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Qu'est ce qu'une société?
Linked Quebec
Denis Pageau
Founder at International Organization of Citizens for the Sustainable
Management of Societies
Ottawa, Canada Area
Poste actuel : Manager chez Citizens and Society
Qu'est ce qu'une société?
Tout le monde parle de changer la société, mais c'est quoi une société?
22 commentaires
Denis Pageau • Si on ne sait pas c'est quoi une société. Sur quelle base peut-on
prendre des décisions concernant l'éducation, la santé, le transport, la morale, etc.?
il y a 9 jours• J'aime
Suivre Denis
Denis Pageau • Je vois que peu de membres désirent se mouiller. :-(
Je comprends par contre, car aussi surprenant que cela puisse paraître, ce terme n'a
jamais été défini scientifiquement.
À mon sens, ceci explique la majorité des maux qui affligent nos sociétés aujourd'hui.
Un peu comme une organisation qui ne peut plus répondre à sa mission pour des
raisons environnementales ou autres, par exemple les compagnies qui fabriquaient
des machines à écrire ou des disquettes, les sociétés, du moins les sociétés
occidentales, semblent avoir perdus de vue leur mission, et courent tout droit vers la
faillite, non seulement monétaire, mais sociale.
Il est possible d'éviter le tout, mais pour ce faire il faut s’entendre sur une définition
scientifique de ce qu'est une société et surtout, ce qu'est une bonne société.
Pierrette Villeneuve • Pour moi une société est un groupe de gens qui désire
avancer dans le même sens, ce que je voie c'est que les gens (tirent la couverte)
chacun de son coté, malheureusement tout ce que cela donne c'est une société
dysfonctionnelle qui ne fonctionne seulement au profit.
Denis Pageau • Bonjour Pierrette,
Merci pour ton commentaire. Ce que tu décris : « un groupe de gens qui désire
avancer dans le même sens", correspond plus à un groupe qu'à une société.
Il y a beaucoup de groupes dans la société et les membres de ces groupes désirent
avancer dans le même sens. Malheureusement, ces groupes n'ont pas les mêmes
objectifs. Plusieurs ne recherchent même pas le profit. Du moins, pas au niveau
monétaire, même si leurs actions ont un impact sur les ressources monétaires des
sociétés.
La question est donc : comment peut-on encadrer le fonctionnement de ces groupes,
pour que l'énergie qu'ils déploient soit compatible à la fois au développement des
citoyens et au fonctionnement des collectivités ou ils vivent? ?
Jean Supizet • En qualité de consultant en stratégie d'entreprise, je parle de la
cohérence du modèle de société, du modèle social et du modèle économique des
entreprises, du libéralisme social qui a été inventé par les pays émergents et qui font
le triomphe de la mondialisation actuelle
A défaut de pouvoir définir le terme de société, nous en avons une idée quand nous
considérons que les chinois, les indiens, les allemands... placent l'entreprise et son
modèle économique au cœur de la société et au-dessus des partis de façon à assurer le
progrès social
En bref, je pense que la société peut se définir comme l'état d'esprit et la culture qui
réunissent la population d'un état en tout global et cohérent avec une idéologie et des
valeurs communes
Par exemple, la société allemande est fondée sur la culture de dix siècles d'histoire
réussie de l'économie marchande
Par exemple, la société chinoise est fondée sur une nouvelle culture du libéralisme
social (la 3ème voie) qui place l'entreprise au-dessus du parti de façon à assurer le
progrès social
Par exemple, la société française est fondée sur dix siècles de paysannerie et de
coucheries des rois... (humour : nous avons miraculeusement échappé à DSK comme
président) et d'une culture dominante fondée sur les intellectuels de gauche dont la
France est championne du monde
Changer la société en l'occurrence consiste à faire UNE RUPTURE RADICALE AVEC
LES PROJETS D'INSPIRATION MARXISTE... mais comme l'intelligence est la raison
se distribuent selon une courbe de Gauss... il sera difficile de changer la société car
comme le disait POMPIDOU le problème en démocratie c'est que c'est toujours les
corniauds qui gagnent
C'est peut-être là le vrai sens de la société
Lynne Pion • Société Etymologie : du latin societas, association, réunion,
communauté, compagnie, union politique, alliance, lui-même dérivé de socius,
associé, compagnon.
Une société est un groupe organisé d'êtres humains ou d'animaux, ayant établi des
relations durables, qui vivent sous des lois communes, qui ont une forme de vie
commune, qui sont soumis à un règlement commun (exemple : Société secrète) ou
qui ont un centre d'intérêt commun (exemple : Société littéraire).
Plus largement la société est l'état de vie collective. (Exemple : la vie en société).
(Extrait du site http://www.toupie.org/Dictionnaire/Societe.htm)
Quelle est le nom de La Société dans laquelle nous vivons? Là n'est-elle pas la
question? QUÉBEC, CANADA ne sont-ils pas aussi le nom de sociétés parmi toutes
celles déjà existantes? Je me pose la question suite à différentes lectures et
discussions.
Bonne journée,
Denis Pageau • Salut Jean,
Tu as écrit: "A défaut de pouvoir définir le terme de société, nous en avons une idée
quand nous considérons que les chinois, les indiens, les allemands..."
Oui, mais avoir une idée, ne prouve pas qu'elle est juste.
Plus loin tu écris: "En bref, je pense que la société peut se définir comme l'état
d'esprit et la culture qui réunissent la population d'un état en tout global et cohérent
avec une idéologie et des valeurs communes"
Oui, mais il y a des cultures ou l'état d'esprit et la culture sont très nocifs.
Enfin, tu écris: "Changer la société en l'occurrence consiste à faire UNE RUPTURE
RADICALE AVEC LES PROJETS D'INSPIRATION MARXISTE..."
Le problème dans cette phrase c'est qu'on ne peut pas dire que ça prend une rupture
radicale si on ne sait pas, scientifiquement, ce qu'est une société.
Denis Pageau • Salut Lynne,
Merci pour la définition, mais est-ce une définition scientifique? Plus important
encore, comment peut-on construire une définition opérationnelle, donc définir ce
qu'est une bonne société, à partir de celle-ci ?
Jean Supizet • Bonjour à tous,
Je me permets d'intervenir à nouveau, ne serait-ce que pour les clarifier pour moi-
même, car je considère qu'en tant que consultant j'ai une certaine responsabilité pour
conduire l'avenir des autres... je préfère contribuer à mettre mes clients dans le sens
des vagues d'avenir de la mondialisation... plutôt qu'à contrecourant pour tenter de
rejoindre le paradis perdu du marxisme qui est définitivement mort le 9 novembre
1989 avec la chute du mur de Berlin... Le marxisme est définitivement mort car
l'égalité socialiste est une absurdité mathématique au sens de la "loi normale" : si
Karl Marx avait écouté son contemporain Gauss qui a modélisé la loi normale... nous
aurions évité toutes les calamités du 20éme siècle
Cala est directement lié au concept de société défini par Wikipédia :
Le mot société a son origine dans le latin « societas » : « association amicale avec
d'autres » et « socius » : « compagnon, associé, camarade ». Le mot latin est un
dérivé du grec « socus », terme qui implique un contrat social entre les membres de la
communauté. "Le terme a été introduit analytiquement par le sociologue Ferdinand
Tönnies en 1887 dans son ouvrage Gemeinschaft und Gesellschaft (communauté et
société)
Je me réfère au célèbre sociologue belge Henri Janne qui définit la société comme le
modèle culturel qui réunit une population en un même contrat sociétal (valeurs
communes), social, économique et environnemental... soit le concept de
développement durable au sens large
Henri Janne définit la société comme un modèle culturel en sept leviers :
1. Le langage et la représentation mentale
2. L'éducation à un mode de vie collectif
3. Les prédictions mobilisatrices autour d'une idée
4. La réponse aux besoins et aux attentes rationnelles et irrationnelles
5. Les modes et les courants de pensée dominants
6. Les références aux modèles culturels, aux héros, aux exemples qui font les dix
derniers siècles de l'histoire réussie
7. La communication qui forme les courants d'opinion
Changer la société française, en l'occurrence, revient donc à constater les réalités de
notre modèle culturel :
1. Le dénigrement et le mépris des entrepreneurs qui font que l'emploi et le pouvoir
d'achat sont ancrés dans la société française à la différence de l'Allemagne
2. L'éducation à un mode de vie collectif et aux réalités de la mondialisation a été
totalement absente sous les mandatures de Mitterrand et de Chirac
3. Les prédictions mobilisatrices sont absentes alors que l'avenir est inéluctablement
orienté vers le libéralisme social
4. La réponse aux besoins et aux attentes sont décalées par rapport aux besoins réels
de créer et de soutenir les entreprises qui font l'emploi et le pouvoir d'achat... ancrer
la valeur travail... éradiquer l'adage socialiste selon lequel "moins on en fait mieux on
se porte"
5. La mode est aux intellectuels de gauche dont la France est devenue la championne
du monde... à défaut d'être la championne en économie
6. Les références culturelles, notamment historiques, sont la paysannerie alors que
les références de l'Allemagne sont dix siècles d'histoire réussie de l'économie
marchande, notamment en instaurant la liberté d'entreprendre par Otton 1er
Empereur du Saint-Empire romain germanique à partir de 936... J’ajouterai que nos
références culturelles sont les coucheries des rois... de grâce nous avons échappé à
DSK président...
7. L'opinion publique est embrigadée par des syndicats et par 37000 journalistes dont
95 % sont de conviction d'une gauche attardée
En somme, je pense que le futur président a du "boulot" pour "passer la majorité des
français à la machine à laver" afin de prolonger le travail déjà entreprise durant 5
années pour mettre la France dans le bon sens... Je fais de mon mieux pour répondre
à son appel : "Aidez-moi"
Denis Pageau • @ Jean - merci de prendre le temps d'essayer de définir la société.
Oui, il y a des sociologues qui ont essayé de définir la société, cependant ils n'ont
jamais réussi à le faire d'une façon qui est claire, nette et précise, et qui permet de
définir ce qu'est une bonne société.
C'est cette connaissance, la définition d'une bonne société, qui devrait nous conduire.
Rien d'autre.
