1. Savoir écrire et lire du
contenu scientifique
Pierre Trudelle
rédacteur en chef de Kinésithérapie, la revue
Strasbourg, 28 janvier 2010
2. Plan de l’intervention
Ecrire : le style, le plan IMRaD, les illustrations
EBP : la kinésithérapie fondée sur des données probantes, le
concept, les études thérapeutiques, la taille de l’effet
Lire : la recherche documentaire, définir sa stratégie,
l’analyse critique
4. Ecrire: le style
Précision : chiffres, totaux, illustrations, références
Clarté : position forte, temps des verbes, pas de variations
élégantes, ponctuation, pas d’expression émotionnelle
Brièveté : supprimer le “bois mort”, abréviations limitées,
pas d’adverbe
Lisibilité : une idée=une phrase, 15 mots par phrasse
maximum, pas de double négation
5. Style: exercice
J'ai consulté une trentaine de dossiers importants qui
présentaient presque tous des informations variables sur la MIF.
Trente deux dossiers sur 38 utilisaient la mesure
d'indépendance fonctionnelle (MIF).
6. Style: exercice
Je n'ai pas utilisé de techniques qui ne provoquent pas de douleurs
durant les matinées ou lors des périodes non-inflammatoires.
Les techniques douloureuses ont été appliquées le matin
sur des articulations froides.
7. Style: exercice
J'ai pratiqué une rééducation proprioceptive sur le patient que je soignais. Il
n'avait jamais entendu parlé de reprogrammation neuro-motrice et a été
assez surpris par ces déséquilibres soudains que je lui appliqué pendant mes
séances. Je crois, en effet, que l'amélioration de la sensibilité profonde est
utile pour développer de nouvelles compétences psychomotrices chez Mr F
Mr F ignore ce qu'est la rééducation proprioceptive. En appui
unipodal, j'ai appliqué des déséquilibres brefs ou longs, les yeux
ouverts ou fermés. Le genou était en extension ou fléchi à 30°. Mr
F a exprimé son appréhension durant les 10 à 15 minutes de cette
rééducation. Ce protocole a montré son efficacité (réf).
8. Le plan IMRaD
Introduction
Méthodes
Résultats
and
Discussion
9. IMRaD: Introduction
Le connu : que connaît-on sur le sujet ? (Citez quelques
références bien choisies)
L'inconnu : quelles sont les incertitudes dans ce domaine ?
(Expliquez avec des mots simples ce que vous allez explorer)
La question : quelles sont les questions que l’auteur se
pose sur ces zones d'incertitude et quelles méthodes de travail
va-t-il utiliser ? (C'est la conclusion de son introduction.
Formuler son objectif)
10. IMRaD : Méthodes
Sélection : comment l’auteur a-t-il sélectionné ? Critères d'inclusion
ou de non-inclusion s'applique à tout type de travail (clinique,
biologique, documentaire). Pour un cas clinique, pourquoi ce patient?
Intervention et/ou observation : quelles sont les
interventions et/ou observations que l’auteur a réalisé sur les patients ?
Pour un cas clinique, quelles techniques ont été appliquées?
Evaluation : comment a-t-il évalué son intervention ?
Autres méthodes : l’auteur a t il d'autres informations sur la
méthode utilisée ? (méthodes de calculs statistiques, les considérations
éthiques,…).
11. IMRaD: Résultats
Le chapitre résultat comprend les résultats mais seulement des
résultats.
Ce sont des faits et non des opinions.
Les FAITS sont exposés de manière chronologique.
Les principaux résultats peuvent être exprimés en premier ou
dans l'ordre de présentation de la méthode.
Les résultats sont exposés une seule fois
12. IMRaD: Discussion
L’auteur discute son travail (résultat principal et implication majeure)
Forces et faiblesses du travail réalisé (biais de chaque chapitre)
Forces et faiblesses de ce travail par rapport à d’autres auteurs (pas
de revue de littérature, l’auteur doit sélectionner 2 à 5 articles ou
travaux semblables au sien).
