MARS 2011
1i èr e Edition
Le Service Civil pour la Paix dans la
Région des Grands Lacs
Dans cette édition Page
Le Service Civil pour la Paix
dans la Région des Grands Lacs 1
La Certification des minerais de
la sous région des grands lacs :
un mécanisme avantageux pour tous 2
Les conférences des évêques préparent
une stratégie régionale pour la paix et la
réconciliation 3
Exploitation des minerais
aux bords des Grands Lacs 4
Les différentes composantes de
la population doivent
cohabiter pacifiquement… 5
Informations générales : offre d‟emploi 7
In English: The Civil Peace
Service in the Great Lakes Region 8
The Episcopal Conferences prepare a
regional strategy for peace and
reconciliation 8
Mineral exploitation in the Great Lakes Region 9
General Information: Job posting 11
Contacte des partenaires/Contacts 12
Chers amis et chères amies du Service Civil pour la
Paix dans la Région des Grands Lacs,
A la fin de l„année passée les partenaires et les
coopérants/es du SCP de l‟AGEH ont décidé de
vous faciliter une meilleure vue sur leur travail et
de partager des informations choisies y relative.
Alors en vertu de cela le premier Newsletter de 4
éditions annuelles apparait.
Ce Newsletter se penche sur les thèmes actuels des
organisations partenaires de l‟AGEH.
L‟AGEH a 13 organisations partenaires auxquelles 9
coopérants/es du SCP donnent tout l‟appui
possible. D‟après l‟AGEH le processus du
développement naît d‟une rencontre directe entre
personnes.
Le Programme de SCP est un programme initié avec
des organisations partenaires locaux. L‟initiative
des projets sera toujours prise par les partenaires,
et, si besoin il y a, elle sera soutenue par l‟AGEH.
Ainsi le SCP est une gestion du personnel qui
donne un soutien technique et non financier au
partenaire. En règle générale les coopérants/es
techniques sont érigés pour 3 ans en vue du
renforcement des capacités, pour introduire des
nouvelles méthodologies dans un programme ou
projet spécifié par le partenaire.
Ces programmes sont toujours liés aux domaines
clés identifiés par l‟AGEH :
1. Promouvoir des Initiatives de réconciliation et
le renforcement des capacités pour la
résolution pacifique des conflits au niveau
local et par des concepts transfrontaliers
2. Faire le plaidoyer et le lobbying au niveau
national et régional pour la consolidation des
activités pour la paix
3. Soutenir des processus de démocratisation par
la sensibilisation et la formation de la
population, particulièrement en rapport avec
les questions des droits humains et les causes
des conflits.
Au delà le SCP se focalise sur l‟aspect régional du
travail et le partage transfrontalier des
expériences. Cela est assuré premièrement par
l‟insertion des éléments transfrontaliers avec les
partenaires.
Deuxièmement la coordination de l‟AGEH à
Bujumbura renforce ce travail conjoint en
soutenant des réunions d‟échange, le travail en
synergie et des formations avec et pour les
partenaires et autres acteurs clés. La coordination
s‟engage également à travailler en synergie avec
d‟autres intervenants internationaux qui travaillent
dans les mêmes domaines (ONGs Allemandes,
ONGs Internationales, y compris les bailleurs).
Bien que le programme de SCP soit encore jeune, le
premier projet commençait en 2008 et la
coordination était établie en 2009, il y existe des
perspectives concret pour l‟avenir. L‟attention
principale serrait vouée au Rwanda, la RDC et le
Burundi. Une nouvelle stratégie 2011-2015 est en
train d‟être finalisée et une collaboration plus
étroite entre les 5 organisations allemandes (AGEH,
EED, DED, EIRENE et WFD) qui exécutent le SCP
dans la région est en cours.
Par Nadine van Huuksloot
Coordination AGEH SCP
Newsletter AGEH SCP Région des Grands Lacs – Mars 2011 - 1ière
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«La Certification des minerais de la sous région des grands lacs : un
mécanisme avantageux pour tous »
I. Contexte.
Ce n‟est plus un secret, l‟objectif majeur de la
guerre à l‟Est de la République Démocratique du
Congo est plus économique que politique. Elle vise
l‟exploitation illégale des ressources naturelles par
certaines puissances étrangères politiques et
économiques via certains militaires des FARDC
(Forces Armées de la République
Démocratique du Congo) et les groupes armés (cf.:
« Rapport préliminaire sur l‟exploitation illégale
des Ressource naturelles en République
Démocratique du Congo intitulé: «Le pillage
s„intensifie » publié par l‟ASADHO/Katanga en
juillet 2004»).
L‟exploitation illégale des minerais et l‟existence
des groupes armés (FDLR, Maï- Maï, certains
éléments incontrôlés du CNDP…) à l‟Est met en
danger les vies humaines et compromet le
développement durable dans la sous région des
grands lacs.