Jean Supizet • Ce qui doit nous conduire, c'est la conception que nous avons dans
notre responsabilité à influencer l'avenir des autres... J'ai choisi mon approche dans
le sens des 10 siècles d'histoire réussie de l'Ordre marchand et des vagues d'avenir
inéluctables de la mondialisation qui s'imposent déjà à tous
Après avoir ajouté cela je n'aurai plus rien à dire d'intéressant sauf à disserter sur le
sexe des anges...
Denis Pageau • @ Jean - Moi aussi je choisis cet ordre marchand. Cependant, cet
ordre doit supporter le développement d'une « bonne » société, sinon tu ne favorises
pas le développement du citoyen et le fonctionnement de la collectivité dans laquelle
il vit, mais le déséquilibre toujours croissant envers les ***ultras riches***, c'est 93
000 personnes qui possèdent plus de 30 millions chacun et qui collectivement
contrôlent ***13 trillions*** de dollars, ce qui nuit aux deux objectifs principaux
d'une société.
La société est aussi une organisation et on doit faire pour la société ce que tu fais avec
les organisations qui t'embauchent : voir à la refondation de l'offre, de la stratégie
d'innovation, de l'optimisation de la chaine de valeur client, des choix de production,
etc.
Es-tu capable de faire ça pour le développement d'une société en considérant que
l'objectif d'une bonne société doit être de faciliter le développement des citoyens et le
fonctionnement des collectivités, locale, provinciale et nationale dans lesquelles ils
vivent?
Jean Supizet • Denis - Les riches ne me dérangent pas car ce n'est pas la richesse
qui est honteuse mais la pauvreté qui résultent de comportement qui tue la société en
faisant sauver les entrepreneurs là où ils peuvent exercer leur droit fondamental
acquis à partir de 936 avec la liberté d'entreprendre... ce que les allemands ont
inaugurés et bien compris... leur modèle sert de référence
Tu m'excusera Denis, mais j'arrête là ce débat sur le sexe des anges...
Denis Pageau • Salut Jean - Je n'ai rien contre la richesse, mais j'en ai contre la
suraccumulation de la richesse.
Quand 1 % des adultes dans le monde possèdent 40 % des richesses de la planète, il
faut se poser des questions.
(http://www.guardian.co.uk/money/2006/dec/06/business.internationalnews)
Tu peux demeurer **aveugle** sur ce sujet si tu veux Jean, mais si tu veux que le
système marchand fonctionne et soit durable, il faut établir deux limites sur des
comportements qui sont nocifs pour ce système. Il faut une limite supérieure à
l'échelle mondiale sur ce qu'un haut dirigeant peut gagner et ce qu'un citoyen peut
accumuler en termes de richesse.
Le rapport de Capgemini identifie qu'à partir de 30 millions les individus sont super
riches. (http://www.us.capgemini.com/insights-resources/publications/world-
wealth-report-2011/)
Est-ce que cela peut être un point de départ à une discussion? Je pense que oui. Une
autre option serait un multiple de la valeur moyenne d'un citoyen dans un pays
donné. Quel serait ce multiple, 100? 200? 300?
Au niveau salarial, est-ce qu'un multiple du salaire moyen des employés pourrait être
une approche? Quel serait ce multiple, 10? 30? 50? On pourrait aussi mettre une
limite supérieure, mais cela ne serait pas assez flexible pour s'adapter aux types
d'organisations.
Naturellement ici, la question est ouverte à tout le monde.
sadek KHEDDACHE • La société est bien définie comme l'a rappelé Lynne .Chaque
communauté a ses propres us et coutumes, ses valeurs, ses lois, son histoire, sa
politique, etc. Je pense que la question n'est pas bien formulée .La question est peut
être : Quels sont les principes et les déterminants "d'une bonne société" , d’une
société plus morale et plus équitable , ou encore comment faire pour aller dans ce
sens . Le modèle allemand est une bonne référence , mais il y 'a aussi le japon , les
USA , la Norvège , la Finlande , ...qui sont aussi de bons modèles . Mais encore par
rapport à quoi ? Si c'est pour le bien être social et une meilleure justice sociale, ces
modèles capitalistes ne sont ni la référence ni l’idéal .Je pense que la problématique
de la société, dans ses frontières, c'est la réforme des principes d'accession au
pouvoir, du contrôle de l’exécution des pouvoirs, de la répartition de la richesse, de
moralisation des pouvoirs publiques, et de promotion du libéralisme social.
Malheureusement, le monde et les sociétés se construisent et se développent
généralement sur des Dirigeants égocentriques, mauvais et peu soucieux du sort des
citoyens .Et comme l'a bien rappelé Jean : il sera difficile de changer la société car
comme le disait POMPIDOU le problème en démocratie c'est que c'est toujours les
corniauds qui gagnent
C'est peut-être là le vrai sens de la société .
Le mal et Satan l'emporte partout 3 à 0 contre le bien.
sadek KHEDDACHE • A VOIR, c'est intéressant et en rapport avec le sujet.
http://www.youtube.com/watch?v=lAtNQBf-rvk&feature=related
il y a 1 jour
Denis Pageau • Merci Sadek pour tes commentaires.
Cependant je ne suis pas d'accord avec cette phrase: "La société est bien définie
comme l'a rappelé Lynne .Chaque communauté a ses propres us et coutumes, ses
valeurs, ses lois, son histoire, sa politique, etc. "
Comment peut-on à partir de cette définition définir ce qu'est une bonne société?
Une définition doit être claire, nette et précise et permettre de créer une définition
opérationnelle, dans ce cas-ci ce qu'est une bonne société. (Remarquer que la
définition pour aussi amener au développement de la définition opérationnelle
suivante: "Qu'est-ce qu'une mauvaise société?" Mais je ne crois pas que c'est ce que
l'on veut créer.
Sans une définition scientifique claire, nette et précise, on ne peut d’ailleurs pas
répondre à la question que tu poses : "Quels sont les principes et les déterminants
"d'une bonne société", d’une société plus morale et plus équitable, ou encore
comment faire pour aller dans ce sens."
Dans cette question, on retrouve les concepts de "société" et de "bonne société".
Comme ils ne sont pas définis scientifiquement, on ne peut pas identifier les
principes et les déterminants.
Denis Pageau • Contrairement à Jean, qui croit que c'est une discussion sur le sexe
des anges, je crois qu'il est possible de définir scientifiquement ce qu'est une société
et ce qu'est une bonne société. C'est d'ailleurs ce que je propose ici:
www.societologie.ca.
Si cette définition est acceptable et acceptée, il devient plus facile de développer une
société qui facilite à la fois le développement du citoyen et le fonctionnement de la
collectivité dans laquelle il vit.
sadek KHEDDACHE • Bonjour Denis, j'ai compris a travers le site web les
différentes approches de la société que vous tentez de caractériser et de modéliser .Il
faut cependant remarquer l'immanence du devenir sociétal. On ne préfabrique pas
une société, elle le devient par la synergie des interactions permanentes des
individus, groupes, collectifs, partis, associations, etc. pour atteindre une situation
donnée .Par contre on peut agir pour améliorer la vie et les relations sociales. Le
développement technologique, le capitalisme inhumain et l’égoïsme des dirigeants
politiques ont eu des conséquences très négatives sur la construction d'une société
équilibrée, conviviale et moins aliénante. Il est temps de penser à l’économie de
loisirs après celle de marché. La vie est courte.
Denis Pageau • Sadek - Je suis tout à fait d'accord avec toi sur l'immanence du
devenir sociétal. C'est exactement mon point de vue, la société émane des processus
de gestion individuelle, de groupe et collectifs, présent dans une collectivité.
Cependant, je suis en désaccord avec toi sur la préfabrication. Certes, on ne fabrique
pas une société comme on fabrique une maison préusinée, mais on fabrique la société
de demain de par les lois, les règlements et les connaissances que l'on vote et que l'on
promeut aujourd'hui.
On a préfabriqué la société d'aujourd'hui il y a 40 ans.
Si aujourd'hui, il y a moins de fumeurs, plus de gens qui portent la ceinture de
sécurité, qui font plus d'exercices, qui boivent moins d'alcool, etc., c'est qu'il y a
quarante ans il y a eu des lois qui ont rendu le port de la ceinture obligatoire, qu'on a
fait de la promotion des dangers de la cigarette et des bienfaits de l'exercice et de la
modération.
Si le capitalisme est inhumain et que les dirigeants sont égoïstes, c'est qu'on n’a pas
mis en place des lois qui identifiaient un salaire maximum et qui limitaient les avoirs
que quelqu'un peut accumuler. Je suis pour qu'il y ait des millionnaires. La société
doit permettre que des gens profitent de leurs labeurs et des risques qu'ils prennent,
mais à un moment donné trop c'est trop.
Si aujourd’hui, on a plus de gens obèses, c'est qu'on n'a pas bien géré notre industrie
alimentaire, et qu'on n'a pas assez mis en place des programmes incitatifs pour
favoriser l'exercice.
Si on veut fabriquer le monde de demain on doit s'attaquer à ces problèmes.
sadek KHEDDACHE • Bonjour Denis, il y'a nuances entre projet de société parfait
ou presque partait et sa concrétisation effective. Si il y'a 40 ans des lois, des
règlements, des découvertes scientifiques, et des reformes politiques ont pousser vers
des changements dans le quotidien des citoyens, c'est qu'ils étaient impulsées par les
forces sociales en ce temps 1 . les interactions et frictions entre pouvoir - citoyens et
leurs représentants a fini par créer et imposer ces lois et règlements et autres causes a
effets du développement , pour faire évoluer le changement et l'amélioration de la vie
en société .Et a chaque stade de la civilisation ou des civilisations , on accède d'un
cran vers quelque chose , je ne dis pas que ce qui est fait par les pouvoirs publiques ,
les innovateurs , les chercheurs , les entrepreneurs , les modes dans les rues , ...sont
bons pour la société . il reste a voir les résultats sur les comportements individuels et
collectifs des gens .Moi je comprends votre aspiration et votre rêve de société parfaite
, sans trop de problèmes , sans trop de tracasseries quotidiennes , avec ce qu'il faut
pour bien vivre , etc ... vous êtes peut être Jules VERNE de la sociologie .Mais il a
fallu du temps depuis Adam a ce jour pour avoir pu avoir toutes ces multiples
commodités technologiques utiles pour la vie civilisée ( avion , bateaux , voiture ,
ordinateur , tel portable , internet , satellites , ...). Pour notre sujet , la problématique
objective et délicate , c'est quand bien même vous confectionnerez le meilleur arsenal
juridique pour organiser une société , il y'aura de la déviance , des oppositions , des
révoltes , des coups d'états , des confiscations de volontés populaires , des
détournements du projet de société , et puis surtout SATAN est toujours vivant et ceci
jusqu’à la fin du monde , il travaille beaucoup lui aussi ...
