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  1. 1. PHYSIOLOGIE DE LA RESPIRATOIN Professeur Nguelefack Télesphore Benoît Physiologiste/Pharmacologiste Université de Dschang
  2. 2. 2 Objectifs du cours : Ce cours permettra à l’étudiant de : 1. Connaitre l’anatomie de l’appareil respiratoire; 2. Maîtriser la mécanique respiratoire 3. Maîtriser les échanges gazeux qui se produisent dans les poumons, entre l’air et le sang, et dans les tissus, entre le sang et les cellules. 4. Connaitre la notion de ventilation/perfusion 5. Connaitre les valeurs de gaz du sang artériel 6. Comprendre la différence entre circulation pulmonaire et circulation systémique 7. Connaitre la régulation nerveuse de l’appareil respiratoire
  3. 3. 3 PLAN DU COURS Partie I: ANATOMIE ET MECANIQUE RESPIRATOIRE Partie II: ECHANGES GAZEUX Partie III: CIRCULATION PULMONAIRE Partie IV: CONTRÔLE DE LA VENTILATION Partie V: ADAPTATIONS DU SYSTÈME RESIPATOIRE
  4. 4. PARTIE – ANATOMIE ET MECANIQUE 1 – Généralités 2 – Anatomie des voies extra-pulmonaires 3 – Anatomie pulmonaire 4 – Muscles respiratoires 5 – Mécanique ventilatoire 4
  5. 5. Généralités sur l’appareil respiratoire • Il comprend : le tractus respiratoire, les poumons et le diaphragme • Il a pour fonction l’hématose : apporter l'oxygène au sang qui le distribue dans tout l'organisme et rejeter le gaz carbonique • Il participe à la défense de l’organisme (MALT) • Il possède des vertus endocriniennes : sérotonine… • Il intervient dans l’homéostasie de l’équilibre acido- basique 5
  6. 6. Coupe sagittale de la tête et du cou 6 1 - Fosse nasale 2 - Rhinopharynx (" cavum ") 3 - Cavité buccale 4 - Oropharynx 5 - Hypopharynx 6 - Larynx 7 - Oesophage 8 - Trachée
  7. 7. Anatomie de l’arbre respiratoire - Voies extra-pulmonaires : fosses nasales, nasopharynx, larynx, trachée et début des deux bronches, - Voies intra-pulmonaires : des bronches souches jusqu'aux bronchioles terminales, - parenchyme respiratoire : des bronchioles jusqu’au millions d'alvéoles pulmonaires 7
  8. 8. Anatomie du larynx • Il fait suite au pharynx et devance la trachée • Structure ostéo-cartilagineuse : - Os hyoïde, - Cartilages thyroïde, cricoïde, aryténoïdes (cordes vocales). 3 parties : sus-glottique / glottique / sous- glottique. Le larynx est innervé par les nerfs récurrents. 8
  9. 9. Anatomie de la trachée • Conduit aérifère de 12 cm de long et 2,5 cm de diamètre. • Constituée de 15 à 20 anneaux cartilagineux en fer à cheval et fermés par le muscle trachéal. • Elle se termine dans le thorax par les 2 bronches souches D/G. • Elle est tapissée par une muqueuse riche en cellules à mucus et en cils vibratiles : épuration de l'air et expectoration des corps étrangers. 9
  10. 10. Épithélium cilié des bronches et de la trachée Bronches et bronchioles entourées de muscles lisses. 10
  11. 11. Les bronches • Chaque bronche souche (D/G) se divise en diminuant de calibre : - Bronche lobaire (3 à droite et 2 à gauche), - Bronche segmentaire, - Bronche lobulaire, - Bronchioles. Les bronches sont constituées de muscle lisse sous la dépendance du Système Nerveux Végétatif 11
  12. 12. 12
  13. 13. Bronchioles se terminent par des sacs alvéolaires = acinus Surface totale ~ terrain de tennis 13
  14. 14. Les poumons 14 • Situés dans le thorax (médiastin), de part et d’autre du cœur sous le grill costal • Entouré par une séreuse : la plèvre
  15. 15. Poumons • Poumon D : 3 lobes séparés / 2scissures • Poumon G : 2 lobes séparés / 1 scissure • 2 systèmes circulatoires : - Nutritif pulmonaire, - Fonctionnel : oxygénation du sang et évacuation du CO2 • Entourés par une séreuse = la plèvre constituée de 2 feuillets : - Pariétal : enveloppant la cavité thoracique, - Viscéral : enveloppant le poumon Entre les 2 = cavité pleurale tapissée par un film liquidien. Dans la cavité pleurale, règne une pression négative (< Patm). 15
