Le réseau d'écoles d'architecture africaines, "ArchiAfrika", a été crée en 2012 avec de nombreuses ambitions telles que la recherche sur des problématiques spécifiques au continent africain.
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Article sur le réseau ArchiAfrika
1. Développer les échanges entre étudiants,
professeurs et chercheurs au sein du
continent. Fédérer la recherche sur des
problématiques spécifiques à l’Afrique.
La mise en place de ce réseau s’organi-
sera autour de rencontres annuelles avec
les différents membres du projet mais
aussi par des workshops (atelier, en-
semble de sessions de travail consacrées
à un thème dans un congrès) visant à par-
tager les recherches et les nouvelles créa-
tions des différentes écoles. «Le réseau
permettra de constituer des techniques de
recherches communes et de confronter
différentes approches sur plusieurs thé-
matiques, pour créer une synergie entre
les écoles» indique Benabdeljalil. Un
outil informatique regroupant toutes les
recherches des écoles et des profession-
nels participants sera mis à disposition à
cet effet. Les actions ambitionnées ne se
limitent pas aux frontières africaines. La
diaspora africaine travaillant dans le sec-
teur de l’architecture a également était
sollicitée et a répondu favorablement se-
lon le responsable de l’EAC.
«L’idée était mature et arrivait à un
moment propice» confie-t-il. L’initiative
de créer ce réseau fait suite à un constat
qu’il a fait de la situation en Afrique du
Mardi 12 Juin 2012
VII
domaine de l’architecture.
«Alors que dans le monde
entier les écoles se regrou-
pent dans de grandes struc-
tures et entrent en concur-
rence, les établissements en
Afrique ont tendance à se
refermer sur eux-mêmes»
explique-t-il. Ce projet est
aussi l’occasion pour le Ma-
roc de se positionner en tant
que leader de l’architecture
africaine et correspond à la
volonté du ministère de l’En-
seignement supérieur et de la
Recherche, de faire du Maroc
un hub régional en matière de
formation. « Nous essaierons
de nous rapprocher de ce mi-
nistère et voir ce que nous
pouvons proposer» a dé-
claré Abdelmoumen Benab-
deljalil, directeur général de
l’Ecole d’Architecture de
Casablanca (EAC). Il ajoute
également que le Maroc a
surpris les autres membres
du réseau par sa créativité et
sa contemporanéité.o
Omar BELKAAB avec FEO
Architecture
L’Afrique développe son propre réseau
«LE but est de mettre en relation
la génération Y et le monde profession-
nel». C’est en ces mots que le jeune
Amine Alaoui M’hamdi, co-chef du
projet, définit l’objectif des Web After
Work (WAW). Des réunions organisées
mensuellement pour inciter les profes-
sionnels d’Internet à se constituer en
réseau et discuter autour d’un thème,
différent chaque mois, en relation avec
le Net. Les participants pourront ainsi
discuter autour de sujets tels que l’e-
réputation ou encore l’importance des
réseaux sociaux dans les stratégies de
communication d’entreprises.
La première édition des WAW a
eu lieu dans le cadre du salon e-com-
merce, tenu à Casablanca du 30 mai au
1er juin. Les participants ont pu croiser
et discuter avec de nouveaux entrepre-
neurs sur Internet ou encore des person-
nalités du Web.Al’origine de cette idée,
deux étudiants en marketing, Idriss
Iounousse et Amine Alaoui M’hamdi.
«Au Maroc, tout est à faire et à refaire
dans le secteur Internet. 40% des Ma-
rocains ne font pas confiance à Internet
et à l’e-commerce, ces rencontres ont
aussi pour but d’y remédier», explique
ce dernier. Il ajoute que les entreprises
marocaines ayant déjà recours à l’e-
commerce présentent de nombreuses
fragilités, d’où l’intérêt de les accom-
pagner. Cet argument est repris par Jé-
rôme Mouthon, co-fondateur de Buz-
zeff, spécialiste du marketing digital et
partenaire du projet Web After Work.
«Il est important d’accompagner les en-
treprises marocaines dans leur stratégie
de communication sur Internet, pour
pouvoir les faire connaître».
L’exemple du site stagiaires.ma est
révélateur. Le site, lancé il ya quelques
mois par Youssef El Hammal, ren-
contre déjà un certains succès. Il sert
d’interface entre les demandes et les
offres de stages. 4.800 stagiaires ins-
crits, 448 recruteurs, les chiffres sont
prometteurs.o
O. B.
Web After Work: Un link pour
la génération Y
■ Le Maroc, locomotive du
projet
■ Enseignement, échanges,
recherche… les synergies
«LES participants ont fait preuve
d’une réceptivité enthousiasmante».
C’est en ces termes qu’Abdelmoumen
Benabdeljalil, directeur général de
l’Ecole d’Architecture de Casablanca
(EAC) a décrit l’inauguration à Ac-
cra (Ghana) du réseau «ArchiAfrika»
d’écoles d’architecture africaines. Pré-
sident de ce réseau, il a affirmé que les
débuts de ce projet étaient très encoura-
geants. Créé en partenariat avec le Prix
Aga Khan d’architecture et l’association
ArchiAfrika (qui a pour but d’offrir plus
de visibilité aux créateurs africains), le
projet compte déjà parmi ses membres
des établissements d’une quinzaine de
pays différents. Les objectifs sont mul-
tiples.
Adapter l’enseignement de l’ar-
chitecture dans l’ensemble des pays
membres aux normes internationales.
RHCOMPETENCES
«Alors que dans le monde entier les écoles se regrou-
pent dans de grandes structures et entrent en concur-
rence, les établissements en Afrique ont tendance à
se refermer sur eux-mêmes. Ce n’est pas bon pour
la créativité», explique Abdelmoumen Benabdeljalil,
directeur général de l’Ecole d’Architecture de
Casablanca (Ph.EAC)