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LES PRINCIPALES PEURS QUE LES HUMAINS SONT CONFRONTÉS DANS
LA VIE ET COMMENT LES SURMONTER
Fernando Alcoforado*
Cet article vise à présenter les principales peurs auxquelles les êtres humains sont
confrontés dans la vie avec leurs diverses caractéristiques, la peur comme arme de
domination et de contrôle social et comment surmonter les principales peurs sous leurs
diverses formes. Cet article présente le résultat d'une recherche sur la pensée de plusieurs
auteurs qui ont abordé la question des peurs confrontés par les êtres humains dans leur
trajectoire de vie à travers l'histoire.
1. Les principales peurs auxquelles sont confrontés les êtres humains dans la vie
avec leurs caractéristiques
Qu'est-ce que la peur ?
La peur est l'un des sentiments les plus primitifs de l'homme et est liée à l'instinct de
survie et d'évolution de l'espèce. C'est une émotion choc, souvent précédée d'une surprise,
provoquée par la prise de conscience d'un danger imminent ou présent. Lorsqu'il est en
alerte, l'organisme réagit par des comportements somatiques et des modifications
endocriniennes qui peuvent être très contrastées selon les personnes et les circonstances,
telles qu'accélération ou diminution du rythme cardiaque, respiration trop rapide ou trop
lente, contraction ou dilatation des vaisseaux sanguins, augmentation ou diminution de la
sécrétion des glandes, paralysie ou extériorisation violente et, à la limite, inhibition ou,
au contraire, mouvements décousus et maladroits. La peur est un sentiment déclenché par
une région du cerveau appelée l'amygdale. Il active l'hypothalamus qui prépare l'individu
menacé à fuir ou à combattre.
La peur est née avec l'homme depuis l'aube de l'humanité, accompagnant toute notre
existence. Mais les peurs ont changé selon les époques et les lieux, du fait des menaces
qui changent et pèsent sur nous. La peur est apparue de différentes manières selon le
temps et le lieu, comme la peur de la mort, la peur des forces de la nature, la peur de Satan
ou du diable, la peur de la nuit, la peur de l'insécurité, la peur des pandémies , la peur d'un
autre être humain, la peur des guerres, la peur du terrorisme, la peur du communisme et
la peur du nazifascisme. La peur a eu le rôle nécessaire d'alerter les gens sur les dangers
qui apparaissent successivement dans leur vie. L'humanité n'aurait pas pu survivre sans
elle, c'est-à-dire sans prendre conscience des dangers qui apparaissent successivement
dans la vie des gens.
La peur de la mort
Le grand ennemi de la vie est la mort. La plus grande peur est la peur de la mort. La peur
de la mort est la racine de la crise existentielle de l'humanité. Dans toutes les formes de
peur, il peut y avoir, à des degrés divers, la peur de la mort qui ne disparaîtra pas de la
condition humaine tout au long de son existence. Tout le monde sait que les êtres humains
sont mortels. Vient ensuite la crise existentielle. Cette peur est atténuée dans notre société
par les activités humaines telles que le travail, les loisirs et, bien souvent, elle est sublimée
par l'art et la religion. La certitude de notre finitude devrait toujours nous faire remettre

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en question notre manière de vivre, cherchant à construire une coexistence fraternelle
entre tous les êtres humains.
La peur des forces de la nature
Depuis l'aube de l'humanité, les principaux dangers qui menaçaient l'humanité, et donc
les principales craintes, venaient de la nature tels que les bêtes féroces, les épidémies, les
mauvaises récoltes qui conduisaient à la faim, les incendies provoqués notamment par la
foudre, les tremblements de terre, les éruptions volcaniques, les marées vagues, etc... La
mer a toujours été considérée comme un espace dangereux pour l'être humain en raison
du grand risque lié à la navigation sur les océans, dont la peur de la mer n'a été surmontée
qu'avec les avancées scientifiques et technologiques utilisées dans la navigation
océanique. Depuis l'aube de l'humanité jusqu'au XVIe siècle des grandes navigations, la
mer était liée à la mort, à l'abîme. La mer était considérée comme le lieu de la peur, de la
folie, où habitaient Satan, les démons et les monstres..
