Notre contribution à demain : mieux vivre dans une société plus respectueuse des ressources, de l’environnement et des hommes. C’est pour déployer cet engagement qu’Helvetia Environnement structure un plan Développement durable, depuis 2013 et à l’horizon 2017. Au-delà de ces 5 années, il constitue le socle de nos actions concrètes, au quotidien, pour le respect des Hommes et de la planète.
2. ISO 9001 BIEN COMMUN PRÉSERVER LES ÉCOSYSTÈM
ÉCONOMIE CIRCULAIRE UTILITÉ SOCIALE PÉRENNI
CONSCIENCE ENVIRONNEMENTALE PARTAGER ÉQUITABLEMENT
PRÉSERVER L’ENVIRONNEMENT
COHÉSION SOCIA
EXIGENCE ÉCOLOGIQUE
L’entreprise Helvetia Environnement s’est engagée sur un premier plan de dévelop
nous définissons des engagements, traduits en actions dont nous mesurons régulièrem
indicateurs collectés en 2015-2016, les actions qui les sous-tendent et les pistes de ré
ÉDITO
Notre contribution à demain : mieux vivre dans une société plus respectueuse des ressources, de
l’environnement et des hommes. C’est pour déployer cet engagement qu’Helvetia Environnement
structure un plan Développement durable, depuis 2013 et à l’horizon 2017. Au-delà de ces 5 années,
il constitue le socle de nos actions concrètes, au quotidien, pour le respect des Hommes et de la planète.
Vincent Chapel, Président, administrateur délégué
3. MES
TÉ RESPONSABILITÉ SOCIALE
PRENDRE SOIN PROTÉGER COOPÉRER
LE ÉGALITÉ DES CHANCES ÉQUITÉ DES RÉMUNÉRATIONS
ppement durable, échelonné sur 5 ans : 2013-2017. Pour piloter cette démarche,
ment les résultats, au moyen de plusieurs indicateurs. Retrouvez dans ce document les
éflexion pour faire progresser notre prochain plan Développement durable, dès 2018.
DÉCOUVREZ HELVETIA ENVIRONNEMENT
ET SES MÉTIERS
LE PROGRAMME DE DÉVELOPPEMENT
DURABLE D’HELVETIA ENVIRONNEMENT
ÉTAT D’AVANCEMENT DU PLAN
DE DÉVELOPPEMENT DURABLE
ENGAGEMENTS ET ACTIONS
PILIER
ENVIRONNEMENTAL
RESPECT DU CODE DE CONDUITE
DE HELVETIA ENVIRONNEMENT
HELVETIA ENVIRONNEMENT S’ENGAGE
PILIER
ÉCONOMIQUE
PILIER SOCIAL
ET SOCIÉTAL
4. Etoy
GENÈVE
Toloche
DÉCOUVREZ
HELVETIA ENVIRONNEMENT
ET SES MÉTIERS
NOS ACTIVITÉS
Helvetia Environnement fournit à ses clients des solutions
globales pour le traitement et la valorisation de leurs déchets.
Sur le territoire de la Suisse romande, nos activités se déclinent
en 3 pôles :
• collecte et transport des déchets, avec TRANSVOIRIE
• tri et recyclage des déchets, avec SOGETRI
• valorisation énergétique, avec BIO ÉNERGIE
NOTRE MISSION
Leader dans les domaines de la collecte, du tri et de la valorisation
des déchets en Suisse romande, Helvetia Environnement
accompagne collectivités publiques et entreprises vers une
performance environnementale durable.
Notre entreprise garantit un haut niveau de protection
environnementale dans l’ensemble de ses activités : collecte,
transport et traitement des déchets.
Nous aidons nos clients à mettre en œuvre et à améliorer la
gestion de leurs déchets sur le long terme, dans le respect des
normes environnementales, souvent complexes et en constante
évolution. Nous sommes responsables de l’impact de ses activités
sur son écosystème et la communauté environnante, que nous
nous efforçons de préserver.
• Transvoirie Genève succursale de Satigny
• Transvoirie Vaud succursale de Tolochenaz
• Transvoirie succursale de Moudon
(ex Faucherre environnement)
• Transvoirie Vaud succursale d’Orbe
(ex AVO Transports)
4
5. Vuadens
Moudon
Orbe
enaz
VAUD
FRIBOURG
NOS
ENGAGEMENTS
PARTICIPER À L’ÉMERGENCE
D’UNE ÉCONOMIE CIRCULAIRE EFFICACE,
RÉINTRODUIRE LES DÉCHETS DANS LE CYCLE DE
PRODUCTION SOUS FORME DE MATÉRIAUX OU D’ÉNERGIE,
INSCRIRE NOTRE ACTIVITÉ DANS UNE HAUTE
CONSCIENCE SOCIALE ET SOCIÉTALE.
• succursale de Satigny (ex Transatigny)
• succursale de La Praille
• succursale de Corsier (ex Compostière)
• succursale de Vuadens (ex CTD)
• succursale d’Orbe (ex AVO CTD)
• succursale de Tolochenaz (ex Léman environnement)
RAPPORT DÉVELOPPEMENT DURABLE 2015 - 2016 5
6. HELVETIA ENVIRONNEMENT S’ATTACHE À RESPECTER UN PARTAGE
HARMONIEUX DE LA VALEUR CRÉÉE, PAR UNE DOUBLE APPROCHE :
• la fiscalité : elle est complètement intégrée au territoire sur lequel nous exerçons
la totalité de notre activité. Dotés d’un actionnariat local, nous respectons un
code déontologique strict au sujet de la fiscalité et des finances ;
• la politique salariale : nous sommes attentifs à la répartition équitable de la
valeur économique créée, en veillant à la modération des écarts de revenus.
Par ailleurs, Helvetia Environnement effectue des choix d’investissement qui,
au-delà du strict rendement financier, contribuent à ancrer la société dans son
marché. Ils tiennent compte des évolutions prévisibles des réglementations et des
attentes des clients et des parties prenantes.
1
L’économie circulaire consiste à réutiliser toute ressource
produite et à la réinjecter dans le système, pour limiter
le gaspillage et l’impact environnemental. L’ensemble
de l’activité d’Helvetia Environnement est inscrit dans ce
cercle vertueux. En tant que recycleur, notre rôle dans
l’économie circulaire est capital.
2
Cet échantillon représentatif est constitué d’acteurs en lien
avec Helvetia Environnement, qui peuvent être concernés
ou impactés par nos actions. Il n’est pas exhaustif.
Précisons que, hors du cadre des rencontres organisées
avec ces parties prenantes, nous nous efforçons de tenir
compte des préoccupations de tous.
6
LE PROGRAMME DE DÉVELOPPEMENT
DURABLE D’HELVETIA ENVIRONNEMENT
LA RESPONSABILITÉ
ÉCONOMIQUE ET
FINANCIÈRE : PARTAGER
ÉQUITABLEMENT
LE DÉFI ACTUEL DE LA SOCIÉTÉ : ENVISAGER DE NOUVEAUX MODÈLES ÉCONOMIQUES, PLUS RESPECTUEUX DES HOMMES
ET DE L’ENVIRONNEMENT.
Les entreprises ont un rôle majeur à jouer dans un tel contexte. Notamment celles qui, comme Helvetia Environnement,
exercent une activité liée à la conservation de l’environnement et des ressources naturelles.
Pour cela, nous nous engageons à ne pas nuire, c’est-à-dire éviter que notre activité économique n’engendre d’effets nuisibles
ni sur les populations pas plus que sur le milieu naturel, en mettant en œuvre un niveau D’EXIGENCE ÉCOLOGIQUE élevé.
Nous contribuons également à l’émergence d’une ÉCONOMIE CIRCULAIRE 1
plus attentive à la préservation de l’environnement
et moins prédatrice des ressources naturelles.
Enfin, nous intégrons, dans la gouvernance d’Helvetia Environnement, les intérêts et préoccupations de nos parties prenantes
- clients, partenaires et fournisseurs d’Helvetia Environnement 2
-, dans un souci de BIEN COMMUN et de DÉVELOPPEMENT
HARMONIEUX DES TERRITOIRES.
7. RAPPORT DÉVELOPPEMENT DURABLE 2015 - 2016
LA RESPONSABILITÉ SOCIÉTALE EST LIÉE AU CŒUR DE MÉTIER DE L’ENTREPRISE,
À SON ACTIVITÉ RECONNUE UTILE POUR LA COMMUNAUTÉ. ELLE CONSISTE
PRIORITAIREMENT EN LA MAÎTRISE DES IMPACTS DE L’ACTIVITÉ SUR LES TIERCES
PARTIES. ELLE COMPORTE 4 VOLETS :
1. l’utilité sociale de l’activité pour le territoire dans laquelle l’entreprise est implantée 6
:
créer des emplois, participer au financement des collectivités locales, rendre un
service public par son activité de collecte des déchets ;
2. la mise en œuvre du principe ne pas nuire ainsi que la réduction, la réparation, la
compensation des impacts négatifs et des dommages directs et indirects des activités
exercées sur l’environnement naturel et humain 7
;
3. la qualité des relations entretenues avec les diverses parties prenantes, la
préservation des écosystèmes et de la cohésion sociale ;
4. la contribution au développement socio-économique local via les compétences
spécifiques de l’entreprise (en se gardant de vouloir contribuer tous azimuts).
LA RESPONSABILITÉ SOCIALE S’EXERCE AU BÉNÉFICE
DES SALARIÉS DE L’ENTREPRISE.
