Claude-Albert Colliard disait : « Ce ne sont pas les philosophes avec leurs théories, ni les juristes avec leurs formules, mais les ingénieurs avec leurs inventions qui font le droit et surtout le progrès du droit ». L’interconnexion des objets via Internet marque le début d’une nouvelle phase de la révolution numérique. Ces domaines d'application sont nombreux et ne cessent de s'accroître (robotique, automobile, santé, urbanisme, assurances etc.). Cet état de fait requiert d’examiner la position du droit positif par rapport à cette évolution, plus précisément en ce qui concerne les questions de responsabilité civile qui peuvent en découler. En effet, au cours de leurs utilisation, les objets connectés autonomes sont susceptibles de causer des dommages, tant à leur propriétaire qu'aux tiers. Dans la mesure où les régimes de responsabilité civile actuels ont été institués avant l’apparition de ces objets, nous nous sommes posé la question suivante : le droit de la responsabilité civile en vigueur est-il adapté à la réparation des préjudices résultant du fait des objets connectés autonomes ? Pour y parvenir, après avoir analysé si les régimes de responsabilité civile en vigueur (régimes de responsabilité civile extracontractuelle et régimes spéciaux) peuvent trouver à s’appliquer pour l’indemnisation des dommages du fait des objets connectés, nous traitons de la possibilité de mettre en œuvre un régime de responsabilité propre à ces objets. Bonne lecture !
Claude-Albert Colliard disait : « Ce ne sont pas les philosophes avec leurs théories, ni les juristes avec leurs formules, mais les ingénieurs avec leurs inventions qui font le droit et surtout le progrès du droit ». L’interconnexion des objets via Internet marque le début d’une nouvelle phase de la révolution numérique. Ces domaines d'application sont nombreux et ne cessent de s'accroître (robotique, automobile, santé, urbanisme, assurances etc.). Cet état de fait requiert d’examiner la position du droit positif par rapport à cette évolution, plus précisément en ce qui concerne les questions de responsabilité civile qui peuvent en découler. En effet, au cours de leurs utilisation, les objets connectés autonomes sont susceptibles de causer des dommages, tant à leur propriétaire qu'aux tiers. Dans la mesure où les régimes de responsabilité civile actuels ont été institués avant l’apparition de ces objets, nous nous sommes posé la question suivante : le droit de la responsabilité civile en vigueur est-il adapté à la réparation des préjudices résultant du fait des objets connectés autonomes ? Pour y parvenir, après avoir analysé si les régimes de responsabilité civile en vigueur (régimes de responsabilité civile extracontractuelle et régimes spéciaux) peuvent trouver à s’appliquer pour l’indemnisation des dommages du fait des objets connectés, nous traitons de la possibilité de mettre en œuvre un régime de responsabilité propre à ces objets. Bonne lecture !