Mettre fin à l‟exploitation illégale des minerais à
l‟Est est une des conditions qu‟il faut réaliser pour
mettre fin à cette guerre qui n‟a que trop duré et
qui profite plus aux autres (multinationales et
certains hommes politiques) qu‟aux citoyens de la
sous région.
La certification des minerais peut contribuer à
mettre fin à cette exploitation illégale.
II. La Certification des minerais.
L‟objectif de la certification étant d‟assurer le suivi,
la transparence et la traçabilité des minerais de la
production jusqu‟à la commercialisation, elle reste
un moyen efficace pour vérifier et attester que
l‟origine desdits minerais est conforme à la loi par
l‟octroi d‟un certificat.
Par un plaidoyer permanent auprès des
Gouvernements de la sous région, la société civile
peut contribuer énormément à la mise en place de
ce mécanisme. C‟est un devoir pour elle de
rappeler aux gouvernements des différents pays les
engagements qu‟ils ont pris pour assurer une
exploitation durable et responsables des
ressources naturelles dans la sous région.
III. Avantages de la certification pour les
pays des grands lacs.
La certification présente plusieurs avantages tant
pour les différents Gouvernements que pour les
investisseurs et les populations.
1. Pour les pays (RD Congo, Rwanda et
Burundi).
Depuis plus de deux décennies, l‟Est de la
République Démocratique du Congo est devenu un
sanctuaire pour tous les groupes rebelles qui
s‟attaquent aux Gouvernements en place au
Rwanda, au Burundi et en R.D.Congo. A l‟Est, ils
ont la possibilité de se cacher, plusieurs territoires
de cette partie du pays n‟étant pas contrôlés par le
Gouvernement congolais. Grace à l‟exploitation
illégale des minerais ces différents groupes
rebelles survivent, s‟approvisionnent en armes et
continuent à entretenir un climat d‟insécurité
généralisée dans la sous région. Ils constituent une
menace permanente contre les différents les
Gouvernements en place.
Pour se protéger contre les attaques desdits
groupes rebelles, les Gouvernements de trois pays
consacrent une grande partie de leurs budgets à
l‟achat des armes et à la sécurité. Cet argent qui
pouvait être investi dans les secteurs prioritaires
(éducation, santé, routes, écoles…) est ainsi
consacré aux dépenses militaires.
Etant donné que la certification pourrait contribuer
à priver les groupes armés de moyens de
« La chose la plus importante
dont les populations dans la
sous région des grands lacs ont
besoin : c‟est la paix.»
subsistance, par ce que la vente des minerais qui
ont une origine douteuse et non certifiés sera
difficile, ils s‟affaibliraient et disparaitraient un à un
comme dans le cas de la Sierra Léone et du Libéria.
Cette situation permettra aux différents
Gouvernements de diminuer leurs dépenses
militaires pour consacrer une grande partie de
leurs budgets aux secteurs de développement
durable.
2. Pour les investisseurs internationaux.
La certification des minerais permet aux
Newsletter AGEH SCP Région des Grands Lacs – Mars 2011 - 1ière
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investisseurs internationaux d‟acheter les minerais
qui proviennent de l‟exploitation légale et d‟éviter
ceux qui viennent des zones des conflits ou dont
les vendeurs sont accusés de violer les droits de
l‟Homme. Ce qui mettrait leur image à l‟abri de
toute critique négative. Ils peuvent faire les affaires
avec une conscience tranquille.
3. Pour les populations locales.
La chose la plus importante dont les populations
dans la sous région des grands lacs ont besoin :
c‟est la paix. La certification peut contribuer
énormément à rétablir un climat de paix dans cette
partie de l‟Afrique. Avec la paix, les populations
déplacées peuvent rentrer dans leur village, se
remettre au travail de champs et concevoir des
projets d‟avenir. Avec la paix, les violences
sexuelles faites aux femmes et aux jeunes filles
« Les conférences des évêques préparent une stratégie régionale pour la paix
et la réconciliation »
peuvent aussi diminuer.
Nous sommes conscients que la certification seule
ne peut pas résoudre tous les problèmes de
sécurité qui se posent dans la sous région des
grands lacs. Les Etats sont appelés à travailler sur
d‟autres questions telles que l‟ouverture
démocratique, le respect des droits de l‟Homme et
la bonne gouvernance au niveau national.
Mais la certification peut, compte tenu du fait qu‟il
prive les groupes rebelles des moyens de
subsistance, contribuer énormément au
rétablissement de la paix dans la sous région.
