Pour cette édition spéciale du Flash Inno, on vous propose découvrir de belles histoires d'entreprises innovantes malgré la crise.

1. 1
Chers toutes et tous,
La crise du Covid-19 a engendré un choc économique sans
précédent. Pour maintenir la bonne dynamique de notre
écosystème d’innovation, Bpifrance, avec le soutien de l’Etat,
s’est largement mobilisé, dès le début de la crise. Votre
formidable mobilisation a permis la mise en œuvre d’un plan
d’urgence déployé en seulement quelques semaines.
Au global, depuis le début de l’année 2020, ce sont 4 milliards
d’euros qui ont été injectés dans les start-ups de la French Tech,
ce qui est sans précédent (à comparer aux 5 milliards d’euros de
fonds levés par les start-ups françaises sur toute l’année 2019).
Ceci devrait permettre à la majorité d’entre elles de traverser cette
période de turbulence avant la reprise.
Mais tout ceci ne serait pas possible sans la formidable adaptation
des entrepreneurs à ce nouveau contexte, synonyme de risque
mais aussi d’opportunités.
Nous avons voulu mettre en avant dans cette édition spéciale
du Flash Inno certaines initiatives remarquables de nos
entrepreneurs, qui nous rappellent le sens de notre mission :
être à leur coté pour « servir l’avenir ».
Rendez-vous tout l’été pour notre BIG TOUR sur le littoral
français et le 1er octobre prochain pour le BIG à l’Accor
Arena.
Très belles vacances à toutes et à tous
Paul-François Fournier
flash
EDITION
SPECIALE
2020
QUELLE
HISTOIRE !
PAGES 2 à 6
AGENDA
PAGE 7
Juillet 2020
FOCUS SUR
La France va repartir
avec votre agilité, votre
créativité, votre inventivité.
Il faut lutter contre la crainte car
la peur nous fait ralentir. Bpifrance
est au côté des entrepreneurs.
Gardons l’envie, gardons le cap.
Nicolas Dufourcq,
Directeur général de Bpifrance
Dossiers à retrouver sur Bpifrance.fr :
• Entrepreneurs, on se relève et on se révèle
• Crise du Covid-19 : 40 % des dirigeants
prévoient un retour rapide à la
normale de l’activité
• Tourisme un secteur innovant
qui doit se réinventer
En cette période de crise sanitaire, il était indispensable que Bpifrance
et ses partenaires mettent en place un dispositif spécifique pour
soutenir les entreprises impactées par cette pandémie.
Prêt Rebond, Prêt Atout, Prêt A+ Renfort, PGE Bpifrance et PGE
Soutien Innovation ont constitué l’essentiel des mesures. C’est aussi
le plan de soutien aux entreprises technologiques qui prévoit
1,2 milliard d’euros pour financer l’innovation pendant cette crise, le
plan d’urgence de près de 4 milliards d’euros pour aider les startups
à traverser cette période difficile, des Appels à projets, tel que le
PSPC Covid-19 pour répondre à la crise sanitaire actuelle mais
aussi pour se préparer à lutter contre des épidémies apparentées.
En complément de ces mesures, le report d’échéance permet
aux 35 000 clients de Bpifrance éligibles et connaissant des
difficultés pour honorer leurs échéances de bénéficier d’un délai
supplémentaire de 6 mois.
Cette édition spéciale du FLASH INNO est l’occasion de mettre en
exergue de belles histoires d’entreprises innovantes que Bpifrance
a pu accompagner et peut-être sauver grâce au plan de soutien
Innovation.
LES MESURES DE SOUTIEN
Document strictement
interne Bpifrance

2. 2
QUELLE HISTOIRE !
Même quand on
est une start-up,
quand on est créatif
et que l’on va très vite, il
ne faut jamais oublier que
ce que l’on fait, c’est pour le
client. Ce n’est pas parce que
l’on a la meilleure technologie
du monde que l’on doit
s’affranchir du support client.
C’est la leçon que nous
avons tiré de cette crise.