La peur de Satan ou du Démon
Satan et Démon sont les noms d'un même personnage dans la mythologie chrétienne:
l'ange qui s'est rebellé contre Dieu et a été expulsé du paradis, condamné à l'enfer. Sa
grande tâche dans la Création, depuis lors, est de tromper et de pervertir les âmes des êtres
humains, en les écartant du chemin du Salut. Cette image est unanime dans les livres
bibliques, tant dans l'Ancien Testament que dans le Nouveau. La symbolique chrétienne
associe le mal à l'ombre et fait de Satan le souverain de l'empire des ténèbres. Jésus
reconnaît en lui le pouvoir sur le monde matériel et l'identifie comme le grand ennemi à
vaincre par les hommes. Jésus prophétise la fin des temps en enfermant le diable et tous
ses disciples, démons et hommes, pour toujours en enfer. La peur du diable est très
présente chez les chrétiens.
La peur de la nuit
L'accumulation de dangers objectifs que l'humanité a connus au fil du temps, pendant la
nuit, a donné naissance à une peur presque naturelle du noir. L'histoire de l'humanité est
pleine de hantises nocturnes telles que la peur de la Lune, les loups-garous, les fantômes,
les animaux, les forêts, les maraudeurs, tout ce qui pourrait exister (ou non) dans l'ombre.
De nombreuses personnes ont peur de marcher la nuit dans de nombreuses villes du
monde. La nuit serait la source d'une peur fondamentale des êtres humains, comme, par
exemple, les Aztèques au Mexique sacrifieraient des êtres humains en offrande au dieu
Soleil pour qu'il se lève chaque jour et la nuit ne régnerait pas. Lorsque des éclipses totales
se produisaient, générant des ténèbres, ou au passage d'une comète, un cri général
s'établissait chez les Aztèques, craignant la fin des temps. Les textes bibliques classiques
induisaient également la peur de la nuit chez les gens. La nuit annoncerait la mort.
La peur de l'insécurité
Partout dans le monde, l'insécurité augmente avec les vols et la violence. Il y a un
sentiment d'insécurité croissante et de violence quotidienne du Moyen Âge à l'époque
contemporaine.. Partout dans le monde, l'insécurité, sous toutes ses formes, progresse
intensément et rares sont les pays comme le Japon et la Scandinavie, surtout la Finlande,
qui font exception. Tous les observateurs relatent l'insécurité, avant tout, avec la

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multiplication, au XXe siècle, des grandes mégalopoles qui dépassent la maison d'un
million d'habitants. La ville était autrefois un lieu de relative sécurité par rapport à la
campagne. Aujourd'hui c'est surtout dans les villes et surtout dans les grandes villes que
les gens ont peur de l'insécurité. C'est dans les lieux à forte concentration humaine que la
peur de l'insécurité est la plus intense, au point d'induire un changement dans notre
quotidien, du fait des mesures de contrôle et d'inspection prises par les autorités car les
auteurs d'attentats peuvent mieux se cacher, jouent de plus en plus avec l'effet de surprise,
faisant de plus en plus de victimes. Personne n'est protégé dans les grandes villes.
La peur d'un autre être humain
L'humanité aura certainement encore longtemps pour combattre cette peur de l'autre qui
ne cesse de faire surface et qui est à la base du racisme de tous les temps. D'autres êtres
humains peuvent être repoussés parce qu'ils ont une couleur de peau différente, des
coutumes, des comportements et des pratiques culturelles différentes des nosres, ils ne
s'habillent pas comme nous, ils ne mangent pas comme nous et ils ont des religions, des
cérémonies et des rites différents. Pour toutes ces raisons, beaucoup sont tentés de les
considérer comme des boucs émissaires en cas de danger supposé. Si un malheur arrive
à une communauté, l'étranger est blâmé. La pratique du racisme contre les Noirs dans
diverses parties du monde, la peur des juifs, qui est le cas extrême de la peur culturelle de
l'autre, et la peur des musulmans des croisades à l'époque contemporaine s'inscrivent dans
ce contexte de peur d'un autre être humain.
