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VI – Diminuons massivement
dépense publique
et prélèvements obligatoires !
Construisons la France du XXIe siècle,
scientifique, innovante et prospère !
Troisième partie
Monnaie et crédit : choses simples
• Au départ, la monnaie est un simple outil – jeton de métal « rare » –
permettant de faciliter les échanges … « Battre monnaie » est un monopole des Etats de l’époque ;
• Ensuite, il y a longtemps (XIe siècle), naissent les techniques modernes bancaires de crédit
donc de création de monnaie privée en sus de la monnaie d’Etat ;
 Plus tard, à la Renaissance en Occident,
surgit la « Méthode expérimentale »
qui engendre le progrès scientifique et technologique
• Un peu plus tard (XVIe siècle) avec les « grandes découvertes » ce sont les techniques d’assurance :
comment « mutualiser » des pertes aléatoires moyennant une « prime » (forme d’épargne)
pour conserver individuellement les profits ;
 Le progrès technologique combiné aux techniques d’assurance et de crédit
permet le développement économique fulgurant des deux derniers siècles
• Enfin (XXe siècle), la monnaie se « dématérialise », n’est plus garantie par un stock de métal
mais seulement par la capacité des citoyens de son émetteur à produire des richesses …
• Mais sans épargne à l’origine – donc sans « stock » volontaire de travail créant le capital –,
ni crédit ni assurance possibles, donc quasiment incapacité d’investir
 Sans capital ni investissement, aucun développement économique massif,
zéro progrès possible, ni technologique, ni donc, évidemment, social …
Dépense publique France
1970-2016
• Dépense publique 1970 : = 38,5 % PIB
2016 : = 56 % PIB (PIB x 2,43 en € constants)
L’ex-URSS « semble » ne pas avoir réussi à dépasser 70 % dans les années 1970 …
• En 2016 : en 1970 :
• PIB = 2 207 Mds € 126 Mds € 1970
= 907 Mds 2016
• Dépense publique = 1 236 Mds € 48,5 Mds € 1970
= 349 Mds 2016
• Population = 67 millions d’habitants 52 mill. hab.
• 56 – 38,5 = 17,5 % de PIB = 386 Mds € en plus vs 1970
soit 5 750 € par habitant et par an de plus qu’en 1970
extorqués par l’impôt et la dette
• En 1883 (mort de Marx)
PIB français par tête environ 3 250 € (2017) « lendemains qui chantent » largement atteints !
• Depuis plus de 10 ans en France :
• Le PIB par tête, l’IDH, les dépenses régaliennes de l’Etat,
les budgets publics d’investissement et de recherche stagnent ou diminuent,
• Le commerce extérieur s’effondre …
Si le prétendu « multiplicateur keynésien » fonctionnait
la France serait le pays le plus prospère du monde …
Dépense publique France / Allemagne
Chiffres en Mds €
• PIB allemand 2016 3 134
• Dépense publique 44 % 1 379
• PIB privé 56 % 1 755
• PIB France 2016 (71 % de l’allemand) 2 229
• Dépense publique 57 % 1 270
• PIB privé 43 % 959 ( 54 % de l’allemand)
(236 % du … suisse )
• Si le PIB privé de la France était : 1 755
sa dépense publique serait : 1 270 x (1755 / 959) = 2 324
et : 2 324 / 1379 = 1,685
Source : Xavier FONTANET - https://twitter.com/xjfontanet/status/928575344021565440
Les raisonnements en pourcentages globaux masquent largement
l’énorme poids en valeur absolue de la dépense publique en France
et la faiblesse dramatique de la production privée – seule vraie créatrice de richesses
Repenser la dépense publique !
• Fonctionnaire qui pleure, fonctionnaire qui rit !
• Fonctionnaires indispensables (en gros, en contact avec le public et armée) à mieux rémunérer et équiper,
• Outil « de gestion » à revoir complètement, du Parlement à la moindre administration locale ;
• Règles de fonctionnement contre-productives et désuètes
• Aucune analyse sérieuse des résultats attendus chiffrés inscrite dans les lois,
• Vente forcée entraîne « valeur travail » :
un fonctionnaire produit un PIB égal à sa rémunération quoi qu’il fasse réellement (= qu’il travaille ou non),
• Toute dépense de l’Etat, même parfaitement inutile ou nuisible, augmente immédiatement le PIB,
• Organismes de protection sociale peu productifs sans aucune pression sur leurs coûts de gestion ni leur innovation ;
• Difficultés et pistes de progrès
• Pas de volonté politique : effectifs inutiles = électeurs nombreux,
• « Paritarisme » des organismes sociaux corporatiste et peu innovant,
• Coûts subis par les « clients » sans possibilité de changer de fournisseur (situation de monopole et vente forcée),
• « Aides » inefficaces pour ceux qui en ont le plus besoin : quels SDF touchent réellement RSA + CMU + DALO => APL ?
• 3 raisons de plus de baisser la dépense publique :
• Depuis 35 ans, budgets jamais en équilibre malgré pression fiscale et dette en croissance constante,
• En continuant, on va droit vers un scénario « façon Grèce »,
• Il faut augmenter les dépenses des fonctions régaliennes et de la Recherche, en baisse constante depuis 35 ans !
Ceci expliquant cela …
Entrepreneur Représentant de l’Etat
Financement de l’action Ventes aux clients, fonds des
investisseurs, tous volontaires
et libres de participer ou non
Impôts et prélèvements obligatoires
décidés par le représentant de l’Etat et
recouvrés avec recours à la force publique
Prévision de résultats attendus Travail approfondi sur les
budgets et « business plans »
Absente des lois et règlements
Contrôle des résultats obtenus Interne dans le meilleur des cas,
publications légales à divers
niveaux d’obligation
Rapports de la Cour des Comptes ou
autres, qui restent lettre morte
Sanction des résultats Développement – ou disparition
- de l’entreprise
Si liquidation, perte des
capitaux engagés
Prélèvements obligatoires augmentés (ou
diminués, mais c’est très rare)
Au pire, ruine de l’Etat (modèle récent
grec)
Responsabilité des individus Pénale, civile et financière En pratique, aucune.
