L’absence de notions adaptées aux formes d’appropriation des médias socionumériques, dispositifs instables par conception, interpelle les chercheurs qui s’intéressent aux usages. Un regard « temporel » sur les usages numériques semble aujourd’hui nécessaire, mettant l’accent sur leur fragilité. Cette conférence propose un cadre conceptuel et une méthodologie pour analyser la fragilité des usages, à travers une grille d’analyse construite à partir des échelles de temps. Elle s’appuie sur une relecture partielle d’un terrain portant sur les usages professionnels de Twitter. Partant d’une réflexion sur la difficile analyse des usages en cours de stabilisation, la notion de fragilité des usages permet de préciser l’entre-deux, entre usages sociaux et « usages limités ». L’approche temporaliste que défend Jean-Claude Domenget propose un vocabulaire adapté, un outil d’intelligibilité de la formation des usages numériques et un cadre de réflexion propre à ces dispositifs.
1. Pour une approche
temporaliste des usages
Jean-Claude Domenget
MCF en sciences de l’information et de la communication
ELLIADD / OUN – Université de Franche-Comté
Séminaire LabCMO – Montréal / Québec – 28 novembre 2014
Document diffusable et modifiable sous licence copyleft - GFDL
2. Approche temporaliste des usages
numériques à partir des échelles de temps
• Absence de notions adaptées aux formes
d’appropriation des médias socionumériques
• Un regard temporel sur les usages numériques en
mettant l'accent sur leur fragilité
• Un cadre conceptuel et une méthodologie
d'analyse des usages numériques
• Un vocabulaire adapté, un outil d'intelligibilité de
la formation des usages numériques
• Un programme de recherche qui intègre les
temporalités dans l'analyse des usages numériques
2
Objectifs et questionnements
Domenget – Pour une approche temporaliste des usages - 2014
3. La difficulté d'une analyse des usages en
cours de stabilisation (Coutant, Domenget, 2011, 2013)
• Un projet complexe
• Des évolutions sociotechniques / socioéconomiques /
discours promotionnels Cf capitalisme informationnel (Proulx,
2014 ; exploitation de la participation (Rebillard, 2011 ; Bouquillion,
Matthews, 2010)
• Particularités des configurations sociotechniques
émergentes et différentes formes d'appropriation (Proulx,
2012) # Une approche historique comparative
4 dimensions d'analyse des médias sociaux = architecture technique + la
structure des interactions sociales qui s’y déroulent + l’expérience
utilisateur du site + la qualité de la contribution de l’utilisateur dans
l’univers numérique
3
Cadre conceptuel
Domenget – Pour une approche temporaliste des usages - 2014
4. • La position critique en sociologie des usages a conduit à
proposer des programmes de recherche ambitieux
Cf : Socio-politique des usages : prendre en compte constamment « les
interrelations complexes entre outil et contexte, offre et utilisation,
technique et social » (Vedel, 1994, 32)
Cf : théorie des usages articulant dimension descriptive et dimension
normative (Proulx, 2001 ; 2005)
Cf : sociologie critique des usages sociaux des TIC attentive à la
coproduction des rapports sociaux et des rapports de sens (Denouël,
Granjon, 2011)
• Les risques d'une focalisation sur les logiques sociales
préexistantes et une critique s'en tenant à une position de
principe
• La nécessité d'une approche prenant en compte à la fois
les dimensions techniques, sociales, économiques au sein
de la formation des usages
4
Cadre conceptuel
Domenget – Pour une approche temporaliste des usages - 2014
5. La fragilité des usages comme « entre-deux
• L'idée de stabilité est au coeur de la notion d' « usages
sociaux » (Lacroix et al., 1992 ; Pronovost, 1994)
« des modes d’utilisation se manifestant avec suffisamment de
récurrence, sous la forme d’habitudes relativement intégrées dans la
quotidienneté, pour être capables de se reproduire et éventuellement de
résister en tant que pratiques spécifiques ou de s’imposer aux pratiques
culturelles préexistantes » (Lacroix et al., 1992, 244)
• La notion d' « usages limités » (Kellner et al., 2010) comme
choix qui peut-être volontaire et stabilisé
• Un autre regard sur la formation des usages ?
