Quels sont les
fondements du
commerce international
et de l'internationalisation
de la production ?
Chapitre 3 - TES 4 - 2014/2015 - PhW
Manuel Sciences Economiques et Sociales Tle ES éd. 2012 Hatier
pages 64 à 89
Science
Économique
(80 heures)
1. Croissance, fluctuations et crises
1.1 Quelles sont les sources
de la croissance économique ?
1.2 Comment expliquer l'instabilité
de la croissance ?
2. Mondialisation finance
internationale
et intégration européenne
2.1 Quels sont les fondements du commerce
international et de l'internationalisation de la
production ?
2.2 Comment s'opère le financement de
l'économie mondiale ?
2.3 Quelle est la place de l'UE dans
l'économie globale ?
3. Économie du développement durable
3.1 La croissance économique est-elle compatible
avec la préservation de l'environnement ?
3.2 Quels instruments économiques pour la
politique climatique ?
Thèmes et
questionnement
Notions Indications complémentaires
Avantage comparatif,
dotation factorielle, libre-échange
et
protectionnisme,
commerce intra-firme,
compétitivité prix et hors
prix, délocalisation,
externalisation, firmes
multinationales..
--------------------------
Acquis de première :
gains à l'échange,
spécialisation, échange
marchand
En partant d'une présentation stylisée des
évolutions du commerce mondial et en faisant
référence à la notion d'avantage comparatif
introduite en première, on s'interrogera sur les
déterminants des échanges internationaux de
biens et services et de la spécialisation.
On analysera les avantages et les inconvénients
des échanges internationaux pour les producteurs
comme pour les consommateurs. On présentera
à cette occasion les fondements des politiques
protectionnistes et on en montrera les risques.
En s'appuyant sur des données concernant le
commerce intra-firme et sur des exemples
d'entreprises multinationales, on abordera la
mondialisation de la production. On analysera les
choix de localisation des entreprises et leurs
stratégies d'internationalisation. On étudiera à
cette occasion les principaux déterminants de la
division internationale du travail, en insistant sur
le rôle des coûts de transport et de
communication. On montrera que la
différenciation des produits peut être à l'origine et
la recherche d'une compétitivité hors prix.
On explicitera enfin la complexité des
conséquences de cette internationalisation sur les
pays d’accueil.
On s’interrogera sur les effets d’une variation
des cours de change sur l’économie des pays
concernés.
2.1 Quels sont
les fondements
du commerce
international et
de
l'internationalis
ation de la
production ?
A propos du film
“Ma
mondialisation”
Gilles Perret 2005
1) Qui sont les fournisseurs et les clients de Bontaz ?
Fournisseurs
Clients
2) Quelle est la DIPP (Décomposition
internationale des processus productifs) de la
firme familiale Bontaz ?
Aujourd’hui ce sont les firmes transnationales qui sont les principaux acteurs
de la mondialisation et non plus les États. La division internationale du travail
s’accompagne donc de plus en plus d’un processus de
Décomposition internationale du Processus de
production (DIPP)
Dans cette nouvelle étape, le processus de production est divisé,
réparti, entre les pays en fonction de leurs avantages propres (coût
salarial, importance des matières premières, avantages fiscaux etc.),
de manière à ce que, au total, l’entreprise fabrique son produit de
manière compétitive. Ainsi, dans chaque pays des entreprises (filiales
ou sous-traitants) réaliseront chacune une partie plus ou moins
complexe du produit (fabrication des consommations intermédiaires),
ces parties du produit seront ultérieurement assemblés dans un des
pays participant à cette DIPP.
3) Comment Bontaz s’internationalise ?
(transferts ou pas de capitaux ?)
pages 78-79
4) A quelle logique de compétitivité correspond sa mondialisation
La mondialisation est-elle un
phénomène nouveau ou un
processus ancien ?
La mondialisation est-elle
un phénomène « naturel » ?
On peut définir le processus de mondialisation
comme « l’émergence d’un vaste marché mondial
des biens, des services, des capitaux et de la force
de travail, s’affranchissant de plus en plus des
frontières politiques des Etats, et accentuant les
interdépendances entre les pays »
S. d’Agostino, La mondialisation, Ed. Bréal, 2002
Pour l'O.C.D.E.
"Ce terme recouvre trois étapes:
la première -l'internationalisation- est liée au
développement des flux d'exportation.
- La deuxième, la transnationalité, à celui des flux
d'investissement et des implantations à l'étranger.
