Le mouvement social dans les raffineries et les difficultés de pouvoir d’achat ont sonné le glas de la tendance positive enregistrée par l’exécutif depuis la rentrée, dans le baromètre politique d’Odoxa-Dentsu Consulting pour La Voix du Nord. La gauche n’en profite pas, à la différence du RN.
2. Méthodologie
Recueil
Echantillon
Enquête réalisée auprès d’un échantillon de Français interrogés par Internet les 19 et 20 octobre
2022.
Echantillon de 1 005 Français représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.
La représentativité de l’échantillon est assurée par la méthode des quotas appliqués aux variables suivantes : sexe, âge,
niveau de diplôme et profession de l’interviewé après stratification par région et catégorie d’agglomération.
Réseaux sociaux
En plus de nos mesures par sondage, nous ajoutons, grâce à notre partenaire Mascaret (nouveau
nom de Dentsu Consulting), une analyse de ce qui s’est dit sur les réseaux sociaux à propos des
principales personnalités politiques.
Cette analyse supplémentaire nous permet d’apporter un éclairage qualitatif des résultats observés
sur nos données quantitatives.
3. Chaque sondage présente une incertitude statistique que l’on appelle marge d’erreur. Cette marge d’erreur signifie que le résultat
d’un sondage se situe, avec un niveau de confiance de 95%, de part et d’autre de la valeur observée. La marge d’erreur dépend de la
taille de l’échantillon ainsi que du pourcentage observé.
Si le pourcentage observé est de …
Taille de l’Echantillon 5% ou 95% 10% ou 90% 20% ou 80% 30% ou 70% 40% ou 60% 50%
200 3,1 4,2 5,7 6,5 6,9 7,1
400 2,2 3,0 4,0 4,6 4,9 5,0
500 1,9 2,7 3,6 4,1 4,4 4,5
600 1,8 2,4 3,3 3,7 4,0 4,1
800 1,5 2,5 2,8 3,2 3,5 3,5
900 1,4 2,0 2,6 3,0 3,2 3,3
1 000 1,4 1,8 2,5 2,8 3,0 3,1
1 500 1,1 1,5 2,0 2,3 2,4 2,5
2 000 1,0 1,3 1,8 2,1 2,2 2,2
3000 0,8 1,1 1,4 1,6 1,8 1,8
Précisions sur les marges d’erreur
Lecture du tableau : Dans un échantillon de 1000 personnes, si le pourcentage observé est de 20% la marge d’erreur est égale à 2,5% : le pourcentage
réel est donc compris dans l’intervalle [17,5 ; 22,5].
4. -4-
Les conflits sociaux actuels et les difficultés des Français sur leur pouvoir d’achat
nuisent à la popularité de l’exécutif sans profiter à la NUPES
1. La hausse des prix affecte lourdement le pouvoir d’achat des Français : 96% d’entre eux disent être déjà « impactés »
dont 56% qui assurent être très affectés (+11 points depuis juin dernier).
2. De fait, l’inflation a déjà modifié les comportements de consommation de 83% des Français. Dans le détail, 67%
assurent ainsi avoir modifié leur consommation d’énergie, mais aussi 61% leur consommation quotidienne et 54%
leurs achats de produits alimentaires ! Dans tous ces domaines, la part de consommateurs ayant modifié leurs modes
de consommation a bondi de plus de 10 points depuis cet été et notre précédente mesure.
3. Or, face à cette situation, 73% des Français ont le sentiment que le gouvernement « n’agit pas » (36%) ou « pas autant
qu’il le pourrait » (37%) contre seulement 26% qui estiment au contraire « qu’il agit déjà beaucoup, les Français étant
plus protégés que ne le sont nos voisins européens ».
4. Conséquence logique de cela, la popularité de l’exécutif chute lourdement en octobre : -3 points pour Emmanuel
Macron avec seulement 38% de jugements positifs et -6 points pour Elisabeth Borne (35%).
Il faut dire qu’aux difficultés sur le pouvoir d’achat se sont ajoutées celles liées à la grève dans les raffineries. Dans
notre sondage pour le Figaro du 20 octobre, 7 Français sur 10 disaient avoir été affectés dans leur quotidien par ces
grèves et autant estimaient que le gouvernement n’avait pas fait ce qu’il fallait pour les protéger des conséquences de
ce conflit.