Signification de l’étude: mécanismes (l’auteur propose un hypothèse
explicative, comment il est possible d’interpréter ses résultats)
Les changements observés depuis son travail (pour lui, le service, ou
son lieu d’exercice), ou les changements à proposer; questions sans
réponses, idées nouvelles.
13. Résumé structuré
1. But de l'étude. C'est la question principale de l'étude.
2. Protocole. Le type d'étude utilisé pour ce travail.
3. Lieu de l'étude. Où a été effectué le travail pour pouvoir le rendre applicable à
la pratique quotidienne.
4. Malades. Les participants de l'étude inclus, les perdus de vue ou ceux qui ont
arrêté l'étude en cours.
5. Intervention. Caractéristiques essentielles des interventions (durée, méthode).
6. Critère de jugement principal. Les méthodes d'analyse planifiées avant la
collecte de données sont exposées.
7. Résultats. présentés sous forme narrative. Tous les résultats principaux sont
exposés.
8. Conclusions. Seules les conclusions évidentes et sans ambiguïté sont exposés.
Leur application clinique et les études complémentaires concluent le chapitre.
14. Exercice
Méthodes: j’ai retenu 33 patients pour cette étude
Résultat : l’augmentation de la force est de 53 kg ce qui est très
important pour cette population
15. Ecrire : les illustrations
Les tableaux : toujours le choix de la précision
Les figures : elle parle d’elle-même
NB : place de la légende, ordre d’apparition dans le texte
17. EBP : ou l’art d’utiliser les
meilleures données disponibles
18. Evidence-based-practice
Il faut "se méfier" de l'expérience clinique, de l'intuition et de
l'avis de l'expert unique
La connaissance physiopathologique n'est pas suffisante et peut
même conduire à des prédictions incorrectes à propos du
diagnostic et de l'efficacité du traitement
La connaissance de certaines règles d'évaluation est nécessaire
pour interpréter correctement la littérature, les études
pronostiques, les tests diagnostiques et les stratégies
thérapeutiques
19. Place de l’EBP dans la décision clinique
Mme Landry a subi une arthroplastie de genou aujourd’hui
Devrais-je utiliser la mobilisation passive continue pour améliorer
la mobilité et la fonction du mouvement de son genou?
evidence
Souhaits &
besoins
ressources & priorités
20. EBP: qu’est-ce que cela donne ?
« La pratique basée sur les preuves »
Qualité de la Expérience « La pratique probante »
recherche clinique
clinique « La pratique factuelle »
EBM
Dérivée de l’Evidence Based Medicine (EBM)
Attentes du patient
EBM: utilisation rigoureuse et judicieuse
des meilleures données disponibles lors de
prise de décisions concernant les soins à
prodiguer à des patients individuels
(Sackett et al. EBM: What is and what is not, British Medical
Journal 1996; 312:71-72)
21. EBP: 4 types de question
Ressenti et expériences
Qu’est ce que cette personne pense et ressent?
Quelle est son expérience avec la thérapie?
Effets du traitement
Quel est l’effet de ce traitement?
Est-ce que ce traitement est plus efficace qu’un autre?
Diagnostic
Comment dois-je interpréter ce test diagnostic?
Pronostic
Quel est le pronostic pour cette patiente?
22. EBP : 5 étapes
Sackett DI (2000) Evidence Based Medicine. BMJ Books.
Poser des questions auxquelles on puisse répondre
Trouver efficacement la meilleure Evidence
Evaluer l’évidence
Peut-on croire l’évidence?
Que signifie-t-elle?
Appliquer les résultats a l’individu
Evaluer les résultats
23. EBP : poser une question
Sackett DI (2000) Evidence Based Medicine. BMJ Books.