« Dès lors, comment les utilisations le seraient-elles ? Et comment ces
utilisations pourraient-elles avoir la consistance de véritables usages
sociaux ? » (Lacroix et al., 1992, 244)
5
Cadre conceptuel
»
Domenget – Pour une approche temporaliste des usages - 2014
6. L'idée de spirales d'ajustements
● Face à l'instabilité d'Internet, idée de spirales d'ajustements
(Boullier, 1997)
« la formation des usages s’effectue dans la durée, dans un
ajustement long, conflictuel, mais qui finit par déboucher sur une
forme de cristallisation du « couplage » homme-machine (Simondon,
1969), qui finira même par apparaître à l’observateur comme une
routine ou comme un automatisme » (Ibid.).
● L’« inventivité débridée du Net » se caractérise par une
absence de stabilisation et d’irréversibilité des technologies
d’internet.
● Prendre en compte la formation des usages dans la durée
● Nécessité de mesurer les filiations, les transferts d'usages
● Asynchronie des ajustements entre l'utilisateur final et le
concepteur-producteur
6
Cadre conceptuel
Domenget – Pour une approche temporaliste des usages - 2014
7. Une instabilité par conception
• L'impensé des transformations des dispositifs dans
les études sur la communication médiatisée par
ordinateur (Latzko-Toth, 2010)
• La notion d'instabilité par conception (Unstable by
design) (Garud et al., 2008)
• La plasticité des objets numériques comme
disposition à faire l'objet d'une co-construction par
leurs usagers
• Les usages définissent la fonction des médias
socionumériques autrement inachevée (Latzko-Toth,
2014)
7
Cadre conceptuel
Domenget – Pour une approche temporaliste des usages - 2014
8. Une grammaire des temporalités
• Un vocabulaire construit en sociologie
• Il n'existe pas de théorie unifiée en sociologie du
temps (Pronovost, 1996)
• Proposition de Michel Lallement (2008) :
construire une « grammaire des temporalités » à
partir de l’héritage sociologique de William
Grossin (1996)
• 4 concepts sont à retenir : cadre temporel, milieu
temporel, culture temporelle, équation temporelle
personnelle
8
Méthodologie
Domenget – Pour une approche temporaliste des usages - 2014
9. La notion de cadre temporel
• « La notion de cadre temporel distingue un temps enfermant – la
géométrie – de temps enfermés – ceux de la substance. Le temps
enfermant est un temps reconnu, accepté comme référence et convention.
Les temps enfermés ne se découvrent qu'à l'exercice. Ils se révèlent
parfois inattendus, quelquefois surprenants dans leurs configurations
comme dans leurs effets. Ou bien ils renforcent les barrières qui séparent
le cadre temporel des temps qui lui sont extérieurs, ou bien ils génèrent à
leur encontre une potentialité conflictuelle » (Grossin, 1996 , p. 24).
• Il s'agit d'analyser les conflits et le « travail d'articulation
temporelle » réalisé par les individus (Datchary et Gaglio, 2014)
• Cette notion présente de nombreuses caractéristiques
(rigidité, coercition, régularité etc.). « Les cadres temporels sont
divers. Ils peuvent être naturels ou construits, personnels ou collectifs,
actifs ou passifs, intangibles ou labiles, structurés ou non, hebdomadaires
ou quotidien » (Lallement, 2008)
9
Méthodologie
Domenget – Pour une approche temporaliste des usages - 2014
10. 10
Méthodologie
La notion de milieu temporel
• La notion de milieu temporel se détache de celle de cadre
temporel. « Un milieu temporel est un assemblage de plusieurs
temps » (Grossin, 1996, 40).
