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  1. MARS 2011 1i èr e Edition Le Service Civil pour la Paix dans la Région des Grands Lacs Dans cette édition Page Le Service Civil pour la Paix dans la Région des Grands Lacs 1 La Certification des minerais de la sous région des grands lacs : un mécanisme avantageux pour tous 2 Les conférences des évêques préparent une stratégie régionale pour la paix et la réconciliation 3 Exploitation des minerais aux bords des Grands Lacs 4 Les différentes composantes de la population doivent cohabiter pacifiquement… 5 Informations générales : offre d‟emploi 7 In English: The Civil Peace Service in the Great Lakes Region 8 The Episcopal Conferences prepare a regional strategy for peace and reconciliation 8 Mineral exploitation in the Great Lakes Region 9 General Information: Job posting 11 Contacte des partenaires/Contacts 12 Chers amis et chères amies du Service Civil pour la Paix dans la Région des Grands Lacs, A la fin de l„année passée les partenaires et les coopérants/es du SCP de l‟AGEH ont décidé de vous faciliter une meilleure vue sur leur travail et de partager des informations choisies y relative. Alors en vertu de cela le premier Newsletter de 4 éditions annuelles apparait. Ce Newsletter se penche sur les thèmes actuels des organisations partenaires de l‟AGEH. L‟AGEH a 13 organisations partenaires auxquelles 9 coopérants/es du SCP donnent tout l‟appui possible. D‟après l‟AGEH le processus du développement naît d‟une rencontre directe entre personnes. Le Programme de SCP est un programme initié avec des organisations partenaires locaux. L‟initiative des projets sera toujours prise par les partenaires, et, si besoin il y a, elle sera soutenue par l‟AGEH. Ainsi le SCP est une gestion du personnel qui donne un soutien technique et non financier au partenaire. En règle générale les coopérants/es techniques sont érigés pour 3 ans en vue du renforcement des capacités, pour introduire des nouvelles méthodologies dans un programme ou projet spécifié par le partenaire. Ces programmes sont toujours liés aux domaines clés identifiés par l‟AGEH : 1. Promouvoir des Initiatives de réconciliation et le renforcement des capacités pour la résolution pacifique des conflits au niveau local et par des concepts transfrontaliers 2. Faire le plaidoyer et le lobbying au niveau national et régional pour la consolidation des activités pour la paix 3. Soutenir des processus de démocratisation par la sensibilisation et la formation de la population, particulièrement en rapport avec les questions des droits humains et les causes des conflits. Au delà le SCP se focalise sur l‟aspect régional du travail et le partage transfrontalier des expériences. Cela est assuré premièrement par l‟insertion des éléments transfrontaliers avec les partenaires. Deuxièmement la coordination de l‟AGEH à Bujumbura renforce ce travail conjoint en soutenant des réunions d‟échange, le travail en synergie et des formations avec et pour les partenaires et autres acteurs clés. La coordination s‟engage également à travailler en synergie avec d‟autres intervenants internationaux qui travaillent dans les mêmes domaines (ONGs Allemandes, ONGs Internationales, y compris les bailleurs). Bien que le programme de SCP soit encore jeune, le premier projet commençait en 2008 et la coordination était établie en 2009, il y existe des perspectives concret pour l‟avenir. L‟attention principale serrait vouée au Rwanda, la RDC et le Burundi. Une nouvelle stratégie 2011-2015 est en train d‟être finalisée et une collaboration plus étroite entre les 5 organisations allemandes (AGEH, EED, DED, EIRENE et WFD) qui exécutent le SCP dans la région est en cours. Par Nadine van Huuksloot Coordination AGEH SCP
  2. Newsletter AGEH SCP Région des Grands Lacs – Mars 2011 - 1ière Edition Page 2 «La Certification des minerais de la sous région des grands lacs : un mécanisme avantageux pour tous » I. Contexte. Ce n‟est plus un secret, l‟objectif majeur de la guerre à l‟Est de la République Démocratique du Congo est plus économique que politique. Elle vise l‟exploitation illégale des ressources naturelles par certaines puissances étrangères politiques et économiques via certains militaires des FARDC (Forces Armées de la République Démocratique du Congo) et les groupes armés (cf.: « Rapport préliminaire sur l‟exploitation illégale des Ressource naturelles en République Démocratique du Congo intitulé: «Le pillage s„intensifie » publié par l‟ASADHO/Katanga en juillet 2004»). L‟exploitation illégale des minerais et l‟existence des groupes armés (FDLR, Maï- Maï, certains éléments incontrôlés du CNDP…) à l‟Est met en danger les vies humaines et compromet le développement durable dans la sous région des grands lacs. Mettre fin à l‟exploitation illégale des minerais à l‟Est est une des conditions qu‟il faut réaliser pour mettre fin à cette guerre qui n‟a que trop duré et qui profite plus aux autres (multinationales et certains hommes