Elle porte sur les conditions de travail, la formation professionnelle
et l’accompagnement des évolutions de postes.
Elle concerne également les enjeux de diversité : du travail des personnes en situation
de handicap3
, à la parité hommes/femmes ou encore à la diversité des cultures.
Derrière ces déclinaisons de la responsabilité sociale se situe l’enjeu éthique fondamental :
la dignité de la personne humaine et les moyens de la préserver.
Helvetia Environnement prend soin de ses collaborateurs et porte attention notamment à :
• leurs conditions de travail,
• leur sécurité4
,
• leur protection sociale,
• leur parcours professionnel5
,
• ainsi qu’au dialogue social au sein de l’entreprise.
Les sous-traitants sont également choisis au regard des conditions de travail
de leurs salariés.
3
indicateur 7 / 4
indicateurs 6a 6b / 5
indicateurs 5 6c /
6
indicateurs 2, 3 4 / 7
indicateurs 1 2
IL S’AGIT DE REGARDER SI,
ET COMMENT, L’ENTREPRISE
PEUT CONTRIBUER À UN
DÉVELOPPEMENT TERRITORIAL
DURABLE. TROIS DIMENSIONS
SONT À CONSIDÉRER :
• la prise en compte par l’entreprise
des enjeux globaux et de la
préservation des biens communs
(business models non prédateurs),
• le respect des droits de l’Homme et
la lutte contre la corruption,
• la façon dont la gouvernance de
l’entreprise permet la participation
des parties prenantes aux décisions
qui les concernent.
Helvetia Environnement apporte sa
part à la prise en charge des biens
communs dans les domaines où elle
agit avec légitimité et efficacité :
le climat, le respect des écosystèmes
et la qualité des relations sociales.
LA RESPONSABILITÉ
POLITIQUE : COOPÉRER
LA RESPONSABILITÉ SOCIALE :
PRENDRE SOIN
LA RESPONSABILITÉ SOCIÉTALE
ET ENVIRONNEMENTALE : NE PAS NUIRE
7
8. ÉTAT D’AVANCEMENT DU PLAN DE DÉVELOPPE
EN 2013-2014, LA 1re
PHASE
du plan a permis de :
• fixer les objectifs à atteindre à l’issue du plan, en
2017. Ils sont matérialisés par des valeurs finales
attribuées à chaque indicateur, ou par des objectifs
de progrès lorsqu’il apparaît impossible ou
prématuré de quantifier précisément l’objectif. Dans
ce dernier cas, l’entreprise s’engage à améliorer sa
performance et à mesurer régulièrement les avancées
réalisées.
• formuler les actions spécifiques à mettre en œuvre
pour atteindre ces objectifs.
• établir les valeurs des indicateurs à T0
et doter l’entreprise d’un système de recensement
des données.
LA 2e
PHASE
2014-2015 - a permis de consolider les mesures.
La seconde série de résultats a été présentée aux
parties prenantes le 16 avril 2015. Nous avons été
extrêmement attentifs à leurs avis quant à la pertinence
des indicateurs et à l’adéquation des actions engagées.
8
LE 1ER
PLAN DE DÉVELOPPEMENT DURABLE SE DÉPLOIE SUR UNE PÉRIODE DE 5 ANS, DE 2013 À 2017.
EN 2015-2016, NOUS EN SOMMES À LA 3ÈME
ÉTAPE. RETOUR SUR LES DIFFÉRENTES PHASES.
1 2
9. Nous tenons à remercier toutes les parties prenantes pour leur contribution à la réalisation du projet de Helvetia
Environnement. Leur aide et leurs conseils avisés, plus qu’une simple observation extérieure, sont des soutiens
appréciables venant d’acteurs expérimentés dans le domaine du développement durable. Nous les remercions tout
spécialement pour la pertinence de leurs interventions et la persévérance dont ils font preuve dans ce soutien gracieux.
RAPPORT DÉVELOPPEMENT DURABLE 2015 - 2016
EMENT DURABLE
LES RÉSULTATS DE LA 3e
PHASE
2015-2016 - ont été présentés lors de la réunion des
parties prenantes du 30 juin 2016. De nouvelles
mesures ont été approuvées pour maintenir et améliorer
la progression et ainsi atteindre nos objectifs. La
comparaison avec la première moitié du plan nous
permet de vérifier les résultats des actions mises en
œuvre depuis 2013.
NOTRE VOLONTÉ À L’ISSUE DE LA 4e
PHASE
2016-2017- : identifier les manquements éventuels
de ce plan ainsi que les améliorations et précisions à
apporter en termes d’indicateurs et de calculs. Cette
étape nous permettra de préparer le prochain plan de
Développement durable, dès 2018.
9
3 4
10. CO2
eq issu de
la collecte /
tonnes de déchets
transportés
CO2
eq issu
du tri / tonnes
de déchets triés
Émissions
de CO2
évitées
grâce au recyclage
et à la valorisation
PILIER
ENVIRONNEMENTAL
MAÎTRISER NOS ÉMISSIONS
DE GAZ
À EFFET DE SERRE
AUGMENTER NOTRE PART
D’ÉMISSIONS ÉVITÉES
GRÂCE AU RECYCLAGE
ET À LA VALORISATION
REMARQUE
Le but de ce rapport est de décrire les efforts supplémentaires et les nouvelles actions engagées et en cours. Ainsi,
certaines actions entreprises antérieurement - décrites dans les rapports précédents - sont poursuivies, mais ne figurent pas
dans ce document. Pour en savoir plus, consultez les rapports développement durable 2013-2014 et 2014-2015
(disponibles en téléchargement sur le site www.helvetia-environnement.ch).
10
Indicateurs
Engagements
Piliers
ENGAGEMENTS ET ACTIONS
Découvrez les engagements et indicateurs
de développement durable choisis par
Helvetia Environnement en concertation
avec ses parties prenantes :
1a 1b 2
11. Taux de sortie
du personnel
11RAPPORT DÉVELOPPEMENT DURABLE 2015 - 2016
Taux
de recyclage
Taux
de valorisation
Quantité
d’énergie alternative
produite
au périmètre HE
PILIER
ÉCONOMIQUE
DIMINUER LA PRESSION SUR
LES RESSOURCES NATURELLES
EN AUGMENTANT
L’UTILISATION DES
RESSOURCES DÉCHETS
PRODUIRE DE L’ÉNERGIE
ALTERNATIVE
PILIER
SOCIAL ET SOCIÉTAL
AMÉLIORER
LA FORMATION
DES SALARIÉS
PARTICIPER À LA
RÉINSERTION
PROFESSIONNELLE
DE PERSONNES
EN SITUATION DE
HANDICAP OU EN
RÉINSERTION
AMÉLIORER
LA SÉCURITÉ
ET LES
CONDITIONS
DE TRAVAIL
Nombre
d’heures
de formation
par salarié
et par an
Indice de fréquence
des accidents du travail
Indice
de gravité
Nombre de
postes occupés
par des
personnes
en situation
de handicap
ou en réinsertion
3a 3b 4 5 6A
6B
6C
7
13. 13PILIER ENVIRONNEMENTAL
Pour réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES 8
) résultant de ses activités, Helvetia Environnement s’efforce
de :
diminuer les émissions de ses véhicules de collecte des déchets :
l en remplaçant ses camions par des véhicules nouvelle génération,
à propulsion hybride ou électrique,
l en formant ses conducteurs à une conduite plus économique,
l et enfin en optimisant les itinéraires de collecte ;
optimiser la gestion de l’énergie dans ses installations de tri et de valorisation.
Les indicateurs retenus sont rapportés à la tonne de déchets que nous collectons,
via notre flotte de véhicules, ou que nous traitons dans nos installations de tri et de recyclage 9
.
2013 2014 2015
18,7 19,7 19,3
Transvoirie
succursale de Satigny
2013 2014 2015
18,7 20,2 18,6
Transvoirie
succursale d’Orbe
2013 2014 2015
22,7
20,0 19,0
Transvoirie
succursale de Tolochenaz
18.6 kg CO2
eq et 19.3 kg de CO2
eq représentent respectivement
2090 ET 2170 KM EN TRAIN POUR UN PASSAGER
ENGAGEMENT
MAÎTRISER NOS ÉMISSIONS DE GAZ
À EFFET DE SERRE
Indicateur1a GES émis par tonne de déchets transportés
Kg de CO2
équivalent tonne de déchets transportés
8
Il s’agit du dioxyde de carbone, du méthane, des oxydes d’azote ainsi que des hydrocarbures halogénés.
Ils sont mesurés en CO2
équivalent.
9
Pour prendre en compte un engagement à périmètre constant
14. 14
Pour expliquer l’évolution favorable de ce premier engagement,
2 éléments sont à retenir en 2015 :
Modernisation et renouvellement du parc des véhicules : redéfinition
des standards et utilisation d’auxiliaires électriques sur les châssis des véhicules
de collecte.
Passage au biocarburant pour tous les véhicules de Transvoirie. Le biodiesel
fabriqué répond aux critères de l’économie circulaire : collecte d’huile de friture et
transport par Transvoirie puis livraison à l’usine de transformation Bio Énergie.
Notons également l’optimisation des tournées, dans la logique du kilomètre utile,
qui permet de collecter plus de déchets pour la même distance parcourue.
Ce premier indicateur permet de
calculer l’efficacité énergétique de
la collecte des déchets. Il permet
également de mesurer l’intégration
dans la culture d’entreprise du
développement durable et des
questions environnementales.