Denis Pageau • Salut Sadek, en effet il y aura toujours de la déviance, c'est normal,
et de l'opposition, c'est souhaitable, mais des révoltes et des coups d'État, des
confiscations de volontés populaires, des détournements du projet de société, je ne
vois pas comment cela se produirait si une société arrive à avoir des processus de
gestion individuels, de groupes et collectifs qui facilitent et le développement du
citoyen et le fonctionnement de la collectivité dans laquelle ils vivent.
sadek KHEDDACHE • Salut Denis, vous reconnaissez que la déviance et
l'opposition sont déjà deux problèmes majeurs pour l'intégration des individus d'une
société dans les normes et règlements que l'homme a conçu pour elle. Cet homme
qu'il soit Marx, Weber, Hegel, Adam Smith , Schumpeter , Ricardo ou encore les plus
récents , Fayol ,Gurvitch , Kurt Lewin ,W.Ouchi , Michel Crozier , etc. N’ont pas pu
proposer une organisation avec des lois et des règles qui puisse répondre a ce projet
de société "genre paradis». Pour le reste des "conflits " et des "obstacles" , ils sont de
moindre importances et risques au Canada , mais cycliques et plus désastreux en
Afrique , en Amérique latine et dans le monde Arabe , et qui font reculer encore leurs
sociétés et leurs nations en arrière , alors qu'ils sont déjà en retard de 3 à 5 siècles par
rapport à l'occident .Et cet état des lieux est la conjugaison de deux forces
déstabilisatrices : les pouvoirs politiques en place et les pressions extérieures des
grandes puissances . C'est le monde de la guerre des intérêts. Quand l'homme
pensera aux intérêts de la société, de son voisin, de sa famille, de son ami, etc...On
pourra peut être espérer avancer vers "notre Société". Dans une entreprise de plus de
500 personnes que j'ai eu a gérer ; j'ai très bien compris qu'il est impossible de
mobiliser, intégrer, canaliser les énergies, motiver et dynamiser les travailleurs,
comme on le voudrait, vers les finalités de l’entreprise. Malgré l'existence d'un
règlement intérieur explicite, un code d’éthique, une convention collective, un
syndicat, un comité du personnel et en face tous les ingrédients de la motivation et
d'intégration. Avant de définir la société, définissons son composant : l’homme. Puis
étudions la différenciation. Ensuite parlons de "cette société" et de ceux qui seront en
charge de la créer et de l’équilibrer.
il y a 13 heure
Suivre Denis
Denis Pageau • Salut Sadek,
Je ne dis pas que la déviance et l'opposition sont des problèmes majeurs. Je dis qu'ils
seront toujours présents.
Concernant ses hommes qui n'ont pas : "pu proposé une organisation avec des lois et
des règles qui puisse répondre a ce projet de société "genre paradis," je crois qu'il est
normal qu'il en soit ainsi, car aucun de ses hommes n'a eu accès à une définition
scientifique, donc claire, nette et précise, de ce qu'est une société et encore moins
d'une définition claire nette et précise de ce qu'est une bonne société.
Tu as écrit: "Et cet état des lieux est la conjugaison de deux forces déstabilisatrices :
les pouvoirs politiques en place et les pressions extérieures des grandes puissances.
C'est le monde de la guerre des intérêts."
Certes, mais il y une troisième force: la notre, la force civile. Celle qui, lorsqu'unie,
peut faire une différence.
Enfin tu as écris: "j'ai très bien compris qu'il est impossible de mobiliser, intégrer,
canaliser les énergies, motiver et dynamiser les travailleurs, comme on le voudrait,
vers les finalités de l’entreprise."
Peut-être, mais ici on ne parle pas d'entreprise, mais de société. Les employés ne
possèdent pas leur entreprise, mais ils possèdent leur société.
NEW COMMENT ON « qu’est ce qu’une société ? »
Denis Pageau • Salut Sadek,
Je ne dis pas que la déviance et l'opposition sont des problèmes majeurs. Je dis qu'ils
seront toujours présents.
Concernant ses hommes qui n'ont pas : "pu proposé une organisation avec des lois et
des règles qui puisse répondre a ce projet de société "genre paradis," je crois qu'il est
normal qu'il en soit ainsi, car aucun de ses hommes n'a eu accès à une définition
scientifique, donc claire, nette et précise, de ce qu'est une société et encore moins
d'une définition claire nette et précise de ce qu'est une bonne société.
Tu as écrit: "Et cet état des lieux est la conjugaison de deux forces déstabilisatrices :
les pouvoirs politiques en place et les pressions extérieures des grandes puissances.
C'est le monde de la guerre des intérêts."
Certes, mais il y une troisième force: la notre, la force civile. Celle qui, lorsqu'unie,
peut faire une différence.
Enfin tu as écris: "j'ai très bien compris qu'il est impossible de mobiliser, intégrer,
canaliser les énergies, motiver et dynamiser les travailleurs, comme on le voudrait,
vers les finalités de l’entreprise."
Peut-être, mais ici on ne parle pas d'entreprise, mais de société. Les employés ne
possèdent pas leur entreprise, mais ils possèdent leur société.
sadek KHEDDACHE • Salut Denis ,
Vous êtes bien perspicace , mais vous esquivez aussi les questions pertinentes et
cruciales .Sachez que le problème concernant notre discussion , n'est ni un problème
de définition d'une bonne société , ceci est facile a faire , que ce soit par amélioration
de l'existant ou de conception d'une nouvelle forme et organisation sociale et de
société qui inclura de l'humanisme ,de la répartition équitable des richesses , et plus
de repos et de loisirs . Ce n'est pas aussi la confection de lois, des règles ou de
nouvelles idéologies ou politiques, ni même dans l'adhésion de la plus grande frange
de la société actuelle (canadienne par exemple) .Le problème est ailleurs. Regardez
un peu derrière , L'HISTOIRE de l'humanité , comment on est passé de la société
primitive a cette société ou sociétés de nos jours , sans oublier les guerres , les
Royaumes , les....Les changements sociologiques prennent beaucoup de temps ( 100 ,
500 , 1000 ans et plus ) .Le problème est dans la concrétisation de ce projet de société
.Si j'avais donné l'exemple de l'entreprise que j'ai géré , c'est pour vous dire que même
avec un groupe restreint , on n'arrive pas toujours aux objectifs a 100 % . L'entreprise
est aussi une société, et en plus une société ou on gagne son salaire, donc de quoi
vivre, et pourtant on ne se conforme pas aux règles, a l’éthique, et on s'engage que
partiellement dans les objectifs de l’entreprise. Qu'en est il alors de la société si vague
pour la majorité des gens et qui leur donne pas à bouffer ???Si Michel CROZIER n'a
pas pu définir la bonne société, et même les autres et beaucoup de sociologues qu’on
n’a pas cités, Qui alors va le faire d'une manière scientifique et systémique ??? Si vous
me suivez Denis, la problématique est dans la double dialectique qui met en jeu
directement différenciation et intégration d'un coté, et de l'autre pouvoir et
information. Les questions pertinentes qui nous emmènerais surement a trancher sur
cette question, sont reposées : Avant de définir la société, définissons son composant
: l’homme. Puis étudions la différenciation. Ensuite parlons de "cette société" et de
ceux qui seront en charge de la créer et de l’équilibrer.
Denis Pageau • Salut Sadek, merci pour ta rétroaction.
À propos de ce commentaire: .Sachez que le problème concernant notre discussion,
n'est ni un problème de définition d'une bonne société, ceci est facile a faire."
Oui, c'est un problème de définition et non ce n'est pas facile à faire.
D'ailleurs, tu écris: "Si Michel CROZIER n'a pas pu définir la bonne société, et même
les autre et beaucoup de sociologues qu'on a pas cité"
Puis tu demandes :», Qui alors va le faire d'une manière scientifique et systémique
??? "
Je te réponds qu'après six ans de recherches, j'en propose une définition claire, nette
et précise de ce qu'est une société: http://societologie.ca/index.php
Le tout est une question de définition scientifique parce qu'on ne peut comprendre
une chose, un phénomène ou un comportement que s’ils sont bien définis et on ne
peut les changer que si on les comprend. Si on ne les comprend pas, on travaille à
l'aveuglette, à tâtons.
sadek KHEDDACHE • Bonjour Denis,
Vous avez bien défini la société, comme vous le pensez. Max WEBER, Emile
DURKHEIM, etc. pensaient en leurs temps, dans leurs contextes, qu'ils étaient dans
la bonne voie, que ce qu'il pensait était vrai, presque sans failles. Après il y'a eu
d'autres qui ont contredit leurs études, leurs recherches, leurs affirmations, leurs
pensées philosophiques, etc. Et aujourd'hui encore, c'est des milliards d’opinions, de
recherches, de propositions, qui sont en compétitions, en frictions et en conflits. La
vérité, ou est ce qu'elle est ? Quand bien même votre définition est la plus visionnaire,
vrai et objective, pensez-vous que l’homme, cet animal intelligent, vous laissera faire
? Quelles plans d’éducation, de mobilisation, de formation, d’intégration, faut-il pour
amener les hommes à suivre des lois et des règles sans réactions, ni oppositions ??? .
L’homme, justement est incontrôlable ! Le mouler, le dompter, l'asservir sous des lois
qui défendent même son bien être individuel et social, se révoltera par ignorance ou
par les fantasmes de son ego, contre même ses propres intérêts vitaux et son bonheur.
Moi je pense que même si tous les savants et chercheurs en sociologie et en
sociétologie du monde (j’accepte le néologisme scientifique), débattront, se
concerteront et créeront par leur synthèse la bible humaine sociologique, ils ne
parviendront à rien .Ce bas monde, est fait de 6/7 de démons. De démons humains.
