2. Plan du travail
1- La science :
a) Définition ;
b) les types ;
c) les composantes ;
d) quelques découvertes scientifiques contemporaines.
2- L’Éthique :
a) Définition et rôle.
3- Science et éthique : deux notions opposées?
4- Quand est-ce que la science n’est pas éthique ?
3. I- LA SCIENCE
La
science, par ses
découvertes,
a
su
marquer la civilisation.
Ici, les images rapportées
par
l'astronomie
nourrissent la pensée
humaine quant à sa place
dans l'Univers.
4. Qu’est-ce que la science?
Allégorie de la Science
par Jules Blanchard.
Située sur le parvis de
l'Hôtel de ville de Paris
5. Définition de la science :
La science (latin scientia, « connaissance ») est,
d'après le dictionnaire Le Robert, « Ce que l'on sait
pour l'avoir appris, ce que l'on tient pour vrai au sens
large. L'ensemble de connaissances, d'études d'une
valeur universelle, caractérisées par un objet
(domaine) et une méthode déterminés, et fondées sur
des relations objectives vérifiables ».
6. Définition large :
Le mot science est un polysème, recouvrant
principalement trois acceptions[4] :
1- Savoir, connaissance de certaines choses qui servent
à la conduite de la vie ou à celle des affaires.
2- Ensemble des connaissances acquises par l’étude ou
la pratique.
3-Hiérarchisation, organisation et synthèse des
connaissances au travers de principes généraux
(théories, lois, etc.)
7. Définition stricte :
D'après Michel Blay, la science est « la connaissance
claire et certaine de quelque chose, fondée soit sur des
principes évidents et des démonstrations, soit sur des
raisonnements expérimentaux, ou encore sur l'analyse
des sociétés et des faits humains. »
8. les trois types de science :
1- les sciences exactes, comprenant les mathématiques
et les « sciences mathématisées » comme la physique
théorique ;
2- les sciences physico-chimiques et expérimentales
(sciences de la nature et de la matière, biologie,
médecine) ;
3- les sciences humaines, qui concernent l'Homme, son
histoire, son comportement, la langue, le social, le
psychologique, le politique.
9. Principe de l'acquisition
connaissances scientifiques :
de
L'acquisition de connaissances reconnues comme
scientifiques passent par une suite d'étapes. Selon
Francis Bacon, la séquence de ces étapes peut être
résumée comme suit :
1- observation, expérimentation et vérification
2-théorisation
3- prévision
11. 1901 A Terre Neuve, Guglielmo Marconi reçoit le premier signal
télégraphique, émis de Cornouailles (Grande-Bretagne)
12. 1903 L'un des frères Wright fait un
essai réussi de vol à bord d'un avion à moteur
14. 1913 Niels Bohr et Ernest Rutherford découvrent
la structure de l'atome
15. 1920 Première émission radiophonique Années 20 Apparition des
appareils ménagers - aspirateur, essoreuse, réfrigérateur
électrique - du rasoir électrique, des aliments congelés et du poste
de
radio
à
haut-parleur
17. 1927 Georges Lemaitre propose la théorie du
Bing-Bang pour expliquer l'origine de l'Univers
18. 1953 James Watson et Francis Crick, avec le concours de
Rosalind Franklin, découvrent la structure en double
hélice de l'ADN, support fondamental de la vie
35. Définition de l'éthique :
Etymologie : du grec ethikos, moral, de ethos, moeurs.
L'éthique est la science de la morale et des moeurs. C'est
une discipline philosophique qui réfléchit sur les finalités,
sur les valeurs de l'existence, sur les conditions d'une vie
heureuse, sur la notion de "bien" ou sur des questions de
moeurs ou de morale.
L'éthique peut également être définie comme une réflexion
sur les comportements à adopter pour rendre le monde
humainement habitable. En cela, l'éthique est une
recherche d'idéal de société et de conduite de l'existence.