5. Ce contexte social pourrait/devrait donc être largement favorable à la gauche. Ce n’est pas le cas. Sur notre cote
d’adhésion des personnalités politiques, Marine Le Pen profite bien plus de la situation actuelle que les leaders de la
NUPES, pourtant plus en première ligne sur ce sujet. La leader RN est n°2 sur notre palmarès de l’adhésion, 12 points
devant Jean-Luc Mélenchon et suscite bien moins de rejet que lui (9 points de moins).
« L’œil du sondeur »
Principaux enseignements
Gaël Sliman, président d’Odoxa
5. -5-
Les conflits sociaux actuels et les difficultés des Français sur leur pouvoir d’achat
nuisent à la popularité de l’exécutif sans profiter à la NUPES
1) La popularité de l’exécutif chute lourdement en octobre : -3 points pour Emmanuel Macron avec seulement 38% de jugements positifs et
-6 points pour Elisabeth Borne avec 35%.
La chute de l’exécutif est spectaculaire ce mois-ci alors que le « trend » était particulièrement bon pour le « PR » et la « PM » depuis la
rentrée.
Les difficultés des Français sur le pouvoir d’achat se sont largement aggravées (cf. point 3) depuis ces derniers mois et s’y sont ajoutées en
cette rentrée celles liées à la grève dans les raffineries.
Vraisemblablement, la gestion par le gouvernement de ce mouvement social dans les raffineries fait particulièrement de dégâts sur la
popularité de la Première ministre (qui était en forte hausse depuis sa nomination), en première ligne sur ce sujet.
« Lose-lose » pour elle comme pour le président, les pertes se faisant à la fois à gauche et à droite : la PM perd ainsi 26 points de
popularité auprès des sympathisants socialistes (25%) et 16 auprès des sympathisants LR (37%), qui avaient tous le mois dernier une
opinion majoritairement positive de son action. Ce n’est guère mieux pour le président (respectivement, -21 et -11 points auprès d’eux).
Ce n’est pas une surprise, un tel conflit social ne peut que polariser les perceptions de l’opinion.
D’ailleurs, notre sondage du 20 octobre dernier (Odoxa-Backbone Consulting pour le Figaro) sur le conflit social dans les raffineries a
montré que plus de 7 Français sur 10 avaient été affectés dans leur quotidien et estimaient que le gouvernement n’avait pas fait ce qu’il
fallait pour les protéger des conséquences de ce conflit. Les verbatims relevés auprès des internautes indiquaient notamment que les
réquisitions n’avaient pas été jugées assez rapides ni efficaces selon eux et que s’installait le sentiment que le gouvernement leur avait
« menti » (comme autrefois sur les masques) en assurant qu’il n’y avait pas de pénurie d’essence.
Synthèse détaillée des résultats du sondage
(1/4)
6. -6-
2) Cote d’adhésion des personnalités politiques : Marine Le Pen profite bien plus du conflit social actuel que les leaders de la NUPES
pourtant davantage en première ligne sur ce sujet. La leader RN est n°2 sur notre palmarès de l’adhésion, 12 points devant Jean-Luc
Mélenchon et suscite bien moins de rejet que lui (9 points de moins).
Le gouvernement d’une part (en mode défensif), et la gauche en général, et la NUPES et les Insoumis en particulier (en mode offensif)
sont les politiques que l’on voit et que l’on entend le plus depuis le début du conflit social… Pourtant, ce ne sont pas eux qui « profitent »
politiquement de cette séquence, mais bien le Rassemblement National et Marine Le Pen.
Ainsi, alors que Jean-Luc Mélenchon ne progresse pas d’un iota avec seulement 22% de cote d’adhésion, c’est-à-dire de Français disant
« le soutenir » ou « avoir de la sympathie » pour lui, il occupe une décevante 6ème place ex-aequo avec Jordan Bardella, le dauphin de
Marine Le Pen.
En revanche, Jean-Luc Mélenchon progresse encore, mais sur le palmarès du rejet cette fois : avec 54% de Français (+1 point) disant « le
rejeter », il suscite 9 points de rejet de plus que sa rivale du RN.
Marine Le Pen, au contraire, poursuit sa progression : elle engrange encore 2 points sur notre palmarès de l’adhésion, creusant encore
davantage l’écart avec Jean-Luc Mélenchon. Avec 34% de cote d’adhésion, elle se maintient solidement à la 2ème place de notre palmarès,
derrière l’indéboulonnable Edouard Philippe (1er avec 42%) mais largement devant Jean-Luc Mélenchon (12 points d’écart). A l’inverse, la
part de personnes la rejetant est de plus en plus faible : 45% ; c’est 9 points de moins que Jean-Luc Mélenchon et 18 de moins qu’Éric
Zemmour (toujours n°1 du rejet avec 63%).