Seul risque : ne pas être réélu ou renommé
Dépense publique et débats de fond
• « Tout le monde » s’accorde – hors dépenses régaliennes – sur :
• 1 - Le besoin d’un système efficace d’assurances de personnes
(santé, retraite, chômage, famille …), pour toute la population,
• 2 - La nécessité d’« aider les pauvres » à ne plus l’être (éducation, prestations …),
• 3 - Le besoin de contributions (impôts, taxes ou adhésions obligatoires) pour financer le tout ;
• Les débats concrets et potentiellement fructueux portent sur :
• L’efficacité des moyens et organisations qui appliquent les points 1 et 2 :
• La façon de mesurer les résultats de telle ou telle décision ou loi et de les contrôler dans l’action,
• Les coûts dont ceux des organismes monopolistiques pratiquant la vente forcée – surtout en France,
et les statuts de certains personnels privilégiés sans cause réelle (emplois à vie) ;
• La pression sur ces organisations pour garantir leur dynamique d’innovation,
• La répartition de la charge de contribution 3 entre les différents acteurs pour :
• Eviter de sacrifier l’investissement (épargne) à la consommation (prestations ou rémunérations),
• Assurer l’efficacité de collecte des impôts et cotisations prélevés,
• Alléger la charge des « pauvres » accompagnant l’élimination des causes de leur pauvreté
Innover et produire
avant de « redistribuer » …
• La seule façon d’assurer la prospérité de tous est d’innover pour produire davantage de richesses !
MAIS        en produisant de l’énergie à volonté et à bas coût sans hydrocarbones fossiles,
 en émettant zéro déchet, « de la mine à la mine »,
 en remplaçant les matières premières critiques
• Pour cela :
• on a besoin de davantage de chercheurs, entrepreneurs et investisseurs,
• donc, il faut améliorer massivement la formation de tous dès la maternelle ;
• Quand une innovation réussit, elle intéresse beaucoup de « clients »
Un client est un citoyen qui achète librement une richesse
(un bien ou service) au prix qui lui convient
• Alors, l’entrepreneur investit pour écraser son coût,
le nombre de clients et la production augmentent massivement : c’est la « redistribution »
Chaque jour, chaque client « vote » pour ses fournisseurs
S’il n’achète plus (= vote « contre »), l’entreprise périt
• En échange, chercheurs, entrepreneurs et investisseurs
deviennent (parfois très) riches et peuvent … réinvestir !
Chacun dispose de plus en plus de biens et de services
à un prix de plus en plus bas, et donc chacun s’« enrichit »
Finançons massivement la Recherche,
le meilleur investissement imaginable !
Nous croyons au potentiel de la Recherche française ? Prouvons-le TOUT DE SUITE !
• Aujourd’hui, le financement public de la Recherche est misérable :
• 7,5 Mds de budgets annuels (stagnants ou en baisse …),
• De faibles incitations fiscales pour les particuliers (66 à 75 % des dons, plafonnés),
• Quelques opérations à grand spectacle, genre Sidaction ou Téléthon, mais « en silos » ;
• Mettons en place rapidement un financement massif « à la française »
• Un particulier ou une entreprise fait un don de 1 000 € à un Labo de Recherche ou Fondation de son choix,
• Le bénéficiaire remet à son donateur un « bon » de 1 040 € payable par le Trésor Public un an plus tard,
• Quand l’Etat rembourse 1 040 € un an plus tard, il :
• S’assure une créance en € constants sur le bénéficiaire à 30 ans,
• Est tenu par la loi de trouver une économie nouvelle équivalente (n’augmente ni impôt ni dette),
• L’émission de bons par les bénéficiaires est limitée par exemple à 1 % du PIB N-1 (soit 22 Mds €)
• Pendant et au bout des 30 ans :
• Dette et dépense publique n’ont jamais augmenté,
• L’Etat a bénéficié des suppléments de recettes fiscales obtenues par la croissance induite,
• Il récupère enfin les fonds, que le Labo bénéficiaire a eu le temps de provisionner sur ses royalties
Sans Recherche ni Innovation, aucune croissance possible !
« PIB en carton » et fausse récession
• Toute dépense d’Etat, même totalement inutile, augmente un « PIB en carton »
• Investissements sans intérêt (ronds-points …),
• Activités sans valeur ajoutée (« agences de l’Etat », associations bidon, …),
• « Solidarité » inefficace pour ceux qui en ont besoin (RSA, CMU, DALO …),
• Réparations après émeutes, incendies, catastrophes naturelles,
• …
Absolument personne ne mesure ou n’évalue ce PIB en carton …
• Supprimer les dépenses inutiles diminue le PIB visible  « Fausse récession »
• Or, diminuer le PIB en carton est la seule façon d’en créer plus de vrai
en cessant d’extorquer impôts et dette mal employés
« Vrai PIB » = produit ou service qu’un client achète de son plein gré
au prix qui lui convient
• Prérequis fondamentaux
• La France doit innover massivement pour retrouver la « croissance »,
• On ne peut pas conserver 20% de population « non qualifiée »  à former d’urgence,
• Hors fonctions régaliennes la dépense publique doit PROUVER son efficacité avant d’être engagée …
Assurances et aides sociales …
• Contrat d’assurance (exemples : auto, chômage, décès, retraite …)
• Principes :
• « cotisations » (ou « primes ») / « prestations » (ou « sinistres ») > 1  « Equilibre »,
• Prestation garantie en « échange » de la cotisation et en cas de survenance de sinistre ;
• Population assurée, cotisation et prestations variables selon réglementation :
• Contrats à adhésion obligatoire ou facultative,
• Population sélectionnée ou non,
• Tarifs ajustés à la sinistralité d’un sous-ensemble de population ou non,
• Tarifs « corrigés » ou non en fonction des objectifs poursuivis
(par exemple, « lisser » les cotisations pour éliminer âge ou sinistralité d’un individu …),
souci de « redistribution » de revenus ou non, … ;
• Aide sociale (exemples : RSA, CMU, APL, …)
• Principes :
• Financée par l’impôt, pas de cotisation attendue  Zéro « Equilibre »,
• Contreparties facultatives :
activité, obligation de formation, acceptation d’un emploi ;
• Population couverte :
• Définie par des seuils individuels (de revenus, de niveau de formation …),
• En France, très nombreux cas « hybrides » entre ces deux concepts …
Que veut la « pensée de gauche » ?