Par Maître Jean Claude
ASADHO Kinshasa
Des représentants des conférences des évêques de
la Tanzanie, du Kenya, du Burundi, du Rwanda et
de la RD du Congo ainsi que des représentants de
la conférence régionale des Évêques de l´Afrique
centrale (ACEAC) et ceux de la conférence régionale
des Évêques de l´Afrique de l´est (AMACEA) se
sont réuni à Bujumbura du 18 au 20 octobre 2010
pour préparer une stratégie régionale pour l´église
catholique.
Lors de l‟ouverture de ladite conférence, à la
présence de son excellence Pierre Nkurunziza, Chef
d´État du Burundi, Liberata Mulamula,
Ambassadrice et Secrétaire générale de la
Conférence Internationale des Région des Grands
Lacs, demande que « les dirigeants de l´Église se
mettent devant pour prier la réconciliation ». La
plupart de la population dans la région est
Catholique. « Nous, en tant que Organisation
politique, avons besoin de l´Église Catholique dans
notre engagement de stabiliser la Région des
Grands Lacs. Nous espérons que la conférence
nous offre un instrument pour institutionnaliser
notre collaboration » a dit l´Ambassadrice
Mulamula.
La maximalisation des synergies deviennent une
thématique clés lors des discussions des trois jours
de conférence, qui avait réuni parmi les
participants, 30 évêques des différents pays. Une
des conclusions qui a été tiré est que les
expériences d´un pays ou d‟une région devraient
être renforcées par un mécanisme de coordination.
Celui-ci rendra plus efficace les efforts déjà mise
en pratique par les différents acteurs, et - au
même temps - encouragera les différents membres
de l´Église dans leurs engagement de changer la
situation dans leurs propres contextes. A part
d‟une coordination régionale, cela nécessite aussi
un travail à la base.
L´importance est souligné par l´Abbé Appolinaire
Malumalu, ancien président de la commission
Electorale Indépendante en RD Congo, en disant
que « J‟ai toujours souhaité que la population dans
la Région des Grands Lacs se rend compte que la
solution de leurs propres problèmes ne dépend pas
« c´est la population
elle-même qui devra
réinstaurer la
confiance entre eux »
Newsletter AGEH SCP Région des Grands Lacs – Mars 2011 - 1ière
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« Exploitation des minerais aux bords des Grands Lacs »
L‟antenne CENADEP Kivu s‟engage pour une
exploitation contrôlée des ressources naturelles en
R.D. Congo et dans les pays voisins. Pour assurer
ceci l‟ONG cherche la collaboration avec les acteurs
de la société civile dans les pays voisins.
C‟est en 2002, que Cyprien Birhingingwa rejoigne
l‟ONG « CENADEP « (Centre Nationale d‟Appui au
Développement et à la Participation Populaire).
L‟ONG est dirigée au niveau national par son
confrère kivutien Baudouin Hamuli Kabarhuza, qui
au même temps représente la R.D. Congo au sein
de la Conférence Internationale de la Région des
Grands Lacs (CIRGL).
Avec persévérance et conviction accompagnait
Cyprien Birhingingwa entant que coordinateur de
CENADEP Kivu depuis les pourparlers de Paix. En
seulement des dirigeants politiques. Il y a
évidemment des actes politiques qui aident à
résoudre certains problèmes mais c´est la
population elle-même qui devra réinstaurer la
confiance entre eux. »
Toutefois, les différents pays font face aux
problèmes propres à eux. « Pour nous au Congo
c´est par exemple le conflit autour des ressources
naturelles » déclare Sr. Marie-Bernard Alima,
Secrétaire de la Commission Episcopale Justice et
Paix de la RD Congo. Au Congo le pillage des
ressources naturelles par les groupes rebelles, les
entreprises internationales et les agents de l´ État
continu comme avant. « Nous devrions lutter pour
la mise en place d´une législation effective pour
réguler et limiter les actions des différents
groupes ». L´objectif de la conférence, « la
recherche des voies et moyens de travailler
ensemble pour mieux contribuer comme Eglise à
l‟édification de la paix et à la promotion de la
réconciliation dans la Région des Grands Lacs», est
important selon Sr. Marie-Bernard Alima « Nous
n‟essayons pas de multiplier les différents actions,
mais nous essayons de mettre en place un
mécanisme qui nous aiderait à mieux travailler
ensemble. »
La Conférence est soutenue par l´AGEH, mais
également par d´autres partenaires internationaux,
tel que la Conférence des Evêques des Etats-Unis.
