1. APM
DE QUOI SERA FAIT DEMAIN ?
Les grandes tendances économiques et leur impact pour les
entreprises
2. « Toutes les prévisions se trompent, c’est l’une des rares certitudes qui a été
donnée à l’homme. Mais si elles se trompent, elles disent vrai sur ceux qui les
énoncent, non pas sur leur avenir, mais sur leur temps présent »
Milan Kundera
7. Quel déficit de croissance ?
Variations en %
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016
0
-8
-6
-4
-2
0
2
4
6
53 pays
Etats-Unis, Canada, Mexique, Japon, Australie, Nelle Zélande,
Corée du Sud, Hong-Kong, Taïwan, Singapour, Malaisie, Thaïlande,
Philippinnes, Indonésie, Inde, Chine,
Union Européenne à 27, Norvège, Suisse, Turquie, Russie, Brésil,
Argentine, Chili, Colombie, Pérou, Afrique du Sud.
Source : calcul Coe-Rexecode depuis offices statistiques nationaux
Variations en %
sur un an 3,1 2016Q3
sur un trimestre au taux annuel 3,3 2016Q3
dernier point connu
11. Une pause ou une rupture dans la mondialisation
• Depuis l’an 2000 : le PIB mondial a doublé
• Entre 2008 et 2015 : le PIB de la Chine et de
l’Inde a été multiplié respectivement par 2,4 et 2,3
• Le niveau de la Chine en 2000 était équivalent à
celui des États-Unis en 1939
• Le PIB de la Chine en 2015 correspond à celui
États-Unis de 1972
• Le PIB par habitant de la planète a triplé entre
1990 et 2015
13. Un nouveau monde
Les exportations sont passées de 5000 à 19 000 milliards de dollars de 1995 à 2015
La part du commerce international est passée de 20 à 34 % du PIB de 1995 à 2015
Les investissements à l’étranger sont passés de 300 à 1700 milliards de dollars par
an de 1995 à 2014
La mondialisation en trois chiffres
• Prix des vêtements a été divisé par 6 au Royaume-Uni, par 2,75 aux États-Unis et par
1,25 en France
• Prix des ordinateurs : -90 % depuis 1997
• Prix du téléphone mobile : -50 % depuis 1996 : 7 milliards de téléphones mobiles
14. Un nouveau monde
Espérance de vie au niveau mondial
1965 : 46,9 ans
2015 : 71,4 ans
Gain de 5 ans ces 15 dernières années et de 9,4 années en Afrique
Pauvreté
• Entre 1985 et 2015, la part de la population vivant en extrême pauvreté a été divisée
par trois
• Part de la population ne mangeant pas à sa fin est passée de 39 à 12 % de 1990 à
2015
15. Stagnation séculaire ou pause dans la croissance
Stagnation séculaire : Robert Gordon/L.
Summers / Daniel Cohen
Mi-temps entre deux périodes de croissance ?
Phase de destruction non créatrice avant de
renouer avec une phase schumpétérienne
23. Fin d’une époque : stagnation du commerce international
• Note: Both world trade and GDP are measured at market exchange rates in constant 2010 US dollars. Trade intensity is
measured as the ratio of imports plus exports to GDP. Source: OECD Economic Outlook Database 99, June 2016.
Intensité du commerce international par rapport au PIB
24. Fin d’une époque : montée du protectionnisme
Nombre de mesures protectionnistes dénoncées devant l’OMC
30. Vieillissement – les impacts
Un phénomène sans précédent aux conséquences multiples et palpables
Impact sur les finances publiques
Impact économique macro et micro
Impact patrimonial
Impact sur l’aménagement du territoire
31. Vieillissement – impact finances publiques
Augmentation bien connue des dépenses de retraites, des dépenses
d’assurance-maladie et liées à la dépendance : à terme, un poids équivalent
à 33 % du PIB
Quelles conséquences pour notre système de retraite ?
