1. La communication animale
Préparé par :
ALAZRI Sara
GHANMI Zaineb
JABAL Morad
JOUICHAT Lamiaa
SABIRI Sana Encadr par :
Pr CHAMCHAM
Année universitaire : 2011/2012 1
2. Le plan
Introduction
III. La communication comme propriété de la matière
vivante
II. Quelques premières réflexions sur la communication
animale
III. Les formes de la communication animale
IV. Communication animale : apprentissage
V. Conclusion 2
3. Introductio
n
L’étude de la communication animale est
parfaitement interdisciplinaire : des éthologistes et
des linguistes, des psychologues et des sociologues,
mais aussi des neurophysiologistes, chimistes s’y
intéressent. Elle peut fournir des modèles de
recherche et de réflexion pour les communication
proprement humaine et va également permettre de
mieux comprendre le langage humain en ce qu’il a
de différent ou de commun avec celui des autres
espèces vivantes.
S’il ne s’expriment pas vraiment dans une langue 3
aussi pure que celle que leur a prêtée Jean de La
4. 1. La communication comme propriété
de la matière vivante:
La communication existe déjà à tous les niveaux
de la matière vivante :
Au niveau génétique
Au niveau des processus métaboliques
Au niveau des processus neurophysiologiques
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5. 2. Quelques premières réflexions sur la
communication animale :
Plusieurs penseurs et philosophes ont essayé de
mener des réflexions sur ce phénomène en
l’occurrence Montaigne et Descartes.
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6. 2. Quelques premières réflexions sur la
communication animale :
* Montaigne, Les Essais : les animaux ont un
langage
Montaigne part du constat de la communication
animale pour dire que les animaux parlent tout
comme l'homme. Il donne donc à la
communication animale pleine valeur de langage :
" qu'est-ce autre chose que parler, cette faculté que
nous leur voyons de se plaindre, de se réjouir, de
s'entr'appeler au secours, se convier à l'amour,
comme ils font par l'usage de leur voix ?" Précision
: si Montaigne peut soutenir la thèse d'un langage
animal, c'est parce qu'il a d'abord nié la
spécificité du langage verbal par rapport à la
communication par gestes. Pour lui, le corps
signifie tout entier.. Bref : si les animaux parlent
tout comme l'homme, c'est parce que le langage est
naturel. Etant naturel, il ne peut pas être la 6
différence spécifique entre l'homme et l'animal.
7. 2. Quelques premières réflexions sur la
communication animale :
* Descartes
Les paroles sont, pour Descartes, la manifestation de
pensées et donc de l'esprit. Car seul un esprit peut
avoir des pensées. La parole est donc un moyen sûr
de savoir si les autres pensent et sont doués d'esprit.
Mais plus encore, il a démontré que dans ce texte
que seul l'homme est doué de pensée, et par
conséquent que seul il pense. Donc : qu'il y a une
différence de nature entre les hommes et les
animaux.
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8. III. Les formes de la communication
animale
* La communication acoustique
- Fait intervenir les sens de l’ouie(sonore)
-Émission volontaire d’un son pour
transmettre un message .
-Sa production se fait par diverses
manières
(ayant un appareil spécifique pour
produire le son ou pas)
* Percussion : castor.
* Frottement : criquet chante en se
frottant les pattes l’une contre l’autre.
* Souffle : grenouille.
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9. III. Les formes de la communication
animale
* La communication acoustique
- La transmission est immédiate peut être
interrompue instantanément.
Le chant d’un oiseau peut porter très loin, la
distance dépend du terrain, différents chant
voyagent mieux selon l’environnement,forêt,
prairie …etc.
- La localisation des signaux dépend de
l’ouïe du destinataire .
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10. III. Les formes de la communication
animale
* La communication acoustique
- Les vertébrés et les insectes plus importants
ont développé des récepteurs à pression : des
oreilles fonctionnent comme des baromètres
très sensibles
, comme les baromètres, elles ne sont pas
sensibles à la direction.
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11. III. Les formes de la communication
animale
* La communication visuelle
Elle désigne la communication perçue par l’œil.
- Danse des abeilles ronde signifie que la nourriture se
trouve à moins de 100 mètre sinon elle procède par une
danse en forme
de 8.
