Olivier Fernandes, CEO et fondateur de Colibee, apparaît dans le magazine L'Officiel des Transporteurs, l'incontournable hebdomadaire pour les professionnels du transport routier de marchandises du 24 Mai 2019.
[Afterwork du 15/01] Les nouveautés fiscales et sociales pour les indépendant...
Colibee dans L'Officiel des Transporteurs
1. Date : 24 mai 2019
Pays : FR
Périodicité : Hebdomadaire
OJD : 7358
Page de l'article : p.28,29,30,...,36
Journaliste : E. H./ E. K.
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2. Date : 24 mai 2019
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3. Date : 24 mai 2019
Pays : FR
Périodicité : Hebdomadaire
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DMÊ après la quatrième
gj édition du baromètre
2019 du temps par¬
tagé, les entreprises
considèrent l’exter¬
nalisation comme
une solution flexible
(27 %), un apport d'expertise (25 %), une
meilleure maîtrise des coûts (22 %), une pos¬
sibilité de déléguer le pilotage de projets
(13 %), voire une implication dans la durée
(13 %). Les transporteurs-logisticiens ont lar¬
gement bénéficié de ce mouvement de l’ex¬
ternalisation. « En dix ans, les grands indus¬
triels et les grands chargeurs ont externalisé
90 % de la logistique et du transport de leurs
marchandises », explique Laurent Meslin,
associé, responsable du pôle conseil de l’ac¬
tivité Supply Chain chez Deloitte, le célèbre
cabinet d’audit et de conseil. Mais qu’en est-
il de l’externalisation au sein même du trans¬
port routier de marchandises (TRM) ?
Tout d’abord, « l'externalisation bénéficie
du virage numérique qui a fait muter le mar- |
ché de l'emploi vers une organisation du tra- <S
vail plus souple et plus agile dans laquelle le
salariat ne fait plus rêver », constate Olivier
Fernandes, fondateur du cabinet Colibee qui,
fort de ses 600 consultants free-lance, inter¬
vient dans le TRM pour des grands groupes
comme Flash International ou Geodis, des
ETI, voire des grosses PME. Ses missions vont
de la stratégie (aborder un nouveau marché,
racheter une entreprise), à l'opérationnel
cœur de métier (schéma logistique, gestion
des prévisions,optimisation des trajets...)
jusqu’au management de transition.
Selon le baromètre du temps partagé, les
RH se taillent la part du lion (22 %), suivies à
égalité (16 %) par le commercial-marketing
et la finance-gestion, puis l’informatique
(11 %), la communication (10 %), l’adminis¬
tratif (9 %), la qualité-sécurité-environne¬
ment. Seuls 2 % sont consacrés à la direction
générale et à la gouvernance.
EXTERNALISATION
DE LA FONCTION FINANCIÈRE
« Une mission de haut vol, c'est-à-dire une
mission de transformation de l'entreprise
de TRM coûte, en moyenne, de 200000 à
400000 euros. Dans ce contexte, viser la per¬
formance financière est stratégique car, dans
le TRM, les marges sont faibles, enchaîne
Olivier Fernandes. Pour trouver des capacités
financières à investir, la réflexion va porter sur
les performances opérationnelles. À savoir sur
l’accroissement des ventes et sur l'optimisation
des coûts. Ce qui nécessite de définir une nou¬
velle organisation ainsi que des outils de pilo¬
tage de l’activité et des fonctions supports : RH,
finances, achats. » Pour un cadre à temps
partagé du réseau de franchisés Bras Droit
des Dirigeants, il faut compter 700 à 800 eu¬
ros la journée et 900 euros pour un DG de
transition.
« Le marché de l'externalisation est en très
forte progression sur le créneau de la finance
et des ressources humaines », confirme, de
son côté, Philippe Lobet, président d’Acting
Finances, une société de services qui accom¬
pagne en France les TPE et les PME dans le
développement de leur organisation admi¬
nistrative et comptable. Créée en 2003, l’en¬
treprise compte une quinzaine de consul¬
tants. Acting Finances se charge de facturer
le client et rétrocède un pourcentage aux in¬
tervenants. « À la différence des consultants
traditionnels, nous ne nous contentons pas de
faire des diagnostics, nous réalisons les mis¬
sions, nous sommes desfaiseurs », tient à sou¬
ligner Philippe Lobet. Concrètement, ce der¬
nier définit avec le dirigeant la durée et les
contours de leur intervention. Laquelle peut
être globale ou porter sur un point particulier.