Suivre Denis
Denis Pageau • @ Sadek - on crée aujourd'hui les sociétés de demain. Si ce sont
surtout de mauvais citoyens (je préfère ce terme) qui sont dans une société
particulière, c'est qu'on a aidé à utiliser des processus de gestion qui facilitent leurs
développements. Je montre du doigt l'éducation et la fermeture de certaines
idéologies religieuses et sociales.
Au Canada et au Québec, il y a 1 mauvais citoyen sur 100.
sadek KHEDDACHE • Bonsoir Denis,
On construit la société de demain aujourd’hui. OK, je suis d'accord sur le principe et
sur l’initiative, pour les résultats, il faut voir. On a aussi construit celle d’aujourd’hui,
hier, il y'a 50, 100 , 200 ans ? Est ce que les sociétés actuelles dans leurs frontières
sont bonnes, humaines, justes ? L e Canada, en effet est un pays rêvé, et je vous crois
en disant qu'il y'a peut être 1 mauvais citoyen sur 100, j'ai eu des amis canadiens
inoubliables .Je parle en général, des sociétés dans le monde. A part le Canada, la
Norvège , la Finlande , les EAU , la Malaisie , Singapour , le reste c'est des sociétés
inhumaines ou l'homme est devenu presque un outil de travail du capitalisme
sauvage et ailleurs un animal .Marx lui même avait dit que le capitalisme renferme en
lui même le germe de sa destruction .Il y'a des chances que votre projet réussisse à
long terme au canada , si on laisse le canada tranquille. Mais ailleurs , comptez les
dictatures ,les guerres , les conflits , la pauvreté , l'exclusion , l'injustice , ...ce n'est
même plus des sociétés , c'est d'immenses pénitenciers sous le contrôle de quelques
hommes politiques mauvais , de nouveaux pharaons , alors que pharaon a existé il y'a
plus de 3000 ans , ce genre pharaon se reproduit dans les comportements de certains
hommes politiques, il n'est pas tout a fait mort .Je voudrais vous dire qu'en effet le
développement humain et une meilleure société au canada bien prédisposée a
s'améliorer dans ce sens , c'est possible , mais pas en Bolivie ou au Mali actuel .Et
donc au plan mondial , votre approche de la nouvelle société et de l'application de la
sociétologie devient impertinent et irréalisable .
Qu'est ce que vous en dites de cet extrait Denis :
"Les théories sociologiques développent quatre grands modèles explicatifs reposant
sur un des piliers de la société : pouvoir, échange, culture et affects. Mais chacune de
ses forces d’agrégation contient aussi un ferment de désagrégation.
Pour savoir ce qu’est une société, rendons-nous d’abord sur une plage en bord de mer
un jour d’été. Quelques centaines de personnes sont là, allongées sur le sable.
Certaines sont seules, en train de rêvasser au soleil, de lire ou de regarder autour
d’elles. D’autres sont venues en couple ou en famille autour d’un parasol. Ici ou là, il y
a des groupes un peu plus grands comme ces adolescents qui rient et jouent au
ballon.

Difficile de considérer l’ensemble des vacanciers sur la plage comme formant une
société. Les gens ne se connaissent pas et n’interagissent pas vraiment ensemble. Par
contre, les petits groupes familiaux ou amicaux forment bien des petits microcosmes
sociaux : on y parle, on interagit, on joue, on se touche, on échange. Cela ressemble
déjà plus à une société, même si le groupe d’amis va se disperser tout à l’heure, quand
chacun rentrera à son domicile.

Il n’existe pas de définition canonique de la société actuelle."
Suivre Denis
Denis Pageau • Bonjour Sadek -
Tu as écrit: "Il n’existe pas de définition canonique de la société actuelle."
Tu as raison. C'est ce que j’essaie de faire car ils nous en faut une.
.http://lnkd.in/cyGEdB
sadek KHEDDACHE • Salut Denis,
Je reconnais que votre idée de définition de la société est une innovation en sociologie
et même une idée géniale. Sincèrement, je souhaite de tout cœur que vous puissiez
introduire votre approche scientifique de bonne société dans les enjeux politico-
socio- économiques actuels , et de concrétiser vos recherches sous forme d’un
ouvrage qui servira non seulement la société canadienne , mais le monde entier . C’est
en effet l’heure du bilan du capitalisme, et à part votre initiative, on parle partout de
révolution humaniste. C’est un travail qui va révolutionner les sociétés dans le
monde. Et il faut donc savoir doser la combinatoire du culturel, de l’affect, des
partages des pouvoirs et des échanges interrelationnels dans le nouveau projet de
société sociétologique. Je reste cependant un peu sceptique, car le problème n’est ni
le modèle, ni la définition, ni le diagnostic de la société actuelle, mais c’est bien les
enchevêtrements compliqués que l’organisation sociale et économique capitaliste,
communiste, ou socialiste ont fait de l’homme d’aujourd’hui. Il faut toute une
révolution. Une réforme de l’organisation administrative pyramidale, de la commune,
au département, au gouvernement, a la présidence e et la reforme des chambres des
députés et des sénateurs, ainsi que les organisations syndicales, patronales et les
différentes associations qui concourent dans la dynamique sociétale. Un autre
problème de taille, c’est bien les pouvoirs administratifs et politiques exercés sur la
collectivité qui vont contraindre, freiner ou anéantir les objectifs sociaux de la
nouvelle collectivité (sociétologique).Enfin un dernier élément non contrôlable, qui
posera tous les problèmes, c’est bien l’individu, l’homme. D’abord il est devenu
inhumain, individualiste, égoïste et non sociable, avec le capitalisme. J’espère quand
même que notre discussion aura au moins été bénéfique pour vous avoir suscité des
idées, ou un affinage de l’approche pour parfaire votre travail humain et généreux,
car vous pensez aux autres et à la société.
BONNE CHANCE.
sadek KHEDDACHE
Bonjour Denis,
Je vais, si vous voulez bien, intervenir en deux temps. Premièrement, sur une
approche de la définition d’une bonne société , selon votre invitation a le faire dans
cette discussion , et ensuite , dans un deuxième temps , apporter mon point de vue
sur la définition ou les postulats que vous avez structuré dans le site web , pour
définir la sociétologie .
Il faut rappeler d’abord les caractéristiques sociologiques du contexte dans le lequel
vous avez engagé vos recherches afin de mieux comprendre la pertinence de la
problématique .Il faut rappeler que l’individu quand il nait dans une société donnée,
il a été déjà devancé par un construit social qui va le déterminer en tant membre de
cette société. Il trouvera l’histoire, la culture, les valeurs, les modèles sociaux. Il va s’y
intégrer par les moyens de socialisation , système familial , système éducatif ,religion
, idéologie dominante , sports , loisirs , consommation , système de production ,
marketing , communication –informations , etc. Il est donc happé par cet ordre social
(déterminisme) par lequel les autorités cherchent à mouler l’individu et le former
pour des conduites de régularité. Jusque là, c’est de la sociologie. A chaque stade de
son développement dans la société, l’individu, changera de société et de sociologie, en
fonction de ses groupes, de son rôle acquis et de ses statuts. il passera d’enfant , a
adolescent , a adulte , a adulte marié , a père de famille , a vieux , a grand père , puis
disparaitra. Dans le sillage de son passage de passager sur terre , il aura été influencé
par sa société et l’aura influencé aussi a certains paliers de ses structures selon le rôle
qu’il a joué en tant qu’ouvrier , cadre ,enseignant , maire , député , chercheur ,
ministre , etc. la question qui se pose a ce niveau , comment porter l’observation sur
cette dynamique sociétale inexorable , afin de d’implémenter une sociétologie qui ne
rentrera pas en conflit avec cet ordre établi et qui échappe réellement au contrôle de
l’homme et du système lui-même ?.Cette société de par ses composants , individus
,familles, groupes, associations , partis , syndicats ,etc. d’un coté et de la culture ,
des valeurs , des normes et des modèles sociaux de l’autre, sont en chacun d’eux en
éternel changement et évolution . Il est a noter que la méthode sociologique ne fait
qu’étudier les faits sociaux qui naissent , ainsi que les tendances , les modes , et les
déviances, mais elle ne les envisagent pas et ne les imaginent pas. Même au niveau
des groupes; ceux-ci ne sont pas constants, ils se forment et se démêlent, et se
reconstruisent, en exerçant des actions positives ou négatives dans la société, qui
changera aussi en fonction des différents rapports de forces dans le système social.
Les turbulences sociales (individus, famille, groupes, partis, …) entrainent la société
vers la décadence ou vers l’épanouissement et le bien être. Cette dynamique vivante
et progressive de la société vers le chaos ou l’harmonie et le bien être, est induite par
elle-même pour elle-même. Il ne faut pas s’étonner de ce qui se passe en Syrie ou au
Mali actuellement , ou en Grèce , ou au Honduras , …les germes de la destruction se
sont développés dans ces sociétés là , et voila les résultats .Il en sera ainsi pour tous
les pays du monde , si justement les conducteurs des masses , les politiques , ne
révisent pas leurs fondements idéologiques en érigeant la justice , la morale , l’équité ,
la répartition équitable des richesses nationales qui appartiennent aux peuples ,
l’éducation , la santé , les droits de l’homme,…en piliers du nouveau construit social
.j’ajoute que pour le contrôle de la société , des sociologues peuvent accompagner les
maires par exemple , au niveau de chaque collectivité ,pour étudier les faits sociaux ,
les tendances , les déviances , les aspirations de la collectivité , de la famille , etc ; afin
de faciliter celles qui profiteront a la collectivité et de réorienter celles qui puissent lui
nuire .
Je pourrais donc, définir une bonne société, comme une société présidée par la
morale et la sagesse, non par des assoiffés de pouvoirs ,des égoïstes et des complexés
(complexes de supériorité et de tyrannie) , et des normes sociales qui la cimente , qui
focalisent sur le bien être et la sécurité , individuel ,familial , de groupe et social , en
promouvant un système éducatif qui formera l’homme humain , généreux et sociable
. Vous savez la pauvreté actuelle et les conflits dans le monde , c’est bien tout d’abord
la médiocrité de gouvernance des pouvoirs politiques en place ; et les conséquences
des colonisations , des guerres , des injustices envers des peuples entiers innocents (
cas de l’Irak , de la Lybie , par exemple…) qui sont renvoyés en arrière de quelques
siècles de développement , quand les USA et la France font les gendarmes du monde ,
sans raisons valables , ils cultivent la haine et les révoltes qui restent dans les
souvenirs et l’histoire et compromettent donc le projet de société harmonieux ,
conviviale , sécurisé ,riche et bourgeois , a l’échelle nationale ou internationale .
