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Julien casals nova7

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20 de Jun de 2016
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Julien casals nova7

  1. Comment soutenir une dynamique d’innovation sur les territoires ? Etude des modèles d’innovation Nova7 / Nicolas Nova (Near future lab laboratory)
  2. http://www.millenaire3.com/ressources/quels-modeles-d-innovation-aujourd-hui
  3. Un modèle dominant
  4. « L’accompagnement et le soutien financier à l’innovation concentrent des dispositifs qui soutiennent essentiellement des entreprises technologiques, peu dans le service ou dans les plateformes internet par exemple. Il est important de valoriser les SHS car elles produisent elles aussi de l’innovation ! » Que nous disent les experts ? Valérie Chanal, directrice de Grenoble Institut de l’Innovation (G2I) à l’IAE de Grenoble « Toutes les innovations qui créent de la valeur autrement qu’à l’issue d’un processus de recherche sont écartées des écosystèmes d’innovation tels qu’ils existent aujourd’hui dans notre pays » Professeur de marketing et de management de l'innovation à EM Lyon « Le vrai mouvement d’ouverture de l’innovation, qui balaie la planète actuellement, est la co-conception avec les utilisateurs, pouvant aller jusqu’à la délégation de conception » Marc Giget, directeur du Club de Paris des Directeurs de l’Innovation
  5. « L’attention aux usages est la clé pour éviter les effets d’annonce et la commercialisation d’une fausse bonne solution qui serait décevante et pénalisante pour le déploiement ultérieur de nouvelles solutions robotiques. » Christophe Simon, Directeur général de l'innovation du Groupe SEB « Il me semble que l’enjeu fondamental n’est plus d’être le lieu où l’on repousse la frontière technologique avant les autres. Développer des technologies nouvelles reste important bien évidemment, mais l’essentiel est d’être un lieu où l’on invente les usages de ces nouvelles technologies. C’est bien là que réside la valeur économique aujourd’hui ! » Olivier Crevoisier, professeur au Groupe de recherche en économie territoriale (GRET) de l'Institut de sociologie de l'Université de Neuchâtel Que nous disent les experts ? « On se bat contre l’idée que l’innovation serait uniquement technologique. Ce n’est pas ce qui créé de la richesse, ni de l’emploi, ni du mieux-être. La source d’innovation ce sont les gens qui sont ici, les métiers et les cultures différentes qui se rencontrent et qui créent des choses » Mickael Schwartz, fondateur de la Cordée
  6. • Un modèle d’innovation dominant, qui oriente les politiques de soutien des territoires • D’autres modèles existent • Avec des finalités différentes • Avec des processus différents • Un rôle à jouer pour accompagner et promouvoir ces modèles
  7. Garemix, des innovations conçues par les usagers
  8. Nova7 teste à Lille des offres de vélos pliants + TC pour Décathlon, Keolis et la SNCF
  9. Q-Rad, le « radiateur ordinateur » qui utilise la puissance de calcul pour chauffer un logement
  10. Relocaliser l’économie Pistyles : concilier jardins et lien social
  11. Tabby - L’Open Source Vehicule Ouverture de ses brevets de batterie
  12. Des exemples ? Permettre aux employés de bricoler sans contrainte le soir et le week-end Un dispositif d’essaimage pour les employés créateurs d’entreprise Le projet snowblade de Salomon
  13. Wordsmith, production automatique d’articles de presse Monnaie régulée par la puissance de calcul Trading à haute fréquence, automatisation des transactions GenePred développe un algorithme pour la santé prédictive