Inclure:
Patient ou la pathologie à traiter
Choix du traitement
Quel est le critère qui nous intéresse ?
Traitement de comparaison
24. EBP : exemple de question
Exemple
Est-ce-que l’utilisation de la mobilisation passive continue …
(traitement choisi)
après une arthroplastie de genou …
(pathologie)
améliore la mobilité et la fonction de celui-ci, … (critère)
plus qu’avec la seule pratique d’exercices ?
(traitement de comparaison)
25. EBP: PICO
Glasziou a proposé un moyen mnémotechnique pour poser une
question dans le domaine de la recherche d’efficacité d’une
intervention thérapeutique: PICO
P: Patient ou Problème
I: Intervention ou stratégie thérapeutique sur laquelle porte
l’interrogation
C: Comparaison à un autre traitement, autre chose ou rien
O: Outcome, c’est à dire le critère de jugement du résultat
Glasziou P, Del Mav, Salisbury J. Evidence-based medicine workbook. BMJ publishing 2003
27. Question PICO
“Chez des rugbymen présentant une rupture du ligament croisé
antérieur (= le problème ou patient), la technique chirurgicale A
(= l’intervention), comparativement à la technique B (= la
comparaison) entraîne-t-elle plus de complications (= le
résultat) ?”
28. EBP : différentes études
EVA
Etude transversale
Comparaison en fin de traitement A versus B
6
5
EVA avec B < EVA avec A
⇒ traitement B > traitement A ?
4
3
Traitement A
2
A et B peuvent n’avoir aucun effet
1 Traitement B
t0 t1 t2
Temps
29. EBP : différentes études
EVA
Série de cas avec suivi longitudinal
Comparaison avant –après
Uniquement traitement A
6
5
4 Évolution spontanée
3 Traitement A
2
Effet du temps ou effet de A ?
1
t0 t1 t2
Temps
30. Essai non contrôlé
Biais: Penser à la récupération naturelle, régression statistique,
effet placebo, effet Hawthorne
31. EBP : différentes études
EVA
Essai clinique contrôlé
Comparaison effet de A versus effet de B
6 Effet de A > B ?
5
4
Traitement A
3 Population non comparable
2
Traitement B
1
t0 t1 t2
Temps
32. EBP : différentes études
EVA
Effet de B supérieur à effet de A
Essai contrôlé randomisé
Randomised controled trial Comparaison en fin de traitement
de l’évolution ou effet de A versus l’évolution de B
Pour des populations comparables
6
5
4
Traitement A
3
2
Traitement B
1
t0 t1 t2
Temps
33. Essai clinique contrôlé randomisé (RCT)
La randomisation peut-être:
Groupes “avec traitement” et “sans traitement”
Groupes avec “traitement standard” et “traitement standard plus
nouveau traitement”
Groupes avec “traitement standard” et “nouveau traitement”
36. Ignorer le “p”
Il faut ignorer le “p”
“p” indique si les différences entre les groupes sont plus
importantes qu’elles ne le seraient par chance seulement
“p” ne nous dit pas si les effets sont assez larges pour qu’ils
vaillent la peine ? larges pour qu’ils vaillent la peine ?
37. Taille de l’effet
L’estimation peut sur ou sous estimer la vraie moyenne des effets.
Nous pouvons déterminer l’intervalle de confiance dans le quel
se situera probablement le vrai effet du traitement
Quand les intervalles de confiance ne sont pas explicitement
fournis vous pouvez souvent les calculer vous-même en utilisant
cette approximation :
IC 95% = différence entre les moyennes ± 3 x ETmoy / √nmoy
38. Exercice: calcul de la taille de l’effet
Par exemple, une étude hypothétique avec 72 sujets examine les
effets de 3 semaines d’entraînement de la fonction motrice de
la marche chez des patients ayant subi un AVC. On retrouve en
fin d’étude les valeurs moyennes de vitesse de marche de
-> 1.2 m/s (ET 0.5) pour le groupe traité et
-> 0.7 m/s (ET 0.3) pour le groupe témoin.
