Cinéma

1. 30 I DOSSIER
MUStapha El Khalfi , mi ni st re d e [a Com m u ni cati o n
NIÈNTSANNÉES
TIONNELLES''
Le ministre de la Communication, Mustapha El Khalfi explique toute la vision marocaine du
secteur du cinpma en insistant sur les réalisations, les acquis et en dressant des plans d'actior
à l'horizon 2016,
ngagé et soucieux d'aller vers
la réalisation de performances
dans le domaine du cinéma,
Mustapha El Khalfi a ouvert
son bureau à Challenge Pour
présenter le bilan du gouvernement dans
ce domaine et pour dresser les différents
plans d'action pour renforcer le 7éme art
&Énætrepays.
Qlatre années exceptionnelles
iffil$q*iltiers ouverts sont nombreux
'#æquatre dernières années ont
été denses en actions à caractère
institutionnel et en celles relatives à
la mobilisation des financements. Des
documents à l'appui, le ministre est fier
de parler du cinéma marocain et de
la nécessaire poursuite des chantiers'
Attirer les investissements, revaloriser le
patrlmoine cinématographique national,
rehar.urerle niveau des métiers du
cinéma, et institutionnaliser le travail
des commissions et notamment, en
matière d'octroi de I'aide publique et
exploiter le potentiel accumulé à travers
des années de travail de nos artistes et
professionnels sont les composantes de
ce long pipeline.
Approche pailicipatiYe et
feuille de route
Le ministre issu d'une formation
politique qui ne cache pas ses références
religieuses dans la Pratique de la
politique, est grandement ouvert sur
la production cinématograPhique
et rares ont été les moments où il a
Challenge Du 4 au ro décembre zol5

2. te dis(qn Foyd achesÉ aux assises sur le cinéma,
tenues an nrË do6brc 2O12a insisté sur I'impor.
tame de læprcôe participatiye pour introduire les
Ébmes qi slmqent au secbur cinématographi.
QUê, afn cpï ptËse enrcgbt'er un saut qualitatff.
recherche et d'alalr=e du secreur.
Le ministre a consdué- a cer eftèr-
une commission qur a été présidée
par Abdallah Saat- prot'es-ur
universitaire er ancien minisrre de
l'éducation nationale. Le rar-ail de
cette commission a don-né lieu à un
livre blanc qui a fixé ule Tèuille de route
pour le développemenr du secteur. [æ
travail de refonte du starut du Centre
Cinématographique Iarocain était au
fait d'une commission indépendante
au sein de laquelle I'administration
n'aurait qu'une présence minimum. Les
professionnels sont majoritaires et leur
rôle est déterminant dans la décision
d'octroi de la subvention. La même
méthodologie est suivie en matière
d'aides aux festivals et à la numérisation
des sa-lles. Les demandeurs d'aides ont
le droit de défendre ieurs projets devant
la cornmission et leurs plaidoyers sont
Ù+*tl
*#, L
écoutés avec attention. Les données
sur leurs projets doivent être détaillées
et comporter les éléments de coût des
différentes composantes de leur dossier.
La faisabilité artistique er économique
est primordiale dans les décisions des
différentes commissions.
Un bilan positif et des proiets
poul l'avenir
Le bilan est, selon M. El Khalfi, positif.
Après trois ans de mise en æuwe du
système d'aide aux films et aux festivals,
les montants octroyés pour la production
de 70 projets sur 220 ont ameint 175
millions de dhs. Un montant annuel se
situant entre 25 et27 mllIions de dhs a été
alloué aux festivals. La formation constitue
un point important dans le travail du
ministère de la Communication. L'Institut
Supérieur des métiers de l'audiovisuel
et du cinéma a été créé et entame sa
troisième année. Son rôle sera renforcé
avec la création en 2016 de la branche
relative à la formation d'insénieurs dans le
secteur du cinéma.
La production étrangère au Maroc sera
accompagnée à travers un système d'aide
de prise en charge de 20 o/o du montant
de I'investissement. Les conditions de
cette aide se baseront sur I'appréciation
d'éléments de comptabilité appuyés par
des factures comportant les données
fiscales. Les attentes sont grandes en
matière d'investissement étranger dans
la production au Maroc. Le système qui
sera utilisé pour apprécier les volumes
des dépenses des producteurs au
Maroc seront celles appuyées par des
attestations bancaires et respectant les
dispositions de la circulaire de 1'Office des
changes. I
intégré une appréciarion en relation
avec un_iugemenr de r-aleurs lors de
cette inteniert. Les quatre dernières
années onr ere esceptionnelles, selon le
ministre, et onr permis d'avancer dans
la réalisarion de plusieurs chantiers.
Le discours Ro-.-al adressé aux assises
sur le cinéma retues au mois d'octobre
2072,ainqisle:ur l importaace de
I'approche pariciparir-e pour introduire
les réformes qur s unposent au secteur
cinématograph:oue arin qu il puisse
enregistrer u: sa:: ci:alitarif. C est
d'une polidgue p::blique efficace et
multidimen-<lo. ne[e donr le ciném4i
besoin pour artehdre les obiecdfs de
développemeni cn€maro graphique.
Assises et hT€ Han<
Il était néces-.a:e aranr d a-Iler r ers
les assises. de preparer un rrar-ail de
centre du travail de la commission et
des assises. Le nouveau rôle assigné à
ce centre rendait nécessaire d'adapter
son cadre institutionnel et de le doter
de ressources humaines et financières
suffisantes. Ce travail de restructuration
du CCM a donné lieu à des concertations
avec les professionnels et les
départements ministériels concernés
et notamment, avec le ministère de
I'Economie et des finances. 2016 serait
I'année d'adoption du nouveau statut de
cet établissement public.
Aide publique et indépen.
dance et ttansparence
Le ministre a souhaité insister sur le
fait que l'aide publique au cinéma soit
inscrite dans un cadre transparent
et que les décisions d'allocations des
fonds et de sélection des films soient le
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