3. LES ALLIAGES PRECIEUX
• Les alliages précieux de
coulée contiennent
principalement de l’Or, du
Palladium et du Platine, ces
métaux sont classifiés
comme étant des matériaux
nobles, ils contiennent aussi
de l’Argent ainsi que de
faibles quantités d’éléments
non précieux : le cuivre,
l’indium, le fer, l’étain et le
zinc;
• Le cuivre, l’argent, le
palladium et le platine
durcissement dans les
alliages
• Le fer et l’étain
• L’indium, le fer et l’étain
• assurer la liaison entre la
porcelaine et les alliages.
5. • Compositions et propriétés :
• Eléments de l’alliage :
• Les alliages précieux de coulée contiennent principalement
de l’Or, du Palladium et du Platine, ces métaux sont
classifiés comme étant des matériaux nobles, ils
contiennent aussi de l’Argent ainsi que de faibles quantités
d’éléments non précieux : le cuivre, l’indium, le fer, l’étain
et le zinc;
• Le carat désigne la quantité relative d’or fin dans l’alliage, il
est exprimé en 24 de la masse totale, à 24 carats, l’Or est
donc pure, les alliages de 12 et 18 carats contiennent par le
fait même 50% et 75% d’or, le carat est rarement utilisé en
dentisterie
LES ALLIAGES PRECIEUX
6. • La norme N°5 de l’ADA
divise ces alliages en 4
types basés sur leurs
propriétés mécaniques:
• Alliage de type 1 :
• Faible, doux et très
ductile (malléable)
• Utilisés seulement aux
endroits non soumis aux
contraintes occlusales
• Utilisés rarement
• Alliage type 2 :
• Utilisé pour la plus part
des restaurations
• Utilisés pour les
constructions qui
nécessitent un plus haut
degré de ductilité que de
résistance
LES ALLIAGES PRECIEUX
Alliage à haute teneur en or
7. • Alliage type 3 :
• Utilisés pour la plus part
des restaurations
• Restaurations soumises à
de grandes contraintes
occlusales ( couronne ¾,
attachement de pont et
intermédiaire de bridge
• Répondent au traitement
thermique et peuvent
être durci ou adoucis par
des degrés de chauffages
appropriés
• Alliages type4
• Relativement fort, dur et
très peu ductile
• On les utilise lorsque une
situation de contrainte
élevée
LES ALLIAGES PRECIEUX
Alliage à haute teneur en or
8. sintérisation.
En opposition à la technique de coulée, la
sintérisation ne comporte
aucune phase liquide. de l’or pur (99,9 %
d’or et traces d’iridium, rhodium, tantale,
fer) à l’état liquide dans un creuset.
L’or liquide est déversé au travers d’un jet
de gaz azoté qui le désintègre en
microparticules, dans un réservoir où il est
refroidi par une brumisation d’eau.
Après séchage et tamisage, les particules
d’or sont mélangées à un liant organique et
compressées dans un moule qui restitue
une feuille d’une épaisseur de 0,35 mm,
souple et manipulable comme une feuille
de cire.
9. • Ces alliages sont
composés
principalement d’or, Ag
et de Cu et d’un peu de
palladium et de platine,
leur teneur en or est de
45à 60%, ils ont
l’avantage d’être
économiques
• Leurs propriétés
correspondent
généralement aux
propriétés des alliages
• type 3, ils sont donc
résistants, dur et
modérément ductiles
LES ALLIAGES PRECIEUX
Alliage à faible teneur en or
10. Alliage palladium-argent
• Ils ont des propriétés mécaniques semblables
à celles des alliages d’or de type 3,
• une augmentation de la teneur en Ag,
favorise une plus grande ductilité
• et une moins grande dureté,
• une telle composition augmente cependant
les problèmes de corrosion.
13. Alliage des composés céramo-métallique :
• Il doivent satisfaire à des exigences spéciales :
• Résistants, et cette résistance doit être maintenue à la
température de fusion de la céramique
• Etre capable d’assurer une liaison forte avec la porcelaine
(grâce à l’oxydation)
• Puissent être coulés en section mince
• Une expansion thermique contrôlée
• Capables de se laisser brunir (technique de la
sintérisation).