  16. 16. Plèvre pariétale Plèvre viscérale Diaphragme 16
  17. 17. Voici 2 poumons vus en coupe. Quel est celui du fumeur ? 17
  18. 18. Rôles de la plèvre • Glissement des 2 feuillets pleuraux grâce au liquide pleural • Maintien de la pression négative dans le poumon de sorte que les alvéoles et les bronches restent ouvertes. • Participation à la défense des poumons contre l’inflammation et les infections. 18
  19. 19. Muscles respiratoires Muscles inspiratoires : - le diaphragme : 2 coupoles (D > G) à cause du foie, innervé par le nerf phrénique. Sa contraction entraîne : • abaissement des viscères abdominaux. • augmentation du volume de la cage thoracique. • L'ensemble des deux phénomènes créé une dépression intra- thoracique d'où appel d'air. - Muscles intercostaux externes : en se contractant ils comblent les espaces intercostaux : SCM et scalènes. • Ces muscles interviennent essentiellement dans l'inspiration forcée. 19
  20. 20. Muscles respiratoires (suite) Muscles expiratoires : - Relâchement des muscles inspiratoires, - Dans l’expiration forcée, contraction des muscles intercostaux externes.  Quelques constantes : - FR = 16/min - Bradypnée : diminution de la FR - Tachypnée / polypnée : augmentation de la FR - Dyspnée : trouble du rythme respiratoire. 20
  21. 21. Mécanique ventilatoire  Respiration = 2 temps : - Inspiration (active) : contraction des muscles intercostaux et abaissement du diaphragme, - Expiration (passive) : relâchement des muscles intercostaux et élévation du diaphragme. 21
  22. 22. 22
  23. 23. 23
  24. 24. 24
  25. 25. 25
  26. 26. 26
  27. 27. 27
  28. 28. PARTIE 2: ECHANGES GAZEUX 1 – Transport de l’O2 et du CO2 par le sang 2 – Echanges gazeux 3 – Volumes respiratoires 28
  29. 29. Transport des gaz  Transport de l’oxygène : - 97% lié à l’hémoglobine, - 3% dissous dans le sang,  Transport du gaz carbonique : - 25% lié à l’hémoglobine, - 5% dissous dans le sang, - 70% liée au bicarbonate (régulation de l’équilibre acide-base). 29
  30. 30. Hémoglobine: 2 chaînes  et 2 chaînes  4 hèmes Chaque hème contient un atome de Fe pouvant fixer un O2 Donc, chaque Hb peut fixer 4 O2 Hème Dans les muscles, O2 transporté par une protéine semblable : myoglobine 30
  31. 31. Rappel sur la circulation sanguine  2 systèmes circulatoires : - Circulation systémique : • Artères : apportent sang saturé aux tissus • Veines : rapportent sang désaturé au cœur via VCS et VCI - Circulation pulmonaire : • Artères pulmonaires : apportent du sang désaturé aux poumons • Veines pulmonaires : rapportent du sang saturé au coeur 31
  32. 32. Circulation pulmonaire Circulation systémique O. gauche V. gauche POUMONS O2 CO2 O. droite V. droit TISSUS 32
  33. 33. Echanges gazeux au niveau pulmonaire  Mécanisme des échanges gazeux : différence de pression. Ainsi, les gaz diffusent de la pression la plus élevée vers la plus basse.  Gaz du sang artériel : air ambiant ou sous O2 : - ponction au niveau de l’artère radiale (ou fémorale si voie artérielle), - Renseignements fournis : • acidité/basicité : pH (N = 7,4), • PO2 (pression partielle en O2 ; N = 100 mmHg), • PCO2 (capnie ; N = 40 mmHg), • HCO3- : bicarbonates (N = 24 mmol/L), • SaO2 : saturation artérielle en O2 (N > 92 %). 33
  34. 34. Échanges au niveau des alvéoles 34
  35. 35. Échanges au niveau des tissus 35
  36. 36. 36
  37. 37. En pratique… On peut mesurer la SaO2 par un capteur placé sur le doigt = oxymétrie de pouls. 37 * Attention : - en dessous de 90% de SaO2, la PaO2 chute très vite ! (pente de la courbe) - la précision de l’appareil est de 2%, Par conséquent : Il faut régler l’alarme vers 93 %
