d'exploitation q4 q4 = 2500 x 2,6 = 6500 N/m Schéma mécanique 5- Combinaison des charges : 1,35 1,5 ELU G Q q q q     . Selon EC3 on multiplie les charges permanentes par 1,35 et les surcharges d’exploitation par 1,5 5-1 Schéma mécanique
  71. Dimensionnement d'un plancher métallique page 71/81 1 361N/m ELS g  1 1,35 361 487,35N/m ELU g    2 5720N/m ELS g  2 1,35 5720 7722N/m ELU g    3 7143N/m ELS g  3 6743N/m ELS q  3 1,5 6743 10114,5N/m ELU q    4 6500N/m ELS q  4 1,5 6500 9750N/m ELS q    5-2 Calcul des inconnues aux liaisons A et B A Y et B Y La poutre est symétrique, le chargement est symétrique : (17960 6) (19746 1,05) 64246 2 A B Y Y N       6- et 7- Traçage du diagramme de l’effort tranchant ( ) V x et du moment fléchissant ( ) M x en indiquant les valeurs particulières Equations de ( ) V x et de ( ) M x (3zones) 0 2,475 x   1 2 4 ( ) ( ) A V x Y g g q x      ( ) 17960 64246 V x x    (2,475) 19795 V N  2 1 2 ( ) ( ) 2 A x M x R x p p      2 ( ) 64246 17960 2 x M x x     (0) 0 M  (2,475) 104000 M Nm  2,475 3,525 x   ( ) 64246 17960 19746 ( 2,475) V x x x      
  72. Dimensionnement d'un plancher métallique page 72/81 (3,525) 19795 V N   2 2 ( 2,475) ( ) 64246 17960 19746 2 2 x x M x x        2 ( ) 1,025 114,03 1063,36 M x x x       (3,525) 104000 M Nm  maxi M = M(3) =109,2KNm 8- Vérification de la solive courante à l’ELU selon EC3 Moment fléchissant résistant de la section IPE 270 , pl Rd M La section est de classe 1en flexion , 0 pl y pl Rd M W f M    3 3 484 10 pl W mm   2 235 / y f N mm  0 1 M   3 6 pl,Rd 484×10 ×235 M = =113×10 Nmm = 113KNm 1 Condition de résistance : (EC3 5.4.5.2-1) pl y Ed pl,Rd M0 W × f M < M =γ Ed pl,Rd M =109,2KNm < M =113KNm Donc IPE 270 est vérifié en flexion Effort tranchant L’effort tranchant maximal du aux charges appliquées Ed V
  73. Dimensionnement d'un plancher métallique page 73/81 64264 Ed V N  Effort tranchant résistant de la section IPE 270 (résistance plastique au cisaillement de la section) , 0 ( / 3) / pl Rd v y M V A f   Avec formule simplifiée : 2 1,04 1,04 270 6,6 1853 v w A h t mm        2 235 / y f N mm  0 1 M   3 , 1853 (235 / 3) /1 252 10 N 252KN pl Rd V      Ed pl,Rd V = 64,3KN < V = 252KN L'IPE 270 est vérifié à l'effort tranchant Conclusion La solive en IPE 270 sollicitée en flexion simple est vérifiée à l'ELU 9- Vérification de la solive courante à l’ELS selon EC3 Calcul de la flèche due aux charges appliquées max 1max 2max i i i f f f   1maxi f : flèche due à g1+g2+q4 2maxi f : flèche due à g3+q3 4 9 1max 5 4 5 (361 5720 6500) 6 10 17,5 384 2,1 10 5970 10 i f mm            3 2 3 2max (8 4 ) 384 i q c f l l c c E I          3 2 3 9 2max 5 4 (7143 6743) 1,05 (8 6 4 6 (1,05) (1,05) ) 10 5,1 384 2,1 10 5790 10 i f mm               max 1max 2max 17,5 5,1 22,6 i i i f f f mm      Flèche réglementaire admissible: Planchers courants: 300 l D'où f 22,6 1 1 = = > l 6000 266 300 Conclusion La solive sollicitée en flexion simple n’est pas vérifiée à l'ELS 10- Commentaire et proposition La solive IPE 270 est vérifiée à l'ELU et non vérifiée à l'ELS Proposition : Choisir une section plus grande: IPE 300 FIN
  74. Dimensionnement d'un plancher métallique page 74/81 8. Annexes 8.1 Tables des profilés
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