En tout juste 5 ans, la perception de l’opinion sur les deux rivaux des deux dernières présidentielles s’est totalement inversée.
En octobre 2017, quelques mois après la première élection d’Emmanuel Macron, Jean-Luc Mélenchon était le n°2 sur notre cote
d’adhésion (avec 26%) devançant de 3 places Marine Le Pen (5ème avec 23%) et, contrairement à aujourd’hui, il était bien moins rejeté
qu’elle sur notre « palmarès du rejet » : il n’était que 5ème avec 45% de rejet alors qu’elle était n°1 avec 55% de rejet.
A l’instar des deux leaders, leurs dauphins aussi connaissent des trajectoires inverses dans l’opinion.
Synthèse détaillée des résultats du sondage
(2/4)
7. -7-
Jordan Bardella, le « poulain » de Marine Le Pen ne cesse de grimper dans notre palmarès pour se hisser désormais à la 6ème place ex-
aequo avec Jean-Luc Mélenchon en termes d’adhésion, tout en suscitant beaucoup moins de rejet que lui (6ème avec 40% alors que Jean-
Luc Mélenchon est 2ème avec 54%)… ou que sa mentor (Marine Le Pen est 3ème ex-aequo avec 45%).
A l’inverse, les deux jeunes stars des Insoumis, voire de la NUPES, sont dans les tréfonds de nos classements. Adrien Quatennens, le
« poulain » de Jean-Luc Mélenchon est avant-dernier ex-aequo du classement avec 9% de cote d’adhésion et 43% de cote de rejet (5ème)
et François Ruffin, l’autre « star » en devenir de LFI est encore très loin dans notre palmarès dont il n’occupe que la 15ème place avec 15%
de cote d’adhésion (et 31% de cote de rejet). Toujours à gauche, une personnalité politique est concernée par ce PARADOXE plus on la
voit moins on l’apprécie : Sandrine Rousseau.
Très visible depuis la rentrée, d’abord sur les sujets de mœurs (Adrien Quatennens et surtout Julien Bayou), puis sur le conflit social en
cours, l’écologiste s’enfonce de plus en plus dans l’opinion.
Avant-dernière ex-aequo avec seulement 9% sur notre cote d’adhésion (-1 point) elle se hisse en revanche sur le podium de notre cote de
rejet avec désormais 45% la détestant (+2 points).
A titre de comparaison, sa victime médiatique, Julien Bayou (qu’elle avait accusé de harcèlement moral à l’égard de son ex-compagne) qui
était bien moins connu et apprécié qu’elle avant l’été suscite désormais autant d’adhésion qu’elle (9% et 2 points de gain) et surtout bien
moins de rejet qu’elle (34%, soit 11 points de rejet de moins).
3) La hausse des prix affecte lourdement le pouvoir d’achat des Français : 96% d’entre eux disent être déjà « impactés » et l’inflation a déjà
modifié les comportements de consommation de 83% de nos concitoyens
La « sous-performance » actuelle des personnalités de gauche dans notre baromètre politique est étonnante et décevante pour eux/elles,
car le contexte social actuel devrait pourtant leur être largement favorable. 96% de nos concitoyens ont en effet le sentiment que leur
pouvoir d’achat est impacté par la hausse des prix / l’inflation, et parmi eux, une large majorité de 56% assure même souffrir beaucoup
de cette situation.
Synthèse détaillée des résultats du sondage
(3/4)
8. -8-
Si l’inflation et ses conséquences ne sont pas nouvelles – les Français la ressentent durement depuis le printemps dernier – il semble bien
que la hausse des derniers mois ait particulièrement pesé sur les ménages. On enregistre ainsi depuis juin dernier, une hausse de 11
points de la part des personnes disant souffrir beaucoup de l’inflation.
Le seuil d’alerte est plus particulièrement dépassé auprès des foyers les plus modestes (69%), des catégories populaires (70%) et de
l’ensemble des Français en âge d’être actifs (62% en moyenne auprès des 25-64 ans).
De fait, l’inflation a déjà modifié les comportements de consommation de 83% des Français. Dans le détail, 67% assurent ainsi avoir
modifié leur consommation d’énergie, 64% leur consommation de biens de consommation courants, 53% leurs loisirs et vacances et 54%
leurs achats de produits alimentaires !