  38. 38. Limites de l’oxymétrie de pouls • L’oxymètre ne fonctionne pas en cas : - de brassard à tension du même côté (pdt la mesure de la PA), - d’hypothermie, - de C.E.C., - d’arrêt cardio-respiratoire, - d’intoxication au CO. * Sachez que l’oxymètre de pouls affiche une valeur décalée de - 10 secondes. Par conséquent si le patient cyanose brutalement, l’oxymètre affichera une valeur faussement rassurante pendant 10 secondes ! 38
  39. 39. Volumes respiratoires • Ils sont mesurés au repos par la spirométrie lors des E.F.R (Epreuves fonctionnelles respiratoires). • On définit aussi des volumes dynamiques : - Volume expiratoire maximal par seconde : VEMS, - Rapport de Tiffeneau : VEMS / CV 39
  40. 40. Volumes pulmonaires - Volume courant (VC) : volume d'air déplacé à chaque mouvement respiratoire (500 ml). - Volume de réserve inspiratoire (VRI) : volume d'air qu'un sujet peut encore inspirer après une inspiration normale (2.000 ml). - Volume de réserve expiratoire (VRE) : volume d'air qu'un sujet peut encore expirer après une expiration normale (1.500 ml). - Volume résiduel (VR) : volume d'air qui reste dans les voies aériennes après une expiration forcée. Capacité Vitale = VC + VRI + VRE = 4.000 ml. Capacité pulmonaire Totale = VC + VRI + VRE + VR = 5.500 ml. 40
  41. 41. 41
  42. 42. PARTIE 3: LA CIRCULATION PULMONAIRE I. Anatomie fonctionnelle A. La circulation bronchique B. La circulation pulmonaire II. Hémodynamique A. Les pressions B. Le débit sanguin pulmonaire C. Les résistances pulmonaires D. Rôle métabolique de la circulation pulmonaire
  43. 43. 43
  44. 44. I. Anatomie fonctionnelle • Au sens strict, le système circulatoire de l’appareil respiratoire comprend : • La circulation sanguine Pulmonaire = fonctionnelle • La circulation sanguine Bronchique = nourricière • La « circulation lymphatique » 44
  45. 45. A. La circulation bronchique • Assure une fonction nourricière : apporte l’O2 aux parois bronchiques et aux gros troncs vasculaires. • Assurée par les vaisseaux bronchiques qui suivent les bronches : • Artères bronchiques : issues de l’aorte thoracique descendante (juste après la crosse) • Artères intercostales. 45
  46. 46. • Les veines bronchiques se jette dans : • Les veines médiastinales (azygos) => veine cave supérieure. • Les veines pulmonaires (à travers les anastomoses broncho-pulmonaires) => OG, réalisant un shunt droit- gauche (mélange de sang riche en dioxyde de carbone avec sang riche en oxygène qui rejoint la grande circulation) : c’est un shunt physiologique. 46
  47. 47. • La circulation bronchique représente 1% du débit cardiaque • Elle n’est pas indispensable : dans les transplantations pulmonaires on ne rétablit pas la circulation bronchique. 47
  48. 48. B. La circulation pulmonaire • La circulation pulmonaire est placée en série dans le système cardiovasculaire, voit passer la totalité du débit cardiaque. • C’est une circulation fonctionnelle • • Son rôle est d’assurer les échanges gazeux entre le sang riche en dioxyde de carbone et le gaz alvéolaire ; à un niveau qui soit en permanence adapté aux besoins métaboliques de l’organisme. 48
  49. 49. • Elle fait partie du secteur à basse pression • se trouve enclose dans la cage thoracique • son hémodynamique sera modifiée : • De façon périodique par les variations de pression intra pulmonaires au cours du cycle ventilatoire • De façon circonstancielle par les pressions hydrostatiques liées aux forces de gravité. 49