politiques) qu‟aux citoyens de la sous région. La certification des minerais peut contribuer à mettre fin à cette exploitation illégale. II. La Certification des minerais. L‟objectif de la certification étant d‟assurer le suivi, la transparence et la traçabilité des minerais de la production jusqu‟à la commercialisation, elle reste un moyen efficace pour vérifier et attester que l‟origine desdits minerais est conforme à la loi par l‟octroi d‟un certificat. Par un plaidoyer permanent auprès des Gouvernements de la sous région, la société civile peut contribuer énormément à la mise en place de ce mécanisme. C‟est un devoir pour elle de rappeler aux gouvernements des différents pays les engagements qu‟ils ont pris pour assurer une exploitation durable et responsables des ressources naturelles dans la sous région. III. Avantages de la certification pour les pays des grands lacs. La certification présente plusieurs avantages tant pour les différents Gouvernements que pour les investisseurs et les populations. 1. Pour les pays (RD Congo, Rwanda et Burundi). Depuis plus de deux décennies, l‟Est de la République Démocratique du Congo est devenu un sanctuaire pour tous les groupes rebelles qui s‟attaquent aux Gouvernements en place au Rwanda, au Burundi et en R.D.Congo. A l‟Est, ils ont la possibilité de se cacher, plusieurs territoires de cette partie du pays n‟étant pas contrôlés par le Gouvernement congolais. Grace à l‟exploitation illégale des minerais ces différents groupes rebelles survivent, s‟approvisionnent en armes et continuent à entretenir un climat d‟insécurité généralisée dans la sous région. Ils constituent une menace permanente contre les différents les Gouvernements en place. Pour se protéger contre les attaques desdits groupes rebelles, les Gouvernements de trois pays consacrent une grande partie de leurs budgets à l‟achat des armes et à la sécurité. Cet argent qui pouvait être investi dans les secteurs prioritaires (éducation, santé, routes, écoles…) est ainsi consacré aux dépenses militaires. Etant donné que la certification pourrait contribuer à priver les groupes armés de moyens de « La chose la plus importante dont les populations dans la sous région des grands lacs ont besoin : c‟est la paix.» subsistance, par ce que la vente des minerais qui ont une origine douteuse et non certifiés sera difficile, ils s‟affaibliraient et disparaitraient un à un comme dans le cas de la Sierra Léone et du Libéria. Cette situation permettra aux différents Gouvernements de diminuer leurs dépenses militaires pour consacrer une grande partie de leurs budgets aux secteurs de développement durable. 2. Pour les investisseurs internationaux. La certification des minerais permet aux
  3. Newsletter AGEH SCP Région des Grands Lacs – Mars 2011 - 1ière Edition Page 3 investisseurs internationaux d‟acheter les minerais qui proviennent de l‟exploitation légale et d‟éviter ceux qui viennent des zones des conflits ou dont les vendeurs sont accusés de violer les droits de l‟Homme. Ce qui mettrait leur image à l‟abri de toute critique négative. Ils peuvent faire les affaires avec une conscience tranquille. 3. Pour les populations locales. La chose la plus importante dont les populations dans la sous région des grands lacs ont besoin : c‟est la paix. La certification peut contribuer énormément à rétablir un climat de paix dans cette partie de l‟Afrique. Avec la paix, les populations déplacées peuvent rentrer dans leur village, se remettre au travail de champs et concevoir des projets d‟avenir. Avec la paix, les violences sexuelles faites aux femmes et aux jeunes filles « Les conférences des évêques préparent une stratégie régionale pour la paix et la réconciliation » peuvent aussi diminuer. Nous sommes conscients que la certification seule ne peut pas résoudre tous les problèmes de sécurité qui se posent dans la sous région des grands lacs. Les Etats sont appelés à travailler sur d‟autres questions telles que l‟ouverture démocratique, le respect des droits de l‟Homme et la bonne gouvernance au niveau national. Mais la certification peut, compte tenu du fait qu‟il prive les groupes rebelles des moyens de subsistance, contribuer énormément au rétablissement de la paix dans la sous région. Par Maître Jean Claude ASADHO Kinshasa Des représentants des conférences des évêques de la Tanzanie, du Kenya, du Burundi, du Rwanda et de la RD du Congo ainsi que des représentants de la conférence régionale des Évêques de l´Afrique centrale (ACEAC) et ceux de la conférence régionale des Évêques de l´Afrique de l´est (AMACEA) se sont réuni à Bujumbura du 18 au 20 octobre 2010 pour préparer une stratégie régionale pour l´église catholique. Lors de l‟ouverture de ladite conférence, à la présence de son excellence Pierre Nkurunziza, Chef d´État du Burundi, Liberata Mulamula, Ambassadrice et Secrétaire générale de la Conférence Internationale des Région des Grands Lacs, demande que « les dirigeants de l´Église se mettent devant