1. École Polytechnique d’Architecture & d’Urbanisme
Exposé sur les escaliers, les
rampes et les ascenseurs:
Encadré par:
Mr Baghli
Mr Mezoued
2006-2007
2. Plan de l’exposé:
1) –Introduction
2) Les Rampes
• 1) -Les Pentes Usuelles.
• 2)- définition
• 3)- matériaux
3) Les Escaliers
• 1)-Définition.
• 2)- caractéristiques
• 3)-élément de structure
• 4)-typologies
• 5)-représentation graphique
• 6)-balancement
• 7)-fonction
• 8) -Mise en œuvre
• 9)- Escalier de secours
• 10)-Escalier et sécurité
4)-Les Ascenseurs
1)-Définition et Historique.
• 2)-classification
• 3)-fonction
• 4)-Conception et Mise en œuvre.
• 5)-Mesures de sécurités pour les ascenseurs
• 6)-Nouvelle vague des ascenseurs
5)-Escalier mécanique
• Définition et Historique.
• Utilisation
• Mesures de sécurité
• Exemple d’installation d’un escalier mécanique
6)-Le fauteuil monte-escalier
• Accessoires pour monte-escalier
7)-Tronsporteur portatif pour fauteuil roulant
8)-Monte charge ou plate forme élévatrice
• Servoescalas
• Les monte-plats
• Mesures de sécurités
•Conclusion
•Bibliographie
3. •Introduction:
Les escaliers , les rampe , les ascenseurs … sont des éléments
technique de distribution ….Mais du point vue architectural, ils sont
des espaces conçues par l’Architecte, dés la première esquisse et
ils sont des éléments qui s’intègrent dans la composition
architecturale.
Ils permettent la circulation verticale dans un immeuble. Cette
circulation concerne les personnes, les objets, l'air, la fumée et les
ordures.
4. Les Rampes :
Les pentes usuelles:
• Selon la pente du moyen
de circulation verticale,
on distingue les
dénominations suivantes:
– Rampes,
– Escaliers extérieurs et
de jardins,
– Escaliers courants et
escaliers mécaniques,
– Échelle de machine,
– Échelles,
– Ascenseurs.
PENTES USUELLES
5. • Les matériaux :
Les rampes doivent être de bonne adhérence, les rampes
extérieures sont réalisées en matériaux non gélifs, souvent en béton
strié, bouchardé, lavé, avec l'adjonction de carborundum, macadam et
pavé.
7. • L'escalier c'est souvent le cœur
d'une maison, le carrefour autour
duquel gravite toute l'activité du
foyer. C'est pourquoi ses qualités
architecturales et pratiques
doivent être considérées avec le
plus grand soin. Lorsque bien
conçu, un escalier s'intègre
harmonieusement au décor qui
l'accueille et ajoute à la valeur
d'une maison. De plus, son
utilisation est si aisée qu'on
l'emprunte en toute confiance.
Il est donc important de
considérer chacune de ses
caractéristiques avant d'arrêter
son choix sur un design
spécifique.
8. Définition:
• ESCALIER : ouvrage construit d'une suite de degrés
horizontaux (marches ou paliers) permettant de passer à pied d'un
niveau à un autre. Un escalier est déterminé par les paramètres
suivants
– Sa montée,
– Son emmarchement,
– Sa hauteur de marche,
– Son giron.
– Son palier
– Sa volée
– Sa pente
– Son échappée
– Son nez de marche.
9. La marche : c’est la surface
plane horizontale sur laquelle on
pose le pied pour monter (ou
descendre) un escalier. Elle peut
être rectangulaire, trapézoïdale, en
forme d'arc de cercle, ou de
couronne circulaire.
• Le palier : Plate-forme aménagée
de distance en distance et
spécialement à chaque étage.
• Palier intermédiaire : palier
inséré entre 2 volées.
• Volée d’escalier : ensemble de
marches ininterrompues entre 2
paliers. Elle peut être droite, avec
tournant à marche rayonnante,
quart ou demi tournant (simple ou
double) hélicoïdale ou autre.
Définition d’ordre technique:
10. • La montée :
Distance verticale entre les niveaux des
sols finis
• L‘emmarchement : Dimension du
passage libre utile de l'escalier (en
langage courant c'est la largeur de
l'escalier). Sachant que la largeur type
ou l'unité de passage est de 60cm. Elle
correspond à l'encombrement d'une
personne. La largeur totale est un
multiple en fonction du trafic passant
par l'escalier.
Remarques:
En pratique, on utilise des valeurs comprises
entre 58cm et 63cm ( 59 pour les locaux d’habitation; 62cm pour les
établissements recevant du public).
•Le giron :
Distance comprise entre les nez de 2 marches consécutives.
Quand l'escalier est balancé la mesure du giron s'effectue sur la
ligne de foulée.
11. •La hauteur de marche : distance
verticale qui sépare 2 nez de marches
consécutives.
. Dans l’escalier classique, la hauteur
de marches varie de 17cm à 18cm; pour
les escaliers d’honneur on utilise une
hauteur de 13cm et même 22.5 cm
pour les escaliers hélicoïdaux avec un
giron plus faible.
Les escaliers dont la hauteur de
marche est supérieure à 19cm sont des
escaliers utilitaires ( échelles de
meunier et similaires, escaliers pour
habitation en duplex.
Rapport hauteur de marche/ giron ::
En règle générale pour que l'escalier se
monte sans fatigue, il convient
d'appliquer la formule de Blondel : En
pratique cette valeur varie de 60cm à
64cm, 62cm étant la plus employée.
G + 2 H = 63cm
12. • La ligne de foulée :
• ligne conventionnel figurant la
trajectoire moyenne des pas
d'une personne sur un escalier.
Généralement, elle est
concrétisée sur le dessin par
une ligne située au milieu de
l'emmarchement ou à 50 cm du
collet.
• La ligne de pente :
• ligne imaginaire située sur la
ligne de foulée et reliant les nez
des marches successifs entre
eux.
• Pente de l’escalier :
• angle aigue appelé encore
angle d'inclinaison, compris
entre la ligne de pente et sa
projection sur un plan
horizontale.
• Remarque: la pente de
l’escalier doit être constante.
13. • L'échappée:
• hauteur libre de passage à l'aplomb des
nez d’une marche au-dessus d'un palier
ou d'une contremarche. Cette hauteur,
en principe est de l'ordre de 2.10 m et
n'est jamais inférieur à 1.90 m, cette
mesure se fait à l'aplomb de la ligne de
foulée.
• Nez de marche:
• partie située en avant de la marche.
• Contre marche: Composante verticale
d’une marche. Il existe deux types
d’escalier : avec contremarche (où la
partie arrière verticale de la marche est
fermée) et sans contremarche (où la
partie arrière verticale de la marche est
ouverte). La présence de contremarches
est souhaitable étant donné qu’elle
élimine des distractions visuelles.
• Collet : partie la plus étroite d'une
marche balancée.
14. • Marche console : marche fixée à
une seule de ces deux extrémités à
un mur latéral, ou à une paroi
centrale ou à un fût central.