- La troisième -la globalisation- correspond à la mise en
place de réseaux mondiaux de production d'information".
Mondialisation
⬈ des
échanges
Globalisation
financière
extension d'un
modèle culturel
Un vecteur principal : les firmes multi-nationales
Taux de croissance des exportations mondiales de marchandises
sur un an, en %
Source : Alternatives économiques
L'ouverture internationale : le cas de la France
Le taux d'ouverture mesure le poids des
échanges extérieurs dans l'ensemble du
PIB.
Il se calcule de la façon suivante :
(importations+exportations)/2
PIB =
Les filiales et sous-traitants des firmes transnationales (FTN)
dans les exportations mondiales de marchandises
en 2010, en milliards de dollars
Source OMC Site : Alternatives économiques
I- L'ouverture
internationale
A-Le développement des échanges internationaux
3° comment mesurer les échanges ?
Rappel de cours de 1ère dans le polycopié
!
Balance des paiements
Compte des
transactions
courantes
Compte de
capital
Compte
Financier
Il enregistre les
échanges de
biens, de
services, de
revenus, de
transferts
courants
Il enregistre les
transferts en
capital c'est-à-dire
les remises de
dette, les
acquisitions et
cessions de brevet,
de droits d’auteur
et de franchises.
Il enregistre les
IDE, les
investissements
de portefeuille et
autres
investissements
et les avoirs de
réserves.
Les règles du GATT et
de l’OMC
• réduction des droits de douane
• Lutte contre le protectionnisme
(quantitatif et qualitatif)
• Multilatéralisme
• “clause de la nation la plus favorisée”
I- L'ouverture
internationale
B-Les causes de l'ouverture internationale
3° Les avantages comparatifs et la division internationale du
travail
consacre son capital et son industrie à tel emploi qui lui paraît
le plus utile. Les vues de l’intérêt individuel s’accordent
parfaitement avec le bien universel de toute la société. C’est
ainsi qu’en encourageant l’ industrie, en récompensant le
talent, et en tirant tout le parti possible des bienfaits de la
nature, on parvient à une meilleure distribution et à plus
d’économie dans le travail. En même temps, l’accroissement
de la masse générale des produits répand partout le bien-être ;
l’échange lie entre elles toutes les nations du monde civilisé
par les noeuds communs de l’intérêt, par des relations amicales
et en fait une seule et grande société C’est ce principe qui veut
qu’on fasse du vin en France et au Portugal, qu’on cultive du
blé en Pologne et aux États-Unis et qu’on fasse de la
quincaillerie et d’autres articles en Angleterre.❞
Portugal
Angleterr
e
Coût de
deux
unités (1
par pays)
Portugal Angleterre
Coût de deux
unités après
spécialisation
Vin 80 120
Drap 90 100
Coût de
production
170 220
❝Prenons le Portugal et l’Angleterre, chaque pays fabriquant du drap
(du tissu de laine) et du vin. Au Portugal, on fabrique une unité de drap
avec 90 hommes et une unité de vin avec 80 hommes. En Angleterre,
on fabrique une unité de drap avec 100 hommes et une unité de vin
avec 120 hommes. Pour produire une unité de drap et une unité de vin,
le Portugal a besoin de 170 hommes et la Grande-Bretagne de 220. ❞
Portugal
Angleterr
e
Coût de
deux
unités (1
par pays)
Portugal Angleterre
Coût de deux
unités après
spécialisation
Vin 80 120 200
Drap 90 100 190
Coût de
production
170 220 390
❝Dans ce cas, on pourrait penser que le Portugal n’a pas intérêt à
échanger avec l’Angleterre. Il n’en est rien : en se spécialisant, c’est à
dire en ne fabriquant plus qu’un seul des deux produits et en important
l’autre grâce à la vente de celui qui est produit, chaque pays disposera
après l’échange d’une quantité supérieure de produits.❞
Portugal
Angleterr
e
Coût de
deux
unités (1
par pays)
Portugal Angleterre
Coût de deux
unités après
spécialisation
Vin 80 120 200 80 - 160
Drap 90 100 190 - 100 200
Coût de
production
170 220 390 160 200 360
❝L’Angleterre consacrera ses 220 hommes à produire du drap car
c’est dans cette production qu’elle a le plus petit désavantage relatif et
elle en produira 2,2 unités. Le Portugal consacrera ses 170 hommes à
fabriquer du vin car c’est dans cette production qu’il a le plus grand
avantage comparatif et en produira 2,1 unités. ❞
En échangeant leur production, grâce à la mise en place du
libre-échange, sur la base par exemple d’un prix
international de une unité de drap contre une unité de vin, le
Portugal pourra obtenir 1 unité de drap et 1,1 unité de vin.
