2. Le graffiti relève parfois de l’art visuel, de la
littérature ou encore de l’humour. Il constitue
alors une manifestation de l’esprit humain,
poétique de par son aspect éphémère et
altruiste de par son mode de diffusion.
3.
4.
5. De nombreux graffiteurs-artistes affirment
justement créer leurs images en réaction à la
saturation publicitaire : à des images aux buts
vénaux, ils opposent des images gratuites ; à des
messages faisant la promotion de produits
standardisés, ils opposent une publicité pour eux-
mêmes.
6.
7. l’exposition m2 de
couleurs
graffiti artiste inspiré par le
lettrage et la
couleur. Bernard
Béraud sera également
présent avec 4 oeuvres
intitulés "optical experiment"
8. La peinture de Saïd Qodaid
est une peinture qui ne se
préoccupe ni d’être actuelle
ni de spéculer sur les
tendances de l’art moderne.
C’est une peinture qui n’est
pas prétentieuse. Elle
n’entend pas réformer les
arts plastiques. Au premier
abord, elle heurte peu l’œil,
l’apaise plutôt et peut même
prêter à de fâcheux
équivoques. Mais regard
attentif d’y découvrir la
présence d’un homme qui a
non seulement la passion
mais est un peintre
passionné.
9. L'atelier d'art floral de Mougins a pour but de
promouvoir l'art des fleurs, son histoire et sa
symbolique à travers l'apprentissage de
compositions florales très diversifiées , tous styles ,
toutes époques ...
Différents professeurs diplômés en art
occidental ou en Ikebana vous enseignent :
- Le bouquet végétatif,
- la composition classique ,
- la sculpture moderne ,
- le bouquet à la main sans oublier le nouveau
style si cher à nos amis italiens
Certains graffitis relèvent de la communication pure et servent donc à diffuser un message, par exemple un message politique, souvent (mais pas uniquement) un message politique clandestin : nationalismes régionaux en Irlande du nord, en Bretagne ou en Corse, "V" de la victoire et de la liberté sous l’occupation nazie, etc.
Parfois les graffitis peuvent être décrits comme des réactions à d’autres messages diffusés dans l’espace urbain, telles que les publicités détournées (Le Pen se voit ajouter -is ou -dre) ou commentées (« Non à la malbouffe ! », « Halte au porno ! ») et les panneaux de signalisation, ou des détournements d’autres graffitis (« Vive le roi » qui devient « Vive le rôti » dans les années 1930 en France). Le collectif desdéboulonneurs, créé en 2005, s’est par exemple spécialisé dans le graffiti sur des affiches publicitaires, dans un but militant de préservation du paysage.
De nombreux graffiteurs-artistes affirment justement créer leurs images en réaction à la saturation publicitaire : à des images aux buts vénaux, ils opposent des images gratuites ; à des messages faisant la promotion de produits standardisés, ils opposent une publicité pour eux-mêmes.
La mémoire en tant que trace est d’ailleurs un aspect important du graffiti : en gravant sur un arbre ses amours, en dessinant sur ses bancs d’école ou en inscrivant sur un mur le témoignage de son passage (comme les pionniers de la piste de l’Oregon, en 1864, ou comme "Kilroy" en 1944), l’auteur de graffiti transforme son support en un véritable pan de mémoire : mémoire collective, mémoire des événements, mémoire individuelle…
Le graffiti relève parfois de l’art visuel, de la littérature ou encore de l’humour. Il constitue alors une manifestation de l’esprit humain, poétique de par son aspect éphémère et altruiste de par son mode de diffusion.