1. syhemalik
Comment devenir
plus riche en faisant
de l'argent
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3. Table des matières
Comment devenir plus riche en faisant de l'argent.................................1
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4. Comment devenir plus riche en
faisant de l'argent
Auteur : syhemalik
Catégorie : Philosophie
Rendez à César ce qui appartient vraiment à César : renvoyez lui toute sa
p*** de salade impériale à la gueule !
Vous allez voir, ça fait du "bien".
Spéciale dédicace à monsieur Christian MARTIN, qui m'a laissé un
commentaire digne d'un homme qui sait reconnaître la beauté lorsqu'il la
voit se présenter sur les berges du savoir cathodique.
à votre santé, monsieur ! il s'agit là de mon meilleur vin... enivrant et
provocant au possible ! ;-) dégustez-le... une page à la fois, doux Jésus lol
Licence : Art libre (lal)
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Vendez père et mère en échange de devises tellement volatiles et
insolubles dans l'environnement plantétaire qu'elles en finissent pas saloper
la terre, la mer et même les airs.
Laissez les nouveaux démiurges de ce monde scientifique arracher une
bosse au dromadaire afin de les transformer en chameau pour mieux
dénaturer le désert.
Collectionnez les vieilles bagnoles rutilantes aux initiales R.R. sur la
carlingue dans des palais qui vont jusqu'à mépriser l'opinion populaire et
l'hospitalité des oasis millénaires.
Creusez-vous une piscine au coeur d'un bidonvile et montez sur votre
plongeoir, sautez gaiement et puis plonger dans une baignoire de sang
rempli de sueur et de misère.
Poignardez la planète à coups de pelle, martyrisez sa chair nutritive et
salutaire à coup d'éclairs industriels jusqu'à ce qu'elle vous fasse une crise
tectonique en déchirant vos saloperies de maisons inesthétiques dans un
grand coup de tremblements de terre. Si vous tombez de votre échelle de
Richter, ne faites pas semblant d'être innocent et réfractaire.
Institutionalisez l'esclavage humanitaire à des fins commerciales et
légalisez la bestialité capitaliste totalitaire.
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Ce livre pourrait compter plus de sept milliards de pages. Il pourrait même
en compter plus ! Si on pouvait compter à la manière de Queneau et toute
sa bande de l'OULIPO, il serait facile de s'éterniser longtemps sur le sujet.
Mais l'important pour devenir plus riche, c'est avant tout de ressentir le
besoin de se sentir pauvre et démuni face à la vie.
Il faut avoir besoin de tout et ne savoir rien.
Il faut manquer de tout et ne jamais jamais jamais nous donner rien.
Il faut se rappeler d'une seule et simple chose : si la tendance économique
actuelle de développement post-industriel se maintenait encore 10 ans, le
XXIe siècle deviendrait le siècle le plus court de toute l'humanité.
Car pour dépenser au lieu de penser, il faut tout même encore commencer
par être vivant et en santé ? Non ?
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Nota Bene : cette fameuse histoire de chas d'aiguille et de chameau, on
vous a déjà dit la véritable signification de cette parabole métaphysique ?
Non, je vous donne le secret aristo-christique alors : le chas de l'aiguille
était un portail. Non, pas un portail internet ! Ah lala ! Non, il s'agissait
d'un portail que devait franchir les voyageurs qui pénétrait, dans le circuit
d'une caravane, les portes des cités, des villes, des châteaux et des palais.
Alors, JC s'était aperçu très bien, à force de jeûner pendant 40 jours dans le
"désert" humanitaire de son époque, que les gens riches de cet ère glaciaire
épistémologique devait, afin de préserver le décorum et aussi par pure
paresse, demeurer enfourché sur leur chameau afin de pénétrer sans trop se
déranger les enceintes des lieux publics qui savaient beaucoup mieux que
nos architectes d'aujourd'hui rendre l'agora populaire physiquement et
esthétiquement tributaire de tous ces gens qui érigent véritablement, à la
sueur de leur front et au prix d'efforts immenses jusqu'à en hypothéquer
leur vie, un temple aux échanges commerciaux de tous les horizons
mondiaux.
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Post Scriptum : cette explication en vaut une autre mais elle me plaît.
Vous pouvez en remettre en cause la validité ou la véracité historique...
toutefois, vous aurez de la difficulté à en minimiser sa portée
métaphorique. Bref, il s'agit simplement là d'un hypothèse théorique sur
un traité théologique mille et une fois interprété.