• Marche à noyau : marche console
pour escalier hélicoïdale, constitué
à son extrémité d'un noyau vide, ce
noyau est constitué par un
remplissage en béton, ou par un
tube en acier.
• Marche de départ : première
marche d'un escalier, sa hauteur
peut être différente de celle des
autres marches. Dans les escaliers
en bois, elle reçoit le pilastre de la
rampe ou le poteau de départ ; sa
contremarche est massive du coté
du limon.
• Marche d’arrivée : dernière
marche de l'escalier.
15. • Cage d’escalier : espace disposé dans
une construction pour recevoir l'escalier,
elle peut avoir des formes variable.
• Fut d’escalier : colonne centrale sur
laquelle viennent se disposer et se fixer
les marches d'un escalier hélicoïdale. Il
peut être plein ou à noyau
• Le jour : espace central autour duquel se
développe un escalier. Cet espace est
délimité par les mains courantes
intérieures.
• Mur d’échiffre : mur sur lequel
s'appuient les premières marches d'un
escalier
• .
16. • Rampe : le garde corps établi à
l'extrémité des marches des
escaliers.
• Main courante : Élément qu’on
saisit avec la main, situé
parallèlement à l’escalier et
habituellement à côté de celui-ci.
Une main courante fonctionnelle
vise plusieurs buts : elle sert
d’indicateur visuel pour l’escalier,
elle contribue à maintenir
l’équilibre et – fait plus important
encore – elle constitue le seul
moyen fiable d’éviter les faux pas
et les chutes.
17. • Remarque:
• Les vides entre nus
d’éléments verticaux
auront au plus une
dimensions de 11cm. Elle
donne, en outre, les écarts
respectifs pour ces vides
entre éléments parallèles
horizontaux ( 18cm).
18. Les éléments de structure:
Limon :: élément d'ossature incliné
supportant une des extrémités des
marches de toute une volée et dans
lequel elles viennent buter ou
s'encastrer.
Crémaillère : élément d'ossature
incliné supportant les marches d'une
volée et sur laquelle elles viennent se
reposer. Cette crémaillère peut occuper
plusieurs positions : au centre, en
extrémité.
19. Paillasse d’escalier : dalle inclinée supportant les marches et
contremarches d'un escalier et assurant la transmission des
charges et surcharges, il existe 2 types : paillasse pleine et
paillasse à godet.
20. Escalier droit ::
escalier ou volée
dont la ligne de
foulée est
rectiligne.
Typologie :
Escalier à
volées droites
avec palier de
virage : escalier
comportant des
volées droites de
directions
différentes avec
palier
intermédiaire.
21. Escalier à volée
droite avec
tournant à
marches
rayonnantes ::
escalier comportant
des volées droites de
direction différentes
avec tournant
constitué de
marches
rayonnantes.
Escalier à
quartier tournant ::
escalier à volées de
direction
différentes
comportant des
marches balancées
destinées à faciliter
la montée dans le
tournant.
22. Escalier hélicoïdal :
escalier tournant dont la
ligne de foulée est
hélicoïdale, ces
escaliers peuvent êtres
avec un jour, ou avec un
fût (appelé également en
colimaçon).
Autre escalier :: il
existe d'autres types
de formes
complexes, associant
plusieurs types
(marches droites,
rayonnantes, ou
balancées).
23. • Un escalier est caractérisé par :
- Sa conception générale qui lui confère une forme et qui résulte
souvent de l’espace qu’on veut lui attribuer dans l’habitation par
exemple ou de la place que l’on peut lui donner (lorsqu’il s’agit d’une
réhabilitation): escalier droit, à quartier tournant, à vis : en colimaçon,
suspendu, adossé, , rétractable …
- Sa matière : l’escalier peut être en bois, en métal, en béton coulé sur
place ou préfabriqué, en pierre ou même en verre.
- Ses dimensions : pour qu’un escalier soit praticable, harmonieux et
pour qu’il ne présente aucun danger pour les usagers, des règles
dimensionnelles sont à respecter.
Des règles s’appliquent d’une part pour
1 - La volumétrie générale de l’escalier, et d’autre part pour
2 - Le dimensionnement des marches qui forment la volée de
l’escalier.
24. • - 1 . La volumétrie de
l’escalier.
La volumétrie de l’escalier résulte
de différents paramètres:
La hauteur d’étage H ou la
hauteur de sol à sol et la longueur
disponible pour le parcours
horizontal ou développé qui vont
déterminer une pente moyenne
qui va être la première
caractéristique de l’escalier. Elles
est en général de 25 à 40° pour un
escalier intérieur sachant qu’une
« échelle de meunier » peut avoir
une pente de 60 à 70 degrés.
L’inclinaison doit être constante.
La volée de l’escalier ne dépasse pas en général 22 marches.
Ainsi, suivant le nombre de marches globales , des paliers
intermédiaires ou dit de repos seront inclus à la conception de
l’escalier. Ils sont déterminants dans la volumétrie de l’escalier.
L’échappée est également une notion primordiale à prendre en
compte dès la conception de l’escalier. Elle désigne la distance
entre les marches et le plafond. Elle doit être au moins de 2
mètres pour un escalier intérieur.
25. . Dimensions des emmarchements :
L'emmarchement est en fonction de la destination
de l'escalier et du nombre d'utilisations.
On compte 50-60 cm par personne.
Ainsi, on admet les valeurs suivantes :
- 70 cm à 90 cm pour escalier de service,
- 100 cm pour des escaliers de caves,
- 90 cm à 120 cm pour des escaliers de bâtiments d'habitation,
-120 cm à 200 cm pour des escaliers de bâtiments publics
. Dimensions de l'échappée de tête
Échappée minimale = 2 m (l'intérieur d'un logement)
Échappée normale = 2,20 m ( entrées et cages d'immeuble)
Échappée exceptionnelle = 1,85 m ( Pour cave, grenier, etc.…)
•Calcul des escaliers:
26. • . Dimensions de la marche et de la
contremarche
• Le rapport entre la hauteur et le giron (la
foulée) a une grande importance. Plus
l'escalier est raide, plus il est fatiguant à
monter, mais, moins il prend place en se
développant dans l'espace : ce sont deux
considérations contradictoires qu'il faut
peser soigneusement. Pour que l'escalier
soit utilisable, les girons et les hauteurs
doivent se répéter avec un rythme accordé
sur le pas d'un homme moyen (63cm).
2H+G=63cm
• par exemple:
• 18 / 27------Bon
• 17 / 29------Exellent
• 20 / 25 -----Mauvais
• Cette formule de base est insuffisante, car
elle permet (théoriquement) de construire
des escaliers inutilisables. On la complète
par d'autres formules
27. • Formule de commodité : G - H = 12 cm
• Formule de sécurité: G + H = 46 cm
• Il découle de ces trois formules que seul une marche de 17 / 29 est
idéale.
• Les escaliers de caves pourront être un peu plus raides (20 / 23)
• Les escaliers extérieurs auront une hauteur moins importante, car le
pas de l'homme n'est pas plus tout à fait le même (14/32, 15/31, 16/30)
• 4. Longueur de palier intermédiaire: Le calcul de la longueur du
palier intermédiaire est également basé sur le pas d'un homme moyen.