• Enrichir tout le monde en France ?
Cela revient en clair à augmenter au maximum
le PIB par tête des français, aujourd’hui 40 000 US$ par an environ …
Pour cela, il faut augmenter la production de richesses par tous :
• Améliorer fortement la formation de chacun,
• Augmenter massivement recherche, investissement et donc innovation
 Augmenter le nombre de « grosses » entreprises …
• « Partager » vraiment ?
PIB par tête mondial 2017 : environ 10 500 US$ pour 7 400 millions habitants
 Diviser par 4 les revenus des français !
• « Garantir l’avenir écologique » en sus ?
Pour un prétendu « jour du dépassement » le 31 décembre,
il faut en plus revenir au PIB mondial total de 1970 (environ 19 000 Mds US$)
à « partager » entre 7 400 millions d’habitants (contre 3 700 millions en 1970)
Cela fait environ 2 500 US$ actuels par an et par tête …
Diviser par plus de 16 les revenus des français ?
On fait quoi, concrètement ?
Source : https://donnees.banquemondiale.org/indicator/NY.GDP.MKTP.KD
Petit catalogue d’illusions françaises
« de gauche » - et au-delà …
• 1 - « Il faut faire payer les riches »
 Transforme l’épargne en consommation et sacrifie l’investissement
• 2 - « La dette n’existe pas » (ou « est illégitime »)
 Demandez donc aux grecs, argentins, …
• 3 - « Editer de la monnaie crée des richesses »
 En apparence seulement et spolie l’épargnant en € petit et moyen
• 4 - « On ne peut pas créer de travail, partageons celui qui existe »
 99% des « jobs » de nos 700 millions d’ancêtres de 1700 ont disparu
• 5 - « La dépense publique est plus efficace que la dépense privée »
 Rien ne le prouve et le contenu des lois n’en parle jamais
• 6 - « Si on éradiquait la fraude fiscale, il n’y aurait plus de problèmes »
 Revient à une hausse d’impôts, affaiblit consommation et investissement
• N - « … »
C’est ce qu’on tente de faire depuis 40 ans sans le moindre succès !
Les tares congénitales de l’Etat français
quelle que soit la « couleur » de ses gouvernants
• L’Etat français tente de « redistribuer » davantage de richesses
pour assurer la prospérité de tous et « protéger les plus fragiles », prétend-t-il depuis 40 ans ;
• L’Etat français oblige ses citoyens (« usagers ») à « acheter » de plus en plus de « services » qu’il définit,
financés par de plus en plus de prélèvements obligatoires et de dette
 L’Etat français est devenu avant tout
un gigantesque et médiocre « assureur de personnes », monopole pratiquant la vente forcée
seuls ambition et horizon des gouvernants et de la population …
• Que ces prétendues « innovations » intéressent ou non les « usagers » n’a aucune importance,
quels que soient leurs votes, l’Etat français les « produit » sans la moindre pression sur ses coûts ;
• Pour financer cela – sans définir les résultats attendus ni contrôler les résultats obtenus -, l’Etat :
• Attire des « investisseurs » en émettant des OAT (la dette) qu’il confisquera si ça va vraiment mal,
• Détruit consciencieusement ses fonctions régaliennes (Recherche, armée, police, justice, …) ;
• L’Etat n’a plus aucun besoin d’améliorer la formation de tous depuis la maternelle,
il juge plus facile de créer des jobs inutiles pour les non-qualifiés, et d’indemniser des chômeurs
 Chercheurs, entrepreneurs et investisseurs fuient le pays au lieu d’y innover et investir !
Depuis plus de 10 ans, PIB par tête, IDH et commerce extérieur s’effondrent !
« Sortir » de la dette publique …
L’Etat français ne dispose que de deux voies pour « sortir » de la dette publique,
qu’il a seul créée par 40 ans de déficits incontrôlés :
• Difficile  Diminuer massivement la dépense publique et « en même temps »
augmenter massivement la production de richesses par le pays :
• Il démontre depuis 40 ans qu’il en est incapable,
• Aucune volonté politique ne se manifeste dans ce sens,
sauf très timidement, pour augmenter la production du secteur privé,
• Tendanciellement, le taux de croissance baisse régulièrement sur plusieurs décennies ;
 Zéro espoir sans énorme effort
de recherche et d’innovation
• Beaucoup plus facile  Spolier d’une façon ou d’une autre les épargnants,
en s’appropriant leurs avoirs en Euros par :
• La baisse artificielle des taux d’intérêt,
• Le « QE » et l’inflation / dévaluation,
• La création d’impôts confiscatoires – par exemple sur l’immobilier,
• Le « haircut » pur et simple, « à la cypriote » …
 Conduit droit à la ruine
« façon Grèce » à terme …
Tout cela touche évidemment surtout l’épargnant « petit » ou « moyen »,
en Euros, et purement français …
Légitimité des prélèvements obligatoires ?
• L’Etat lève impôt, cotisations obligatoires et dette pour répondre à deux types de dépenses
• 1 - Régalien (armée, police, justice, fisc, législateur, diplomatie, …) : ces dépenses, « légitimes » en elles-mêmes
assurent la cohésion nationale, mais décroissent sans cesse en pourcentage du PIB depuis des décennies ;
• 2 - Prétendues « aides » au développement économique ou « redistribution » des revenus ou des richesses,
aujourd’hui croissantes et très majoritaires ;
• Chacun de ces deux types comportant deux natures de dépenses (hormis « redistribution » effective)
• 3 - Opérationnelles (au budget souvent bien pingre et décroissant) :
• Personnel soignant, professeurs devant des élèves, soldats, policiers, magistrats, chercheurs,
• Investissements en infrastructures, équipements, recherche,
• 4 - De gestion : tous les effectifs qui transforment de l’information par des procédures sans ajout de contenu
dans d’innombrables bureaux, aux budgets largement incontrôlés ;
• A l’Etat de prouver, AVANT de lever les prélèvements obligatoires, que
• Les « aides » et « redistributions » « 2 » qu’il propose produiront finalement plus de biens et services
que ce que le contribuable aurait fait si cet argent n’avait pas été prélevé ;
• Il écrase efficacement les dépenses de gestion « 4 », par nature sans valeur ajoutée
 C’est loin d’être évident !
