1. Master spécialisé :
Dynamique Et Gestion
De L’environnement
Encadré par: Prof. Said laaribia
Réalisé par :
AMAZAL Khadija
TITA Mohamed
MAHROUK Mustapha
CHACHA Badr
HAJJAJI Mohamed
2022/2023
ENJEUX CLIMAT : RÉUSSIR LA
TRANSITION EN AFRIQUE
Encadré par: Prof. Said laaribia
Réalisé par :
AMAZAL Khadija
TITA Mohamed
MAHROUK Mustapha
CHACHA Badr
HAJJAJI Mohamed
2. Plan:
•Introductio
n
I :Les enjeux du modèle de développement bas-carbone
et résilient africain
II :Les acteurs africains organisent la transition du
continent vers un modèle de développement bas-
carbone et résilient
III :Le rôle des bailleurs et des banques publiques de
développement dans la transition africaine
•Conclusion
3. L’Afrique possède de nombreux atouts pour maintenir une empreinte
carbone faible tout en assurant son décollage économique. Une
trajectoire de transition juste, conciliant les impératifs socio-
économiques et climatiques, est possible. Elle nécessitera cependant
un engagement fort des parties prenantes, africaines et
internationales, en faveur des questions climatiques. Une mobilisation
technique et financière accrue des États africains, des bailleurs de
fonds et des banques publiques de développement africains et
internationaux, et de tous les acteurs financiers du continent,
permettra de financer et d’accompagner l’innovation climatique en
plein essor sur le continent.
INTRODUCTION
4. I – Les enjeux du modèle de développement bas-carbone et résilient africain
1-1 L’Afrique peut concilier son décollage économique avec une faible empreinte carbone:
L’Afrique considère comme une dernière région en développement économique, présente une empreinte
carbone limitée en comparaison avec d’autres continents . Ses émissions de GES ( gaz à effet de serre) par
habitant sont bien inférieurs à celles de l’Asie de l‘Est et de l’Europe . Certains pays africains sont en en ligne
avec la moyenne mondiale de 2,9 tCO2 e habitant comme le Maroc et Madagascar par contre le niveau est
très élevé dans l’Afrique du Sud et le Nigeria ..
5. Alors l’Afrique possède des avantages pour éviter une trajectoire hautement carbonée comme
celle de l’Asie émergente . Elle dispose d’abondantes sources d’énergie primaire renouvelable
notamment le solaire . Cela nécessite des investissements très importantes pour atteindre les
objectifs de l’accord de Paris
I – Les enjeux du modèle de développement bas-carbone et résilient africain
Dans ce contexte, les
investissements dans les
zones urbaines ,
notamment dans les
transports l’énergie et
l’efficacité énergétique
sont décisifs
6. I – Les enjeux du modèle de développement bas-carbone et résilient africain
1-2 Confrontée aux effets du changement climatique, l’Afrique en quête de modèles de
développement résilients :
7. I – Les enjeux du modèle de développement bas-carbone et résilient africain
1-3 L’Afrique peut concilier son décollage économique avec une faible empreinte carbone:
L’Afrique face à des défis majeurs de développement économique et humaine . La majorité
des pays africains ont un faible indice de développement humain .. De plus la forte croissance
démographique impose au pays africains des investissements dans l’agriculture la sécurité
alimentaire puisque la population africaine atteindre 2,5 milliards en 2050
1-4 Les opportunités d’une trajectoire de développement sobre et résiliente :
L’importance de la transition en Afrique pour répondre aux aléas climatiques qui
menacent lesmoyens de substance et les habitats des populations .
Les énergies renouvelables deviennent de plus en plus compétitives sur le plan
économique parrapport aux énergies fossiles .. À l’inverse , les pays producteurs
d’hydrocarbures voient poindre les limites de leur modèle dedéveloppement fondé
sur la rente issue de la vente de ces ressources à forte intensité carbone
8. Encadré 1 : Le cas spécifique des pays africains producteur d’hydrocarbures
Alors les pays africains exportateurs
d’hydrocarbures reconnaissent désormais
la vulnérabilité de leur modèle
économique .. Et pour assurer une
croissance durable , ils doivent saisir
l’occasion de se tourner vers une
économie sobre en carbone et moins
dépendent des fluctuations de prix de
pétrole ..
I – Les enjeux du modèle de développement bas-carbone et résilient africain
9. II- Les acteurs africains organisent la transition du continent vers un
modèle de développement bas-carbone et résilient
1 Les facteurs intervenants dans la transition africaine climatique:
Transition
Africaine
climatique
La diplomatie
africaine
climatique
strategies et
des politiques
Les capacités
africaines
d’innovation
La finance
verte
10. II- Les acteurs africains organisent la transition du continent vers un
modèle de développement bas-carbone et résilient
1. La diplomatie africaine climatique:
• L'Afrique s'engage activement dans la lutte contre le changement climatiques en adoptant une
diplomatie climatique panafricaine et en ratifiant l'Accord de Paris pour limiter le réchauffement
planétaire. L'Agenda 2063 de l'UA exprime la vision d'un continent prospère, résilient et durable
face aux défis climatiques.
2- Des stratégies et des politiques ambitieuses en matière climatique:
Plusieurs pays africains intègrent les engagements climatiques dans leurs politiques publiques et
stratégies de développement. Le Maroc et le Burkina Faso se focalisent sur l'énergie solaire pour
dépasser leurs objectifs en matière d'énergie propre, tandis que la Côte d'Ivoire et le Rwanda
mettent en place des mesures d'adaptation au changement climatique et des mécanismes de
finance climatique pour encourager les investissements vers une transition bas-carbone dans la
région.