On applique la formule suivante :
• La longueur du palier=1 giron+1 ou plus de pas
• L = G + n.63
• Par exemple, avec des marches de 17 / 29
• On a : L = 63 + 29 = 92cm
• L = 2 x 63 + 29 = 155 cm
• L = n x 63 + 29 =..........
28. • Méthode de calcul: Observer la perspective
ci contre : Le reculement de l'escalier à
calculer ne pourra pas excéder 4.20 m
(présence d'une porte palière). L'échappée
devra être supérieure ou égale à 2.00m
•
1- Détermination du nombre N de
Hauteur de marche :
• Pour une hauteur à franchir de 2.75m et une
hauteur H de marche de 16.5 cm, l'abaque
indique : N ˜ 16.7
• Pour une hauteur à franchir de 2.75m et une
hauteur H de marche de 17.5 cm, l'abaque
indique : N ˜ 15.6
2- Détermination de la hauteur H des marches
Arrondir au chiffre supérieur les valeurs trouvées précédemment
Utilisez l'abaque :
Hauteur à franchir = 2.75 m, N= 17 L'abaque indique : H ˜ 16.2 cm
Hauteur à franchir = 2.75 m, N= 16 L'abaque indique : H ˜ 17.2 cm
3- Calcul de giron
Avec la formule :
2.H+G = 63 cm ( valeur moyenne de la relation de Blondel)
a) - 2 x 16.2 + G = 63 -------G = 29.6 cm
b) - 2 x 17.2 + G = 63 -------G = 27.6 cm
29. • 4- Calcul de reculement
• Nombre de giron = nombre de hauteurs - 1
• 29.6 x 16 = 473.6 cm --------Solution non
retenue car : 473.6 > 420 (reculement maxi)
• 27.6 x 15 = 414 cm ----------Solution retenue
car 414 < 420.
5- Calcul de l'échappée
414 -370 = 44 cm -------27.6 (1 Giron) < 44 <
55.2 (2 Girons)
il faut prendre en compte deux hauteurs de
marche pour le calcul de l'échappée.
250 - ( 2 x 17.2) = 215.6 cm
215.6 > 200 (échappée mini)
Dimensions retenues : H = 17.2 cm et G=
27.6 cm. et
Reculement = 414 cm et
Échappée = 215.6 cm
Observer la perspective ci contre.
DONNÉES:
Reculement maximum:4.50 m
Échappée > 200 m
30. • Quelques recommandations:
• Certaines côtes minimales sont imposées pour les
équipements recevant du public (ERP) ou pour les escaliers
communs d’habitations collectives.
Par exemple dans les ERP :
. largeur minimal du giron : 28cm
. hauteur maximale des marches : 16cm. garde-corps
obligatoire de part et d’autre pour les escaliers de plus de
trois marches.
En l’absence d’ascenseur ou de rampe, la largeur minimale
des escaliers doit être de 1,20 m s’il n’ont aucun mur latéral,
de 1,30 m s’ils ont un mur d’un seul côté, et 1,40 m s’ils sont
pris entre deux murs.
Dans les habitations collectives sans
ascenseur, l’accès aux étages doit
se faire par un escalier conforme aux
prescriptions suivantes :
largeur minimum de 1,20 m,
hauteur des marches
de 17 cm maximum
et un giron de 28 cm minimum.
31. Représentation graphique:
• D’un point de vue graphique, on représente les escaliers en indiquant
sur le plan la succession et le nombre de marches et en portant une
flèche de direction qui indique conventionnellement le sens de la
montée, placée au milieu pour déterminer la trajectoire idéale de
l’escalier lui-même.
32. BALANCEMENT D'UN ESCALIER :
• LE BALANCEMENT : opération qui a pour but de réduire
proportionnellement le collet des marche tout en gardant la même largeur
de giron.
• Il existe plusieurs méthodes de balancement :
– Balancement par la herse.
– Balancement par le développement de l'arrête intérieur du limon.
– Balancement par le développement des marches.
– Balancement d'un escalier à double tournant (fer à cheval ou briquet)
– Méthode de I'arc de cercle.
Escalier en frêne naturel
33. Méthode de I'arc de cercle :
• Sur le croquis, les marches 2 et
17 constituent les limites de la
partie balancée. La droite qui
concrétise leur bord antérieur
croise l'axe de I'escalier au
point M, qui sera le centre du
cercle de balancement. La
demi circonférence du cercle
ainsi tracée, est divisée en
quinze parties égales (1), et
chacune des divisions (2) est
rappelée sur le limon intérieur.
Les points ainsi obtenus sont
relies par des droites avec les
divisions de la ligne de foulée :
le balancement de la volée
d'escalier est terminé. La
comparaison des dimensions
des marches 1 à 9 est
satisfaisante. Les marches
d'angles sont
harmonieusement disposées.
34. Méthode des angles
• Comme dans l'exemple précédent,
la première marche à balancer est
la marche 2 (1), la marche centrale
est la marche 8 (2). La longueur
totale à balancer est de 160×2 cm
sur la ligne de foulée, et 102 cm au
limon. Sur un plan auxiliaire, à
l'échelle de 1/10 par exemple, on
trace un angle droit (a), (b), puis à
partir du sommet une oblique à
200 environ (c). Depuis ce sommet
(3) on porte sur la ligne (c) une
série de segments correspondant
à la largeur des marches sur la
ligne de foulée (160,2 cm au total),
puis sur la ligne (b) une longueur
correspondant aux 102 cm
mesurés sur le limon. On trace
maintenant une droite (d) passant
par les points (4) et (5), qui coupe
la ligne (a) en (6). Il suffit alors de
tirer des droites entre ce point et
les extrémités des segments
portés sur la ligne (c) pour obtenir
la largeur de chacune des
marches au droit du limon. A
partir de là, on peut tracer les
marches sur le plan principal.
35. Méthode des alignements
• Il faut commencer par délimiter la
zone du tournant. Sur le croquis (Dl),
on voit que la marche 10 est celle qui
correspond le mieux au double de la
largeur de l'escalier. Quant à la
marche 1, elle se trouve en position
défavorable du fait de sa proximité
immédiate du début du tournant.
Dans un tel cas, on décale la marche
d'angle (ici marche 4), de 3 cm
environ vers l'arrière du côté du
limon, de façon à ce que les marches
1 à 3 ne soient pas trop étroites (1).-
On prolonge ensuite les alignements
de la marche 4 en direction du jour
d'escalier (2) jusqu'à leur rencontre
avec les alignements des marches 1
et 10 (3). Les segments délimités sur
les alignements 1 et 10 (4) sont
répétés autant de fois qu'il y a de
marches à balancer (voir sur le
croquis D 2), et leurs extrémités sont
reliées par des droites qui donnent le
dessin des marches. Les largeurs
obtenues au droit du limon sont
satisfaisantes.
36. Fonction d’un escalier:
• Les escaliers ne répondent
qu'a deux fonction : une
fonction d'usage, et une
fonction esthétique.