pour prier la réconciliation ». La plupart de la population dans la région est Catholique. « Nous, en tant que Organisation politique, avons besoin de l´Église Catholique dans notre engagement de stabiliser la Région des Grands Lacs. Nous espérons que la conférence nous offre un instrument pour institutionnaliser notre collaboration » a dit l´Ambassadrice Mulamula. La maximalisation des synergies deviennent une thématique clés lors des discussions des trois jours de conférence, qui avait réuni parmi les participants, 30 évêques des différents pays. Une des conclusions qui a été tiré est que les expériences d´un pays ou d‟une région devraient être renforcées par un mécanisme de coordination. Celui-ci rendra plus efficace les efforts déjà mise en pratique par les différents acteurs, et - au même temps - encouragera les différents membres de l´Église dans leurs engagement de changer la situation dans leurs propres contextes. A part d‟une coordination régionale, cela nécessite aussi un travail à la base. L´importance est souligné par l´Abbé Appolinaire Malumalu, ancien président de la commission Electorale Indépendante en RD Congo, en disant que « J‟ai toujours souhaité que la population dans la Région des Grands Lacs se rend compte que la solution de leurs propres problèmes ne dépend pas « c´est la population elle-même qui devra réinstaurer la confiance entre eux »
  4. Newsletter AGEH SCP Région des Grands Lacs – Mars 2011 - 1ière Edition Page 4 « Exploitation des minerais aux bords des Grands Lacs » L‟antenne CENADEP Kivu s‟engage pour une exploitation contrôlée des ressources naturelles en R.D. Congo et dans les pays voisins. Pour assurer ceci l‟ONG cherche la collaboration avec les acteurs de la société civile dans les pays voisins. C‟est en 2002, que Cyprien Birhingingwa rejoigne l‟ONG « CENADEP « (Centre Nationale d‟Appui au Développement et à la Participation Populaire). L‟ONG est dirigée au niveau national par son confrère kivutien Baudouin Hamuli Kabarhuza, qui au même temps représente la R.D. Congo au sein de la Conférence Internationale de la Région des Grands Lacs (CIRGL). Avec persévérance et conviction accompagnait Cyprien Birhingingwa entant que coordinateur de CENADEP Kivu depuis les pourparlers de Paix. En seulement des dirigeants politiques. Il y a évidemment des actes politiques qui aident à résoudre certains problèmes mais c´est la population elle-même qui devra réinstaurer la confiance entre eux. » Toutefois, les différents pays font face aux problèmes propres à eux. « Pour nous au Congo c´est par exemple le conflit autour des ressources naturelles » déclare Sr. Marie-Bernard Alima, Secrétaire de la Commission Episcopale Justice et Paix de la RD Congo. Au Congo le pillage des ressources naturelles par les groupes rebelles, les entreprises internationales et les agents de l´ État continu comme avant. « Nous devrions lutter pour la mise en place d´une législation effective pour réguler et limiter les actions des différents groupes ». L´objectif de la conférence, « la recherche des voies et moyens de travailler ensemble pour mieux contribuer comme Eglise à l‟édification de la paix et à la promotion de la réconciliation dans la Région des Grands Lacs», est important selon Sr. Marie-Bernard Alima « Nous n‟essayons pas de multiplier les différents actions, mais nous essayons de mettre en place un mécanisme qui nous aiderait à mieux travailler ensemble. » La Conférence est soutenue par l´AGEH, mais également par d´autres partenaires internationaux, tel que la Conférence des Evêques des Etats-Unis. Prêtre William Headley, Décan de l´Institute Kroc de l´Université de San Diego, fait le lien entre la Conférence et le passé dans la Région des Grands Lacs : « Pendant la période affreuse du Génocide au Ruanda nous, les catholiques, n´étions pas capable de s´unir pour faire face à la situation. C´était une honte. Nous espérons de faire maintenant ce que nous n´étions pas capable de faire dans le passé. » À la fin de la conférence, les éléments essentielles pour un plan stratégique étaient soumis au Comité de Pilotage, pour qu´il puisse finaliser ce plan après la conférence. Après sa finalisation ledit plan devra encore être adopté par les 8 Conférences des Evêques présentes lors de la conférence. Le Président du comité de pilotage, Monseigneur Joachim Ntahondereye, Evêque de Muyinga, fait référence à la longue expérience de l´Église Catholique dans le travail pour la Paix et la Réconciliation dans la Région des Grands Lacs : « Ce travail est extrêmement important. Je crois que l´Église devra s‟investir encore plus et surtout renforcer ses propres capacités. ». Et cela représente exactement l´objectif du plan stratégique pour les années à venir. Par Christian Kuijstermans Coordinateur Régional AGEH SCP Région des Grands Lacs 2008 il participait comme Président du Bureau de Coordination de la Société Civile de la Province Sud Kivu à la conférence de Goma, laquelle rassemblait les groupes armés de la région afin de proposer un plan de désengagement. Malheureusement le processus échouait et le gouvernement congolais s‟alliait ensuite avec les pays voisins et les casques bleus, afin de ramener les réfractaires au désengagement par force. La société civile du Sud Kivu suivait ces interventions avec inquiétude. Dans son plaidoyer elle continuait de dénoncer la vraie cause profonde du conflit armé dans la région: le combat autour du contrôle des carriers minier. C‟est grâce aux revenues et taxes illégaux lesquels sont collectés par les groupes armées auprès des creuseurs informels,