Prêtre William Headley, Décan de l´Institute Kroc
de l´Université de San Diego, fait le lien entre la
Conférence et le passé dans la Région des Grands
Lacs : « Pendant la période affreuse du Génocide au
Ruanda nous, les catholiques, n´étions pas capable
de s´unir pour faire face à la situation. C´était une
honte. Nous espérons de faire maintenant ce que
nous n´étions pas capable de faire dans le passé. »
À la fin de la conférence, les éléments essentielles
pour un plan stratégique étaient soumis au Comité
de Pilotage, pour qu´il puisse finaliser ce plan
après la conférence. Après sa finalisation ledit plan
devra encore être adopté par les 8 Conférences des
Evêques présentes lors de la conférence. Le
Président du comité de pilotage, Monseigneur
Joachim Ntahondereye, Evêque de Muyinga, fait
référence à la longue expérience de l´Église
Catholique dans le travail pour la Paix et la
Réconciliation dans la Région des Grands Lacs :
« Ce travail est extrêmement important. Je crois
que l´Église devra s‟investir encore plus et surtout
renforcer ses propres capacités. ». Et cela
représente exactement l´objectif du plan
stratégique pour les années à venir.
Par Christian Kuijstermans
Coordinateur Régional
AGEH SCP Région des Grands Lacs
2008 il participait comme Président du Bureau de
Coordination de la Société Civile de la Province Sud
Kivu à la conférence de Goma, laquelle rassemblait
les groupes armés de la région afin de proposer un
plan de désengagement.
Malheureusement le processus échouait et le
gouvernement congolais s‟alliait ensuite avec les
pays voisins et les casques bleus, afin de ramener
les réfractaires au désengagement par force. La
société civile du Sud Kivu suivait ces interventions
avec inquiétude. Dans son plaidoyer elle continuait
de dénoncer la vraie cause profonde du conflit
armé dans la région: le combat autour du contrôle
des carriers minier. C‟est grâce aux revenues et
taxes illégaux lesquels sont collectés par les
groupes armées auprès des creuseurs informels,
Newsletter AGEH SCP Région des Grands Lacs – Mars 2011 - 1ière
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que la guerre s‟alimente.
Ensemble avec les partenaires de l‟Allemagne,
CENADEP veut briser cette logique fatale. C‟est le
BGR (institut allemand pour les ressources
naturelles) qui rapportait son assistance technique
afin de développer un système de certification des
minerais au niveau du Congo. A l‟aide de la
restauration de l‟autorité de l‟état, les revenus
générés par l‟exploitation des minerais pouvaient
ainsi renforcer le budget de l‟état afin de faire face
aux dépenses nécessaire pour déclencher le
développement de cette région d‟après guerre.
Dans un deuxième lieu la certification permettra
d‟identifier l‟origine des minerais, ce qui rendra
possible de boycotter les matières provenant des
mines sous contrôles des forces négatives. Des
grands pays consommateurs demandent une telle
identification par leur législation déjà (par exemple
la loi Dodd Franck aux Etats Unis).
CENADEP commençait alors à mobiliser les acteurs
au niveau de la province afin d‟adhérer au
processus de certification. Les associations des
creuseurs informels, les administrations
impliquées, les militaires et les commerçants
étaient sensibilisés sur les bienfaits d‟un secteur
minier formalisé. Dans les séminaires et tables des
creuseurs informels ou du contrôle des groupes
rebelles étaient en suite exploités sous le
commandement des forces armés réguliers
(FARDC).
Un récent article dans le journal AFP fait état de la
situation actuel : « L'exploitation minière artisanale,
suspendue depuis début septembre dans trois
provinces de l'est de la RDC par le chef de l'Etat
congolais Joseph Kabila, reprendra à partir du 10
mars ».
Afin de prendre en compte le contexte
transfrontalier du trafic des minerais, la GIZ
(société de la coopération internationale en
Allemagne) est en train de promouvoir un système
de suivie des flux au niveau de la Région des
Grands Lacs élaboré par PAC.
C‟est maintenant en 2011 que CENADEP se lance
avec l‟appui technique et financier de PAC afin de
réunir des acteurs de la société civile au niveau de
la région pour
accompagner ce
processus mise en
œuvre par la
CIRGL. Il reste
beaucoup à faire
pour que
l‟exploitation
puisse se dérouler
dans les normes.
La coopération
efficace entre tous
les acteurs de la
filière est
demandée, afin de
neutraliser les effets secondaires du commerce des
minerais sur la situation sécuritaire. Uniquement si
creuseurs, commerçants, autorités et militaires
accepte une formalisation du secteur, avec des
audits rigoureux par des parties tierces et un
monitoring des acteurs de la société civile, il y aura
une chance que les gains de l‟exploitation des
matières premières serviront de manière équitable
au développement des populations dans la région.