• Pour l’heure, dans les actuelles lois en vigueur ou nouvellement promulguées,
cette preuve n’existe pas, et son suivi dans le temps encore moins
 En l’absence de cette preuve,
les prélèvements obligatoires
consacrés aux dépenses 2 et 4
sont donc illégitimes !
Impôts efficaces et impôts nuisibles :
éléments techniques …
• Un impôt efficace est :
• Facile à calculer et recouvrer, de préférence automatiquement,
• Difficile à contester et à frauder,
• A fort rendement (sommes collectées élevées) ;
• En France aujourd’hui, seuls deux prélèvements obligatoires (hors « cotisations sociales)
répondent à ces critères (en clair, impôts « sur flux » et à taux très simplifié), la TVA et le principe de la CSG ;
• Les autres, qu’ils s’appliquent à des stocks comme les impôts locaux, l’IFI ou les droits de succession,
à des abstractions comme l’IS ou à des revenus comme l’IR sont :
• Horriblement complexes,
• Hautement contestables et faciles à frauder ou détourner ;
On remarquera utilement que TOUS les prélèvements obligatoires « nouveaux » et efficaces depuis 60 ans
sont des prélèvements simples sur flux et constituent aujourd’hui l’essentiel des recettes dites « publiques » …
• Le politique qui décidera de basculer la fiscalité du CGI uniquement sur TVA et principe de la CSG
sera un grand homme car il ouvrira la voie à d’immenses économies de fonctionnement :
• Les dizaines de milliers de fonctionnaires de Bercy qui pédalent sur ces impôts et taxes inefficaces
et horriblement chers à calculer et recouvrer,
• Les centaines de milliers de comptables et conseillers fiscaux qui pédalent eux aussi
à calculer ces impôts nuisibles et à expliquer à leurs clients comment les contourner,
Le talent de tous ces gens sera certainement – et très vite - mieux employé
à produire des richesses au lieu de « PIB en carton » et ouvrira sainement la voie au vrai sujet …
… réduire la dépense publique tout en faisant plus et mieux pour le citoyen !
Le mythique « trésor caché »
de la « fraude fiscale »
• On cite souvent pour la France – admettons que ce soit vrai :
• 80 Mds € par an de « fraude ou évasion fiscale »,
• « 350 Mds € cachés dans les paradis fiscaux »,
• Ces 350 Mds « paradis fiscaux » et 80 Mds « fraude et évasion »
ne sont pas tous illégaux - admettons qu’ils le soient ;
• Imaginons que le fisc les « récupère » - Que se passe-t-il ?
• Les 350 + 80 Mds ne sont pas des lingots d’or ni des liasses de billets.
C’est de l’argent placé en France ou dans le monde en actions, obligations, OPCVM ...
• Si le fisc les confisque - admettons à 100 % :
• Il augmente en fait les impôts de 350 Mds (une fois) puis de 80 Mds / an,
• En même temps, il crée d’énormes problèmes de capitalisation
aux entreprises dans lesquelles cet argent est investi,
donc appauvrit le pays et diminue gravement ses autres recettes fiscales …
La « fraude fiscale » restera donc encore longtemps ce qu’elle est en réalité,
un fantasme « de gauche » - et au-delà !
Hormis l’aspect « moral » (la fraude est inadmissible),
son « éradication » potentielle risque d’avoir un effet économique très faible, voire négatif
Le parc locatif privé
et la « rente immobilière » …
• Secteur locatif privé …………………………………………. 20% des logements français
• 5,8 millions de logements loué vides
6,5 millions en incluant meublés et sous-locations
• « Petits » logements ……………………………………………………….. 18% du parc locatif privé
• Deux-pièces ……………………………………………………………………. 27% …………. d°..……………
• Trois pièces …………………………………………………………………….. 26% …………. d°..……………
• Quatre pièces et plus ………………………………………………………. 29% …………. d°..……………
• Particuliers ………………………………………………………. 96% du parc privé
• 64% des bailleurs ….. possèdent ……………………..…… UN SEUL logement ………………. 36% du parc
• 91% ……… d° ….…………….. d°…………..…………….…...... au plus 3 biens loués …………….69% …. d° …
• < 1% ……… d° ………………… d° ……………………..............plus de 10 biens …………………… 8% …. d° …
• 37% ……… d° …………. sont retraités
Le prix moyen d’un bien immobilier étant autour de 220 000 €,
(loyer moyen < 650 € mensuels charges comprises)
le seuil « IFI » à 1 300 000 € correspond à « au moins » 6 logements en location
soit 3 900 € de revenus avant charges et impôts pour être « rentier »
Sources : https://blog.locservice.fr/etude-de-lanil-devoile-chiffres-etonnants-parc-locatif-prive-france-3607.html
http://www.latribune.fr/vos-finances/immobilier/20131104trib000793902/220.387-euros-le-prix-moyen-d-un-bien-immobilier-en-france.html
http://tempsreel.nouvelobs.com/immobilier/location/20150116.OBS0134/loyer-moyen-en-france-614-euros-charges-comprises.html
Produire des richesses
à court et long terme : soyons clairs !
• Les richesses produites par notre pays
dépendent directement de la formation de sa population ;
• La formation de la population est assurée avant tout
par l’enseignement en maternelle, primaire et secondaire ;
• Les professeurs devant une classe
sont le vecteur quasi-unique de cette transmission du savoir :
• Ils sont aujourd’hui très mal payés par rapport à ce qu’ils produisent (les richesses de demain),
• Ils ne peuvent être bien payés que si leurs élèves d’il y a 5 à 50 ans produisent
au jour le jour assez de richesses pour prélever (entre autres) la rémunération des professeurs ;
• Depuis le milieu des années 1980, et c’est totalement nouveau dans l’Histoire :
• Participer à produire des richesses demande de plus en plus de qualification adaptée à CHACUN,
• ET tout citoyen doit posséder la formation minimale pertinente pour en être capable,
• Le % de « bacheliers » d’une classe d’âge est passé de 26 % à plus de 70 % : inadapté et insuffisant ;
• L’enseignement doit donc impérativement intégrer cette nécessité
pour que chacun puisse produire globalement dans sa vie
beaucoup plus de richesses qu’il ne recevra de prestations sociales, et pour cela :
• Réhabiliter les filières technologiques et d’apprentissage dans l’enseignement général,
• Introduire les concepts de base de l’innovation et de la production de richesses par l’entreprise
Fin …
… et suite ICI !