  5. Newsletter AGEH SCP Région des Grands Lacs – Mars 2011 - 1ière Edition Page 5 que la guerre s‟alimente. Ensemble avec les partenaires de l‟Allemagne, CENADEP veut briser cette logique fatale. C‟est le BGR (institut allemand pour les ressources naturelles) qui rapportait son assistance technique afin de développer un système de certification des minerais au niveau du Congo. A l‟aide de la restauration de l‟autorité de l‟état, les revenus générés par l‟exploitation des minerais pouvaient ainsi renforcer le budget de l‟état afin de faire face aux dépenses nécessaire pour déclencher le développement de cette région d‟après guerre. Dans un deuxième lieu la certification permettra d‟identifier l‟origine des minerais, ce qui rendra possible de boycotter les matières provenant des mines sous contrôles des forces négatives. Des grands pays consommateurs demandent une telle identification par leur législation déjà (par exemple la loi Dodd Franck aux Etats Unis). CENADEP commençait alors à mobiliser les acteurs au niveau de la province afin d‟adhérer au processus de certification. Les associations des creuseurs informels, les administrations impliquées, les militaires et les commerçants étaient sensibilisés sur les bienfaits d‟un secteur minier formalisé. Dans les séminaires et tables des creuseurs informels ou du contrôle des groupes rebelles étaient en suite exploités sous le commandement des forces armés réguliers (FARDC). Un récent article dans le journal AFP fait état de la situation actuel : « L'exploitation minière artisanale, suspendue depuis début septembre dans trois provinces de l'est de la RDC par le chef de l'Etat congolais Joseph Kabila, reprendra à partir du 10 mars ». Afin de prendre en compte le contexte transfrontalier du trafic des minerais, la GIZ (société de la coopération internationale en Allemagne) est en train de promouvoir un système de suivie des flux au niveau de la Région des Grands Lacs élaboré par PAC. C‟est maintenant en 2011 que CENADEP se lance avec l‟appui technique et financier de PAC afin de réunir des acteurs de la société civile au niveau de la région pour accompagner ce processus mise en œuvre par la CIRGL. Il reste beaucoup à faire pour que l‟exploitation puisse se dérouler dans les normes. La coopération efficace entre tous les acteurs de la filière est demandée, afin de neutraliser les effets secondaires du commerce des minerais sur la situation sécuritaire. Uniquement si creuseurs, commerçants, autorités et militaires accepte une formalisation du secteur, avec des audits rigoureux par des parties tierces et un monitoring des acteurs de la société civile, il y aura une chance que les gains de l‟exploitation des matières premières serviront de manière équitable au développement des populations dans la région. Par Manuel Wollschläger CENADEP Kivu Cyprien Birhingingwa et l‟Ambassadeur de l‟Allemagne Les différentes composantes de la population doivent cohabiter pacifiquement… …dit la CDJP Bujumbura La commission Justice et Paix est un service de l‟Archidiocèse Catholique de Bujumbura. Elle a été créée en 2002 pour faire face à une situation de violation massive des droits humains et de détérioration des valeurs humaines qui était engendrée par le bouleversement sociopolitique du pays en 1993. La commission Justice et Paix travaille essentiellement sur des questions relatives à la Justice, à la paix, à la réconciliation et à
  6. Newsletter AGEH SCP Région des Grands Lacs – Mars 2011 - 1ière Edition Page 6 l‟édification d‟un Etat de droit. Ses activités se focalisent sur l‟édification d‟un Etat de droit par la vulgarisation des textes légaux, la promotion de la réconciliation et du dialogue communautaire, doter la population locale des outils d‟analyse, de gestion et de résolution pacifique des conflits, ainsi que la dénonciation des violations des droits humains. Plus le temps approchait… plus la CDJP rapprochait les gens Le Diocèse de Bujumbura comprend la Capitale ainsi que les provinces de Muramvya et Bujumbura Rural. Ce dernier est stratégique par rapport à la capitale. C‟est là que se sont déroulés tous les derniers combats des mouvements rebelles connus au Burundi. Cela fait que la population de cette localité possède des idéologies diverses provenant des divers partis sortant des divers rebellions. Des démobilisés anciens soldats réguliers, anciens