- Communication du poisson nettoyeur.
- Chez les oiseaux elle se véhicule par la posture et des
gestes .
- chez les chat se manifeste par sa relation avec
l’homme.
- Expressions faciales
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12. III. Les formes de la communication
animale
* La communication visuelle
- Contrairement au signaux sonores, beaucoup de
signaux visuels peuvent être émis en permanence,
selon les caractéristiques statiques de l’anatomie
externe servant à
définir l’espèce à laquelle un animal appartient :
les plumes, cercle atour des yeux bien marqué….
- les signaux visuels peuvent être des signaux qui
dépendent de la lumière, et ne peuvent être utilisés
la nuit.
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luciole
13. III. Les formes de la communication
animale
* La communication visuelle
- En principe les signaux visuels ont une lange portée,
mais seulement sur un terrain bien dégagé (champ de
vue).
- Contrairement aux ondes sonores, les rayons
lumineux ne traversent pas les obstacles ,qui n’est pas
mauvaise chose,
car le destinataire peut être un prédateur ou un rivale
prêt à intervenir.
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14. III. Les formes de la communication
animale
* La communication
chimique
Il est concevable que les signaux peuvent changer de
d’effet en fonction de la distance, par exemple : les
raies d’un zèbre sont si voyante à courtes distances
q’elles peuvent très bien servir de signaux sociaux,
elles s’estompent et procure un camouflage efficace a
une certaine distance
S’il peut être vu, un signal visuel peut être localisé
avec une extrême exactitude, limité par la distance des
cellules sensibles à la lumière dans l’œil du
destinataire
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15. III. Les formes de la communication
animale
* La communication
chimique
Les cellules à l’intérieur du corps communiquent
entre elles par des voies chimiques ;
Des signaux chimiques sont également utilisés
dans les interactions comportementales entre des
animaux individuels.
Les substances d’alarmes sont utilisées par exemple,
par les fourmis pour alerter le reste de la colonie
d’un danger.
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16. III. Les formes de la communication
animale
* La communication
chimique
• Les substances chimiques secrétées dans un but
de communication sont appelées des phéromones.
Elles sont soit perçues par le destinataire dans un
contact direct, c’est le cas de l’abeille ouvrière qui
lèche le corps d’ une reine laquelle sécrète une
phéromone, soit déposées sur un objet avec lequel le
destinataire entre en contacte comme dans le
marquage odorant des mammifères; ou bien encore
elles sont libérées dans l’eau ou l’air. Dans ce
dernier cas , les molécules se diffusent à
l’extérieur jusqu’à ce qu’elles atteignent le
destinataire ou bien elles sont emportées dans un
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courant d’eau ou par le vent.
17. III. Les formes de la communication
animale
* La communication
chimique
• L’aire d’action d’un signal chimique est en partie
limitée par la sensibilité des organes de sens du
destinataire.
• Comparés aux signaux visuels et acoustiques, les
signaux chimiques ne sont pas localisable d’une
façon très exacte,
c’est le vent qui va déterminer sa portée exacte, il
est également d’une importance cruciale pour
localiser celui qui émet.
• Les signaux chimiques ne peuvent être émis et
interrompus aussi rapidement que les signaux
acoustiques et ils ne disparaissent pas que très
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progressivement. ils conviennent donc au
18. III. Les formes de la communication
animale
* La communication tactile
• Les signaux qui utilisent le toucher ne peuvent
être utilisés que sur une courte distance .
• La toile d’araignée, permet une communication
par contact à distance. Sa première fonction est
celle d’un piège pour insectes, mais chez certaines
espèces, le mal se signale à la femelle en faisant
vibrer rythmiquement l’un des fils de contre
appui de sa toile.
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19. III. Les formes de la communication
animale
* La communication tactile
• La localisation des signaux tactile dépend de la
capacité pour un animal de situer son corps dans
l’espace.
• Le plus souvent, les signaux tactiles sont
complétés par d'autres signaux.