Plus globalement, 61% des Français assurent avoir déjà modifié leur consommation quotidienne à cause de l’inflation.
Dans tous ces domaines la part de consommateurs ayant modifié leurs modes de consommation a bondi de plus de 10 points depuis cet
été et notre précédente mesure effectuée sur notre baromètre consommation de juin 2022.
4) Les trois-quarts des Français pensent que, face à cette situation, le gouvernement « n’agit pas » ou « pas autant qu’il le pourrait »
Peut-être ingrats au regard de ce qui arrive à leurs voisins britanniques, les Français sont plutôt sévères sur l’attitude du gouvernement
pour les protéger face à cette « attaque » de leur pouvoir d’achat par l’inflation : 73% d’entre eux ont en effet le sentiment que, face à
l’inflation, le gouvernement « n’agit pas » (36%) ou « pas autant qu’il le pourrait » (37%).
Seulement 26% des Français estiment au contraire que le gouvernement « agit déjà beaucoup, les Français étant bien plus protégés que
ne le sont leurs voisins européens des effets de l’inflation (bouclier tarifaire sur l’énergie notamment) ».
C’est vraisemblablement ce sentiment d’inaction ou d’action insuffisante qui, conjuguée à l’agacement lié à la grève des carburants,
explique ce net décrochage de la popularité de l’exécutif dans notre baromètre ce mois-ci.
Gaël Sliman, président d’Odoxa
Synthèse détaillée des résultats du sondage
(4/4)
9. -9-
« L’œil des experts »
Principaux enseignements
Benjamin Grange et Yves Censi, MASCARET
Un mois d’octobre « à qui perd, perd » sur les réseaux sociaux
1. La Première ministre a servi ce mois-ci de paratonnerre au président en intervenant à sa place sur tous les
sujets difficiles (réforme des retraites, mesures punitives face à la crise énergétique, réquisitions des
grévistes dans les raffineries…). Elle en recueille logiquement 40% de sentiments négatifs sur les réseaux.
2. Jean-Luc Mélenchon, lui, paye encore l’affaire Quatennens et ses suites, mais aussi l’absence de succès de sa
marche contre la vie chère et se trouve finalement encore plus désavoué que la Première Ministre avec près
de 47% de contenus négatifs à son sujet.
3. Enfin, contrairement à ce que le baromètre politique enregistre dans l’opinion ce mois-ci, sur les réseaux
sociaux, Marine le Pen ne profite pas de cette situation. Au contraire, les internautes lui reprochent d’avoir
cherché à récupérer politiquement l’assassinat de la petite Lola.
10. -10-
« L’œil des experts »
Analyse des conversations sur les réseaux sociaux (1/2)
Benjamin Grange et Yves Censi, MASCARET
1 - L’ensemble du personnel politique est plus que jamais la cible des railleries :
Les nombreux événements de ce mois d’octobre ont mis en difficulté les personnalités politiques. Du côté du gouvernement,
beaucoup ont préféré se réfugier dans le silence, y compris le président de la République, dont les grandes déclarations se sont
essentiellement limitées aux fonctions régaliennes de l’État, à l’exemple de la politique étrangère (conflit ukrainien).
2 - Les interventions gouvernementales sont contestées et moquées...
Deux figures de l’exécutif sont cependant montées au créneau : Élisabeth Borne et Bruno Le Maire. La première, avec ses 40% de
sentiments négatifs, fait figure de paratonnerre avec ses interventions cantonnées aux sujets difficiles (réforme des retraites,
mesures punitives face à la crise énergétique, réquisitions des grévistes dans les raffineries…). Idem pour le ministre de
l’Économie qui s’est exprimé à plusieurs reprises sur les mêmes thèmes, et qui en a fait les frais : les internautes s’en sont donnés
à cœur joie en détournant les photos qu’il a publiées de lui-même en col roulé ! C’est sans mentionner les différentes polémiques
qui ont secoué les membres de la majorité…
3 - ... et l’opposition devient la cible d’une critique hargneuse
Mois compliqué également pour Jean-Luc Mélenchon : entre invectives avec le rappeur Booba sur Twitter, désamours des
militants après l’affaire Quatennens et difficultés à faire parler de sa « Marche contre la vie chère », il atteint des taux records de
sentiment négatif. En effet, avec 46,9% de contenus négatifs, il est encore plus désavoué que la Première Ministre, mais toujours
moins que Marine Le Pen (49,5%).