rebelles, anciens prisonniers, des rapatriés ne s‟entendent pas forcément avec la population restée sur les collines qui subira fortement le coup des affrontements entre les derniers groupes armés haut cités. La population était à la merci des idéologies tendancieuses des politiciens. Elle ne parvenait pas à vivre la cohésion ni à s‟engager la conscience claire aux élections. Il a fallu une action bien menée pour les aider à se défaire de l‟esprit belliqueux et pour leur faire prendre conscience du bien fondée de la bonne cohabitation et de la liberté de chacun à s‟engager dans le processus électoral. L‟action de la CDJP Bujumbura se focalisa alors surtout sur les sensibilisations à travers des réunions et des séminaires dans les différentes paroisses du Diocèse de Bujumbura pour amener les gens à cohabiter ensemble malgré les différences. L‟année 2010 la CDJP Bujumbura a eu à former 700 leaders locaux représentant les diverses catégories des couches sociales comme les représentants des démobilisés, des rapatriés, des déplacés, les leaders locaux des partis politiques, les leaders des communautés ecclésiales de base, les ex-combattants. Ces leaders locaux ont été tous envoyés à des dans leurs communautés ou associations d‟origine pour entamer des sensibilisations visant à entrer librement, la conscience avertie, dans les élections. Notez que cette action de la CDJP a été menée au profit de toute la population de l‟Archidiocèse en général, incluant les provinces de Muramvya et la Ville de Bujumbura, chacune selon ses particularités, à toute la population, sans distinction d‟appartenance religieuse, sociale ou ethnique d‟autant que la paix est un besoin fondamental pour une personne et pour une collectivité. Les élections ont lieu… La période préélectorale avait fait peur à pas mal de burundais. Dans cette optique, l‟Eglise à travers les CDJP a fait son effort pour procéder à l‟éducation civique et démocratique. Aujourd‟hui, on peut admettre que les gens, surtout dans notre diocèse, sont allés voter sans heurts quelque soit le choix de chacun. Ils sont restés sereins même à la proclamation des résultats car ils avaient appris comment se comporter à travers les formations qui avaient été données aux leaders d‟entre eux. Chacun aura voté selon son choix et le taux de participation sera plus ou relativement élevé par rapport aux pronostics antérieurs. La CDJP a été là pendant les élections comme observateur et cela corroborera aux sensibilisations ce qui a donné assurance et confiance à la population. Et après ? Faut-il s‟arrêter là ? Il faut, après les élections, une vaste action de sensibilisation de ceux qui avaient été formés, action qui ira de pair avec la création des commissions justice et paix dans toutes les succursales afin de trouver un cadre d‟échange. Compte tenu de la situation qui prévaut dans le Diocèse, la CDJP est en train de renforcer les capacités de ces leaders sur la non violence active et sur les valeurs civiques et démocratiques. De même, les élus méritent un encadrement et un accompagnement afin qu‟ils soient et fassent ce qu‟ils ont promis à l a population pendant la période de campagne. C‟est aussi une occasion d‟intéresser la population à contrôle ses dirigeants et à leur exiger des comptes. Cette campagne contribuera à cultiver dans la population le sens la participation à leur développement, tout ceci pour une bonne gouvernance, condition pour une paix durable. Par Gaston Niyonkuru CDJP Bujumbura
  7. Newsletter AGEH SCP Région des Grands Lacs – Mars 2011 - 1ière Edition Page 7 Informations générales Offre d‟emploi Cher lecteurs, chères lectrices, Actuellement l‟AGEH cherche les coopérants/es pour les postes suivantes :  Commission Diocésaine Justice et Paix Diocèse de Cyangugu (Rwanda) – Conseiller/ère Technique en matière de renforcement des capacités des structures de la CDJP Cyangugu et du réseau sous-régionale  Commission Diocésaine Justice et Paix Diocèse de Nyundo (Rwanda) - Conseiller/ère Technique en matière de lobby et plaidoyer et l‟évaluation d‟impact des projets  Commission Diocésaine Justice et Paix Diocèse de Bukavu (DR Congo) - Conseiller/ère Technique en matière de gouvernance Votre profil devrait être comme suit: - Vous avez fait des études en science sociale ou politique et vous avez plusieurs années de l‟expérience professionnelle - Vous êtes une personne résistante, qui est capable de travailler en équipe et qui sait s‟adapter - Vous avez déjà travaillé en Afrique et vous parlez Français - Vous êtes Citoyen européen ou suisse Pour plus des informations s‟il vous plaît contactez : Christian.kuijstermans@ageh.de