Jean-Yves Gomez
Interview de Jean-Yves Gomez, Directeur général et co-fondateur de Isorg
COMMENT AVEZ-VOUS MIS À PROFIT CETTE CRISE SANITAIRE ?
Cette période Covid nous a fait gagner en maturité. Nous avons pris le temps de formaliser nos protocoles
d’évaluation, nos spécifications pour les utilisateurs et nous avons créés des supports clients, des manuels
d’utilisation détaillés et des vidéos. Nous avons également activé une hot line pour répondre à leurs questions.
Cela nous a obligé à être beaucoup plus professionnels dans notre documentation et dans la façon nous
apportions du conseil à nos clients pour qu’ils soient complètement indépendants.
COMMENT VOYEZ-VOUS LA SUITE ?
Il nous fallait absolument être dans la course sur les générations suivantes et malgré la crise, nous avons pu
livrer des prototypes et des préséries à nos clients.
Y A-T-IL EU UN IMPACT COVID-19 SUR VOTRE ENTREPRISE BIEN AVANT MARS ?
Cela a été très compliqué pour nous et nous l’avons vécu deux fois.
Cela a commencé dès janvier car nous ne pouvions plus voyager et rencontrer nos clients en Chine, leurs
usines et leurs centres de recherche étaient fermées. En effet, nos principaux clients sont les fabricants de
smartphones et ils introduisent de nouveaux produits deux fois par an. Les projets en cours se sont donc arrêtés,
donc il nous a fallu aller sur les générations de smartphones suivantes.
Ensuite, la crise Covid 19 en Europe, période pendant laquelle nous avons dû faire face à des problèmes
d’approvisionnement, de maintenance et de personnel : en Chine, les usines redémarraient et dès la mi-mars,
nous fermions nos deux centres de R&D. Seule l’usine de Limoges tournait pour pouvoir livrer des échantillons et
des préséries à nos clients et être acteurs sur les générations suivantes.
Une nouvelle maturité pour Isorg,
pépite française de capteurs polymères imprimés
Créée à Grenoble en 2010 en tant que spin off du CEA (Commissariat à l'Energie Atomique),
la technologie de rupture d’Isorg consiste à convertir des substrats de plastique et de verre
en surfaces intelligentes.
Usine d'Isorg à Limoges :
3000 m2 dont 1000 m2 de salles blanches
Créditphoto:Isorg
DONNÉES CLÉS
• Une technologie unique de capteurs d’images de grandes surfaces
• 70 salariés répartis sur 3 sites :
- un service R&D et applications sur Grenoble
- le site de production et les fonctions administratives sur Limoges
- un centre de R&D avancé implanté sur Bordeaux et un bureau à Hong Kong
• Plus de 70 brevets en propre déposés
• CA de 1,8 M€ en 2018
En 2011, Isorg est qualifiée entreprise innovante, Lauréate du 13e Concours i-LAB
et lauréate du 12ème appel à projets de R&D du FUI. En 2012, elle bénéficie
d’une aide dans le cadre du Fonds National pour la Société Numérique. En 2014
et 2018, elle lève des fonds à hauteur de 6 et 24 M€ notamment via le Fonds
Large Venture aux côtés d’autres investisseurs. Un Prêt Innovation FEI lui est
accordé en 2019 et en 2020, un PGE Soutien Innovation.
Créditphoto:
CEAGrenoble
Créditphoto:C.Rosant
Francis Martin et Aurélie Ravix,
Bpifrance, Délégation Innovation Grenoble
Elle adresse de nombreux marchés
en forte croissance, en particulier
dans le domaine des dispositifs
électroniques comme les smartphones
(transformer l'écran des prochaines
générations en capteur d'empreintes
digitales), tablettes et ordinateurs, mais
aussi dans la biométrie et l’imagerie
médicale.

3. 3
QUELLE HISTOIRE !
Interview de Etienne Jacob, Co-fondateur et Président de Gen.Orph
ETES-VOUS OPTIMISTES POUR L’AVENIR ?