– Fonction d’usage :
• Un escalier est un ouvrage
permettant de passer à pied
d'un niveau à un autre. C'est
son unique fonction d'usage
et il n'a pas de fonction
technique secondaire.
37. – Fonction esthétique:
• La fonction esthétique est très
importante pour les escaliers. A
l'extérieur, non seulement
l'escalier ne doit pas enlaidir la
façade mais, par son volume, sa
conception et les matériaux
utilisés, participent à son équilibre
et s'harmonisent avec son
architecture.
• Dans un hall, l'escalier est plus
souvent une réalisation de
prestige, il est la pièce maîtresse
sur laquelle les yeux vont se fixer
en entrant.
• Dans une maison individuelle,
l'escalier est souvent considéré
comme le premier meuble de la
maison, il trouve souvent sa place
dans le séjour, étant fréquemment
considéré comme un élément
essentiel de la décoration du
logement au même titre que la
cheminée.
38. Les matériaux utilisés:
Le bois est incontestablement le matériau par excellence pour la fabrication
d'escaliers. Néanmoins, le béton donne naissance à des escaliers très élégants. Les
escaliers en béton coulé sont généralement habillés d'une finition décorative: peinture,
revêtement en polyuréthane, habillage bois végétal, carrelage ou moquette. La note
décorative apportée par un escalier en béton est très différente de celle de l'escalier en
bois, beaucoup plus classique. Le métal était jadis réservé aux escaliers extérieurs et
aux escaliers de service. Il intègre aujourd'hui la maison où sa structure, généralement
en acier, s'associe parfaitement au bois ou au verre. Le verre, initialement utilisé
comme garde corps, envahit à présent les marches des escaliers design. Sa
transparence est idéale dans les cages d'escaliers étroites et peu éclairées. Seul le
verre feuilleté permet cette application.
39. Classification:
• On peut classer les escaliers :
– D'après leur destination :
• Escalier extérieur.
• Escalier intérieur.
40. Escalier contemporain, lisses Inox
et hêtre naturel
D'après leur matériau de construction :
Escalier en béton.
Escalier en bois.
Escalier en métal.
Escalier en matériaux composites
Escalier en acier
41. – D'après leur types en fonction de la ligne de foulée :
• Escalier droit.
• Escalier à volée droite avec palier de virage : 1/4 de tour bas et haut,
1/2 tour.
• Escalier à volées droites avec tournants à marches rayonnantes : 1/4
tournant bas ou haut, 1/2 tournant. Escalier quart tournant, hêtre
naturel
Escalier droit tout bois en hêtre
42. • Escalier à quartier tournant : simple ou double.
• Escalier tournant de forme complexe.
• Escalier ou volée tournant hélicoïdale.
43. D'après leur conception.
• Avec ou sans jour.
• Avec limon à la française, simple ou double.
• Avec crémaillère à l'anglaise simple ou double.
• Avec crémaillère centrale.
• Avec poutre centrale.
• Avec fût central.
• Avec paillasse.
• Avec parois central.
Escalier rustique, hêtre teinté,
chêne clairEscalier à la française
double avec paillasse
44. Mise en oeuvre:
– MISE EN ŒUVRE :
• La mise en œuvre des escaliers
diffère selon les matériaux utilisés,
et selon son mode de fabrication
(préfabriqué ou coulé) :
– Les escaliers en béton : on
distingue :
• Les escaliers préfabriqués
monobloc :
• Pose : il consiste de poser le
ferraillage central du fût, puis de
superposer les deux blocs (la
partie inférieur et la partie
supérieur de la volée), et enfin de
remplir le noyau par un béton.
• Avantages : rapidité de mise en
œuvre,
• Inconvénients : poids et
l'encombrement spatial dans les
remorques de camions.
45.
46. • Les escaliers hélicoïdaux à
marches indépendantes :
• Pose : elle commence par la
mise en place de fut ou du
gabarit (bois ou métal) qui
serviront de guide et de repos
pour la pose des marches
successives. Après ferraillage,
on coule le béton du noyau
central en une seule fois.
• Avantages : possibilité de
mise en œuvre à la main,
chargement et transport plus
simple, et pas de problème de
dimensionnement de grue.
• Inconvénient : il nécessite
un travail non négligeable sur
chantier, et il n'est pas
opérationnel rapidement.
47. • Escaliers coulés :
• Pose : on commence par préparer un
moule (le coffrage) il peut être
préfabriqué, ou mis en œuvre sur
chantier, puis poser le ferraillage de la
paillasse, enfin couler le béton.
• inconvénients : le temps et le travail
non négligeable de mise en œuvre, et
de disponibilité après le coulage.
• Escaliers en bois :
• Les élément, qui ont été préparés en
atelier et ont fait l'objet d'un montage à
blanc, sont transportés, assemblés et
finis sur chantier suivant un certain
ordre. Les fixations sont effectuées par
scellements secs ou humides.
• Lorsqu'il s'agit d'escalier monoblocs,
la pose consiste en un étayage et un
calage.
• Lorsqu'il s'agit d'escaliers hélicoïdaux,
ils sont en général livrés en colis
séparés et la pose consiste à fixer le
tube constituant le fût de pose, à
enfiler les marches et à fixer les
éléments du garde corps.
48. • Escalier en métal :
– La mise en œuvre varie suivant qu'ils sont monoblocs ou par
éléments.
– Lorsqu'ils sont monoblocs, ils sont manutentionnés à la grue. La
mise en œuvre consiste en une simple pose par platines
boulonnées.
– Lorsqu'il s'agit de petits éléments, ils sont assemblés par soudage
ou boulonnage.
– Dans le cas de petits escaliers hélicoïdaux la pose consiste à fixer
le fût et enfiler les marches avec blocage et boulonnage.
– Ces escalier peuvent nécessiter une finition par peinture sur
chantier.
49. Le choix de l'escalier:
S'il est posé en dernier, l'escalier occupe une place
prépondérante car il va intervenir dans l'organisation de
l'étage inférieur et la distribution de l'espace créé à l'étage.
Le but étant d'éviter les couloirs et que l'accès aux pièces
soit aisé, ne pas avoir à traverser une chambre pour en
atteindre une autre par exemple. C'est lui aussi qui va
déterminer l'existence, ou non, d'un espace mezzanine.
Cet escalier sera forcément sur mesure mais il peut être de
toutes les formes, en colimaçon, droit, à une ou deux
volées, avec ou sans contremarche, à 1/4 ou 2/4 tournant,
etc. Il peut être en métal ou en bois. Si vous choisissez le
bois, vous aurez un vaste choix d’essences : sapin, bois
exotiques, chêne…
Le choix de l'escalier peut aussi être déterminé dans le
but de minimiser les travaux dans l'étage inférieur ou par sa
mise en valeur justement dans cette espace inférieur. Du
coup, c'est un choix qui n'est pas simple car cette
installation ne doit ni perturber l'agencement de la maison
ni être dans un endroit trop difficile d'accès. Là encore, les
aménageurs ou l'architecte doivent pouvoir vous proposer
plusieurs solutions.