• Ces assemblages temporels sont par nature beaucoup plus
souples, changeants, modifiables
• Le milieu temporel relève d'un idéal, libéré des contraintes de
cadres temporels trop rigides
Cadres temporels Milieux temporels
Rigides
Imposés
Restreints, unicistes, réducteurs
Fermés. Ils refusent le milieu temporel
Réguliers et réitérés
Imbriqués en configurations
Construits sur des mesures d’horloge
Souples
Libres
Étendus, pluralistes, extensibles
Ouverts. Ils accueillent des cadres
temporels
Changeants, modifiables
Associés sans rigueur
Sans rapport étroit avec un ordre
chronologique
(Grossin, 1996, 44)
11. La notion de culture temporelle
• Les cultures temporelles façonnent des représentations
communes, des manières de faire, de sentir et d’agir qui
portent la marque d’un ici (un groupe, une société donnée)
et d’un maintenant (une période, une génération). « Nous
recevons de la société, comme tant d'autres idées et
valeurs, une culture temporelle toute faite » (Grossin, Ibid.,
p.45).
• Les cultures temporelles sont éminemment variables. Il
s’agit d’un ensemble de modèles, de normes, de valeurs
concernant les temps sociaux.
• La culture temporelle des sociétés occidentales envahit par
une urgence généralisée (Aubert, 2003).
11
Méthodologie
Domenget – Pour une approche temporaliste des usages - 2014
12. La notion d'équation temporelle personnelle
L' équation temporelle personnelle, désigne l’organisation et
l’horizon spécifiques des temporalités agencées par une
personne singulière.
Elle rassemble un ensemble de qualités dont « l’horizon temporel (quasi-absence
d’ancrages dans quelque passé ou futur que ce soit/perspectives
les plus vastes, les mieux fondées, les plus sûres) […] la gestion
temporelle (inorganisation temporelle, passivité/ gestion temporelle active
et avisée) [...] (Grossin, 1996, 151).
Il existe des configurations propres à des groupes ou des catégories
// Articulations temporelles des professionnels au sein
d'organisation productive (Datchary et Gaglio, 2014) qui
construisent un temps à soi, un « temps propre » (Nowotny, 1992)
Enjeux : trouver les conditions de réussite d'une équation temporelle
12
Méthodologie
de personnes qui exercent la même profession
personnelle
Domenget – Pour une approche temporaliste des usages - 2014
13. Une grille d'analyse des usages à partir des
• Privilégier les échelles de temps parmi les typologies des
temporalités
« Les diverses disciplines ne nomment pas de la même manière ce qu’elles
considèrent soit comme des « moments » du temps (passé, présent, futur), soit
comme des « échelles » de temps (longue, moyenne et courte durée), soit comme
des « domaines » de structuration du temps (travail, famille, loisir, intimité…) soit
encore comme des modes d’expression temporelle (récit objectivé ou discours
subjectivé) » (Dubar et Rolle, 2008)
• Croiser avec les dimensions individuelles et collectives, sociales
ET les différents niveaux d’interprétation distingués par
Jauréguiberry et Proulx (2011, 84-97) s’appuyant sur une
deuxième topique des études d’usage (1995-2010)
• Un choix opératoire pour intégrer les notions temporalistes et de
• Le « domaine » ou milieu temporel des usages professionnels de
Twitter est utilisé comme cas d’étude de Distic instables.