Nous sommes confiants pour plusieurs raisons : il y a peu d’entreprises qui fabriquent des médicaments
pour les maladies rares, c’est une démarche longue et coûteuse, et la demande est aujourd’hui forte. En
2019, nous commercialisions notre produit en France, Italie, Suède, Norvège, Finlande, Allemagne et
Bulgarie. D’ici la fin de l’année 2020, nous allons nous lancer sur le Portugal, l’Espagne, la Grande-Bretagne
et la Hongrie.
Par ailleurs, nous venons de remporter un appel d’offres de l’AGEPS (Agence Générale des
Equipements et Produits de Santé) pour le marché important et prestigieux de l’APHP (Assistance Publique-
Hôpitaux de Paris). C’est pour notre start-up une très belle référence. Enfin, l’hôpital pédiatrique du Vatican
compte parmi nos clients.
VISION DES FONDATEURS
Implantée à Montataire, dans l’Oise, Gen.Orph a été fondée en
2012 par Etienne Jacob et Patrice Layrac. Cette start-up développe,
commercialise et met à la disposition des professionnels de santé
et des patients des médicaments orphelins génériques efficaces
et abordables pour traiter certaines maladies rares mais aussi des
médicaments délaissés par les grands laboratoires mais conservant
un potentiel médical et économique attractif.
DANS QUEL CONTEXTE ÉTAIT VOTRE ENTREPRISE ?
Gen.orph était en pleine croissance en 2019 après le lancement commercial de notre premier médicament
mais la crise Covid-19 a eu un double impact négatif. D’une part, nos principaux fournisseurs pour
l’acquisition du principe actif, en Inde ou en France, fonctionnaient à effectif réduit et rencontraient de
grandes difficultés en termes d’approvisionnement sur certaines matières premières. D’autre part, notre
sous-traitant à Reims a dû fermer son site pendant une quinzaine de jours. Enfin, pendant la période de
confinement, nous avons eu une chute importante des ventes d’un médicament dans son indication «mal
des transports» ; par contre, dans l’indication «vertige», la consommation est restée stable.
AVEZ-VOUS EU BESOIN DE VOUS RÉORGANISER ?
Effectivement, tous ces retards nous ont contraints à revoir notre stratégie. Notre problématique est aussi
bien dans la production du produit fini et dans le packaging. Nous commençons donc à travailler avec un
sous-traitant spécialisé dans les petites séries et nous allons adopter un nouveau process en termes de
packaging, nous ferons des lots de 5 à 10 kgs contre 500 g aujourd’hui.
Une nouvelle stratégie pour Gen.Orph
Un grand
remerciement à
Bpifrance pour avoir été à
nos côtés depuis le début,
pour nous avoir accompagnés
en continu et pour nous avoir
permis de faire face en cette
période difficile de crise.
C’est une véritable relation
de confiance.
Etienne Jacob
DONNÉES CLÉS
• Entreprise en forte croissance sur un marché de niche
• Statut européen de SME octroyé par l’Agence européenne
des médicaments
• 2017, enregistrement européen et début 2019, lancement
du produit maladies rares
• 5 licences et plusieurs brevets déposés
• 8 salariés
• CA en 2019 : 3,96 M€
Dès son lancement, Bpifrance accompagne Gen.Orph. Elle bénéficie d’une Aide pour la
Faisabilité, suivie en 2013 d’un Prêt d’Amorçage pour accompagner sa première levée
de fonds. En 2014, la recherche s’intensifie et une Aide au Développement est réalisée ;
elle est également qualifiée entreprise innovante. En 2017, Bpifrance lui accorde un Prêt
d’Amorçage Investissement FEI en parallèle de la deuxième levée de fonds. En 2020,
elle obtient un PGE Soutien Innovation pour renforcer sa trésorerie.
Cédric Rosant, Bpifrance,
Délégation Innovation Amiens

4. 4
QUELLE HISTOIRE !
Interview de Ralph Mansour, CEO et co-fondateur de Le Closet
VOTRE SOCIÉTÉ A-T-ELLE ÉVOLUÉE DEPUIS LE DÉBUT DE LA CRISE ?
En plus de notre activité de location de vêtements, nous avons lancé la vente de produits d’occasion. Le
démarrage de cette nouvelle activité est très positif et les résultats sont encourageants.