Enfin il faut garder à l'esprit qu'il va falloir éventuellement
faire monter des meubles à l'étage ainsi créé, des meubles
qui seront liés à l'usage. S'il s'agit juste d'une vaste salle de
jeu pour les enfants, un escalier en colimaçon sera
suffisant.
50. Escalier demi tournant
Escalier de secours :
Escalier du world trade center
Limons et garde-corps en acier
thermolaqué, marches anti dérapantes
en acier galvanisé.
51. Marches et paliers en tôle perforée anti dérapantes, finition : ensemble
galvanisé.
52. hauteur peut aller à 35 m.
Marches en tôle armés anti-dérapantes, garde-
corps à lisses filantes (l 30).
Finition : ensemble galvanisé.
Escalier de secours hélicoïdal :
53. Escalier et sécurité
Les endroits à risque
Dans votre maison, vous pouvez faire des chutes partout où il y a des escaliers,
y compris l’escalier de l’entrée, l’escalier permettant d’accéder à un autre étage,
les marches de la porte arrière ou les marches qui mènent à une autre pièce. Une
chute se produisant dans une seule marche suffit pour causer des blessures
graves.
Quelles sont les causes des chutes?
Les professionnels qui étudient les causes des chutes dans les escaliers
affirment que l’état de santé, l’état des lieux et le comportement sont des
facteurs contributifs.
54. Comment résoudre les problèmes posés par les
escaliers?
• Le tableau ci-après suggère des modifications qui vous aideront à
accroître votre sécurité. Il s’agit, premièrement, de rendre l’escalier
aussi sûr que possible (en modifiant ses abords) et ensuite de
modifier la façon dont vous utilisez cet escalier (en changeant votre
comportement).
55. Qu’est-ce qui cause les chutes? Comment prévenir les chutes
Les marches peu visibles, surtout si elles
sont difficiles à distinguer les unes des
autres
Sur les marches d’escalier, évitez les motifs qui
sont source de distraction visuelle.
S’il n’est pas déjà en évidence, marquez le nez
des marches6 de façon permanente (mais pas
avec du ruban adhésif ). Peignez une bande de
couleur contrastante sur le nez de chaque
marche. Une bande de peinture appliquée sur le
tapis fera très bien l’affaire.
Améliorez l’éclairage (voir ci-après).
Un mauvais éclairage qui empêche de
remarquer la présence de marches ainsi
que l’emplacement exact de chacune
d’elles.
Améliorez l’éclairage des marches et de
l’escalier. Les escaliers doivent toujours être
aussi éclairés que les aires adjacentes.
Utilisez un éclairage qui rend le nez des
marches facile à distinguer et qui ne cause pas
d’éblouissement ni d’ombres prononcées.
Posez un interrupteur d’éclairage au bas et en
haut de l’escalier.
Prévoyez un éclairage de nuit à faible intensité
qui se met sous tension automatiquement.
56. Escalier raide aux contremarches
hautes et aux marches étroites.
Utilisez des revêtements minces et bien
fixés afin de maximiser la surface
utilisable. Habituellement, il faudra
enlever la thibaude sous la moquette
recouvrant les marches. Les
revêtements souples doivent être évités
sur les marches, surtout si ces
dernières sont étroites et possèdent un
nez très arrondi.
Tenez compte du rapport entre la
hauteur de marche, le giron et la
marche, lorsque vous rénovez ou
construisez un escalier. Selon les
professionnels qui réalisent des études
sur les escaliers, les marches dont la
hauteur ne dépasse pas 178 mm et qui
ont un giron d’au moins 279 mm offrent
plus de confort et de sécurité.
Manque d’uniformité – une cause
particulièrement courante de chutes.
Vérifiez si le nez des marches est
parfaitement aligné. Dans le cas
contraire, pensez à reconstruire
partiellement ou totalement les marches
pour leur donner une dimension et une
hauteur uniformes. Cet aspect est très
important
Escalier à quartier tournant ou
escalier tournant.
Posez des mains courantes de chaque
côté de l’escalier, surtout aux endroits
combinant des marches rectangulaires
et rayonnantes qui obligent l’utilisateur
à passer sur des marches moins larges
selon sa position par rapport au limon
Configur
ation des
marches
57. Marches glissantes ou en
mauvais état.
Utilisez une finition antidérapante et
rugueuse sur les marches exposées à
l’eau. Habituellement, pour les escaliers
intérieurs, tout revêtement antidérapant
acceptable pour les planchers ordinaires
conviendra ainsi aux marches.
Réparez ou remplacez la surface des
marches.
Fixez solidement le revêtement des
marches. Ce dernier doit être collé
fermement contre le nez des marches.
Les revêtements souples et
antidérapants doivent être posés et
entretenus soigneusement parce qu’ils
tendent à fendiller au niveau du nez,
posant ainsi un risque additionnel.
Tapis non fixé sur les marches
Ne déposez pas de tapis sur les
marches, ni en haut ni au bas
des escaliers
58. Manquante ou mal adaptée
•On recommande fortement de poser des mains
courantes, peu importe le nombre de marches.
Si possible, posez des mains courantes
fonctionnelles de chaque côté de l’escalier
•Placez les mains courantes à peu près au
niveau du coude d’un adulte; une hauteur de
900 à 965 mm convient aux adultes âgés qui
utilisent ces éléments comme support.
• Un adulte doit être en mesure de saisir la main
courante et d’en faire le tour avec sa main. Si
vous enroulez un ruban à mesurer autour de la
main courante, celle-ci devrait avoir une
circonférence inférieure à 160 mm dans le cas
des mains d’adultes; une circonférence de 100
mm convient parfaitement aux mains d’enfants.
•Prolongez les mains courantes, sans
interruption, sur toute la longueur des escaliers,
et au-delà de la partie inférieure et supérieure de
ces derniers (voir la figure 1)
•Assurez-vous que les mains courantes
possèdent des indicateurs tactiles qui
avertissent l’utilisateur qu’il arrive au bout de
l’escalier.
•Assurez-vous que les mains courantes sont
faciles à voir, même si l’éclairage est faible ou
qu’il fait nuit.
Mal fixée ou brisée
Fixez solidement les mains courantes
aux murs et aux poteaux. Vous devriez
être en mesure de placer tout votre poids
sur la main courante sans endommager
le mur, le poteau ou l’élément lui-même.
Main
cour-
ante
59.
60. • L’escalier, un meuble pas comme les autres
• Pour être confortable et pratique, un escalier doit répondre à vos propres
besoins et être parfaitement adapté aux mesures du lieu. Une fois cela
acquis, les variations de styles – la tendance est au contemporain – sont
infinies.
• «Qu’il soit contemporain ou ancien, la forme d’un escalier est immuable,
on revient toujours à la forme de base, soit une succession de marches»,
Pourtant, il n’y a pas deux escaliers semblables, du moins quand ils sont
construits sur mesure. C’est cette infinité de variations sur un thème
simple qui rend le choix d’un escalier particulièrement difficile, d’autant
plus que le nombre de matériaux disponibles est en constante
augmentation.