39. Solution
Par conséquent
ETmoy est de 0.4 et nmoy est de 36
L’effet du traitement (différence entre les moyennes) est de 0.5
m/s
on obtient : IC 95% = 0,5 ± ((3x0,4)/6) soit 0,5 ± 0,2
IC 95% s’étend de 0.3 a 0.7 m/s.
40. Graphe en arbre
very harmful no treatment very effective
treatment effect treatment
41. Où se situer ?
observed smallest observed
treatment worthwhile treatment
effect and 95% CI effect effect and 95% CI
very harmful no treatment very effective
treatment effect treatment
42. Revue systématique
Wessell 1994b
Wessel 1994a
Terry 1985
McGlynn 1979
Johansson 1999
High 1989
Buroker 1989
POOLED ESTIMATE
Favors Favors
stretch -40 -20 0 20 40 control
Effect of stretching on soreness (100-point scale)
46. S’organiser c’est gagner du temps
Poser clairement la question à laquelle on doit répondre (champs
d’application, population).
Identifier les sources de données exploitables et les hiérarchiser
suivant l’information qu’elles peuvent fournir (gratuites,
payantes….).
Choisir les termes qui définissent la recherche (mots clés), les
langues et la période de recherche.
Suivre le protocole de recherche documentaire proposé et le
rédiger .
47. Hiérarchiser la recherche
Les recommandations de bonne pratique (RPC).
Les revues de littérature et méta-analyses.
Les essais contrôlés randomisés
Recherches complémentaires éventuelles:
données épidémiologiques
effets secondaires
textes réglementaires
…/…
48. Les sources d’informations
Les agences et institutions sanitaires
Internationales : NICE, AHRQ, IQWIG etc…
Nationales : HAS, DRESS, IRDES, Site ministère
Les bases de données
Anglophones :
Générales : Medline (Pubmed)
Spécifiques : PEDro
Collaboration : Cochrane
Francophones : BDSP, Reedoc, Lemanissier, KINEDOC
Les associations professionnelles
Canada, Royaume Uni, Néerlandais
49.
50.
51. “les recos”
Internationales
National Guideline Clearinghouse (États-Unis)
http://www.guideline.gov
The Chartered Society of Physiotherapy http://
www.csp.org.uk/effectivepractice/
The International Federation of Orthopaedic Manipulative
Therapists
http://www.ifomt.org/ifomt/clinical
The Center for Evidence-based physiotherapy
http://www.cebp.nl/index.php
53. LES “Bases”
La recherche de revues de littérature, méta-analyses , essais
randomisés
PEDro (base de données de la kinésithérapie basée sur les
preuves)
La Cochrane Library
54. Expliciter par écrit votre démarche de
Base de travail pour une recherche ultérieure
Mémorisation des tâches réalisées
Preuve de votre travail
Mise en valeur de votre travail (rédaction d’article)
55. Analyse critique de la littérature
Ses objectifs
Les différents types d’études
La recherche documentaire
La sélection des articles
L’exploitation des données
56. Les études cliniques
Les opinions
L’avis d’auteur, l’éditorial, la lettre
La revue générale
Les faits
L’étude de cas ; étude cas-témoin
L’étude descriptive : incidence ; prévalence
La série de cas rétrospective
Le suivi de cohorte prospectif
L’étude avec allocation aléatoire
L’étude contrôlée
L’étude avec allocation aléatoire (randomisée)
La revue systématique
La méta-analyse
58. Huit questions de Landrivon
European Journal of Pain 13 (2009) 51–55
Contents lists available at ScienceDirect
Objectifs
European Journal of Pain
journal homepage: www.EuropeanJournalPain.com
Types d’étude
Can rate of recovery be predicted in patients with acute low back pain?