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20. IV. Communication animale :
apprentissage
• Cet enseignement peut être donné par la mère
(pour les mammifères ou les oiseaux) Mais il peut
également être dispensé par un individu d’une
autre espèce, lors des relations entre un homme et
son animal de compagnie,
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21. IV. Communication animale :
apprentissage
1- les interactions entre la mère et le jeune
• Période prénatale
La première période d’influence sur le futur
comportement d’un mammifère se passe avant la
naissance, dans l’utérus de la mère
Une mère stressée engendrerait des petits émotifs
et peu performants, une mère caressée produirait
une portée plus docile et plus performante
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22. IV. Communication animale :
apprentissage
1- les interactions entre la mère et le jeune
• Période néonatale
Pendant cette période le chiot est incapable de
communiquer avec sa mère ,aucun de ses sens
n’est développé. Ceux-ci se développeront durant
toute la période néonatale c’est-à-dire pendant une
durée de 14 jours
Une fois les sens développés le chiot peut réaliser des
interactions avec son environnement et donc avec
sa mère
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23. IV. Communication animale :
apprentissage
1- les interactions entre la mère et le jeune
• Phase d’identification
Durant la phase d’identification, le jeune
s’identifie à son espèce, si aucun représentant
se son espèce notamment la mère, n’est
présent, le jeune s’identifie à toute autre espèce
présente
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24. IV. Communication animale :
apprentissage
2- L’empreinte chez les oiseaux
• Ce sont les phénomènes d’attachement chez les
oiseaux qui s’expriment ensuite dans le
développement de préférences filiales et sexuelles
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25. IV. Communication animale :
apprentissage
2- L’empreinte chez les oiseaux
• L’empreinte filiale:
Le processus de développement par lequel le
comportement social d’un jeune animal se
restreint à un objet particulier ou à une classe
d’objets
L’approche est habituellement suivie d’une
recherche et du maintien d’un contact ou d’une
proximité physique avec l’objet d’attachement
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26. IV. Communication animale :
apprentissage
2- L’empreinte chez les oiseaux
• Apprentissage de l’empreinte
Lors de l’apprentissage du projet d’empreinte les
oiseux fixeraient certains traits qui orienteraient
leurs préférences ensuite vers d’autres objets
L’apprentissage conduit à l’établissement d’un
système de reconnaissance , il est alors possible
pour un animal de transposer certains traits pour
répondre éventuellement à des objets n’ayant que
quelques caractéristiques en commun avec l’objet
appris
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28. IV. Communication animale :
apprentissage
3- La socialisation chez les mammifères
• Il est définie comme le processus par lequel
l’individu réalise l’apprentissage et le
développement de ses relations sociales. Le jeune
apprend avec quels individus il va avoir des
relations sociales et par quels moyens il peut
communiquer
• Cette socialisation peut être intraspécifique ou
interspécifique
• La socialisation chez les mammifères comprend
deux phases : d’attraction et d’aversion
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29. IV. Communication animale :
apprentissage
3- La socialisation chez les mammifères
• Phase d’attraction :
• le jeune est attiré vers tous les êtres qui
l’entourent , ce sont en premier la mère et les
compagnons de nichée ,auxquels il s’identifie, il
est ensuite attiré par les autres espèces présents
• Le jeune apprend et mémorise les caractères supra
individuels
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30. IV. Communication animale :
apprentissage
3- La socialisation chez les mammifères
• La phase d’aversion :
• le jeune commence à craindre les espèces
inconnues. Il réagit avec peur et fuite, il n’est
capable ni d’attachement ni de communication
avec elles
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31. Début d’apprentissage de la communication
• Par le jeu avec la mère:
• Le jeu est l’occasion d’apprendre les postures de
communication nécessaires au comportement
social .le rituel d’invitation au jeu s’installe
lentement et le rituel de fin de jeu se met en place
rapidement
• Il forme le jeune aux attitudes de menace et
d’attaque et lui apprend également à se soumettre
afin d’éviter le conflit
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32. IV. Communication animale :
apprentissage
• Vocalisation
la mère émet des sons, appelés vocalisations que le
jeune répète parfois en réponse ou par mimétisme
ces vocalisations peuvent être émises dans
diverses circonstances
• Chaque vocalisation est différente le jeune
apprend à décoder les différentes intonations; à
différencier et déchiffrer les sons produites par la
mère
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