Le passage au biocarburant, bien
moins émetteur de GES et produit par
Bio Énergie, améliore la performance
pour Transvoirie Orbe et Transvoirie
Tolochenaz.
Transvoirie Satigny a corrigé la
tendance et progresse grâce à une
meilleure gestion des transports, et
ceci, malgré une augmentation des
tonnages.
Les axes d’amélioration à tirer de
cet indicateur sont limités, car nous
ne maîtrisons pas l’ensemble des
paramètres. Ils dépendent du marché,
de la nature d’activité des clients, de
leur localisation ou de leurs choix,
ou encore de la topographie des
tournées.
C’est pourquoi nous ne fixons pas
d’objectif chiffré, mais un engagement
de progrès, un monitoring des
valeurs pour mieux comprendre les
changements.
MIEUX
COMPRENDRE
LES POINTS POSITIFS
DE L’ANNÉE 2015
15. 15PILIER ENVIRONNEMENTAL
10
voir engagement 5
11
ordonnance réglant l’admission des chauffeurs
UN PREMIER CAMION FULL ÉLECTRIQUE CIRCULE DEPUIS MARS 2015. Il
dispose d’une autonomie suffisante pour effectuer une tournée entière sans recharge
des batteries. Affecté au marché du CERN, il donne pleine satisfaction.
ACCENTUER LA CONVERSION AU BIOCARBURANT des moteurs des véhicules
En 2016, les moteurs sont construits pour fonctionner avec 7 % de biocarburant
(norme légale admissible). Helvetia Environnement collabore avec un constructeur
pour obtenir un moteur fonctionnant avec 30 %, voire 100 % de biocarburant.
Un moteur 100 % biocarburant entraînerait une réduction de 66 % des quantités de
CO2
émises.
DÉVELOPPER LA CONDUITE ÉCONOMIQUE
Le programme de formation des conducteurs 10
à une conduite plus économe est
amélioré par l’équipement d’un système de suivi individuel de la consommation de
chaque chauffeur. Il permettra de mesurer le bénéfice de la formation.
Un module OACP 11
sur la conduite économe est dispensé aux chauffeurs d’Helvetia
Environnement depuis 2015.
DÉPLOYER LE NOUVEAU PROGRAMME D’OPTIMISATION LOGISTIQUE :
ORTEC WASTE ROUTING.
Objectif : diminuer, pour un service donné, le kilométrage parcouru et donc réduire
les émissions de GES.
LES ACTIONS
DE L’ANNÉE 2016 Mettre en place un indicateur pour
mieux comprendre les effets de
la conduite écologique : l’impact
est difficilement mesurable, faute
de données à comparer. En effet,
les facteurs qui influent sur la
consommation sont multiples : refonte
de tournées, actions sur la sécurité,
etc.
Notons que l’indicateur est calculé
en fonction du carburant consommé
par les véhicules de collecte
multiplié par le facteur d’émission
du diesel à 7 %, le tout divisé par
les tonnages collectés. Transvoirie se
rend ainsi responsable d’émissions
qui ne sont pas de son fait (liées à
l’encombrement routier par exemple) :
l’identification de ces émissions
pourrait être un axe intéressant pour
l’avenir.
LES PISTES
DE RÉFLEXION POUR
DEMAIN
16. En début d’année 2016, Helvetia Environnement, précurseur en Suisse romande, a
intégré à sa façon d’opérer, un des rares logiciels permettant d’organiser et d’optimiser les
trajets pour la collecte des déchets : ORTEC Routing for Residential Waste. Il est utilisé en
complément au logiciel TOM TOM intégré aux véhicules de transport.
AVANTAGES D’ORTEC :
• Préparation de la collecte : réorganisation de la collecte,
préparation des circuits
• Création du meilleur itinéraire en fonction des contraintes liées :
au chauffeur ; à l’exutoire ; aux contraintes du marché
(horaire de collecte des communes, collecte près des écoles,
etc.) ; réponse en temps réel aux aléas d’exploitation.
• Inclusion des caractéristiques du métier de la collecte (haut-le-
pied, productivité en t/h, etc.)
• Amélioration de la collecte : comparaison du prévu vs réalisé,
optimisation des circuits, gain de 4 à 10 % des kilomètres.
Il servira de road book pour le chauffeur en établissant le trajet le
plus efficient possible. En optimisant les parcours et la charge des
véhicules de collecte, le rendement de la collecte est amélioré :
ceci induit une nette réduction des émissions de CO2
.
La logique d’optimisation des collectes grâce au logiciel ORTEC
est appliquée à tous nos nouveaux marchés. Par ailleurs, nous
révisons l’exploitation des marchés en cours en analysant les
tournées avec ORTEC pour définir les améliorations à mettre en
place.
16
ORTEC ROUTING
FOR RESIDENTIAL WASTE
18. 18
Indicateur1b GES émis par tonne de déchets triés (pour chacune
des 6 installations de tri et de recyclage) - Kg de CO2
équivalent tonne de déchets (triés valorisés)
2013 2014 2015
13,9 12,8 13,7
Sogetri succursale de La Praille
2013 2014 2015
6,6 5,3 7,1
Sogetri succursale de Corsier
2013 2014 2015
4,7 4,8 6,3
Sogetri succursale de Satigny
2013 2014 2015
5,3 6,412**
6,1
Sogetri succursale de Vuadens
2013 2014 2015
23,8
16,3
Sogetri succursale d’Orbe
2013 2014 2015
7,3
Sogetri succursale de Tolochenaz
5,6 6,7
2014 20152013
9,8
Ensemble
9,3 9,613*
12**
note : erratum, une erreur s’est glissée dans le rapport 2014-2015. / 13*
note : en 2015, l’indicateur était de 9,1.
Nous avons corrigé rétrospectivement ce chiffre à 9,6. Les raisons ? La société Bioley Environnement SA est sortie du périmètre
du groupe Helvetia Environnement depuis lors.
Sogetri, succursale d’Orbe, ne figurait pas dans les calculs en 2015. L’indicateur 2014 a ainsi été recalculé,
pour avoir une base de comparaison, prenant en compte ces paramètres.
9,8 kg
CO2
eq
représentent les
émissions liées
À LA
PRODUCTION
DE 6,7 LITRES
DE VIN
EN SUISSE
19. 19PILIER ENVIRONNEMENTAL
14
Le 19 mars 2015, un incendie a touché le
site de Sogetri la Praille. Pour que le site
retrouve une activité normale, une importante
consommation d’énergie a été nécessaire. La
sécheresse a affecté la compostière de Corsier.
En raison de la chaleur, les déchets végétaux
étaient plus légers, donc les indicateurs sont
moins performants.
15
Les lavures sont les déchets de restauration. Ils
sont différenciés des autres déchets, car leur
traitement est différent. Leur méthanisation permet
de faire du biogaz.
Cet indicateur présente l’énergie consommée, donc le CO2
émis, pour réaliser
le tri et la valorisation des déchets. Il a tendance à augmenter. Davantage de moyens et
d’énergie sont utilisés pour pouvoir optimiser et trier les déchets, au bénéfice cependant,
d’autres indicateurs : taux de tri, de valorisation et émissions évitées grâce au recyclage
des déchets.
DEUX RAISONS EXPLIQUENT L’ÉVOLUTION DÉFAVORABLE DE CET INDICATEUR :
• Les déchets qui arrivent dans les centres de tri de Sogetri sont pré-triés à la source :
la fraction de déchets valorisables s’en trouve réduite. L’activité de valorisation est ainsi
plus complexe : une même quantité de déchets est triée pour extraire une proportion
plus faible de déchets valorisables.
CET INDICATEUR SE DÉGRADE DONC À MESURE
QUE L’EFFORT DE TRI À LA SOURCE PORTE SES FRUITS.
• Pour être admises en décharge, les matières inertes doivent être triées, encore
plus précisément. Ceci oblige à mettre en œuvre davantage de moyens fortement
consommateurs d’énergie pour améliorer la qualité du tri.
De plus, rappelons deux évènements en 2015 : l’incendie du 19 mars14
et la sécheresse,
qui ont eu un impact important sur les moyens de manutention.
Notons également que le site de Sogetri la Praille est plus émetteur que les autres, en
raison de son activité dense et extrêmement mécanisée. Néanmoins, il travaille en
énergie certifiée.
L’évolution de l’indicateur de Corsier est due à un changement organisationnel : les
lavures15
sont désormais traitées à la succursale de Satigny. Cela a permis d'optimiser
la logistique et de limiter ainsi les émissions des camions qui collectent ces déchets. La
prise en charge de ces déchets sur le site de Corsier était très peu coûteuse en énergie et
donc en GES. On enregistre une baisse des tonnages pour des émissions comparables :
l’indicateur s’en trouve dégradé.
PRÉCISONS QUE LÀ ENCORE, NOUS NE MAÎTRISONS PAS L’ENSEMBLE DES
PARAMÈTRES LIÉS À CET INDICATEUR. L’OBJECTIF A DONC ÉTÉ FIXÉ SUR UN
ENGAGEMENT DE PROGRESSION NON QUANTIFIÉ. DANS L’ENSEMBLE, CET
INDICATEUR N’AUGMENTE PAS AUTANT QUE L’ÉVOLUTION DE L’ACTIVITÉ, CE QUI
TRADUIT FINALEMENT UNE AMÉLIORATION DE L’EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE.
MIEUX COMPRENDRE
20. 20
AMÉLIORER L’EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE DES ÉQUIPEMENTS
• Investir dans des équipements, type moteur électrique, qui consomment
moins d’énergie fossile.