Je reviendrais plus tard, sur la problématique de la définition de la société, telle que
proposée dans le site web.
Qu'est ce qu'une société ?

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Qu'est ce qu'une société ?

  • 1. Qu'est ce qu'une société? Linked Quebec Denis Pageau Founder at International Organization of Citizens for the Sustainable Management of Societies Ottawa, Canada Area Poste actuel : Manager chez Citizens and Society Qu'est ce qu'une société? Tout le monde parle de changer la société, mais c'est quoi une société? 22 commentaires Denis Pageau • Si on ne sait pas c'est quoi une société. Sur quelle base peut-on prendre des décisions concernant l'éducation, la santé, le transport, la morale, etc.? il y a 9 jours• J'aime Suivre Denis Denis Pageau • Je vois que peu de membres désirent se mouiller. :-( Je comprends par contre, car aussi surprenant que cela puisse paraître, ce terme n'a jamais été défini scientifiquement. À mon sens, ceci explique la majorité des maux qui affligent nos sociétés aujourd'hui. Un peu comme une organisation qui ne peut plus répondre à sa mission pour des raisons environnementales ou autres, par exemple les compagnies qui fabriquaient des machines à écrire ou des disquettes, les sociétés, du moins les sociétés occidentales, semblent avoir perdus de vue leur mission, et courent tout droit vers la faillite, non seulement monétaire, mais sociale. Il est possible d'éviter le tout, mais pour ce faire il faut s’entendre sur une définition scientifique de ce qu'est une société et surtout, ce qu'est une bonne société.
  • 2. Pierrette Villeneuve • Pour moi une société est un groupe de gens qui désire avancer dans le même sens, ce que je voie c'est que les gens (tirent la couverte) chacun de son coté, malheureusement tout ce que cela donne c'est une société dysfonctionnelle qui ne fonctionne seulement au profit. Denis Pageau • Bonjour Pierrette, Merci pour ton commentaire. Ce que tu décris : « un groupe de gens qui désire avancer dans le même sens", correspond plus à un groupe qu'à une société. Il y a beaucoup de groupes dans la société et les membres de ces groupes désirent avancer dans le même sens. Malheureusement, ces groupes n'ont pas les mêmes objectifs. Plusieurs ne recherchent même pas le profit. Du moins, pas au niveau monétaire, même si leurs actions ont un impact sur les ressources monétaires des sociétés. La question est donc : comment peut-on encadrer le fonctionnement de ces groupes, pour que l'énergie qu'ils déploient soit compatible à la fois au développement des citoyens et au fonctionnement des collectivités ou ils vivent? ? Jean Supizet • En qualité de consultant en stratégie d'entreprise, je parle de la cohérence du modèle de société, du modèle social et du modèle économique des entreprises, du libéralisme social qui a été inventé par les pays émergents et qui font le triomphe de la mondialisation actuelle A défaut de pouvoir définir le terme de société, nous en avons une idée quand nous considérons que les chinois, les indiens, les allemands... placent l'entreprise et son modèle économique au cœur de la société et au-dessus des partis de façon à assurer le progrès social En bref, je pense que la société peut se définir comme l'état d'esprit et la culture qui réunissent la population d'un état en tout global et cohérent avec une idéologie et des valeurs communes Par exemple, la société allemande est fondée sur la culture de dix siècles d'histoire réussie de l'économie marchande Par exemple, la société chinoise est fondée sur une nouvelle culture du libéralisme social (la 3ème voie) qui place l'entreprise au-dessus du parti de façon à assurer le progrès social Par exemple, la société française est fondée sur dix siècles de paysannerie et de coucheries des rois... (humour : nous avons miraculeusement échappé à DSK comme président) et d'une culture dominante fondée sur les intellectuels de gauche dont la
  • 3. France est championne du monde Changer la société en l'occurrence consiste à faire UNE RUPTURE RADICALE AVEC LES PROJETS D'INSPIRATION MARXISTE... mais comme l'intelligence est la raison se distribuent selon une courbe de Gauss... il sera difficile de changer la société car comme le disait POMPIDOU le problème en démocratie c'est que c'est toujours les corniauds qui gagnent C'est peut-être là le vrai sens de la société Lynne Pion • Société Etymologie : du latin societas, association, réunion, communauté, compagnie, union politique, alliance, lui-même dérivé de socius, associé, compagnon. Une société est un groupe organisé d'êtres humains ou d'animaux, ayant établi des relations durables, qui vivent sous des lois communes, qui ont une forme de vie commune, qui sont soumis à un règlement commun (exemple : Société secrète) ou qui ont un centre d'intérêt commun (exemple : Société littéraire). Plus largement la société est l'état de vie collective. (Exemple : la vie en société). (Extrait du site http://www.toupie.org/Dictionnaire/Societe.htm) Quelle est le nom de La Société dans laquelle nous vivons? Là n'est-elle pas la question? QUÉBEC, CANADA ne sont-ils pas aussi le nom de sociétés parmi toutes celles déjà existantes? Je me pose la question suite à différentes lectures et discussions. Bonne journée, Denis Pageau • Salut Jean, Tu as écrit: "A défaut de pouvoir définir le terme de société, nous en avons une idée quand nous considérons que les chinois, les indiens, les allemands..." Oui, mais avoir une idée, ne prouve pas qu'elle est juste. Plus loin tu écris: "En bref, je pense que la société peut se définir comme l'état d'esprit et la culture qui réunissent la population d'un état en tout global et cohérent avec une idéologie et des valeurs communes" Oui, mais il y a des cultures ou l'état d'esprit et la culture sont très nocifs. Enfin, tu écris: "Changer la société en l'occurrence consiste à faire UNE RUPTURE RADICALE AVEC LES PROJETS D'INSPIRATION MARXISTE..."
  • 4. Le problème dans cette phrase c'est qu'on ne peut pas dire que ça prend une rupture radicale si on ne sait pas, scientifiquement, ce qu'est une société. Denis Pageau • Salut Lynne, Merci pour la définition, mais est-ce une définition scientifique? Plus important encore, comment peut-on construire une définition opérationnelle, donc définir ce qu'est une bonne société, à partir de celle-ci ? Jean Supizet • Bonjour à tous, Je me permets d'intervenir à nouveau, ne serait-ce que pour les clarifier pour moi- même, car je considère qu'en tant que consultant j'ai une certaine responsabilité pour conduire l'avenir des autres... je préfère contribuer à mettre mes clients dans le sens des vagues d'avenir de la mondialisation... plutôt qu'à contrecourant pour tenter de rejoindre le paradis perdu du marxisme qui est définitivement mort le 9 novembre 1989 avec la chute du mur de Berlin... Le marxisme est définitivement mort car l'égalité socialiste est une absurdité mathématique au sens de la "loi normale" : si Karl Marx avait écouté son contemporain Gauss qui a modélisé la loi normale... nous aurions évité toutes les calamités du 20éme siècle Cala est directement lié au concept de société défini par Wikipédia : Le mot société a son origine dans le latin « societas » : « association amicale avec d'autres » et « socius » : « compagnon, associé, camarade ». Le mot latin est un dérivé du grec « socus », terme qui implique un contrat social entre les membres de la communauté. "Le terme a été introduit analytiquement par le sociologue Ferdinand Tönnies en 1887 dans son ouvrage Gemeinschaft und Gesellschaft (communauté et société) Je me réfère au célèbre sociologue belge Henri Janne qui définit la société comme le modèle culturel qui réunit une population en un même contrat sociétal (valeurs communes), social, économique et environnemental... soit le concept de développement durable au sens large Henri Janne définit la société comme un modèle culturel en sept leviers : 1. Le langage et la représentation mentale 2. L'éducation à un mode de vie collectif 3. Les prédictions mobilisatrices autour d'une idée 4. La réponse aux besoins et aux attentes rationnelles et irrationnelles 5. Les modes et les courants de pensée dominants 6. Les références aux modèles culturels, aux héros, aux exemples qui font les dix
  • 5. derniers siècles de l'histoire réussie 7. La communication qui forme les courants d'opinion Changer la société française, en l'occurrence, revient donc à constater les réalités de notre modèle culturel : 1. Le dénigrement et le mépris des entrepreneurs qui font que l'emploi et le pouvoir d'achat sont ancrés dans la société française à la différence de l'Allemagne 2. L'éducation à un mode de vie collectif et aux réalités de la mondialisation a été totalement absente sous les mandatures de Mitterrand et de Chirac 3. Les prédictions mobilisatrices sont absentes alors que l'avenir est inéluctablement orienté vers le libéralisme social 4. La réponse aux besoins et aux attentes sont décalées par rapport aux besoins réels de créer et de soutenir les entreprises qui font l'emploi et le pouvoir d'achat... ancrer la valeur travail... éradiquer l'adage socialiste selon lequel "moins on en fait mieux on se porte" 5. La mode est aux intellectuels de gauche dont la France est devenue la championne du monde... à défaut d'être la championne en économie 6. Les références culturelles, notamment historiques, sont la paysannerie alors que les références de l'Allemagne sont dix siècles d'histoire réussie de l'économie marchande, notamment en instaurant la liberté d'entreprendre par Otton 1er Empereur du Saint-Empire romain germanique à partir de 936... J’ajouterai que nos références culturelles sont les coucheries des rois... de grâce nous avons échappé à DSK président... 7. L'opinion publique est embrigadée par des syndicats et par 37000 journalistes dont 95 % sont de conviction d'une gauche attardée En somme, je pense que le futur président a du "boulot" pour "passer la majorité des français à la machine à laver" afin de prolonger le travail déjà entreprise durant 5 années pour mettre la France dans le bon sens... Je fais de mon mieux pour répondre à son appel : "Aidez-moi" Denis Pageau • @ Jean - merci de prendre le temps d'essayer de définir la société. Oui, il y a des sociologues qui ont essayé de définir la société, cependant ils n'ont jamais réussi à le faire d'une façon qui est claire, nette et précise, et qui permet de définir ce qu'est une bonne société. C'est cette connaissance, la définition d'une bonne société, qui devrait nous conduire. Rien d'autre.