• Un escalier s’apprécie en fonction de quatre critères
• la technicité
• les matériaux
• la dimension
• le garde-corps
61. HISTORIQUE :
Les premiers « ascenseurs », les monte-charges, étaient mus par l'homme ou
l'animal, ou bien par des roues à aubes, en usage dès le IIIe siècle av. J.-C. Les
ascenseurs modernes mécaniques n'apparurent qu'au XIXe siècle dans le cadre
de la recherche d'un mieux-être. Ils étaient mus par une machine à vapeur, puis
par l'énergie hydraulique.
Dès 1829, on installa à Londres et dans certaines villes des États-Unis des «
ascenseurs » fondés sur le principe du contrepoids. Ces ascenseurs avaient un
grand problème de sécurité si les cordes se rompaient.
En 1851, à l'Exposition de Londres, l'industriel américain Elisha Otis présenta un
ascenseur équipé d'un dispositif de sûreté destiné à stopper la chute de la
cabine en cas de rupture de la corde concernée. Otis eut l'idée de monter un
rochet muni de dents d'appui sur les guides et de chaque côté de la cage.
en 1864, Édoux, qui est à l'origine du terme « ascenseur », présenta les deux
premiers ascenseurs à piston hydraulique à l'Exposition de Paris en 1867.
En fin, ce n'est qu'en 1887 qu'on a vu les premiers ascenseurs électriques, qui
furent fabriqués à l'initiative de l'inventeur allemand Werner Von Siemens.
Depuis cette date les ascenseurs ont eu un grand essor, avec l'amélioration des
systèmes de contrôle.
LES ASCENSEURS :
62. DEFINITION :
ascenseur, appareil servant à déplacer
verticalement des personnes ou des
chargements vers différents étages ou
niveaux, à l'intérieur d'un bâtiment.
C'est souvent un matériel muni de
dispositifs automatiques de sécurité.
Les tout premiers modèles s'appelaient
monte-charge. Ces derniers existent
encore aujourd'hui sous une forme
améliorée. Un ascenseur est constitué
d'une plate-forme ou d'une cabine qui
se déplace le long de glissières
verticales dans une cage, appelée cage
d'ascenseur.
On doit bien sûr lui associer les
dispositifs mécaniques permettant de
déplacer la cabine. Le développement
des ascenseurs modernes a
profondément influencé l'architecture
des villes, favorisant notamment le
développement des gratte-ciel.
63. CLASSIFICATION :
Classe I : Ascenseurs destinés au transport des personnes.
Classe II : Principalement destinés aux personnes et accessoirement des
charges, elle diffère des classes 1 et 3 par son aménagement intérieur.
Classe III : Ascenseurs pour transport des malades couchés.
Classe IV : Ascenseurs destinés au transport des charges accompagnés
de personnes.
64. Types d’ascenseurs :
Les ascenseurs se distinguent, entre autres, par le type de traction utilisé
pour déplacer la cabine :
• Déplacement mécanique : fondés sur le principe du contrepoids. Puis,
pour augmenter leur vitesse, on utilisa des cordes reliées depuis le haut
de la cabine à des poulies placées au sommet de la cage.
• Déplacement hydraulique : La cabine se déplace à l’aide d’un vérin qui
met en œuvre fluides et pistons pour soulever des charges et transporter
des individus.
Déplacement électrique ou par treuil : Les ascenseurs électriques sont
ceux dont la force motrice se compose d'un moteur électrique, qui peut à
son tour être équipé ou non d'un réducteur.
Il existe une grande variété de possibilités résolutives pour cette gamme
d'ascenseurs, allant de l'ascenseur traditionnel, dont la salle des
machines se trouve au-dessus de la gaine et ascenseurs sans salle de
machines, en passant par les ascenseurs à grande vitesse. .
65. Le treuil est constitué :
• D’un moteur électrique
• D’un réducteur roue et vis sans fin
• D’une poulie de traction
• D’un volant d’inertie
• D’un embrayage frein à tambour
Volant d’inertie
Commande de
l’embrayage
frein
Moteur
électrique
poulie
Embrayag
e
frein
réducteur
La poulie
66. Nouvelles machines de traction :
Les machines de traction à entraînement direct représentent l'évolution la plus
récente en matière de moteurs synchrones à aimants permanents : il s'agit d'un
progrès technologique définitif trouvant les solutions aux traditionnels problèmes
relatifs aux motoréducteurs conventionnels.
67. Un ascenseur électrique à treuil
DÉFINITION D'ORDRE TECHNIQUE :
CABINE : organe destiné à recevoir les
personnes et / ou les charges à transporter.
GARDE-PIEDS : tablier comportant une partie
verticale lisse à l'aplomb du bord d'un seuil de
palier ou de cabine et au-dessous de celui-ci.
GAINE : volume dans lequel se déplacent la
cabine et le contrepoids, s'il en existe un.
CUVETTE : partie de la gaine située en
contrebas du niveau d'arrêt inférieur desservi
par la cabine.
L'ÉTRIER : ossature métallique portant la
cabine ou le contrepoids, elle peut faire partie
intégrante de la cabine.
GUIDES : organes assurant le
guidage de l'étrier de cabine ou de
contrepoids.
MACHINE : ensemble des organes moteurs
assurant le mouvement et l'arrêt
de l'ascenseurs.
AMORTISSEUR : organe constituant butée
déformable en fin de course, et comportant un
système de freinage par fluide ou ressort.
LOCAL DES MACHINES : local où se trouvent
l'appareillage.
68. Ou est-il possible d’installer votre ascenseur ?
Dans le vide de la cage d’escalier :
-Il est possible de recouper les marches pour
permettre l’installation du pylône ; toutefois,après
travaux, l’emmarchement restant ne devra pas être
inférieur
À 80 cm afin de permettre l’évacuation des
personnes en cas incendie.
Dans la cour d’immeuble :
- A condition que rien ne gène la construction
(fenêtres, abris etc.…)
Dans une autre partie commune :
-Anciens W.C. collectifs, débarras, etc.
-Une partie extérieure dans une gaine vitrée ou
maçonnée.
Avant toute création, il est nécessaire de faire procéder à une étude de
faisabilité ; celle-ci doit permettre de répondre aux questions suivantes :
Pour les ascenseurs de personnes, la conception est différente ; qu'il
s'agit d'un immeuble neuf ou ancien, de niveaux accessible aux
handicapés ou pas, et d'usage de l'immeuble (habitat ou bureaux). En
fonction de la population à prendre en compte et de la qualité de service.
Conception et mise en œuvre:
69. Ou sera placée la machinerie ?
- Généralement placée dans une cave et située sous
l’endroit ou s’élèvera l’ascenseur.
Il est également possible de l’installer à quelques mètres
de l’appareil, dans ce cas il s’agira d’un ascenseur
hydraulique. Une autre possibilité consiste à placer la
machinerie au dessus de l’ascenseur .
Quel modèle d’ascenseur choisir ?
- Cela dépend essentiellement du budget disponible et des
contraintes techniques et architecturales.
Ascenseur en
façade
70. La mise en œuvre:
consiste à un montage
effectué sur chantier, par
des entreprises
spécialisées, on
commence par la mise
en place des
amortisseurs, puis
l'appareillage, le
contrepoids, le limiteur
de vitesse, la cabine, et
enfin le câblage.