13
Méthodologie
échelles de temps
la sociologie des usages les plus adaptées
Domenget – Pour une approche temporaliste des usages - 2014
14. 14
Résultats
Grille d'analyse de la fragilité des usages à partir des échelles
de temps
Échelles de
temps et
nature de la
fragilité
d’usages
Court terme :
fragilité liée à la
difficile articulation de
cadres temporels ;
interaction entre
l’utilisateur et le
dispositif d'un côté ou
le concepteur de
l’autre
Moyen terme :
fragilité liée aux
milieux temporels des
Distic instables et à
un usage situé dans
une quotidienneté
Long terme :
inscription dans une équation
temporelle personnelle et une culture
temporelle, de trajectoires d’usage et
d’un « continnum » d’usages sociaux
Dimension
individuelle
Articulation des
cadres temporels
Interaction entre
l’utilisateur et le
dispositif
Milieu temporel
Appropriation
Significations
d’usages
Équation temporelle personnelle
Trajectoires d’usages
Dimension
collective
Cadres temporels
changeants,
modifiables
Coordination entre
l’usager et le
concepteur
Milieu temporel
Appropriation
Collectifs d’usagers
Création progressive
de normes d’usage
Culture temporelle
Formes socio-historiques de l’usage =
« continuum » d’usages sociaux
(Domenget, 2013, )
15. Le court terme : une difficile articulation des
• Au niveau individuel, différentes figures d'articulation
(concurrence, alternative, substitution, association et
agglomération) (Bertrand, 1995)
Ex : concurrence : « Ça m’arrive de le fermer quelques fois par jour pour
une question de concentration »
L’analyse des usages relève de l’interaction entre l’usager et le
dispositif dont les évolutions peuvent rendre fragiles les usages.
• Au niveau social, prise en compte de la temporalité dominante du
dispositif, à savoir le temps réel, mais aussi du public imaginé
« Quand tu as 2000/3000 personnes, ça bombarde dans tous les sens.
C’est fugace ».
• La coordination entre l’usager et le concepteur du dispositif
renvoie à la question de la contribution et à la figure du produser
(Bruns, 2008).
15
Résultats
cadres temporels
Domenget – Pour une approche temporaliste des usages - 2014
16. Le moyen terme : l'instabilité des milieux
temporels des DISTIC numériques
• Au niveau individuel, la question de milieux temporels
changeants, modifiables = fluctuation de l'intensité d'usage
et évolutions des significations d'usage projetées et
associées (Mallein, Toussaint, 1994)
« J’aime beaucoup ce côté expérimentation de la chose. Aller se plonger et
après changer, pourquoi pas »
Limite de la souplesse des milieux temporels renvoyant à
la notion de cadres temporels « Oui, je peux m’absenter quelques
jours, deux semaines ce n’est pas possible »
• Au niveau social, formation progressive de collectifs
d'usagers et création de normes d'usages = un modèle
d'interaction plus basé sur la stratégie que la relation
« On n’est pas dans l’obligation d’acceptation d’une relation »
16
Résultats
Domenget – Pour une approche temporaliste des usages - 2014
17. Le long terme : équation temporelle
personnelle et culture temporelle adaptée à
• Au niveau individuel, derrière une quête de cohérence dans
les différentes formes de présence en ligne
« Il s’agit de donner du corps à toute cette présence, de développer une
présence durable »
Des modèles d'efficacité pas toujours réalistes ni
atteignables ou simplement pas voulus
Prendre en compte le « devenir biographique » de l'usager
à travers les trajectoires d'usages et les temporalités
• Au niveau social, les risques d'une intégration dans une
culture temporelle marquée par une urgence généralisée
Le problème de la mémoire et des traces d'activité
17
Résultats
chacun
Domenget – Pour une approche temporaliste des usages - 2014
18. Un retard des approches sur les temporalités dans
L'absence d'un courant de recherche structuré
Pistes de recherche à partir des analyses sur les temporalités
médiatiques
4 paradigmes à croiser (Jaëcklé, 2001)
– Paradigme narratologique (le récit comme repère pour circuler
– Paradigme médiologique-technique (durée, vitesse,
– Paradigme socio-politique (superpositions, oppositions,
complémentarités des temps du politique, de la société, des
médias, etc.)