  • 6. Jean Supizet • Ce qui doit nous conduire, c'est la conception que nous avons dans notre responsabilité à influencer l'avenir des autres... J'ai choisi mon approche dans le sens des 10 siècles d'histoire réussie de l'Ordre marchand et des vagues d'avenir inéluctables de la mondialisation qui s'imposent déjà à tous Après avoir ajouté cela je n'aurai plus rien à dire d'intéressant sauf à disserter sur le sexe des anges... Denis Pageau • @ Jean - Moi aussi je choisis cet ordre marchand. Cependant, cet ordre doit supporter le développement d'une « bonne » société, sinon tu ne favorises pas le développement du citoyen et le fonctionnement de la collectivité dans laquelle il vit, mais le déséquilibre toujours croissant envers les ***ultras riches***, c'est 93 000 personnes qui possèdent plus de 30 millions chacun et qui collectivement contrôlent ***13 trillions*** de dollars, ce qui nuit aux deux objectifs principaux d'une société. La société est aussi une organisation et on doit faire pour la société ce que tu fais avec les organisations qui t'embauchent : voir à la refondation de l'offre, de la stratégie d'innovation, de l'optimisation de la chaine de valeur client, des choix de production, etc. Es-tu capable de faire ça pour le développement d'une société en considérant que l'objectif d'une bonne société doit être de faciliter le développement des citoyens et le fonctionnement des collectivités, locale, provinciale et nationale dans lesquelles ils vivent? Jean Supizet • Denis - Les riches ne me dérangent pas car ce n'est pas la richesse qui est honteuse mais la pauvreté qui résultent de comportement qui tue la société en faisant sauver les entrepreneurs là où ils peuvent exercer leur droit fondamental acquis à partir de 936 avec la liberté d'entreprendre... ce que les allemands ont inaugurés et bien compris... leur modèle sert de référence Tu m'excusera Denis, mais j'arrête là ce débat sur le sexe des anges... Denis Pageau • Salut Jean - Je n'ai rien contre la richesse, mais j'en ai contre la suraccumulation de la richesse.
  • 7. Quand 1 % des adultes dans le monde possèdent 40 % des richesses de la planète, il faut se poser des questions. (http://www.guardian.co.uk/money/2006/dec/06/business.internationalnews) Tu peux demeurer **aveugle** sur ce sujet si tu veux Jean, mais si tu veux que le système marchand fonctionne et soit durable, il faut établir deux limites sur des comportements qui sont nocifs pour ce système. Il faut une limite supérieure à l'échelle mondiale sur ce qu'un haut dirigeant peut gagner et ce qu'un citoyen peut accumuler en termes de richesse. Le rapport de Capgemini identifie qu'à partir de 30 millions les individus sont super riches. (http://www.us.capgemini.com/insights-resources/publications/world- wealth-report-2011/) Est-ce que cela peut être un point de départ à une discussion? Je pense que oui. Une autre option serait un multiple de la valeur moyenne d'un citoyen dans un pays donné. Quel serait ce multiple, 100? 200? 300? Au niveau salarial, est-ce qu'un multiple du salaire moyen des employés pourrait être une approche? Quel serait ce multiple, 10? 30? 50? On pourrait aussi mettre une limite supérieure, mais cela ne serait pas assez flexible pour s'adapter aux types d'organisations. Naturellement ici, la question est ouverte à tout le monde. sadek KHEDDACHE • La société est bien définie comme l'a rappelé Lynne .Chaque communauté a ses propres us et coutumes, ses valeurs, ses lois, son histoire, sa politique, etc. Je pense que la question n'est pas bien formulée .La question est peut être : Quels sont les principes et les déterminants "d'une bonne société" , d’une société plus morale et plus équitable , ou encore comment faire pour aller dans ce sens . Le modèle allemand est une bonne référence , mais il y 'a aussi le japon , les USA , la Norvège , la Finlande , ...qui sont aussi de bons modèles . Mais encore par rapport à quoi ? Si c'est pour le bien être social et une meilleure justice sociale, ces modèles capitalistes ne sont ni la référence ni l’idéal .Je pense que la problématique de la société, dans ses frontières, c'est la réforme des principes d'accession au pouvoir, du contrôle de l’exécution des pouvoirs, de la répartition de la richesse, de moralisation des pouvoirs publiques, et de promotion du libéralisme social. Malheureusement, le monde et les sociétés se construisent et se développent généralement sur des Dirigeants égocentriques, mauvais et peu soucieux du sort des citoyens .Et comme l'a bien rappelé Jean : il sera difficile de changer la société car comme le disait POMPIDOU le problème en démocratie c'est que c'est toujours les corniauds qui gagnent C'est peut-être là le vrai sens de la société . Le mal et Satan l'emporte partout 3 à 0 contre le bien.
  • 8. sadek KHEDDACHE • A VOIR, c'est intéressant et en rapport avec le sujet. http://www.youtube.com/watch?v=lAtNQBf-rvk&feature=related il y a 1 jour Denis Pageau • Merci Sadek pour tes commentaires. Cependant je ne suis pas d'accord avec cette phrase: "La société est bien définie comme l'a rappelé Lynne .Chaque communauté a ses propres us et coutumes, ses valeurs, ses lois, son histoire, sa politique, etc. " Comment peut-on à partir de cette définition définir ce qu'est une bonne société? Une définition doit être claire, nette et précise et permettre de créer une définition opérationnelle, dans ce cas-ci ce qu'est une bonne société. (Remarquer que la définition pour aussi amener au développement de la définition opérationnelle suivante: "Qu'est-ce qu'une mauvaise société?" Mais je ne crois pas que c'est ce que l'on veut créer. Sans une définition scientifique claire, nette et précise, on ne peut d’ailleurs pas répondre à la question que tu poses : "Quels sont les principes et les déterminants "d'une bonne société", d’une société plus morale et plus équitable, ou encore comment faire pour aller dans ce sens." Dans cette question, on retrouve les concepts de "société" et de "bonne société". Comme ils ne sont pas définis scientifiquement, on ne peut pas identifier les principes et les déterminants. Denis Pageau • Contrairement à Jean, qui croit que c'est une discussion sur le sexe des anges, je crois qu'il est possible de définir scientifiquement ce qu'est une société et ce qu'est une bonne société. C'est d'ailleurs ce que je propose ici: www.societologie.ca. Si cette définition est acceptable et acceptée, il devient plus facile de développer une société qui facilite à la fois le développement du citoyen et le fonctionnement de la collectivité dans laquelle il vit.
  • 9. sadek KHEDDACHE • Bonjour Denis, j'ai compris a travers le site web les différentes approches de la société que vous tentez de caractériser et de modéliser .Il faut cependant remarquer l'immanence du devenir sociétal. On ne préfabrique pas une société, elle le devient par la synergie des interactions permanentes des individus, groupes, collectifs, partis, associations, etc. pour atteindre une situation donnée .Par contre on peut agir pour améliorer la vie et les relations sociales. Le développement technologique, le capitalisme inhumain et l’égoïsme des dirigeants politiques ont eu des conséquences très négatives sur la construction d'une société équilibrée, conviviale et moins aliénante. Il est temps de penser à l’économie de loisirs après celle de marché. La vie est courte. Denis Pageau • Sadek - Je suis tout à fait d'accord avec toi sur l'immanence du devenir sociétal. C'est exactement mon point de vue, la société émane des processus de gestion individuelle, de groupe et collectifs, présent dans une collectivité. Cependant, je suis en désaccord avec toi sur la préfabrication. Certes, on ne fabrique pas une société comme on fabrique une maison préusinée, mais on fabrique la société de demain de par les lois, les règlements et les connaissances que l'on vote et que l'on promeut aujourd'hui. On a préfabriqué la société d'aujourd'hui il y a 40 ans. Si aujourd'hui, il y a moins de fumeurs, plus de gens qui portent la ceinture de sécurité, qui font plus d'exercices, qui boivent moins d'alcool, etc., c'est qu'il y a quarante ans il y a eu des lois qui ont rendu le port de la ceinture obligatoire, qu'on a fait de la promotion des dangers de la cigarette et des bienfaits de l'exercice et de la modération. Si le capitalisme est inhumain et que les dirigeants sont égoïstes, c'est qu'on n’a pas mis en place des lois qui identifiaient un salaire maximum et qui limitaient les avoirs que quelqu'un peut accumuler. Je suis pour qu'il y ait des millionnaires. La société doit permettre que des gens profitent de leurs labeurs et des risques qu'ils prennent, mais à un moment donné trop c'est trop. Si aujourd’hui, on a plus de gens obèses, c'est qu'on n'a pas bien géré notre industrie alimentaire, et qu'on n'a pas assez mis en place des programmes incitatifs pour favoriser l'exercice. Si on veut fabriquer le monde de demain on doit s'attaquer à ces problèmes.