• Optimiser le recyclage des déchets : Sogetri lance un processus de
certification pour aller plus loin dans l’analyse des filières et prendre en
compte la variété des matières triées.
GARANTIR UN TRI PLUS PROPRE :
• Un essai d’équipement électrique est en cours sur le centre de tri Sogetri
La Praille. Il permettra de juger de la pertinence d’un passage au tout
électrique du matériel du centre de tri.
• Processus de certification ISO 9001 des centres de tri : mise en place de
procédures opérationnelles strictes dans une optique d’amélioration de
la qualité. Elles garantissent également le respect de méthodes de travail
approuvées sur le plan environnemental.
LES ACTIONS
DE L’ANNÉE 2016
Comme programmée en 2015, la capacité d’accueil des centres de tri les
moins chargés - succursales Sogetri de Satigny, de Vuadens et de Tolochenaz
- a été développée. Ainsi, des économies d’échelle sont réalisées : une plus
grande quantité de déchets est traitée, à équipements constants.
Acquis en 2013, le site d’Orbe manipule de grandes quantités de matériaux
de chantier : sable, granulats, etc. Ils nécessitent plus de manutention pour une
même quantité de déchets recyclés, ce qui explique un ratio élevé par rapport
aux autres centres. Toutefois, en 2 ans, les premiers efforts ont permis de
dégager des résultats encourageants.
Le site de Tolochenaz, quant à lui, a reçu moins de déchets apportés sur site. Il
a augmenté ses ventes de matériaux de construction, ce qui génère davantage
de manutention rapportée aux déchets.
LES POINTS POSITIFS
DE L’ANNÉE 2015
Mettre en place des sous-indicateurs plus
détaillés, pour aider à la compréhension.
Construire, par exemple, un référentiel
comparant le niveau d’émission avant
et après les actions d’amélioration
entreprises, ou montrant comment les
tonnes de CO2
émanant des efforts de
tri supplémentaires sont compensées par
les économies de CO2
, obtenues par
l’utilisation de ces matières secondaires
transformées et remises sur le marché.
LES PISTES
DE RÉFLEXION
POUR DEMAIN
NORMALISATION
ISO 14001
Depuis 2016, l’ensemble des sites
Transvoirie est certifié ISO 14001.
La norme ISO 14001 définit une série
d'exigences nécessaires à la mise en
place d'un système de management
environnemental au sein d'une organisation,
quels que soient sa taille et son domaine
d'activité.
21. 21PILIER ENVIRONNEMENTAL
44687 tonnes de CO2
eq
représentent environ
143 allers-retours Paris-New York
POUR UN AIRBUS A330
ET SES 240 PASSAGERS.
(Source DGAC)
ENGAGEMENT
CONTRIBUER À RÉDUIRE LES ÉMISSIONS
DE GAZ À EFFET DE SERRE GRÂCE AU RECYCLAGE
ET À LA VALORISATION
16
Cet indicateur a été mesuré pour chacune des 6 installations de tri et de recyclage exploitées par Helvetia Environnement, ainsi que pour la société de transport Transvoirie et la société Bio Énergie qui
fabrique du carburant de substitution. / 17
Les émissions évitées par les sociétés Transvoirie Genève et Transvoirie Vaud correspondent aux matériaux triés à la source, collectés puis transportés directement
vers une filière de valorisation externe, sans transiter par un centre de tri de la société Helvetia Environnement. / 18
Idem
Pour bien comprendre la réduction des émissions de GES d’Helvetia Environnement, plaçons-les en perspective avec
les émissions que ses activités de recyclage de matériaux ou de production d’énergie renouvelable permettent d’éviter.
Pour évaluer ces émissions évitées, il faut COMPARER LES ÉMISSIONS que produisent les industries qui utilisent
des matériaux recyclés ou des combustibles de substitution, avec les quantités de GES que ces mêmes industries
émettraient si elles avaient recours à des matières premières vierges et aux énergies traditionnelles.
Helvetia Environnement s'engage à AUGMENTER, grâce à la valorisation des déchets, LA QUANTITÉ D’ÉMISSIONS
QU’ELLE CONTRIBUE À ÉVITER. Notons que la contribution aux émissions évitées grâce à la valorisation matière
s’accompagne d’émissions directes et indirectes plus élevées pour Helvetia Environnement.
EN ORGANISANT DES COLLECTES SÉLECTIVES, NOUS CONSOMMONS PLUS DE CARBURANT ; EN TRIANT,
NOUS CONSOMMONS PLUS D’ÉLECTRICITÉ. Helvetia Environnement s’est fixé le défi suivant :
les émissions liées à ses efforts doivent être largement compensées par celles qu’elle contribue à éviter.
Indicateur2 Émissions évitées grâce au recyclage et à la valorisation 16
Tonnes de CO2
équivalent évité
Acteurs
Valeur
2013
Valeur
2014
Valeur
2015
Sogetri succursale La Praille -10610 -11868 -11320
Sogetri succursale Corsier -375 -447 -254
Sogetri succursale Satigny -4452 -5363 -9367
Sogetri succursale Vuadens -4925 -4252 -3623
Bioley Environnement SA -722 – –
AVO transports SA – -740 -1770
Sogetri succursale Orbe – -357 -379
Sogetri succursale Tolochenaz -2522 -1697 -1580
Bio Énergie -653 -1145 -549
Transvoirie Genève 17
-13425 -13350 -12991
Transvoirie Vaud 18
-1721 -2598 -2854
Ensemble -39405 -41817 -44687
Objectif : -45000
22. 22
INTERVIEW DE LAURENT BOZON
1) COMMENT ÊTES-VOUS ARRIVÉ CHEZ SOGETRI ?
Déjà directeur de l’activité fers et métaux dans une société
genevoise active dans le recyclage et la valorisation,
la direction de Sogetri m’a chargé de développer ce pôle
en son sein. Un réel défi que j’ai eu à cœur de relever.
2) POUVEZ-VOUS RÉSUMER EN QUELQUES MOTS VOTRE PARCOURS
PROFESSIONNEL ?
Mon parcours professionnel est varié. J’ai suivi une formation de chaudronnier avec
option inox. J’ai travaillé plusieurs années dans le secteur de la construction, dans une
fonderie et serrurerie. J’en suis devenu directeur de la production. Plus tard, j’ai rejoint le
milieu du recyclage. Je me suis alors spécialisé dans la valorisation des fers et métaux.
3) QUE SIGNIFIE ÊTRE DIRECTEUR DE L’ACTIVITÉ FERS ET MÉTAUX,
QUELLES SONT VOS TÂCHES AU QUOTIDIEN ?
Être à la direction de cette activité, c’est être responsable de l’activité dans sa globalité.
Chaque jour, je pilote la bonne marche du chantier : gérer le personnel, veiller à
l’exploitation des différentes machines, entretenir la relation client. En parallèle, je
surveille les cours des métaux à l’échelle mondiale pour saisir les opportunités de vente
de nos stocks de matières. En fonction de cela, j’établis les prix pour les clients.
4) EN QUOI LA RECONNAISSANCE EN TANT QUE CENTRE D’ACCUEIL DE LA
FILIÈRE DE CES MATIÈRES A-T-ELLE ÉTÉ BÉNÉFIQUE POUR SOGETRI ?
Avant le développement de cette filière, Sogetri ne proposait pas de prise en charge
des fers et métaux. Le client amenait certains types de déchets à Sogetri, puis devait
aller déposer les déchets fers et métaux sur d’autres sites. Aujourd’hui, il peut
apporter tous ses déchets au même endroit. L’ouverture de cette filière facilite le
recyclage en évitant des déplacements, ce qui pollue moins. Sogetri prend en charge
davantage de matières valorisables et donc augmente son taux de recyclage.
5) QUELLES SONT, SELON VOUS, LES AMÉLIORATIONS À APPORTER POUR
AUGMENTER LA VALORISATION DE CE TYPE DE DÉCHETS ?
Nous sommes sans cesse à la recherche d’évolutions technologiques. Nous souhaitons
acquérir des machines complémentaires pour valoriser les déchets fers et métaux à leur
juste valeur. Cela nous permet de mieux répondre à la demande de nos clients.
6) QUELS SONT VOS OBJECTIFS POUR SOGETRI POUR LES ANNÉES À VENIR ?
Leader sur le marché pour le recyclage des autres types de déchets, mon objectif est
que Sogetri devienne numéro 1 du recyclage et de la valorisation fers et métaux à
Genève, puis en Suisse Romande.
Sogetri Satigny a été reconnu
comme centre d’accueil des fers
et des métaux en mars 2015.
Une filière complète de valorisation
des ferrailles et métaux a été mise
en place grâce à l’arrivée
d’une cisaille à ferraille industrielle
et la mise en place d’infrastructures
permettant le tri et le stockage.
Cette activité est supervisée
par Laurent Bozon, directeur
de l’activité fer et métaux
de Sogetri Satigny.
FILIÈRE MÉTAL
Le centre de tri de La Praille maintient
des valeurs élevées. Une légère baisse
s’observe en raison d’une diminution
de 20 % des apports en déchet
industriel banal (DIB). Toutefois, notons
que les apports en déchets bois ont
augmenté de 20 %.
Puisque les lavures ont été détournées
sur le site de Satigny, le site de Corsier
a diminué ses émissions évitées.
Le site de Satigny est désormais un
centre de tri pleinement opérationnel.
Les tonnages ont beaucoup augmenté.