La peur des pandémies
La peur de l'émergence et du retour des maladies contagieuses appartient aussi aux peurs
contemporaines avec la survenue du Coronavirus. Cette peur a commencé avec
l'apparition de la peste bubonique au Moyen Âge, qui a tué la moitié de la population
européenne alors qu'il y avait une fuite désordonnée des villes de ceux qui avaient la
possibilité d'échapper à l'enfer urbain et qu'il y avait une méfiance réciproque envers ceux
qui survécu et qui s'évitaient. Les gens s'enfermaient dans la maison, refusaient de
s'occuper de leurs proches malades et cherchaient un bouc émissaire. Certains souffraient
de folie, d'autres de la plus ignoble décadence. Lorsque tous les remèdes ont échoué,
l'Inquisition parrainée par l'Église catholique a provoqué une chasse aux sorcières avec la
persécution des femmes, qui auraient des pouvoirs surnaturels, qui ont été conduites aux
bûchers et les survivantes plongées dans le désespoir.
La peur des guerres
Tout au long de l'histoire humaine, la guerre a occupé une place sans cesse croissante,
dont la virulence s'est accrue depuis l'invention des armes de feu à la fin du Moyen Âge,
avec les milliers d'hommes appelés à combattre lors des guerres napoléoniennes, avec le
passage au nombre de millions d'hommes qui se sont entretués pendant la 1ère guerre
mondiale et la 2ème guerre mondiale avec l'utilisation de la bombe atomique en 1945. Le
20ème siècle a été le plus criminel de l'histoire . Si l'on ajoute les « holocaustes » aux
horreurs de la guerre elle-même, c'est alors que la peur de la guerre a atteint son
paroxysme. L'amélioration des armements, le mouvement vers une guerre totale et la
multiplication des actes terroristes entraînent une augmentation continue du nombre de

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victimes et, surgeut, de victimes civiles. Cela signifie que, quantitativement, les dangers
et les craintes résultant de la guerre ont augmenté de façon considérable.
La peur du terrorisme
La multiplication aujourd'hui des actes terroristes entraîne logiquement une augmentation
continue du nombre de victimes et, surgeut, de victimes civiles. Le terrorisme a pris une
dimension mondiale parce que personne n'est en sécurité nulle part ailleurs. Aujourd'hui,
c'est surgeut dans les villes et surgeut dans les grandes villes que l'on craint le terrorisme
car les auteurs d'attentats peuvent mieux se cacher, jouer de plus en plus avec l'effet de
surprise, faisant de plus en plus de victimes. C'est donc désormais partout dans le monde
que nous pouvons être victimes du terrorisme. Personne n'est protégé. Une autre forme
de terrorisme est pratiquée par le pouvoir de l'État dictatorial ou totalitaire qui utilise la
peur comme arme politique. Un groupe ou un pouvoir qui est menacé, ou qui se croit
menacé et donc qui a peur du peuple, a tendance à voir des ennemis de toutes parts, que
ce soit à l'extérieur et, de plus en plus, à l'intérieur de l'espace qu'il veut contrôler. Il tend
ainsi à devenir dictatorial, totalitaire, agressif et à réprimer toute déviation, voire tout
semblant de discussion. Un État totalitaire a donc une vocation terroriste.