  14. Qu’est-ce que nous disent ces modèles sur les politiques de soutien à l’innovation sur un territoire ?
  15. Soutien à l’innovation sur le territoire Faciliter des démarches d’ouverture des processus d’innovation sur le territoire Diffuser des modèles auprès d’acteurs qui n’y ont pas accès Penser l’innovation à travers différentes temporalités Soutenir des lieux d’innovation et des communautés d’innovateurs Générer des interfaces utilisateurs sur le territoire Repenser des modèles de financement de l’innovation
  16. http://www.millenaire3.com/ressources/quels-modeles-d-innovation-aujourd-hui

Notas do Editor

  1. Pour autant, le terme “d'innovation”, polysémique s'il en est, tend historiquement à être compris de façon limitée; souvent comme synonyme d’invention ou de recherche et développement, en particulier dans le domaine technologique. Une telle approche mène à favoriser certains types de soutiens (pôle de compétitivité, projet de R&D, crédits impôt-recherche, dispositifs JEI) au détriment d'une vision plus large. La notion d'innovation renvoie pourtant à des réalités très variées. Notons en particulier les changements de perspectives suivants amorcés depuis une quinzaine d'années : Les finalités de l'innovation tendent à s'élargir ou à se multiplier : innovation sociale, culturelle, projets citoyens ou environnementaux. Ce constat a deux conséquences directes. D'une part, les objectifs dans ces secteurs dépassent les logiques de compétition ou de croissance. D'autre part, la plupart des projets relevant de ces domaines visent des formes d'innovation non-technologiques : modèles économiques ou organisationnels originaux, innovations d'usages ou marketing, etc. - L'émergence de nouveaux processus d'innovations : logique ascendante (innovation à partir des usages), innovation ouverte et ateliers de co-création, etc. Ces modes opératoires originaux renvoient aussi à l'existence de lieux singuliers tels que les fab labs, hackerspaces, et autres co-working spaces
  2. L’innovation par l’usage place par définition les utilisateurs au centre du processus. Dans certains dispositifs, l’utilisateur devient même coconcepteur de l’innovation. La porosité entre l’organisation et les usagers est donc essentielle. Elle prend la forme de collaborations avec des associations d’usagers, ou des panels d’usagers ad hoc. La présence sur le territoire de compétences en design, sociologie, ethnologie, marketing et de bureaux d’étude spécialisés dans l’approche par les usages sont des ressources importantes pour ancrer ce mode d’innovation (comme recensé par l’ARDI récemment dans leur catalogue d’experts et PME disponibles sur ce secteur). En outre, le living lab en est un prolongement, encore marginal. L’innovation par l’usage a déjà investi un grand nombre d’entreprises et de secteurs industriels bien que les grandes entreprises soient les mieux placées pour entreprendre ce type de démarche. C’est une démarche qui demande donc à être plus répandue auprès des PME/TPE.
  3. Centrée avant tout sur la diffusion des innovations au plus grand nombre d’une part et sur la satisfaction des besoins essentiels des utilisateurs d’autre part, elle repose fondamentalement sur une bonne compréhension de ces derniers (études d’usage, partenariats avec les ONG, etc.). Elle se caractérise par son aspect ingénieux et n’emploie pas de dispositif ou de processus très lourds pour aboutir. C’est un type d’innovation qui se démarque également par une vision inclusive de la technologie ou un usage très raisonnée de celle-ci (principe de sobriété mais qui ne se confond pas forcément avec le low tech). Ses principaux ressorts territoriaux combinent souvent des situations de contrainte (problèmes d’accessibilité, de pollution, de logement, etc.) avec des initiatives individuelles aptes à trouver des solutions peu coûteuses et ingénieuses à ces contraintes.
  4. Qarnot : Depuis plus d’un an, chauffe gratuitement plus de 100 logements à Paris, ainsi que les locaux de l’incubateur de Télécom ParisTech. Nous envisageons aujourd’hui de déployer cette technologie dans de nouveaux sites, en particulier des écoles ou des universités.  business model biface : d’un côté, les clients en calcul intensif, de l’autre, les clients de chauffage. Vendre la puissance de calcul de son parc de Q.radest la principale activité de Qarnot. Son offre se distingue de celle de ses concurrents en offrant un service moins cher et plus écologique. C’est la vente de cette puissance de calcul qui permet à Qarnot de rembourser le chauffage
  5. L’innovation sociale est une innovation très collaborative et au sein de laquelle l’usager ou client est considérée au centre de la démarche. Par nature très contextualisée (les besoins sociaux non satisfaits sont appréhendés à des échelles locales), elle mobilise un ensemble important d’acteurs locaux (financeurs spécialisés, acteurs de l’ESS, citoyens bénévoles, entreprises sociales partenaires, mécènes, etc.) même si elle s’inscrit aussi dans des réseaux internationaux d’échanges de bonnes pratiques. Si la valeur qu’elle propose ne repose pas en premier lieu sur la technologie, une innovation sociale peut tout de même allier technologie et réponse à un besoin social (ex : websourd). L’innovation sociale peut être un processus long lorsque le modèle économique se heurte à la question de la solvabilité des bénéficiaires ou à une gouvernance trop complexe (ex : les monnaies locales et complémentaires).