De plus, la mise en service de la
cisaille à métal a augmenté la quantité
de métal traitée par le groupe.
MIEUX COMPRENDRE
23. 23PILIER ENVIRONNEMENTAL
La société de transport Transvoirie
Orbe a, pour sa part, transporté 2 fois
plus d’incinérables, ce qui explique
la progression record du centre de tri
d’Orbe.
Le site de Bio Énergie a été affecté
par des problèmes de production en
2015 : les économies sont donc moins
importantes.
Globalement, Transvoirie a connu une
progression de ses activités, ce qui
contribue aux bons résultats de l’année
2015. L’objectif est presque atteint,
grâce à l’augmentation des tonnages
et de l’intégration de la filière métal à
Satigny.
Comme convenu lors de
la réunion avec les parties
prenantes en 2015, un sous-
indicateur a été intégré afin de
mieux interpréter les données.
Il concerne les émissions évitées
par type de déchets.
Émissions évitées par type de déchets depuis le début du plan Développement
durable de Helvetia Environnement.
Ces données sont à mettre en relation avec les tonnages de déchets traités par le groupe.
-40000
-35000
-30000
-25000
-50000
-45000
-20000
-15000
-10000
Incinérables
Bois
Métaux
Verre
Plastique
Lavures
Déchetsverts
Huiles
Papier
DEE
Autres
Total
-19502
-24603
-24156
-3218
-3215
-3771
-9447
-5845
-8933
-5010
-5264
-5087
-254
-366
-675
-610
-457
-613
-435
-483
-456
-653
-1150
-549
0
0
0
0
28
0
-247
-432
-445
-39404
-41817
-44687
-5000
Tonnes de CO2
équivalent évité
2013
2014
2015
24. 24
Les incinérables ont légèrement diminué leur impact. Ceci correspond à notre
objectif de privilégier le recyclage, de préférence à la valorisation énergétique liée
à l’incinération.
En effet, la valorisation énergétique n’est pas la meilleure manière de limiter
la production de GES. La valorisation matière est préférable en terme d’économie
circulaire. Même s’il est difficile de prévoir le mix de déchets19
qui varie
en fonction du marché, l’entreprise doit s’efforcer d’améliorer le recyclage sous
forme de matières secondaires20
.
19
c’est la proportion de chaque type de déchets par tonne réceptionnée / 20
voir engagement 3
Type de déchets
Autres
Chantier
DEEE
Papier
Huiles
Déchetsverts
Lavures
Plastique
Verre
Métaux
Bois
Incinérables
2013
2014
2015
Tonnes
0
10 000
20 000
30 000
40 000
50 000
60 000
70 000
80 000
90 000
100 000 Autres :
- terre
- machefer
- boues de forage
- sable
- pneus
- spéciaux
- batteries
Tonnes de déchets prises en charge par les différentes entités de Helvetia Environnement depuis le début du plan Développement durable
EN 2014, LA PROGRESSION DES ÉMISSIONS ÉVITÉES TENAIT ESSENTIELLEMENT À LA PART DES INCINÉRABLES ; EN
2015, CE SONT LES MÉTAUX ET LE BOIS QUI IMPACTENT FAVORABLEMENT CETTE PROGRESSION.
25. FAIRE PROGRESSER LA VALORISATION DES DÉCHETS
• Développer des outils et méthodes de traitement pour préparer les matières
secondaires directement sur le site, comme c’est déjà le cas pour la ferraille à
Sogetri.
FAVORISER LE TRANSPORT PAR TRAIN
• Le tonnage évacué par le train se développe, avec entre 15-20 %
d’augmentation (env. 60 000 tonnes) par an. Cette solution est déjà en place
à Sogetri la Praille et Satigny.
Notons, néanmoins, que de nombreuses contraintes rendent délicates la mise
en place d’un système d’évacuation des déchets par voie ferrée.
POURSUIVRE LE DÉVELOPPEMENT DU PÔLE WASTE TO ENERGY
• Utiliser la ressource déchet pour la production d’énergie sous toutes ses formes :
carburant, électricité, chaleur, etc.
LES ACTIONS
DE L’ANNÉE 2016
25PILIER ENVIRONNEMENTAL
Le tri est en bonne amélioration suite à la mise en place, par Sogetri, d’une filière
recyclage fers et métaux sur le site de Satigny en 2015. Elle permet de gérer en
interne les fractions de métaux générées par le groupe et ainsi d’internaliser ces
économies de CO2
. Plus les activités de recyclage de matières secondaires seront
développées, plus ce travail sera valorisé.
Constatons également une stabilité ou une légère détérioration sur les autres
centres de tri, ce qui s’explique par l’impact du mix déchets qui fait évoluer
négativement cet indicateur si la part recyclable diminue.
LES POINTS POSITIFS
DE L’ANNÉE 2015
Comptabiliser l’indicateur
en kg de CO2
évité/tonne
de déchets traités, et non de
manière globale, pour faciliter la
compréhension et la comparaison
avec l’indicateur précédent.
LES PISTES
DE RÉFLEXION
POUR DEMAIN
27. 27PILIER ÉCONOMIQUE
Pour une gestion raisonnée des matières premières non renouvelables, Helvetia Environnement s’attache à accroître
la proportion des déchets réutilisés, recyclés ou valorisés.
ENGAGEMENT
DIMINUER LA PRESSION SUR LES RESSOURCES
NATURELLES EN DÉVELOPPANT
L’UTILISATION DE LA RESSOURCE DÉCHET
Indicateur 3a Taux de recyclage
INDICATEURS ET OBJECTIFS
Le taux de recyclage : part des déchets recyclés et mis sur le marché sous forme de matières premières
secondaires ou de compost.
31 %
2013
34,5 %
2014
37,7 %
2015
HELVETIA ENVIRONNEMENT / OBJECTIF : progrès des valeurs
71 %
2013
80,8 %
2014
81 %
2015
HELVETIA ENVIRONNEMENT / OBJECTIF 2017 : progrès des valeurs
Indicateur 3b Taux de valorisation
Le taux de valorisation : taux de recyclage + part des déchets utilisés pour produire de l’énergie.
28. 28
La part du recyclage dans la
valorisation des déchets a augmenté
depuis 2013. En 2015, l’ouverture de
filières a suscité et facilité le recyclage
de nouvelles matières, permettant
d'augmenter le taux de recyclage.
Entre 2013 et 2014, le taux de valorisation a augmenté. Il s’est stabilisé en 2015
en raison de l’évolution du mix déchets. En effet, malgré tous les efforts de tri
consentis, les taux de tri et de valorisation restent dépendants du type de déchets
qui est amené au centre de tri. Notre métier consiste à intégrer cela en développant
la qualité de tri, les technologies et les filières de valorisation pour promouvoir et
assurer la valorisation d’une part toujours plus importante des déchets qui nous sont
confiés.
Cet indicateur affiche, néanmoins, une faible hausse en 2015 grâce à l’intégration
de 3 nouvelles filières à Sogetri :
• recyclage du métal à Satigny
• recyclage du plastique Plastrec: tri des plastiques souillés et valorisation en
combustible solide de récupération (CSR) pour les cimenteries
• recyclage de bois propre en panneaux de particules haute qualité sur la filière
suisse de Kronospan, à Menznau, dans le canton de Lucerne.
Le taux de recyclage devrait, quant à lui, continuer de progresser à long terme.
Le projet de centre de tri haute-performance à Genève a pour objectif de réduire
la part de matière non triée (actuellement éliminée en incinération).
En tant qu’acteur généraliste, nous collectons beaucoup de déchets mélangés.
Il nous est donc difficile d’égaler les performances des entreprises spécialisées
dans la valorisation d’une seule matière, déjà pré-triée par le producteur.
Néanmoins, le taux de recyclage auquel nous parvenons est comparable
aux performances des best in class de notre secteur.
MIEUX COMPRENDRE
LES POINTS POSITIFS
DE L’ANNÉE 2015
29. 29PILIER ÉCONOMIQUE
RECHERCHER DE NOUVELLES PISTES DE VALORISATION
• Fabriquer des combustibles solides de substitution pour les chaudières
industrielles ou les cimenteries, à partir de : matériaux incinérables, dépollués
de PVC, à fort pouvoir calorifique et très faible taux de cendres.
• Valorisation en chaufferie des refus de crible de la Compostière en substitution
de l’incinération.
• Valorisation énergétique du bois propre en chaufferie à haut rendement.
SE DOTER D’ÉQUIPEMENTS NOUVEAUX
Helvetia Environnement ne peut actuellement préparer et conditionner toutes les
matières secondaires sur ses propres installations. Sur certaines filières, comme
le PET et le papier carton, les capacités de conditionnement et de stockage sont
restreintes. Notre volonté : investir dans le matériel adéquat pour produire plus
de matières recyclées répondant directement aux normes des utilisateurs.
ÉTUDIER UN PROJET DE CENTRE DE TRI HAUTE PERFORMANCE
Le tri manuel ou faiblement mécanisé tel que pratiqué actuellement atteint
ses limites et ne permet plus d’isoler de nouvelles matières valorisables dans
les déchets à trier. La solution pour atteindre un nouveau palier qualitatif et
quantitatif consiste en la mise en œuvre de centres de tri haute performance
permettant, grâce à diverses technologies (robotique, électronique…,) un tri plus
fin des matières et la prise en charge de volumes plus importants.
LES ACTIONS
DE L’ANNÉE 2016
Ajouter aux indicateurs de
valorisation et de recyclage,
un indicateur des quantités
de déchets incinérés par habitant
bénéficiant d’une collecte
de ses déchets par nos soins.
