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Découvrez dans ce Livre Blanc les coûts comparés de l’auto-assurance et de l’assurance-crédit.
Illustrés par des exemples, cette analyse permet d’évaluer le détail des coûts directs et indirects des deux solutions et de mesurer le ROI de l’assurance-crédit.
2. Dans le bilan d’une entreprise, les créances
clients représentent jusqu’à 40 % de
l’actif et les conséquences d’un impayé
peuvent être dramatiques : 1 entreprise sur
4 se trouve en défaillance suite à un défaut
de paiement.
Sans parler des scénarios catastrophes,
les efforts à fournir pour produire le chiffre
d’affaires supplémentaire et compenser la
perte due à un impayé peuvent apparaître
disproportionnés par rapport au coût de la
prévention.
Le meilleur moyen est alors pour l’entreprise
d’évaluer son risque clients en évitant au
maximum de laisser la place à une analyse
subjective. Il faut notamment se méfier des
idées reçues. L’ancienneté d’une relation
commerciale, la notoriété et l’antériorité
d’une marque ne sont pas les gages absolus
d’une situation financière pérenne.
Pour protéger leurs intérêts et tenter de se
prémunir contre les impayés, les entreprises
disposent de deux options dont le principe
et les modalités sont totalement différents :
l’auto-assurance et l’assurance-crédit.
Il ne s’agit pas d’évaluer les avantages et
inconvénients des deux solutions mais de
comparer leurs coûts respectifs pour
mesurer précisément dans le temps le
retour sur investissement d’un contrat
d’assurance-crédit.
Bien entendu, il n’y a pas de règles
immuables et les budgets que représentent
l’une ou l’autre formule sont variables en
fonction de critères propres à chaque
société : son activité, son chiffre d’affaires,
la typologie de sa clientèle, le nombre de
clients etc. Toutefois les sources de coûts
une fois identifiées, restent globalement
stables et la suite de ce document permettra
à chacun de faire ses calculs.
Près de
des dépôts de bilans
d’entreprises sont attribués
à la défaillance d’un
ou plusieurs clients
Idées reçues à bannir
pour la sécurité
de votre poste clients
« Je connais mes clients. Je travaille
avec eux depuis des années et je
n’ai jamais eu le moindre problème
de règlements. Certains sont
devenus des amis, s’ils rencontrent
des difficultés, ils m’en parleront ».
« C’est une belle affaire, mon
commercial me dit qu’elle est
prospère, c’est pour cela qu’elle ne
publie pas ses bilans ».
« L’affaire fait partie d’un grand
groupe, elle a toujours été soutenue
par la maison mère».
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3. L’auto-assurance ne dit pas son coût mais loin d’être
une solution gratuite, elle peut dans certains cas
s’avérer plus onéreuse qu’un contrat d’assurance
crédit. Pour bien comprendre, décomposons
l’ensemble des coûts directs et indirects de cette
première option.
L’entreprise qui fait le choix de supporter seule le
risque de crédit clients doit mettre en place les
ressources nécessaires pour gérer en interne :
La bonne identification des clients
La collecte des informations (juridiques,
financières etc.) et le suivi de la solvabilité des
clients/prospects
Le recouvrement amiable et judiciaire des
créances impayées
L’impact sur la trésorerie d’une perte définitive
Pour chacun de ces postes existent des coûts directs
et indirects.
A- Identification, analyse des clients et suivi
de leur solvabilité :
Les coûts directs : le plus souvent, l’entreprise
souscrit des abonnements et achète de l’information
structurée sur ses clients et prospects. Il existe sur le
marché de nombreux prestataires qui fournissent ce
type de prestations de renseignement commercial.
L’offre varie de la simple compilation d’informations
légales permettant de s’assurer de la situation
juridique de son client, à une analyse plus complète
à partir des bilans de l’entreprise.
La société de renseignements peut alors conseiller
un encours. Le coût du renseignement est fonction
du niveau d’information souhaité.
La qualité de l’information est variable selon les
prestataires, les régions et pays notamment en
raison de la disponibilité et de l’accès même aux
informations financières.