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Construisons la France du XXIe siècle, scientifique, innovante et prospère !

  • 1. VI – Diminuons massivement dépense publique et prélèvements obligatoires ! Construisons la France du XXIe siècle, scientifique, innovante et prospère ! Troisième partie
  • 2. Monnaie et crédit : choses simples • Au départ, la monnaie est un simple outil – jeton de métal « rare » – permettant de faciliter les échanges … « Battre monnaie » est un monopole des Etats de l’époque ; • Ensuite, il y a longtemps (XIe siècle), naissent les techniques modernes bancaires de crédit donc de création de monnaie privée en sus de la monnaie d’Etat ;  Plus tard, à la Renaissance en Occident, surgit la « Méthode expérimentale » qui engendre le progrès scientifique et technologique • Un peu plus tard (XVIe siècle) avec les « grandes découvertes » ce sont les techniques d’assurance : comment « mutualiser » des pertes aléatoires moyennant une « prime » (forme d’épargne) pour conserver individuellement les profits ;  Le progrès technologique combiné aux techniques d’assurance et de crédit permet le développement économique fulgurant des deux derniers siècles • Enfin (XXe siècle), la monnaie se « dématérialise », n’est plus garantie par un stock de métal mais seulement par la capacité des citoyens de son émetteur à produire des richesses … • Mais sans épargne à l’origine – donc sans « stock » volontaire de travail créant le capital –, ni crédit ni assurance possibles, donc quasiment incapacité d’investir  Sans capital ni investissement, aucun développement économique massif, zéro progrès possible, ni technologique, ni donc, évidemment, social …
  • 3. Dépense publique France 1970-2016 • Dépense publique 1970 : = 38,5 % PIB 2016 : = 56 % PIB (PIB x 2,43 en € constants) L’ex-URSS « semble » ne pas avoir réussi à dépasser 70 % dans les années 1970 … • En 2016 : en 1970 : • PIB = 2 207 Mds € 126 Mds € 1970 = 907 Mds 2016 • Dépense publique = 1 236 Mds € 48,5 Mds € 1970 = 349 Mds 2016 • Population = 67 millions d’habitants 52 mill. hab. • 56 – 38,5 = 17,5 % de PIB = 386 Mds € en plus vs 1970 soit 5 750 € par habitant et par an de plus qu’en 1970 extorqués par l’impôt et la dette • En 1883 (mort de Marx) PIB français par tête environ 3 250 € (2017) « lendemains qui chantent » largement atteints ! • Depuis plus de 10 ans en France : • Le PIB par tête, l’IDH, les dépenses régaliennes de l’Etat, les budgets publics d’investissement et de recherche stagnent ou diminuent, • Le commerce extérieur s’effondre … Si le prétendu « multiplicateur keynésien » fonctionnait la France serait le pays le plus prospère du monde …
  • 4. Dépense publique France / Allemagne Chiffres en Mds € • PIB allemand 2016 3 134 • Dépense publique 44 % 1 379 • PIB privé 56 % 1 755 • PIB France 2016 (71 % de l’allemand) 2 229 • Dépense publique 57 % 1 270 • PIB privé 43 % 959 ( 54 % de l’allemand) (236 % du … suisse ) • Si le PIB privé de la France était : 1 755 sa dépense publique serait : 1 270 x (1755 / 959) = 2 324 et : 2 324 / 1379 = 1,685 Source : Xavier FONTANET - https://twitter.com/xjfontanet/status/928575344021565440 Les raisonnements en pourcentages globaux masquent largement l’énorme poids en valeur absolue de la dépense publique en France et la faiblesse dramatique de la production privée – seule vraie créatrice de richesses
  • 5. Repenser la dépense publique ! • Fonctionnaire qui pleure, fonctionnaire qui rit ! • Fonctionnaires indispensables (en gros, en contact avec le public et armée) à mieux rémunérer et équiper, • Outil « de gestion » à revoir complètement, du Parlement à la moindre administration locale ; • Règles de fonctionnement contre-productives et désuètes • Aucune analyse sérieuse des résultats attendus chiffrés inscrite dans les lois, • Vente forcée entraîne « valeur travail » : un fonctionnaire produit un PIB égal à sa rémunération quoi qu’il fasse réellement (= qu’il travaille ou non), • Toute dépense de l’Etat, même parfaitement inutile ou nuisible, augmente immédiatement le PIB, • Organismes de protection sociale peu productifs sans aucune pression sur leurs coûts de gestion ni leur innovation ; • Difficultés et pistes de progrès • Pas de volonté politique : effectifs inutiles = électeurs nombreux, • « Paritarisme » des organismes sociaux corporatiste et peu innovant, • Coûts subis par les « clients » sans possibilité de changer de fournisseur (situation de monopole et vente forcée), • « Aides » inefficaces pour ceux qui en ont le plus besoin : quels SDF touchent réellement RSA + CMU + DALO => APL ? • 3 raisons de plus de baisser la dépense publique : • Depuis 35 ans, budgets jamais en équilibre malgré pression fiscale et dette en croissance constante, • En continuant, on va droit vers un scénario « façon Grèce », • Il faut augmenter les dépenses des fonctions régaliennes et de la Recherche, en baisse constante depuis 35 ans !