LES PISTES
DE RÉFLEXION
POUR DEMAIN
30. Actuellement, bon nombre de déchets ne sont pas triés correctement par
la population. Ils se retrouvent directement incinérés et ne peuvent, par
conséquent, être recyclés. Un centre de tri de haute performance peut résoudre
ce problème. En permettant un tri sélectif très précis, le taux de recyclage des
déchets peut ainsi être augmenté.
Un centre de tri est dit de haute performance lorsqu’il permet l’atteinte de performances de tri
sur les plans qualitatifs et quantitatifs, inenvisageables par des moyens manuels ou faiblement
mécanisés. Il dispose de nombreux avantages par rapport à un centre de tri classique aussi bien
dans la technique de tri qu’au niveau des conditions de travail des différents collaborateurs.
Le tri des matières se fait plus rapidement et de manière plus fine. La différence de performance
est extrêmement significative. Cela est rendu possible par à une mécanisation et une
automatisation accrues :
• le tri séquentiel auto-adaptatif : séparation de plus de 5 matières différentes et de plusieurs
catégories de plastique par une machine unique.
• le tri télé-opéré : tri des matières par l’intermédiaire d’un écran tactile.
Ces 2 solutions innovantes permettent d’optimiser significativement la qualité des produits triés,
engendrant ainsi une meilleure valorisation des déchets.
Par ailleurs, malgré une avancée technologique importante, tous les emplois sont préservés, avec
des missions optimisées pour les opérateurs et des conditions de travail nettement améliorées.
CENTRE
DE TRI HAUTE
PERFORMANCE
30
31. 31PILIER ÉCONOMIQUE
Les déchets peuvent constituer une source d’énergie alternative. Elle est RENOUVELABLE quand les résidus
qui servent à sa production sont d’origine biogénique.
Actuellement, Helvetia Environnement produit, à travers Bio Énergie, un carburant de substitution à partir d’huiles
végétales. Un EXEMPLE CONCRET D’ÉCONOMIE CIRCULAIRE : nos véhicules emploient ce carburant pour collecter
ces huiles et tous les déchets.
ENGAGEMENT
PRODUIRE DE L’ÉNERGIE ALTERNATIVE
Indicateur 4 quantité d’énergie alternative produite 21
Tonnes équivalent pétrole (Tep)
INDICATEURS ET OBJECTIFS
BIO ÉNERGIE / Objectif : 2000
2013 2014 2015
192 183
89
21
Cet indicateur mesure la production de biocarburant par les 2 usines d’Etoy et de Satigny. Il ne tient pas compte d’autre valorisation externe
éventuelle des déchets ayant transité par nos sociétés.
32. 32
Saluons la prise de conscience progressive chez les constructeurs de
véhicules : ils sont désormais davantage enclins à utiliser le biocarburant
et à trouver des options pour convertir le moteur diesel au biodiesel.
La progression ne correspond pas
à celle attendue. Parmi les raisons,
précisons qu’il a fallu convertir des
unités de production qui n’étaient
pas adaptées initialement à traiter
des huiles usagées (production de
biocarburant à partir de colza lors
du rachat des infrastructures). Des
difficultés à stabiliser la production ont
également été rencontrées.
Par ailleurs, le cours du pétrole rend
le biocarburant moins attractif et sa
production difficilement rentable à
l’heure actuelle.Une partie des matières
non utilisées, à cause de la baisse de
la production et de leur réorientation, a
été redirigée vers la méthanisation.
L’objectif de 2000 tonnes équivalent
pétrole est basé sur l’aboutissement
du projet Pôle Bio, qui était prévu en
2015. Diverses contraintes reportent
ce projet à l’échéance 2018, ce qui
rend l’objectif délicat à atteindre dans
le cadre du présent plan.
D’autres projets de valorisation
énergétique aboutiront dans un plus
long terme, en fonction de l’importance
des investissements, des paramètres du
marché, des contraintes politiques.
MIEUX
COMPRENDRE
LES POINTS POSITIFS
DE L’ANNÉE 2015
33. 33PILIER ÉCONOMIQUE
SA FABRICATION
Un carburant fabriqué à base d’huiles végétales usagées
SON INTÉRÊT
Aucune émission de nouveau carbone grâce au recyclage de l’huile végétale, dont le produit fini est
quasiment neutre en CO2
. Résultat : une réduction de 212 g de CO2
par litre de diesel dosé à 7 %.
SES LIMITES
Tous les véhicules tolèrent une incorporation de 7 % de biocarburant. Une utilisation de biodiesel composé à
100 % de biocarburant nécessite une adaptation du moteur. En effet, le biodiesel peut endommager certains
équipements (joints, tuyaux…) du moteur qui ne sont pas prévus pour son utilisation.
NOTRE DÉFI
Atteindre une utilisation de biocarburant dans les moteurs à 20, 30, puis 100 %.
Comment y parvenir ?
Les constructeurs automobiles ont un rôle primordial dans l’avancée du biodiesel sur le marché. En effet, ce
sont eux qui sont aptes à fournir des solutions neuves pour fabriquer des moteurs acceptant du biodiesel à
100 %.
Le groupe Helvetia Environnement a, quant à lui, fait récemment l’acquisition de 7 véhicules neufs utilisant
100 % de biodiesel. Plusieurs autres sont en commande. Dans le souci d’une amélioration continue, nous
souhaitons mettre à niveau tous les autres véhicules du parc. Pour ce faire, 2 possibilités s’offrent à nous :
• faire des essais en augmentant progressivement le taux de biodiesel dans le carburant : actuellement, des
tests sont en cours avec l’utilisation de B20 (20 % biodiesel).
• transformer les véhicules pour pouvoir utiliser du B100 (100 % biodiesel).
Pourquoi atteindre 100 % de biodiesel ?
Les raisons sont environnementales : plus le taux de biodiesel dans le carburant est augmenté, plus les
émissions de CO2
sont réduites.
BIOCARBURANT
34. Optimiser le processus pour atteindre une capacité nominale
de 10 000 litres/jour en adaptant le matériel : taille de cuves, filtres, etc.
Augmenter la productivité en mettant en place un service produisant 7 j/7
(contre 6 j actuellement) et 24h/24 (contre 10 h actuellement)
Analyser le coût énergétique de la production du biocarburant pour connaître
et optimiser les rendements de production.
Atteindre une utilisation à 100 % biodiesel en 2018 pour Transvoirie
(soit environ 700 000 litres) : la consommation d’1 litre de biodiesel évite la
production de 2,3 kg de CO2
.
Proposer un programme d’aide à la conversion pour les parcs de véhicules.
Poursuivre le projet PôleBio et le programme Waste To Energy.
LES ACTIONS
DE L’ANNÉE 2016
34
37. 37PILIER SOCIAL ET SOCIÉTAL
La formation est indispensable pour DÉVELOPPER LES COMPÉTENCES de nos collaborateurs et leur donner les
moyens de s’impliquer dans la politique de développement durable de l’entreprise.
ENGAGEMENT
AMÉLIORER LA FORMATION DES SALARIÉS
Indicateur 5 Nombre d’heures de formation par salarié
INDICATEURS ET OBJECTIFS
2013 2014 2015
2,2
3,3
4,4
OBJECTIF : 6
38. 38
Cet indicateur connaît une progression constante, qui traduit nos efforts dans
ce domaine. Il n’est pas soumis à l’impact de facteurs extérieurs ou d’aléas
conjoncturels. Seul notre engagement ainsi que les moyens que nous mettons en
œuvre sont à l’origine de son évolution favorable.
À l’évidence, nous atteindrons l’objectif en 2017, grâce aux ressources mises à
disposition.
En 2015, 900 h de formation ont été
dispensées au total, dont les 2/3 sont
techniques :
• sécurité : 50 % du nombre de jours
de formation
• exploitation (formation diplômante :
cariste, machiniste, permis
ADR/SDR22
) : 20 % du nombre de
jours de formation
• informatique (personnel administratif) :
10 % du nombre de jours.
On constate une progression continue
depuis la mise en place des premières
actions. Si la tendance se maintient,
l’objectif sera atteint dès fin 2016.
MIEUX
COMPRENDRE
LES POINTS POSITIFS
DE L’ANNÉE 2015
22
Certificat de capacité au transport de matières dangereuses
39. 39PILIER SOCIAL ET SOCIÉTAL
Mettre en place des formations de management, droit du travail et assurances
sociales, entre autres.
Réaliser un recensement des compétences professionnelles des collaborateurs, pour
dérouler un plan de formation efficace.
LES ACTIONS
DE L’ANNÉE 2016 • Faire apparaître la séparation
éventuelle entre les formations
obligatoires et les formations
volontaires, pour comprendre
ce qui est réellement issu de la
volonté du groupe.
• Les critères de prise en compte
des heures de formation dans
le calcul de l’indicateur sont
peu clairs. À titre d’exemple,
les heures effectuées par les
apprentis échappent au calcul,
ce qui nuit à la précision de
l’indicateur. Plus de détails
seraient bénéfiques pour
mieux faire apparaître notre
investissement à sa juste
mesure.
LES PISTES
DE RÉFLEXION POUR
DEMAIN
40. 40
Pour favoriser l’investissement de ses collaborateurs, premiers bénéficiaires de la politique de développement durable
de l’entreprise, nous nous attachons à :
• fournir un CADRE DE TRAVAIL propice à la motivation et à l’épanouissement de ses collaborateurs
• améliorer la qualité de vie et la sécurité au travail.