Par Manuel Wollschläger
CENADEP Kivu
Cyprien Birhingingwa et
l‟Ambassadeur de l‟Allemagne
Les différentes composantes de la population doivent cohabiter
pacifiquement…
…dit la CDJP Bujumbura
La commission Justice et Paix est un service de
l‟Archidiocèse Catholique de Bujumbura. Elle a été
créée en 2002 pour faire face à une situation de
violation massive des droits humains et de
détérioration des valeurs humaines qui était
engendrée par le bouleversement sociopolitique du
pays en 1993. La commission Justice et Paix
travaille essentiellement sur des questions relatives
à la Justice, à la paix, à la réconciliation et à
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l‟édification d‟un Etat de droit. Ses activités se
focalisent sur l‟édification d‟un Etat de droit par la
vulgarisation des textes légaux, la promotion de la
réconciliation et du dialogue communautaire, doter
la population locale des outils d‟analyse, de gestion
et de résolution pacifique des conflits, ainsi que la
dénonciation des violations des droits humains.
Plus le temps approchait… plus la CDJP rapprochait
les gens
Le Diocèse de Bujumbura comprend la Capitale
ainsi que les provinces de Muramvya et Bujumbura
Rural. Ce dernier est stratégique par rapport à la
capitale. C‟est là que se sont déroulés tous les
derniers combats des mouvements rebelles connus
au Burundi. Cela fait que la population de cette
localité possède des idéologies diverses provenant
des divers partis sortant des divers rebellions. Des
démobilisés anciens soldats réguliers, anciens
rebelles, anciens prisonniers, des rapatriés ne
s‟entendent pas forcément avec la population
restée sur les collines qui subira fortement le coup
des affrontements entre les derniers groupes
armés haut cités. La population était à la merci des
idéologies tendancieuses des politiciens. Elle ne
parvenait pas à vivre la cohésion ni à s‟engager la
conscience claire aux élections. Il a fallu une action
bien menée pour les aider à se défaire de l‟esprit
belliqueux et pour leur faire prendre conscience du
bien fondée de la bonne cohabitation et de la
liberté de chacun à s‟engager dans le processus
électoral.
L‟action de la CDJP Bujumbura se focalisa alors
surtout sur les sensibilisations à travers des
réunions et des séminaires dans les différentes
paroisses du Diocèse de Bujumbura pour amener
les gens à cohabiter ensemble malgré les
différences. L‟année 2010 la CDJP Bujumbura a eu
à former 700 leaders locaux représentant les
diverses catégories des couches sociales comme
les représentants des démobilisés, des rapatriés,
des déplacés, les leaders locaux des partis
politiques, les leaders des communautés
ecclésiales de base, les ex-combattants. Ces
leaders locaux ont été tous envoyés à des dans
leurs communautés ou associations d‟origine pour
entamer des sensibilisations visant à entrer
librement, la conscience avertie, dans les élections.
Notez que cette action de la CDJP a été menée au
profit de toute la population de l‟Archidiocèse en
général, incluant les provinces de Muramvya et la
Ville de Bujumbura, chacune selon ses
particularités, à toute la population, sans
distinction d‟appartenance religieuse, sociale ou
ethnique d‟autant que la paix est un besoin
fondamental pour une personne et pour une
collectivité.
Les élections ont lieu…
La période préélectorale avait fait peur à pas mal
de burundais. Dans cette optique, l‟Eglise à travers
les CDJP a fait son effort pour procéder à
l‟éducation civique et démocratique. Aujourd‟hui,
on peut admettre que les gens, surtout dans notre
diocèse, sont allés voter sans heurts quelque soit le
choix de chacun. Ils sont restés sereins même à la
proclamation des résultats car ils avaient appris
comment se comporter à travers les formations qui
avaient été données aux leaders d‟entre eux.
Chacun aura voté selon son choix et le taux de
participation sera plus ou relativement élevé par
rapport aux pronostics antérieurs. La CDJP a été là
pendant les élections comme observateur et cela
corroborera aux sensibilisations ce qui a donné
assurance et confiance à la population.
Et après ?
Faut-il s‟arrêter là ? Il faut, après les élections, une
vaste action de sensibilisation de ceux qui avaient
été formés, action qui ira de pair avec la création
des commissions justice et paix dans toutes les
succursales afin de trouver un cadre d‟échange.
Compte tenu de la situation qui prévaut dans le
Diocèse, la CDJP est en train de renforcer les
capacités de ces leaders sur la non violence active
et sur les valeurs civiques et démocratiques. De
même, les élus méritent un encadrement et un
accompagnement afin qu‟ils soient et fassent ce
qu‟ils ont promis à l a population pendant la
période de campagne. C‟est aussi une occasion
d‟intéresser la population à contrôle ses dirigeants
et à leur exiger des comptes. Cette campagne
contribuera à cultiver dans la population le sens la
participation à leur développement, tout ceci pour
une bonne gouvernance, condition pour une paix
durable.