Notre stratégie reste la même, mais cette période de crise nous a permis de prendre du recul sur ce qui
fonctionnait, sur ce que nous devions améliorer dans nos process et vis-à-vis de notre clientèle.
Nous avons tenu bon !
QUELLES SONT LES DIFFICULTÉS QUE VOUS AVEZ RENCONTRÉES ?
Dans le contexte de la crise du Covid-19, notre entreprise a été confrontée à une dégradation du service.
Nous étions face à une impossibilité de s’approvisionner en marchandises, nous avions de grandes
difficultés à recevoir et à renvoyer les colis à nos membres et notre hub logistique a été impacté par un fort
absentéisme.
Par ailleurs, nous avons dû réagir pour faire face à un pic de désabonnements. Face à cette situation, nous
avons pris la décision de geler le service et les facturations pendant plus de deux mois.
PARLEZ NOUS DE LA REPRISE D’ACTIVITÉ
L’activité a plutôt bien redémarrée. Nos clientes sont restées fidèles et la tendance est à la hausse sur la
location de vêtements. C’est un contexte très positif car les consommatrices sont en demande d’alternatives
pour consommer différemment, notamment en ce qui concerne la mode, et nous répondons à cette
demande avec un service innovant et très ludique.
Le Closet traverse la crise et lance une nouvelle activité
La période
Covid a été et reste
un moment difficile
pour les entreprises.
Nous avons été très bien
accompagnés, avec écoute
et efficacité et nous avons
apprécié la réactivité de
Bpifrance.
Le PGE Soutien Innovation
nous a apporté une véritable
bouffée d’air.
Ralph Mansour
Créé en 2014 et implanté en Ile-de France, Le Closet
propose un service de location de vêtements et
d’accessoires pour femme ainsi qu’un service d’achat
de pièces de seconde main.
La start-up de la French Tech propose en effet différentes formules d’abonnement
mensuel qui permettent aux femmes de louer leur garde-robe du quotidien en leur
donnant accès à des milliers de pièces tendance. Le Closet se donne ainsi pour
mission de révolutionner la consommation de vêtements pour la rendre responsable,
en remplaçant la possession par l’usage.
« Derrière les portes du Closet »
DONNÉES CLÉS
• Une équipe d’une quarantaine de passionné/es
• Une des startups leader sur le marché de la location de vêtements en France
• Une forte croissance de l’activité avec un nombre d’abonnées qui est passé
de 2 500 en 2017 à plus de 14 000 à ce jour
• Un CA de près de 6 M€ en 2019, qui pourrait doubler en 2020
Start-up incubée à Paris-Dauphine, elle bénéficie dès 2015 d’une subvention dans le cadre d’un PIA 1
et réalise sa première levée de fonds. En 2016, elle bénéficie d’un Prêt de Développement Croissance.
L’année suivante, Bpifrance lui octroie un Prêt à Taux Zéro Innovation. C’est en 2019 que nous
l’accompagnons avec un Prêt Innovation FEI. L’activité de l’entreprise est impactée par le coronavirus et
nous lui accordons un PGE Soutien Innovation.
Créditphoto:Bpifrance
Choisissez vos vêtements Portez à volonté Renvoyez et Recommencez
Créditphoto:LeCloset
Quentin Hayot, Directeur général et co-fondateur
Ralph Mansour, CEO et co-fondateur
Créditphoto:LeCloset
2 dossiers Bpifrance à découvrir :
• Les recherches concernant les vêtements écoresponsables ont augmenté de 50 % dans l'Hexagone !
• Mode : les consommateurs tournent le dos à la fast fashion
Bastien Nouaillac, Bpifrance,
Délégation Innovation Ile-de-France Est Sud

5. 5
QUELLE HISTOIRE !
Interview de Milovan Stankov-Pugès, Président-Directeur Général de NG Biotech
En 3 mois,
nous sommes
passés d’une
TPE à une PME
dont l’organisation
permet de répondre
à des demandes
importantes.
Milovan
Stankov-Pugès
NG Biotech est une entreprise familiale française de biotechnologies,
fondée par Milovan Stankov-Pugès et son père, Milovan Stankov,
immunologiste pionnier des tests de diagnostic rapide.