– Paradigme socio-cognitif (apprentissage des catégories
temporelles construisant progressivement une chronogénèse
individuelle et générant un horizon d'attente)
18
Enjeux
les études sur les usages
entre présent, passé et futur)
accélération et synchronie des dispositifs)
Domenget – Pour une approche temporaliste des usages - 2014
19. Limites de l'approche proposée
D'autres éclairages de la dimension temporelle des
usages sont possibles
• Une périodisation floue du processus analysé
• Une absence des « moments » du temps (présent,
passé, futur) et de la mise en récit du temps vécu
• Une séparation factice entre individuel et collectif
19
Enjeux
Domenget – Pour une approche temporaliste des usages - 2014
20. Penser les temporalités des usages
Dépasser le constat d'une multiplicité des temporalités en jeu
(Chesneaux, 2004)
• « elles ont une origine collective (ce sont des « cadres » fournissant des
repères communs), elles sont plurielles comme le sont les groupes
humains qui les produisent par leur action (ce sont des attitudes,
croyances, des « milieux » foncièrement pluralistes) et elles sont sources
d’intelligibilité des phénomènes humains (ce sont des « cartes » comme
dit Nicolas Hatzfeld permettant de comprendre et repérer les liens du
présent au passé) » (Dubar et Rolle, 2008)
Poursuivre le dialogue autour des usages...
Entre sociologie des usages et STS : pour en finir avec l'idée de technologies
« stabilisées » ex : notion d'exploration // instabilité des milieux temporels
intégrant les usages des DISTIC
+ Méthodologie... analyser des controverses pour saisir les normes d'usage
20
Enjeux
en cours d'élaboration
Domenget – Pour une approche temporaliste des usages - 2014
21. 21
Références
BOULLIER D., 1997, « Les usages comme ajustements. Services propriétaires, moteurs de recherche et
agents intelligents sur Internet », Colloque Penser les usages, Bordeaux-Arcachon.
COUTANT A., DOMENGET J-C., 2013, « Une sociologie critique des usages est-elle possible ? Réflexions sur
la conciliation d’une posture critique et d’une démarche empirique », Communications-organisations et
pensées critiques. Lille, PUL Septentrion, p. 147-158.
DATCHARY C. et GAGLIO G., 2014, « Hétérogénéité temporelle et activite de travail. Entre conflits et
articulations », Revue d'anthropologie des connaissances , 2014/1, Vol. 8, n° 1, pp. 1-22. [En ligne], consulté
le 07 mai 2014. URL : http://www.cairn.info/revue-anthropologie-des-connaissances-2014-1-page-1.htm
DOMENGET J-C., 2014, « Formes de déconnexion volontaire et temporalités de Twitter », Réseaux, 32, 186,
p. 77-103.
DOMENGET J-C., 2013, « La fragilité des usages numériques : une approche temporaliste de la formation
des usages », Les cahiers du numérique, vol. 9/2, pp. 47-75.
DUBAR C., ROLLE C., 2008, Les temporalités dans les sciences sociales : une introduction. Temporalités,
n° 8, http://temporalites.revues.org/57
GROSSIN W., 1996, Pour une science des temps. Introduction à une écologie temporelle. Octarès Éditions,
Toulouse.
LACROIX J-G., MOEGLIN P., TREMBLAY G., 1992, Usages de la notion d’usages. Les nouveaux espaces de
l’information et de la communication, 8e Congrès National des Sciences de l’Information et de la
Communication, Lille, 21-23 mai.
LATZKO-TOTH G., 2014, La contribution des usagers au développement des médias numériques. In : Proulx,
Serge, Garcia José Luis, Heaton Lorna (dir.), La contribution en ligne. Pratiques participatives à l'ère du
capitalisme informationnel, Québec, Presses de l’Université du Québec.
PROULX S., 2012, L’irruption des médias sociaux : enjeux éthiques et politiques. In : Proulx, Serge. Millette,
Mélanie & Heaton, Lorna. (dir.) Médias sociaux : enjeux pour la communication. Québec : PUQ, pp. 9-31.
PROULX S., 2005, « Penser les usages des technologies de l’information et de la communication
aujourd’hui : enjeux – modèles – tendances ». In : Viera Lise, Pinède, Nathalie (Ed.) Enjeux et usages des
TIC : aspects sociaux et culturels, tome 1, PUB, 2005, pp. 7-20.
