2. Lors de travaux de construction, l’ensemble du personnel intervenant sur le chantier peut être confronté à :
des sols glissants résultant de conditions climatiques ou de pollutions diverses
des voies de circulation non praticables ou détériorées
une visibilité ou des éclairages insuffisants
une gestion des déchets défaillante (encombrement /désordre, obstacles…)
un travail dans l’urgence ou des travaux simultanés résultant d’une mauvaise préparation
une méconnaissance des lieux ou un manque d’expérience (préoccupation, stress…)
En plus des risques d’accidents, et de la pénibilité des conditions de travail engendrés par de telles situations, ces élé-
ments provoquent une perte de temps conséquente sur les chantiers, empêchent de tenir les délais, le budget, et abaissent
la qualité d’ouvrage.
Découvrez dans ce guide 5 clés pour préparer au mieux vos chantiers, prévenir les risques et éviter retards, défauts de qualité ou
dépassements de budget.
ANTICIPER LES RISQUES EN AMONT DU PROJET
AMÉLIORER L’EXCELLENCE OPÉRATIONNELLE
FORMER LE PERSONNEL DE CHANTIER
CHOISIR LA BONNE MÉTHODE CONSTRUCTIVE
CHOISIR LE BON TYPE DE MATÉRIEL
SOMMAIRE
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4
5
6
7
2
3. CLÉ N°1 : ANTICIPER LES RISQUES EN AMONT DU PROJET
PAS DE PRÉVENTION SANS ORGANISATION
ET DÉLAIS ADAPTÉS
PAS DE PROJET DE CONSTRUCTION
SANS ANTICIPATION
Tout se joue lors de la phase de préparation. C’est le moment où sont définies les
options techniques de construction et de délais associés.
La sécurité sur le chantier va dépendre en partie de la qualité de cette préparation
du projet par l’entreprise générale. Les choix issus de cette phase sont définitifs,
car ils sont ensuite inscrits dans les pièces contractuelles.
Il est essentiel de garantir la compatibilité entre les options techniques, les délais
impartis et les exigences de santé et de sécurité.
Cette compatibilité permet :
C’est pourquoi il est nécessaire de mener une étude préalable, en amont du
démarrage du chantier, afin d’identifier les difficultés techniques et d’évaluer les
risques propres au chantier.
Le dossier de préparation de chantier doit comporter :
le plan d’installation de chantier
le planning prévisionnel des travaux
les plans d’exécution des ouvrages
les prévisions d’effectifs
le plan général de coordination en matière de sécurité et de
protection de la santé (PGCSPS)
L’évaluation des risques se réalise en phase de conception. Il s’agit d’identifier des
solutions permettant d’éviter les risques, pour l’ensemble des corps d’état, et de les
intégrer dans le PGCSPS.
l’optimisation
des cadences de
réalisation
l’amélioration de la
communication entre
acteurs
l’augmentation de la
sécurité sur le terrain
1
« le LEAN appliqué à la construction : Comment optimiser la gestion de projet ... » Patrick Dupin
Selon Patrick Dupin1
:
IL EST COMMUNÉMENT ADMIS QUE 30% DES COÛTS
ET DES DÉLAIS SONT GAGNÉS AVANT LE PREMIER COUP
DE PELLE.
3
4. CLÉ N°2 : AGIR SUR L’EXCELLENCE OPÉRATIONNELLE
L’EXCELLENCE OPERATIONNELLE
DES PARTENAIRES
L’EXCELLENCE OPÉRATIONNELLE
SUR LE CHANTIER
Les partenaires et les sous-traitants doivent être pleinement intégrés dans
l’organisation du chantier, car ils sont générateurs de risques pour l’entreprise
principale et ont un rôle important à jouer sur les chantiers en matière de sécurité :
Risque de manque de coordination entraînant des situations à risques
pour les ouvriers au niveau de la sécurité
Le sous-traitant n’est pas nécessairement impliqué et motivé pour
améliorer la qualité du rendu
L’entreprise principale assume seule les conséquences vis-à-vis de
ses clients en cas de défaillance du sous-traitant
D’où la nécessité de mettre en place une véritable collaboration horizontale
entre les différentes entreprises, pour optimiser la relation et créer un véritable
partenariat.
La sous-traitance est le plus souvent considérée comme un facteur aggravant en
matière de santé-sécurité. La méconnaissance du site par les sous-traitants, les
contraintes temporelles accrues pour ces derniers, l’éclatement des collectifs de
travail, et la coactivité des entreprises, sont autant de facteurs qui constituent de
réels risques pour la sécurité des ouvriers, mais également pour l’entreprise en charge
du chantier.
Pour améliorer l’excellence opérationnelle sur le chantier, il est nécessaire de
promouvoir :
C’est le principe du Lean construction. Cette méthode d’organisation du travail
s’appuie sur une démarche d’amélioration continue.
En identifiant les gaspillages de tous ordres (les déplacements inutiles, les pertes
de temps) et la surcharge de travail engendrée par des processus inadaptés
(les retards de livraisons, les équipes et les outils de production sur ou sous-
dimensionnés...), il est possible de travailler plus efficacement, individuellement
et collectivement.
C’est au plus près du terrain que se résolvent tous ces dysfonctionnements souvent
minimes, qui s’additionnent et finissent par peser sur les marges des
entreprises.
Le Lean construction introduit davantage de méthode dans la façon travailler
et de rationnaliser certaines tâches, en particulier où l’intuition et l’improvisation
ont tendance à dominer. Connaître le fonctionnement méthodique d’un chantier
permet d’anticiper tous les risques qui peuvent survenir et ainsi en faciliter le
déroulement opérationnel.
le fonctionnement
collaboratif
l’amélioration
permanente des plus
petites tâches
la réduction de tous
les gaspillages
4
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