11. -11-
« L’œil des experts »
Analyse des conversations sur les réseaux sociaux (2/2)
Benjamin Grange et Yves Censi, MASCARET
Retrouvez l’analyse complète des réseaux sociaux à partir de la page 29
Marine le Pen et toutes les autres personnalités visibles du mois ne tirent pas leur épingle de jeu
La leader du RN a beaucoup fait parler d’elle ce mois-ci, d’une part grâce aux polémiques entourant les débats à l’Assemblée nationale, mais
également par sa récupération politique de la Marche pour Lola, mal passée sur les réseaux (tout comme celle d'Éric Zemmour). Mais elle
n’est pas la seule à avoir été visible mais pas « gagnantes sur les réseaux » : Adrien Quatennens et Manuel Bompard, mais aussi Sandrine
Rousseau, François Bayrou ou Xavier Bertrand et son nouveau mouvement, tous ont fait les frais de la hargne et de la moquerie des réseaux
sociaux.
Les anti-systèmes comme expression de la colère
Les seuls à tirer leur épingle du jeu, ce sont les opposants qui incarnent cette hargne. D’un côté comme de l’autre, de Philippe Poutou à
Marion-Maréchal Le Pen, tous ont vu leur côte en hausse. Ce premier, à la suite de ses déclarations chocs, très appréciées par les
internautes, et cette seconde, en surfant sur la victoire de Giorgia Meloni en Italie, à laquelle on aime l’identifier. D’autres ont cependant
préféré une autre stratégie : c’est le cas de Nicolas Dupont-Aignan ou Jean Lassalle qui ont préféré revenir sur la thématique vaccinatoire,
chassant ainsi sur le terrain d’un Florian Philippot ou d’un Éric Zemmour, qui eux, stagnent et peinent à se renouveler.
13. -13-
Oui
38%
Non
62%
Diriez-vous qu’Emmanuel Macron est un bon président de la République ?
Popularité d’Emmanuel Macron
Crédits photos
E.Macron : Arno Mikkor (EU2017EE)
* Baromètre politique Odoxa – Mascaret pour Public Sénat, LCP Assemblée Nationale et la Presse Régionale, publié le 27/09/2022
15. -15-
Diriez-vous qu’Emmanuel Macron est un bon président de la République ?
Popularité d’Emmanuel Macron
selon la proximité partisane
38%
16%
27%
50%
96%
34%
13%
62%
84%
73%
50%
4%
66%
87%
Ensemble
Sympathisants LFI
Sympathisants PS
Sympathisants EELV
Sympathisants Renaissance
Sympathisants LR
Sympathisants RN
Oui Non (NSP)
EVOLUTION DEPUIS SEPTEMBRE*
-3
-8
-21
+8
-1
-11
+1
* Baromètre politique Odoxa – Mascaret pour Public Sénat, LCP Assemblée Nationale et la Presse Régionale, publié le 27/09/2022
17. -17-
Diriez-vous qu’Elisabeth Borne est une bonne Première ministre ?
Popularité d’Elisabeth Borne
Crédits photos
E. Borne : EU2017EE Présidence estonienne
Oui
35%
Non
63%
(NSP)
2%
* Baromètre politique Odoxa – Mascaret pour Public Sénat, LCP Assemblée Nationale et la Presse Régionale, publié le 27/09/2022
18. -18-
37%
45%
53%
47%
41%
39%
41%
36%
36%
36%
43%
40%
35% 35%
31% 29%
26%
24%
27%
28%
31% 38%
41%
40%
42%
39%
57%
46%
45%
46%
57%
50%
43%
45%
46%
48%
40%
35%
37% 36%
31%
32%
33%
34%
34%
37%
38%
37%
35%
36%
35%
41%
46%
48% 40%
37%
35%
37%
35%
36%
34% 35%
35%
40%
38%
40%
37%
41% 42%
36%
38% 39%
35%
43%
33%
41%
35%
61%
61%
54%
46%
52%
58%
60%
58%
62%62%
62%
56%
60%
64%
64%
68%
70%
73%75%
72%
71%
68% 61%
58%
59%
58%
61%
43%
41%
53%
54%
53%
42%
49%
56% 54%
53%
51%
59%
64%
62%
63%
68%
67%
66%
65%
64%
65%
62%
61%
62%
64%65%
63%
64%
58%
53% 51%
59%
60%
63%
61%
64%
63%
65%
65%
63%
59%
61%
59%
62%
58%
56%
63%
60%
58%
63%
55%
65%
57%
63%
Oui Non
Évolution de la popularité
du Premier ministre / de la Première ministre
Diriez-vous que … est un(e) bon(ne) Premier(e) ministre ?