  • 10. sadek KHEDDACHE • Bonjour Denis, il y'a nuances entre projet de société parfait ou presque partait et sa concrétisation effective. Si il y'a 40 ans des lois, des règlements, des découvertes scientifiques, et des reformes politiques ont pousser vers des changements dans le quotidien des citoyens, c'est qu'ils étaient impulsées par les forces sociales en ce temps 1 . les interactions et frictions entre pouvoir - citoyens et leurs représentants a fini par créer et imposer ces lois et règlements et autres causes a effets du développement , pour faire évoluer le changement et l'amélioration de la vie en société .Et a chaque stade de la civilisation ou des civilisations , on accède d'un cran vers quelque chose , je ne dis pas que ce qui est fait par les pouvoirs publiques , les innovateurs , les chercheurs , les entrepreneurs , les modes dans les rues , ...sont bons pour la société . il reste a voir les résultats sur les comportements individuels et collectifs des gens .Moi je comprends votre aspiration et votre rêve de société parfaite , sans trop de problèmes , sans trop de tracasseries quotidiennes , avec ce qu'il faut pour bien vivre , etc ... vous êtes peut être Jules VERNE de la sociologie .Mais il a fallu du temps depuis Adam a ce jour pour avoir pu avoir toutes ces multiples commodités technologiques utiles pour la vie civilisée ( avion , bateaux , voiture , ordinateur , tel portable , internet , satellites , ...). Pour notre sujet , la problématique objective et délicate , c'est quand bien même vous confectionnerez le meilleur arsenal juridique pour organiser une société , il y'aura de la déviance , des oppositions , des révoltes , des coups d'états , des confiscations de volontés populaires , des détournements du projet de société , et puis surtout SATAN est toujours vivant et ceci jusqu’à la fin du monde , il travaille beaucoup lui aussi ... Denis Pageau • Salut Sadek, en effet il y aura toujours de la déviance, c'est normal, et de l'opposition, c'est souhaitable, mais des révoltes et des coups d'État, des confiscations de volontés populaires, des détournements du projet de société, je ne vois pas comment cela se produirait si une société arrive à avoir des processus de gestion individuels, de groupes et collectifs qui facilitent et le développement du citoyen et le fonctionnement de la collectivité dans laquelle ils vivent. sadek KHEDDACHE • Salut Denis, vous reconnaissez que la déviance et l'opposition sont déjà deux problèmes majeurs pour l'intégration des individus d'une société dans les normes et règlements que l'homme a conçu pour elle. Cet homme
  • 11. qu'il soit Marx, Weber, Hegel, Adam Smith , Schumpeter , Ricardo ou encore les plus récents , Fayol ,Gurvitch , Kurt Lewin ,W.Ouchi , Michel Crozier , etc. N’ont pas pu proposer une organisation avec des lois et des règles qui puisse répondre a ce projet de société "genre paradis». Pour le reste des "conflits " et des "obstacles" , ils sont de moindre importances et risques au Canada , mais cycliques et plus désastreux en Afrique , en Amérique latine et dans le monde Arabe , et qui font reculer encore leurs sociétés et leurs nations en arrière , alors qu'ils sont déjà en retard de 3 à 5 siècles par rapport à l'occident .Et cet état des lieux est la conjugaison de deux forces déstabilisatrices : les pouvoirs politiques en place et les pressions extérieures des grandes puissances . C'est le monde de la guerre des intérêts. Quand l'homme pensera aux intérêts de la société, de son voisin, de sa famille, de son ami, etc...On pourra peut être espérer avancer vers "notre Société". Dans une entreprise de plus de 500 personnes que j'ai eu a gérer ; j'ai très bien compris qu'il est impossible de mobiliser, intégrer, canaliser les énergies, motiver et dynamiser les travailleurs, comme on le voudrait, vers les finalités de l’entreprise. Malgré l'existence d'un règlement intérieur explicite, un code d’éthique, une convention collective, un syndicat, un comité du personnel et en face tous les ingrédients de la motivation et d'intégration. Avant de définir la société, définissons son composant : l’homme. Puis étudions la différenciation. Ensuite parlons de "cette société" et de ceux qui seront en charge de la créer et de l’équilibrer. il y a 13 heure Suivre Denis Denis Pageau • Salut Sadek, Je ne dis pas que la déviance et l'opposition sont des problèmes majeurs. Je dis qu'ils seront toujours présents. Concernant ses hommes qui n'ont pas : "pu proposé une organisation avec des lois et des règles qui puisse répondre a ce projet de société "genre paradis," je crois qu'il est normal qu'il en soit ainsi, car aucun de ses hommes n'a eu accès à une définition scientifique, donc claire, nette et précise, de ce qu'est une société et encore moins d'une définition claire nette et précise de ce qu'est une bonne société. Tu as écrit: "Et cet état des lieux est la conjugaison de deux forces déstabilisatrices : les pouvoirs politiques en place et les pressions extérieures des grandes puissances. C'est le monde de la guerre des intérêts." Certes, mais il y une troisième force: la notre, la force civile. Celle qui, lorsqu'unie, peut faire une différence. Enfin tu as écris: "j'ai très bien compris qu'il est impossible de mobiliser, intégrer, canaliser les énergies, motiver et dynamiser les travailleurs, comme on le voudrait, vers les finalités de l’entreprise." Peut-être, mais ici on ne parle pas d'entreprise, mais de société. Les employés ne possèdent pas leur entreprise, mais ils possèdent leur société. NEW COMMENT ON « qu’est ce qu’une société ? »
  • 12. Denis Pageau • Salut Sadek, Je ne dis pas que la déviance et l'opposition sont des problèmes majeurs. Je dis qu'ils seront toujours présents. Concernant ses hommes qui n'ont pas : "pu proposé une organisation avec des lois et des règles qui puisse répondre a ce projet de société "genre paradis," je crois qu'il est normal qu'il en soit ainsi, car aucun de ses hommes n'a eu accès à une définition scientifique, donc claire, nette et précise, de ce qu'est une société et encore moins d'une définition claire nette et précise de ce qu'est une bonne société. Tu as écrit: "Et cet état des lieux est la conjugaison de deux forces déstabilisatrices : les pouvoirs politiques en place et les pressions extérieures des grandes puissances. C'est le monde de la guerre des intérêts." Certes, mais il y une troisième force: la notre, la force civile. Celle qui, lorsqu'unie, peut faire une différence. Enfin tu as écris: "j'ai très bien compris qu'il est impossible de mobiliser, intégrer, canaliser les énergies, motiver et dynamiser les travailleurs, comme on le voudrait, vers les finalités de l’entreprise." Peut-être, mais ici on ne parle pas d'entreprise, mais de société. Les employés ne possèdent pas leur entreprise, mais ils possèdent leur société. sadek KHEDDACHE • Salut Denis , Vous êtes bien perspicace , mais vous esquivez aussi les questions pertinentes et cruciales .Sachez que le problème concernant notre discussion , n'est ni un problème de définition d'une bonne société , ceci est facile a faire , que ce soit par amélioration de l'existant ou de conception d'une nouvelle forme et organisation sociale et de société qui inclura de l'humanisme ,de la répartition équitable des richesses , et plus de repos et de loisirs . Ce n'est pas aussi la confection de lois, des règles ou de nouvelles idéologies ou politiques, ni même dans l'adhésion de la plus grande frange de la société actuelle (canadienne par exemple) .Le problème est ailleurs. Regardez un peu derrière , L'HISTOIRE de l'humanité , comment on est passé de la société primitive a cette société ou sociétés de nos jours , sans oublier les guerres , les Royaumes , les....Les changements sociologiques prennent beaucoup de temps ( 100 , 500 , 1000 ans et plus ) .Le problème est dans la concrétisation de ce projet de société .Si j'avais donné l'exemple de l'entreprise que j'ai géré , c'est pour vous dire que même avec un groupe restreint , on n'arrive pas toujours aux objectifs a 100 % . L'entreprise est aussi une société, et en plus une société ou on gagne son salaire, donc de quoi vivre, et pourtant on ne se conforme pas aux règles, a l’éthique, et on s'engage que partiellement dans les objectifs de l’entreprise. Qu'en est il alors de la société si vague pour la majorité des gens et qui leur donne pas à bouffer ???Si Michel CROZIER n'a pas pu définir la bonne société, et même les autres et beaucoup de sociologues qu’on n’a pas cités, Qui alors va le faire d'une manière scientifique et systémique ??? Si vous
  • 13. me suivez Denis, la problématique est dans la double dialectique qui met en jeu directement différenciation et intégration d'un coté, et de l'autre pouvoir et information. Les questions pertinentes qui nous emmènerais surement a trancher sur cette question, sont reposées : Avant de définir la société, définissons son composant : l’homme. Puis étudions la différenciation. Ensuite parlons de "cette société" et de ceux qui seront en charge de la créer et de l’équilibrer. Denis Pageau • Salut Sadek, merci pour ta rétroaction. À propos de ce commentaire: .Sachez que le problème concernant notre discussion, n'est ni un problème de définition d'une bonne société, ceci est facile a faire." Oui, c'est un problème de définition et non ce n'est pas facile à faire. D'ailleurs, tu écris: "Si Michel CROZIER n'a pas pu définir la bonne société, et même les autre et beaucoup de sociologues qu'on a pas cité" Puis tu demandes :», Qui alors va le faire d'une manière scientifique et systémique ??? " Je te réponds qu'après six ans de recherches, j'en propose une définition claire, nette et précise de ce qu'est une société: http://societologie.ca/index.php Le tout est une question de définition scientifique parce qu'on ne peut comprendre une chose, un phénomène ou un comportement que s’ils sont bien définis et on ne peut les changer que si on les comprend. Si on ne les comprend pas, on travaille à l'aveuglette, à tâtons. sadek KHEDDACHE • Bonjour Denis, Vous avez bien défini la société, comme vous le pensez. Max WEBER, Emile DURKHEIM, etc. pensaient en leurs temps, dans leurs contextes, qu'ils étaient dans la bonne voie, que ce qu'il pensait était vrai, presque sans failles. Après il y'a eu d'autres qui ont contredit leurs études, leurs recherches, leurs affirmations, leurs pensées philosophiques, etc. Et aujourd'hui encore, c'est des milliards d’opinions, de recherches, de propositions, qui sont en compétitions, en frictions et en conflits. La vérité, ou est ce qu'elle est ? Quand bien même votre définition est la plus visionnaire, vrai et objective, pensez-vous que l’homme, cet animal intelligent, vous laissera faire ? Quelles plans d’éducation, de mobilisation, de formation, d’intégration, faut-il pour amener les hommes à suivre des lois et des règles sans réactions, ni oppositions ??? . L’homme, justement est incontrôlable ! Le mouler, le dompter, l'asservir sous des lois qui défendent même son bien être individuel et social, se révoltera par ignorance ou par les fantasmes de son ego, contre même ses propres intérêts vitaux et son bonheur. Moi je pense que même si tous les savants et chercheurs en sociologie et en sociétologie du monde (j’accepte le néologisme scientifique), débattront, se
  • 14. concerteront et créeront par leur synthèse la bible humaine sociologique, ils ne parviendront à rien .Ce bas monde, est fait de 6/7 de démons. De démons humains. Suivre Denis Denis Pageau • @ Sadek - on crée aujourd'hui les sociétés de demain. Si ce sont surtout de mauvais citoyens (je préfère ce terme) qui sont dans une société particulière, c'est qu'on a aidé à utiliser des processus de gestion qui facilitent leurs développements. Je montre du doigt l'éducation et la fermeture de certaines idéologies religieuses et sociales. Au Canada et au Québec, il y a 1 mauvais citoyen sur 100. sadek KHEDDACHE • Bonsoir Denis, On construit la société de demain aujourd’hui. OK, je suis d'accord sur le principe et sur l’initiative, pour les résultats, il faut voir. On a aussi construit celle d’aujourd’hui, hier, il y'a 50, 100 , 200 ans ? Est ce que les sociétés actuelles dans leurs frontières sont bonnes, humaines, justes ? L e Canada, en effet est un pays rêvé, et je vous crois en disant qu'il y'a peut être 1 mauvais citoyen sur 100, j'ai eu des amis canadiens inoubliables .Je parle en général, des sociétés dans le monde. A part le Canada, la Norvège , la Finlande , les EAU , la Malaisie , Singapour , le reste c'est des sociétés inhumaines ou l'homme est devenu presque un outil de travail du capitalisme sauvage et ailleurs un animal .Marx lui même avait dit que le capitalisme renferme en lui même le germe de sa destruction .Il y'a des chances que votre projet réussisse à long terme au canada , si on laisse le canada tranquille. Mais ailleurs , comptez les dictatures ,les guerres , les conflits , la pauvreté , l'exclusion , l'injustice , ...ce n'est même plus des sociétés , c'est d'immenses pénitenciers sous le contrôle de quelques hommes politiques mauvais , de nouveaux pharaons , alors que pharaon a existé il y'a plus de 3000 ans , ce genre pharaon se reproduit dans les comportements de certains hommes politiques, il n'est pas tout a fait mort .Je voudrais vous dire qu'en effet le développement humain et une meilleure société au canada bien prédisposée a s'améliorer dans ce sens , c'est possible , mais pas en Bolivie ou au Mali actuel .Et donc au plan mondial , votre approche de la nouvelle société et de l'application de la sociétologie devient impertinent et irréalisable . Qu'est ce que vous en dites de cet extrait Denis : "Les théories sociologiques développent quatre grands modèles explicatifs reposant
  • 15. sur un des piliers de la société : pouvoir, échange, culture et affects. Mais chacune de ses forces d’agrégation contient aussi un ferment de désagrégation. Pour savoir ce qu’est une société, rendons-nous d’abord sur une plage en bord de mer un jour d’été. Quelques centaines de personnes sont là, allongées sur le sable. Certaines sont seules, en train de rêvasser au soleil, de lire ou de regarder autour d’elles. D’autres sont venues en couple ou en famille autour d’un parasol. Ici ou là, il y a des groupes un peu plus grands comme ces adolescents qui rient et jouent au ballon. 