  • 6. Ceci expliquant cela … Entrepreneur Représentant de l’Etat Financement de l’action Ventes aux clients, fonds des investisseurs, tous volontaires et libres de participer ou non Impôts et prélèvements obligatoires décidés par le représentant de l’Etat et recouvrés avec recours à la force publique Prévision de résultats attendus Travail approfondi sur les budgets et « business plans » Absente des lois et règlements Contrôle des résultats obtenus Interne dans le meilleur des cas, publications légales à divers niveaux d’obligation Rapports de la Cour des Comptes ou autres, qui restent lettre morte Sanction des résultats Développement – ou disparition - de l’entreprise Si liquidation, perte des capitaux engagés Prélèvements obligatoires augmentés (ou diminués, mais c’est très rare) Au pire, ruine de l’Etat (modèle récent grec) Responsabilité des individus Pénale, civile et financière En pratique, aucune. Seul risque : ne pas être réélu ou renommé
  • 7. Dépense publique et débats de fond • « Tout le monde » s’accorde – hors dépenses régaliennes – sur : • 1 - Le besoin d’un système efficace d’assurances de personnes (santé, retraite, chômage, famille …), pour toute la population, • 2 - La nécessité d’« aider les pauvres » à ne plus l’être (éducation, prestations …), • 3 - Le besoin de contributions (impôts, taxes ou adhésions obligatoires) pour financer le tout ; • Les débats concrets et potentiellement fructueux portent sur : • L’efficacité des moyens et organisations qui appliquent les points 1 et 2 : • La façon de mesurer les résultats de telle ou telle décision ou loi et de les contrôler dans l’action, • Les coûts dont ceux des organismes monopolistiques pratiquant la vente forcée – surtout en France, et les statuts de certains personnels privilégiés sans cause réelle (emplois à vie) ; • La pression sur ces organisations pour garantir leur dynamique d’innovation, • La répartition de la charge de contribution 3 entre les différents acteurs pour : • Eviter de sacrifier l’investissement (épargne) à la consommation (prestations ou rémunérations), • Assurer l’efficacité de collecte des impôts et cotisations prélevés, • Alléger la charge des « pauvres » accompagnant l’élimination des causes de leur pauvreté
  • 8. Innover et produire avant de « redistribuer » … • La seule façon d’assurer la prospérité de tous est d’innover pour produire davantage de richesses ! MAIS        en produisant de l’énergie à volonté et à bas coût sans hydrocarbones fossiles,  en émettant zéro déchet, « de la mine à la mine »,  en remplaçant les matières premières critiques • Pour cela : • on a besoin de davantage de chercheurs, entrepreneurs et investisseurs, • donc, il faut améliorer massivement la formation de tous dès la maternelle ; • Quand une innovation réussit, elle intéresse beaucoup de « clients » Un client est un citoyen qui achète librement une richesse (un bien ou service) au prix qui lui convient • Alors, l’entrepreneur investit pour écraser son coût, le nombre de clients et la production augmentent massivement : c’est la « redistribution » Chaque jour, chaque client « vote » pour ses fournisseurs S’il n’achète plus (= vote « contre »), l’entreprise périt • En échange, chercheurs, entrepreneurs et investisseurs deviennent (parfois très) riches et peuvent … réinvestir ! Chacun dispose de plus en plus de biens et de services à un prix de plus en plus bas, et donc chacun s’« enrichit »
  • 9. Finançons massivement la Recherche, le meilleur investissement imaginable ! Nous croyons au potentiel de la Recherche française ? Prouvons-le TOUT DE SUITE ! • Aujourd’hui, le financement public de la Recherche est misérable : • 7,5 Mds de budgets annuels (stagnants ou en baisse …), • De faibles incitations fiscales pour les particuliers (66 à 75 % des dons, plafonnés), • Quelques opérations à grand spectacle, genre Sidaction ou Téléthon, mais « en silos » ; • Mettons en place rapidement un financement massif « à la française » • Un particulier ou une entreprise fait un don de 1 000 € à un Labo de Recherche ou Fondation de son choix, • Le bénéficiaire remet à son donateur un « bon » de 1 040 € payable par le Trésor Public un an plus tard, • Quand l’Etat rembourse 1 040 € un an plus tard, il : • S’assure une créance en € constants sur le bénéficiaire à 30 ans, • Est tenu par la loi de trouver une économie nouvelle équivalente (n’augmente ni impôt ni dette), • L’émission de bons par les bénéficiaires est limitée par exemple à 1 % du PIB N-1 (soit 22 Mds €) • Pendant et au bout des 30 ans : • Dette et dépense publique n’ont jamais augmenté, • L’Etat a bénéficié des suppléments de recettes fiscales obtenues par la croissance induite, • Il récupère enfin les fonds, que le Labo bénéficiaire a eu le temps de provisionner sur ses royalties Sans Recherche ni Innovation, aucune croissance possible !
  • 10. « PIB en carton » et fausse récession • Toute dépense d’Etat, même totalement inutile, augmente un « PIB en carton » • Investissements sans intérêt (ronds-points …), • Activités sans valeur ajoutée (« agences de l’Etat », associations bidon, …), • « Solidarité » inefficace pour ceux qui en ont besoin (RSA, CMU, DALO …), • Réparations après émeutes, incendies, catastrophes naturelles, • … Absolument personne ne mesure ou n’évalue ce PIB en carton … • Supprimer les dépenses inutiles diminue le PIB visible  « Fausse récession » • Or, diminuer le PIB en carton est la seule façon d’en créer plus de vrai en cessant d’extorquer impôts et dette mal employés « Vrai PIB » = produit ou service qu’un client achète de son plein gré au prix qui lui convient • Prérequis fondamentaux • La France doit innover massivement pour retrouver la « croissance », • On ne peut pas conserver 20% de population « non qualifiée »  à former d’urgence, • Hors fonctions régaliennes la dépense publique doit PROUVER son efficacité avant d’être engagée …
  • 11. Assurances et aides sociales … • Contrat d’assurance (exemples : auto, chômage, décès, retraite …) • Principes : • « cotisations » (ou « primes ») / « prestations » (ou « sinistres ») > 1  « Equilibre », • Prestation garantie en « échange » de la cotisation et en cas de survenance de sinistre ; • Population assurée, cotisation et prestations variables selon réglementation : • Contrats à adhésion obligatoire ou facultative, • Population sélectionnée ou non, • Tarifs ajustés à la sinistralité d’un sous-ensemble de population ou non, • Tarifs « corrigés » ou non en fonction des objectifs poursuivis (par exemple, « lisser » les cotisations pour éliminer âge ou sinistralité d’un individu …), souci de « redistribution » de revenus ou non, … ; • Aide sociale (exemples : RSA, CMU, APL, …) • Principes : • Financée par l’impôt, pas de cotisation attendue  Zéro « Equilibre », • Contreparties facultatives : activité, obligation de formation, acceptation d’un emploi ; • Population couverte : • Définie par des seuils individuels (de revenus, de niveau de formation …), • En France, très nombreux cas « hybrides » entre ces deux concepts …