Représentation graphique
d’un ascenseur
72. • Prévoir un accès direct à tous les niveaux d'un bâtiment dès sa
conception.
• Assurer l'accessibilité à partir de la porte d’entrée principale ou des
corridors adjacents par :
- une signalisation appropriée,
- des aires dégagées de tout obstacle,
- des voies balisées à l’aide de revêtement de sol texturé et de couleur
contrastante.
• Traiter l'environnement uniformément à tous les étages d’un édifice.
Ascenseur
Mesures de sécurités pour les ascenseurs :
73. Accès et aire de manœuvre:
• aires de dégagement devant l’ascenseur de
1500 mm x 1500 mm
• identification de l’étage par une plaque
métallique
contenant les renseignements visuels, tactiles
Et en relief.
- située sur les montants extérieurs des portes
ou sur le mur perpendiculaire en face des
portes
d’ascenseur sur tous les étages.
-placée à une hauteur de 1500 mm à 1525 mm
du plancher.
- chiffrée et de couleur contrastante.
Ascenseur
74. • témoins lumineux et sonores pour
signaler l’ouverture des portes et la
direction de l’ascenseur :
- centrés au-dessus des portes à une
hauteur de 2000 mm à 2400 mm du
plancher ou placés sur le cadre extérieur
de la porte à une hauteur de 1500 à 1525
mm du plancher .
• bouton d’appel extérieur situé à droite de l’ascenseur ou
centré entre les ascenseurs lorsqu’il y en a plus d’un :
- à une hauteur de 1070 mm du plancher
- muni d’un contour de couleur contrastante
- bouton de montée situé au-dessus de celui de la
descente
-bouton d’appel en retrait ou à affleurement (ne doit pas
s’enfoncer
à plus de 9 mm)
-pictogramme en relief sur le bouton ou à sa gauche,
de couleur contrastante, indiquant la fonction du bouton
Bouton d'urgence relié à un
affichage par texte
75. • Cabine
-dimensions minimales : 1500 mm x
1500 mm
- surfaces à fini mat pour éviter
l’éblouissement
- contraste entre le sol et les murs
- mains-courantes sur 3 côtés, de
couleurs
contrastantes, de forme tubulaire de 40
mm de diamètre, à une hauteur de 800
à 920 mm du plancher jusqu’au-dessus
de la main-courante.
• Panneau de commande de la cabine :
- situé idéalement sur un mur latéral à
400 mm du mur
avant de la cabine
- hauteur des boutons variant de 890
mm à 1370 mm
du sol Panneau de commande
de la cabine
76. -boutons d’urgence et de commande des portes situés à la base du
panneau
- boutons de type pictogramme en relief avec :
- contraste de couleur ou éclairé par l’arrière,message visuel et tactile,
-identification en braille sur les boutons
-téléphone à une hauteur de 1220 mm
-• Mécanisme des portes :
- délai minimum de 4 secondes avant la fermeture
- dispositif de protection et de réouverture des portes :
- d’une durée de 20 secondes min,actionné sans contact physique avec la
personne.
- largeur libre des portes entre 810 mm et 940 m.
Sécurité fonctionnelle:
• éclairage intérieur de la cabine uniforme et orienté de façon à éviter
l’éblouissement : 100 lux min sur les panneaux de commandes et les
seuils de paliers.
• revêtement de plancher antidérapant
• alarme lumineuse de type gyrophare ou stroboscopique à l'intérieur de
la cabine pour signaler une alarme de feu généralisée dans l'édifice
• espace entre le palier et la cabine à surveiller afin d'éviter de trébucher
ou de perdre des objets dans la fente
78. Ascenseurs Gearless à grande vitesse :
Des ascenseurs pour grand trafic et grande vitesse.
En technologie de moteurs Gearless à aimants
permanents peut atteindre une vitesse allant jusqu'à 8
m/s pour des charges pouvant atteindre les 4000 kg.
Ces ascenseurs ont la technologie de contrôle la plus
avancée, aussi bien pour les versions de Grande
vitesse manoeuvres Simplex que Multiplex jusqu'à 64
niveaux.
Les contrôleurs sont équipés de systèmes de
communication capables de s'interconnecter à des
réseaux de données à travers les différents protocoles
de communication utilisés de nos jours par les
ordinateurs.
Nouvelle vague des ascenseurs:
79. Ascenseurs inclinés :
Des ascenseurs inclinés répondant ainsi
aux spécifications les plus exigeantes,
aussi bien électriques qu'hydrauliques.
Le résultat obtenu est un ascenseur
incliné exclusif, qui répond en toute
sécurité aux besoins du trafic, tout en
exaltant son environnement
architectonique.
80. Ascenseurs Panoramiques:
La beauté des ascenseurs panoramiques atteint toute sa splendeur
lorsque l'on associe la créativité des designers avec la haute
technologie .
83. Le premier escalier
mécanique fut présenté par
la société américaine Otis
Elevator Company en 1900..
Escalier mécanique:
HISTORIQUE :
Le premier modèle, breveté en 1891 était un tapis roulant incliné. À la
même époque, on mit au point un dispositif similaire muni de marches
horizontales, et dont le nom déposé fut « Escalator ». En 1900, lors de
l’exposition universelle de Paris, la société américaine Otis Elevator
Company présenta le premier escalier mécanique. À partir de 1921, elle
produisit un Escalator proche de ceux que l’on utilise actuellement.
84. UTILISATIONS :
Pour une circulation intense et de faibles
déplacements (un à deux étages), les
escaliers mécaniques présentent une
alternative très intéressante par rapport aux
ascenseurs : ils permettent une circulation
fluide, en continu et à grand débit,
reviennent moins cher (investissement,
entretien), et occupent un volume réduit. Ils
sont très utilisés dans les espaces ouverts
au grand public : grands magasins, gares,
métro, musées, grands stades ou halls de
spectacles.
DEFINITION :
Escalier mécanique, escalier dont les marches sont mises en mouvement
par un système d’entraînement mécanique.
85. • toujours prévoir un accès auxiliaire à proximité : escalier
fixe, ascenseur (les escaliers mécaniques ne sont pas
considérés comme des moyens de déplacement sûrs
pour les personnes à mobilité réduite)
• accès libre de toute obstruction en haut et en bas
• démarcation tactile au sol, en haut et en bas de l’escalier
• éclairage de 100 lux au début et à la fin de l’escalier
• panneaux mats sur les côtés
• main-courante mobile, de couleur contrastante,
dépassant de 150 mm le début et la fin de l’escalier et
suivant le mouvement de l’escalier (en pente lorsque les
marches se séparent)
• risque occasionné par la vitesse inégale de la main-
courante et des marches (technologie à développer)
• peignes à chaque extrémité de couleur safety yellow sur
toute la largeur
• marquage du fond et des côtés de chaque marche d’une
bande de 13 mm de largeur en couleur safety yellow
• nez de chaque marche marqué d’une bande d’une
largeur de 50 mm de couleur safety yellow
ESCALIER MÉCANIQUE OU ROULANT
Accès et aire de manoeuvre et sécurité fonctionnelle :
86. Installation de seize escaliers mécaniques au Centre Commercial
"Les Quatre Temps" de La Défense (Ile-de-France) :
le projet prévoit la dépose de huit escaliers mécaniques pour leur renouvellement, et
la pose de seize appareils neufs de la marque OTIS... Il s’agit donc d’un projet d’une
ampleur remarquable.