  50. 50. • Petite circulation placée entre le cœur droit (VD) et le cœur gauche (OG): • Artère pulmonaire sort du VD transporte le sang désoxygéné vers les artérioles pulmonaires puis les capillaires pulmonaires • Les capillaires pulmonaires disposés en réseau anastomotique autour des alvéoles (100 m2) • Les veines pulmonaires au nombre de 4 transportent du sang riche en oxygène et se jettent dans l’OG. 50
  51. 51. Particularités de la circulation pulmonaire : • Elle reçoit 100% du débit cardiaque : il s’agit de la seule circulation d’organe qui voit transiter la totalité du débit cardiaque. • Circulation fonctionnelle : assure les échanges gazeux alvéolo-capillaires 51
  52. 52. • Métabolique +++ • Hémodynamique (réservoir contient 500 ml de sang) • Filtre circulatoire • Apport nutritif aux cellules du parenchyme pulmonaire 52 Fonctions accessoires :
  53. 53. Par rapport aux artères systémiques correspondantes : • Les artères pulmonaires sont plus courtes • Diamètre supérieur • Epaisseur média = ½, riches en fibre élastiques • Structure plus proche de la veine correspondante. 53
  54. 54. Par rapport aux artérioles systémiques correspondantes : • Les artérioles de diamètre < 100 μm ont une structure proche des veinules pulmonaires. • La couche musculeuse est minime • La média est fine et élastique • les artères sont proche du système de conduction aérienne • les veines sont séparées de l’ensemble artère-bronche (inclues dans les travées conjonctives) 54
  55. 55. La paroi capillaire : • Mince pour favoriser les échanges gazeux • Résistante pour supporter la pression intraluminale • La surface de section des capillaires est influencée par l’inflation des alvéoles voisins • Le temps de transit du sang dans les capillaires : • Temps disponible pour les échanges gazeux • Au repos : 0.8 sec, si FC augmente : 0.3 sec 55
  56. 56. Il existe 2 types de vaisseaux pulmonaires : • Intra-alvéolaires • Extra-alvéolaires 56
  57. 57. A. Les pressions B. Le débit sanguin pulmonaire C. Les résistances pulmonaires D. Rôle métabolique de la circulation pulmonaire 57 II. Hémodynamique
  58. 58. • Selon la Loi de Poiseuille, qui s’applique à l’écoulement laminaire d’un fluide dans un système de conduction : ∆P = Q x R P = pression, R= résistance, Q= débit 58
  59. 59. • Le système pulmonaire est un système à basse pression : • La pression d’entrée mesurée dans l’AP est au repos 6 x moindre que celle de la circulation systémique (pression aortique moyenne) • Alors que les pressions de sortie des deux circulations sont voisines. 59
  60. 60. Le débit sanguin pulmonaire • Le système pulmonaire = système à haut débit ≈ 100 % du débit cardiaque • ≈ 5 à 6 L / min au repos, mais varie en fonction de l’âge, sexe, taille, posture et l’exercice. Le volume sanguin pulmonaire (VSP) = Q x t • t = temps de transit moyen 60
  61. 61. • en l’absence de shunt, le Débit pulmonaire (débit cardiaque droit)= débit systémique (débit cardiaque gauche) • RVP << RVS ; RVP = RVS/10 • RVP = 2 mmHg/L/min • RVS = 20 mmHg/L/min 61
  62. 62. • 1/3 au niveau du réseau artériel • 1/3 au niveau du réseau capillaire • 1/3 au niveau du réseau veineux NB : distribution des résistances systémiques : 2/3 au niveau du réseau artériel (artérioles) 62 Distribution des résistances vasculaires pulmonaires :
  63. 63. Mécanismes passifs : • débit cardiaque +++ • le volume pulmonaire • la gravité Mécanismes actifs = vasomotricité : modification du calibre des vaisseaux pulmonaires par contraction, relaxation des FML de leur paroi. Dépend de plusieurs facteurs : • hypoxie • le système nerveux autonome • les substances vasoactives secrétées par l’endothélium 63 Le contrôle des résistances pulmonaires
  64. 64. Rôle métabolique de la circulation pulmonaire : L’endothélium vasculaire pulmonaire = véritable organe (125 m²) 64