Crédits photos
E. Borne : EU2017EE Présidence estonienne J. Castex : Florian DAVID
E. Philippe : Georges Biard B. Cazneuve : Jérémy Barande
M. Valls : Kommunikation BMW Stiftung - Photographe : Lorenz Böck
55%
19. -19-
Popularité d’Elisabeth Borne
selon la proximité partisane
Diriez-vous qu’Elisabeth Borne est une bonne Première ministre ?
35%
17%
25%
50%
83%
37%
12%
63%
82%
73%
50%
16%
60%
85%
2%
1%
1%
3%
3%
Ensemble
Sympathisants LFI
Sympathisants PS
Sympathisants EELV
Sympathisants Renaissance
Sympathisants LR
Sympathisants RN
Oui Non (NSP)
EVOLUTION DEPUIS SEPTEMBRE*
-6
-4
-26
-2
-6
-16
-3
* Baromètre politique Odoxa – Mascaret pour Public Sénat, LCP Assemblée Nationale et la Presse Régionale, publié le 27/09/2022
20. -20-
III - Cotes d’adhésion et de rejet
des personnalités politiques
21. -21-
=
+2
=
-1
+2
=
+1
-2
=
-1
Non testé
-3
+1
+1
Non testé
=
+1
-1
=
+2
=
-1
=
1
2
3
4
5
6
-
8
-
10
-
12
13
-
15
16
17
18
-
-
-
22
-
42%
34%
28%
27%
25%
22%
22%
20%
20%
19%
19%
18%
16%
16%
15%
14%
11%
9%
9%
9%
9%
6%
6%
Pour chacune des personnalités politiques suivantes, dites-nous si vous la soutenez, si vous éprouvez de la
sympathie pour elle, si vous ressentez de l’indifférence à son égard ou si vous la rejetez.
Palmarès de l’adhésion
Les personnalités politiques suscitant le plus de soutien ou de sympathie
14%
19%
10%
6%
6%
8%
11%
4%
3%
5%
4%
4%
7%
5%
6%
2%
3%
2%
2%
2%
3%
1%
1%
28%
15%
18%
21%
19%
14%
11%
16%
17%
14%
15%
14%
9%
11%
9%
12%
8%
7%
7%
7%
6%
5%
5%
Edouard Philippe
Marine Le Pen
Bruno Le Maire
Olivier Véran
Gabriel Attal
Jean-Luc Mélenchon
Jordan Bardella
Xavier Bertrand
François Bayrou
Laurent Wauquiez
Yannick Jadot
Gérald Darmanin
Éric Zemmour
Eric Ciottti
François Ruffin
Gérard Larcher
Olivier Faure
Sandrine Rousseau
Bruno Retailleau
Julien Bayou
Adrien Quatennens
Yaël Braun-Pivet
Aurélien Pradié
Vous la soutenez Vous éprouvez de la sympathie pour elle
Rang Evolution*
* Baromètre politique Odoxa –
Mascaret pour Public Sénat, LCP
Assemblée Nationale et la Presse
Régionale, publié le 27/09/2022
Adhésion
22. -22-
Palmarès de l’adhésion
selon la proximité partisane
Sympathisants de gauche et d’extrême gauche
dont : Lutte Ouvrière, NPA, La France insoumise, le PCF, le Parti socialiste et Europe Ecologie Les Verts
Sympathisants de droite et d’extrême droite
dont : l’UDI, Les Républicains, Debout la France, le Rassemblement National et Reconquête
Pour chacune des personnalités politiques suivantes, dites-nous si vous la soutenez, si vous éprouvez de la
sympathie pour elle, si vous ressentez de l’indifférence à son égard ou si vous la rejetez.