Domenget – Interactions sociales prescrites sur les MS - 2014
22. Merci de votre attention,
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Jean-Claude DOMENGET - Equipe Objets et Usages Numériques
22
(OUN)
Laboratoire ELLIADD - Université de Franche-Comté
Notas do Editor
Ces deux chercheurs ont distingué cinq grandes questions sociologiques analysées par les approches de la réputation (Chauvin et Beuscart, 2013) :
- l'idéologie de la réputation reposant sur la croyance que la réputation est le reflet d'une qualité ;
- le travail réputationnel qui correspond à l'effort de contrôle de l'individu sur les sources de sa réputation ;
- la question de la bonne et de la mauvaise réputation qui n'est pas forcément pertinente car la réputation s'appuie aujourd'hui sur des dispositifs de classements, de votes etc. ;
- les espaces et temporalités de la réputation qui posent les questions des arènes et des stades de la réputation ;
- la circulation de la réputation entre entités qui met l'accent sur le transfert de réputation entre les organisations et les individus mais aussi entre les individus.
Ces questions sociologiques permettent d'interroger plus précisément les transformations des mécanismes de construction de la réputation à l'ère des médias sociaux. Elles doivent néanmoins être complétées et orientées dans notre cas vers les dimensions professionnelles de l'e-réputation. En quoi les dispositifs sociotechniques des médias sociaux en général, de Twitter en particulier, participent-ils à de nouvelles formes de réputation ? Comment s'organise le travail réputationnel des professionnels de la visibilité ? Quel est le poids des algorithmes et des dispositifs de classement, de vote dans la construction de l'e-réputation ? Quel est le niveau de réflexivité des usagers utilisant des outils pour gérer et suivre leur e-réputation ? Persiste-t-il des traits de l'idéologie de la réputation reposant sur la croyance que la réputation est le reflet d'une qualité ? Quels sont les enjeux professionnels de l'instrumentalisation de l'e-réputation ?
Ces deux chercheurs ont distingué cinq grandes questions sociologiques analysées par les approches de la réputation (Chauvin et Beuscart, 2013) :
- l'idéologie de la réputation reposant sur la croyance que la réputation est le reflet d'une qualité ;
- le travail réputationnel qui correspond à l'effort de contrôle de l'individu sur les sources de sa réputation ;
- la question de la bonne et de la mauvaise réputation qui n'est pas forcément pertinente car la réputation s'appuie aujourd'hui sur des dispositifs de classements, de votes etc. ;
- les espaces et temporalités de la réputation qui posent les questions des arènes et des stades de la réputation ;
- la circulation de la réputation entre entités qui met l'accent sur le transfert de réputation entre les organisations et les individus mais aussi entre les individus.
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Ces deux chercheurs ont distingué cinq grandes questions sociologiques analysées par les approches de la réputation (Chauvin et Beuscart, 2013) :
- l'idéologie de la réputation reposant sur la croyance que la réputation est le reflet d'une qualité ;
- le travail réputationnel qui correspond à l'effort de contrôle de l'individu sur les sources de sa réputation ;
- la question de la bonne et de la mauvaise réputation qui n'est pas forcément pertinente car la réputation s'appuie aujourd'hui sur des dispositifs de classements, de votes etc. ;
- les espaces et temporalités de la réputation qui posent les questions des arènes et des stades de la réputation ;
- la circulation de la réputation entre entités qui met l'accent sur le transfert de réputation entre les organisations et les individus mais aussi entre les individus.
Ces questions sociologiques permettent d'interroger plus précisément les transformations des mécanismes de construction de la réputation à l'ère des médias sociaux. Elles doivent néanmoins être complétées et orientées dans notre cas vers les dimensions professionnelles de l'e-réputation. En quoi les dispositifs sociotechniques des médias sociaux en général, de Twitter en particulier, participent-ils à de nouvelles formes de réputation ? Comment s'organise le travail réputationnel des professionnels de la visibilité ? Quel est le poids des algorithmes et des dispositifs de classement, de vote dans la construction de l'e-réputation ? Quel est le niveau de réflexivité des usagers utilisant des outils pour gérer et suivre leur e-réputation ? Persiste-t-il des traits de l'idéologie de la réputation reposant sur la croyance que la réputation est le reflet d'une qualité ? Quels sont les enjeux professionnels de l'instrumentalisation de l'e-réputation ?