14. LES ALLIAGES NON PRECIEUX
• Alliage Chrome -cobalt
• (Cr- Co) :
• -cobalt: 60%
• - Chrome: 25 à 80 %: procure à
l’alliage résistance à la
corrosion
• - constituants secondaires :
• Manganèse (Mn) et le silicium
(Si) : ont pour fonction
d’accroitre la fluidité d’alliage
• Molybdène Mo , tungstène W
Carbone C : ont un rôle
renforçateur
les alliages Cr- Co utilisés en
odontologie sont essentiellement
destinés à la confection des châssis
métalliques en prothèse adjointe,
15. • Alliage Nickel – Chrome
( Ni- Cr) :
• Alliages Ni-Cr inoxydables, ils sont
utilisés en prothèse conjointe, et
infrastructure dans la réalisation
céramométallique, pour leur
excellente propriété mécanique et
leur bonne tolérance biologique ;
LES ALLIAGES NON PRECIEUX
Quelle que soit la destination particulière d'un
alliage non précieux, il doit en tout cas
répondre aux exigences de base suivantes :
biocompatibilité, et par conséquent,
inertie chimique et électrochimique élevée ;
mise en forme par coulée, avec un niveau de
précision comparable à celui des
alliages précieux
16. • Ainsi, avec les alliages non nobles, il est
possible d'obtenir des
• éléments prothétiques très rigides avec des
épaisseurs nettement plus faibles
• qu'avec les alliages à base d'or.
17. LES ALLIAGES NON PRECIEUX
•Alliage Fe – Cr
Fer 5%- Chrome 27%, utilisé pour les CCM
18. PROPRIETES :DES ALLIAGES NON PRECIEUX
• Propriétés physiques :
• Température de fusion :
beaucoup plus élevée que
celle des alliages d’Or
• L’intervalle de fusion : 1399 °C
- 1454 °C
• Couleur argentée après
polissage
• Masse volumique : les alliages
non précieux sont plus légers
que les alliages d’or
• Contraction de coulée : la
proportion de la contraction
linéaire est relativement
grande de 2,05 à 2,33%
19. • Propriétés mécaniques :
• Dureté : 30% plus durs que les alliages d’or
de type 4
• La résistance ultime à la traction : est
comparable aux alliages d’Or
• Limite conventionnelle d’élasticité :414-620
MPa , semblables aux alliage d’or de type 4
• Module d’élasticité :la rigidité est le double
de celle des alliages d’Or
• L’allongement :les alliages non précieux
tendent à être fragile , leur pourcentage
d’allongement dépend de leur température
de coulée et de l’état du moule de
revêtement , il varie de 2à 10% après la
coulée
• Réponse aux traitements thermiques :
• Les propriétés mécaniques des alliages Co-Cr
ne peuvent être ni améliorés, ni contrôlés,
par contre les alliages Ni-Cr , peuvent avoir
leurs propriétés mécaniques altérées de
façon marqués par le traitement thermique à
haute température
• Propriétés chimique
• Le Chlore ( Cl ) attaque les alliages qui
contiennent du chrome
•
PROPRIETES :DES ALLIAGES NON PRECIEUX
20. LIAISONS CERAMO-METALLIQUE
• La liaison céramo-métallique est
sous la dépendance de facteurs
physiques, mécaniques et chimiques,
• alliages non précieux, leur
comportement varie d’une
formule à l’autre et en fonction
des opaques utilisés, N’autorisant
que de faibles voir aucune liaison
céramo métallique directe et
nécessitant dans la plus part des
cas des rétentions mécaniques.
• différents moyens d’obtenir une
liaison céramo-métallique à leur
niveau sont actuellement utilisés.
•
21. • les alliages précieux suffisamment précieux en
or et en platine sont compatibles avec
n’importe quelle opaque céramique et ne
posent pas de problèmes cliniques
particuliers.
LIAISONS CERAMO-METALLIQUE
22. • les forces de liaison
physique :
• L’adhérence physique
dépend essentiellement
de la mouillabilité de
l’alliage utilisé par
l’opaque,
LIAISONS CERAMO-METALLIQUE
23. • facteurs mécaniques :
• Ils sont directement liés
à l’état de surface de
l’alliage sur lequel la
céramique est émaillée,
LIAISONS CERAMO-METALLIQUE
Micro - rugosité de surface :
24. • Micro - rugosité de surface :
• La macro - rugosité de surface :
• les rétentions négatives (par des fraises) ou
positive(projection à chaud d’une poudre
métallique auto adhérente permettant de
réaliser des microbilles de rétention) jouent
un rôle non négligeable dans le cas où les
facteurs physiques et chimiques de la
liaison sont défavorables.
LIAISONS CERAMO-METALLIQUE
25. • facteurs chimiques :
• La liaison céramo-métallique nécessite la présence d’une couche d’oxydes
à l’interface, il est bien connu qu’une céramique cuite sur métal non
oxydable comme le platine n’adhère pas à celui-ci.
• La liaison céramo-métallique sera fonction de l’adhérence de cette
couche d’oxyde au métal d’une part et à la céramique d’autre part.
• L’adhérence de la couche d’oxyde au substrat métallique est obtenue dans
certaines formules d’alliage grâce à différents éléments d’addition (alliage
type III) .
LIAISONS CERAMO-METALLIQUE