Par Gaston Niyonkuru
CDJP Bujumbura
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Informations générales
Offre d‟emploi
Cher lecteurs, chères lectrices,
Actuellement l‟AGEH cherche les coopérants/es pour les postes suivantes :
Commission Diocésaine Justice et Paix Diocèse de Cyangugu (Rwanda) – Conseiller/ère
Technique en matière de renforcement des capacités des structures de la CDJP Cyangugu et
du réseau sous-régionale
Commission Diocésaine Justice et Paix Diocèse de Nyundo (Rwanda) - Conseiller/ère
Technique en matière de lobby et plaidoyer et l‟évaluation d‟impact des projets
Commission Diocésaine Justice et Paix Diocèse de Bukavu (DR Congo) - Conseiller/ère
Technique en matière de gouvernance
Votre profil devrait être comme suit:
- Vous avez fait des études en science sociale ou politique et vous avez plusieurs années de
l‟expérience professionnelle
- Vous êtes une personne résistante, qui est capable de travailler en équipe et qui sait s‟adapter
- Vous avez déjà travaillé en Afrique et vous parlez Français
- Vous êtes Citoyen européen ou suisse
Pour plus des informations s‟il vous plaît contactez : Christian.kuijstermans@ageh.de
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The Civil Peace Service in the Great Lakes Region
Dear friends of the Civil Peace Service in the Great Lakes
Region,
At the end of 2010 the partners and peace workers of
the AGEH CPS decided to increase insight into their
work and to improve the exchange of information
related to it. It is in this light that the present
Newsletter appears as the first of four annual editions.
This Newsletter deals with some current topics of the
partner organisations.
The AGEH has got 13 partner organisations that receive
technical support from 9 CPS workers. The CPS is
designed to give personnel instead of financial
assistance. A CPS Worker is placed at the partner
organisation as a technical advisor for a period of three
years to reinforce institutional capacities of the
organisation itself or to support programming through
the introduction of new/ alternative approaches and
methodologies. All this within a programme or project
as specified and designed by the partner organisation.
These programs are always linked to the key areas
identified by the AGEH:
1. Promotion of reconciliation initiatives and the
strengthening of the capacities of local
communities for the peaceful resolution of
conflicts through cross-border concepts.
2. Lobby and advocacy at national and regional
level for the consolidation of peace-building
activities.
3. Support for democratisation processes through
awareness raising and training of the local
population, in particular with reference to
questions of human rights and the (root) causes
of conflicts.
Beyond this the CPS focuses on the regional aspect of
the work and on cross-border sharing of experiences.
This is first done by inserting cross-border themes in the
programmes of each partner organisation. Secondly,
the coordination of the CPS program, based in
Bujumbura, strengthens regional synergies by initiating
and supporting exchange meetings, synergy work and
training with and for partners and other stakeholders.
Another aim of the regional coordination is to work in
synergy with other international organisations that
work in the same field (German NGOs, International
NGOs and funding agencies).
Although the CPS program is still recent, the first project
started in 2008 and the coordination was established in
2009, there are flourishing prospects for the future. The
main attention will be devoted to Ruanda, DR Congo
and Burundi and a new strategy 2011-2015 is being
finalised. Closer collaboration between the 5 German
organisations (AGEH, EED, GIZ, Eirene and WFD)
imlementing the CPS in the region is on its way.
By Nadine van Huuksloot
Coordination AGEH CPS
The Episcopal Conferences prepare a regional strategy for peace and
reconciliation
Representatives of the Episcopal Conferences of
Tanzania, Kenya, Burundi, the Democratic Republic
of Congo (DRC) as well as representatives of the
regional Episcopal Conferences of Central Africa
(ACEAC) and Eastern Africa (AMACEA) met in
Bujumbura 18th to 20th October 2010 to prepare a
regional strategy for the Catholic Church.
During the opening of the conference, in the
presence of his Excellency Pierre Nkurunziza,
President of Burundi, Liberata Mulamula, General
Secretary and Ambassador of the International
Conference on the Great Lakes Region called upon
the « decision makers of the Church to put
themselves in the frontline to preach for peace and
reconciliation ». The majority of the population in
the Great Lakes Region is catholic. “We, as a
political organisation, need the support of the
Catholic Church in our efforts to stabilise the Great
Lakes Region. We hope that the conference delivers
us an instrument to institutionalize our
cooperation” said Ambassador Mulamula.
Making the most of synergies became one of the
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key themes during the 3 days of discussion of the
conference that had around 30 bishops coming
from different countries amongst its participants.
One of the conclusions drawn was that the
experience of one region or country should be
reinforced through a coordinating mechanism.
Such a mechanism would on the one hand render
existing efforts more effective. On the other hand
this would also encourage different members of
the Catholic Church in their engagement to bring
forth a change in their local contexts. This would
not only necessitate a regional coordination, but it
would also need reinforced commitment at the
local level. The importance of this was stressed by
father Appolinaire Malumalu, former president of
the Independent Electoral Commission in the DRC,
in saying that “I have always hoped that the people
in the Great Lakes Region realize that the solutions
to their own problems do not solely depend on the
political leadership. There are off course also
political acts, and these might also assist in
resolving certain problems, but it are the people
themselves that should reinstate trust in each
other”.