  65. 65. Il assure plusieurs fonctions : • Constitue une barrière : aux liquides ; solutés et macromolécules entre le sang ; le parenchyme pulmonaire et les alvéoles • Il est antithrombogénique grâce aux propriétés de surface des cellules endothéliales (action antiagrégantes et anticoagulantes ) • il participe activement dans la vasomotricité du lit vasculaire pulmonaire par un mécanisme paracrine qui s’exerce sur les cellules musculaires lisses. • Exerce de nombreuses fonctions métaboliques en : Captant et inactivant spécifiquement des amines et des peptides endogènes (noradrénaline ; sérotonine ; bradykinine ; FAN) Activant certains peptides endogènes comme l’angiotensine I en angiotensine II(l’enzyme de conversion) 65
  66. 66. I. Introduction II. Localisation des centres respiratoires III. Fonctionnent des centres respiratoires A. Description B. La rythmicité respiratoire IV. Mise en jeu des mécanismes régulateurs A. Régulation nerveuse B. La régulation humorale V. Exploration fonctionnelle du contrôle ventilatoire VI. Le tonus bronchomoteur et sa régulation 66
  67. 67. I. Introduction Son but est de : • Adapter la ventilation (l’apport d’O2 et rejet de CO2) aux besoins métaboliques afin de maintenir constantes les valeurs de PaO2, PaCO2 et pH • Ceci même si : • les besoins métaboliques augmentent : élévation de la consommation d’O2 liée à l'exercice • Les apports en O2 diminue (FiO2) : par exemple en altitude • S'adapter à des activités de relation : • Parler • Chanter • Rire…. 67
  68. 68. • Des centres respiratoires : responsables de la genèse et de la régulation du rythme respiratoire • Un système effecteur : muscles respiratoires • Des récepteurs périphériques qui informent les centres respiratoires. 68 Il implique :
  69. 69. NB : • Les muscles respiratoires = muscles squelettiques, ne se contractent pas s’ils ne sont pas stimulés par des nerfs. • La respiration dépend entièrement d’une excitation rythmée des muscles respiratoires (diaphragme et muscles intercostaux) par leurs nerfs moteurs. • La destruction de ces nerfs (exemple polyomyélite) => paralysie des muscles respiratoires mortelle si pas de ventilation artificielle. 69
  70. 70. Contractilité bronchique • A la surface du muscle lisse bronchique se trouvent des récepteurs du système sympathique / parsympathique : 1 et 2. • La stimulation des récepteurs 2 par l’adrénaline (messager du système sympathique) entraîne une bronchodilatation. • La stimulation des récepteurs Muscariniques par l’acéthylcholine (messager du système parasympathique) entraîne une bronchoconstriction. Il existe des médicaments mimant l’action du système sympathique : 2- mimétiques (salbutamol). 70
  71. 71. Muscle lisse bronchique M 2 Système parasympathique Système sympathique Acétylcholine Adrénaline Bronchoconstriction Bronchodilatation 71
  72. 72. II. Localisation des centres respiratoires :  Grâce à des expériences de : • Section ou de destruction de certaines régions du système nerveux, • Méthodes l’enregistrement des potentiels neuronaux,  On a pu localiser tout au long du tronc cérébral des centres respiratoires. 72
  73. 73. 73
  74. 74. Il existe 3 centres : • Un centre bulbaire : siège de l’automatisme respiratoire divisé en deux parties : • Un centre inspiratoire • Un centre expiratoire. • Un centre pneumotaxique : localisé dans le pons, module l’activité du centre bulbaire. ..vidéoschémoré.avi 74
  75. 75. 75
  76. 76. 76
  77. 77. 77
  78. 78. III. Fonctionnent des centres respiratoires : A. Description : 1) Centre respiratoire bulbaire: Le bulbe renferme 2 amas denses bilatéraux de neurones respiratoires : • Le groupe respiratoire dorsal : GRD = centre inspiratoire • Le groupe respiratoire ventral : GRV = centre expiratoire 78
  79. 79. 79