  8. Newsletter AGEH SCP Région des Grands Lacs – Mars 2011 - 1ière Edition Page 8 The Civil Peace Service in the Great Lakes Region Dear friends of the Civil Peace Service in the Great Lakes Region, At the end of 2010 the partners and peace workers of the AGEH CPS decided to increase insight into their work and to improve the exchange of information related to it. It is in this light that the present Newsletter appears as the first of four annual editions. This Newsletter deals with some current topics of the partner organisations. The AGEH has got 13 partner organisations that receive technical support from 9 CPS workers. The CPS is designed to give personnel instead of financial assistance. A CPS Worker is placed at the partner organisation as a technical advisor for a period of three years to reinforce institutional capacities of the organisation itself or to support programming through the introduction of new/ alternative approaches and methodologies. All this within a programme or project as specified and designed by the partner organisation. These programs are always linked to the key areas identified by the AGEH: 1. Promotion of reconciliation initiatives and the strengthening of the capacities of local communities for the peaceful resolution of conflicts through cross-border concepts. 2. Lobby and advocacy at national and regional level for the consolidation of peace-building activities. 3. Support for democratisation processes through awareness raising and training of the local population, in particular with reference to questions of human rights and the (root) causes of conflicts. Beyond this the CPS focuses on the regional aspect of the work and on cross-border sharing of experiences. This is first done by inserting cross-border themes in the programmes of each partner organisation. Secondly, the coordination of the CPS program, based in Bujumbura, strengthens regional synergies by initiating and supporting exchange meetings, synergy work and training with and for partners and other stakeholders. Another aim of the regional coordination is to work in synergy with other international organisations that work in the same field (German NGOs, International NGOs and funding agencies). Although the CPS program is still recent, the first project started in 2008 and the coordination was established in 2009, there are flourishing prospects for the future. The main attention will be devoted to Ruanda, DR Congo and Burundi and a new strategy 2011-2015 is being finalised. Closer collaboration between the 5 German organisations (AGEH, EED, GIZ, Eirene and WFD) imlementing the CPS in the region is on its way. By Nadine van Huuksloot Coordination AGEH CPS The Episcopal Conferences prepare a regional strategy for peace and reconciliation Representatives of the Episcopal Conferences of Tanzania, Kenya, Burundi, the Democratic Republic of Congo (DRC) as well as representatives of the regional Episcopal Conferences of Central Africa (ACEAC) and Eastern Africa (AMACEA) met in Bujumbura 18th to 20th October 2010 to prepare a regional strategy for the Catholic Church. During the opening of the conference, in the presence of his Excellency Pierre Nkurunziza, President of Burundi, Liberata Mulamula, General Secretary and Ambassador of the International Conference on the Great Lakes Region called upon the « decision makers of the Church to put themselves in the frontline to preach for peace and reconciliation ». The majority of the population in the Great Lakes Region is catholic. “We, as a political organisation, need the support of the Catholic Church in our efforts to stabilise the Great Lakes Region. We hope that the conference delivers us an instrument to institutionalize our cooperation” said Ambassador Mulamula. Making the most of synergies became one of the
  9. Newsletter AGEH SCP Région des Grands Lacs – Mars 2011 - 1ière Edition Page 9 key themes during the 3 days of discussion of the conference that had around 30 bishops coming from different countries amongst its participants. One of the conclusions drawn was that the experience of one region or country should be reinforced through a coordinating mechanism. Such a mechanism would on the one hand render existing efforts more effective. On the other hand this would also encourage different members of the Catholic Church in their engagement to bring forth a change in their local contexts. This would not only necessitate a regional coordination, but it would also need reinforced commitment at the local level. The importance of this was stressed by father Appolinaire Malumalu, former president of the Independent Electoral Commission in the DRC, in saying that “I have always hoped that the people in the Great Lakes Region realize that the solutions to their own problems do not solely depend on the political leadership. There are off course also political acts, and these might also assist in resolving certain problems, but it are the people themselves that should reinstate trust in each other”. Meanwhile, each country has to face its own problems. “For us in the Congo this is for example the conflict around the natural resources”, declares Sister Marie-Bernard Alima, Secretary of the national Episcopale Justice and Peace Commission the DRC. In Congo, the pillage of resources by