Remise en cause de la solidarité intergénérationnelle ?
Réduction du taux de remplacement (pensions / revenus d’activité) ->
conséquences sur le pouvoir d’achat et la croissance
Développement de la capitalisation ?
32. L’économie contemporaine, c’était avant tout des bras,
des cerveaux et des consommateurs….
La consommation des ménages est portée par les 25 / 55 ans
La progression de la croissance correspond à la période où les 25/55 ans
augmentaient
Part des 40/55 ans
• Japon : Explosion des seniors (-15 % de 1995 à 2010)
• États-Unis : + 85 % entre 1985 et 2010 ; – 7 % entre 2010 et 2020
• Europe : + 70 % entre 1970 et 2010 ; – 15 % entre 2010 et 2020
Les pays occidentaux ont tenté de masquer l’impact du vieillissement par le
recours à l’endettement
33. Vieillissement – impact macro-économique
Impacts importants et mal analysés -> Caractère inflationniste ou déflationniste ?
Plus de consommateurs et moins de producteurs / Augmentation des salaires
(salaires + charges)
Dégradation de la compétitivité (déficits commerciaux, baisse de la productivité…)
Diminution des investissements et moindre appétence à l’innovation
Développement des services au détriment de l’industrie -> Développement de la
silver économie mais quid du financement
Développement des assistances automatisées dans les services : robotisation et
objets connectés
34. Vieillissement – impact financier et patrimonial
Moindre appétence à la prise de risques : préférence au désendettement
Préférence dans les produits de taux au détriment des actions
Volonté que les créances soient honorées et rémunérées : Allemagne
Vente de titres par les fonds de pension et les compagnies d’assurance
pour financer les pensions
Vente de biens immobiliers du fait de l’augmentation du nombre de décès
35. Vieillissement – impact sur l’aménagement du territoire
Migration des seniors vers les façades maritimes
Migration vers des villes offrant des services de qualité et facilement
accessibles
Développement des services de proximité en lieu et place des grands
centres commerciaux
Les régions à forte croissance sont celles qui accueillent des seniors :
(régularité des revenus)
37. D’un monde à l’autre !
Au départ : la contestation du mode de production des 30 Glorieuses (Club de
Rome)
Puis, une ambition d’un autre monde (écologie des années 70)
Une prise de conscience de la vulnérabilité de la planète :
Le trou d’ozone
Le réchauffement climatique et les émissions de CO2
Les particules fines
38.
39.
40. Le dur combat pour la maîtrise des émissions de CO2
La limitation des rejets de CO2 et des particules nécessitent une réorientation de
notre outil productif avec comme conséquence un risque potentiel, dans un
premier temps, de diminution de croissance.
Depuis 1980, des efforts importants ont été entrepris pour améliorer le contenu
de la croissance en énergie. Il faut 40 % d’énergie de moins qu’en 1983 pour
obtenir un point de croissance.
D’ici à 2050, pour réduire de 50 % les émissions de CO2 (-1,3 % par an), il
faudrait que la part des énergies fossiles devrait passer de 82% en 2016 à 25%
en 2050 (à structure de consommation inchangée) ou à 33% (avec le
remplacement du charbon par le gaz naturel).
44. Prix du pétrole entre géopolitique et réalités
économiques
En 2014, l’OPEP perdait de son influence 35 % de la production contre 42 %
en 2008
Le coût moyen de production
27 dollars le baril au Moyen Orient
50 dollars en Russie
71 dollars le baril de pétrole issu de sables bitumineux
65 dollars le baril de pétrole de schiste
46. La régulation du marché du pétrole
À compter du 1er janvier 2017, recul de la production de l’OPEP de 1,2
Mb/j
L’Arabie Saoudite a décidé de réduire sa production de 500 000 barils jour.