Development of a clinical prediction rule
Mark J. Hancock a,*, Christopher G. Maher b, Jane Latimer b, Rob D. Herbert b, James H. McAuley a,b
a
Back Pain Research Group, University of Sydney, P.O. Box 170, Lidcombe, NSW 1825, Australia
b
Musculoskeletal Division, The George Institute for International Health, University of Sydney, Sydney, New South Wales, Australia
Facteurs étudiés
a r t i c l e i n f o a b s t r a c t
Article history: Some patients with low back pain recover quickly while others continue to experience pain beyond 3
Received 18 November 2007 months. The primary aim of this study was to develop a simple prediction rule to help clinicians identify
Received in revised form 30 January 2008 patients with acute low back pain likely to recover at different rates. The secondary aim was to compare a
Accepted 11 March 2008
clinician’s prognosis judgement to the prediction rule. The study sample included 239 patients with acute
Available online 29 April 2008
low back pain who participated in a randomised controlled trial. The primary outcome was days to recov-
Critères de jugement
ery from pain. Potential prognostic factors were initially tested for univariate association with recovery
Keywords:
using Cox regression (p < 0.1). Continuous prognostic factors with a significant association were dichot-
Low back pain
Prognosis
omised using a median split. Significantly associated prognostic factors were then included in a multivar-
Predictive factors iate forward stepwise Cox regression. We then separated participants into strata according to the number
Primary care of predictors in the final model for which they were positive. Our results suggest that a clinical prediction
rule using three simple prognostic factors was able to differentiate between patients who recover quickly
and those who recover slowly. Patients with lower than average initial pain intensity, shorter duration of
symptoms and fewer previous episodes recovered more quickly (HR = 3.5, 95% CI, 1.8–7.0) than patients
Population
without these characteristics. Therapists were able to predict patients likely to recover at different rates,
(HR = 1.6, 95% CI, 1.2–2.1), however, they did not perform as well as the clinical prediction rule. The rule
requires validation in a different sample of patients.
Ó 2008 European Federation of Chapters of the International Association for the Study of Pain. Published
by Elsevier Ltd. All rights reserved.
Facteurs de confusion
1. Introduction responsible for most of the costs attributable to back pain (Austra-
lian Institute of Health and Welfare, 2000). Identifying patients
Acute low back pain is widely considered to have a good prog- who recover at different rates during the first 3 months is also
nosis. A recent systematic review concluded that on average pain important but little research has focussed on this. We are unaware
reduces by between 12% and 84% within the first 4 weeks, but of any previous studies that investigated prognostic factors for the
many patients do not recover either quickly or completely (Pengel outcome of time (days) to recovery of pain during the first 3
et al., 2003). While the proportion of patients who have recovered months. We believe that time to recovery of pain is possibly the
Analyses statistiques
by different time points varies between studies, a consistent find- most important or understandable outcome to many patients with
ing is that there is considerable variability in outcomes: some pa- low back pain. A predictor of high rates of recovery by 3 months
tients with acute low back pain recover quickly while other tells a patient very little about how quickly their pain is likely to
patients continue to experience pain beyond 3 months. The ability recover during the first 3 months. Predictors of very rapid recovery
to identify patients with acute low back pain likely to recover at of pain may clearly be different to predictors of recovery by 3
different rates has important implications for clinical practice. months. Three months is a long time to experience low back pain
Previous studies of prognostic factors for patients with acute and providing patients with a more accurate prognosis in terms
low back pain mostly use arbitrary time points such as 6 weeks of days to recovery would be beneficial and help with decisions
Conclusions
or 3 months to assess outcome. The majority of studies have con- regarding the need for interventions.