Implantée en Bretagne depuis 2012, NG Biotech est pionnière des
tests rapides d’analyse biologique. Elle conçoit et fabrique des outils de
diagnostic in vitro innovants adaptés à la prise de décision en contexte
d’urgence médicale, en laboratoire comme au chevet du patient.
Le test NG Biotech Covid-19 au cœur d’une pandémie mondiale
QUEL A ÉTÉ LE PARCOURS DE NG BIOTECH ?
NG Biotech a su, en quelques années, se faire une place et une notoriété dans plusieurs domaines, dont
la bactériologie, avec les tests de détection rapide des bactéries résistantes aux antibiotiques et en santé
de la femme, avec les tests de grossesse réalisés à partir d’une goutte de sang prélevée au bout du doigt.
Ses produits sont disponibles dans plus de 50 pays, y compris aux États-Unis et en Asie.
Sa capacité de recherche et d’innovation s’appuie sur une expertise interne et sur de solides partenariats publics.
Depuis 2015, un partenariat historique est ainsi noué avec le CEA (Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies
alternatives) et l’AP-HP (Assistance Publique – Hôpitaux de Paris) pour développer les recherches sur l’antibiorésistance.
DONNÉES CLEFS
• Pionnière et leader du diagnostic rapide dans le domaine de l’antibiorésistance et en santé
féminine
• Première entreprise française organisée pour produire un test sérologique sur le Covid-19 à
grande échelle
• Partenariat avec le CEA et l’APHP
Effet Covid-19 :
• Une structure composée d’un laboratoire de R&D et de 2 sites de production conformes aux
normes internationales
• Un effectif quadruplé en 3 mois : passage de trente salariés fin mars à 130 personnes fin juin
• Commandes significatives de tests de dépistage Covid-19
LA PANDÉMIE DE COVID-19 APPARAÎT MI-NOVEMBRE 2019 EN CHINE CENTRALE PUIS SE PROPAGE DANS LE
MONDE ENTIER. EST-CE QUE CELA A ÉTÉ UN PREMIER SIGNAL QUI VOUS A ALERTÉ ?
NG Biotech a démarré ses recherches sur le Covid-19 à partir des premières données génomiques disponibles
sur le virus SARS-CoV-2 fin 2019. Les équipes de recherche ont décidé d’adapter le test de grossesse
développé par la société. Ce boitier, véritable laboratoire de poche, intègre un auto-piqueur et un collecteur de
sang capillaire qui simplifie grandement la réalisation du test puisqu’il n’y a aucune manipulation d’accessoires. Il
détecte si le patient est ou a été en contact avec le virus. Le résultat est disponible en 15 minutes.
La performance du test a été testée dans plusieurs hôpitaux parisiens, évaluée et validée par le Centre National
de Référence des virus et infections respiratoires (CNR) sur la base du cahier des charges défini par la Haute
Autorité de Santé (HAS).
Le test sérologique de NG Biotech : un dispositif
innovant d’une grande simplicité d’utilisation
Créditphoto:NGBiotech
UN SOUTIEN DE BPIFRANCE DEPUIS LA CRÉATION DE L’ENTREPRISE
Après une première levée de fonds de 1 M€ en 2014, NG Biotech boucle en janvier 2019 un second tour
de table à 3 M€. Bpifrance lui octroie alors un PAI FEI en avril 2019. Dèbut 2020, l’entreprise présente à
Bpifrance un dossier pour une étude de faisabilité au développement d’une solution de dépistage rapide
du SARS-CV-2 (Covid-19), un projet stratégique non seulement pour l’entreprise mais aussi pour la
France. Nous l’accompagnons par une subvention suivie en mai par un Prêt Innovation FEI et un PGE
Soutien Innovation. Les enjeux politiques et de santé publique sont énormes. Il s’agit d’une entreprise
stratégique pour laquelle nous devions être présents sur sa demande de financement. Delphine Legras, Bpifrance,
Délégation Innovation Rennes
QUELLES ONT ÉTÉ LES CONSÉQUENCES DU COVID-19 SUR VOTRE ENTREPRISE ?