Difficile de considérer l’ensemble des vacanciers sur la plage comme formant une société. Les gens ne se connaissent pas et n’interagissent pas vraiment ensemble. Par contre, les petits groupes familiaux ou amicaux forment bien des petits microcosmes sociaux : on y parle, on interagit, on joue, on se touche, on échange. Cela ressemble déjà plus à une société, même si le groupe d’amis va se disperser tout à l’heure, quand chacun rentrera à son domicile.
 Il n’existe pas de définition canonique de la société actuelle." Suivre Denis Denis Pageau • Bonjour Sadek - Tu as écrit: "Il n’existe pas de définition canonique de la société actuelle." Tu as raison. C'est ce que j’essaie de faire car ils nous en faut une. .http://lnkd.in/cyGEdB sadek KHEDDACHE • Salut Denis, Je reconnais que votre idée de définition de la société est une innovation en sociologie et même une idée géniale. Sincèrement, je souhaite de tout cœur que vous puissiez introduire votre approche scientifique de bonne société dans les enjeux politico- socio- économiques actuels , et de concrétiser vos recherches sous forme d’un ouvrage qui servira non seulement la société canadienne , mais le monde entier . C’est en effet l’heure du bilan du capitalisme, et à part votre initiative, on parle partout de révolution humaniste. C’est un travail qui va révolutionner les sociétés dans le monde. Et il faut donc savoir doser la combinatoire du culturel, de l’affect, des partages des pouvoirs et des échanges interrelationnels dans le nouveau projet de société sociétologique. Je reste cependant un peu sceptique, car le problème n’est ni le modèle, ni la définition, ni le diagnostic de la société actuelle, mais c’est bien les
  • 16. enchevêtrements compliqués que l’organisation sociale et économique capitaliste, communiste, ou socialiste ont fait de l’homme d’aujourd’hui. Il faut toute une révolution. Une réforme de l’organisation administrative pyramidale, de la commune, au département, au gouvernement, a la présidence e et la reforme des chambres des députés et des sénateurs, ainsi que les organisations syndicales, patronales et les différentes associations qui concourent dans la dynamique sociétale. Un autre problème de taille, c’est bien les pouvoirs administratifs et politiques exercés sur la collectivité qui vont contraindre, freiner ou anéantir les objectifs sociaux de la nouvelle collectivité (sociétologique).Enfin un dernier élément non contrôlable, qui posera tous les problèmes, c’est bien l’individu, l’homme. D’abord il est devenu inhumain, individualiste, égoïste et non sociable, avec le capitalisme. J’espère quand même que notre discussion aura au moins été bénéfique pour vous avoir suscité des idées, ou un affinage de l’approche pour parfaire votre travail humain et généreux, car vous pensez aux autres et à la société. BONNE CHANCE. sadek KHEDDACHE Bonjour Denis, Je vais, si vous voulez bien, intervenir en deux temps. Premièrement, sur une approche de la définition d’une bonne société , selon votre invitation a le faire dans cette discussion , et ensuite , dans un deuxième temps , apporter mon point de vue sur la définition ou les postulats que vous avez structuré dans le site web , pour définir la sociétologie . Il faut rappeler d’abord les caractéristiques sociologiques du contexte dans le lequel vous avez engagé vos recherches afin de mieux comprendre la pertinence de la problématique .Il faut rappeler que l’individu quand il nait dans une société donnée, il a été déjà devancé par un construit social qui va le déterminer en tant membre de cette société. Il trouvera l’histoire, la culture, les valeurs, les modèles sociaux. Il va s’y intégrer par les moyens de socialisation , système familial , système éducatif ,religion , idéologie dominante , sports , loisirs , consommation , système de production , marketing , communication –informations , etc. Il est donc happé par cet ordre social (déterminisme) par lequel les autorités cherchent à mouler l’individu et le former pour des conduites de régularité. Jusque là, c’est de la sociologie. A chaque stade de son développement dans la société, l’individu, changera de société et de sociologie, en fonction de ses groupes, de son rôle acquis et de ses statuts. il passera d’enfant , a adolescent , a adulte , a adulte marié , a père de famille , a vieux , a grand père , puis disparaitra. Dans le sillage de son passage de passager sur terre , il aura été influencé par sa société et l’aura influencé aussi a certains paliers de ses structures selon le rôle qu’il a joué en tant qu’ouvrier , cadre ,enseignant , maire , député , chercheur ,
  • 17. ministre , etc. la question qui se pose a ce niveau , comment porter l’observation sur cette dynamique sociétale inexorable , afin de d’implémenter une sociétologie qui ne rentrera pas en conflit avec cet ordre établi et qui échappe réellement au contrôle de l’homme et du système lui-même ?.Cette société de par ses composants , individus ,familles, groupes, associations , partis , syndicats ,etc. d’un coté et de la culture , des valeurs , des normes et des modèles sociaux de l’autre, sont en chacun d’eux en éternel changement et évolution . Il est a noter que la méthode sociologique ne fait qu’étudier les faits sociaux qui naissent , ainsi que les tendances , les modes , et les déviances, mais elle ne les envisagent pas et ne les imaginent pas. Même au niveau des groupes; ceux-ci ne sont pas constants, ils se forment et se démêlent, et se reconstruisent, en exerçant des actions positives ou négatives dans la société, qui changera aussi en fonction des différents rapports de forces dans le système social. Les turbulences sociales (individus, famille, groupes, partis, …) entrainent la société vers la décadence ou vers l’épanouissement et le bien être. Cette dynamique vivante et progressive de la société vers le chaos ou l’harmonie et le bien être, est induite par elle-même pour elle-même. Il ne faut pas s’étonner de ce qui se passe en Syrie ou au Mali actuellement , ou en Grèce , ou au Honduras , …les germes de la destruction se sont développés dans ces sociétés là , et voila les résultats .Il en sera ainsi pour tous les pays du monde , si justement les conducteurs des masses , les politiques , ne révisent pas leurs fondements idéologiques en érigeant la justice , la morale , l’équité , la répartition équitable des richesses nationales qui appartiennent aux peuples , l’éducation , la santé , les droits de l’homme,…en piliers du nouveau construit social .j’ajoute que pour le contrôle de la société , des sociologues peuvent accompagner les maires par exemple , au niveau de chaque collectivité ,pour étudier les faits sociaux , les tendances , les déviances , les aspirations de la collectivité , de la famille , etc ; afin de faciliter celles qui profiteront a la collectivité et de réorienter celles qui puissent lui nuire . Je pourrais donc, définir une bonne société, comme une société présidée par la morale et la sagesse, non par des assoiffés de pouvoirs ,des égoïstes et des complexés (complexes de supériorité et de tyrannie) , et des normes sociales qui la cimente , qui focalisent sur le bien être et la sécurité , individuel ,familial , de groupe et social , en promouvant un système éducatif qui formera l’homme humain , généreux et sociable . Vous savez la pauvreté actuelle et les conflits dans le monde , c’est bien tout d’abord la médiocrité de gouvernance des pouvoirs politiques en place ; et les conséquences des colonisations , des guerres , des injustices envers des peuples entiers innocents ( cas de l’Irak , de la Lybie , par exemple…) qui sont renvoyés en arrière de quelques siècles de développement , quand les USA et la France font les gendarmes du monde , sans raisons valables , ils cultivent la haine et les révoltes qui restent dans les souvenirs et l’histoire et compromettent donc le projet de société harmonieux , conviviale , sécurisé ,riche et bourgeois , a l’échelle nationale ou internationale . Je reviendrais plus tard, sur la problématique de la définition de la société, telle que proposée dans le site web.