  • 12. Que veut la « pensée de gauche » ? • Enrichir tout le monde en France ? Cela revient en clair à augmenter au maximum le PIB par tête des français, aujourd’hui 40 000 US$ par an environ … Pour cela, il faut augmenter la production de richesses par tous : • Améliorer fortement la formation de chacun, • Augmenter massivement recherche, investissement et donc innovation  Augmenter le nombre de « grosses » entreprises … • « Partager » vraiment ? PIB par tête mondial 2017 : environ 10 500 US$ pour 7 400 millions habitants  Diviser par 4 les revenus des français ! • « Garantir l’avenir écologique » en sus ? Pour un prétendu « jour du dépassement » le 31 décembre, il faut en plus revenir au PIB mondial total de 1970 (environ 19 000 Mds US$) à « partager » entre 7 400 millions d’habitants (contre 3 700 millions en 1970) Cela fait environ 2 500 US$ actuels par an et par tête … Diviser par plus de 16 les revenus des français ? On fait quoi, concrètement ? Source : https://donnees.banquemondiale.org/indicator/NY.GDP.MKTP.KD
  • 13. Petit catalogue d’illusions françaises « de gauche » - et au-delà … • 1 - « Il faut faire payer les riches »  Transforme l’épargne en consommation et sacrifie l’investissement • 2 - « La dette n’existe pas » (ou « est illégitime »)  Demandez donc aux grecs, argentins, … • 3 - « Editer de la monnaie crée des richesses »  En apparence seulement et spolie l’épargnant en € petit et moyen • 4 - « On ne peut pas créer de travail, partageons celui qui existe »  99% des « jobs » de nos 700 millions d’ancêtres de 1700 ont disparu • 5 - « La dépense publique est plus efficace que la dépense privée »  Rien ne le prouve et le contenu des lois n’en parle jamais • 6 - « Si on éradiquait la fraude fiscale, il n’y aurait plus de problèmes »  Revient à une hausse d’impôts, affaiblit consommation et investissement • N - « … » C’est ce qu’on tente de faire depuis 40 ans sans le moindre succès !
  • 14. Les tares congénitales de l’Etat français quelle que soit la « couleur » de ses gouvernants • L’Etat français tente de « redistribuer » davantage de richesses pour assurer la prospérité de tous et « protéger les plus fragiles », prétend-t-il depuis 40 ans ; • L’Etat français oblige ses citoyens (« usagers ») à « acheter » de plus en plus de « services » qu’il définit, financés par de plus en plus de prélèvements obligatoires et de dette  L’Etat français est devenu avant tout un gigantesque et médiocre « assureur de personnes », monopole pratiquant la vente forcée seuls ambition et horizon des gouvernants et de la population … • Que ces prétendues « innovations » intéressent ou non les « usagers » n’a aucune importance, quels que soient leurs votes, l’Etat français les « produit » sans la moindre pression sur ses coûts ; • Pour financer cela – sans définir les résultats attendus ni contrôler les résultats obtenus -, l’Etat : • Attire des « investisseurs » en émettant des OAT (la dette) qu’il confisquera si ça va vraiment mal, • Détruit consciencieusement ses fonctions régaliennes (Recherche, armée, police, justice, …) ; • L’Etat n’a plus aucun besoin d’améliorer la formation de tous depuis la maternelle, il juge plus facile de créer des jobs inutiles pour les non-qualifiés, et d’indemniser des chômeurs  Chercheurs, entrepreneurs et investisseurs fuient le pays au lieu d’y innover et investir ! Depuis plus de 10 ans, PIB par tête, IDH et commerce extérieur s’effondrent !
  • 15. « Sortir » de la dette publique … L’Etat français ne dispose que de deux voies pour « sortir » de la dette publique, qu’il a seul créée par 40 ans de déficits incontrôlés : • Difficile  Diminuer massivement la dépense publique et « en même temps » augmenter massivement la production de richesses par le pays : • Il démontre depuis 40 ans qu’il en est incapable, • Aucune volonté politique ne se manifeste dans ce sens, sauf très timidement, pour augmenter la production du secteur privé, • Tendanciellement, le taux de croissance baisse régulièrement sur plusieurs décennies ;  Zéro espoir sans énorme effort de recherche et d’innovation • Beaucoup plus facile  Spolier d’une façon ou d’une autre les épargnants, en s’appropriant leurs avoirs en Euros par : • La baisse artificielle des taux d’intérêt, • Le « QE » et l’inflation / dévaluation, • La création d’impôts confiscatoires – par exemple sur l’immobilier, • Le « haircut » pur et simple, « à la cypriote » …  Conduit droit à la ruine « façon Grèce » à terme … Tout cela touche évidemment surtout l’épargnant « petit » ou « moyen », en Euros, et purement français …
  • 16. Légitimité des prélèvements obligatoires ? • L’Etat lève impôt, cotisations obligatoires et dette pour répondre à deux types de dépenses • 1 - Régalien (armée, police, justice, fisc, législateur, diplomatie, …) : ces dépenses, « légitimes » en elles-mêmes assurent la cohésion nationale, mais décroissent sans cesse en pourcentage du PIB depuis des décennies ; • 2 - Prétendues « aides » au développement économique ou « redistribution » des revenus ou des richesses, aujourd’hui croissantes et très majoritaires ; • Chacun de ces deux types comportant deux natures de dépenses (hormis « redistribution » effective) • 3 - Opérationnelles (au budget souvent bien pingre et décroissant) : • Personnel soignant, professeurs devant des élèves, soldats, policiers, magistrats, chercheurs, • Investissements en infrastructures, équipements, recherche, • 4 - De gestion : tous les effectifs qui transforment de l’information par des procédures sans ajout de contenu dans d’innombrables bureaux, aux budgets largement incontrôlés ; • A l’Etat de prouver, AVANT de lever les prélèvements obligatoires, que • Les « aides » et « redistributions » « 2 » qu’il propose produiront finalement plus de biens et services que ce que le contribuable aurait fait si cet argent n’avait pas été prélevé ; • Il écrase efficacement les dépenses de gestion « 4 », par nature sans valeur ajoutée  C’est loin d’être évident ! • Pour l’heure, dans les actuelles lois en vigueur ou nouvellement promulguées, cette preuve n’existe pas, et son suivi dans le temps encore moins  En l’absence de cette preuve, les prélèvements obligatoires consacrés aux dépenses 2 et 4 sont donc illégitimes !