L’Iran dispose d’un quota de production de 3,8 millions de barils jour ce qui
correspond à une petite hausse par rapport à sa production évaluée, en 2016,
à 3,6 millions
L’Irak a accepté une diminution de 210 000 barils jour tandis que les Émirats
Arabes Unis, le Koweït et le Qatar réduiront la leur de 300.000 b/j cumulé
L’OPEP a conclu le 9 décembre un accord de réduction de la production
impliquant 11 pays non-membres du cartel. Ces derniers ont accepté la
réduction de leur production de 558 000 barils par jour. La Russie s’est
engagée, à elle seule, à baisser sa production de 300.000 barils par jour
47. Des taux bas à la remontée des taux il n’y a qu’un pas
54. Pourquoi il y a de la dette ?
• Parce que les épargnants épargnent tout en refusant de prendre des
risques !
• Parce que nous vieillissons ! (besoins sociaux + les épargnants sont des
plus de 50 ans)
• Parce que la répartition des revenus et du patrimoine est de plus en plus
inégale !
• Parce qu’il y a d’importants déséquilibres commerciaux
• Parce que nous avons acheté de la croissance à crédit !
55. Comment se débarrasser de la dette ?
• En jouant sur l’illusion monétaire
• En fabriquant de la monnaie
• En faisant banqueroute
Ou
• En renouant avec la croissance
• En retrouvant de l’inflation
• En faisant payer les épargnants, les contribuables
56. Quand le débiteur prend le pouvoir
Part de la dette publique à taux d’intérêt négatifs
61. A new deal ?
Donald Trump peut-il changer la donne ?
• Immigration
• Protectionnisme
• Alliance militaire
• Relance budgétaire
Quelles conséquences pour l’économie américaine ?
• Croissance : 2,2 % en 2017
• Emploi : 4,7 % en décembre : en 8 ans :11,3 millions d’emplois
ont été créés
• Inflation : 1,7 %
63. L’Union européenne à la recherche d’un nouveau souffle
Les menaces
• Divergence économiques entre États membres
• Segmentation du marché financier
• Absence d’instruments de gestion de crise
• Ajustement par les coûts internes
• Comportement non coopératifs des acteurs
• L’Europe n’est plus un rêve et n’a plus de message
Les atouts
• L’Europe a permis le développement de ses membres et a garanti la paix
• L’euro a traversé la crise de 2008/2009 et celle de 2011/2012
• L’euro est avantageux pour l’Allemagne mais aussi pour les autres pays
• L’euro oblige les États les moins vertueux à réaliser des efforts
• La zone euro est fortement intégrée -> interdépendance des membres
• L’Union européenne dispose d’un pouvoir de négociation internationale
64. Zone euro, quel avenir ?
Une croissance toujours faible
• 1,5 % en 2017 contre 1,6 % de 2016.
• 1,4 % en 2018 et 2019
La croissance bute sur la faiblesse de l’investissement et sur la faible
progression de la population
L’avenir
• Plus d’inconvénients à en sortir qu’à y rester
• Nécessité d’avancer vers une plus forte mutualisation
66. Des banques encore fragiles
Créances douteuses et litigieuses (nets des provisions)