Par exemple, le suivi de l’activité sur des ta¬
bleaux de bord, la réalisation d’un business
plan, la recherche de financements publics
ou encore la préparation d’une levée de
fonds. Mais la mission peut aussi être plus
globale jusqu’à prendre en main l’intégralité
de la fonction finances et ressources hu¬
maines. Quitte à ce que l’expert aille jusqu’à
représenter le dirigeant auprès des parte¬
naires de l'entreprise (comptables, ban¬
quiers, assureurs...).
Loin d’agir en solo, les consultants d'Ac-
ting Finances travaillent avec les équipes de
leurs clients même s'ils ne sont pas présents
Service informatique, ressources humaines,
comptabilité-finances, affaires juridiques, achats,
communication, sécurité-sûreté... L'externalisation
offre des gisements de productivité en transformant
les frais fixes de leurs fonctions supports
en coûts variables.
4. Date : 24 mai 2019
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Périodicité : Hebdomadaire
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tous les jours dans leurs locaux. Ils restent joi¬
gnables par téléphone ou par mail à tout mo¬
ment dans la semaine. « En outre, en cas de
problème, par exemple un conseil erroné
ayant des conséquences financières pour nos
clients, nous faisons jouer notre assurance en
responsabilité civile professionnelle qui couvre
financièrement le préjudice, indique Philippe
Lobet. Mais, depuis la création de l’entreprise,
nous n’avons jamais eu besoin de recourir à
cette couverture. »
En tant que directeur
financier, le consultant d’Acting Finances est
amené à recueillir des informations confi¬
dentielles sur son client. Nulle crainte
qu'elles soient ébruitées puisque le contrat
d'externalisation prévoit une clause de confi¬
dentialité qui court même en cas de rupture
ou de fin de contrat.
L'EXPERT-COMPTABLE,
PARTENAIRE CLÉ DES TPE-PME
Parmi les services les plus couramment
externalisés par les TPE-PME figurent comp¬
tabilité et paie qu’elles confient souvent à
un expert-comptable. Un choix adopté par
New Log. Cette entreprise de Lesquin (59)
spécialisée dans le transport de marchan¬
dises générales et produits secs compte
70 collaborateurs dont près d’une soixan¬
taine de conducteurs. « Je suis un autodi¬
dacte. Je n'ai pas eu deformation en gestion.
J’ai appris sur le tas en travaillant dans des en¬
treprises du TRM où j’étais chargé de la factu¬
ration, de l’exploitation et du commercial »,
explique Mickaël Bouchend-homme, codiri¬
geant de New Log. En interne, l’entreprise
s'appuie sur une assistante de direction qui
saisit les factures et assure la pré-comptabi¬
lité. Un cabinet d'expertise comptable se
charge ensuite de faire le bilan comptable et
la paie. « Il nous établit chaque mois les bulle¬
tins de salaire à partir d’un fichier de prépaie
extrait de mon logiciel qui traite les données
issues des chronotachygraphes », décortique
le dirigeant qui travaille depuis de nom¬
breuses années avec le même prestataire. La
confiance s'est instaurée au fil du temps. «
Au
début, notre expert-comptable a eu des diffi¬
cultés car il ne connaissait pas bien les spécifi¬
cités de notre métier qui est très réglementé »,
se souvient le transporteur.
Pour pallier les lacunes juridiques de son
prestataire, ce dernier a choisi d'adhérer à un
syndicat professionnel. Il s'agit de la Fédéra¬
tion nationale des transports routiers (FNTR).