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Ah oui, parlant de parabole mal interprétée, en voici une autre qui m'a
longtemps laissé songeur et qui a été vraiment tordue dans tous les sens...
jusqu'à la vider totalement de toute substance.
Et j'ai parlé de la fameuse réplique de JC sur le mont des Oliviers lorsque
les unitées policières de l'autorité Romaine viennent l'arrêter sous les
conseils du Sanhédrin et de Judas (le fameux suicidaire aux trente deniers).
Lorsque la pierre sur laquelle JC fondera son église coupe une oreille
(comme dans un tableau de Van Gogh) à un soldat venu arrêter le Messie,
ce dernier recommande à ses disciples de tendre la joue gauche lorsqu'on
les frappe sur la joue droite.
Pour raison totalement incompréhensible, probablement dû à un profond
sommeil alors que JC fait le speech de sa vie sur ce fameux mont des
Oliviers, béni par les cieux et Dieu lui-même, les disciples ainsi que le
restant de leurs fidèles vont interpréter, en grande partie, ce judicieux
conseil historique complètement à l'envers des quatre vertus cardinales
développées ensuite par les théologiens de la puissante église catholique.
D'ailleurs, il est fort surprenant qu'une doctrine religieuse qui préconise la
Force comme vertu cardinale se mette à préconiser du même souffle divin
l'à-plat-ventrisme devant ce qui insulte la toute puissance de Dieu en se
prétendant de nature impériale ou souveraine sur terre.
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Continuons le raisonnement, si vous le voulez bien, comme on le ferait
dans un récit de Sherlock Holmes.
Qui donne le conseil ? JC. Qui est cet homme ? Un homme de parole. (Il
est de ces sages qui n'écrivent rien. Tout comme Socrate avant lui. Tout
comme Confucius avant eux.)
Mais de quelle genre de parole parle-t-on ? De parabole. Vous connaissez
sûrement la figure de style appelée "hyperbole", non ?
"L'hyperbole (du grec hyperbolê, de hyper, « au-delà », et ballein,
« jeter ») est une figure de rhétorique consistant à amplifier un énoncé.
C'est la principale figure de l'exagération ; et c'est le support essentiel de
l'ironie et de la caricature."
http://fr.wikipedia.org/wiki/Hyperbole_(rh%C3%A9torique)
Attendez avant de vous en aller. Je vous amène faire un voyage du côté de
la logique des Témoins de Jéhovah.
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Vous êtes encore là ? Cool. Alors, JC est un homme qui ne parle pas en
hyperbole, il ne fait pas dans l'ironie, dans la caricature et l'exagération...
Pas vrai ?
Les athées répondront tous en choeurs, comme de bons petits écoliers
nietzschéens ou de vulgaires cabotins existentialistes, que se prendre pour
le "fils de Dieu", c'est quand même exagéré un peu.
Mais où est donc l'ironie dans la figure du Christ ? Où est ce sourire Mona
Lisien que l'on associe au génie de Léonard & compagnie ? Il faut juger
cet homme de manière cohérente et juste. Si l'on est honnête envers
soi-même et si on est véritablement un passager du doute en déroute dans
un univers immensément fini et chaotique, il faut tout de même conserver
ses bonnes vieilles habitudes de raisonnement logique et analyser le
discours d'un homme que l'on a crucifié avant même qu'il est dépassé l'âge
vénérable d'Alexandre Le Grand mort au combat sans avoir même voulu
prétendre essayer de commencer à soulever une seule armée contre le
pouvoir d'occupation Romain. D'ailleurs, son fameux "Rendez à César ce
qui appartient à César" est magnifique et éloquent à cet égard.
Alors, continuons un peu plus avant, de manière logique, en observant la
raison par le bon bout de la lorgnette, comme dirait Rouletabille.
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Si nous prenons pour hypothèse épistémologique que JC ne fait pas dans
l'hyperbole. C'est-à-dire qu'il ne s'adresse pas à ces contemporains de
manière exagérée (lorsqu'il parle de sa tactique de la joue tendue), de
quelle figure de style oratoire et rhétorique fait-il usage, dans ce cas ?
Et on en revient, comme dans un mouvement circulaire et "spiralien", dans
u n e l o g i q u e e n e n t o n n o i r , à c o n s i d é r e r d ' u n p o i n t d e v u e
métaphoriquement géométrique et mathématique le procédé utilisé par JC.
La parabole, en physique, c'est quoi ?