  6. Nes & Cité : aller vers les jeunes pour les accompagner vers l’emploi   Le cœur du savoir-faire de Nes & Cité est la médiation. Ses équipes ont la capacité à aller sur le terrain, de jour comme de nuit, dans des quartiers populaires où l’on trouve peu ou pas de dynamique collective et même dans des zones particulièrement sensibles. Elles y créent les conditions du dialogue entre les jeunes et l’ensemble des acteurs qui composent le territoire : acteurs institutionnels, économiques et associatifs.   L’ambition de cette entreprise est d’être capable d’accompagner à travers la formation, la médiation et l’accès à l’emploi, 100 000 personnes par an. Pour cela, son maître mot est l’innovation sociale et elle a en particulier développé des concepts d’intervention innovants « Jobs & Cité » pour accompagner les jeunes vers l’emploi et aider les entreprises à recruter.   Le premier principe de ces interventions est d’aller vers les jeunes sur leur lieu de vie et de les mettre en dynamique de recherche d’emploi. Concrètement Nes & Cité organise des séances de coaching qui les préparent à rechercher des opportunités d’emploi et à rencontrer des entreprises.   Le deuxième principe est de créer des opportunités de rencontres professionnelles entre des entreprises et des candidats issus de la diversité. Nes & Cité organise des événements « emploi » en faisant venir des entreprises au cœur des quartiers ou en donnant aux candidats l’envie de se rapprocher de l’entreprise : Jobs et Cité Nomad autour d’un petit camion itinérant pour aller au cœur des quartiers ou des zones rurales Jobs et Cité Urban pour investir temporairement des lieux partenaires dans des ZUS Jobs et Cité Stadium dans des stades de football pour jouer sur l’image attractive de ces lieux et toucher de nouveaux publics Jobs et Cité Kfé pour davantage de convivialité et des petits groupes d’une vingtaine de candidats Jobs et Cité Kfé chez l’habitant pour casser les codes habituels du recrutement     Ces événements s’appuient sur un partenariat avec des entreprises en besoin de recrutements et engagées au quotidien dans la lutte contre la discrimination à l'embauche. Ils ont aussi comme finalité de dynamiser des partenariats et les actions locales des acteurs publics. Et s’inscrivent dans des stratégies de réappropriation de l’espace public. Globalement, le modèle économique de l’entreprise repose sur une combinaison de prestations et de partenariats avec des acteurs publics et privés. Nes & Cité répond aux commandes des collectivités pour des prestations de médiation, de diagnostic des modes d’occupation de l’espace public et de conseil en prévention situationnelle. Elle offre des prestations de formation et de conseil auprès des entreprises sur les thèmes de la gestion de conflit, de la médiation, de la communication, du recrutement et du management de la diversité. Et ses opérations Jobs et Cité sont en général financées par des entreprises et des fondations privées. Pistyles Pistyles : offrir du bien-être au citadin par la nature, le jardin et le vivre ensemble   Cette SCIC coopérative a un double métier, celui de jardinier (c'est-à-dire celui qui prend soin du jardin, espace de nature anthropique) et celui de médiateur (c'est-à-dire un facilitateur pour la communication, rétablir la relation, ou transférer un savoir ou une connaissance).   Le projet est né du constat que les espaces de vie extérieurs en résidences HLM ou copropriétés sont souvent des « non-lieux », des lieux de passages, des lieux pour les conflits d’usage mais rarement des lieux de véritables rencontres. De même, la nature qui s’y développe est comme « une nature morte », l’absence de réelle réflexion sur la gestion en font des espaces où la biodiversité est faible, ou la durabilité des végétaux et leur beauté n’est pas conserver.   Avant toute intervention, Pistyles réalise donc un état des lieux écologiques et une analyse des dynamiques sociales de chaque site. Développé grâce aux outils de la psychologie sociale et de l’écologie, ils peuvent ainsi dresser un portrait assez complet de chaque site pour proposer une gestion la plus ajustée possible.   Ensuite, avec le budget habituellement consacré à la gestion des espaces verts, une approche et une gestion différente : Un « jardinier de quartier ». Comme le boulanger du quartier, le jardinier sera connu et toujours sur son secteur. L’objectif est l’optimisation logistique et marketing. Ainsi, Pistyles améliore sa réactivité, son impact carbone, ses coûts et son temps de déplacement (10-15% de productivité en plus).   La gestion alternative des espaces verts. Pistyles utilise les techniques de la gestion différenciée et les capacités d’autogestion de la nature. C’est un gain de temps pour le jardinier de 10 à 30%.   Les animations et la participation. Le jardinier propose des animations et organise de « faire » avec lui.  C’est s’approprier ses espaces de vie extérieurs. C’est aussi plus économique et conviviale, c’est l’économie collaborative appliquée aux jardins. C’est le bonus fédérateur qui est financé par le « surplus de main d’œuvre lors des participations » et c’est financé par la gestion alternative   La plateforme web pour chaque jardin. Elle permet de garder le contact, d’expliquer la démarche, de prévenir des interventions prochaines, de permettre l’inscription des habitants pour la participation. C’est l’outil de communication indispensable à la communication et c’est un petit plus qui fait souvent la différence.   C’est ce cocktail qui fait le caractère innovant de Pistyles et qui constitue son modèle économique. Aujourd’hui, l’initiative est lancée sur l’agglomération lyonnaise et testée sur 5 résidences d’Est Métropole Habitat.