Meanwhile, each country has to face its own
problems. “For us in the Congo this is for example
the conflict around the natural resources”, declares
Sister Marie-Bernard Alima, Secretary of the
national Episcopale Justice and Peace Commission
the DRC. In Congo, the pillage of resources by
rebel groups, international companies and agents
of the state continues unabated. “We have to fight
for the establishment of an effective regulatory
framework that controls and limits the actions of
different groups” stresses Sister Marie-Bernard
Alima. The goal of the conference, “Searching for
ways and means to work together to improve the
contribution of the Church to peace-building and
the promotion of reconciliation in the Great Lakes
Region” is important according to Sister Marie-
Bernard Alima. “We are not trying to copy different
actions; we are trying to put in place a mechanism
that assists us in working better together.”
The conference is supported by AGEH, but also by
other international partner organisations, for
example the United States Conference of Catholic
Bishops. Father William Headley, Professor at the
Kroc Institute at the University of San Diego, draws
a parallel between the conference and the history
in the Great Lakes Region: « During the horrible
period of the Genocide in Ruanda we, the Catholics,
were not capable to unite to address the situation.
This was a curse. We hope to do now that, which
we were not capable of doing in the past”
At the end of the conference, the essential
elements for the strategic plan have been put
forward to the Steering Committee of the
Conference, in order for it to finalise the strategic
plan. After it has been finished, it will then need to
be adopted by the 8 Episcopal Conferences present
at the Conference. The president of the Steering
Committee, Bishop Joachim Ntahondereye of
Muyinga, refers to the long experience of the
Catholic Church in working towards peace and
reconciliation: “This work is extremely important. I
think that the Church needs to invest more, and
that it needs to reinforce its own capacities.” And
this would be exactly the objective of the strategic
plan for the coming years.
By Christian Kuijstermans
Regional Coordinator AGEH
SCP Great Lakes Region
Mineral exploitation in the Great Lakes Region
The bureau of the NGO CENADEP (National Centre
for the Promotion of Development and
Participation) in Kivu works in favour of more
control concerning trade in natural resources in the
Democratic Republic of Congo (DRC) and its
neighbouring countries. In order to achieve this
cooperation is sought with other civil society actors
in Great Lakes Region.
It‟s in 2002, when Cyprien Birhingingwa joined the
CENADEP Office in Bukavu. The national office of
CENADEP in Kinshasa is headed by his fellow from
South Kivu, Baudouin Hamuli Kabarhuza, who at
the same time represents the DRC at the
International Conference for the Great Lakes
Region (ICGLR).
Cyprien Birhingingwa has since accompaignied, as
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the coordinator of CENADEP Kivu, the peacetalks in
eastern DRC with perseverance and conviction. In
2008 he participated as President of the South Kivu
Civil Society Coordination Office at the Goma
conference, which assembled armed groups with
the objective to propose a disengagement plan.
Unfortunately the peace talks broke down and
subsequently the Congolese government started
military operations in cooperation with
neighbouring countries (Ruanda and Uganda) and
with the support of the UN Mission in DRC in order
to bring the different rebel groups to disengage by
force. The Civil Society in South Kivu followed the
interventions with worry. Meanwhile CENADEP
continued its advocacy campaign to denounce the
root cause behind the armed conflict in the region:
the fight for control of DRC´s mineral wealth. It is
income that armed groups derive from trade in
mineral resources as well as from illegal taxes
imposed upon artisanal miners that keeps fuelling
the war.
CENADEP aims, together with partner organisations
from Germany, to bring this fatal vicious cycle to
an end. It‟s BGR (German Federal Institute for
Geosciences and Natural Resources) that assisted
in the development of a certification system for
minerals in the DRC. By restoring public authority
income from mineral exploitation could bolster the
government budget, enabling the state to meet the
necessary expenditure to launch development in
this war-torn region. Certification enables
identification of the origin of minerals. This would
make it possible for traders and international
companies to boycott minerals coming from mines
that are under the control of armed groups. Some
big consuming countries have already inserted the
obligation for this identification in their legislation
(see for example the « Dodd Frank « law in the
U.S.).
CENADEP started therefore mobilising actors at the
provincial level to adhere to the certification
process. NGOs representing artisanal miners,
relevant civil authorities, military and traders were
sensitised on the benefits of having a formalised
mineral sector. In workshops and round tables all
involved parties were brought together to provide
for a space for constructive dialogue and in order
to vulgarize the concept of certification proposed
by BGR and the Canadian organisation
« Partnership Africa Canada » (PAC).