rapportés aux fonds propres
En pourcentage des fonds propres, T4 2015
69. Les émergents, la fête est-elle finie ?
Ralentissement des émergents : engagement d’un nouveau cycle
Moins d’industrie, plus de services
Ralentissement du commerce international
Changement dans les flux financiers
71. La banalisation de la Chine
Chine : 1ère puissance économique en parité de pouvoir d’achat
Chine : plus 10 % du commerce international
Chine : plus de 25 % de l’investissement mondial
Chine effet d’entraînement sur les matières premières, l’énergie…
Impact sur les autres pays émergents et les pays avancés
Projections de croissance selon le FMI (estimation avril 2016) :
• 2016 : croissance de 6,6 %
• 2017 : croissance de 6,2 %
Plus faibles taux de croissance de ces 25 dernières années
72. La banalisation de la Chine
Baisse d’un point de
la croissance en
Chine : ¼ de point de
croissance en moins
dans G20
73. Chine face au ralentissement de la croissance
Augmentation du déficit budgétaire
Version officielle
1,5 % en 2912
3 % en 2016
Version FMI
Déficits publics de 8 % du PIB en 2015 contre 6 % en 2012
Dette gouvernement central : 20 % du PIB
Dette collectivités locales : 38 %
Dette externe : 5,1 % du PIB en 2016
Réserves de changes : 2 988 milliards de dollars
Niveau des prélèvements obligatoires : 22 % du PIB
76. La Chine un pays de consommation et de services
77. Conséquences du ralentissement en Chine et de la
transformation du modèle de croissance
• Une économie tournée vers la consommation et les services : croissance
plus lente progressivement autour de 5 %
• Croissance des besoins alimentaires sophistiqués
• Moins d’importations de machines-outils
• Moindre croissance des importations de matières premières effet prix
• Moindres importations en provenance des pays occidentaux
• Moindre alimentation du monde en liquidités
79. L’Inde la puissance de demain ?
Le taux de croissance en net progrès : +7,6 % en 2016 et 2017
Croissance soutenue par la baisse des cours des matières premières
Réformes engagées par le nouveau gouvernement afin de favoriser les
investissements
Économie plus axée sur la technologie et les services que la Chine
Augmentation de la population : vecteur de croissance
Problèmes : castes, corruption et bureaucratie tatillonne le nouveau
Premier Ministre a mis en œuvre un plan de libéralisation et favorable à
l’accueil des capitaux internationaux
81. Amérique Latine, le retour des problèmes
Les pays d’Amérique Latine sont touchés par le changement des flux
financiers
Le Brésil en chute libre : une des récessions les plus sévères de son histoire :
• -3,8 % en 2015
• -3,4 % en 2016
• 0,5 % en 2017
• 1,8 % en 2018
Fuite de capitaux → dépréciation monétaire → inflation → perte de
compétitivité → relèvement des taux → ralentissement de la croissance
Les pays producteurs de matières premières sont pénalisés par le cycle en
cours : Venezuela (récession), Colombie, Chili (cuivre)
83. La Russie, le géant aux pieds d’argile ?
Double choc :
embargos + chute du prix du pétrole
Choc financier en retour avec dépréciation du rouble et fuite de capitaux renforcée par les évènements en Ukraine
Conséquences
Inflation : autour de 8 %
Récession :
2015 : - 3,8 %
2016 : -0,6 %
2017 : +1,5 %
Atouts
finances publiques relativement saines
Taux de chômage faible
Richesses matières premières et énergie si retournement des prix
Faiblesses
Vieillissement de la population
Sous investissement chronique
84. L’Afrique, le futur de l’économie mondiale
Les pays d’Afrique Sub-saharienne devraient renouer, cette année, avec la croissance
2,9 % en 2017 contre 1,5 % en 2016.
Les pays du Moyen Orient et du Nord de l’Afrique taux de croissance passant de 2,7 à
3,1 % de 2016 à 2017.
• Forte progression de la population active
• Potentiel matières, énergie, terres important
• Dernier grand espace de conquête économique
85. De l’innovation destructrice à l’innovation positive
Je vois du digital et des objets connectés partout sauf dans les statistiques
économiques
86. « Tout se passe comme si un petit nombre de gens très bien
payés travaillent à rendre gratuit des biens consommés par
des pauvres »