  80. 80. a)Le groupe respiratoire dorsal : GRD = centre inspiratoire • Localisé au niveau du noyau solitaire du X • Contient des neurones inspiratoires de 2 types : α et β • Reçoit des afférences du IX et X • Envoie des efférences vers : • les motoneurones médullaires destinés au muscle diaphragme • le 2ème groupe respiratoire = GRV • Il est responsable du rythme de base de la respiration. 80
  81. 81. b) Le groupe respiratoire ventral : GRV = centre expiratoire : • Localisé au niveau des noyaux ambigu et rétro ambigu • contient des neurones inspiratoires et expiratoires • Envoie des efférences vers les motoneurones médullaires destinés aux muscles abdominaux et intercostaux. • Il interviendrait uniquement lorsque la ventilation doit augmenter, notamment au cours de l'exercice. 81
  82. 82. 2) Centre pneumotaxique. • Il est situé dans la protubérance. • Reçoit des afférences de différents récepteurs et du centre inspiratoire à partir des nerfs vagues. • Envoie des efférences vers les centres expiratoires. • A une action régulatrice : module et affine les réponses en fonction de l’ampleur du VT et de la durée de l’inspiration et de l’expiration 82
  83. 83. B. La rythmicité respiratoire : Ces centres assurent l'alternance Inspiration- expiration. Dans un cycle respiratoire interviennent successivement : • Une phase inspiratoire (I) pendant laquelle les muscles inspiratoires, principalement le diaphragme, sont activés • Une phase expiratoire (E) : soit sans activité nerveuse : expiration passive soit contemporaine d'une commande expiratoire pour les muscles intercostaux ou abdominaux : expiration forcée 83
  84. 84. Hypothèse : le centre de l’automatisme serait au niveau du centre inspiratoire • Les neurones α = neurones pacemaker : • se dépolarisant automatiquement • déchargent vers les muscles inspiratoires (en 1er le diaphragme) • En même temps vers le centre expiratoire et vers les neurones β • La stimulation des cellules β provoque l’inhibition périodique des cellules α et donc l’interruption périodique du rythme de base. 84
  85. 85. Centre pneumotaxique Vers les motoneurones médullaires destinés au diaphragme Vers les motoneurones médullaires destinés aux muscles intercostaux et abdominaux α β - E Fonctionnement des centres respiratoires α = Neurone pace maker 85
  86. 86. IV. Mise en jeu des mécanismes régulateurs : La régulation est double : à la fois nerveuse et humorale A. Régulation nerveuse • C’est une régulation reflexe. • Les récepteurs siègent au niveau de l’appareil respiratoire, au niveau du thorax et au niveau extra pulmonaire et extra thoracique. 86
  87. 87. 1) Reflexe de l’appareil respiratoire : a) Récepteurs laryngo-trachéaux : • Ils sont situés au niveau de la muqueuse du larynx et de la trachée. • Ce sont des terminaisons nerveuses ramifiées, encapsulées ou non • Ils sont stimulés par : • Les particules inhalées • Les gaz irritants • Les sécrétions bronchiques • Les corps étrangers. • Provoquent un reflexe de déglutition et un reflexe de toux 87
  88. 88. b) Récepteurs bronchiques intrapulmonaires: Les récepteurs d’irritation bronchiques • Récepteurs sensibles à l'irritation par fumées, poussières, irritants chimiques, éther, histamine et par des stimuli mécaniques (ex : embolie, grandes variations du volume pulmonaire). • Leur stimulation entraîne une: • bronchoconstriction • une sécrétion de mucus • une hyperpnée. 88