  • 17. Impôts efficaces et impôts nuisibles : éléments techniques … • Un impôt efficace est : • Facile à calculer et recouvrer, de préférence automatiquement, • Difficile à contester et à frauder, • A fort rendement (sommes collectées élevées) ; • En France aujourd’hui, seuls deux prélèvements obligatoires (hors « cotisations sociales) répondent à ces critères (en clair, impôts « sur flux » et à taux très simplifié), la TVA et le principe de la CSG ; • Les autres, qu’ils s’appliquent à des stocks comme les impôts locaux, l’IFI ou les droits de succession, à des abstractions comme l’IS ou à des revenus comme l’IR sont : • Horriblement complexes, • Hautement contestables et faciles à frauder ou détourner ; On remarquera utilement que TOUS les prélèvements obligatoires « nouveaux » et efficaces depuis 60 ans sont des prélèvements simples sur flux et constituent aujourd’hui l’essentiel des recettes dites « publiques » … • Le politique qui décidera de basculer la fiscalité du CGI uniquement sur TVA et principe de la CSG sera un grand homme car il ouvrira la voie à d’immenses économies de fonctionnement : • Les dizaines de milliers de fonctionnaires de Bercy qui pédalent sur ces impôts et taxes inefficaces et horriblement chers à calculer et recouvrer, • Les centaines de milliers de comptables et conseillers fiscaux qui pédalent eux aussi à calculer ces impôts nuisibles et à expliquer à leurs clients comment les contourner, Le talent de tous ces gens sera certainement – et très vite - mieux employé à produire des richesses au lieu de « PIB en carton » et ouvrira sainement la voie au vrai sujet … … réduire la dépense publique tout en faisant plus et mieux pour le citoyen !
  • 18. Le mythique « trésor caché » de la « fraude fiscale » • On cite souvent pour la France – admettons que ce soit vrai : • 80 Mds € par an de « fraude ou évasion fiscale », • « 350 Mds € cachés dans les paradis fiscaux », • Ces 350 Mds « paradis fiscaux » et 80 Mds « fraude et évasion » ne sont pas tous illégaux - admettons qu’ils le soient ; • Imaginons que le fisc les « récupère » - Que se passe-t-il ? • Les 350 + 80 Mds ne sont pas des lingots d’or ni des liasses de billets. C’est de l’argent placé en France ou dans le monde en actions, obligations, OPCVM ... • Si le fisc les confisque - admettons à 100 % : • Il augmente en fait les impôts de 350 Mds (une fois) puis de 80 Mds / an, • En même temps, il crée d’énormes problèmes de capitalisation aux entreprises dans lesquelles cet argent est investi, donc appauvrit le pays et diminue gravement ses autres recettes fiscales … La « fraude fiscale » restera donc encore longtemps ce qu’elle est en réalité, un fantasme « de gauche » - et au-delà ! Hormis l’aspect « moral » (la fraude est inadmissible), son « éradication » potentielle risque d’avoir un effet économique très faible, voire négatif
  • 19. Le parc locatif privé et la « rente immobilière » … • Secteur locatif privé …………………………………………. 20% des logements français • 5,8 millions de logements loué vides 6,5 millions en incluant meublés et sous-locations • « Petits » logements ……………………………………………………….. 18% du parc locatif privé • Deux-pièces ……………………………………………………………………. 27% …………. d°..…………… • Trois pièces …………………………………………………………………….. 26% …………. d°..…………… • Quatre pièces et plus ………………………………………………………. 29% …………. d°..…………… • Particuliers ………………………………………………………. 96% du parc privé • 64% des bailleurs ….. possèdent ……………………..…… UN SEUL logement ………………. 36% du parc • 91% ……… d° ….…………….. d°…………..…………….…...... au plus 3 biens loués …………….69% …. d° … • < 1% ……… d° ………………… d° ……………………..............plus de 10 biens …………………… 8% …. d° … • 37% ……… d° …………. sont retraités Le prix moyen d’un bien immobilier étant autour de 220 000 €, (loyer moyen < 650 € mensuels charges comprises) le seuil « IFI » à 1 300 000 € correspond à « au moins » 6 logements en location soit 3 900 € de revenus avant charges et impôts pour être « rentier » Sources : https://blog.locservice.fr/etude-de-lanil-devoile-chiffres-etonnants-parc-locatif-prive-france-3607.html http://www.latribune.fr/vos-finances/immobilier/20131104trib000793902/220.387-euros-le-prix-moyen-d-un-bien-immobilier-en-france.html http://tempsreel.nouvelobs.com/immobilier/location/20150116.OBS0134/loyer-moyen-en-france-614-euros-charges-comprises.html
  • 20. Produire des richesses à court et long terme : soyons clairs ! • Les richesses produites par notre pays dépendent directement de la formation de sa population ; • La formation de la population est assurée avant tout par l’enseignement en maternelle, primaire et secondaire ; • Les professeurs devant une classe sont le vecteur quasi-unique de cette transmission du savoir : • Ils sont aujourd’hui très mal payés par rapport à ce qu’ils produisent (les richesses de demain), • Ils ne peuvent être bien payés que si leurs élèves d’il y a 5 à 50 ans produisent au jour le jour assez de richesses pour prélever (entre autres) la rémunération des professeurs ; • Depuis le milieu des années 1980, et c’est totalement nouveau dans l’Histoire : • Participer à produire des richesses demande de plus en plus de qualification adaptée à CHACUN, • ET tout citoyen doit posséder la formation minimale pertinente pour en être capable, • Le % de « bacheliers » d’une classe d’âge est passé de 26 % à plus de 70 % : inadapté et insuffisant ; • L’enseignement doit donc impérativement intégrer cette nécessité pour que chacun puisse produire globalement dans sa vie beaucoup plus de richesses qu’il ne recevra de prestations sociales, et pour cela : • Réhabiliter les filières technologiques et d’apprentissage dans l’enseignement général, • Introduire les concepts de base de l’innovation et de la production de richesses par l’entreprise
  • 21. Fin … … et suite ICI !