L’Angleterre pourra obtenir 1,2 unité de drap et 1 unité de
vin.
On voit bien que, globalement, on y gagne puisqu’avec la
même quantité de travail, on produit plus de vin et plus de
drap.
On voit bien aussi que les deux pays gagnent à l’échange,
même le Portugal qui avait l’avantage dans les deux
productions : le Portugal augmentera la quantité de vin dont
il dispose de 10% (en passant de 1 unité à 1.1) sans
diminuer sa quantité de drap (1 unité).
Grâce à la recherche de l'avantage comparatif; il
y a un “gain à l'échange” (cf pg de 1ère)
il faut établir le libre-échange et spécialiser la
production des pays, ce qui enrichira tout le
monde.
(jeu à somme non nulle)
p.69
On peut continuer à soutenir l’idée que c’est bien la
différence qui fonde l’échange : c’est parce que nous
ne produisons pas exactement la même chose que
nous avons intérêt à échanger.
Cependant, on observe que la plupart des échanges
internationaux sont aujourd’hui des échanges de
produits similaires intra-branches (une branche
regroupe l’ensemble des entreprises ou des
établissements d’entreprise fabriquant le même
produit).
Où est l’avantage dans ce cas ?
la théorie H.O.S (Hecksher-Ohlin-Samuelson)
analyse l’échange international à partir des
dotations en facteurs.
Les pays ont des dotations différentes en facteurs
de production (capital, travail) et ils vont avoir
tendance à exporter des produits incorporant le
facteur dont ils disposent en abondance (et qui est
donc peu coûteux. Ainsi, les pays ayant une main
d’oeuvre abondante vont exporter des produits
utilisant celle-ci avec un coût faible
Plutôt que de produire l'ensemble de ce dont il a besoin,
un pays peut se procurer certains biens ou services grâce
à l'échange international, en vendant une partie de sa
production à l'étranger. Cela suppose qu'il produise dans
certains secteurs plus qu'il n'a besoin et qu'en contrepartie
il produise moins ou pas du tout dans d'autres secteurs.
Les pays qui participent au commerce international
peuvent ainsi chacun se spécialiser dans une ou plusieurs
productions, c'est ce que l'on appelle la Division
internationale du travail (DIT)
Division Internationale du Travail (DIT) : Processus au
cours duquel les pays se sont spécialisés et, du coup, se
répartissent les différentes fabrications : ils ne produisent
pas tous la même chose et, de ce fait, échangent entre
eux leur production.
On parle parfois de "nouvelle division internationale
du travail" pour désigner la spécialisation actuelle des
pays : les nouveaux pays industrialisés, asiatiques
surtout, produisent aujourd'hui des produits
manufacturés, y compris des produits haut de gamme.
Les pays développés fabriquent surtout les produits
technologiques et les services dont la production
nécessite de hautes qualifications. Les pays les plus
pauvres restent cantonnés dans les produits primaires
à faible valeur ajoutée.
On distingue aussi une DIT (traditionnelle) de
complémentarité et une DIT (plus récente) de
concurrence.
Dans la DIT de complémentarité, jusqu'aux années
1970, les pays développés du Nord importent des produits
de base des PED (du Sud) et exportent des produits
manufacturés entre eux et vers le Sud. Elle correspond
à un partage des productions de type colonial.
Depuis les années 1970, on assiste au développement
d'une DIT de concurrence entre pays industrialisés qui
exportent et échangent des produits manufacturés
similaires, auxquels s'adjoignent les pays émergents
(essentiellement les NPI asiatiques).
Les échanges intra-branches (des voitures contre d'autres
voitures) se développent au détriment des échanges inter-branches.
Aujourd’hui ce sont les firmes transnationales qui sont
les principaux acteurs de la mondialisation et non plus
les États. La division internationale du travail
s’accompagne donc de plus en plus d’un processus de
Décomposition internationale du Processus de
production (DIPP).