« J'y trouve des informations sur les nouveaux
changements réglementaires et lorsque j’ai une
question, j'envoie un mail », indique Mickaël
Bouchendhomme. Ce dernier a pu s'appuyer
sur la FNTR pour organiser les premières élec¬
tions du Comité social et économique (CSE)
qui, rappelons-le, fusionne en une seule ins¬
tance les délégués du personnel (DP), le
comité d’entreprise (CE), la délégation du
personnel (DUP) et le Comité d’hygiène, de o
« J’entretiens des relations de confiance
avec mes partenaires », déclare Mickaël
Bouchendhomme, cogérant de New Log.
sécurité et des conditions de travail (CHSCT).
« Les experts de la FNTR m’ont fourni les sup¬
ports d’information nécessaires et aidé à orga¬
niser la procédure. »En matière informatique,
New Log s'appuie sur un partenaire local avec
« UN PARTENAIRE LOCAL |
SAIT SE MONTRËRl
TRÈS RÉACTIF EN CAS|
DE BESOIN. IL PERMET DE
GARDER SA SÉRÉNITÉ »
lequel il travaille depuis de nombreuses an¬
nées.
« C’est un partenaire de confiance qui
sait se montrer très réactif en cas de besoin »,
explique Mickaël Bouchendhomme, qui ne se
voit pas recruter un comptable ou un informa¬
ticien en interne. Pas question
« d'alourdir la
barque » et de perdre sa sérénité.
L'AIDE AU RECRUTEMENT
PLÉBISCITÉE
À l’heure où les entreprises de transport
connaissent des difficultés de recrutement,
certaines choisissent de se tourner vers des
prestataires en ressources humaines pour
remplir leurs besoins à court, moyen ou long
m
« L’externalisation est en très forte
progression pour les RH et la
finance », indique Philippe Lobet,
président d’Acting Finances.
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« Plutôt que à'extemaliser les RH,
nous recrutons un responsable en
interne », Stéphane Gardon,
dirigeant des Transports Gardon.
«NOUS AVONS CHOISI
DE NE PAS EXTERNALISER
CE QUI NOUS PREND
PEU DE TEMPS»
ni termes. C’est d'ailleurs ce que propose
le Groupement régional d’employeurs du
transport routier GETransports. Créée il y a
vingt ans, cette association en loi de 1901 ras¬
semble une cinquantaine d’entreprises du
TRM implantées en Nouvelle-Aquitaine,
dans les départements de l'ancienne Région
Poitou-Charentes. Pour répondre aux be¬
soins de ses entreprises adhérentes, cette
structure originale emploie 120 collabora¬
teurs en ETP (équivalent temps plein). Il s’agit
majoritairement de conducteurs routiers, sa¬
chant que GETransports répond à des de¬
mandes de personnels sédentaires, par
exemple des agents d’exploitation, manuten¬
tionnaires, caristes, comptables, responsa¬
bles commerciaux...
Avec une moyenne d’âge de 35 ans à 40 ans
pour les hommes et de 20 à plus de 60 ans
pour les femmes, les collaborateurs de GE¬
Transports sont employés majoritairement en
CDI (+90 %). Ils sont régulièrement formés
afin de disposer des compétences requises
pour répondre aux spécificités métier des
adhérents chez lesquels ils sont mis à disposi¬
tion à temps plein ou à temps partagé. « Nous
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aidons les transporteurs routiers à gérer leurs
besoins courants (départs en retraite, démis¬
sions, nouveaux clients). Ainsi que leurs besoins
de variables afin de faire face à un pic saison¬
nier d'activité ou à des absences diverses »,
explique Éloïse Morin, la directrice générale
de GETransports chargée du développement
et de sa gestion. «Nous aidons aussi nos adhé¬
rents à anticiper et planifier leurs besoins en
personnel», poursuit la dirigeante de l'associa¬
tion. En l'espace de quatre ans, l’activité a dou¬
blé, passant de 2 millions d’euros en 2015
à 4,2 millions d’euros en 2018. Et le rythme
continue d’être soutenu en 2019. Principales
raisons, les difficultés de recrutement ren¬
contrées par les transporteurs routiers. En
revanche, le recours à ce prestataire leur re¬
vient moins cher que l’intérim.