Dès le marquage CE du test, le 31 mars 2020, dans cette situation sanitaire d’urgence, le Gouvernement a
encouragé NG Biotech à s’organiser pour assurer la production nécessaire de ce premier test sérologique conçu et
évalué en France.
Le premier contrat signé avec la Direction Générale de l’Armement (DGA) a été une belle reconnaissance de la
qualité du test. Puis des contrats ont été signés avec l’AP-HP, le CHU de Rennes, des collectivités locales et la
Direction Générale de la Santé (DGS).
Pour répondre aux besoins sanitaires du marché français, NG Biotech a investi massivement dans l’extension
de son outil industriel et dans le renforcement de ses équipes. La conception et la fabrication d’un deuxième site
de production de 2.500 m2 s’est faite en 6 semaines seulement avec 16 entreprises mobilisées en période de
confinement. Ce nouveau site permet de porter la capacité de production à 4 millions de tests par mois d’ici fin 2020.
Covid-19 : le marché de la santé "s’ouvre de manière extraordinaire". A découvrir sur bpifrance.fr

6. 6
QUELLE HISTOIRE !
Califrais, une start-up qui a su défier la crise sanitaire
La difficulté
est double : non
seulement il n’y a
plus d’activité mais
les clients ne peuvent
plus payer.
Bpifrance a été un
véritable facilitateur.
Pierre Levy
Interview de Pierre Levy, Co foundateur de Califrais
LE MOT DE LA FIN ?
Nous avons profité de cette période très particulière pour pouvoir faire des choix stratégiques pour mieux pérenniser la société.
QUEL EST VOTRE NOUVEL OBJECTIF ?
Avoir les deux activités en parallèle. Nous répondons à deux besoins bien distincts, les restaurateurs avec Califrais et
les particuliers avec Foodufrais : leur proposer des produits frais, locaux et de qualité. On sait que la restauration va
reprendre lentement. Sur les 15 premiers jours de juin nous avons atteints difficilement 45 % de l’activité que nous avions
avant le confinement. Avec les distanciations, les volumes d’affaires de nos clients vont être plus faibles. Mais Califrais
est dans une phase de croissance, nous avons su faire des virages clés en ces moments difficiles pour mieux optimiser
tout le business dédié aux professionnels et reconsidérer notre offre de produits, nous avons dû remonter le panier
minima pour ne pas être le fournisseur qui dépanne mais être le fournisseur principal. Cela peut paraitre paradoxal, mais
cela a été bien compris de la part de nos clients. Nous avons aussi complété la gamme avec de nouvelles références de
type emballages pour vente à emporter, masques, gel, gants, …
QU’AVEZ-VOUS FAIT POUR REBONDIR ?
Très vite, nous nous sommes dit qu’il fallait nous diversifier. Nous avions effectivement constaté
qu’il y avait un vrai manque de débouchés pour les particuliers et une demande. Nous avons alors
décidé de mettre en place une plateforme web avec un nouveau sourcing de produits locaux.
C’est alors que la SEMMARIS, entreprise gestionnaire du marché de Rungis, nous a contactés,
une véritable opportunité pour Califrais : cette plateforme avec Rungis nous donnait une tout autre
ampleur avec notamment un appui logistique et média. 12 jours pour lancer la nouvelle plateforme,
6 000 commandes par semaine en l’espace de 2 semaines. 110 personnes dédiées à cette
nouvelle activité dont 22 de Califrais.
FACE À LA CRISE, QUELLES ONT ÉTÉ LES PREMIÈRES MESURES PRISES ?
Tout s’est arrêté du jour au lendemain. L’idée a été dès le départ de faire des économies partout où nous le pouvions
et nous avons essayé de trouver toutes les solutions possibles. Nous avons déclenché le chômage partiel pour toute
l’équipe, rendu nos bureaux sur Paris et nos camions, négocié avec nos prestataires pour décaler nos échéances de
paiement. Nous ne pouvions pas nous retrouver à cours de trésorerie. En parallèle, nous avons contacté notre banque et
Bpifrance pour monter un dossier Prêt Garantie par l’Etat.