rebel groups, international companies and agents of the state continues unabated. “We have to fight for the establishment of an effective regulatory framework that controls and limits the actions of different groups” stresses Sister Marie-Bernard Alima. The goal of the conference, “Searching for ways and means to work together to improve the contribution of the Church to peace-building and the promotion of reconciliation in the Great Lakes Region” is important according to Sister Marie- Bernard Alima. “We are not trying to copy different actions; we are trying to put in place a mechanism that assists us in working better together.” The conference is supported by AGEH, but also by other international partner organisations, for example the United States Conference of Catholic Bishops. Father William Headley, Professor at the Kroc Institute at the University of San Diego, draws a parallel between the conference and the history in the Great Lakes Region: « During the horrible period of the Genocide in Ruanda we, the Catholics, were not capable to unite to address the situation. This was a curse. We hope to do now that, which we were not capable of doing in the past” At the end of the conference, the essential elements for the strategic plan have been put forward to the Steering Committee of the Conference, in order for it to finalise the strategic plan. After it has been finished, it will then need to be adopted by the 8 Episcopal Conferences present at the Conference. The president of the Steering Committee, Bishop Joachim Ntahondereye of Muyinga, refers to the long experience of the Catholic Church in working towards peace and reconciliation: “This work is extremely important. I think that the Church needs to invest more, and that it needs to reinforce its own capacities.” And this would be exactly the objective of the strategic plan for the coming years. By Christian Kuijstermans Regional Coordinator AGEH SCP Great Lakes Region Mineral exploitation in the Great Lakes Region The bureau of the NGO CENADEP (National Centre for the Promotion of Development and Participation) in Kivu works in favour of more control concerning trade in natural resources in the Democratic Republic of Congo (DRC) and its neighbouring countries. In order to achieve this cooperation is sought with other civil society actors in Great Lakes Region. It‟s in 2002, when Cyprien Birhingingwa joined the CENADEP Office in Bukavu. The national office of CENADEP in Kinshasa is headed by his fellow from South Kivu, Baudouin Hamuli Kabarhuza, who at the same time represents the DRC at the International Conference for the Great Lakes Region (ICGLR). Cyprien Birhingingwa has since accompaignied, as
  10. Newsletter AGEH SCP Région des Grands Lacs – Mars 2011 - 1ière Edition Page 10 the coordinator of CENADEP Kivu, the peacetalks in eastern DRC with perseverance and conviction. In 2008 he participated as President of the South Kivu Civil Society Coordination Office at the Goma conference, which assembled armed groups with the objective to propose a disengagement plan. Unfortunately the peace talks broke down and subsequently the Congolese government started military operations in cooperation with neighbouring countries (Ruanda and Uganda) and with the support of the UN Mission in DRC in order to bring the different rebel groups to disengage by force. The Civil Society in South Kivu followed the interventions with worry. Meanwhile CENADEP continued its advocacy campaign to denounce the root cause behind the armed conflict in the region: the fight for control of DRC´s mineral wealth. It is income that armed groups derive from trade in mineral resources as well as from illegal taxes imposed upon artisanal miners that keeps fuelling the war. CENADEP aims, together with partner organisations from Germany, to bring this fatal vicious cycle to an end. It‟s BGR (German Federal Institute for Geosciences and Natural Resources) that assisted in the development of a certification system for minerals in the DRC. By restoring public authority income from mineral exploitation could bolster the government budget, enabling the state to meet the necessary expenditure to launch development in this war-torn region. Certification enables identification of the origin of minerals. This would make it possible for traders and international companies to boycott minerals coming from mines that are under the control of armed groups. Some big consuming countries have already inserted the obligation for this identification in their legislation (see for example the « Dodd Frank « law in the U.S.). CENADEP started therefore mobilising actors at the provincial level to adhere to the certification process. NGOs representing artisanal miners, relevant civil authorities, military and traders were sensitised on the benefits of having a formalised mineral sector. In workshops and round tables all involved parties were brought together to provide for a space for