57%
40%
38%
29%
28%
24%
23%
22%
22%
21%
Jean-Luc Mélenchon
Yannick Jadot
François Ruffin
Edouard Philippe
Olivier Faure
Adrien Quatennens
Olivier Véran
Gabriel Attal
François Bayrou
Sandrine Rousseau
1
2
3
77%
50%
40%
39%
33%
29%
26%
24%
17%
17%
Marine Le Pen
Jordan Bardella
Éric Zemmour
Edouard Philippe
Eric Ciottti
Laurent Wauquiez
Bruno Le Maire
Xavier Bertrand
Olivier Véran
Gérard Larcher
1
2
3
% Adhésion % Adhésion
+2
Non testé
Non testé
-6
+5
+3
-4
+1
+1
-1
=
+1
+1
+4
-3
-5
+3
-3
+1
-2
Evolution* Evolution*
* Baromètre politique Odoxa – Mascaret pour Public Sénat, LCP Assemblée Nationale et la Presse Régionale, publié le 27/09/2022
23. -23-
-2
+1
-2
+2
-3
+3
=
+1
=
-3
-1
=
+2
Non testé
-1
-2
+2
=
+2
Non testé
-1
-3
+1
1
2
3
-
5
6
-
-
9
10
11
-
-
-
15
-
-
18
-
-
21
22
-
Pour chacune des personnalités politiques suivantes, dites-nous si vous la soutenez, si vous éprouvez de la
sympathie pour elle, si vous ressentez de l’indifférence à son égard ou si vous la rejetez.
Palmarès du rejet
Les personnalités politiques suscitant le plus de rejet
* Baromètre politique Odoxa –
Mascaret pour Public Sénat, LCP
Assemblée Nationale et la Presse
Régionale, publié le 27/09/2022
63%
54%
45%
45%
43%
40%
40%
40%
35%
34%
33%
33%
33%
33%
32%
32%
32%
31%
31%
31%
29%
28%
28%
Éric Zemmour
Jean-Luc Mélenchon
Marine Le Pen
Sandrine Rousseau
Adrien Quatennens
Gérald Darmanin
Jordan Bardella
Eric Ciottti
Laurent Wauquiez
Julien Bayou
Olivier Véran
François Bayrou
Bruno Retailleau
Yannick Jadot
Bruno Le Maire
Gabriel Attal
Gérard Larcher
Xavier Bertrand
Yaël Braun-Pivet
François Ruffin
Olivier Faure
Aurélien Pradié
Edouard Philippe
Vous la rejetez
Rang Evolution*
25. -25-
Impact de la hausse des prix / de l’inflation
sur le pouvoir d’achat
Vous personnellement, avez-vous le sentiment que votre pouvoir d’achat est déjà impacté par la hausse des
prix / l’inflation ?
Oui, beaucoup
56%
Oui, plutôt
40%
Non, plutôt pas : 3%
Non, pas du tout : 1%
% Oui : 96%
% Non : 4%
CSP - : 70%
CSP + : 49%
Foyers les plus modestes** : 69%
Foyers les plus aisés : 43%
47%
61% 62% 62%
47%
18-24 ans 25-34 ans 35-49 ans 50-64 ans 65 ans et +
* Baromètre Conso Odoxa pour la FG2A et Europe 1, réalisé en juin 2022
** Foyers les plus modestes : foyers aux revenus < 1 500€
Foyers les plus aisés : foyers aux revenus > 3 499€
26. -26-
Modification des comportements de consommation
à la suite de la hausse de l’inflation
Avec la hausse actuelle de l’inflation, pensez-vous que vous allez modifier vos comportements de consommation
en ce qui concerne… ?
67%
64%
61%
54%
53%
20%
19%
22%
21%
25%
12%
15%
15%
23%
21%
1%
2%
2%
2%
1%
Votre consommation d’énergie
(essence, gaz, électricité)
Vos biens de consommation courants
comme vos vêtements
Votre consommation quotidienne
Vos achats de produits alimentaires
(pâtes, blé…)
Vos vacances et vos loisirs
Oui, et vous avez déjà modifié votre consommation dans ce domaine
Oui, vous n’avez pas encore modifié votre consommation dans ce domaine, mais vous allez le faire
Non, vous n’avez pas modifié votre consommation dans ce domaine et vous ne comptez pas le faire
(NSP)
Votre consommation d’énergie
(essence, gaz, électricité)
Vos biens de consommation courants
comme vos vêtements
Votre consommation quotidienne
Vos achats de produits alimentaires
(pâtes, blé…)
Vos vacances et vos loisirs
% Oui
87%
83%
83%
75%
78%
* Baromètre Conso Odoxa pour la FG2A et Europe 1, réalisé en juin 2022
83%
des Français ont
modifié leur
comportement de
consommation
dans au moins un
de ces domaines
27. -27-
Perception de l’action du gouvernement
face à la hausse de l’inflation et de l'énergie
Face à cette hausse de l’inflation en général et de l’énergie en particulier, avez-vous le sentiment que le
gouvernement… ?