  89. 89. • Tenso récepteurs sensibles à l'étirement pariétal au niveau des grosses voies aériennes • Connectés à de grosses fibres myélinisées vagales. • Stimulés à chaque inspiration, et leur fréquence de décharge augmente quand le volume courant augmente. • Leur message interrompt de façon périodique les neurones inspiratoires α du GRD, et entraine une apnée. • Ils sont à l'origine du réflexe de Hering-Breuer (chez le nouveau-né principalement, quand les poumons sont surdistendus, l'activité des muscles inspiratoires est inhibée et celle des muscles expiratoires stimulée). • Sur le plan physiologique, le reflexe est peu important, sauf pendant le sommeil lent et profond, pendant l’anesthésie et chez le nouveau né. 89 Les tenso récepteurs bronchiques
  90. 90. c) Les récepteurs alvéolaires de type « J » • Localisés au niveau de l’interstitium juxta-capillaire • Stimulés par : l’œdème, l’hyperpression veineuse pulmonaire, les micro-embolies et les substances entraînant une réaction inflammatoire. • Ils provoquent une polypnée, une broncho constriction, une hypotension et une bradycardie. • Par ailleurs, il existe des corpuscules neuro-épithéliaux dont la réponse est humorale. Ces corpuscules servent à contrôler la circulation pulmonaire par la libération dans les capillaires d’amines et polypeptides. 90
  91. 91. 2) Les reflexes thoraciques : • Ce sont des récepteurs proprioceptifs sont situés dans les articulations (costales), les organes tendineux de Golgi et dans les fuseaux neuromusculaires (muscles respiratoires). • Ils permettent d'adapter la contraction des muscles inspiratoires à la charge (réflexe myotatique). • L'absence d'adaptation entraîne la dyspnée 91
  92. 92. Les barorécepteurs aortiques : •Quand la pression sanguine artérielle augmente, les barorécepteurs ralentissent la ventilation : il s’agit d’un effet inhibiteur. 92
  93. 93. B. La régulation humorale : 1) Périphérique : chémorécepteurs aortiques et carotidiens 93
  94. 94. a) Description : • Des structures spécifiques (chémorécepteurs périphériques) sont sensibles à la composition chimique du sang. • Il s’agit de petites formations très richement vascularisées. • Elles sont très différentes sur le plan histologique des chémorecepteurs centraux : formées de de cellules glomiques type 2 (chémosensibles), entourées de cellules aplaties (cellules sustentaculaires = cellules de soutient de type glial). 94
  95. 95. • Ces structures en contact avec le sang sont situées au niveau de la division des artères carotides communes (glomus carotidien) et de la crosse aortique (glomus aortique). • Les influx empruntent les fibres afférentes du nerf IX et X qui véhiculent les informations vers les centres bulbaires de contrôle de la ventilation. Description : 95
  96. 96. b)Actions : PaO2 : • Les chémorécepteurs sont sensibles à la PaO2 du sang qui les baigne. Détectent une diminution de la PaO2 et stimulent les centres respiratoires pour augmenter la ventilation. • C’est un mécanisme qui répond de façon hyperbolique 96
  97. 97. • Si PaO2 > 80 mmHg : ventilation normale, pas d’émission d’influx sur le nerf de Hering ni sur le nerf de Cyon. • Si PaO2 entre 55 et 80 mmHg : émission de qq potentiels d’action avec une très légère augmentation de la ventilation pulmonaire. • Quand PaO2 est entre 25 et 30 mmHg : augmentation importante de la ventilation 97
  98. 98. • Il s’agit donc d’une réponse peu sensible, mais très rapide = mécanisme d’urgence quand l’oxygénation est très perturbée. • Cette réponse à l’hypoxie est potentialisée quand la PaCO2 ↑et le pH ↓ 98
  99. 99. PaCO2 : • Avec une pression normale : PaCO2 = 40 mmHg, il y a quand même émission d’influx. Il s’agit donc d’une activité tonique • La réponse à la PaCO2 est très sensible car une variation de 3 mmHg => variation de la ventilation, rapide et linéaire. 99
  100. 100. 100
  101. 101. Le pH Le pH a les mêmes caractéristiques que la PaCO2, Mais quand : • pH ↑ (alcalose): ventilation ↓ • PH ↓ (acidose): ventilation↑ La température : Quand la température augmente, la ventilation augmente et inversement. 101