Dans cette nouvelle étape, le processus de production
est divisé, réparti, entre les pays en fonction de leurs
avantages propres (coût salarial, importance des
matières premières, avantages fiscaux etc.), de manière
à ce que, au total, l’entreprise fabrique son produit de
manière compétitive. Ainsi, dans chaque pays des
entreprises (filiales ou sous-traitants) réaliseront
chacune une partie plus ou moins complexe du produit
(fabrication des consommations intermédiaires), ces
parties du produit seront ultérieurement assemblés dans
un des pays participant à cette DIPP.
II- Libre échange ou
protectionnisme ?
A - Quels sont les avantages et les
inconvénients du libre échange ?
1° Les avantages du libre échange
Libre-échange : théorie économique qui prône la
libre circulation des marchandises des hommes et des
capitaux et la suppression de toutes les entraves aux
échanges.
Avantages pour les producteuArvsantages pour les consommateurs
Les prix bas stimulent la
consommation :
élargissement des marchés
➜ économie d’échelle
La concurrence incite les
entreprises à renforcer leur
compétitivité (prix et hors-prix)
ce qui leur permet de
mieux exporter
La concurrence incite les
entreprises à innover et à
proposer de nouveaux
produits
Les prix bas favorisent la
consommation et le pouvoir
d’achat
Les consommateurs
profitent de produits
diversifiés
Amélioration de la qualité
des produits consommés
Arguments
économiques
Arguments
Sociaux
Arguments
politiques
efforts de recherche et d’Ivt➜ amélioration
de la compétitivité
effet de “grand marché ➜ économies d’échelle
amélioration du pouvoir d’achat
les investissements à l’étranger (IDE)
stimulent le développement
le Libre échange est créateur d’emplois
aussi bien au Nord qu’au Sud
(Transfert d’activités)
On ne fait pas la guerre avec ceux avec
qui on fait du commerce…
(cf. Montesquieu “le doux commerce”)
II- Libre échange ou
protectionnisme ?
B - Les protectionnismes
1° Les différentes modalités du protectionnisme
Protectionnisme : Ensemble de mesures visant à
protéger la production d’un pays contre la
concurrence étrangère
Diverses formes
• Protectionnisme tarifaire
• droits de douane
• subventions
• Protectionnisme qualitatif et non tarifaire
• normes d'hygiène
• normes de sécurité
• “néo-protectionnisme”
• droits compensateurs
• mesures anti-dumping
• règle du “contenu local” (ex de la Chine)
• accords d'autolimitation
Questions...
la sous-évaluation de la
monnaie peut-elle être
considérée comme une
forme de protectionnisme ?
une politique de promotion
des produits nationaux peut-elle
être considérée comme
une forme de
protectionnisme ?
II- Libre échange ou
protectionnisme ?
B - Les protectionnismes
2° Protectionnisme défensif et offensif
2 formes de
protectionnisme
Protectionnisme
défensif
Protectionnisme
offensif
(ou "éducateur")
Friedrich List (1789-1846).
Système national d’économie politique, 1840.
Favorable à l’union douanière entre les États allemands (Zollverein), il estime
que le libre échange sert avant tout les intérêts de la Grande-Bretagne. Il est
partisan d’un protectionnisme éducateur permettant aux « industries dans
l’enfance » de se développer avant de se lancer dans l’insertion dans l’échange
international.
Cette thèse a connu un très fort retentissement et inspire encore aujourd’hui
les stratégies de certains pays (Corée du Sud)
❝C’est seulement chez les peuples qui possèdent
toutes les qualités, toutes les ressources morales et
matérielles requises pour établir chez eux une
industrie manufacturière et pour parvenir ainsi au plus
haut degré de civilisation, de prospérité, de puissance
politique mais que la concurrence d’une industrie
étrangère déjà fort avancée arrêterait dans leur
progrès. et chez eux seulement, que les restrictions
commerciales en vue de créer et soutenir une industrie
manufacturière est légitime.❞
Friedrich LIST Système national d’économie politique,
Les lois Méline (1880-1914), du nom du Ministre de
l’Agriculture Français qui les a instituées, illustrent
parfaitement, le protectionnisme défensif.
Un tarif douanier dissuadant les importations de céréales
étrangères et protégeant les paysans qui constituent à
l’époque une catégorie sociale nombreuse et une base
électorale importante.
Construire ( à deux)
un plan détaillé pour
l’énoncé suivant…
Quels sont les
avantages et les
inconvénients du
protectionnisme ?
Quels sont les
avantages et les
inconvénients du
libre-échange ?