« ANTICIPER ET PLANIFIER |
LES BESOINS EN PERSONNEL
DES ADHÉRENTS » I <
On comprend pourquoi l’association qui,
jusque récemment, se contentait de servir
essentiellement les entreprises basées en
Nouvelle-Aquitaine, commence à élargir son
périmètre d'intervention à des transporteurs
opérant au plan national mais ayant des be¬
soins de recrutement local. À l’instar des
Transports Ricouard. Basée à Quimperlé
(29), l'entreprise familiale de 40 salariés est
spécialisée dans le transport de fret indus¬
triel. Sa trentaine d’ensembles routiers cir¬
cule partout en France et notamment en ré¬
gion Nouvelle-Aquitaine où ils desservent
des lignes régulières. Confronté à des pro¬
blèmes de recrutement de chauffeurs locaux,
Younick Ricouard, le dirigeant, s’est tourné
vers GETransports, qui a réalisé une étude m
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de besoins avant de mettre à sa disposition un
conducteur grand routier résidant non loin de
ses lignes régulières. Trois mois après son en¬
trée en service dans l’entreprise où il a été pré¬
senté à l'ensemble des équipes, ce chauffeur
fait partie intégrante de la «famille». Seule dif¬
férence par rapport à ses collègues de travail,
à la fin du mois, ses temps de service sont en¬
voyés à GETransports, qui l'emploie, le rému¬
nère et assure un suivi quotidien de proximité.
Cette situation satisfait pleinement Younick
Ricouard. En fonction des opportunités qui se
présenteront, il prévoit de recruter un
deuxième voire un troisième conducteur par
GETransports.
SERVICE JURIDIQUE
SUR ABONNEMENT
Dans un autre registre, les juges ne compren¬
nent pas toujours comment sont organisées
les entreprises de transport. D'où l’intérêt de
faire intervenir un juriste qui connaisse par¬
faitement les métiers du TRM. C’est le cas de
Sébastien Duguine, avocat associé et fonda¬
teur à Bordeaux du cabinet Lex-Port qui
compte quatre juristes. Après ses études de
droit, ce fils de transporteur routier a travaillé
dans une coopérative du TRM où il accom¬
pagnait les dirigeants dans des affaires de
droit pénal et social. « Le secteur est confronté
à deux grandes problématiques qui concer¬
nent l'application de la réglementation sociale
européenne (RSE) et du code de la route, sus¬
ceptibles de conduire le dirigeant devant un
tribunal correctionnel », résume cet avocat
qui a très vite identifié le fossé existant entre
les chefs d'entreprise et les magistrats.
« Mon rôle est de leur expliquer comment
les transporteurs interagissent, leur démontrer
qu 'ilsfont des efforts quotidiens pour être dans
les clous mais qu 'ils ne sont pas à l’abri d'aléas
de la circulation pouvant entraîner un dépas¬
sement involontaire des heures fixées par la
RSE », explique l’avocat, qui se félicite d’ob¬
tenir des décisions plus clémentes pour ses
clients. Celui-ci, qui a créé en 2011 son cabi¬
net avec son épouse, propose aux entreprises
de transport des services d'assistance sur
abonnement. Deux formules sont proposées.
La première concerne l’application de la RSE
et du code de la route, la seconde les conten¬
tieux commerciaux avec les clients ou les
fournisseurs. Chaque mois, l’entreprise paie
un abonnement, dont le tarif est calculé en
fonction du nombre de salariés. Une fois
abonnée, l'entreprise peut appeler à tout mo¬
ment pour avoir des conseils ou bénéficier
d’un service. Par exemple, une aide à la né¬
gociation ou à la rédaction d’une note juri¬
dique ou d’un contrat. En cas de contentieux,
l’entreprise bénéficiera de l’intervention de
son avocat qui consentira à son abonné des
réductions (de 50 %) sur ses honoraires
fixes. • E. H TE. K.
en
O
«AIDER LES TRANSPORTEURS
A FAIRE FACE A UN PIC SAISONNIER
D’ACTIVITE OU A DES ABSENCES
DIVERSES »
tu ile ht S UKvicti
ansports
« Nous aidons les transporteurs
routiers à gérer leurs besoins
courants (démissions, départs
en retraite, nouveaux clients),
et les variables liée à l’activité »,
explique Éloïse Morin,
la directrice générale de
GETransports.