  7. La force de ce type d’innovation est d’être capable d’inventer ou de reconsidérer une vision du marché, une proposition de valeur de son offre ou la structure de ses coûts. C’est une logique très centrée sur l’entrepreneur qui appelle de nombreux ajustements auprès de diverses parties prenantes (fournisseurs, distributeurs, financeurs, etc.) pour composer un modèle économique tenable. La technologie n’est pas déterminante dans cette stratégie d’innovation, même si elle peut être un point fort du modèle économique. Les ressources territoriales mobilisées ici sont avant tout la culture entrepreneuriale (réseaux, esprit créatif, etc.) mais aussi certains dispositifs tels les accélérateurs qui permettent aux entrepreneurs d’éprouver plus rapidement leur modèle économique sur le marché. Ce type d’innovation donne le plus souvent lieu à des innovations de rupture qui bousculent les entreprises établies (moins aptes à remettre en question leur modèle économique) en favorisant l’arrivée de nouveaux entrants (Blablacar bouscule le chemin de fer, Amazon bouscule le secteur de la librairie, Easyjet bouscule le secteur aérien, etc.), et ce dans tous les secteurs économiques.
  8. Low cost Rattraper sur les volumes ce que l’on perd en prix de vente Design to cost : le prix devient moteur Il investit toute la gamme : il y a du low cost dans le luxe Ça vise un grand marché, permet de redynamiser l’outil industriel, quitte à monter en gamme plus tard L’accès aux pays émergents, autre enjeu
  9. Le crowdsourcing signifie l’externalisation par une organisation, via un site web, d’une activité auprès d’un grand nombre d’individus dont l’identité est le plus souvent anonyme ». Les solvers représentent la masse des internautes. Ce sont le plus souvent des chercheurs universitaires qui ont l’expertise pour répondre à ces questions. On peut trouver aussi des consultants, des retraités, des acteurs du secteur privé. Par définition, l’innovation par crowdsourcing est un modèle d’innovation très ouvert qui fait appel “à la foule” mais de manière ponctuelle et à la faveur de règles participatives très précises. Cette modalité d’innovation permet d'accélérer le processus d’innovation en amont (en s’assurant que la compétence ou la technologie n’existent pas déjà), même si bien souvent elle ne donne pas forme à un niveau très avancé d’innovation (rarement un prototype). Les expériences en la matière tendent à démontrer que c’est avant tout le crowdsourcing de compétences qui fonctionne (en se connectant à des chercheurs et des centres technologiques du monde entier), et non pas tant auprès d’utilisateurs (même si les tentatives existent comme le montre l’exemple de la Fiat Mio). Ce modèle d’innovation a déjà cours dans divers secteurs économiques mais selon des modalités qui peuvent varier (toutes ne reposent pas sur le recours à une plateforme). Le crowdsourcing mobilise très peu de ressources territoriales, au contraire, il cherche même à s’en affranchir.
  10. En tant que nouveau modèle d’innovation qui déroge au principe de la propriété intellectuelle, il repose fondamentalement sur une forte culture du partage et de la collaboration (souvent structurée au sein de réseaux) avec des pairs (qui peuvent dans certains cas être des concurrents). Les produits/services issus de ce type d’innovation ont pour la plupart une composante technologique assez marquée puisqu’il s’agit aussi bien de logiciels, d’électronique mais aussi de connaissances scientifiques (Wikipedia, Science commons). Les innovations générées dans ce type de modèle sont bien souvent le fruit de développeurs-utilisateurs. Des exemples récents montrent que le libre est applicable au-delà du logiciel et peut être porté par des leaders industriels (exemples de Tesla, Toyota, GE, Ford). Cependant, pour se diffuser à d'autres secteurs, l’open source reste confronté à deux problèmes de taille qui sont le financement d’une part (d’où sa complémentarité avec le non- libre) et l’industrialisation d’autre part (dans le cas de l’open hardware en particulier). Si ce modèle repose sur des collaborations qui s’exercent à l’échelle des réseaux numériques qui s’affranchissent du territoire, on note tout de même que la création de certaines communautés open source actionne le levier territorial et de la proximité géographique (exemple de La Paillasse Saône) pour se fédérer autour des valeurs du libre. Enfin, l’un des principaux objectifs de l’open source est aussi d’accélérer le processus d’innovation dans un contexte où la propriété intellectuelle tend à devenir un frein à l’innovation (bureaucratie, procédures judiciaires, etc.). Pour les tenants de l’open source, c’est plus la capacité à innover rapidement qui devient un levier de « protection » de l’innovation (et non plus la posture défensive de dépôt de brevets).