ENGAGEMENT
AMÉLIORER LA SÉCURITÉ
ET LES CONDITIONS DE TRAVAIL
Indicateur 6a Indice de fréquence des accidents du travail
(Nombre d’accidents pour 1000 employés)
INDICATEURS ET OBJECTIFS
Nos activités sont accidentogènes. Exercer notre métier de manière responsable exige D’ASSURER LA SÉCURITÉ DE NOS
COLLABORATEURS, DE NOS CLIENTS ET DE NOS SOUS-TRAITANTS. Pour cela, nous fixons des exigences constantes de progrès
et de transparence en matière de sécurité au travail. Nous sommes également attentifs à la mobilisation de nos employés dans ce
domaine.
Notre politique du management et de la sécurité au travail a été validée pour Transvoirie Genève, par la certification
OHSAS 18001, décernée en 2012, renouvelée en 2013 et étendue aux succursales de Tolochenaz et Orbe en 2016.
De 2013 à 2015, l’indice de fréquence des accidents du travail s’est amélioré :
OBJECTIF : 140 en 2015, 120 en 2016, 100 en 2017
2013 2014 2015
170,1 155176
41. 41PILIER SOCIAL ET SOCIÉTAL
• Un travail porte sur l’accompagnement du collaborateur accidenté : suivi et
accompagnement social. L’effet est très positif sur la durée des absences.
• De nombreux efforts visent à sensibiliser l’ensemble des employés aux
problèmes de sécurité. C’est en effet l’implication des salariés qui marquera
la différence. De nombreuses réunions avec des chauffeurs référents sont
organisées pour améliorer la politique de sécurité et installer une relation de
confiance avec les collaborateurs.
Si la tendance est bonne : diminution
de la fréquence des accidents du
travail, les résultats sont néanmoins
en dessous des objectifs espérés
(accentuation de l’indice de gravité
en 2015).
Les actions mises en place expliquent
ces résultats :
• visites comportementales de
sécurité,
• challenge santé/sécurité (incitation
à atteindre les objectifs),
• journée annuelle de la sécurité
depuis 2013,
• communication,
• alertes sécurité (recherche et
explication des causes des
accidents),
• formation des nouveaux
collaborateurs,
• causeries sécurité (2 ou 3 fois par
an, avant le départ des tournées),
• présence sur le terrain.
MIEUX
COMPRENDRE
LES POINTS POSITIFS
DE L’ANNÉE 2015
OBJECTIF : diminution des valeurs
2013 2014 2015
14,8
17,4
22,1
Indicateur 6b Indice de gravité des accidents du travail
(Nombre jours de travail perdus par arrêt de travail)
42. Plusieurs actions sont déjà en place. Notre souci est de les renforcer, en étendant
leur périmètre et en généralisant leurs applications.
TRANSVOIRIE
• Challenge sécurité : en l’absence d’accident, le cours OACP obligatoire
(normalement à la charge du chauffeur) est à la charge de l’employeur.
Un bonus global est accordé, si le taux d’accident se situe en dessous d’un
certain seuil.
• Contrôle : une visite comportementale de sécurité est effectuée deux fois
par mois. Cet audit interne permet d’analyser systématiquement les causes
d’accident et de corriger les problèmes identifiés en amont (ex. arrimage des
charges, bips de recul, etc.).
Ces actions sont mises en place systématiquement à Genève. Leur
généralisation est en cours dans toutes les succursales de Transvoirie.
SOGETRI
• Formation régulière des employés à la lutte contre l’incendie (avec cas
pratiques, formation au port des masques à adduction d’air, etc.).
• Diffusion d'instructions de sécurité plus pédagogiques et plus complètes.
• Mise en place de système PTI (DATI) 23
pour les travailleurs isolés.
BIO ÉNERGIE :
• Présence sur site d’un ingénieur sécurité diplômé.
LES ACTIONS
DE L’ANNÉE 2016
• Estimer le nombre d’accidents évités
par un indicateur de
presqu’accidents
• L’ajout de la moyenne d’âge pour
ce type d’absentéisme pourrait être
un bon indicateur. Par exemple,
l’association Partage 24
a constaté
que l’âge du personnel avait un
impact : un rajeunissement faisait
diminuer les taux d'accident.
Précisons, à ce sujet, que nous
sommes soucieux de promouvoir
et de faire monter en compétences
nos salariés dès que possible, au fil
de leur carrière.
• La fusion des indicateurs entre
activités de collecte, de tri et de
valorisation nuit à l’interprétation
du résultat. Séparer les taux par
activité permettrait de déterminer
précisément où porter les efforts et
offrirait une meilleure lisibilité.
• Mettre en place à l’entrée des sites
un tableau mentionnant le nombre
de jours sans accident.
• La SUVA nous rappelle que la
promotion de la sécurité au travail
repose également sur les salariés,
via la transmission des compétences
et le respect des bonnes pratiques.
L’expérience a néanmoins démontré
la difficulté de mettre en place ce
système d’autocontrôle.
LES PISTES
DE RÉFLEXION POUR
DEMAIN
42
23
PTI (DATI) : équipement électronique pour prévenir les accidents des travailleurs isolés. Cet équipement vérifie l’activité de la personne. Si une immobilité dépassant un temps donné est décelée, alors le
système émet un signal d’alarme, puis un signal d’alerte est transmis aux personnes les plus proches susceptibles d’intervenir.
24
Partage est une association de Genève qui travaille à la réinsertion de personnes en marge de la société. Son activité principale est la récolte et le tri de denrées alimentaires excédentaires qui sont
redistribuées aux organismes sociaux.
43. Indicateur 6c Taux de sortie du personnel
Nous nous attachons à recruter des collaborateurs compétents et efficaces et nous nous efforçons de leur offrir un
cadre de travail motivant, apte à affermir leur fidélité à l’entreprise.
OBJECTIF : diminution des valeurs
43PILIER SOCIAL ET SOCIÉTAL
MIEUX
COMPRENDRE
CE TAUX EST EN BAISSE DEPUIS 2015. IL EST COMPOSÉ POUR 50 % DE
DÉMISSIONS ET POUR L’AUTRE MOITIÉ DE LICENCIEMENTS. NOTONS QUE
85 % DES DÉPARTS CONCERNENT LE PERSONNEL D’EXPLOITATION
PRATIQUANT DES MÉTIERS DIFFICILES. CE CONSTAT FAIT ÉCHO À NOTRE
TRAVAIL AMORCÉ SUR LE MANAGEMENT.
Dix départs sur 23 en 2015 ont concerné Transvoirie Vaud, ce qui s’explique par la
réorganisation de l’entité.
Une stabilisation du personnel a été atteinte par une meilleure sélection et formation
à l’entrée, ainsi que par une amélioration des conditions de travail. Le résultat est
satisfaisant, compte tenu du fort turn-over de ces métiers.
Nous affichons l’objectif de suivre et d’analyser l’évolution de cet indice dans le but
de réduire les départs autres que naturels (retraite ou fin de mission).
Le taux de sortie correspond aux ruptures de contrat : les démissions et les
licenciements. Les fins de missions contractuelles sont exclues de cet indicateur.
2013 2015
11,9 %
2014
14,5 %
18,5 %
44. • METTRE EN PLACE UN RELAIS RH dans les filiales pour travailler sur le management
de proximité, c’est-à-dire accroître la motivation, avec la collaboration des managers
• POSSIBILITÉ DE PROPOSER DES ALTERNATIVES aux collaborateurs ayant pratiqué
des métiers très opérationnels sur une longue durée. L’exercice est compliqué, car
il n’y pas suffisamment d’ouverture de postes pour faire évoluer systématiquement
les collaborateurs. Un plan est donc délicat à mettre en place. Nous étudions
individuellement chaque cas et nous nous efforçons de conserver et reclasser les
salariés.
• ÉTUDE EN COURS SUR LES MODALITÉS D’UN SYSTÈME DE RETRAITE ANTICIPÉE
POUR LES COLLABORATEURS.
LES ACTIONS
DE L’ANNÉE 2016
• Ajouter un indicateur relatif
au nombre d’années d’activité
au sein de l’entreprise pour
évaluer la fidélité et le degré
d’engagement.
• Instituer un sondage de
satisfaction auprès des
employés sur l’intégration
des salariés, le degré de
satisfaction de l’emploi, etc.)
Ce point sera étudié pour le
prochain plan Développement
durable. Nous sommes très
sensibles au climat et à l’équilibre
social de l’entreprise. Suite à une
suggestion des parties prenantes
en 2014, un recensement du
nombre de personnes ayant
bénéficié de telles mesures a été
effectué en 2015.
LES PISTES
DE RÉFLEXION POUR
DEMAIN
44
• Mise en place d’une remontée d’informations terrain auprès du management.
• Évolution vers une rémunération basée sur la reconnaissance et la performance.
Un objectif clair est fixé au collaborateur ; son atteinte influe sur une part de la
rémunération.
• Publication d’un journal interne pour renforcer la cohésion au sein du groupe et
donner la parole aux collaborateurs.
MISE EN PLACE D’UNE BOÎTE À IDÉES AU SEIN DE L’ENTREPRISE. LES
RÉACTIONS ET RETOURS DES SALARIÉS CONFORTENT L’INTÉRÊT DE CETTE
INITIATIVE.