OU
vous avez le temps, vous pouvez rédiger l’introduction
III- Les stratégies
internationales des
entreprises
A - Firmes transnationales et développement
des échanges internationaux
1° Qu'est-ce qu'une firme transationale ?
Qu'est-ce qu'une firme
transnationale ?
Ces firmes sont composées d’une maison mère qui
contrôle au moins une filiale implantée à l’étranger.
La CNUCED évalue le degré de transnationalisation des firmes par un
indicateur égale à la moyenne de la part des actifs que possèdent les firmes à
l’étranger, de la part des ventes qu’elles réalisent à l’étranger et de la part des
effectifs qu’elles emploient à l’étranger.
La multinationalisation est le plus souvent le résultat
d’Investissements Directs à l’Étranger (IDE) qui se
traduisent par la création ou le rachat d’entreprises (par
fusion ou absorption) à l’étranger.
Il y aurait aujourd'hui 80 000 FTN dans le monde,
disposant de 900 000 filiales.
40 000 firmes dans le monde réalisent plus de la moitié
de leur chiffre d'affaires hors de leur pays d'origine
Environ un tiers des échanges mondiaux sont des
échanges intra-firmes c’est-à-dire d’une filiale à une
autre.
Si on ajoute aux échanges intra-firme les échanges où
l'un au moins des co-contractants est une firme
transnationale, ce sont 92% des échanges mondiaux qui
sont concernés.
2 logiques
- coûts salariaux
- coûts des matières 1eres
- coûts de transport
- fiscalité
- …
- connaissance du
marché
- adaptation au marché
local
- contournement des
barrières douanières
- proximité avec la
Logique d’offre
(coûts)
Logique de la
demande
III- Les stratégies
internationales des
entreprises
A - Firmes transnationales et développement
des échanges internationaux
2° Firmes transnationales et DIPP
la Décomposition Internationale des Processus
de production signifie que les différentes étapes
d’un processus de production sont réparties
dans différents pays sous l’action des FTN qui
tirent avantage des caractéristiques des
différents lieux de production et de des
différents contrats.
III- Les stratégies
internationales des
entreprises
B - Firmes transnationales et stratégie
mondiale
1° Qu'est-ce que la compétitivité ?
III- Les stratégies
internationales des
entreprises
B - Firmes transnationales et stratégie
mondiale
2° Améliorer la compétitivité prix grâce aux investissements
directs à l'étranger (IDE)
Les Investissements Directs à l'Etranger sont les
sommes d'argent investies (ou reçues) par un pays
vers (ou en provenance de) l'étranger, dans le but soit
de créer ou développer une firme nouvelle localement,
soit de prendre partiellement ou totalement le contrôle
d'une firme locale existante par une prise de
participation au capital via des mécanismes financiers
de fusions acquisitions parfois complexes.
On considère généralement que le seuil de 10% de prise
de capital d'une entreprise permet de définir un IDE : cela
signifie que si le flux de capitaux entre deux pays a comme
résultat une prise de participation de 10% il sera classé
dans la balance des paiements des deux pays comme IDE
entrant ou sortant selon le pays, (si c’est moins de 10%
c’est un investissement de portefeuille).
L'internationalisation permet d'augmenter la
compétitivité-prix en profitant des différences
internationales des coûts des facteurs de production et
en permettant de contourner les barrières
protectionnistes.
Délocalisations
III- Les stratégies
internationales des
entreprises
B - Firmes transnationales et stratégie
mondiale
3° Améliorer la compétitivité hors-prix grâce à la
différenciation des produits
•La différenciation des produits permet à
l'entreprise d'apparaître comme la seule fabriquant
ce produit et donc de détenir un monopole
(provisoire)
• La stratégie de différenciation des produits
impose des investissements en recherche-développement
importants
La stratégie fondée sur la compétitivité hors-prix
suppose aussi des investissements importants sur
la publicité et l’image de marque
III- Les stratégies
internationales des
entreprises
C - Firmes transnationales et nations
1° Firmes transnationales, délocalisations et emploi dans les
pays développés
on parle de délocalisation quand une
entreprise décide de fermer un de ses
établissements de production dans un pays
pour aller en ouvrir un autre à peu près
équivalent dans un autre pays
conséquences
• montée du chômage (emplois peu
qualifiés)
• pression à la baisse sur le coût du
travail
• risque de “dumping social”
• effets indirects sur la demande
III- Les stratégies
internationales des
entreprises
C - Firmes transnationales et nations
2° IDE et développement dans les pays en développement