Je sais, vous voudriez une définition littérale immédiatement pour mieux
comprendre. Mais le but n'est pas de comprendre tout croche comme
avant, mais bien de comprendre correctement dès aujourd'hui.
Alors, qu'est-ce qu'une parabole ? Visualisée là dans votre tête ? Il s'agit
d'une courbe ascensionnelle qui monte vers le ciel en suivant un axe
vertical pour ensuite choir de manière progressive en parcourant une
distance suivant un axe horizontal. Vous l'aurez alors compris, JC nous
parle de trajectoire.
Et pourquoi JC est venu nous voir ? Pour nous parler du SENS de la vie.
Et quel sens à la parabole ? Observée là bien cette trajectoire existentielle
et biorythmique. Ne vous semble-t-elle pas semblable à bien des
mouvements que vous connaissez ? Des mouvements de VALEURS. Des
mouvements qui bougent et se déplacent dans nos sociétés capitalistes
comme des fluctuations boursières. Vous commencez à saisir le but du
titre ? Oui ? Merci, c'est gentil.
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Donc, nous parlions de faire de l'argent au début de ce document. Et par
un chemin sinueux, le même que préconise JC, nous nous sommes
aventurés dans la logique de Dieu (la théologie - en grec, theos, veut dire
dieu).
Mais on parlait simplement de réplique christique à l'occupation illégitime
par les Romains sur le peuple Juif.
Alors, comment et pourquoi en arriver là ?
Pour une très simple raison. Les fluctuations économiques (ascension,
zénith, déclin) sont semblables aux cycles de la vie même d'un être humain
(enfance et adolescence, vie adulte intermédiaire et puis âge d'or
crépusculaire). Rien de plus naturel. Il s'agit simplement de
ressemblances beaucoup plus profondes qu'elles en ont l'air.
Finalement, revenons-en donc à ce fameux conseil de résistance à
l'impérialisme donné par JC à ses disciples.
À quoi faisait-il allusion exactement ? À la non-violence indienne
développée beaucoup plus tard par Gandhi afin de faire plier encore
plus l'empire Brittanique déjà suffisament fragilisée par la IIe Grande
Guerre et Hitler ? Non, pas du tout. Il s'agissait là d'un conseil juridique.
Tout simplement.
À l'époque où vivait JC, le pouvoir romain avait établit une règle de
conduite envers les maîtres : un maître, pour ne pas abîmer par pure bêtise
sa "marchandise", c'est-à-dire son esclave, devait le frapper du revers de la
main GAUCHE sur la joue DROITE afin de corriger un comportement
incompatible avec les lois individuelles du mini-dictateur en question.
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Par contre, le maître, toujours selon les us et coutumes de Rome à ce
moment-là INTERDISAIT même au maître de frapper dans le sens
contraire une seconde fois l'esclave. Et ce, sous peine d'amende sévère.
(Vous vous rappelez toujours, j'espère, de l'adage qui dit que l'argent est le
nerf de la guerre, non ?)
Bref, ce petit raisonnement nous mène à la conclusion de ce petit manuel
d'élévation spirituel et moral : ce que JC préconisait comme tactique de
guérilla individuelle et plurielle, c'était de répliquer à une offense divine
(nul n'a le droit de frapper arbitrairement un être humain ou d'imiter le
droit divine envers l'un de ses semblables en s'arrogeant sur lui le droit de
vie ou de mort), par une réaction christique. Et j'ai nommé la provocation
au crime. Mais pas n'importe quel crime, un crime de lèse-majesté envers
l'autorité impériale, seule autorité légitime et effective reconnue par le
peuple (propriétaire et marchand) de cette fameuse époque "Rome
Antique".
Par conséquent, tendre l'autre joue, pour JC, consistait en une astucieuse
stratégie pour pénaliser dans leur orgueil, leur impatience et leur absence
de tempérance (une autre vertu cardinale de l'église catholique, en passant)
en leur soutirant des valeurs monétaires précieuses, leur causant des soucis
domestiques et leur imposant par le fait même de plus nombreux tracas
administratifs.
La morale de ce document, puisqu'il s'agit sans aucun doute d'un texte écrit
d'une manière humaniste et moraliste, c'est celle-ci : si vous voulez faire
de l'argent, ne frappez pas votre femme, vos enfants ou le voisin.
Parole de Syhemalik, vous ne verrez peut-être pas votre banquier d'un
meilleur oeil, mais votre entourage vous reconnaîtra une grande valeur.
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