11. II- Les acteurs africains organisent la transition du continent vers un
modèle de développement bas-carbone et résilient
3- Les capacités africaines d’innovation et de résilience:
L'Afrique possède une population jeune et entrepreneuriale (moyenne d’âge actuelle est 19 ans) .
Le continent a aussi démontré une capacité d’innovation qui permet d’envisager des trajectoires
d’innovations techniques, économiques et sociales, voire des sauts technologiques. De plus, le
continent a démontré sa résilience face aux crises climatiques grâce à des initiatives novatrices de
mutualisation des risques.
12. 4- La finance verte, un outil puissant, en plein essor sur le continent:
L’orientation vers l’investissement de transition
bas-carbone est un enjeu majeur impliquant
toutes les intervenants y compris les banques.
il faut noter la forte croissance des instruments
obligataires dédiés à la transition bas-carbone sur
le continent africain(495% entre 2018 et 2019).
En 2019, le montant des obligations était de
2,7 milliards USD, concentrés dans 4 pays (Afrique
de Sud – Nigéria – Maroc – Kenya)
Les obligations vertes cumulées en Afrique 2019
II- Les acteurs africains organisent la transition du continent vers un
modèle de développement bas-carbone et résilient
13. II- Les acteurs africains organisent la transition du continent vers un
modèle de développement bas-carbone et résilient
Malgré la forte croissance des obligations, celles-ci en Afrique ne représentent que 1 % du
marché mondial.
Seuls 12 pays sur 54 en Afrique ont établi un cadre adéquat pour encourager les
investissements dans ce domaine, incluant le Maroc, l'Afrique du Sud, le Nigéria, le Kenya et les
8 pays membres de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).
14. III :Le rôle des bailleurs et des banques publiques de
développement dans la transition africaine
Les banques de développement peuvent mobiliser des appuis spécifiques en accompagnement
des politiques de transition. L’AFD a ainsi mis en place deux facilités climat dédiées, lancées en
2015, sous l’impulsion de l’Accord de Paris
Facilité Adapt’Action :
facilité d’études et de renforcement des
capacités dotée de 30,9 millions EUR en
subvention, elle participe au travers de
ses trois axes d’intervention
(gouvernance, politiques sectorielles et
investissements)
Facilité 2050 :
dotée de 30 M EUR, elle accompagne
aujourd’hui neuf pays africains dans
l’élaboration et le déploiement de
stratégies à long terme de développement
bas-carbone et résilient, compatibles avec
les objectifs de l’Accord de Paris
3.1 – Améliorer l’intégration des enjeux climat dans les politiques publiques par
l’accompagnement des acteurs locaux
15. 3.2 – Accélérer les investissements bascarbone et résilients en Afrique
III :Le rôle des bailleurs et des banques publiques de
développement dans la transition africaine
L'AFD encourage également la construction de bâtiments innovants, la modernisation du
transport artisanal, et le soutien à la mobilité en milieu rural pour garantir l'accès aux
opportunités économiques et sociales malgré les défis climatiques. Ces actions contribuent à
promouvoir une transition vers un développement durable et socialement équitable.
3.3 – Réconcilier les enjeux sociaux et climatiques pour une transition juste en Afrique
L’investissement dans des projets de lutte
contre le changement climatique peut
également être un vecteur de progrès social
fondé sur l’accès à des
services de base, à un emploi
décent, à la réduction des
inégalités, marquant la
convergence de l’agenda
climatique avec l’agenda des
ODD. En 2020, l’AFD
16. III :Le rôle des bailleurs et des banques publiques de
développement dans la transition africaine
LES BAILLEURS, TÉMOIGNENT DE TELLES SYNERGIES :
La protection sociale adaptative vise par exemple à déclencher des transferts sociaux à
l’intention de personnes vulnérables, notamment des femmes et des personnes en
insécurité alimentaire, quand surviennent des chocs climatiques (sécheresses,
inondations, pertes de récoltes, etc.) : l’AFD contribue à ces outils dans plusieurs pays
africains comme le Mali ou la Mauritanie.
Des projets plus classiques peuvent se mettre au service de la transition juste : à Djibouti,
au Niger et au Tchad, des programmes de branchements sociaux permettent aux plus
démunis d’avoir eux aussi accès aux services de base d’eau potable, ce qui permet de
renforcer la résilience climatique, de répondre à la fois aux ODD relatifs à l’accès à une
eau propre et à ceux pour une meilleure santé tandis que cela contribue également à
alléger les tâches des femmes et des jeunes enfants.
3.3 – Réconcilier les enjeux sociaux et climatiques pour une transition juste en Afrique
17. La modernisation du transport artisanal, qui représente l’essentiel de l’offre de mobilité
urbaine dans les villes africaines et génère des centaines de milliers d’emplois peu qualifiés,
est porteuse d’impacts à la fois sociaux (sécurisation et amélioration des conditions
d’emploi) et climatiques (réduction des émissions de GES et amélioration de la qualité de
l’air). Le partenariat Mobilize Your City, soutenu par l’AFD depuis 2015, en a fait l’un de ses
nouveaux axes d’intervention pour 2021-2025.
III :Le rôle des bailleurs et des banques publiques de
développement dans la transition africaine
18. En conclusion, le continent africain est en passe de connaître une croissance
économique forte grâce à sa dynamique de rattrapage propre aux économies en
développement. Toutefois, son développement futur devra jongler avec deux
objectifs cruciaux : améliorer les conditions de vie des populations tout en prenant
en compte les enjeux climatiques. Heureusement, ces deux aspirations ne sont pas
incompatibles, car l'Afrique dispose de ressources abondantes qui peuvent être
mises à profit pour réduire l'intensité carbone de sa croissance, notamment dans le
secteur énergétique. De plus, le continent continuera à bénéficier des progrès
techniques rapides dans les domaines des énergies renouvelables et du stockage.
CONCLUSION