Ces deux chercheurs ont distingué cinq grandes questions sociologiques analysées par les approches de la réputation (Chauvin et Beuscart, 2013) :
- l'idéologie de la réputation reposant sur la croyance que la réputation est le reflet d'une qualité ;
- le travail réputationnel qui correspond à l'effort de contrôle de l'individu sur les sources de sa réputation ;
- la question de la bonne et de la mauvaise réputation qui n'est pas forcément pertinente car la réputation s'appuie aujourd'hui sur des dispositifs de classements, de votes etc. ;
- les espaces et temporalités de la réputation qui posent les questions des arènes et des stades de la réputation ;
- la circulation de la réputation entre entités qui met l'accent sur le transfert de réputation entre les organisations et les individus mais aussi entre les individus.
Ces questions sociologiques permettent d'interroger plus précisément les transformations des mécanismes de construction de la réputation à l'ère des médias sociaux. Elles doivent néanmoins être complétées et orientées dans notre cas vers les dimensions professionnelles de l'e-réputation. En quoi les dispositifs sociotechniques des médias sociaux en général, de Twitter en particulier, participent-ils à de nouvelles formes de réputation ? Comment s'organise le travail réputationnel des professionnels de la visibilité ? Quel est le poids des algorithmes et des dispositifs de classement, de vote dans la construction de l'e-réputation ? Quel est le niveau de réflexivité des usagers utilisant des outils pour gérer et suivre leur e-réputation ? Persiste-t-il des traits de l'idéologie de la réputation reposant sur la croyance que la réputation est le reflet d'une qualité ? Quels sont les enjeux professionnels de l'instrumentalisation de l'e-réputation ?
Ces deux chercheurs ont distingué cinq grandes questions sociologiques analysées par les approches de la réputation (Chauvin et Beuscart, 2013) :
- l'idéologie de la réputation reposant sur la croyance que la réputation est le reflet d'une qualité ;
- le travail réputationnel qui correspond à l'effort de contrôle de l'individu sur les sources de sa réputation ;
- la question de la bonne et de la mauvaise réputation qui n'est pas forcément pertinente car la réputation s'appuie aujourd'hui sur des dispositifs de classements, de votes etc. ;
- les espaces et temporalités de la réputation qui posent les questions des arènes et des stades de la réputation ;
- la circulation de la réputation entre entités qui met l'accent sur le transfert de réputation entre les organisations et les individus mais aussi entre les individus.
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Ces deux chercheurs ont distingué cinq grandes questions sociologiques analysées par les approches de la réputation (Chauvin et Beuscart, 2013) :
- l'idéologie de la réputation reposant sur la croyance que la réputation est le reflet d'une qualité ;
- le travail réputationnel qui correspond à l'effort de contrôle de l'individu sur les sources de sa réputation ;
- la question de la bonne et de la mauvaise réputation qui n'est pas forcément pertinente car la réputation s'appuie aujourd'hui sur des dispositifs de classements, de votes etc. ;
- les espaces et temporalités de la réputation qui posent les questions des arènes et des stades de la réputation ;
- la circulation de la réputation entre entités qui met l'accent sur le transfert de réputation entre les organisations et les individus mais aussi entre les individus.
Ces questions sociologiques permettent d'interroger plus précisément les transformations des mécanismes de construction de la réputation à l'ère des médias sociaux. Elles doivent néanmoins être complétées et orientées dans notre cas vers les dimensions professionnelles de l'e-réputation. En quoi les dispositifs sociotechniques des médias sociaux en général, de Twitter en particulier, participent-ils à de nouvelles formes de réputation ? Comment s'organise le travail réputationnel des professionnels de la visibilité ? Quel est le poids des algorithmes et des dispositifs de classement, de vote dans la construction de l'e-réputation ? Quel est le niveau de réflexivité des usagers utilisant des outils pour gérer et suivre leur e-réputation ? Persiste-t-il des traits de l'idéologie de la réputation reposant sur la croyance que la réputation est le reflet d'une qualité ? Quels sont les enjeux professionnels de l'instrumentalisation de l'e-réputation ?
