2. Elle explique : « Ce n’est pas un problème isolé : 20 à 25 enfants se suicident en France chaque
année. On a des lois qui existent contre le harcèlement scolaire mais les outils associés ne sont
pas encore utilisés dans tous les établissements. De plus, la parole de l’enfant n’est pas toujours
prise en charge. Le harcèlement est même banalisé. Il faut apprendre aux enseignants et aux
encadrants à gérer les interactions entre les élèves, repérer les situations négatives et éviter
que le harcèlement s’installe de la maternelle au lycée. Il faut aussi apprendre aux enfants
l’empathie, la communication et la bienveillance, comme c’est le cas dans certains pays. C’est
ainsi qu’il sera possible de renverser la honte des victimes et lutter contre les stéréotypes de
l’enfant harcelé. Ça peut arriver à n’importe quel enfant, à n’importe quelle famille. »
Ainsi, son association est membre cofondateur du collectif national d’experts contre le
harcèlement scolaire, Oohee, composé de familles endeuillées et engagées, d’experts
scientifiques et juridiques, de militants associatifs et d’anciennes victimes, au service des
enfants et familles dans le besoin.
Pour plus d’informations et contacter l’association : www.eleve-ta-voix.fr