centrated on identifying those patients likely to develop chronic Some authors have attempted to develop prediction rules to as-
pain, (Bekkering et al., 2005; Grotle et al., 2005; Enthoven et al., sist clinicians in identifying patients with low back pain with dif-
2006; Pransky et al., 2006; Grotle et al., 2007) as this group is ferent prognoses (Bekkering et al., 2005; Pransky et al., 2006;
Jellema et al., 2007). There has been little investigation into the rel-
* Corresponding author. Tel.: +61 2 93519671; fax: +61 2 93519681. ative performance of these prediction rules compared with a clini-
E-mail address: M.Hancock@usyd.edu.au (M.J. Hancock). cian’s overall assessment of prognosis. One study found general
1090-3801/$34.00 Ó 2008 European Federation of Chapters of the International Association for the Study of Pain. Published by Elsevier Ltd. All rights reserved.
doi:10.1016/j.ejpain.2008.03.007
59. Où lire en premier ?
Introduction
Pourquoi l’article a été fait
Objectifs de l’étude (montrer l’efficacité de la MK sur la douleur)
M : Matériel et Méthode
Comment il a été fait
Méthode (ex. essai contrôlé randomisé)
Population (critères d’inclusion, d’exclusion)
Facteurs étudiés (massage après effort, description du protocole)
Critères de jugement et outils de mesure, validés ou non (Douleur mesuré par EVA à 24h)
Moyen mis en œuvre pour éviter les biais
Analyse statistique
R : Résultats
Ce qui a été observé
A : et (and)
D : discussion
Ce que je pense de mon travail
60. Huit questions de Landrivon
European Journal of Pain 13 (2009) 51–55
Contents lists available at ScienceDirect
Objectifs
European Journal of Pain
journal homepage: www.EuropeanJournalPain.com
Types d’étude
Can rate of recovery be predicted in patients with acute low back pain?
Development of a clinical prediction rule
Mark J. Hancock a,*, Christopher G. Maher b, Jane Latimer b, Rob D. Herbert b, James H. McAuley a,b
a
Back Pain Research Group, University of Sydney, P.O. Box 170, Lidcombe, NSW 1825, Australia
b
Musculoskeletal Division, The George Institute for International Health, University of Sydney, Sydney, New South Wales, Australia
Facteurs étudiés
a r t i c l e i n f o a b s t r a c t
Article history: Some patients with low back pain recover quickly while others continue to experience pain beyond 3
Received 18 November 2007 months. The primary aim of this study was to develop a simple prediction rule to help clinicians identify
Received in revised form 30 January 2008 patients with acute low back pain likely to recover at different rates. The secondary aim was to compare a
Accepted 11 March 2008
clinician’s prognosis judgement to the prediction rule. The study sample included 239 patients with acute
Available online 29 April 2008
low back pain who participated in a randomised controlled trial. The primary outcome was days to recov-
Critères de jugement
ery from pain. Potential prognostic factors were initially tested for univariate association with recovery
Keywords:
using Cox regression (p < 0.1). Continuous prognostic factors with a significant association were dichot-
Low back pain
Prognosis
omised using a median split. Significantly associated prognostic factors were then included in a multivar-
Predictive factors iate forward stepwise Cox regression. We then separated participants into strata according to the number
Primary care of predictors in the final model for which they were positive. Our results suggest that a clinical prediction
rule using three simple prognostic factors was able to differentiate between patients who recover quickly
and those who recover slowly. Patients with lower than average initial pain intensity, shorter duration of
symptoms and fewer previous episodes recovered more quickly (HR = 3.5, 95% CI, 1.8–7.0) than patients
Population
without these characteristics. Therapists were able to predict patients likely to recover at different rates,
(HR = 1.6, 95% CI, 1.2–2.1), however, they did not perform as well as the clinical prediction rule. The rule
requires validation in a different sample of patients.
Ó 2008 European Federation of Chapters of the International Association for the Study of Pain. Published
by Elsevier Ltd. All rights reserved.