Agit déjà beaucoup, les Français
étant bien plus protégés que ne le
sont leurs voisins européens des
effets de l’inflation (bouclier
tarifaire sur l’énergie notamment)
26%
Agit mais pourrait encore faire
bien plus pour protéger la
population des effets de l’inflation
37%
N’agit pas vraiment ou
insuffisamment
36%
(NSP)
1%
Le gouvernement n’agit pas ou pourrait faire plus :
73%
28. -28-
Perception de l’action du gouvernement
face à la hausse de l’inflation et de l'énergie
selon la proximité partisane
Face à cette hausse de l’inflation en général et de l’énergie en particulier, avez-vous le sentiment que le
gouvernement… ?
26%
13%
27%
33%
56%
35%
10%
37%
39%
40%
39%
42%
35%
29%
36%
48%
33%
24%
1%
30%
59%
1%
4%
1%
2%
Ensemble
Sympathisants LFI
Sympathisants PS
Sympathisants EELV
Sympathisants Renaissance
Sympathisants LR
Sympathisants RN
Agit déjà beaucoup, les Français étant bien plus protégés que ne le sont leurs voisins européens des effets de l’inflation (bouclier tarifaire sur l’énergie notamment)
Agit mais pourrait encore faire bien plus pour protéger la population des effets de l’inflation
N’agit pas vraiment ou insuffisamment
(NSP)
% Le gouvernement n’agit
pas ou pourrait faire plus
87%
73%
63%
43%
65%
88%
73%
30. -30-
Méthodologie
Résonance sur les réseaux sociaux
Mascaret, nouveau nom de Dentsu Consulting, est un cabinet de conseil en communication
indépendant incarnant la convergence entre le métier du conseil en stratégie d’entreprise
et celui de la communication pour les dirigeants.
Les données sont collectées par Mascaret et son équipe spécialiste de l’analyse de
l’opinion en ligne à l’aide des conversations et propos tenus sur Internet.
Ces analyses sont réalisées au moyen de Talkwalker, outil de veille pour suivre les
conversations pertinentes des médias en ligne en temps réel.
http://www.talkwalker.com/fr/social-media-intelligence/
Tous les médias sont intégrées à l’analyse : sites d’actualité en ligne liés aux médias radios,
TV et de presse écrite, Twitter, pages ouvertes de Facebook, Instagram, YouTube, Google+,
blog, forum, site internet…
31. -31-
Mentions et engagements des personnalités
au 20 octobre 2022
Source :
Talkwalker au 20 octobre
2022. France.
• En gris, les membres du
gouvernement.
• Les mentions représentent
le nombre de fois que la
personnalité est citée dans
la période de temps, tous
médias Internet confondus
• L’engagement expriment la
manière dont les propos des
personnalités sont repris par
d’autres.
Source : Talkwalker / Mascaret
(nouveau nom de Dentsu Consulting)
32. -32-
Volume de conversations et sentiments
E. Borne et B. Le Maire au front (1/2)
Source : Talkwalker / Mascaret (nouveau nom de Dentsu Consulting)
du 20 septembre 2022 au 20 octobre 2022.
Mention de la personnalité tous médias digitaux confondus en France.
Réforme des retraites Limite des 19°C de
chauffage domestique.
Réquisitions face aux
mouvements de grève.
Meurtre de Lola à Paris.
ÉLISABETH BORNE BRUNO LE MAIRE
Pics de sentiment négatif
33. -33-
Nuage des hashtags
E. Borne et B. Le Maire au front (2/2)
Sujets à l’international
Sujets liés à l’énergie
Sujets politiques
Sujets liés aux grèves
Source : Talkwalker / Mascaret (nouveau nom de Dentsu Consulting)
du 20 septembre 2022 au 20 octobre 2022.
Mention de la personnalité tous médias digitaux confondus en France.
34. -34-
Source : Talkwalker / Mascaret (nouveau nom de Dentsu Consulting).
Au 20 octobre 2022. France. Sentiment dans les conversations exprimées.
L’affaire Quatennens a ébranlé la France Insoumise : d’innombrables
sympathisants ont exprimé leur mécontentement sur les réseaux.
Les médias comme les internautes tournent à la dérision
la stratégie de communication de Bruno Le Maire (col
roulé) et d’Élisabeth Borne (doudoune).
Exemples de réactions
L’opposition n’y échappe pas