36. Science & Ethique : deux notions
opposées ?
Un sondage publié dans le journal Le Monde le 7 février
2006 dévoile une évolution ces dernières décennies dans la
perception de la Science et de la Technologie. Pour
l’opinion publique, les effets de leurs avancées sur le bien
être sont de plus en plus controversés.
Ainsi, le pourcentage de personne qui estime que la science
apporte «plus de bien que de mal» est passé de 56% en 1973
à 45% en 2000. Selon les journalistes, le manque de
communication des chercheurs est en partie responsable
de cette méfiance. Si la science fait aujourd’hui peur, c’est
essentiellement à cause de développements scientifiques
récents qui se sont révélés dangereux ou du moins qui ont
été perçus comme tels.
38. Pourquoi l’éthique?
1- L’éthique contre la fraude;
2- L’éthique contre la facilité,
3- L’éthique pour choisir l’orientation de ses recherches.
39. 1- Si elle n’est pas humaine
des artistes. Depuis Frankenstein jusqu'au Docteur
Folamour, l’image du savant fou qui privilégie ses
recherches devant la dignité humaine reflète la méfiance
de la société envers ses scientifiques. Dans la réalité, les
exemples de recherche inhumaine ne manquent pas. On
pense aux essais expérimentaux humains réalisés par les
scientifiques nazis et japonais pendant la seconde guerre
mondiale. Ceux-ci ont délibérément bafoué la notion de
respect du corps humain, leur modèle expérimental
n’avait pas la dignité d’un individu à part entière. Pour
autant, le caractère humain de la science peut être moins
aisément discernable, lorsqu’il est par exemple lié au
pragmatisme du chercheur. Le Pr. Kourilisky le dénonce
dans un article : Vaccination : quand l'éthique devient
immorale publié en 2004. Il soutient que l’urgence de
répondre aux besoins sanitaires du tiers-monde autorise à
assouplir les contraintes réglementaires.
41. Les progrès de la recherche offrent des possibilités inédites
de manipulation et de transformation de l’homme.
L’eugénisme, leitmotiv de nombreux régimes totalitaires,
n’a pas seulement été le monopole des pires dictateurs.
Ainsi, entre 1941 et 1975 en Suède, près de 60000 personnes
furent stérilisés de force pour des raisons essentiellement
eugénistes.
Aujourd’hui, l’homme a la possibilité de créer de nouvelles
espèces vivantes grâce au progrès du clonage et s’octroie un
pouvoir que les civilisations ont de tout temps réservé à
Dieu. Comment concilier éthique et recherche lorsque
celle-ci offre aux hommes de nouveaux pouvoirs sans leur
donner la législation et donc les devoirs correspondants ?
42. 3- Si elle est
l’environnement
néfaste
pour
L’expansion de l’homme sur une surface limitée comme la planète Terre soulève
de
nombreuses questions. Notre milieu de vie n’est pas infini et tout
dommage a des conséquences néfastes non seulement pour les populations
humaines, mais aussi pour les autres espèces vivantes. Dès lors, par souci
éthique, toute recherche doit d’abord s’interroger sur les conséquences directes
ou indirectes de ses découvertes sur l’environnement. Malheureusement force
est de constater que la prise de conscience n’est pas évidente. Beaucoup de
recherches ont pu être menées sans le moindre souci éthique, que cela soit
dans l’objet de la recherche, comme par exemple le développement des
combustibles à effet de serre, ou bien la façon dont elles sont conduites. On
pense aux normes de sécurité insuffisantes qui provoquèrent la catastrophe de
Tchernobyl, ou récemment, la tentative de repopulation du lac Victoria qui a
abouti au bouleversement complet de son écosystème. Ainsi la Science dévoile
son irresponsabilité et un manquement clair aux contraintes éthiques. On peut
s’interroger sur les raisons de cette situation et se demander si l’éthique n’est
pas perçue par les scientifiques comme un frein au déroulement des
recherches.