Les coûts indirects : le temps passé par les
collaborateurs de l’entreprise à recueillir, traiter et
analyser l’information afin de pouvoir fixer un Découvert
Maximum Autorisé (DMA) est comptabilisé en
Equivalent Temps Plein (ETP).
Mesurer le coût réel de l’auto-assurance
À noter que pour être efficaces, ces études sur
la situation des clients et prospects doivent être
effectuées de manière régulière, avec des mises à
jour des informations et un contrôle en temps réel
des niveaux d’encours et des conditions accordées.
B- Le recouvrement des créances
Les coûts directs : la société qui se charge elle-même
du recouvrement de ses créances doit le plus souvent
faire appel à des services externalisés (sociétés de
recouvrement, huissiers, avocats, …) qui facturent
leurs prestations.
Les coûts indirects : lorsque le service comptable
de l’entreprise est chargé du recouvrement, le
nombre de personnels associés est à dimensionner
en conséquence et plus particulièrement lorsqu’il
s’agit de créances à l’export (langues, pratiques
locales etc.).
C- La trésorerie en cas de créances impayées
Les coûts directs : les pertes réelles et les créances
douteuses mobilisent une partie de la trésorerie,
autant d’investissements qui ne pourront pas être
réalisés ou qui nécessiteront d’aller chercher des
ressources financières supplémentaires.
Les coûts indirects : l’accès aux concours bancaires
court terme (Dailly, escompte, etc.) et les conditions
octroyées sont moins favorables à l’entreprise dès
lors qu’elle fait le choix de l’auto-assurance. En effet
le transfert du risque clients à un assureur rassure
les partenaires financiers et facilite l’obtention de
financements.
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4. APRIME est une société de négoce. Elle réalise un
chiffre d’affaires de 30 M € avec 850 clients actifs.
Tout nouveau client paie au comptant ses premières
commandes avant qu’un découvert soit autorisé
par la direction de l’entreprise.
Pour s’assurer de la qualité de son client,
l’entreprise fait appel aux services d’une société
de renseignement commercial qui va jusqu’à lui
conseiller un encours possible à accorder.
Via son prestataire, APRIME bénéficie également
d’un suivi permanent de la solvabilité de ses clients.
Coût du contrat annuel avec ce prestataire 4 250 €.
Dominique travaille depuis 4 ans au service
de l’administration des ventes et s’occupe,
après l’analyse du risque de chaque client, de
proposer une limite de crédit en liaison avec la
direction commerciale et financière. Dominique
s’occupe également du suivi des comptes-clients
(facturation, suivi des encours, traitement des
anomalies et litiges), de la relance des clients
en retard de paiement, du pré-contentieux puis
Récapitulatif
des frais engagés par
l’entreprise APRIME pour
la gestion de son
risque clients
du contentieux en liaison avec un huissier et
l’avocat de l’entreprise. Les honoraires de ces
derniers s’élèvent à environ 3 000 € par an.
Le salairebrutannuel(chargesincluses)deDominique
est de 26 000 €.
Malgré cette organisation, APRIME subit quelques
impayés définitifs pour un total de 40 000 €/an
(clients en procédure judiciaire ou en retard de
paiement).
Pour compenser cette perte, la marge nette de
l’entreprise étant de 3 %, elle devra réaliser un chiffre
d’affaires complémentaire de 1 333 333 €.
Dans cette hypothèse, nous ne retenons pas le
risque qu’un client important de l’entreprise fasse
défaut. Ce qui présenterait pour APRIME un risque
catastrophique dont le montant pourrait affecter
durablement ses équilibres financiers.
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Prenons l’exemple d’une entreprise ayant fait
le choix de l’auto-assurance
Société de renseignement :
4 250 €Salaire + charges de Dominique : +Frais de recouvrement :
+ 3 000 €Impayés définitifs :
+ 40 000 €Total auto-assurance :
73 250 €
soit 0,244% du CA total
Soit un coût réel mensuel de 6 104 €
26 000 €