La peur du communisme
l'émergence du marxisme comme idéologie depuis le XIXe siècle, qui a défendu la
construction du socialisme visant l'émancipation des travailleurs et de l'humanité en
général, la peur du communisme de la part des classes économiquement dominantes
(capitalistes) et des gouvernements qui Ils sont associés parce que certains segments des
forces politiques marxistes défendent la révolution socialiste pour la conquête du pouvoir
dans chaque pays visant l'expropriation des capitalistes. Il y avait aussi une peur du
communisme de la part des courants religieux car le marxisme considère la religion
comme l'opium du peuple en contribuant à son aliénation. La peur du communisme
touche aussi les couches sociales et les forces politiques libérales car le marxisme prône
la dictature du prolétariat dans la construction du socialisme et du communisme. La peur
du communisme a été un facteur déclenchant dans de nombreux pays des coups d'État
préventifs d'extrême droite pour empêcher la montée au pouvoir des communistes ou des
forces politiques de gauche.
La peur du nazifascisme
Le nazifascisme est une idéologie apparue dans la première moitié du XXe siècle en Italie
et en Allemagne contre la montée des travailleurs au pouvoir dans plusieurs pays après la
victoire du socialisme en Union soviétique en 1917 et reposait sur des conceptions
fortement nationalistes et sur l'exercice totalitaire du pouvoir, donc contre le système
démocratique et libéral, et répressif face aux idées sociales-démocrates, socialistes et
communistes. Le fascisme implanté en Italie dans les années 1920 et le nazisme en
Allemagne dans les années 1930 du XXe siècle reposaient sur un État fort et totalitaire,
qui prétendait incarner l'esprit du peuple, dans l'exercice du pouvoir par un parti unique
dont l'autorité était imposée. par la violence, la répression et la propagande politique. La
peur du nazi-fascisme est apparue après la 2e guerre mondiale en raison des conséquences
dévastatrices que le nazisme et le fascisme ont produites en Europe et dans le monde, c'est
pourquoi toute tentative de sa renaissance a été combattue partout dans le monde. Le nazi-

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fascisme est combattu par les communistes et les libéraux du monde entier. La peur du
néo-fascisme, qui est l'héritier du nazi-fascisme à l'époque contemporaine, a contribué à
ce que Lula ait un large soutien et à la défaite de Bolsonaro lors des dernières élections
présidentielles au Brésil.
2. La peur comme arme de domination et de contrôle social
La peur et l'aliénation populaire ont toujours été utilisées à travers l'histoire par les
détenteurs des moyens de production et du pouvoir politique comme des armes de
domination et de contrôle social pour éviter de faire prendre conscience à la population
de la servitude économique et politique à laquelle elle est soumise et empêcher sa
rébellion contre le systèmes économiques et politiques inhumains en place. La peur a
toujours été utilisée à travers l'histoire par les gouvernants et les classes dominantes
comme un instrument de domination des classes sociales subordonnées, soit à travers les
appareils répressifs, soit à travers les appareils idéologiques de l'État. Historiquement,
l'action policière répressive, la législation punitive et l'appareil judiciaire ont toujours été
à la disposition des gouvernants et des classes dominantes pour effrayer les classes
subordonnées contre toute tentative de rébellion contre le système dominant. La prison,
la torture et la mort sont le sort de ceux qui se rebellent contre le système. À leur tour, les
appareils idéologiques de l'État (écoles, églises, médias) s'ajoutent aux appareils de
répression dans le sens d'« apprivoiser » les classes subordonnées afin qu'elles soient
convaincues qu'il n'y a pas d'autre alternative à la société capitaliste dominante. Pour que
les travailleurs ne se rebellent pas contre les classes dirigeantes, il faut les « apprivoiser
» en utilisant les appareils répressifs et idéologiques de l'État.