  102. 102. 2) Centrale • Il existe des chémorecepteurs centraux proches des centres respiratoires, sensibles surtout à la PaCO2 et au pH du sang artériel et du LCR. 102
  103. 103. a) PCO2 : • Quand PCO2 augmente, la ventilation augmente et inversement. • Cette réponse est rapide (≈30 sec), très importante (2 à 3 fois plus forte qu’avec les récepteurs périphériques) et + sensible (variations de 1.5 mmHg de PCO2). • Cette réponse est linéaire, renforcée par l’hypoxie (augmente jusqu’à 3 fois) b) pH : • Agit de la même façon : pH ↑ => ventilation↓ et inversement. • Le principal stimulus est l’ion H+. 103
  104. 104.  de la PCO2 art  PCO2 LEC du cerveau CO2 + H20 H+ + HC03 -  H+ du LEC du cerveau Centres respiratoires bulbaires  Ventilation  de la PCO2 art Chémorécepteurs centraux Chémorécepteurs périphériques LEC du cerveau + + - Faiblement + 104
  105. 105. En résumé : • toute la réponse à l’hypoxémie est due aux récepteurs périphériques. • Les récepteurs centraux contribuent à 70 % de la réponse à l’hypercapnie, et les récepteurs périphériques à 30 %. 105
  106. 106. Partie 5: LES ADAPTATIONS DU SYSTÈME RESPIRATOIRES
  107. 107. I.INTRODUCTION: • Le système respiratoire n’est pas considéré comme un facteur limitant de la performance contrairement au système cardio-vasculaire. • Il est le siège d’adaptations spécifiques liées à l’entraînement 107
  108. 108. A l’entrainement • Un sédentaire  sa ventilation à 120 L/min • Chez les athlètes d’endurance, elle peut atteindre 200 L/min 108
  109. 109. I. Effets de l’altitude : Pr atm. Pr. atm O2 Pr. alv O2 Au niveau de la mer 760 mmHg 159 mmHg 105 mmHg A 5000 m 380 mmHg 80 mmHg 45 mmHg La PO2 art. tombe dans la région de forte pente de la courbe de dissociation Hb-O2 60 mmHg  Sensation de fatigue, nausée, perte d’appétit, accélération du cœur, troubles neurologiques … 109
  110. 110. Les populations qui vivent en permanence en altitude (5000m: Andes, Himalaya) : Acclimatation : a- Production de GR, b- Production du 2,3-diphosphoglycérate  déplacement de la courbe de dissoc. vers la droite  libération d’O2 aux tissus, c- Augment. de nb de capillaires, d- Augment. de nb de mitochondries. 110
  111. 111. Le bâillement est déclenché par l'ouverture large et involontaire de la bouche. Une grande quantité d'air pénètre dans les poumons, alimentant le corps en oxygène. Le bâillement est une action réflexe dont, en réalité, on connaît mal les causes. Un niveau faible d'oxygène dans le sang déclenche un bâillement, une sensation de fatigue apparaît, la bouche s'ouvre largement. C'est le réflexe de bâillement. De l'air riche en oxygène parvient dans les poumons. L'oxygène passe dans le sang et vous redonne de l'énergie. II. Le bâillement : 111
  112. 112. Est causée par une irritation du nez.  La peau sensible du nez est excitée par un irritant. Il se caractérise par une inspiration profonde, la glotte se ferme retenant l'air dans les poumons causant une augmentation de la pression suivie d'une expiration brusque et bruyante. III. L’éternuement : 112
  113. 113. Le hoquet résulte d'une brusque contraction du diaphragme, se produisant souvent après l'ingestion trop rapide d'aliments. Lorsque le diaphragme se contracte, l'air s'engouffre dans les poumons ; la glotte se ferme brutalement avec un claquement sec. IV. Le hoquet : 113
  114. 114. La toux est la réaction à une irritation dans une des voies respiratoires. Cette irritation peut être due à des poussières ou à un excès de mucus lié à une infection. Une expulsion soudaine d'air venant des poumons dégagent les voies respiratoires. V. La toux : 114
  115. 115. FIN Merci de votre attention 115

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