constructive dialogue and in order to vulgarize the concept of certification proposed by BGR and the Canadian organisation « Partnership Africa Canada » (PAC). September 2010, following a visit to mining sites in Walikale (North Kivu), the Congolese President Joseph Kabila Kabange declared the suspension of all artisanal exploitation of mineral resources in the eastern provinces of the DRC. This measure was applied only partially. Most sites cleared from artisanal miners or from control by rebel groups were subsequently illegally exploited under the authority of commanders of the Congolese army (FARDC). Recent press articles announce that the ban for informal mining will be lifted in the middle of march. To take into consideration the cross- border implications of mineral trade, the GIZ (German Society for International Cooperation) is promoting the system prepared by PAC to monitor the flow of minerals in the Great Lakes region. It‟s now in 2011 that CENADEP, with technical and financial assistance of PAC, will start to bring together civil society actors at the regional level in order to accompany the application of the certification process. There still remains a lot to do before mineral exploitation meets accepted norms. An effective cooperation between all actors involved in the exploitation and trade chain is crucial to neutralise the negative effects of the mineral trade on the security situation. Only if miners, traders, authorities and the military accept to formalise the Cyprien Birhingingwa et l‟Ambassadeur de l‟Allemagne
  11. Newsletter AGEH SCP Région des Grands Lacs – Mars 2011 - 1ière Edition Page 11 General Information Job posting Dear readers, Currently the AGEH is looking for Technical Advisors for the following posts:  Justice and Peace Commission Diocese of Cyangugu (Ruanda) – Technical Advisor for capacity building and to strengthen the international network structures of the Justice and Peace Commission Diocese of Cyangugu  Justice and Peace Commission Diocese of Nyundo (Ruanda) – Technical Advisor for Lobby and advocacy and for planning/monitoring/evaluation  Justice and Peace Commission Diocese of Bukavu (DR Congo) – Technical Advisor in the field of good governance Your profile:  You have a degree in an area related to social sciences or politics and several years of practical experience  You are flexible, team-oriented and able to cope under pressure  You have experience working in Africa and speak French  You are an EU or Swiss citizen For further information please contact: Christian.kuijstermans@ageh.de sector, allowing for rigorous third party audits and monitoring by NGOs, there will be a chance for income derived from the exploitation of natural resources to contribute in an equitable way to the development of the population in the region. By Manuel Wollschläger CENADEP Kivu
  12. Newsletter AGEH SCP Région des Grands Lacs – Mars 2011 - 1ière Edition Page 12 Contacts des partenaires AGEH SCP dans la Région des Grands Lacs/ Contacts of partners in the CPS Program of the AGEH in the Great Lakes Region Coordination Programme Service Civil pour la Paix Région des Grands Lacs/ Coordination Civil Peace Service Program of the Great Lakes Region Rue Mugamba 31, Rohero II, BP1298, Bujumbura, Burundi Christian.kuijstermans@ageh.de; Nadine.v.h@gmx.de http://www.ageh.de Partenaires – Burundi/ Partner organisations - Burundi  Commission Épiscopale Justice et Paix Burundi – Bujumbura, cejpbdi@yahoo.fr  Commission Diocésaine Justice et Paix Diocèse de Muyinga – Muyinga, cdjp.muyinga@yahoo.fr  Commission Diocésaine Justice et Paix Archidiocèse de Bujumbura - Bujumbura, cdjpbuja@yahoo.fr Partenaires – République Démocratique du Congo/ Partner organisations – Democratic Republic of the Congo  Association Africaine de D´fense des Droits de l‟Homme (ASADHO) – Kinshasa, asadhokin@yahoo.fr  Centre National pour l‟Appui au Développement et à la Participation Populaire (CENADEP) – Kinshasa, cenadep@yahoo.fr – http://www.cenadep.net  Centre National pour l‟Appui au Développement et à la Participation Populaire (CENADEP) – Antenne de Kivu – Bukavu, cenadepkivu@yahoo.fr – http://www.cenadep.net  Commission Épiscopale Justice et Paix RD Congo – Kinshasa, commission_justice_paix_aceac@yahoo.fr – http://www.cejp-rdc.org  Commission Diocésaine Justice et Paix Archidiocèse de Bukavu – Bukavu, cdjpbukavu@yahoo.fr  Commission Diocésaine Justice et Paix Diocèse d‟Uvira – Uvira, cdjpuvirabwj@yahoo.fr Partenaires – Rwanda/ Partner organisations Ruanda  Commission Diocésaine Justice et Paix Diocèse de Nyundo – Nyundo, cdjp_nyundo@yahoo.fr  Commission Diocésaine Justice et Paix Diocèse de Cyangugu – Cyangugu, cdjpcyangugu@yahoo.fr Partenaires – Tanzanie/ Partner organisations Tanzania  Justice and Peace Department Rulenge-Ngara Diocese – Biharamulo, hondamugisha@yahoo.com  Justice and Peace Commission Kigoma Diocese – Kigoma, dokjpc@gmail.com
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