LES POINTS POSITIFS
DE L’ANNÉE 2015
45. 45PILIER SOCIAL ET SOCIÉTAL
Helvetia Environnement fait de la santé et la sécurité de ses collaborateurs une priorité. Depuis 2015,
Transvoirie a mis en place un Challenge Santé, Sécurité et Conduite au sein de l’entreprise. Il offre une source
de motivation externe à l’application des règles de sécurité. Des bons cadeaux/formation sont distribués
aux collaborateurs en fonction des résultats obtenus. Le montant des primes a été établi entre la direction, les
responsables d’exploitation et les représentants du personnel roulant. Le challenge se déroule tout au long de
l’année et concerne 3 sujets spécifiques :
1) La santé au travail : les absences
Objectif pour chaque employé : aucune absence pour cause de maladie en 6 mois.
2) La sécurité au travail : les accidents
Objectif pour chaque semestre pour Transvoirie Genève : 8 accidents maximum avec arrêt de travail d’au
moins 1 jour ; 100 % de participation des collaborateurs aux séances sécurité (formations initiales, causeries,
journée de la sécurité…).
L’objectif, à plus long terme, est de n’avoir aucun accident professionnel.
3) La conduite des véhicules poids lourds : les sinistres
Objectif pour chaque chauffeur : aucun sinistre responsable durant l’année.
CHALLENGE
SÉCURITÉ
46. 4646
En tant qu’entreprise citoyenne, nous devons contribuer à OFFRIR DES OPPORTUNITÉS professionnelles à des
personnes en difficulté, soit par suite d’un handicap, soit par suite d’une marginalisation ou d’une exclusion sociale.
ENGAGEMENT
PARTICIPER À LA RÉINSERTION PROFESSIONNELLE
DE PERSONNES EN SITUATION DE
OU EN RUPTURE SOCIALE
Indicateur 7Nombre de postes occupés par des personnes en situation
de handicap ou en réinsertion (ETP) (Nombre d’accidents pour 1000 employés)
INDICATEURS ET OBJECTIFS
En 2015, l’emploi que nous offrons à des personnes en situation de handicap ou en réinsertion tend à la stabilisation :
OBJECTIF : 4
2013 2014 2015
3,21 3,26
1,15
47. 47PILIER SOCIAL ET SOCIÉTAL 47PILIER SOCIAL ET SOCIÉTAL
• UNE COLLABORATION AVEC L’ORP 25
, LES EPI 26
ET DE NOMBREUSES
ASSOCIATIONS EST EN COURS.
Ce type d’accueil est désormais bien rôdé au sein du groupe, en particulier
grâce à la participation des collaborateurs.
LE RATIO DE 3,26 EST L’ÉQUIVALENT
temps plein de personnes engagées
dans l’entreprise, pour des métiers
en réinsertion professionnelle. 70 %
concernent des stages de réinsertion et
30 % sont issus de stages de première
expérience professionnelle.
Cet effort a été maintenu et a permis
d’approcher l’objectif. Cette tendance
se confirme pour 2016.
MIEUX
COMPRENDRE
LES POINTS POSITIFS
DE L’ANNÉE 2015
25
ORP = Office des Relations Professionnelles
26
EPI = Établissements Publics pour l’Intégration
48. • Les progrès ont été immédiats
au début du plan de
Développement durable :
l’entreprise disposait d’une
pleine capacité d’accueil de
personnes en situation de
réinsertion. Depuis, les places
sont pourvues. Continuer à
développer cette capacité
d’accueil suppose de créer de
nouveaux postes adaptés, ce
qui s’envisage sur un plus long
terme. Les progrès sont donc
ralentis. Les collaborateurs et
les managers ont désormais
acquis ce réflexe d’intégration :
dès qu’un poste peut être
pourvu par une personne en
réinsertion, le service RH est
systématiquement sollicité en
ce sens.
LES ACTIONS
DE L’ANNÉE 2016
48
• Créer une différenciation dans
la politique de réinsertion
et dans les indicateurs qui
découlent en fonction du type
de réinsertion concernée :
situation de handicap,
chômage longue durée,
exclusion sociale, etc.
En effet, les mesures à prendre
pour favoriser l’insertion
diffèrent en fonction de la
population cible et justifient
d’avoir une visibilité détaillée.
LES PISTES
DE RÉFLEXION POUR
DEMAIN
49. 49PILIER SOCIAL ET SOCIÉTAL
27
CFC = certificat fédéral de capacité, il est décerné à la fin d’un apprentissage d’une durée de 3 ou 4 ans après réussite de l’examen de fin d’apprentissage ou procédure de qualification équivalente
suivie avec succès.
Helvetia Environnement prend à cœur la formation des jeunes. Nous avons la
volonté de contribuer à la qualification des jeunes et à la relève professionnelle.
Nous proposons des places d’apprentissage, pour acquérir les compétences
nécessaires à l’obtention d’un CFC 27
. Au cours de l’année 2015, 5 apprentis
sont recensés parmi nos employés : 2 chauffeurs, 2 recycleurs et 1 employé de
commerce.
Pour qu’une entreprise puisse accueillir des apprentis, un employé, au minimum,
doit posséder le certificat de formateur d’apprentis. En 2015, nous avons ouvert une
place d’apprentissage pour un employé de commerce. Pour assurer un encadrement
rigoureux et le faire évoluer dans les meilleures conditions, une collaboratrice
Helvetia Environnement a suivi le diplôme de formateur. Elle l’a obtenu, après avoir
suivi 40h de cours et passé un examen écrit et oral. Nous la félicitons !
L’objectif de cette formation est d’acquérir les connaissances et compétences
pédagogiques et méthodologiques pour encadrer un apprenti depuis le jour de son
premier entretien jusqu’à l’obtention de son CFC. Au cours de sa formation, le futur
maître d’apprentissage constitue un dossier d’éléments utiles au suivi d’un apprenti,
dans le respect des droits des jeunes. Il est alors apte à sélectionner un apprenti,
établir un profil d’exigences requises, puis fixer des objectifs et les évaluer, ainsi
que mettre en place un plan de formation. Il est également confronté à des cas
pratiques.
En encourageant l’obtention d’un tel diplôme, nous nous projetons dans l’avenir :
nous misons sur la formation pour continuer sur la voie d’un développement
vertueux. Nous souhaitons engager de nouveaux apprentis pour l’année 2017,
avec idéalement, une possibilité de recrutement à l’issue du stage.
FORMATION
DES APPRENTIS
50. 50
RESPECT DU CODE DE CONDUITE
HELVETIA ENVIRONNEMENT
CE CODE DE CONDUITE DÉFINIT LE COMPORTEMENT DES COLLABORATRICES ET COLLABORATEURS
D’HELVETIA ENVIRONNEMENT, DANS LE CADRE DU PLAN DÉVELOPPEMENT DURABLE 2013-2017.
IL ÉTABLIT LES VALEURS ET CONVENTIONS DE BASE QUI ORIENTENT ET ENCADRENT LA CONDUITE DE NOS
ACTIVITÉS. IL COMPLÈTE NOS ENGAGEMENTS SUR DES ASPECTS DE PRATIQUE COMPORTEMENTALE.
1) Helvetia Environnement fonde son développement sur la valorisation des déchets, l’économie circulaire et la
préservation des ressources. Nous adhérons à la réduction des quantités de déchets produits par la société civile
et les entreprises.
2) Helvetia Environnement veille au respect des droits humains. Nous ne pratiquons aucune discrimination basée
sur des critères de genre, ethniques, d’âge, d’orientation sexuelle, etc. Nous respectons l’égalité des chances et
l’équité des rémunérations. Enfin, nous luttons contre toute forme de harcèlement.
3) Helvetia Environnement s’engage à agir en conformité avec les lois et les réglementations. Elle bannit toute forme
de corruption.
4) Helvetia Environnement souscrit aux préconisations du Global compact 28
. Par ce pacte, les entreprises
s’engagent à aligner leurs opérations et leurs stratégies sur 10 principes universellement acceptés touchant les
droits de l’homme, les normes du travail, l’environnement et la lutte contre la corruption. Nous nous efforçons de
mettre en pratique l'ensemble de ces 10 principes dans le cadre de notre activité.
5) Helvetia Environnement s’engage à mettre en place une politique d’achat responsable :
• privilégier les produits respectueux de l’environnement,
• respecter les principes d’équité sociale,
• et avoir une attitude loyale envers ses sous-traitants.
6) Helvetia Environnement s’efforce de contribuer à la réalisation du plan de développement durable de ses clients.
Dans ce cadre, nous intégrons systématiquement dans nos réponses aux marchés publics (AIMP) une option à
valeur ajoutée environnementale si le cahier des charges l’autorise.
28
à l’initiative des Nations Unies
51. 51
Au travers de son comité exécutif, l’ensemble des femmes et des hommes de Helvetia Environnement s’engage en
faveur du Développement durable.
La politique Développement durable du groupe est mise en œuvre et ce document édité grâce aux efforts de Éric Nicollier, responsable
QHSE et Jean-Philippe Beaufrere, responsable Développement durable.
Vincent Chapel
Président - Administrateur délégué
Jean-Pierre Tetaz
Administrateur - Directeur des opérations
Responsable activité énergie
Maud Caton
Directrice des ressources humaines
Pierre Calzolari
Directeur des affaires institutionnelles
Salvador Cuevas
Directeur financier et administratif
Thierry Vialenc
Directeur général Sogetri
Responsable activités tri, traitement et valorisation
HELVETIA ENVIRONNEMENT
S’ENGAGE
Pascal Laperrousaz
Directeur général Transvoirie SA
Responsable activités transports et services associés