Ces deux chercheurs ont distingué cinq grandes questions sociologiques analysées par les approches de la réputation (Chauvin et Beuscart, 2013) :
- l'idéologie de la réputation reposant sur la croyance que la réputation est le reflet d'une qualité ;
- le travail réputationnel qui correspond à l'effort de contrôle de l'individu sur les sources de sa réputation ;
- la question de la bonne et de la mauvaise réputation qui n'est pas forcément pertinente car la réputation s'appuie aujourd'hui sur des dispositifs de classements, de votes etc. ;
- les espaces et temporalités de la réputation qui posent les questions des arènes et des stades de la réputation ;
- la circulation de la réputation entre entités qui met l'accent sur le transfert de réputation entre les organisations et les individus mais aussi entre les individus.
Ces questions sociologiques permettent d'interroger plus précisément les transformations des mécanismes de construction de la réputation à l'ère des médias sociaux. Elles doivent néanmoins être complétées et orientées dans notre cas vers les dimensions professionnelles de l'e-réputation. En quoi les dispositifs sociotechniques des médias sociaux en général, de Twitter en particulier, participent-ils à de nouvelles formes de réputation ? Comment s'organise le travail réputationnel des professionnels de la visibilité ? Quel est le poids des algorithmes et des dispositifs de classement, de vote dans la construction de l'e-réputation ? Quel est le niveau de réflexivité des usagers utilisant des outils pour gérer et suivre leur e-réputation ? Persiste-t-il des traits de l'idéologie de la réputation reposant sur la croyance que la réputation est le reflet d'une qualité ? Quels sont les enjeux professionnels de l'instrumentalisation de l'e-réputation ?
Ces deux chercheurs ont distingué cinq grandes questions sociologiques analysées par les approches de la réputation (Chauvin et Beuscart, 2013) :
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- le travail réputationnel qui correspond à l'effort de contrôle de l'individu sur les sources de sa réputation ;
- la question de la bonne et de la mauvaise réputation qui n'est pas forcément pertinente car la réputation s'appuie aujourd'hui sur des dispositifs de classements, de votes etc. ;
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- la circulation de la réputation entre entités qui met l'accent sur le transfert de réputation entre les organisations et les individus mais aussi entre les individus.
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Cette analyse des mécanismes de construction de l'e-réputation sur Twitter à travers les pratiques instrumentalisées de professionnels de la visibilité doit être poursuivie. Il est ainsi possible d'approfondir l'étude de la circulation de la réputation entre dispositifs du Web social ; entre la présence en ligne et des actions hors-ligne. Cette analyse partirait du constat qu'il est de plus en plus difficile de séparer réputation et visibilité ainsi que autorité et popularité. Pour répondre à cet objectif, la prise en compte des spécificités des plates-formes du Web social semble essentielle ainsi que les notions de « capital de visibilité », de fragilité de l'e-réputation ; de médiations de l'e-réputation en prenant en compte les institutions proposant des mécanismes d'évaluation de la réputation, les méthodes et les calculs, les formats sémiotiques aboutissant à la proposition d'un classement. Il apparaît également important de saisir qu'il est difficile d'animer une présence en ligne sur plusieurs plates-formes en même temps. La synchronisation des comptes n'est pas une solution perçue comme efficace car ne répondant pas aux attentes différentes des usagers selon les plates-formes. Une analyse en termes de filiation d'usages permettrait également de mesurer la place de Twitter dans le partage de contenus et notamment dans celui des résultats de veille avec d'autres dispositifs antérieurs tels que les forums et les blogs. Ce travail à réaliser viserait à analyser les schèmes d'articulation (complémentarité, concurrence, interdépendance, solidarité, dissonance etc.) entre dispositifs.