  11. Ford : Adopte l’innovation en open hardware pour construire des vélos connectés Principes : munir les vélos d’un capteur de mesure – suivre les utilisateurs triés – mettre les données collectées en open source pour faire travailler une communauté de développeurs – reformulation d’un business model
  12. Elle est le fruit d’une politique managériale spécifique qui vise à réintroduire la culture “start- up” au sein d’une entreprise installée. Cette stratégie peut être relativement délicate à mettre en œuvre car elle bouscule l’organisation, voire la culture de l’entreprise. C’est une stratégie qui repose sur l’indépendance plus ou moins forte d’une équipe interne à l'entreprise pour mener un projet innovant. De fait, cette équipe a toute latitude pour puiser, dans le territoire, les ressources dont elle a besoin, et peut engager des démarches collaboratives avec d’autres parties prenantes sur le territoire. Sa participation à des pôles de compétitivité ou à des tiers-lieux peut être un moyen intéressant lui permettant de s’extraire des procédures et de la culture de l’entreprise d’appartenance. Par exemple, la Cordée à Lyon accueille des petites PME qui y font travailler un tiers de leurs salariés pour y trouver “un environnement fertile”.
  13. Orange :
  14. L’innovation par optimisation algorithmique, en tant que processus automatique de traitement de données et production de services, est essentiellement tirée par la technologie. Au service de la productivité de l’entreprise, elle n’intègre pas les utilisateurs finaux comme donnée d’entrée. Elle se limite aux domaines dans lesquels les tâches sont répétitives et automatisables sur la base d’une banque de données numériques. Étant donné la croissance massive de la génération de données, via les objets connectés notamment, il faut souligner l’importance de ce modèle d’innovation dans des domaines multiples (transport, santé, énergie). La dimension territoriale de ce modèle d’innovation est quasiment absente si ce n’est à travers la présence ou non d’infrastructure de type data centers sur le territoire, ou leur potentiel d’utilisation (par exemple pour le monitoring urbain).
  15. Temporalités : Pas forcément de longue phase d’étude et de planification, mais plutôt des itérations courtes avec un contact étroit avec le marché : produire et tester rapidement un prototype, préférer des évolutions modestes Doter le territoire des sucres lents de l’innovation Financement : Bourse french tech : pour amorcer le développement de projet d’innovation non technologique. Cette première phase vise le financement de 300 projets en 2014; Objectifs ? - favoriser la prise de risque du plus grand nombre d’entrepreneurs en soutenant la création d’entreprises fondées essentiellement sur une innovation d’usages, de procédés ou de services ; - favoriser la maturation de projets de création d’entreprises innovantes qui proposent de nouvelles formes de consommation ou d’usage, de relation-clients, de nouvelles réponses aux défis économiques et sociétaux, de nouveaux services, de nouveaux produits, de nouvelles interfaces, un nouveau design, de nouveaux modèles économiques, ou encore de nouvelles manières de produire ou de coproduire ; - permettre à ces entreprises en création ou récemment créées de rentrer sur le marché en ayant réduit les facteurs de risques et précisé les dimensions stratégiques de leur projet. Ouverture de l’aide à l’innovation (octroyée jusqu’alors pour le développement d’innovations) à l’innovation non technologique. L’enveloppe supplémentaire de 100 M€ dédiée au financement de l’innovation (+30 % en 2014 versus 2013) permettra d’inscrire cette typologie de projets dans les dispositifs de financement proposés par Bpifrance. Signature d’une convention de partenariat entre Bpifrance et l’Agence pour la Promotion de la Création Industrielle (APCI) pour former les chargés d’affaires innovation de Bpifrance à cette thématique et les mettre en réseaux avec l’écosystème des designers français. A partir de 2015, et ce dans le cadre du Programme d’Investissements d’Avenir(PIA2), 120 M€ supplémentaires seront alloués spécifiquement à l’innovation non technologique.
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