September 2010, following a visit to mining sites in
Walikale (North Kivu), the Congolese President
Joseph Kabila Kabange declared the suspension of
all artisanal exploitation of mineral resources in the
eastern provinces of the DRC. This measure was
applied only partially. Most sites cleared from
artisanal miners or from control by rebel groups
were subsequently illegally exploited under the
authority of commanders of the Congolese army
(FARDC). Recent press articles announce that the
ban for informal mining will be lifted in the middle
of march. To take into consideration the cross-
border implications of mineral trade, the GIZ
(German Society for International Cooperation) is
promoting the system prepared by PAC to monitor
the flow of minerals in the Great Lakes region.
It‟s now in 2011 that CENADEP, with technical and
financial assistance of PAC, will start to bring
together civil society actors at the regional level in
order to accompany the application of the
certification process.
There still remains a lot to do before mineral
exploitation meets accepted norms. An effective
cooperation between all actors involved in the
exploitation and trade chain is crucial to neutralise
the negative effects of the mineral trade on the
security situation. Only if miners, traders,
authorities and the military accept to formalise the
Cyprien Birhingingwa et l‟Ambassadeur de
l‟Allemagne
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General Information
Job posting
Dear readers,
Currently the AGEH is looking for Technical Advisors for the following posts:
Justice and Peace Commission Diocese of Cyangugu (Ruanda) – Technical Advisor for
capacity building and to strengthen the international network structures of the Justice and
Peace Commission Diocese of Cyangugu
Justice and Peace Commission Diocese of Nyundo (Ruanda) – Technical Advisor for Lobby
and advocacy and for planning/monitoring/evaluation
Justice and Peace Commission Diocese of Bukavu (DR Congo) – Technical Advisor in the field
of good governance
Your profile:
You have a degree in an area related to social sciences or politics and several years of
practical experience
You are flexible, team-oriented and able to cope under pressure
You have experience working in Africa and speak French
You are an EU or Swiss citizen
For further information please contact: Christian.kuijstermans@ageh.de
sector, allowing for rigorous third party audits and
monitoring by NGOs, there will be a chance for
income derived from the exploitation of natural
resources to contribute in an equitable way to the
development of the population in the region.
By Manuel Wollschläger
CENADEP Kivu
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Contacts des partenaires AGEH SCP dans la Région des Grands Lacs/
Contacts of partners in the CPS Program of the AGEH in the Great Lakes
Region
Coordination Programme Service Civil pour la Paix Région des Grands Lacs/
Coordination Civil Peace Service Program of the Great Lakes Region
Rue Mugamba 31, Rohero II, BP1298, Bujumbura, Burundi
Christian.kuijstermans@ageh.de; Nadine.v.h@gmx.de
http://www.ageh.de
Partenaires – Burundi/ Partner organisations - Burundi
Commission Épiscopale Justice et Paix Burundi – Bujumbura, cejpbdi@yahoo.fr
Commission Diocésaine Justice et Paix Diocèse de Muyinga – Muyinga,
cdjp.muyinga@yahoo.fr
Commission Diocésaine Justice et Paix Archidiocèse de Bujumbura - Bujumbura,
cdjpbuja@yahoo.fr
Partenaires – République Démocratique du Congo/ Partner organisations – Democratic
Republic of the Congo
Association Africaine de D´fense des Droits de l‟Homme (ASADHO) – Kinshasa,
asadhokin@yahoo.fr
Centre National pour l‟Appui au Développement et à la Participation Populaire
(CENADEP) – Kinshasa, cenadep@yahoo.fr – http://www.cenadep.net
Centre National pour l‟Appui au Développement et à la Participation Populaire
(CENADEP) – Antenne de Kivu – Bukavu, cenadepkivu@yahoo.fr –
http://www.cenadep.net
Commission Épiscopale Justice et Paix RD Congo – Kinshasa,
commission_justice_paix_aceac@yahoo.fr – http://www.cejp-rdc.org
Commission Diocésaine Justice et Paix Archidiocèse de Bukavu – Bukavu,
cdjpbukavu@yahoo.fr
Commission Diocésaine Justice et Paix Diocèse d‟Uvira – Uvira, cdjpuvirabwj@yahoo.fr
Partenaires – Rwanda/ Partner organisations Ruanda
Commission Diocésaine Justice et Paix Diocèse de Nyundo – Nyundo,
cdjp_nyundo@yahoo.fr
Commission Diocésaine Justice et Paix Diocèse de Cyangugu – Cyangugu,
cdjpcyangugu@yahoo.fr
Partenaires – Tanzanie/ Partner organisations Tanzania
Justice and Peace Department Rulenge-Ngara Diocese – Biharamulo,
hondamugisha@yahoo.com
Justice and Peace Commission Kigoma Diocese – Kigoma, dokjpc@gmail.com