Edward Glaeser
87. Les années « digitales » ?
D’ici 2025, le digital pourrait créer ou déplacer 14 000 à 34 000
milliards de dollars soit l’équivalent de 50 % du PIB mondial
D’ici 2020, 80 % des emplois nécessiteront
des compétences numériques
88. Le digital a-t-il un impact économique ?
Le digital destructeur, créateur
Le digital accroit l’intensité concurrentielle
Le digital modifie les process d’innovation : phénomène itératif
d’amélioration des produits avec adaptation en permanence des produits et
des services)
Le digital bouscule les règles de la productivité : cf. secteur aérien : gestion
des billets → transfert sur le client d’une partie du travail
Le digital bouscule des situations de rente
89. La France en position moyenne
Au sein de l’OCDE, la France en 8ème position pour le poids du digital
Poids du numérique
dans le % du PIB
Corée du Sud 10,1
Royaume-Uni 10,0
Chine 9,2
Etats-Unis 8,0
Japon 7,6
Inde 7,1
Suède 7,0
France 5,5
Allemagne 5,3
90. Le poids du digital
La valeur ajoutée par le numérique : 5,5 % du PIB soit plus que celui du
secteur financier et quasiment le poids de la construction
Emploi : 3,5 % de l’emploi en France : 880 000 personnes (près de 1 million
d’actifs ont une activité ayant un lien avec le digital)
91. Les freins à la digitalisation en France
La taille des entreprises
Les rigidités organisationnelles
Le manque de marges de manœuvre financières
Le problème de formation
Les difficultés de recrutement
Les freins réglementaires ou la faible concurrence
92. Rattrapage attendu
Le poids du digital devrait passer de 5 à 7 % voire 9 % du PIB d’ici 2020
Le surcroit d’activité digitale d’ici 2020 : 100 milliards d’euros
Reprise de l’investissement depuis la fin 2015 avec une importance donnée
au numérique
Secteurs privilégiés : distribution/secteur financier/automobile
94. Le digital et l’emploi
Étude OCDE : 80 % des emplois en 2030 auront une composante digitale et
47 % des emplois actuels pourraient disparaître (étude Oxford)
En France, une étude menée par le cabinet Roland Berger souligne que 42 %
des emplois sont menacés
D’ici 2020, selon le Forum Économique Mondial, 7,1 millions d’emplois
pourraient être détruits quand seulement 2 millions pourraient être créés
Tout emploi pouvant être automatisé peut être amené à disparaître
Réorganisation de l’emploi : moins de salariés, plus de TNS, de consultants,
95. L’ubérisation de l’emploi et la croissance
Les robots et le digital :
• automatisation de toutes les tâches physiques et intellectuelles répétitives
• Accélération d’un processus engagé avec la révolution industrielle
Mais pour le moment, les emplois créés génèrent des gains de productivité
inférieurs aux emplois supprimés
• Augmentation du nombre d’emplois à la tâche, à la mission en haut et en
bas de l’échelle
• 90 % des nouveaux emplois : CDD, intérim….
96. L’ubérisation de l’emploi : la fin des classes moyennes
Aux États-Unis, les emplois de la classe moyennes représentaient
60 % de l’emploi en 1970
45 % de l’emploi en 2012
Entre 1993 et 2010, les emplois de la classe moyenne :
-9 % en France
-10 % au Danemark et au Royaume-Uni
-7 % en Allemagne
Moins d’emploi moyens, plus d’emplois à faible qualification et des emplois
supérieurs rares mais de mieux en mieux rémunérés.
97. Les 3 catégories d’emploi
Emplois faiblement qualifiés dans les services : en progression
Emplois qualifiés (employés, cadres) : en forte baisse
Emplois de pointe : les manipulateurs de symbole, en hausse mais effectif
limité
98. La révolution du digital et du connecté
La nouvelle agriculture ne sera peut-être pas OGM mais connectée
La silver-économie sera une économie du connecté
La double révolution médicale : digitalisation et génétique
Les problèmes sérier les innovations et passer des applications de confort à
des applications de productivité !
100. « L’espoir est un état d’esprit. C’est une orientation de l’esprit et du cœur.
Ce n’est pas la conviction qu’une chose aura une issue favorable mais la
certitude que cette chose a un sens quoi qu’il advienne ».
Vaclav Havel
100