QUELLE EST VOTRE HISTOIRE ?
Avec Simon Bussy et Ross Lawrence, nous sommes amis
depuis plus de 10 ans, nos compétences sont complémentaires
et nous avions envie d’entreprendre ensemble autour d’un
projet regroupant les valeurs qui sont les nôtres : sociale, éco-
responsabilité, innovation, amour de la cuisine et bons produits. Et
c’est ainsi que nous avons décidé de lancer notre start-up en 2014.
Nous avons développé avec succès et en autofinancement un service de commandes en ligne
innovant et un mécanisme d’optimisation des livraisons de produits frais depuis Rungis pour
les restaurateurs parisiens, moyenne et haut de gamme : un gain de temps et de flexibilité pour
eux en réduisant leur nombre de fournisseurs à un unique interlocuteur. «Une commande, une
livraison, une facture».
Créditphoto:Bpifrance
Alicia Sorel, Bpifrance,
Délégation Innovation Paris Sud
Les fondateurs :
Simon Bussy, Ross Lawrence et Pierre Levy
• 37 salariés
• 300 clients dont 100 nouveaux clients depuis une année
• CA de 3,4 M€ en 2019 et 3,7 M€ sur les six premiers mois de 2020
• Des véhicules propres (électrique et gaz naturel)
CHIFFRES CLÉS
Créditphoto:Califrais
Bpifrance accompagne Califrais depuis son lancement en 2014 avec une garantie. En 2019,
une Avance Récupérable et une Subvention lui sont accordées pour le développement de leur
plateforme. C’est en mai 2020 que nous intervenons en PAI FEI Covid-19.
J’ai été admirative de la capacité de Califrais à pivoter vers le BtoC et de la transparence du
dialogue avec le dirigeant concernant la gestion de crise.

7. 7
AGENDA DE L’INNOVATION
La collection des Flash Inno
est accessible dans l’Intranet et sur bpifrance.fr
flash
Vendredi 14 août SAINT-MALO
Samedi 15 août LE HAVRE
Dimanche 16 août DIEPPE
Mardi 18 août BERCK SUR MER
Mercredi 19 août LE TOUQUET
Vendredi 21 août SAVINES LE LAC
Samedi 22 août NICE
Mardi 25 août LA LONDE LES MAURES
Jeudi 27 août CAP D’AGDE
Vendredi 28 août LE BARCARÈS
Vendredi 18 et samedi 19 septembre PARIS
LA TOURNÉE DU RENOUVEAU !
DU 29 JUILLET AU 19 SEPTEMBRE À TRAVERS TOUTE LA FRANCE
Cet été, rêvez, osez, entreprenez avec le Big Tour : une tournée d’une vingtaine de
dates à travers toute la France pour valoriser les savoir-faire des entrepreneurs en
matière de technologie, d’industrie et d’innovation.
En savoir plus et Participez à l’évènement
Les étapes
Mercredi 29 juillet VIEUX-BOUCAU
Jeudi 30 juillet BISCAROSSE
Vendredi 31 juillet ARCACHON
Dimanche 2 août LES SABLES D’OLONNE
Lundi 3 août LA ROCHELLE
Mercredi 5 août PORNICHET
Jeudi 6 août PORNIC
Vendredi 7 août CARNAC
Samedi 8 août LARMOR-PLAGE
Lundi 10 août QUIMPER
Mardi 11 août PERROS GUIREC
BPIFRANCE INNO GENERATION
LE 1ER OCTOBRE 2020 À L’ACCOR ARENA - PARIS
Liberté, égalité, volonté
Cette 6e édition va vous surprendre !
Libres, vivants, fous, barbares, optimistes, performants, libres, confiants et
surtout volontaires...
Entrepreneurs, rendez-vous le 1er octobre pour une nouvelle édition de
Bpifrance Inno Génération.
En savoir plus et inscription
Entrepreneurs, faites le plein de liberté à Big !
Bpifrance Inno Génération : quoi de neuf pour la 6e édition
BIG 2020 : « la célébration du renouveau »