3. Comment surmonter les principales peurs qui affectent la vie humaine
Certaines des peurs auxquelles sont confrontés les êtres humains impliquent une approche
individuelle pour les surmonter, comme c'est le cas pour faire face à la peur de Satan ou
du diable et à la peur de la nuit avec une éducation et un traitement psychothérapeutique
pour chaque individu. D'autres peurs de la population en général, comme la peur des
forces de la nature, doivent être traitées en diffusant les connaissances scientifiques par
l'éducation formelle et les médias de masse afin de les clarifier. La peur de l'insécurité et
la peur du terrorisme ne peuvent être surmontées qu'avec l'implantation dans chaque pays
d'une société capable d'éliminer les inégalités sociales et la violence fondée sur l'État
providence dans lequel prévaut la coopération entre tous les individus. La peur des
pandémies peut être surmontée en évitant la destruction de l'habitat des animaux porteurs
de virus et de bactéries et le contact de l'homme avec ces animaux, ainsi qu'en développant
de manière préventive des vaccins utilisables en cas d'épidémies ou de pandémies, en plus
adopter des mesures restrictives pour éviter la propagation des virus et des bactéries en
période d'épidémies ou de pandémies. La peur des guerres ne sera surmontée que lorsqu'il
y aura un gouvernement mondial capable d'arbitrer les conflits internationaux et d'assurer
la paix mondiale. La peur du communisme et la peur du nazi-fascisme ne seront
surmontées que lorsque l'État de bien-être social sera mis en place dans tous les pays du
monde, avec des gouvernements répondant aux demandes de l'ensemble de la population
sans exception, condition qui éviterait des conflits politiques, économiques et sociaux
insolubles. Enfin, la peur de la mort doit être confrontée à une assistance médicale pour
prolonger la vie de chaque individu en pleine santé, qui serait également assistée par un

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traitement psychothérapeutique et religieux dans le cas des individus qui professent une
religion pour faire face à une mort inévitable.
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* Fernando Alcoforado, 82, a reçoit la Médaille du Mérite en Ingénierie du Système CONFEA / CREA,
membre de l'Académie de l'Education de Bahia, de la SBPC - Société Brésilienne pour le Progrès des
Sciences et l'IPB - Institut Polytechnique de Bahia, ingénieur et docteur en Planification du Territoire et
Développement Régional de l'Université de Barcelone, professeur d'université (Ingénierie, Économie et
Administration) et consultant dans les domaines de la planification stratégique, de la planification
d'entreprise, planification du territoire et urbanisme, systèmes énergétiques, a été Conseiller du Vice-
Président Ingénierie et Technologie chez LIGHT S.A. Entreprise de distribution d'énergie électrique de Rio
de Janeiro, coordinatrice de la planification stratégique du CEPED - Centre de recherche et de
développement de Bahia, sous-secrétaire à l'énergie de l'État de Bahia, secrétaire à la planification de
Salvador, il est l'auteur de ouvrages Globalização (Editora Nobel, São Paulo, 1997), De Collor a FHC- O
Brasil e a Nova (Des)ordem Mundial (Editora Nobel, São Paulo, 1998), Um Projeto para o Brasil (Editora
Nobel, São Paulo, 2000), Os condicionantes do desenvolvimento do Estado da Bahia (Tese de doutorado.
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(Editora CRV, Curitiba, 2015), As Grandes Revoluções Científicas, Econômicas e Sociais que Mudaram o
Mundo (Editora CRV, Curitiba, 2016), A Invenção de um novo Brasil (Editora CRV, Curitiba, 2017),
Esquerda x Direita e a sua convergência (Associação Baiana de Imprensa, Salvador, 2018), Como inventar
o futuro para mudar o mundo (Editora CRV, Curitiba, 2019), A humanidade ameaçada e as estratégias
para sua sobrevivência (Editora Dialética, São Paulo, 2021), A escalada da ciência e da tecnologia e sua
contribuição ao progresso e à sobrevivência da humanidade (Editora CRV, Curitiba, 2022) et est l'auteur
d'un chapitre du livre Flood Handbook (CRC Press, Boca Raton, Floride, États-Unis, 2022).