Facteurs de confusion
1. Introduction responsible for most of the costs attributable to back pain (Austra-
lian Institute of Health and Welfare, 2000). Identifying patients
Acute low back pain is widely considered to have a good prog- who recover at different rates during the first 3 months is also
nosis. A recent systematic review concluded that on average pain important but little research has focussed on this. We are unaware
reduces by between 12% and 84% within the first 4 weeks, but of any previous studies that investigated prognostic factors for the
many patients do not recover either quickly or completely (Pengel outcome of time (days) to recovery of pain during the first 3
et al., 2003). While the proportion of patients who have recovered months. We believe that time to recovery of pain is possibly the
Analyses statistiques
by different time points varies between studies, a consistent find- most important or understandable outcome to many patients with
ing is that there is considerable variability in outcomes: some pa- low back pain. A predictor of high rates of recovery by 3 months
tients with acute low back pain recover quickly while other tells a patient very little about how quickly their pain is likely to
patients continue to experience pain beyond 3 months. The ability recover during the first 3 months. Predictors of very rapid recovery
to identify patients with acute low back pain likely to recover at of pain may clearly be different to predictors of recovery by 3
different rates has important implications for clinical practice. months. Three months is a long time to experience low back pain
Previous studies of prognostic factors for patients with acute and providing patients with a more accurate prognosis in terms
low back pain mostly use arbitrary time points such as 6 weeks of days to recovery would be beneficial and help with decisions
Conclusions
or 3 months to assess outcome. The majority of studies have con- regarding the need for interventions.
centrated on identifying those patients likely to develop chronic Some authors have attempted to develop prediction rules to as-
pain, (Bekkering et al., 2005; Grotle et al., 2005; Enthoven et al., sist clinicians in identifying patients with low back pain with dif-
2006; Pransky et al., 2006; Grotle et al., 2007) as this group is ferent prognoses (Bekkering et al., 2005; Pransky et al., 2006;
Jellema et al., 2007). There has been little investigation into the rel-
* Corresponding author. Tel.: +61 2 93519671; fax: +61 2 93519681. ative performance of these prediction rules compared with a clini-
E-mail address: M.Hancock@usyd.edu.au (M.J. Hancock). cian’s overall assessment of prognosis. One study found general
1090-3801/$34.00 Ó 2008 European Federation of Chapters of the International Association for the Study of Pain. Published by Elsevier Ltd. All rights reserved.
doi:10.1016/j.ejpain.2008.03.007
61. Plan de l’intervention
Ecrire : le style, le plan IMRaD, les illustrations
EBP : la kinésithérapie fondée sur des données probantes, le
concept, les études thérapeutiques, la taille de l’effet
Lire : la recherche documentaire, définir sa stratégie,
l’analyse critique
62. Références
Pour en savoir plus :
- Maisonneuve H. Le guide du thésard. Edition scientifique L&C 3e édition. 2003. 80 pages
- Huguier M. Apprendre la lecture critique d’un article médical. Elsevier 2004. 83 pages.
- Bergmann JF; Chassany O; Fauvel JP; Queneau P. Lire et critiquer un article médical. Expansion
scientifique française 2003. 268 pages.
- Gedda M. Quelques règles de composition typographique. Kinésithér ann 2003:20-21:60-2.
- Dufour M. La rédaction en kinésithérapie. Kinésithér ann 2003:17-18:58-61.
- Maisonneuve H, Trudelle P. Neuf propositions pour améliorer la qualité rédactionnelle des articles
scientifiques. Ann Kinésithér 1998;25:193-6.
- Trudelle P, Maisonneuve H. Comment sélectionner l'information validée de la pseudoscience par la
sélection des articles de qualité en masso-kinésithérapie. Ann Kinésithér 1998;25:253-8.
Sources électroniques :
- PEDro : Physiotherapy Evidence Database. http://www.pedro.org.au/ (accédé le 28/01/10)
- ICMJE : « Norme de Vancouver ». http://www.icmje.org/ (accédé le 28/01/10)