Les opérations se déroulent de nuit afin de gêner le moins possible l’activité du
centre commercial.
Pour ce type de projets la méthode est primordiale : une pose d’escaliers mécanique
ne s’improvise pas et doit respecter des phases bien précises :
-Les équipes Porteurs commencent par installer le portique de levage, l’infrastructure
de manutention nécessaire à l’opération. De puissantes barres d’acier (des IPN ou
des HPN) sont fixées au plafond. Sur ces barres sont fixés des galopins reliés aux
palans électriques.
- Les deux morceaux de l’escalier mécanique sont ensuite livrés sur l’esplanade
de la Défense, où ils sont déplacés à l’aide de chariots élévateurs à potence. Ils
sont alors introduits à l’intérieur du Centre Commercial à l’aide de rouleurs et de
directionnels jusqu’au lieu d’installation.
87. - Les deux morceaux sont assemblés (on parle « d’éclissage »), puis préparés par
les techniciens OTIS.
- Puis vient le moment de l’installation proprement dite : grâce au portique de
manutention, l’escalier mécanique subit une translation horizontale, puis une
translation verticale jusqu’à son lieu d’installation.
Ces opérations de pose et de dépose d’escaliers mécaniques à la Défense
devraient mobiliser une équipe de six manutentionnaires spécialisés pendant
plusieurs semaines... Encore une référence de choix pour l’agence Porteurs 2000
dont les équipes d’experts interviennent sur l’ensemble du territoire national.
Livraison du premier morceau sur l’esplanade de La Défense
Photos de l’installation d’escalier mécanique:
88. Livraison du deuxième morceau sur l’esplanade de La Défense
Introduction des deux blocs dans le Centre Commercial au moyen de chariots élévateurs à potence
92. Le fauteuil monte-escalier
Intérieur
Beaucoup de personnes souhaitent continuer à vivre dans leur propre
maison mais le manque de mobilité peut poser problème pour monter et
descendre les escaliers. Un monte-escalier peut être la solution.
Le fauteuil monte-escalier
93. Le fauteuil Monte-Escalier Extérieur
Comme le monte-escalier intérieur, le monte-escalier extérieur procure une
glisse silencieuse et douce pour offrir un superbe sentiment de stabilité et
de sécurité.
94. Si vos escalier
comprennent un
quart tournant plat,
il est possible
d'installer deux
monte-escaliers
droits au lieu d'un
apparail courbe.
95. Accessoires pour Monte-Escalier
Ces accessoires sont conçus et fabriqués pour fournir à la fois le confort et
les solutions adaptées en cas de difficultés physiques ou quelquefois, en
raison d’une configuration plus complexe des escaliers.
L’assemblage
assis / debout
Plate-forme de transitRail relevable
96. Un siège pivotant permettant
de descendre sur le palier
facilement
télécommandes à infra-rouge
Ceinture de sécurité
97. TRANSPORTEUR PORTATIF DE
FAUTEUIL ROULANT MANUEL :
• utilisation dans les lieux publics comme
service
ponctuel offert à la population (accès à une
salle de cinéma, un édifice gouvernemental)
ou pour l’accès à un domicile temporaire
• identification de la présence et de la
localisation
de ce service par une signalisation
appropriée
Transporteur portatif de fauteuil roulant manuel
98. MONTE-CHARGE ET PLATE FORME ELEVATRICE :
appareil élévateur installé à demeure, desservant des niveaux définis,
comportant une cabine inaccessible aux personnes par sa
dimensions et sa constitution, se déplaçant au moins partiellement le
long des guides verticaux ou obliques.
Pour satisfaire à la condition d'inaccessibilité, les dimensions de la
cabine doivent être au plus égales à :
Surface = 1.00 m².
Profondeur = 1.00 m.
Hauteur = 1.20 m.
Types :
verticale à gaine fermée
verticale à gaine ouverte
d’escalier à trajectoire oblique
d’escalier à trajectoire irrégulière
101. L'élimination de barrières architectoniques est souvent conditionnée
par l'impossibilité technique d'installer un ascenseur et c'est alors que
les monte-escaliers acquièrent leur importance.
A cause de leur application, il est important de réaliser une étude
approfondie du lieu prévu pour son emplacement, afin de trouver la
solution la plus adéquate et qui s'adapte le mieux à son
environnement.
Servoescalas :
102. En deux versions de traction hydrauliques et électriques, des monte-plats
qui peuvent résoudre toutes sortes de situations de service: Un accès,
double accès à 90º et 180º et triple accès.
Les monte-plats :
103. CARACTERISTIQUES GÉNÉRALES
Manæuvre dirigée par PLC
Lumière de position sur tous les
étages
Precablé Installation rapide
Parametrizable Un, deux ou trois
embarquements
Voltage de contrôle 60V CA Voltage de moteur 220-300-15
Voltage de frein 190 V Voltage de signal 24 VCA.
Avertisseur sur tous les
étages
Con o sin estructura
autoportante
Manoeuvre à 1 ou 2 vitesses Avec ou sans structure
autoportante
Maniobra de 1 ó 2
velocidades
Les matériaux utilisés pour la cabine, portes et plateau, en acier
inoxydable, sont en accord avec la réglementation d'usage alimentaire.
104. • système de communication en cas de panne
• dispositif d’ouverture « serrure positive » faisant en sorte que la porte ou la
barrière palière ne s'ouvre que si la plate-forme est au palier correspondant
• commande de type «pression maintenue », comme un bouton-poussoir ou
un interrupteur à bascule, revenant à la position arrêt si relâchée
• protège bords pour les appareils verticaux à gaine ouverte et les monte
escaliers
• munie d’un dispositif manuel de descente
• plancher avec surface antidérapante, de couleur contrastante par
rapport au palier
• éclairage dirigé, uniforme et continu : 200 lux min.
Mesures de sécurités pour Plates Formes Élévatrices :
105. LA BIBLIOGRAPHIE :
• Ouvrages :
• 1- Jean O’Neil ; LES ESCALIERS DE MONTREAL, Édition Hurtubise,
1998, Canada, 79 pages.
• 2- Louis Jacques Sésia ; ASCENSEURS ET MONTE-CHARGE, Édition
Moniteur, 1982, Paris, 377 pages.
• 3- Neufert
• 4- Willibald Mannes, Architecture des escaliers en bois (matériaux
formes et construction), édition Eyrolles, 1977, 143 pages.
• 5- Documentation Française du bâtiment, Escaliers, édition du
Moniteur, 1978, pages 63.
• Revues :
• 1-AMC n° : 118 ; Le Moniteur Architecture, Septembre 2001, Paris, 150
pages. (Escalier mécanique urbain à Tolède).
• ENCARTA 2007.
• Internet.